peur du noir

Ce message a été posté Ven 22 Mar - 21:36

peur du noir

rajah ✧ milo

TENUE → Journée de repos, ce n'est pas ce que je préfère mais ce n'est pas non plus ce que je déteste le plus. Il faut bien que je m'arrête de temps en temps, que je souffle et fasse autre chose que du ménage toute la journée. C'est mon boulot, c'est ce qui me rapporte le plus d'argent, j'en ai vraiment besoin pour aider mes parents à s'en sortir avec leur commerce. Ces types nous ont bien eu, le contrat était trop avantageux, maintenant nous sommes dans la merde jusqu'au cou. Je fais tout pour rapporter de l'argent à mes parents et les aider à sortir de ce problème, mais des dettes ne se couvre pas aussi facilement qu'un simple découvert sur une compte bancaire. Il faut du temps, de la patience et beaucoup, beaucoup de travail. Quand je ne suis pas chez Ruangwiwat, je vais forcément à la confiserie de mes parents pour prêter main forte. Ce n'est pas seulement une boutique de bonbon, c'est un atelier ! Ils confectionnent eux-mêmes leurs produits, que ce soit les bonbons ou les chocolats. à une époque, ils avaient beaucoup de personnel, aujourd'hui ils sont si peu. Alors quand je peux, je viens mettre la main à la pâte et faire quelques trucs basiques. Ma mère est toujours heureuse de me voir traîner dans le magasin, accueillir les clients ou les conseiller. Quant à mon père, il aime m'apprendre des nouvelles choses et me confier des tâches utiles pour gagner le plus de temps possible. Chaque jour de repos, chaque temps libre, je suis ici. En vérité, je ne peux pas m'arrêter de faire quelque chose. Que ce soit pour l'argent ou pour avancer le boulot dans l'entreprise de ma famille, je ne peux pas rester les bras croisés et attendre que les choses se fassent. Une fois la journée terminée et la boutique fermée, je préviens mes parents que je rentre plus tard et que je dois aller déposer de l'argent. Le truc pratique au japon, c'est que je ne suis pas obligé d'aller dans une banque, un distributeur suffit amplement. Il est déjà tard quand je laisse les adultes rentrer à la maison, les rues sont quasiment désertes, à part quelques âmes errantes ou des bosseurs tardifs. C'est le genre de chose qui me fait doucement flipper, la nuit, les quartiers vides, les bruits suspects... L'angoisse me gagne lentement et je presse le pas, cherchant la machine qui me permettra de bien finir ma journée et retourner à la maison. Sauf que des bruits de pas me glacent le sang, je n'ose pas me tourner et faire face à cette personne dans mon dos... C'est trop flippant. Si je change de rue, va-t-elle continuer à me suivre ? Si je cours, elle va courir après moi ? Je me pose tellement de question que je ne vois pas où je mets les pieds, buttant sur la marche d'un commerce empiétant sur le trottoir. « P*tain de m*rde ! » Jurais-je dans ma barbe, le pied douloureux.

