Votre camion gêne la rue !

Je viens tout juste d’arriver à Tokyo, j’ai trouvé une petite maison pour moi afin que je puisse avoir une baie vitrée pour peindre au soleil. Je ne sais pas trop ce que je peux faire de plus, je sais juste que j’apprécie beaucoup avoir un quartier calme. J’ai tout de même jeté mon dévolu sur le quartier Ota. Je ne sais pas trop pourquoi mais j’ai apprécié de suite cette maison.

Elle est ancienne je dois dire, il y a un patio au centre de la maison avec un vieux cerisier au milieu. Autour, il y a des bâtiments en bois qui sont aussi solides que possible. Les anciens propriétaires ont même installé une véranda afin d’avoir de la lumière sur l’extension de la maison. Je compte d’ailleurs la faire recouvrir de bois pour que le tout s’accorde au mieux. Les pièces sont petites mais agréables, il y a des panneaux coulissants qui permettent de faire passer la lumière.

Les meubles, je n’ai pas encore eu le temps de mes recevoir. Je vais mettre des patins sous les meubles afin que je n’abime pas mon parquet en bois. Je me rends compte aussi que le camion est en retard je ne sais pas trop pourquoi. Normalement, ils sont toujours à l’heure. Je suis étonnée, en tous les cas, assise sur le banc pas loin de ma porte, je patiente le temps que les déménageurs m’amènent mes meubles. Je ne les ai pas tous pris, parce que je voudrais aller à une brocante pour en acheter des nouveaux.

C’est là que j’entends du bruit, je me dirige vers la rue, je vois mes déménageurs qui arrivent. Ils s’excusent, je ne peux pas leur en vouloir, je suis de bonne humeur. Je les guide dans la maison, puis, j’entends à nouveau un klaxon. Je me dépêche de sortir, et je vois une voiture qui a l’air d’être bien pressée de passer…

Votre camion gêne la rue !

Je vois un jeune homme qui vient vers nous sérieusement de mauvaise humeur, je me dis que je dois bien lui répondre calmement : «   Tout d’abord jeune homme, je déménage, je viens d’arriver ici, si vous êtes en retard, il fallait partir plutôt de chez vous. » Je peux m’apercevoir que les déménageurs tentent aussi d’aller plus vite tout en essayant d’écouter la conversation. Je ne sais pas trop ce que je peux dire de plus. Je réfléchis tout simplement à essayer de trouver un arrangement. « Ils font au plus vite, vous allez devoir attendre encore un peu.  »

Alors que je dis ça, j’entends un bruit. Je me précipite devant mon entrée, le carton contenant mon vase de Chine se trouve alors sur le sol. Furieuse, je dis : « Vous avez lâché mon vase….. Je vais faire comment maintenant sans mon vase ? » Je ne sais pas trop ce que je peux dire de plus, j’ai juste envie de m’énerver, mais je dois vraiment éviter de le faire. Je regarde le déménageur, il a chuté mais bon, je vais vers lui : «  Bon…. Vous n’avez rien de cassé au moins ? » Je ne suis pas bien méchante, mais bon, je regrette beaucoup qu’il ait cassé mon vase de famille. Je le laisse passer, puis, je vois que je le jeune homme est toujours là.

Je ne vais pas me prendre la tête aujourd’hui, j’ai trop de choses à faire. De plus, je préfère aussi essayer de faire une solution pour aider le jeune homme. « Si vous voulez, je peux voir avec eux pour qu’il déplace le camion pour que vous passiez si vous êtes si pressé que cela.  » Une simple demande afin de trouver des petites astuces afin que tout le monde avancer dans sa journée.

Votre camion gêne la rue !

