TENUE † C’était un jour particulier. Elle avait décidé d’aller à une des fêtes non loin de l’école. Elle n’avait pas envie d’avoir un déguisement morbide, comme plus de quatre-vingt-dix-huit pourcent des gens. Elle voulait se démarquer et être original. C’est bien pour ça qu’elle avait fait en sorte de prendre un déguisement peu commun. Surtout pour halloween au final. Mais maintenant qu’elle sortait de la douche, il fallait qu’elle enfile sa tenue, et ça, s’était un tout autre problème. Culotte mise, elle enfilait le bas de la tenue. Comment dire. Comme convenu, un truc acheter sur le net c’était pas des plus faciles. Elle avait pris une taille en dessous et elle sentait bien la différence. Après 20 bonnes minutes de lutte, elle réussit à entrer son gros cul dans le pantalon en cuir. Maintenant le haut. Poumons compressés, poitrine écrasée, elle serrait le tout en se disant qu’elle devait bien souffrir pour cette soirée. La respiration quelque peu coupée elle mit son serre-tête avec des oreilles de chats avant de chercher les chaussures à talons aiguilles qui allaient avec. Elle manquait de tomber. Elle était vraiment pas habituée à ce genre de chaussure. Totalement prête, maquillé légèrement, elle quittait le dortoir avant de voir les trombes d’eau et le vent dehors. Mais ça ne la dérangeait pas. Voyant la lumière se couper, elle fronça les sourcils avant de quitter et se faufiler dehors dans la cours de l’école. Le vent lui fouettait le visage et la pluie était en train de ruiner sa coiffure. Courant comme elle pouvait, elle manquait de tomber à plusieurs reprises avant de finir par s’agripper à un banc. Elle avait mal jugée la force du vent. Elle allait s’envoler, elle et son poids plume. Luttant contre le vent, elle essayait de marcher aussi vit que possible. La sortie n’était plus très loin. Elle prendrait un taxi ?
La journée d’halloween. Pour moi c’était synonyme d’amusement. Tu ne voulais pas te prendre la tête et tu ne voulais pas que ce soit aussi le cas avec mes élèves. J’avais d en l’idée qu’ils viennent tous déguisés. Je me pretais même au jeu histoire de mettre à l'aise les plus réfractaire. J’avoue que je m’éclatais a faire ça. Et mes élèves semblaient avoir passé un bon moment. Ça me rassurais un peu. Que voulez vous, je restais un grand gamin. Mais bon je restais néanmoins un prof. Bien que les cours étaient terminés depuis un moment, j’étais toujours présent dans l’école. J’avais des copies a corriger. Autant faire semblant d’être sérieux non ? Cependant en entendant le ciel gronder. Un orage était bel et bien en train de se préparer. Je n’avais pas réellement de rentrer sous la flotte. Je commençais a m’accélérait mes soudainement, un bruit sourd résonnait et je fus plongé dans le noir. Ok, ca c’était bizarre. Ma première pensée était qu’il s’agissait d’un mauvais plan des élèves. Bon, allons jouer au chat et a la souris. Je commençais à m’aventurer dans les couloirs, j’entendais la puie s'abattre sur les vitres du couloir. La pièce fut soudainement éclairait par un tonnerre. Je me mis a regardais dehors puis arquais un sourcil. Qui pouvait se promener dehors avec un tel temps. Naturellement, je descendais les étages et me dirigeais vers la cours. En voyant le vent si puissant, je compris que je ne pensais pas rentrer chez moi maintenant. La pluie brouillait ma vision et l’obscurité n’y aidait pas non plus. On dirait bien qu’il y avait pas que l’école qui avait été touchée aux vues des lampadaires éteint Je plissais des yeux essayant quand même de voir la personne mais c’était une perte de temps. Bon tant pis, je m'aventurerais sous ce déluge pour rattraper la personne. J’agrippais son bras pour l’empêcher de faire un pas de plus.
« Hisagi, qu’est ce que tu fais là ? Reste pas ici ! »
Dis-je, étonnée de la voir ici. Je la poussais a me suivre a l’intérieur afin qu’on puisse se mettre au sec. Difficilement, je fermais la porte et m’adossais contre cette dernière et soufflais. Je la regardais de haut en bas avant de rire doucement
« Et bien, je comprend un peu mieux pourquoi tu ne t’es pas déguisé en classe. »
C’était assez moulant, il fallait l’avouer. Ce n’est pas commun pour une fille de son âge.