Ce message a été posté Mar 26 Mar - 19:51

peur du noir

rajah ✧ milo

TENUE → Je ne sais pas vraiment ce que c’est que d’avoir un jour de repos, dans mon métier et avec mon titre de chef je n’ai pas vraiment l’occasion de me relâcher vraiment, évidemment je peux quitter le restaurant, rentrer chez moi quand je veux et je n’ai aucune autorité au-dessus de moi pour me dicter mes actes vu que je suis mon propre patron, mais il y a bien longtemps que je n’ai pas flâné ou pas pensé une seule fois à la cuisine au cours d’une journée. Même le soir avant de me coucher je réfléchis à des recettes, le matin je n’ai qu’une hâte c’est d’essayer ce que j’ai pensé la veille pour améliorer mes plats, toujours m’amélioré car à mes yeux la perfection n’existe pas et si je ne peux l’atteindre alors je m’en rapprocherais au maximum. Aujourd’hui encore j’ai passé la mâtiner à cuisiner dans ma cuisine et l’après-midi au restaurant, j’aime voir le regard des clients ravis par le service et les aliments dans leurs assiettes toujours très bien présentées. Je pense que la cuisine est un plaisir, manger est quelque chose qui est vital, un besoin pour tous. Sauf que pas tout le monde mange la même qualité et un jour j’aimerais que chacun puisse gouter ce qu’est la réelle gastronomie, un partage avant tout. Dans un plat on peut retrouver toutes les émotions, on peut même identifier nos origines, retrouver des saveurs de notre enfance, des souvenirs anciens et marquants, le gout dans notre bouche est une explosion qui fait du bien, en tout cas c’est la raison pour laquelle j’aime autant ce que je fais, j’ai peut-être l’air d’un accroc, d'une personne fermée et froide, d’un homme avec seulement l’ambition d’être le meilleur, mais j’ai mes propres idéaux, ceux que je garde pour moi et qui ne regarde personne. Le temps passe et c’est l’heure de fermer le restaurant, je renvoie tous les employés chez eux en leurs disant que je m’en occupe, trainant ainsi une ou deux heures de plus dans les locaux pour utiliser la cuisine, j’aurais pu le faire chez moi, ma cuisine est aménager et c’est surement l’une des pièces les plus dominantes de ma maison, mais j’avais envie de tester une recette maintenant, je déteste remettre certaines choses à plus tard. Le temps que mes légumes cuisent je m’occupe de la viande, de bon morceau dégraissé et bien découpé à la même taille, au centimètre, je suis perfectionniste après tout et ne laisse rien passé, comme je disais si je ne peux dire que mon plat est parfait il en sera le plus proche et je continuerais toujours de penser ainsi. Levant la tête, je bouge mon cou pour le détendre un peu et les épaules avec, quand je remarque une silhouette passée devant mon restaurant par la fenêtre, j’ai reconnu la personne c’est pour cela que ça m’a interpellé. Je sors une seconde pour voir mon employé domestique boitant. « Puttichai ? » Je l’appelle par son nom de famille, mais il semble affolé. « Qu’est-ce que tu fais là ? »

Ce message a été posté Sam 30 Mar - 20:24

peur du noir

rajah✧ milo

TENUE → Je n'ai rien contre les gens passionnés ou perfectionnistes, ils font ce qu'ils veulent de leur vie, ça ne me concerne pas. Mon patron est particulier, mais ce n'est pas un mauvais gars. Bien que j'ai du mal avec les personnes riches, je ne me permets pas de critiquer son boulot. Ruangwiwat m'a déjà cuisiné un plat de pâte exceptionnellement bon et si j'avais le compliment facile, j'en aurais sûrement fait des éloges à la pelle. Mes journées sont toujours assez longue, le temps ne s'écoule pas à la vitesse de la lumière, mais ça me laisse de quoi faire dans mon boulot. Que ce soit chez mon employeur ou dans l'entreprise de mes parents. Ce que j'adore le plus à la confiserie, c'est préparer des paquets, emballer des bonbons ou des chocolats. C'est vraiment un vice d'avoir autant de bonne chose à portée de main, si je n'étais pas un minimum raisonnable, je viderais le stock de marchandise sucrée. Mes parents me surveillent un peu, je pense. Ils s'assurent que je ne pique pas trop dans la réserve et respecte le bon poids des boîtes ou sachets. Si je n'étais pas employé chez Ruangwiwat et si mes parents n'étaient pas dans la faillite, je me ferais embaucher à temps plein pour un jour reprendre l'affaire familiale. C'est une idée, si nous parvenons à nous sortir de cette misère. La nuit est tombée bien vite finalement, mes parents ont fermés le commerce avant de rentrer à la maison, tandis que je promets de les rejoindre après. J'ai une tâche à faire, mais je n'avais pas prévu de me retrouver dans une rue déserte et presque trop silencieuse, à me sentir suivi ou épié. Mon cerveau peut s'inventer toute sorte d'histoire dans ces moments-là, les pires qu'il soit. C'est à peine si j'ai vu la marche d'escalier dans laquelle je m'explose le pied, râlant et jurant contre l'infortune et ma maladresse. Le temps que la douleur passe, j'en ai oublié ma situation jusqu'à entendre une voix et sursauter en lâchant une exclamation de surprise, pas très viril. « Qu'est-ce que toi tu fais là ?! » Rétorquais-je, le coeur battant si fort que je le sens forcer dans ma poitrine pour en sortir. « P*tain, j'ai eu si peur ... » Je souffle cette phrase, la main sur mon torse comme pour calmer mon organe. Il ne peut pas s'imaginer à quel point c'est terrible de se faire autant de court métrage sur ma mort, sur toutes les façons de mourir.

