■ Age : 20 ans ■ Date de naissance : 24/08/1998 ■ Navigation :
On a tous une ⋆histoire⋆ à raconter, qu'elle soit courte ou bien longue, la vie est remplis de surprises et de souvenirs, la plupart sont partagés avec nos ⋆amis⋆ avec qui on aime se ⋆remémorer⋆ le passé.
The death game.TENUE Trois semaines. Cela faisait exactement 21 jours que je n’avais plus eu de nouvelles de Zeno. Cet enfoiré... Il a profité que je dorme pour sortir et résultat ? Il a totalement disparu. Je suis sortir le lendemain pour le chercher, tant pis si je ne tenais pas sur mes jambes, il était hors de question que je l’abandonne et il devait s’en douter. Rien à faire, mon état était lamentable, je n’ai pas pu être au meilleur de mes capacités et j’ai attendu... J’ai pu trouver un informateur pour qu’il me dise ce qui se passe dehors, les nouvelles qui arrivaient à mes oreilles n’attiser que haine et rancune. Zeno serait mort ? Je lui ai pourtant dit que j’étais le seul à pouvoir le tuer, cet abruti n’a rien retenu, j’ai du mal à croire qu’il soit vraiment tombé et s’il est vivant je crois que je pourrais réellement le tuer de mes propres mains pour me faire vivre cette situation... Dans tout les cas cela n’excuse pas ma rage envers ceux qui nous chassent comme du gibier. Je me sens beaucoup mieux, je n’ai plus aucunes douleurs, rien pour me faire retenir mes coups. J’aurais pu établir un plan, mais ça c’est le rôle de Zeno pas le mien. Moi ? Je fonce tête baissée sans me soucier des conséquences. Je m’en fiche de crever, au fond je crois que je n’ai rien qui me retienne ici, autant faire un coup d’éclat et sortir par la grande porte comme on dit.
Me retrouvant devant le repère de ses enfoirés, je donne un coup de pied dans les portes pour casser l’entrée, l’effet de surprise est parfois la meilleure solution pour gagner une bataille ! Mon regard est sombre, noir de vengeance et le premier qui s’approche de moi et mis au sol d’un coup de poing, KO. Je ne plaisante pas, faisant craquer mes doigts, je me jette dans le tas en engageant le combat sur tous les fronts, s’ils veulent ma peau qu’ils tentent de l’avoir, je suis déterminé à les emmener en enfer avec moi.
The death game.TENUE Il n’y a pas de mot pour me décrire. Génie ? Connard ? Salaud ? Enfoiré ? Lache ? Tout était bon. Je le reconnais et j’assume. J’avais l’idée de simuler ma mort depuis un bon petit bout de temps. Quoi de mieux de faire baisser la garde de mes ennemis que de mourir ? Qui aurait l’idée de chercher un homme mort ? Pour moi, se faire passer pour mort était la meilleure solution pour être tranquille. Ce n’était pas de tout repos non plus. Il me fallait des témoins, toute une mise en scène pour dire à ceux qui me cherche que je suis mort. Le truc qui marche à tous les coups ? L’accident de voiture. J’aurai pu prévenir Shadow de mon plan mais je n’étais pas assez généreux pour. C’est vrai que nous avons vécu beaucoup de choses ensemble mais comme lui qui ne compte que sur lui-même, il y a des choses que je préfère faire « seul ». Seul avec des guillemets car toute mise en scène a besoin d’acteurs. Mais ça, c’est une autre histoire. Et puis, Dan était lui aussi un acteur de ma scène. Il était l’avengers, celui qui allait venger ma mort. Ne pas lui dire faisait également de mon plan.
