■ Peace and love. on pourrait facilement croire que ces mots ont été écrit pour lui tellement shojiro semble d'une zénitude à toute épreuve. Cependant il ne faut pas se leurrer, s'il fait effectivement preuve d'un grand sang froid, il n'en reste pas moins humain et si on le cherche trop, il peut craquer. dans ces moments là il est plutôt déconseiller de rester dans les parages, sous peine de prendre cher, car si la colère est chose rare chez lui, elle est d'autant plus douloureuse... aussi bien pour les autre que pour lui, puisqu'il s'en veut toujours énormément par la suite et qu'il se pardonne difficilement. ■ Contrairement à ce qu'il raconte lorsqu'on lui pose la question, devenir idole n'a pas toujours été sont rêve. En fait, enfant il était plutôt timide et un peu rondouillard, bref, il était loin d'avoir le profil pour devenir une star. non, il se destinait plutôt à devenir cuisinier et à aider ses parents, cuisiniers et propriétaire d'un restaurant de ramen pas très loin de akihabara. Mais il ne pensait pas que c'était aussi compliqué de manier les couteaux et les casseroles. Après maintes coupures et brûlures, il a été forcé de se rendre à l'évidence. La cuisine au niveau professionnel ce n'était pas pour lui. ■ Il évite comme la peste les concombres, les melons et les pastèques, premièrement parce qu'il y est allergique et en suite parce que son père à eut le malheur un jour de lui dire pour rire que s'il en avalait les pépins, ceux-ci pousseraient en lui. Petit gars crédule, il l'a cru et en a même fait des cauchemars plusieurs jours durant, imaginant son ventre, déjà un peu rond, gonflé comme une pastèque bien mure. Brrr, quand il y repense ça le fait encore frissonner aujourd'hui. Ceci dit, ça a bien fait rire son père, un peu moins sa mère qui a du se lever la nuit pour le rassurer. ■ Du même âge que shun, la place de leader c'est surtout joué entre eux et si les autres l'ont désigné lui pour ce rôle, shoji à toujours vu son ami dans à ce poste. Shun est tellement plus charismatique que lui, alors ça lui semblait naturel. Cependant tout s'est jouer au shifumi et c'est lui qui a gagner, même s'il reste persuadé que son ami à fait exprès de perdre. Il ne pense pas être un bon leader, mais il prends son rôle à cœur et tente avec plus ou moins de succès de mener les colorful. ■ Même si entre eux ils sont tous égaux, shoji se laisse volontairement en retrait par rapport à eux, jugeant qu'il est de son devoir en tant que leader de mettre ses membres en avant. De plus, contrairement à eux, il n'a rien de vraiment particulier. Ryoma, derrière son air un peu arrogant, est le roi de la dance, Natsu a un corps de rêve et rap comme un dieu, Shun est un parolier hors paire avec une voix à damner et Miyuki, s'il dance et rap parfaitement, a un sens inné de la mode ce qui le rend aussi lumineux qu'une étoile au sommet d'un sapin. Au milieu de tous ce beau monde, Shoji se sent un peu transparent, mais aussi très chanceux de pouvoir évoluer à leur côtés, du coup il compense en étant le plus souriant. ■ Avant le départ de Natsu, il était sans doute celui dont le fan-club comptait le moins de membres, sans doute parce qu'il faisait beaucoup moins parler de lui. Il est néanmoins très attaché à ses améthystes et à toujours une petite pensée pour elles. ■ Il est souvent l'un des premiers à aller se coucher, à la fois parce que ses journées de cours et de répétitions l'épuisent réellement - c'est parfois assez difficile d'enchaîner cours de danse et répétitions à l'agence - et aussi pour tenter de donner l'exemple. A contrario, c'est aussi l'un des premiers a se lever. ■ C'est toujours une très mauvaise idée de regarder des films d'horreur avec lui. Pas parce qu'il a peur, mais au contraire parce que c'est le genre à rire aux éclats quand la nana se fait trancher la gorge. ■ Si son plat favoris reste les ramens - c'est d'ailleurs le seul plat qu'il parvient à cuisiner sans peine - c'est aussi un dingue de poulet. Si on l'écoutait, les Colorful mangeraient du poulet tous les jours. C'est d'ailleurs un sujet de chamaillerie au sein du groupe et il compte à présent une collection d'objets en rapport avec ça, allant de la cuisse de poulet en plastique aux chaussettes à motif poulet que Ryoma lui a offert il y a quelques année pour la noël. ■ Etre leader ne lui rend pas forcément la vie plus facile, parce qu'un brin naïf, il est régulièrement la cible des farces de ses kohais qui s'en prenne à lui puisse qu'il se fâche rarement et qu'il passe assez facilement au dessus des petits tracas que ça peut parfois lui causer. ■ Il ne tient pas l'alcool. au bout du deuxième verre, il commence à avoir des étoiles dans les yeux, joue les pots de colle, se met à chanter du j-rock avant de dormir dans un coin. Et c'est sans parler de la gueule de bois le lendemain qui le rend un peu plus grognon. ■ Autre point négatif, c'est une véritable quiche en langue. On ne penserait pas ça quand il est sur scène et qu'il mélange aussi bien japonais, coréen, qu'anglais, mais hormis sa langue natale, le reste n'est dû qu'à de très nombreuses heures d'entrainement. C'est limite de l'apprentissage par cœur. ■ Il a inventer la "Shoji Condition", qui constitue surtout à faire des blagues pourries que lui seul trouve amusantes, à être maladroit et à faire un peu n'importe quoi. Il est d'ailleurs reconnu comme étant le plus maladroit du groupe à cause de ses chutes régulières qui entrainement parfois des blessures mineurs.