« C’est assez sexy. Ne me dis pas que tu allais chercher des bonbons dans cette tenue »
Me moquais-je. Je finissais par attraper sa main pour l’aider à avancer dans le noir et éviter qu’elle se perde. J'espérais d’ailleurs qu’elle ne soit pas flippé par le noir. Je pris mon temps pour monter dans les escaliers pour aller jusqu’a la salle des profs. Je l'invitais à s’asseoir sur la chaise de mon bureau
« On devrait rester ici, le temps que ça se calme. Je ne serais pas tranquille de te laisser partir avec cette météo »
Ma veste accrochée au dossier de ma chaise, je la retirais pour la mettre sur ses épaules. J’essorais un peu mon t-shirt qui avait pris la flotte avant de m’asseoir sur mon bureau sur mon bureau et prendre mon téléphone pour essayer de savoir ce qu’il se passait
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Ce message a été posté Sam 18 Nov - 18:41
TENUE † « Hisagi, qu’est ce que tu fais là ? Reste pas ici ! » La petite fille manqua de sursauter. C’est que son sensei lui avait fait peur. Elle se tourna vers lui en pinçant ses lèvres. Il tenait le bras de la jeune fille, ce qui ne la dérangeait pas en somme, mais quand même. Il la serrait fort, et lui faisait faire demi-tour en fait. Bon, il avait peut-être raison, parce que bon. Il faisait sacrément moche là. « Et bien, je comprends un peu mieux pourquoi tu ne t’es pas déguisé en classe. » Elle gonfla ses joues avant de sourire en coin. « Déguisé ne veut pas forcément dire qu’il faut être moche. Je n’avais pas envie d’être comme tout le monde. » Et puis depuis quelques temps sa poitrine grossissait un peu plus, alors elle voulait pouvoir l’utiliser à bon escient. N’avait-elle pas raison ? « C’est assez sexy. Ne me dis pas que tu allais chercher des bonbons dans cette tenue » C’était pas tombée dans l’oreille d’une sourde, au contraire, elle se trouvait même à rougir sous ce petit compliment. « Non, j’allais à une fête, sensei. » Dit-elle simplement. Elle avait passé l’âge d’aller quémander des bonbons…. Cette fois, le professeur lui attrapa la main pour pouvoir marcher dans la cour. Elle le suivait, malgré le temps, il faisait tout noir, mais il semblait connaître le chemin sans trop de souci. Elle, de son côté, elle regardait par terre. Déjà qu’elle avait du mal avec les talons alors manquerait plus qu’elle se torde la cheville…Une fois arrivé à l’intérieur, elle trembla doucement sous le contre coup entre chaud et froid. Elle regarda où ils allaient et elle comprit bien vite une fois la porte devant eux. La salle des professeurs. « On devrait rester ici, le temps que ça se calme. Je ne serais pas tranquille de te laisser partir avec cette météo » Assise, elle se permit d’enlever ses chaussures en sentant ses pieds humides la remercier. Elle se les massa rapidement en sentant quelque chose sur elle. « Je vais mouiller votre veste, sensei. » Dit-elle en le regardant d’un air dubitatif. Pour autant, elle ne l’enlevait pas de ses épaules. Ça lui donnait chaud, elle aimait bien. Et puis l’odeur de son professeur ne la dérangeait pas le moins du monde. « Vous alliez quelque part vous ? Vous ne rentrez pas ? » Pas qu’elle soit curieuse mais tout de même. Se levant, elle fit craquer ses orteils en arrangeant la veste du sensei sur ses épaules. Soupirant elle s’approcha de la fenêtre avant de pousser un cri quand le tonnerre éclata avec une force assez imposante.