« Je suis navrée, je pensais que les panneaux avaient été mis dans la rue. Je vais tâcher de me dépêcher afin de ne pas vous bloquer plus longtemps dans la rue.  » Je suis un peu perplexe dans cette situation, mais je ne vais certainement pas laisser ça les choses comme ça.  Je trouve qu’il est pas mal que je puisse essayer de faire des efforts afin de débloquer cette situation. J’écoute attentivement le jeune homme, je ne sais pas trop ce que je peux faire de plus. Je réfléchis à ce qu’il pourrait bien me dire, puis, je lui répond : « Si vous m’aidez, oui, je pourrais vous payer, mas surtout si vous faites ça, faites attention à vous. » Je ne voudrais pas qu’il se blesse en faisant quelque chose. Je préfère qu’il fasse attention à sa santé.

Je lui dis gentiment : « Merci en tous les cas pour votre aide, c’est bien gentil à vous.  » Me baissant aussi, je prends tout de même un carton pour ne pas rester sans rien faire. J’ai mis les noms sur les cartons pour savoir où les mettre. En tous les cas, je trouve vraiment le jeune homme sympathique. Je ne vais pas non plus trop le questionner, je vais juste essayer d’aider un maximum afin que le camion s’en aille plus vite. Je monterai les meubles par la suite lorsqu’il y aura des temps de pluie. Je vois le jeune homme, je lui dis sérieusement : « En tous les cas, merci pour votre aide.  » Je me dis que tout peut aller pour le mieux. Que je vais bien réussir à trouver une façon pour ne pas trop bloquer la rue.

De toute évidence, les déménageurs ont repris leurs allers et venues afin de me rendre tous mes cartons. Je vois aussi que le soleil commence à pointer le bout de son nez. Je suis plus ou moins contente que cela se passe par une journée ensoleillée. Je sais que cela va être aussi un bon point pour que tout se passe au mieux. Je ne sais pas trop non plus où est-ce que je vais, mais bon, j’espère bien réussir toutes les petites idées que j’ai en tête.





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Votre camion gêne la rue !

Ecoutant le jeune homme, je lui répond gentiment : « Et bien, merci beaucoup pour votre aide. » Prenant un carton moins lourd, je continue aussi de faire les choses de façon plus réactive. Dans la cuisine, je prépare des collations pour les déménageurs et le jeune homme qui m’aide gentiment. Je l’entends me demander s’il peut avoir de l’eau, je lui sors alors une bouteille toute neuve. « Oui bien entendu, en voilà une.  » J’ai aussi sorti de quoi manger un peu afin qu’ils puissent aussi reprendre un peu plus de forces. Le camion se vide bien, je regarde, tout se passe dans les temps. Je note aussi sur une petite feuille d’appeler la mairie pour leur dire qu’ils ont oublié les panneaux. L’erreur est humaine, seulement, je ne vais pas en rester là tout simplement parce qu’il ne faudrait pas que cela se reproduise.

Devant le camion, je me dis qu’il y en a encore pour une toute petite demi-heure, cela va vite se passer. Je vais pouvoir commencer à ranger après pour retrouver tout mon matériel pour enseigner. J’ai mes cartons qui sont dans mon bureau, cela ne va pas être trop difficile pour moi de mettre la main dessus. Je suis aussi surprise de voir que finalement, tout peut aller bien vite si on le souhaite. Le soleil passant aussi dans le jardin, j’en profite pour réfléchir aux plantes que je pourrais mettre ici. Je me dis que je vais aussi essayer de trouver comment faire pour aménager mon humble demeure. Puis pendant que tous ces hommes se reposent, je commence à reprendre des cartons pas trop lourds qui sont dans le camion, comme ça, je vais pouvoir les libérer plutôt.

Cette après-midi, je pense que je ferais aussi un peu de jardin pour mettre plus de couleurs devant chez moi. Je vois aussi que mon mur doit être aussi repeint, j’ai prévu de la peinture qui se trouve dans le garage. Je soupire, mais je me dis que je peux tout faire ça tranquillement sur la longueur pour éviter de me fatiguer trop vite. En y réfléchissant, je dois aussi donner mes cours la semaine prochaine, je dois me préparer pour que les élèves puissent aussi ne pas trop être perdues.

Votre camion gêne la rue !