21 jours. J’ai attendu 21 jours avant que Shadow aille mieux pour aller se jeter dans le territoire de nos ennemis. Perché sur le toit de l’immeuble d’en face, je le guette à travers mes jumelles. Cette scène me rappelle beaucoup celle où je les ai trahis sauf que la dernière fois, Shadow n’était pas là car je l’avais « épargné ». Le monstre est laché et on ne l’arrête plus. Le voir ainsi me fait sourire. Oups, il ne faudrait pas que je m’égare et oublie le plan d’origine. A contre cœur, je m’éclipse de ma cachette pour rejoindre le lieu de la scène finale. Tout le monde a l’air préoccupé par Shadow qu’on ne surveille plus l’issue de secours. Je monte en douce jusqu’au bureau de Ven, élimine à coups de couteau rapides et efficaces les personnes que je trouve. Couteau à son cou, je sors de l’ombre. « Surprise ! » Je lui laisse quand même le temps de me voir avant de l’exécuter, ce ne serait pas drôle sinon. Son sang gicle sur moi mais je reste calme. Il va mourir à petit feu. Il commence à me parler du temps qu’on a passé ensemble. Je l’écoute à moitié. « Tu n’aurais pas du essayer de nous tuer. Moi encore, ça passait. Ça aurait pu être drôle dans un sens mais voilà, tu as dépassé les bornes. » Je lui lance un regard noir pendant un instant avant de reprendre mon sourire habituel. « Bye. » Il est mort. Je lui attrape le bras et commence à le trainer jusqu’à l’endroit où la bataille a lieu. Situé en mezzanine, je cris. « Hey, votre chef est mort. » Je doute qu’il existe encore des personnes loyales qui vengent la mort de leur boss. A cette époque, il n’y a que Shadow d’aussi « primitif ». Le combat cesse. Je descends les escaliers laissant le corps de Ven en hauteur, à la vue de tous.
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The death game.TENUE Dans l’immédiat je ne pensais qu’à tuer chacun de ces types, je n’avais pas de pitié pour les personnes comme eux. Ils m’attaquent surement en pensant pouvoir me faire tomber facilement, mais je suis un monstre, encore plus à cet instant que lors du dernier affrontement. J’ai beau avoir été bien amoché par leur nombre et leurs armes, là je suis venu seul en sachant que je risquais de ne pas sortir vivant de cet endroit et malgré tout, j’étais prêt à tous les emmener en enfer, les uns après les autres je les mettais KO et plus ils tombaient et moins ont m’attaquer, comme s'ils réalisaient ma force. Venant plutôt à deux ou trois qu’en solo, cela ne changeait rien, même s’il me blesse, même si je saigne, avec mon état d’esprit actuel je n’entends rien, je ne ressens rien, je ne vois que des ennemis à abattre tel un démon enragé. Je marche sur les corps de ceux qui sont tombés, avançant toujours plus, mon but est de tuer Ven, celui qui a lancé cette vendetta contre nous, cet enfoiré doit littéralement crever pour payer ses actions, ses crimes. Alors que je continue de frapper et de mettre à terre cette bande, une voix surgit d’au-dessus de nos têtes... Mon poing s’arrête alors que je lève le regard lentement, un regard aussi noir que les ténèbres, sans aucune lueur, sans rien pour laisser imaginer une âme sous cette carapace humaine. Mon poing termine sa course sur le visage de l’abruti qui se pensait surement épargné avant que je ne recule d’un pas, le corps de Ven sans vie met un terme à cette bataille, les gars encore en états de fuir se dépêchent de le faire et vide les lieux laissant leurs camarades à terre. De mon côté je suis du regard cet enfoiré... Je le suis sans un mot, sans bougé, le voyant approcher. Une fois que je suis à bonne distance c’est d’abord mon poing qui s’écrase sur le visage de Zeno, avant de le choper par son t-shirt et le plaquer contre l’un des murs, le bloquant ainsi en le fixant. « Enfoiré. Tu t’es bien amusé cette fois encore ? » J’ai vraiment envie de le tuer, mais pas pour les raisons qu’il doit penser... Je ne souhaite pas sa mort parce qu’il s’est joué de moi, mais plutôt parce que le croire mort fut loin d’être amusant pour moi, il doit jubiler, il a surement dû m’observer, mais cette fois il est allé trop loin. « Tu devrais mourir pour de bon. » Dis-je les mains tremblant à cause des émotions, dont la colère et le soulagement font partie, ce qui reste contradictoire. Comme à chaque fois dans notre relation.