« Ce n’est pas totalement faux, tu marques un point »
Je me mis a ricanais. C’est vrai que désormais halloween n’était que synonyme d’horreur et d’éprouvante.. Elle a voulu casser ses codes. C’est assez cool de sa part. Surtout qu’elle me rappelait assez Catwoman, je trouvais ça assez marrant aux vues de mon propre costume. Enfin, je n’avais pas le temps de m’attarder sur les détails. Je voulais nous mettre un peu à l’abri coûte que coûte. Une fois dans la salle, des profs, je la conseillais - voire obligeais - a rester avec moi. Je m’attendais a ce qu’elle fasse sa tête de mûle, mais non, bien au contraire, elle prenait ses aises en enlevant ses chaussures. Franchement, ca aurait été con de sortir dehors avec un temps pareil. Même elle, je me demandais ce qui lui avait traversé l’esprit a cet instant. Ne voulant pas qu’elle attrape froid et à défaut d’avoir une serviette, je lui mettais ma veste sur le dos « Je vais mouiller votre veste, sensei. ». Je me contentais de lui adresser un sourire et lui faire un signe de la main que ça allait. Ce n’est pas un peu d’eau en plus qui allait m’achever. Tout cela fait, je regardais sur mon téléphone, pour essayer de capter quelque chose avant de répondre à sa question
« Non, pas du tout. Je corrigeais des devoirs. Il faut au moins que je sois un minimum sérieux »
Riais-je. Il fallait bien que je fasse semblant d’être consciencieux dans mon travail. Je ne remarquais pas réellement qu’elle s’était levé de la chaise, trop concentré a me tortiller dans tous les sens pour avoir du réseau mais évidemment avec un tel temps, il était difficile d’en avoir. Je balançais rageusement mon téléphone sur mon bureau avant de sursauter légèrement en entendant la jeune fille crier et le bruit du tonnerre gronder dehors. Je levais les yeux vers elle à cet instant
« Tu as peur du tonnerre Hisagi ? »
J’espérais qu’elle ne me fasse pas de crise. Je me permettais d’allumer une cigarette vu qu'on avait rien a foutre. Je crachais ma fumée avant de lui faire un signe de la main qu’elle revienne vers moi.
« Tu sais ça tombe bien qu’on soit nous deux, je voulais te parler. »
Je lui souriais puis prenait appuie sur mes genoux
« J’étais content de voir que tu t’apprêtais à aller a une fête. J’ai l’impression que tes idées macabres sont loin »
J’avais presque du mal à voir que la petite fille que j’avais devant moi était la même qui a tenté de mettre fin a ses jours il y a quelques mois. J’étais surtout heureux de voir qu’elle appliquait mes recommandations et surtout qu’elle croque la vie à pleines dents
« Dit moi ca va dans la classe, tu as réussi à te faire un peu d’amis ? »
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Ce message a été posté Dim 24 Déc - 10:53
TENUE † « Ce n’est pas totalement faux, tu marques un point » Elle aurait bien dit qu’elle avait toujours raison, mais elle savait d’avance le regard que son professeur allait lui jeter, et le genre de phrase qu’il pourrait lui dire. Du haut de ses seize ans, elle avait déjà un caractère bien trempée. Elle le savait. En tout cas, elle allait mouiller la veste de son sensei, si elle continuait de la garder sur elle. Mais elle était tout de même surprise de voir qu’il était toujours là, à une heure aussi tardive. « Non, pas du tout. Je corrigeais des devoirs. Il faut au moins que je sois un minimum sérieux » Elle se permit de pouffer avant de cacher sa bouche de sa main. « Je crois que c’est fichu. Personne