Emmitouflé dans son épais manteau, un bonnet enfoncé sur le crâne et une écharpe nouée autour du cou, s’il y avait bien une chose qu’il n’aimait pas c’était le froid et l’hiver à peine installer n’était pas des plus cléments avec lui cette année. Cependant, le jeune homme n’était pas prêt à rentrer maintenant et pour cause, il arpentait les boutiques de luxe depuis plusieurs heures à la recherche d’un cadeau de noël pour Miyuki. C’était toujours difficile de choisir pour lui, pas par manque d’idée mais plutôt parce que son sens critique était toujours très exacerbé et bien qu’il ne soit pas foncièrement méchant, il fallait avouer qu’il était un peu imbu de lui-même. C’est pourquoi le leader avait tant de mal à dénicher le fameux présent. Il souhaitait trouver quelque chose qui lui plaise réellement dès le premier coup d’œil, ce qui était chose difficile en réalité, il fallait faire preuve de finesse, de sens esthétique et d’intelligence. Ça lui demandait une grande concentration et patience, mais comme il avait déjà trouvé les cadeaux de ses parents, de Ryoma, Shun, d’Eri la jeune sœur du second chanteur des Colorful Diamonds et qui était, au fil du temps, devenue un peu la leur aussi… il avait même celui du manager, alors il pouvait se permettre de prendre son temps pour le plus sélecte de ses amis, même si ça voulait dire traîner dans le froid le temps de trouver. Et que ne ferait-il pas pour faire plaisir aux gens qui comptaient pour lui ? Pour ses amis qui étaient un peu comme ses propres frères, une seconde famille… une famille non pas basée sur les liens de sang mais sur l’amitié, sur le plaisir d’être ensemble, sur l’amour commun qu’ils avaient de la musique et ce même désir d’être sur scène.

Tout jeune son seul rêve avait été de faire comme ses parents et de les aider au restaurant, peut-être même de le reprendre un jour, mais la maladresse dont il faisait preuve avait poussé sa mère, inquiète, à lui conseiller de chercher autre chose. Ne pas pouvoir suivre la même voie que sa famille avait été compliqué pour le garçon qu’il était. Il avait bien été tenté de se diriger vers le football ou le basket, mais les quelques rondeurs qu’il avait à l’époque l’avaient quelque peu freiné. C’est finalement son professeur de musique qui lui avait ouvert la voie, trouvant un je ne sais quoi de très agréable dans sa voix et le poussant à l’exploiter. sous ses demandes insistantes, ses parents avaient fini par accepter de lui offrir des leçons de piano et des cours de chant, n’ayant aucun prétexte pour justifier un refus aux vues des excellentes notes qu’il rapportait de l’école… pas même une excuse financière, puisque le restaurant était toujours plein midi et soir.