The death game.TENUEJe dois mourir pour rester en vie. Ça venait d’une logique simple mais perplexe à la fois. Simple parce que qui pourrait tuer un mort ? Perplexe parce que mourir est, par définition, le contraire de vivre. Mais ces contradictions décrivent bien mon caractère, ma manière de vivre. Au final, on s’en fiche des stratagèmes utilisés du moment qu’à la fin, on obtient ce qu’on voulait. Et ce que je voulais, c’était créer un moment de surprise pour pouvoir les attaquer par derrière. C’est vrai que j’aurai pu parler du plan à Shadow. J’aurai pu mais je ne l’ai pas fait. Pourquoi ? Parce que je voulais voir sa rage ? Je voulais voir de mes propres yeux ce que ma mort lui ferait. D’un côté, j’en avais plus ou moins une idée. Car je comptais justement sur sa réaction pour créer mon moment de surprise. Au final, peut être que je voulais le voir souffrir ? En tout cas, la surprise a été réussi. Personne ne s’attendait à mon retour. Ni Ven, ni Shadow. Je suis pleinement satisfait de leurs expressions. J’adore. Les gardes, en voyant le cadavre de leur chef, s’immobilisent, ne sachant plus quoi faire. Mais ils reprennent rapidement leurs esprits, désertant le club. Shadow s’approche de moi et me cogne brusquement. Du sang coule de ma bouche mais ça ne m’empêche pas de sourire. Au contraire, j’ai cru que son poing venait de parler à sa place. Il me plaque contre le mur. Je feins une toux. Ses mains tremblent. Je souris. Je pose mes mains sur les siennes. « Fais attention à ce que tu dis, je te signale que je n'ai fait que t'écouter. Tu ne peux pas m'en vouloir. » Il m’avait dit que je devais « essayer pour voir ». Je lui rejette la faute, même si ce n'est pas ce que je cherche à faire non plus. « Avoue, je t’ai manqué ? Toi, en tout cas, tu m’as manqué. » J'ai dit ça en sachant qu’il n’allait pas me croire.
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The death game.TENUE Je savais bien que j’aurais dû me méfier de Zeno, il n’est pas le genre de personne à mourir facilement, sauf que le doute m’a pas empêché d’exploser de rage et de tout détruire sur mon passage. Cet enfoiré l’avait prédit, il savait parfaitement ce que je serais capable de faire pour le venger, quelle ironie. Pendant que je me retrouve seul à pousser mon corps pour me rétablir rapidement et aller au combat, lui il devait surement m’observer et rire de ma réaction, de ces émotions nouvelles qu’il m’a fait ressentir, le perdre n’aurait pas dû me toucher. Notre relation est basée sur la vengeance, la mort, faire souffrir l’autre, se rapprocher pour mieux se repousser, c’était le genre de lien qui nous unissait et cela depuis qu’il a détruit le personnage d'Uso. Lorsqu’on se retrouve seul après son coup d’éclat, je ne peux pas m’empêcher de lui envoyer un coup jusqu’à le faire saigner. Il me fout en rogne cet idiot. Je suis d’habitude assez calme, je me maitrise bien malgré mon caractère, mais il suffit que ce soit lui pour que rien de tout ça compte et que ça me met hors de moi, surtout face à un mensonge de cette taille. « Depuis quand tu écoutes ce que les autres te disent ? » Fronçant les sourcils, je suis aussi capable de surprise, comme à la suite de ses paroles, il a la langue bien trop pendue à dire des choses qu’il devrait éviter. Contre ce mur je plaque mes lèvres sur les siennes et viens mordre sa langue à sang intentionnellement, jusqu’à en sentir le gout et reculer mon visage, essuyant le liquide rouge qui coule légèrement au coin de mes lèvres. « Je devrais te couper la langue pour dire des mensonges en permanence. » Mon regard est toujours aussi sérieux et mes poings serrés. « J’imagine que tu es fier de toi, bravo. Tu as eu ce que tu voulais. » Je soupire et le laisse là en reculant pour rejoindre la sortie, on n'a plus rien à faire ici.
The death game.TENUEC’était amusant de le voir se venger de moi, de le voir se précipiter dans l’antre sans réfléchir et ruer les autres de violents coups. Ça me procurait de la satisfaction. J’étais presque fier de moi. Fier de quoi ? Nul ne le sait. Après avoir tué Ven, je ne tarde pas à me montrer. J’aurai pu partir en douce et laisser le massacre continuer. Mais je voulais voir la tête de Shadow lorsqu’il apprendra que j’étais toujours vivant. Comme je l’avais imaginé, c’était exquis. Le coup de poing était parfait. J’ai senti toute sa frustration, colère dans le poing et c’était ce qui rendait les retrouvailles « meilleures ». Il était furieux. J’adore ça. J’avais enfin réussi à lui faire sortir ses gongs. « Quand ça m’arrange. » Comme toujours même. Je souris, sûr de moi. Mais ce sourire s’estompe lorsqu’il vient attraper mes lèvres avec les siennes. Je me débats mais il me tient fermement. Il m’attrape la langue avec ses dents et la mord très fort. Ça fait un mal de chien ! Mais je ne grimace pas face à la douleur. Je ne lui ferai pas ce plaisir. Je sens encore plus le gout métallique dans la bouche. Lorsqu’il rompt le contact, je reste anormalement silencieux. Il me lâche puis recule. Sans un mot, je me jette littéralement sur lui, le faisant tomber sur le dos. Assis sur lui, je garde un sourire hautain, même si du sang perle du coin de ma bouche. Je le regarde droit dans les yeux, toujours en silence. « Je suis sûr que tu regretteras d’avoir coupé ma langue. » Je m’approche de son oreille pour lui murmurer quelques mots. « Comme tu regrettes de m’avoir dit d’aller mourir. » Je lui lèche le bout de son oreille avant de me redresser pour me lever. Comme toujours, je préfère avoir le dernier mot.