ne vous prend au sérieux. » Les élèves adoraient ce professeur, car il était bien différent des autres. Loin d’être sérieux, chiant et autre… Si au début, Yuzu avait eu du mal d’avoir comme professeur, l’homme qui lui a « sauvé » la vie, aujourd’hui, elle s’habituait et faisait avec. Ce n’est pas comme si elle avait le choix de toute façon. Le tonnerre ne tarda pas à gronder. Faisant sursauter la jeune fille qui cria en même temps. Elle ne s’y était pas attendue. Et puis, le coup avait été sacrément fort. C’était pile au-dessus de leur tête. « Tu as peur du tonnerre Hisagi ? » Elle secoua la tête. Non. Elle n’en avait pas peur. Elle estimait avoir déjà assez de phobie comme ça. Sentant l’odeur de la clope, elle tourna le regard vers lui, pour le voir fumer. Dans la pénombre de la lune, elle le regarder. La fumée s’élevée dans le ciel. Pendant l’instant d’une seconde, elle le trouva beau comme ça. C’est stupide. Il ne fait que fumer… « Tu sais ça tombe bien qu’on soit nous deux, je voulais te parler. » Ses joues se gonflèrent. Elle avait peur tout à coup. « Si c’est mes notes, je fuis. » Elle était déjà prête à partir en courant. Même si avec ses talons, elle ferait que quelques mètres… « J’étais content de voir que tu t’apprêtais à aller a une fête. J’ai l’impression que tes idées macabres sont loin » Son nez se plissa. Elle aurait dû s’y attendre dans le fond. Elle ne savait pas trop quoi dire, ni que faire. C’était toujours aussi embarrassant quand il parlait de tout ça. « Dit moi ca va dans la classe, tu as réussi à te faire un peu d’amis ? » Bon, il ne fallait pas trop en demander. La petite Yuzu haussa les épaules avant de s’approcher de lui. « Ca dépend. » Elle lui vola la cigarette avant de tirer dessus et s’étouffer. Toussant fortement, elle tira sa langue avant de lui rendre son due. « Sensei… C’est dégoûtant, comme vous faites. » Elle avait l’impression qu’elle était en train de crever. Alors, c’est ça, fumer ?
Je n’ai pas pu m’empêcher de rire a mon tour. J’avais a tel point perdu toute crédibilité ? Bon, j’étais content de me sentir proche de mes élèves. Au moins, ils savaient qu’ils pouvaient compter sur moi quelle que soit la situation. Et puis bon a quoi bon qu’ils viennent en cours pour se faire chier. Qu’ils profitent un peu de la vie à leur jeune âge.
Profitant de cette pseudo-accalmie, j’en profitais pour me détendre avec l’énième clope de la journée. Malgré l’affection que j’avais pour les élèves, je devais avouer que je considérais toujours Hisagi comme ma protégée. Il faut dire que je connaissais un peu plus sa façon de penser malgré sa spontanéité parfois. Cependant j’étais plus tranquille pour lui parler avec cette tempête. Entre nos cours respectifs, je n’ai jamais le temps. Je m’interrogeais sur le déroulement de son année, et même ses pensées. A son expression faciale, je compris que ce sujet n’allait pas être abordé de guetter de coeur. Lorsque je lui demandais par rapport à des potentiels amis, sa réponse me fit doucement sourire
« Je suppose que ça veut dire non »
Je ne cachais pas ma surprise lorsqu’elle me chipait ma clope pour tirer dessus. Bien sûr, comme je me doutais, c’était la première fois qu’elle touchait a ça. Et elle ne manquait pas de cracher ses poumons. « Sensei… C’est dégoûtant, comme vous faites. » Je riais doucement avant de la remettre entre mes lèvres
« Question d’habitude »
Répondais-je simplement en haussant les épaules.
