i don't have enough words to say sorry

Ce message a été posté Lun 16 Juil - 19:21

TENUE † Tu venais d’arriver à l’hôpital. Il t’avait ramené, maintenant, tu ne voulais plus le voir. Tu boitais. Tu avais du mal à respirer et t’avais qu’une envie c’était de pleurer. Les urgences étaient là, devant toi, tu t’y trainais, tant bien que mal. Quand tu vis une infirmière, la seule chose que tu réussis à faire c’est de te laisser tomber dans ses bras pour pleurer. Tu l’entendais te parler. Elle te demandait si tu allais bien, ce qu’il t’était arrivé. Mais tu ne répondais pas. Tout ce que tu faisais c’est pleurer. Pleurer, jusqu’ la fatigue, au point de dormir. Ou alors était-ce elle qui t’avait administré un tranquillisant ? Tu n’en savais rien. Quand tu ouvris les yeux, tu étais allongée sur un lit d’hôpital, dans un box des urgences. Cachée par des rideaux. Tu entendais le vacarme autour, mais il te semblait lointain. Tu étais encore dans les vapes. Quelle heure était-il ? Est-ce qu’il était tard ? Depuis combien de temps étais-tu là ? Tu espérais sincèrement que personne n’ait appelé ta famille. Tu ne voulais pas avoir d’ennui, et surtout, tu ne voulais pas que ton frère puisse découvrir tout ce qu’il t’était arrivé aujourd’hui. Tu te redressais tant bien que mal, pour t’apercevoir que tu étais dans une blouse d’hôpital. Où étaient tes vêtements ? Ton cœur s’accélérait. Merde. Ton téléphone ? Tu passais une main dans tes cheveux avant de te rallonger. Tu savais d’avance que tu étais foutue. Merde. Rapidement tu te redressais. Il fallait que tu sortes de là, avant que quelqu’un n’arrive. Assise, tu posais les pieds sur le sol. Frissonnant sous la fraicheur de celui-ci, tu te levais en titubant. Ta tête tournait violemment. L’effet du médicament ? Tu n’en savais rien. Tu te tenais au lit, en tentant de t’approcher du rideau, il te fallait partir, discrètement et efficacement…

Ce message a été posté Sam 21 Juil - 22:37

TENUE † Cet appel des urgences a fini par m'achever, comme un coup de massue derrière la tête. Ma soeur, à l'hôpital. Y a rien de pire pour moi que d'apprendre une telle chose. Mon premier sentiment a été l'incompréhension suite aux paroles de l'infirmière sur ma messagerie. Ensuite, ce fut la peur et la panique. Sur le chemin vers l'hôpital, c'était l'interrogation. Une fois dans le bâtiment, avec l'odeur et les gens blessés autour de moi, c'était que colère et prise de conscience. Ma soeur a été tabassé ! La haine me pique les yeux et fait bouillonner mon sang dans mes veines. à l'accueil, j'ai été sympa en disant un simple bonjour, avant d'enchaîner sur la présence d'une Tenzin Opame. La personne derrière le comptoir m'a de suite indiqué l'endroit où elle est censée se reposer. Sur un lit aux urgences, même pas dans une chambre ... Je rage, malgré ce « merci » précipité avant de disparaître dans un couloir. Après quelques détours ennuyant, je trouve enfin la pièce indiqué par la dame de l'accueil, mais quelle surprise de voir Opame déjà debout, dans une blouse foncée. « Tu comptes aller où comme ça ? » Fis-je froidement, à quelques pas de son lit, après m'être faufilé à travers le rideau. Je ne suis pas énervé contre elle, mais contre son état. Contre les marques visibles sur son corps et la fatigue dans ses yeux. « Reste-là. » Ceci veut dire que l'on doit discuter, et très sérieusement. Quand je suis en colère, soit je m'emporte et hausse la voix, soit je suis trop calme et posé. Avec ma petite soeur, c'est la seconde option. Du moment où elle ne me fout pas en rogne, mais faut dire que ça arrive rarement.