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The death game.TENUE Furieux je l’étais, ça ne faisait aucun doute, mais n’avais-je pas mes raisons de l’être ? Zeno se jouait de moi comme de nos ennemis, il m’a menti encore une fois et cela n’était pas un mensonge de merde, mais une question de mort, clairement. Je lui en veux tellement et en même temps je suis libéré de ce poids qui pesé lourdement en le pensant disparut à jamais. Mon acte peut sembler étrange, voir osé, mais j’en ai rien à foutre. Je l’embrasse pour une raison, je veux lui choper cette langue bien pendue qu’il a et avec laquelle il ment comme il respire. Le sang se propage entre nous, dans sa bouche comme la mienne et lorsque je le relâche, je m’essuie ce liquide qui coule avec ma main en lui montrant qu’il n’est pas au bout de ses surprises avec moi. Surtout quand je suis agacé comme je le suis à cet instant, je suis capable de tout et je suis certain qu’il en a conscience au fond, car même si c’est du passé, en tant que Uso il est celui qui me connaissait le mieux. Prêt à quitter les lieux, je n’ai plus rien à faire ici, cette histoire est terminée. Pourtant Zeno ne semble pas avoir envie de me laisser partir comme ça, me sautant dessus en me faisant tomber au sol, je soupire en le regardant, comme si je faisais face à un gamin exaspérant, très exaspérant même. Son murmure, puis sa façon de me chercher en me léchant l’oreille, je reste silencieux en le suivant du regard, me redressant bien vite en restant assis sur le sol juste pour choper sa main et le fixer dans les yeux. « Qui a dit que je regrettais ? » Je le tire d’un mouvement franc sur le sol pour qu’il revienne à ma hauteur, genoux à terre contre moi. « Jubile autant que tu veux pour ce que tu as fait... Mais la prochaine fois que tu joues à ce jeu avec moi, je ne serais pas aussi gentil, Zeno. » Venais-je de murmurer à son oreille. Me reculant assez pour le fixer à nouveau avec ce regard intense et profond ancré dans le sien, passant mon pouce sur le sang qui coulait de sa bouche avant de venir mettre ma main sur sa tête en appuyant pour me relever, il n’aura pas le dernier mot avec moi, pas ce soir.
The death game.TENUE Mentir fait partie de ma nature. Shadow devrait être le premier à le savoir. Je mens comme je respire. Je mens à tout le monde, allié ou ennemis, inconnu ou membre de la famille. Je ne suis pas un bon gars. Si on était dans un film, je serai clairement le « vilain » de l’histoire. Mais ça m’est égale car ça ne m’empêche pas de faire ce que je veux. Shadow m’a fait confiance, je l’ai trahi. Il me refait confiance mais je le trompe encore une fois. Je n’y éprouve pas de regret. Pas un seul. Au contraire, je savoure ce moment. J’avais deviné ce qu’il allait faire et j’ai agis en fonction de ses mouvements. Il pouvait être si prévisible. Sauf que je ne m’attendais pas à ce qu’il m’attrape la langue pour la mordre jusqu’au sang. S’il croit que je vais lui laisser avoir le dernier mot, il se trompe. Je le renverse sur le sol. Je le provoque tout en gardant un air supérieur. M’en fiche si ma langue pisse le sang, si son gout me dégoute. Après avoir dit ce que je voulais dire, je me relève mais Shadow me tire vers lui pour me murmurer des mots. Je ne faiblis pas du regard. Il vient essuyer mon sang avec son doigt puis se relève en prenant ma tête pour appuie. J’en profite pour lui attraper le bras puis le coince avec mes jambes et le jette par terre, tout ça en une seconde. C’est une prise de MMA que j’ai appris. Il se retrouve de nouveau sur le sol, moi sur lui, genoux de chaque côté. « Tu ne le regrettais pas ? Dans ce cas, pourquoi est ce que tu sembles si soulagé de me revoir ? » Je ne le quitte pas des yeux. Je passe mes doigts sur une de ses blessures au niveau de son cou. « Si tu ne regrettais pas, pourquoi est ce que tu es venu ici pour les tuer ? » Je m’abaisse puis passe sensuellement mes lèvres sur sa coupure. Je remonte vers son oreille. « Pour-quoi ? » Lui soufflai-je tout en faisant l’insolent. Il m’a dit de jubiler, c’est ce que je fais.