Observant le jeune homme, je lui dis tout simplement : « Cela ira par la suite, je vous remercie beaucoup déjà votre aide.  » Je souris, je trouve que je dois trouver une bonne façon pour le remercier. Je suis d’accord avec l’idée que l’on va sans doute trouver des choses pour aider le jeune homme s’il a besoin d’aide par la suite. Mais ne sachant pas s’il se trouve comme étudiant où j’enseigne, je préfère me dire que je vais attendre pour voir. Je réfléchis un peu, et je lui dis : « Par contre si vous avez besoin d’aide la prochaine fois, je peux aussi vous aider.  » Je trouve qu’il est bien plus intéressant de rendez l’appareil comme il se doit.

Je ne sais pas vraiment si cela va fonctionner ou pas en tous les cas, je préfère essayer de faire de mon mieux. Je donne aussi une bouteille chacun à chaque déménageurs pour tout simplement les remercier pour leur aide. De plus, je m’aperçois qu’ils sont bien dans les temps, j’ai aussi un petit billet pour leur donner à chacun une fois qu’ils auront finis. Je ne sais pas trop comment leur donner mais ayant l’envie de leur faire un petit casse-croute pour la soirée, je déposerai le billet avec un petit mot pour remercier les personnes.

J’espère qu’ils ne vont pas s’offusquer si je fais ça. Je ne sais pas du tout non plus comment est-ce qu’ils vont réagir. En tous les cas, je sais bien que les choses sont parfois incontrôlables. Curieuse un peu, je demande au jeune homme : «  Vous faites des études ? » C’est pour savoir si je lui mets un peu plus avec le petit billet pour qu’il en profite aussi un peu. Je vais sans doute paraître un peu étrange, mais bon autant demander tout simplement pour adapter ma petite enveloppe. Je sais que c’est bien difficile pour les jeunes, alors un petit coup de pouce est le bienvenue. Patientant un peu qu’il me réponde, je préfère me taire pour ne pas monopoliser la conversation. Je souris tout de même pour être amicale, et ne pas faire non plus trop de bourde. Je sais que c’est bien mieux si on agit comme ça.

Votre camion gêne la rue !

Je souris, je suis contente de voir que je peux avant toute chose faire une bonne action. Je me demande bien si je dois ou pas continuer comme ça pour aider le jeune homme mais il n’y tient pas apparemment. Je ne vais pas insister tout simplement parce qu’il ne faut pas le faire. Je préfère attendre le bon jour pour l’aider s’il le faut. Je l’écoute et je lui dis tout simplement : « Je suis enseignante au lycée à l’université. » Je vais sans doute le recroiser la prochaine fois sur mon lieu de travail. Je sais qu’il faut garder le bon statut, seulement, je pense que je vais si je le croise l’aider au moins une fois au lycée afin de le remercier pour son aide. Néanmoins, je ne vais pas forcer les choses, je lui dis gentiment : «Vous avez sans doute d’autres choses à faire, je ne vais pas vous retenir plus longtemps. » Je ne vais pas le monopoliser, je préfère le laisser s’en aller une fois que les déménageurs soient partis vu que le camion est bientôt vide, il faut profiter de l’occasion.

Je trouve qu’il faut parfois aussi prendre le temps que je commencer à préparer mes cours, je prends mon thé, et je lui dis : « Les jeunes ont toujours des choses à faire, puis, vous avez l’occasion de faire un peu tout ce que vous voulez, une fois que l’on commence à travailler, cela est loin d’être le cas. » Je souris, je vais regarder ce que je peux faire pour m’occuper ce soir. Je m’intéresse à pleins de choses, je trouve qu’il est pas mal que je sache aussi prendre le temps de faire une petite pause parfois, mais me connaissant une fois que je suis lancée, je ne m’arrête plus. je regarde le jeune homme, je vois bien qu’il en a marre d’être là et que j’ai vraiment gâché sa journée, je vais donc tâcher de le libérer bien plus vite.