« Bois un coup »
Je pris ma bouteille qui trônait sur mon bureau et la lui tendait
« C’est une bonne raison pour ne pas t’y mettre »
Je lui adressais un maigre sourire. Je me retenais lui dire que j’avais commencé à fumer à son âge moi-même. Mais bon, je veux éviter que mes élèves fasses les mêmes conneries que moi à leur âge. Je tirais une nouvelle taffe de cigarette, embaumant la pièce de ma fumée
« Tu es une solitaire ? Ou alors tu ne veux pas te mélanger aux personnes de ta classe ? »
Je n’allais pas la blâmer pour son naturel solitaire, je pouvais parfaitement la comprendre. Cependant, je ne pouvais pas m’empêcher de m’inquiéter pour
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Ce message a été posté Sam 13 Jan - 11:47
TENUE † « Je suppose que ça veut dire non » Pas qu’elle n’avait pas d’amis, mais disons qu’elle n’en avait plus trop. Ichigo ? C’était difficile en ce moment entre eux… Elle l’évitait comme la peste. Elle lui en voulait. Elle savait dans le fond qu’il n’y pouvait rien, mais ça lui arrachait le cœur de voir que son père s’occupait de lui et pas d’elle… Parfois elle en pleurait quand elle y pensait. Elle n’avait pas à subir ça… Pourtant, elle le vivait… Sans répondre, elle prit la cigarette de sensei pour fumer et s’étouffer. Bon sang. C’est immonde. « Question d’habitude. Bois un coup » Elle attrapa la bouteille qu’il lui donna. Elle la fixa. Elle n’était pas pleine, il avait donc bu dedans. Est-ce que si elle posait ses lèvres sur le goulot, ça voulait dire qu’ils auraient un baiser indirect ? A cette pensée, elle se senti comme rougir. Pour autant, elle but sans dire quoi que ce soit. « Merci, sensei. » Elle lui rendit la bouteille avant de lui sourire. « C’est une bonne raison pour ne pas t’y mettre » « Les gens de la classe fument beaucoup. Je m’étais toujours demandé quel goût ça pouvait avoir, mais c’est comme l’odeur de la fumée. Immonde. » Dit-elle doucement. Elle humecta ses lèvres, le goût était toujours là, mais il était déjà bien atténué grâce à la gorgée d’eau qu’elle avait pu boire. « Tu es une solitaire ? Ou alors tu ne veux pas te mélanger aux personnes de ta classe ? » Yuzu posa ses fesses sur le bureau de son professeur. Finissant par monter carrément dessus, elle croisa ses chevilles en les faisant balancer dans le vide. « J’ai jamais été entouré d’énormément d’ami. Mais depuis l’accident, je n’ai plus personne c’est vrai. » Parce que les gens en avaient sûrement eu marre de trainer avec une dépressive. Car ça la foutait mal pour leur réputation. Bref, il y avait des tas de raison. « Il n’y a pas longtemps, un gars de terminal est venu me voir pour me demander de sortir avec lui… J’ai refusé. » Dit-elle simplement. « Sensei, peut-on vraiment aimer une personne sans la connaître ? Les filles de ma classe disent toujours oui quand un garçon se confesse. Mais n’est-ce pas qu’une attirance physique ? Je trouve ça malsain. A sortir avec un garçon, j’ai envie qu’il fasse battre mon cœur pour ce qu’il fait et non pour son physique. » Elle aurait pu ajouter un « comme ce que vous me faites. » mais elle ne le fit pas. Ce serait un peu bizarre que de dire que son professeur faisait parfois battre son cœur suivant les actions qu’il faisait.
Heureusement qu’on était qu’entre nous. Si un prof avait su qu’une élève avait fumer une de mes clopes, je serais déjà en commission a l’heure qu’il est. Les profs de ce lycée pouvaient être tellement coincés… C’en était triste autant pour moi que les élèves. Voyant qu’elle avait avaler la fumée, je lui offrais ma bouteille avant qu’elle s’arrache un peu plus la gorge. Un mince sourire tirait mes lèvres lorsqu’elle évoquait ses camarades fumeurs. C’est vrai que j’ai dû au moins taxer la moitié de la classe de clopes. Ca me fait de petites économies
« C’est sûr que la première fois, c’est horrible. Mais a force, on s’y habitue. Mais toi, j’ai pas intérêt a te surprendre avec une clope au bec»
Je lui ébouriffais les cheveux, un ricanement m’échappant. Ce n’est pas que j’en avais rien à foutre de mes autres élèves, je l’ai laissé se confier à moi, mais je considérais Yuzu comme mon protégée, celle qui avait le plus besoin de mon attention. Il fallait que je veille sur elle, même pour les petites choses. Quand elle me parlait de cette solitude qui la rongeait, je voulais lui demandé si elle avait fait le deuil de sa mère partie trop tôt. Cependant, je ne voulais pas du tout remuer le couteau dans la plaie alors je préférais me taire. Je l’écoutais se confessais a moi, concernant ses amours. Je n’étais pas trop doué de ce côté-là. Il faut dire que je ne suis pas tombé amoureux fou d’une nana, ou alors je ne m’y étais pas assez investis
« C’est rare que les filles de ton âge pense ainsi. »
Je tirais une dernière taffe avant d’écraser mon mégot dans mon cendrier et recracher la fumée avant de la regarder
« Pour être honnête, je pense qu’on ne connait jamais assez les personnes. On te montrera toujours ce que tu veux voir, étouffant ce démon intérieur. Tu tomberas forcément amoureuse d’une personne que tu ne connais pas complètement Hisagi »
Je parlais en connaissance de cause. On a tous des choses a cacher. Même elle avec sa jolie bouille, j’avais conscience que je ne la connaissais pas tout à fait. Comme pour la rassurer, je lui offrais un sourire.