Ce message a été posté Lun 1 Avr - 18:35

peur du noir

rajah ✧ milo

TENUE → Il y a des gens passionnés et des gens sans but, sans vie. De mon côté je manque peut-être de matière dans mon comportement qui aiderait les autres à se sentir à l’aise ou en bonne compagnie, mais d’un autre côté je connais mon travail et si je ne peux les convaincre avec des mots, j’arriverais toujours à les surprendre avec ma cuisine. J’ai une confiance totale en mes capacités et mon talent, heureusement d’ailleurs sinon ce serait difficile d’être parmi les meilleurs ou de viser la première place dans mon domaine. Un cuisinier est reconnu avec ses étoiles, je suis jeune et pourtant je suis a deux étoiles Michelin sur trois, n’est-ce pas déjà une preuve de mes capacités ? Je suis un chef reconnu et ça, c’est la récompense de mes heures à cuisiné, être jeune ne m’a jamais arrêté et ça ne m’arrêtera jamais. Ce soir encore je suis resté au restaurant pour faire des plats, tester des recettes, jusqu’à ce que j’aperçoive une personne passée devant, la reconnaissant j’ouvre la porte en l’interrogeant. Son cri m’a surpris, lui ai-je fais peur à ce point ? Je le regarde et tente de comprendre pour quelle raison il est aussi affolé. « Tu veux entrer ? » Je lui laisse le choix en laissant la porte ouverte, il pourra se poser cinq minutes à l’intérieur et m’expliquer la situation, même mangé s’il a faim, qui sait. « On dirait que tu fuis un fantôme. » Le genre de blague que certains prendraient a la rigolade, moi je sais qu’ils existent et même si j’ai fermé mon esprit au paranormal depuis longtemps, je ne serais pas étonné d’entendre quelqu’un m’en parler. Je le prendrais surement pour un idiot car je ne veux pas parler de mon expérience ni m’en rappeler, mais les peurs sont diverses. Personne n’a à avoir honte de ressentir ce sentiment, mais ce n’est pas le plus agréable.

Ce message a été posté Mer 3 Avr - 21:51

peur du noir

rajah✧ milo

TENUE → Cela fait des années que je suis effrayé à l'idée de mourir d'une telle ou telle façon, peu importe la raison, c'est toujours terrible à mes yeux. Il y a les morts atroces et les morts stupides, l'une comme l'autre, ça me fait peur rien qu'à l'idée de mettre le pied dans l'autre monde. Je n'ai pas peur du noir, ni de rentrer seul chez moi, mais les deux combinés, ça me terrorise à un point inimaginable. Je pourrais faire ce circuit de jour, ce serait totalement différent, mais là le soleil ne m'accompagne pas et la sensation d'être suivi titille ma conscience déjà bien en éveille. Personne ne ressent cela quand il est seul dans une ruelle ? Suis-je le seul à paniquer en imaginant un fou furieux dans les environs, prêt à me tuer ou pire, me kidnapper ? Peut-être bien que oui, mais ça n'empêche pas ma crainte de prendre le dessus quand on m'interpelle par surprise. J'ai hurlé, je me suis entendu crier et paniquer, avant de voir qui était la personne dans mon dos... Mon patron. Mon coeur s'agite encore dans ma poitrine quand il m'interroge, entrer ? Où ça ? Mes yeux se lèvent et je capte enfin où je suis. C'est son restaurant ? De nuit, je ne suis plus tellement sûr de ce que je vois. « Ces choses-là sont terrifiantes ! » Je ne cache pas ma peur, que je crois ou non au surnaturel n'est pas vraiment la question. Les fantômes sont une chose, mourir en est une autre. J'aurai sûrement moins peur de rencontrer un revenant que de le rejoindre. « J'ai cru que ... » Commençais-je, sur le point de révéler ce sentiment de crainte et d'oppression, mais aussi la pensée d'être pourchassé. Il va définitivement me prendre pour un idiot et je refuse de passer pour imbécile à ses yeux. « Je peux rentrer ? » Il me l'a proposé plus tôt mais je n'avais pas répondu sur le coup, mais même si je demande par politesse, je me suis déjà avancé vers la porte ouverte. Ce n'est pas le moment de mourir d'une crise cardiaque et ça ne me fera aucun mal de m'asseoir deux minutes à l'intérieur.