Peu à peu le chant avait remplacé la cuisine dans son esprit, lui offrant doucement de nouvelles perspectives d’avenir. Même s’il ne composait pas et qu’il ne noircissait pas les pages de ses cahiers de paroles qui volaient dans sa tête bien remplie, il vivait musique à longueur de journée. Son esprit n’était qu’un fouillis de note pleine, vide, de clé de sol, de paillette et de micro. Avec l’autorisation du principal de son collège, il avait finalement décidé de monter un groupe de musique. Les premiers à se joindre à lui avaient été Ryoma et Natsu. Les convaincre n’avait pas été simple, mais pas spécialement très compliqué non plus et ils s’étaient tout de suite bien entendu. Se faire des amis qui partageaient sa passion avait été une bénédiction. Pas qu’il manquait d’amis mais pourvoir discuter musique avec d’autres jeunes de son âge, c’était bien aussi. Et parler musique, c’est justement ce qu’ils avaient fait, en long, en large, en travers, jusqu’à l’arrivée de Miyuki, parce qu’à trois c’était quand même un peu limité.

Mais le groupe n’avait réellement trouvé son essor qu’après l’arrivée de Shun, même s’il avait également rendu les choses plus tendue, puisque dès le début les tensions entre les deux derniers membres s’étaient fait sentir. S’ils faillirent de peu entre-tuer plus d’une fois, le groupe n’en avait pas trop souffert. Chanteur, danseur, rappeur, visuel et parolier, ainsi solidement constitué, le petit groupe avait entrepris seul son chemin vers la gloire à grand coup de réseaux sociaux. Malgré les embûches, ils s’étaient rapidement fait connaitre dans leur collège et par la suite au lycée, s’étaient créé une petite fanbase qui les suivait lorsqu’ils performaient lors des événements scolaires. ça, associé aux nombreuses vidéo qu’ils avaient posté sur YouTube et surtout aux grands nombres de vue de chacune d’entre elle, leur avaient permis d’être remarqué par l’une des plus grandes et populaires agences de divertissement du pays. Le début d’un rêve qu’aucun d’eux n’avaient jusqu’alors imaginer devenir réalité.

Resserrant les pans de son manteau, Shojiro avait traversé la rue dans l’intention de rejoindre la Tour 109 et ses nombreuses boutiques luxueuses, déterminé à trouver un cadeau pour leur diva, lorsque son regard avait été accroché par le sourire de celui pour qui il se démenait tant. Là devant lui se tenait les Colorful sur la vitrine de Tower Records. Pratiquement grandeur nature, ils semblaient le fixer de leurs regards pétillant et de leur grand sourire, comme pour l’attirer à l’intérieur ou trônait première place leur dernier album en date.  Le dernier d’une longue série depuis qu’ils avaient fait leurs débuts après avoir été repéré par la Angel ent. Bon la vie ne s’était pas vraiment simplifié puisqu’ils devaient désormais jongler entre leur carrière bien lancée, leurs études et leurs projets personnels, mais à bien y réfléchir, Shoji ne regrettait pas un instant d’avoir choisi la musique plutôt que la cuisine. Nul doute qu’ils avaient encore de belles années devant eux et bien des rêves à réaliser. Un pincement au cœur fana légèrement son sourire, ses iris se posant sur la pâle copie de Natsu qui le fixait, l’air de rien, un grand sourire aux lèvres. La décision de l’agence de le remplacer après sa bien trop longue absence avait eu l’effet d’une bombe, autant pour eux que pour les fans. Encore maintenant Shoji avait du mal à croire qu’il ne fasse plus partie des Colorful. Le leader n’avait d’ailleurs pu se résoudre à l’oublier et un paquet cadeau pour lui s’était glissé dans son sac. Il lui faudrait jouer d’adresse pour parvenir à le lui envoyer sans se faire prendre. Loin de lui l’envie de faire de la peine à Ryoma. Un dernier regard sur ce que fut jadis le groupe et il s’en retourna au cadeau de sa diva.