« Mais je pense que ce n’est pas tout le temps une mauvaise chose. Dans une relation, c’est ce qui rend parfois la chose intéressante : de découvrir la personne. Il n’y a pas que des mauvaises rencontres dans le monde »
Ca restait une jeune fille qui avait vécu encore peu de choses dans sa vie. Je ne voulais pas l’effrayer avec des idées noires
« Mais il faut que tu te sentes à l’aise et que tu sois en confiance en priorité avec cette personne… Et seul ton coeur te dira si c’est la bonne personne »
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Ce message a été posté Mer 24 Jan - 11:26
TENUE † « C’est sûr que la première fois, c’est horrible. Mais a force, on s’y habitue. Mais toi, j’ai pas intérêt a te surprendre avec une clope au bec » Elle fit une petite moue boudeuse. Elle avait l’impression qu’il faisait bien plus attention à elle que tous les autres élèves. C’est sûrement dû au fait qu’il l’a « sauvé » si on peut dire, d’une mort certaine. Elle ne lui en voulait pas. Au contraire, elle était de plus en plus conquise par le fait qu’il s’intéresse à elle. C’était bien le seul d’ailleurs. Mais il pouvait être rassuré, il n’est pas prêt de la voir en train de fumer, le goût était totalement infecte. Berk. En attendant, elle se confia un peu à lui. De toute façon, quoi faire d’autres ? Ils étaient coincés dans le noir et dans la salle des profs. « C’est rare que les filles de ton âge pense ainsi. » Peut-être, elle n’en savait trop rien, mais c’était ses valeurs. « Pour être honnête, je pense qu’on ne connait jamais assez les personnes. On te montrera toujours ce que tu veux voir, étouffant ce démon intérieur. Tu tomberas forcément amoureuse d’une personne que tu ne connais pas complètement Hisagi » Elle l’écoutait parler, elle le laissait faire. Il avait peut-être raison. Elle n’en savait trop rien. Elle était jeune, il était bien plus âgé, alors forcément, il devait s’y connaître en matière d’amour. En tout cas, plus elle l’écoutait et plus elle avait l’impression que son cœur s’emballait. C’est bizarre comme sensation, mais le simple son de la voix de son professeur, réussissait à la mettre dans un autre état. « Sensei, vous avez quel âge ? » Elle demandait comme ça, de façon innocente. C’est stupide à dire, mais elle était déjà en train de compter les années qui la séparaient de lui. « Vous pensez que je suis trop jeune pour avoir un copain et tout le reste ? » Parfois elle se sentait stupide et immature. Elle n’était encore qu’une enfant dans le fond… Se relevant de sur le bureau, elle fouilla dans sa poche avant de sortir de l’argent qu’elle avait pris. « Vous voulez un café bien chaud ? » Elle pointa du doigt le distributeur dans le couloir qu’on pouvait voir à travers les fenêtres. « Je vais me prendre un cappuccino. » Dit-elle en allant vers la porte avant de s’arrêter et de revenir. « Oubliez, y’a pas d’électricité… » Elle fit un air franchement boudeur. Elle se sentait stupide. Mais elle avait envie de quelque chose de chaud, bizarrement.
Je ne sais même pas pourquoi je me suis transformer en moraliste à la con tout à coup. Mais bon, je pense que je me devais de mettre en garde la petite Yuzu. Ca semblait lui tenir a coeur cette histoire d’amourette. Je ne savais pas si elle allait suivre mes conseils, elle était libre de faire ces propres choix, cependant la voir souffrir à cause d’une telle connerie. Je tenais beaucoup à elle. Je savais qu’elle était fragile émotionnellement, et surtout qu’elle était seule. On n'était pas plus différent au fond. Mon attention se reportait rapidement son mon élève, arquant un sourcil. J’étais surpris par sa question.