Ce message a été posté Mer 1 Aoû - 9:43

TENUE † Tu tentais de fuir. La fuite était la seule solution. Tu ne voulais pas tomber sur ton frère, ou tes parents… De toute évidence, tu osais espérer que l’hôpital, n’ait appelé personne. Ce serait pour le mieux. Pour toi en tout cas. Jusqu’à présent, tu avais tout caché à ta famille, tu n’avais pas envie que tout soit dévoilé… Pas alors que ton état était un peu pitoyable. Tu allais pour sortir de ce petit box, quand le rideau se tira. Tu sursautais, en te faisant mal aux côtes. Une grimace se logea sur ton visage, démontrant la souffrance que tu subissais. « Tu comptes aller où comme ça ? » « Ny…Ny..Ny… » TU boguais en reculant, pour buter le lit de l’hôpital. « Reste-là. » Tu déglutissais longuement en le fixant dans les yeux. Si y a bien quelqu’un, ici, qui connaissait ton frère, c’était bien toi. Et valait mieux, dans ce genre de moment, lui obéir. De toute façon, tu n’étais pas en état de fuir. Au bout d’un mètre, il te rattraperait de façon pitoyable. Tu finis par baisser la tête avant de racler ta gorge. « Je suis désolée de t’inquiéter comme ça… Je ne savais pas qu’ils t’avaient appelé. » Tu t’asseyais sur le lit en soupirant. De toute façon, l’hôpital n’était au courant de rien… « J’étais à la patinoire, je faisais le ménage, comme d’habitude, sauf que je sais pas… J’ai raté une marche dans les escaliers, je n’ai pas eu le temps de me rattraper à la rambarde… » Ce qui était fort plausible. Tomber dans les escaliers était mauvais. Ton état pouvait être dû à ça. « Je suis désolée… J’aurais dû te prévenir moi-même… Mais je ne voulais pas t’inquiéter. » Ceci dit, tu aurais pu lui dire la vérité, mais bizarrement, tu n’en avais pas envie…

Ce message a été posté Lun 6 Aoû - 1:03

TENUE † Opame devrait savoir que la fuite est impossible avec moi, je la rattraperai quoi qu'il en coûte et ça serait pire si ce n'est pas ici dans un lieu sécurisé. Là je vais l'engueuler pour une chose, mais si je l'avais surprise ailleurs, je l'aurai enguirlander pour un autre problème. Je suis hors de moi, pas contre ma soeur, mais contre ce qu'il vient de lui arriver. J'ignore qui est le coupable et pourquoi ça s'est passé ainsi ... Mais il ou elle va m'entendre, à commencer par Opame qui me donne des explications. Celle-ci cherchait à fuir, mais je l'intercepte à temps. « Maintenant tu sais. » Qu'ils m'appelleront toujours en cas de problème et qu'elle ne pourrait donc m'échapper aussi simplement. Même si elle quitte l'hôpital, je la trouverai partout ailleurs dans Tokyo. Foi de Nyima. Rater une marche ... Je l'observe, des pieds à la tête. « Une marche ? » Pourquoi j'ai l'impression que c'est le genre d'excuse que l'on donne à tout bout de champ ? « Je suis ton frère, je m'inquiète même quand tu vas bien. » Faut qu'elle le sache, je serais toujours inquiet pour elle. Peu importe la situation. Que ce soit maintenant ou plus tard, avec un copain, des gosses, etc. « Et puisque je suis ton frère, j'aimerai savoir la vérité. On accuse toujours les marches ou les escaliers, ils ont bon dos. » Dis-je en venant m'asseoir sur le lit à côté d'elle. Je ne vais pas l'étrangler, qu'elle se rassure. « Je veux juste savoir ce qu'il s'est passé, 'Pame. Je ne demande pas de dénoncer qui que ce soit, même si ça me ferait plaisir. » De tout façon, je pourrais le savoir sans qu'elle me le dise ... Je suis le Royal Shit après tout. Je sais tout si je veux tout savoir. Même si elle veut garder son état pour elle, je mènerai mes recherches, mais à ce moment-là je ne serais pas son frère à proprement parler. C'est pour cela que je l'interroge et que je l'incite à me parler, de soeur à frère.