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The death game.TENUE L’histoire avec Ven était enfin terminée. Je pouvais reprendre ma vie d’avant, continuer à duper les autres, mentir et à semer la zizanie où je vais. Pourtant, je n’en avais pas fini avec Shadow. Il m’en voulait. Il était clairement en colère contre moi. Ça m’amuse de le voir comme ça. Par contre, je l’étais moins quand il m’a mordu la langue. Puis un jeu de dominance s’amène. Aucun de nous deux ne veux laisser le dernier mot à l’autre. Au fond, on se ressemble sur ce point là. « Aussi longtemps pour que tu te taises. » D’habitude, je m’en fichais de savoir qui a « raison » mais là, je voulais clairement lui dire qu’il avait « tort ». Je m’amuse à le faire réagir mais il reste stoïque. Il n’est pas du tout perturbé par mon comportement. Ça me donne encore plus envie de le titiller. A sa réponse, un sourire malsain mais fier s’affiche. Il n’y a que lui pour me donner ce sentiment de « fierté ». Il me plaque encore une fois contre le sol. Je garde mon sourire. Je lève les yeux à droite, à gauche, faisant mine de réfléchir. Je plonge mon regard dans ses yeux sombres. Je passe mes mains derrière son cou pour le tirer vers moi. Je l’embrasse. Passionnément. Un peu trop même. Je ne sais pas ce qu’il m’a pris. J’en avais juste envie. Alors je ne m’en suis pas privé. Je m’agrippais à son cou, comme pour l’empêcher de rompre le contact. J’étais devenu complètement fou. Mais ça, il devrait le savoir. Je finis tout de même par arrêter le « baiser » et le relâche. Petit sourire innocent sur les lèvres. Je me laisse tomber par terre, bras écartés sur le sol pour le libérer et le laisser se relever. « Satisfait. »
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The death game.TENUE Sans réfléchir, je lui ai attrapé ses lèvres pour lui donner un baiser fougueux. Je doute qu’il puisse comprendre mes intentions car même moi j’ignore les miennes. Si je devais me justifier, je dirais juste que j’en avais envie. Envie de le manipuler ? Envie de le surprendre ? Envie de le piéger ? Envie de ses lèvres ? Qui sait ? Pas moi en tout cas. Et puis, on s’en fiche car je suis satisfait par mon initiative. L’expression de Shadow y est surement pour quelque chose. Cette fois-ci, c’est lui qui vient plaquer sauvagement ses lèvres sur les miennes. C’est attirant quand il prend les choses en main, où il vient me dominer de la sorte. Je ne reste pas moins passif car je réponds à son baiser, n’hésitant pas à jouer avec sa langue, à lui attraper ses cheveux. Je sens la chaleur bouffer mon corps. C’était un échange intense et sauvage, digne à la Dan. A la fin du baiser, on ne se quitte pas des yeux. Sa phrase me fait sourire vicieusement. « D’en arriver où ? » Lui demandai-je alors que je pouvais deviner la réponse. Je lèche mes lèvres, comme si j’allais pouvoir réavoir le gout des siennes. « Mais c’est trop tard, tu ne peux plus faire marche arrière. » Je parle comme si ce n’était pas mon cas. Je m’approche de sa nuque puis le mord fortement. Je sais que ça ne lui fait pas mal. De toute façon, ce n’était pas mon attention. J’y laisse une trace de morsure. Comparé à sa marque sur mon corps, celle-ci n’a rien d’intense. Je le pousse pour me délivrer de lui. Je me relève sur mes deux jambes. Je tourne la tête pour le regarder. Je fais exprès de ne pas aller plus loin dans mon « jeu de séduction ». Car jamais, je n’admettrais ce qu’il venait, plus ou moins, de sous entendre. « J’ai l’intention de retourner au Japon. Je n’ai plus rien à faire à Londres. » Je ne lui propose pas de venir car je connais sa réponse.