« 29 ans en mars prochain… Un peu trop vieux hélas »
Bientôt 29 ans, mais toujours 15 ans dans ma tête… Pas étonnant que mes élèves ont du mal à mon prendre au sérieux. « Vous pensez que je suis trop jeune pour avoir un copain et tout le reste ? » Je baissais mon regard vers sa silhouette pour la rassurer
« On n'était pas plus différent au fond. Mais on ne peut pas te blâmer d’attendre le bon. »
Elle devait être de celle qui rêve d’une grande histoire d’amour avec des tas de sentiments et romantisme. C’est compréhensible. A son age, on rêve encore du prince charmant. Même si je doute que le premier amour soit le bon. Je ne préférais pas lui dire ça, au risque de lui faire peur et la dégoûter de l’amour. Elle a besoin de connaître ses premières expériences. De bon entrain, je voyais la jeune fille vouloir une boisson chaude. C’était légitime après avoir passé quelques minutes sous flotte.
« Pourtant ça n’aurait pas été de refus. Merci de ton attention »
Je me levais vers elle, caressant ses bras comme pour la réchauffer.
« Tu as faim peut-être ? »
Je retournais a mon bureau, prenant une boîte de biscuit que je lui tendais
« Je n’ai que ça désolé »
Ca n’allait pas la réchauffer, cependant la consoler quelques minutes
« Pour m’avoir tenu compagnie aujourd’hui, je te paierais des ramên un jour d’accord ? »
Je piquais un biscuit dans le paquet pour mettre un croc dedans
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Ce message a été posté Mar 20 Fév - 17:55
TENUE † « 29 ans en mars prochain… Un peu trop vieux hélas » Elle le regarda en se demandant, ce qu’elle ferait elle, à son âge. Elle avait encore vachement le temps avant d’y arriver. 29 ans, c’est super loin ! Plus de 10 ans… C’était super vieux en vrai quand elle y pensait. « Mais non, vous n’êtes pas vieux. Vous pourrez le dire quand vous aurez 30 ans, là vous serez déjà prêt de la retraite. » Elle le narguait juste pour l’enquiquiner. Parce qu’au fond, elle s’habituait à sa présence, et elle aimait bien le taquiner, il avait cette affaire, qui faisait que ça le rendait mignon à coup sûr. En tout cas, elle se confiait à lui, sur les amours, sur le fait qu’elle veuille attendre le bon, et non sortir avec pleins d’hommes. « On n'était pas plus différent au fond. Mais on ne peut pas te blâmer d’attendre le bon. » Elle gonfla ses joues en l’observant. « Vous avez déjà trouvé l’amour de votre vie ? » Elle se demandait si ce n’était pas une question risquée, mais elle voulait savoir. Elle ne saurait expliquer pourquoi par contre… En tout cas, prise d’un entrain un peu trop sérieux, elle voulait offrir une boisson chaude à son sensei adoré, mais elle ne put pas. Il n’y avait pas d’électricité donc… Elle l’écouta parler, avant de voir qu’il sortait un paquet de biscuit. Ça fera l’affaire. Elle en prit un, sans attendre, avant de le manger tout en levant le pouce en guise de remerciement. « Pour m’avoir tenu compagnie aujourd’hui, je te paierais des ramên un jour d’accord ? » « Vous n’avez pas intérêt à changer d’avis hein ! On pourrait même aller manger dans ces restaurants qui font des concours de gros mangeur en peu de temps. » Elle voyait le côté, lot à gagner surtout. Elle était capable de s’enfiler une grande quantité de ramen en peu de temps, alors pourquoi ne pas essayer ? Elle le regardait manger, avant de se pencher vers lui et poser son pouce sur ses lèvres. « Sensei, vous allez faire 29 ans et c’est moi qui vous essuie les lèvres ? » Elle pouffait avant de lui enlever les miettes.