Ce message a été posté Ven 24 Aoû - 10:37

TENUE † Tu étais dans de beau drap, franchement. Ton frère n’allait pas te lâcher d’une semelle tant que tu ne dirais pas la vérité. Tu aurais beau mentir, il n’allait pas y croire. Tu le connaissais après tout. Tu essayais de rester calme, et de ne pas démontrer le stress qui t’envahissait. Tu aurais pu dénoncer Renji. Lui dire que c’était ce type qui t’avait fait tout ça. Mais tu n’y arrivais pas. Tu ne comprenais pas trop pourquoi. Tu étais partagée entre un sentiment de haine et un autre sentiment, qui ne te plaisait pas en fait. Car tu avais l’impression que tu pourrais tout lui pardonner. « Et puisque je suis ton frère, j'aimerai savoir la vérité. On accuse toujours les marches ou les escaliers, ils ont bon dos. » Tu plissais le nez. Qu’est-ce que tu disais ? Il n’avait pas tort ceci dit, t’aurais mieux fait de trouver autre chose comme excuse… Tu le regardais s’asseoir sur le lit. Tu ne pipais pas mot. « Je veux juste savoir ce qu'il s'est passé, 'Pame. Je ne demande pas de dénoncer qui que ce soit, même si ça me ferait plaisir. » Tu triturais le drap du lit entre tes doigts. Tu n’aimais pas être bloquée de la sorte. Tu n’avais pas d’autre choix que de parler, de dire quelque chose. C’était très agaçant mentalement pour toi… « C’est rien, je te jure. C’est juste un malentendu. » et ça, c’était la vérité. Au final, Renji c’était mépris en pensant que c’était toi qui avais répandu cette rumeur sur lui, alors que non. « La personne s’est déjà excusée plein de fois… » Mais tu savais que ça n’irait pas pour ton frère. Comme si des excuses pouvaient effacer toutes les traces sur ton corps. C’était impossible… Tu le savais très bien. « Tu diras rien aux parents, hum ? »

Ce message a été posté Ven 31 Aoû - 22:47

TENUE † ça ne tient qu'à ma petite soeur de dire la vérité, ou juste de m'avouer les faits. Je pourrais démonter celui qui lui a fait ça, même avec ma taille. Quand ça touche ma famille, je suis bien plus costaud qu'un joueur de rugby. Sauf que Opame se borne à vouloir garder le silence ou à éviter le sujet, comme si je ne serais pas capable de l'apprendre par moi-même, d'une manière ou d'une autre. Elle ne devrait pas me sous-estimer. Suffit de voir comme elle agit pour comprendre qu'il y a quelque chose. Je suis gentil avec elle, ma voix est douce et mon regard tendre. Je ne veux pas la brusquer ou la forcer, juste qu'elle me parle. Un malentendu ? « Quelle sorte de malentendu ? » Pour être dans cet état, ce malentendu a prit une trop grosse ampleur. « Cette personne ? » J'ai promis de ne pas chercher un coupable, mais c'est limite si je la supplie de me donner un nom. Bon, calme-toi Nyima. Elle a déjà parlé, c'est un bon début. « Non, je n'ai aucune raison de les mettre au courant. » à sa place, je ne voudrais pas non plus que les parents sachent que je suis blessé. « Ce « malentendu » est-il venu te voir ici pour s'assurer que tu ailles bien ? » Demandais-je, observant son visage abimé. Ce « malentendu » en question ne mérite pas que je sois si serein dans mes questions ou mes réactions. J'aimerai vraiment lui mettre la main dessus et lui faire payer ce qu'il a fait à ma soeur. « Tu te doute que je me retiens de lancer une chasse à l'homme ? » Au cas où elle ne s'en douterait pas, ça me démange de trouver cette personne.

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