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The death game.TENUE C’était envoutant. Après ces baisers ardents, j’en voulais toujours plus. Qui eut cru que ce monstre de Shadow était capable d’embrasser de la sorte ? Si j’écoutais mon corps parler, j’aurai continué mais j’ai préféré arrêter pendant que je pouvais encore me contrôler. Je ne voulais pas me laisser envahir par mes besoins. Ma tête devait toujours avoir le contrôle sur mon corps. Et puis, je préférai être désiré que de désirer. D’ailleurs en parlant de désir, je ne peux m’empêcher de lacher un rire à sa réponse. C’était à parier. Il ne sait pas prendre de pincette. Mais ça ne me déplaisait pas d’entendre ce genre de parole. « Tu es vraiment un imbécile. » dis-je sur un ton moqueur. « Tu ne peux pas être plus romantique ? » dis-je sarcastiquement. Je n’étais pas gêné par son franc parler. J’hausse les épaules à sa remarque. « Pense ce que tu veux. » soufflais-je après lui avoir mordu jusqu’à laisser une trace rouge. Je me relève puis passe une main dans mes cheveux ébouriffés. Je lui fais part de mes intentions de quitter Londres. Comment n’est pas une question car je trouverai une solution. D’ailleurs, Shadow a l’air de « me faire confiance » sur ce point là. « Bientôt. » Le plus tôt possible même. Je tape mes vêtements pour enlever la poussière. « Mais après une bonne douche quand même. Je suis crade. Tu aurais pu y penser avant de me jeter par terre. » Enfin, je dis ça, je ne dis rien. Je sors du bâtiment en passant par la sortie de secours. On ne doit pas trainer car on ne sait pas quand est ce que les forces de l’ordre vont arriver. « Sur ce. » Je lève la main en guise d’au revoir. « Je te donnerai la date de mon départ. » Dis-je sur un ton innocent, même si je doute fortement qu’il ne me laisse s’éclipser comme ça. Mais qui ne tente rien n’a rien.
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The death game.TENUE Si Shadow était un romantique, ça ferait peur. Ça me donne des frissons rien que de l’imaginer. « C’est une bonne chose. » Je ne suis pas un être romantique non plus. Je ne cherche pas de la romance. Ce n’était qu’une manière à moi de le titiller davantage. Car moi, je préfère jouer avec les mots, compliquer les situations, les rendre plus intéressantes. Si tout le monde était comme Shadow, le monde ne serait plus drôle. C’est d’ailleurs l’ironie du sort que je puisse me lier avec une personne telle que lui. Si je devais être romantique, je dirai que c’était le destin. Mais comme je suis plutôt du genre théâtral, je dirai qu’il s’agit de la fatalité. Je parle de mon envie de rentrer au Japon bien qu’il ne s’agit pas du pays où j’ai grandi. Pour moi, l’endroit n’est pas important. Du moment que je trouve de quoi divertir, tout est bon. Or je n’ai plus rien à faire à Londres. « Tu étais déjà crade quand je t’ai trouvé. » Il y avait des taches de sang partout sur ses vêtements, ce n’était pas de la poussière qui allait faire la différence. Arrivant sur l’extérieur, je m’apprête à m’éclipser. Sauf qu’il m’attrape le poignet pour m’arrêter. J’aurai mis ma main à couper. « Je sais que tu me désires mais faut calmer tes ardeurs. » Rien à faire, il me traine littéralement sur tout le chemin du retour. Je n’ai pas cherché à me débattre car je savais que ça ne servirait à rien. Je reconnais la route. On se dirigeait vers notre cachette. Après une bonne quinzaines minutes, on arrive à destination. Je soupire. « Tu vas me lacher ou tu m’accompagnes à la douche ? » Je sais que je ne devrais pas jouer à ce jeu. Shadow ne réagit pas comme les autres. Il n’a aucun filtre. Pourtant, je tente le diable.