« Mais non, vous n’êtes pas vieux. Vous pourrez le dire quand vous aurez 30 ans, là vous serez déjà prêt de la retraite. ». Je n’ai pu m’empêcher de pouffer de rire. J’avais presque l’impression qu’elle lisait dans mes pensées la petite. C’est vrai que passer le cap des 30 balais me faisait un peu flipper. Mais j’étais sur d’une chose, je ne voulais pas devenir un vieux con coincé et frustré. Je la rassurais sur les potentielles embûches qu’elle pourrait rencontrer, je ne voulais pas lui faire peur… Elle était fragile malgré les apparences. Je pense que dans cette école, j’étais le mieux placé pour le savoir. Très rapidement, on en vint à moi et n’hésite pas à me demander ou j’en étais dans ma vie sentimentale
« Je ne le cherche pas dans l’immédiat… »
Dis-je en haussant les épaules. Je n’avais pas a détourner la chose ou faire des sous entendus au risque d’alimenter les bruits de couloir. Cependant, je n’avais pas non plus envie de m’étaler dessus. Etant privé de café, je lui proposais a la place une de mes petites collations pour la rassasier. Sa réaction ne me laisser pas de marbre, attendri par sa réaction enfantine. Au fond, j’étais content de voir ce coté plus jovial de sa personnalité
« Je n’aurais jamais pensé que tu étais ogre en réalité toi »
Un concours de mangeur de râmen ? Pourquoi pas. Je demandais à voir. J’étais curieux de savoir si elle était comme dans les filles dans les mangas. Je fus surpris sur le moment, sentant son pouce sur mes lèvres, les nettoyant. Je soufflais un rire avant d’hausser les épaules
« A croire que je n’ai définitivement pas envie grandir. Et je ne suis pas le seul »
J’essuyais sa joue à mon tour. En même temps vu comment elle a englouti son biscuit… Quant a moi, je passais inconsciemment ma langue après son geste puis regardais par la fenêtre
« Ah, il semblerait que la pluie commence à se calmer »
Je descendais de mon bureau et souriais à la jeune fille
« Avant de subir à nouveau les caprices du ciel, on devrait en profiter pour rentrer. Et puis je ne pense pas que tu as besoin de moi pour gagner ton dortoir »
Je riais doucement avant de lui faire un clin d’oeil. Je ne pouvais pas m’empêcher de penser lors de notre première rencontre quand elle m’a indiqué une fausse adresse. Elle était méfiante. Je ne peux pas la blâmer pour ça.
« Tu peux garder ma veste. J’ai pas envie que tu choppes un truc ou que tu sois trempée »
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Ce message a été posté Dim 11 Mar - 14:54
TENUE † Il pleuvait des cordes dehors et elle se retrouvait bloquée avec son professeur, mais elle pouvait comprendre qu’il se soit inquiété pour elle, quand on voit le temps dehors. En plus l’électricité a été coupée, la ville devait être dans le noir entier. En tout cas ils mangeaient tranquillement un gâteau. Elle ne saurait dire depuis combien de temps ils étaient dans la salle des professeurs, mais ils passaient le temps comme ils pouvaient. En tout cas, elle appréciait bien cette compagnie avec lui. Elle trouvait ça vraiment agréable. Elle ne pouvait pas le nier. Sensei devenait un peu important pour elle avec le temps. Car il se souciait toujours d’elle, et ça, ça lui plaisait grandement. « Tu peux garder ma veste. J’ai pas envie que tu choppes un truc ou que tu sois trempée » Après lui avoir dit de rentrer vite, car la pluie s’était calmée, elle se leva du bureau avant d’arranger la veste. « D’accord. » Dit-elle simplement avant de regarder un peu autour d’elle. Ils étaient toujours seuls, de toute façon, qui pourrait venir ici ? Personne. « Merci pour les gâteaux, sensei. » Dit-elle avant d’en prendre un dernier pour la route. S’approchant de lui, elle lui piqua un baiser sur la joue avant de partir en courant, telle une voleuse. Fermant la porte derrière elle, elle courra un long moment avant de filer vers les dortoirs. Elle se sentait un peu stupide de lui avoir fait un bisou sur la joue. Mais il le méritait. Il s’occupait d’elle et il avait toujours un regard à son égard. Il était bienveillant. Elle aimait ça. Enfin quelqu’un qui s’occupait d’elle. Finissant le gâteau elle s’essuya les mains sur sa tenue, avant de filer dans sa chambre pour se changer et aller au lit. Y’avait rien d’autre à faire.
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