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The death game.TENUE Lui comme moi aurait surement préféré mourir avant d’en être arrivé là. Notre histoire s’est toujours mal terminé et se sera toujours la même chose. Même je me sens attiré par lui, je ne changerai pas de caractère. Le trahir et le blesser seront ma façon à moi de dire les choses. Ça aurait été tellement plus simple si la chasse à l’homme s’était terminée sur une mort d’un des joueurs. Mais moi qui aime les choses complexes, je ne vais pas me plaindre de l’avancée des choses. Du moins, pour le moment. J’hausse les épaules à sa question rhétorique. « Est-ce que je t’ai demandé de le faire ? » Je savais qu’il allait venir mais c’était son propre choix de faire un tel ravage. Il ne pourra pas me gagner sur les mots. Je tente de me séparer de lui mais il m’attrape avant que je n’y arrive. Il est la force brute incarnée. Impossible de « raisonner » avec lui. C’est pour cette raison que je le laisse me trainer jusqu’à notre cachette. Arrivés sur place, il ne me lâche toujours pas. Il décide même de m’accompagner me laver. J’affiche un sourire amusé à cette réponse. Je ne suis pas prude et encore moins innocent. Je me dirige vers la salle de bain, Dan sur mes pas. Je commence à remplir la baignoire qui m’a servi de lit d’eau chaude. En attendant d’atteindre le volume idéal, je commence à enlever mon T-shirt en le soulevant par le bas avec la main libre. Mais je m’arrête bien rapidement, faisant tomber mon haut dans son état normal. « Déshabille moi ou lache moi. » Autre proposition, autre choix qu’il a à faire. Je m’assois sur le rebord de la baignoire en attendant sa réponse. Sa main toujours sur mon poignet, je ne le lache pas des yeux.
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The death game.TENUE Alors que j’aime rendre les situations compliquées, Dan a la fâcheuse manie de rendre les choses plus simples. J’avais beau à créer des nœuds, lui, il se contentait d’un simple coup de ciseaux pour tout démêler. C’est à la fois désespérant que drôle. J’avais deviné qu’il n’allait pas me lâcher si jamais je réapparaissais devant lui. J’aurai pu tuer Ven sans me montrer à Dan mais ça veut dire qu’il m’aurait cru mort jusqu’à la fin, et ça, ce n’était pas ce que je voulais. Je voulais voir son expression en se sachant trompé. Certes, j’ai eu droit à ce que je voulais mais je me retrouve de nouveau coincé par lui. D’un côté, être son prisonnier n’est plus aussi déplaisant qu’avant. Au contraire, je m’amuse encore plus avec lui. Je souhaite tester ses limites. Premier choix que je lui offre. Je lui demande s’il compte me suivre ou pas. Dan décide de me suivre. Très bien. Dans la salle de bain, je lui offre un deuxième choix. C’est drôle, on se croirait dans un jeu vidéo. Il me lâche la main. J’imagine que j’ai atteint ses limites. Mais il me prouve le contraire avec sa réponse. J’arque un sourcil surpris mais amusé par sa réponse. Mais dites-moi, c’est qu’il commence à me ressembler en plus. Je le laisse enlever mon T-shirt, tout en l’aidant en relevant mes bras. Shadow enlève à son tour son haut. Je l’ai déjà vu torse nu à nombreuses reprises mais jamais sous une tension sexuelle. Je frôle légèrement son corps du bout des doigts, partant de ses abdos pour remonter jusqu’à son cou. « N’es tu pas du genre à terminer ce que tu as commencé ? » Je lui insinue donc de continuer à me déshabiller. Je me relève du rebord. Je me retiens de ne pas me jeter sur ses lèvres. J’attends impatiemment qu’il m’enlève tout pour que je puisse entrer dans la baignoire qui se remplie de plus en plus. « Montre moi. Tu me désires jusqu’à quel point ? »
■ Age : 20 ans ■ Date de naissance : 24/08/1998 ■ Navigation :
On a tous une ⋆histoire⋆ à raconter, qu'elle soit courte ou bien longue, la vie est remplis de surprises et de souvenirs, la plupart sont partagés avec nos ⋆amis⋆ avec qui on aime se ⋆remémorer⋆ le passé.
The death game.TENUE Tout le monde a ses limites. Même pour quelqu’un comme Dan. Je me suis mis à l’idée de les trouver et de les franchir. Trouver ses limites est une comme obsession, mon objectif. Je ferai tout pour, même si je dois dépasser les miennes. D’ailleurs, c’est ce que je n’arrête pas de faire à chaque fois que je me retrouve avec lui depuis nos retrouvailles au Japon. Mais ça n’a pas été une mauvaise chose car ça m’a rendu plus fort. Face à d’extrêmes conditions, on est forcé d’évoluer. C’est la principale règle de vie. Il n’y a qu’avec lui que je peux évoluer. Car il est le seul qui arrive à me pousser à bout. Je préfère jouer le désiré alors que je désire tout autant que lui. Mes demandes sont passives actives car mon ton diffère selon le choix que je propose, sous entendant mon préféré parmi les 2. Me retrouvant torse nu, je l’incite à continuer. C’est ce qu’il fait sans dire le moindre mot. Il a défait mon pantalon d’un geste tellement brusque que j’ai failli perdre mon équilibre. J’ai du faire un pas vers l’avant pour ne pas tomber sur lui. Amusé, je lui demande de me montrer ce qu’il veut de moi. Employer le verbe « montrer » au lieu de « dire » trahit mon impatience. Sur ses mots, Dan me tire contre lui pour lier nos lèvres entre elles. A moitié surpris, je réponds langoureusement à cet échange. Je pose mes mains dans son dos puis le caresse avec agressivité mais surtout avec possessivité. Je remonte mes mains jusqu’à ses épaules. Tout en continuant le baiser, je saute littéralement sur lui, coinçant mes jambes sur ses hanches. Je me fiche de mourir par asphyxie, je veux juste sentir ses lèvres mouvoir contre les miennes, sentir sa présence sur mon corps.
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The death game.TENUE Se sentir attiré par un autre ne fait pas parti de mon caractère. Je n’éprouve pas ce besoin d’être aimé, ni d’être comblé. Par le passé, j’ai déjà expérimenté ce qu’était le sexe mais ce n’était pas par besoin mais par ennui. Avec Dan, c’est une autre chose. Je veux le sentir au plus près de mon corps, je veux attraper ses lèvres, le marquer avec des suçons ou des griffures. Toute la « haine » que j’avais accumulé en moi se transformait en une intense attirance physique. C’était comme si je le réclamais par besoin. Je voulais le tuer tout autant que je le désirais. Assez paradoxal mais tellement intense. Je pouvais encore avoir une once de contrôle en moi quand il ne faisait que de choisir entre ce que je propose mais tout contrôle disparu au moment où il m’a embrassé avec brutalité. Je m’en fou qu’il soit brutal, qu’il soit violent. D’un côté, c’est ce que je veux, ce dont j’ai besoin. Je ne veux pas quelque chose de doux, de gentil, non. Ce ne serait pas drôle, ni attirant. Je veux Dan, le monstre. Car je ne suis pas un enfant de cœur non plus. Je suis sauvage et indomptable. Il n’y a que lui qui peut me combler. Nos langues claquent entre elles sans jamais s’arrêter. Je ne veux pas céder, lui non plus. L’échange est interminable. Je ne sais pas où il m’emmène mais j’ai brutalement senti mon dos se heurter contre le mur. Je m’aide de cet appui pour prendre de la hauteur par rapport à Dan. Coudes sur ses épaules, j’enveloppe sa tête entre mes bras, mains sur ses cheveux. La chaleur monte, mon bas du ventre me démange. S’il n’y avait pas le son de l’eau qui coule, on aurait entendu l’intensité de notre baiser, nos souffles se mêler l’un dans l’autre. Aucune distance ne sépare nos deux corps, je suis collé à lui. Reprenant du souffle, on repart à l’attaque de plus belle. Une de mes mains se laisse tomber sur le dos de Shadow. Je le griffe sans aucune douceur. Arrêtant le baiser, j’en profite de reprendre du souffle puis décale légèrement ma tête pour que ses lèvres atteignent mon cou.
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Trois semaines. Cela faisait exactement 21 jours que je n’avais plus eu de nouvelles de Zeno. Cet enfoiré... Il a profité que je dorme pour sortir et résultat ? Il a totalement disparu. Je suis sortir le lendemain pour le chercher, tant pis si je ne tenais pas sur mes jambes, il était hors de question que je l’abandonne et il devait s’en douter. Rien à faire, mon état était lamentable, je n’ai pas pu être au meilleur de mes capacités et j’ai attendu... J’ai pu trouver un informateur pour qu’il me dise ce qui se passe dehors, les nouvelles qui arrivaient à mes oreilles n’attiser que haine et rancune. Zeno serait mort ? Je lui ai pourtant dit que j’étais le seul à pouvoir le tuer, cet abruti n’a rien retenu, j’ai du mal à croire qu’il soit vraiment tombé et s’il est vivant je crois que je pourrais réellement le tuer de mes propres mains pour me faire vivre cette situation... Dans tout les cas cela n’excuse pas ma rage envers ceux qui nous chassent comme du gibier. Je me sens beaucoup mieux, je n’ai plus aucunes douleurs, rien pour me faire retenir mes coups. J’aurais pu établir un plan, mais ça c’est le rôle de Zeno pas le mien. Moi ? Je fonce tête baissée sans me soucier des conséquences. Je m’en fiche de crever, au fond je crois que je n’ai rien qui me retienne ici, autant faire un coup d’éclat et sortir par la grande porte comme on dit. 