Ce message a été posté Ven 5 Avr - 20:31

peur du noir

rajah ✧ milo

TENUE → Terrifiantes ? Il parle des fantômes ? Je ne peux pas vraiment comprendre ce qu’il pense ou ce qu’il lui arrive, mais s’il entre on va surement pouvoir parler. Je suis son patron certes, mais on n’a jamais vraiment pris la peine de discuter de choses et d’autres dans une conversation « banale » en même temps je pense que je ne donne pas l’impression d’être capable d’une telle chose. Il a cru que ? J’attends la suite en silence, mais apparemment il n’a pas l’intention de continuer sa phrase. Du coup je hoche simplement la tête lorsqu’il me demande s’il peut rentrer, je l’ai invité à le faire et je ne compte pas revenir dessus, lui faisant signe de fermer la porte derrière lui, le restaurant n’est pas ouvert, au cas où certaines personnes croiraient le contraire je préfère éviter les quiproquos. « Qu’est-ce que tu faisais par ici ? » J’ignore s’il habite dans le coin ou un truc du genre, mais je ne le vois pas souvent devant mon établissement, donc ça m’a étonné de le voir ainsi à cette heure tardive qui plus est. Le laissant s’installer à une table je lui apporte un verre d’eau, je pense qu’il en a besoin à voir son état de panique. Je retourne derrière les fourneaux le temps de terminer mon plat, mettant le tout dans une assiette, j’ai fais une nouvelle recette de patte, la présentation terminée, je l’emmène dans la salle, la posant sur la table en tendant une fourchette à l’autre garçon, la mienne étant dans ma main, s’il veut gouter je ne l’en empêcherais pas, enroulant une bouchée autour de mon couvert, je la porte à ma bouche, je trouve que j’ai bien fait de rester pour la finaliser, elle devrait finir sur la carte cette semaine.

Ce message a été posté Sam 13 Avr - 0:58

peur du noir

rajah✧ milo

TENUE → N'a-t-il pas peur des fantômes ? Je me demande même s'il a déjà vu des fantômes une fois dans sa vie, moi non mais rien qu'à l'imaginer je suppose que c'est effrayant. De toute façon, pourquoi parlerais-je de revenant avec mon employeur ? ça pourrait être un sujet de discussion comme un autre, certes, mais c'est un peu ridicule quand même. Il doit déjà bien se foutre de moi à me voir paniquer pour rien, pour du noir, pour un chien qui aboie au loin ou peu importe la raison de mes nombreux sursauts. Il doit juste savoir que je ne suis pas courageux, encore moins de nuit. Ruangwiwat m'invite gentiment à rejoindre son restaurant, sûrement a-t-il pitié de moi après m'avoir surpris dans cette position. J'ai cru que, c'est suffisant pour mettre le pied dans le plat et ouvrir une parenthèse sur mes peurs ou mes craintes diverses. Je crois à pleins de choses, parfois pas les bonnes. Finalement, j'accepte d'entrer à l'intérieur, ramenant sa question sur le tapis avant de le suivre dans le bâtiment, à l'abri de la moindre menace de l'extérieur. Un insecte quelconque pourrait me faire flipper, que ce soit parce qu'il me vole dessus, bourdonne à mon oreille ou parce qu'il pique et refile des merdes. Fermant la porte derrière moi, je ne sais pas trop où aller, ni quoi faire. « Mes parents ne travaillent pas loin. » C'est vrai que je n'ai jamais fait le rapprochement entre son restaurant et l'entreprise de mes parents, faut dire qu'à part sa maison je ne sais pas trop où il va. C'est la première fois que je mets les pieds dans son établissement, ceci-dit. M'installant à l'une des tables, j'accepte volontiers le verre d'eau que j'entame d'une gorgée ou deux, avant de le laisser face à moi. Ruangwiwat semble occupé de son côté, mais la bonne odeur m'annonce qu'il prépare quelque chose de délicieux. Mon patron revient avec une assiette de pâte, rien d'étonnant pour ses origines, mais ce qui me surprend c'est qu'il me prête une fourchette pour goûter à mon tour. Il aurait pu manger seul, même si je suis là avec lui. La nourriture, c'est le meilleur moyen de m'acheter. Il n'y a rien de plus symbolique pour moi, qu'importe ce que c'est, tant que ça se mange bien évidement. Armé de ma fourchette, je m'autorise à piocher dans son assiette, goûtant ainsi à cette nouvelle recette de pâte. « Hm ! Ce sont des pâtes à quoi ? Tu trouves encore de quoi faire avec cet ingrédient ? » Je parle des pâtes, bien sûr. Il y a sûrement des tonnes de chose à faire avec, mais depuis combien de temps cuisine-t-il avec ? N'empêche, il ne se lasse pas de ce qu'il fait, c'est admirable.

Ce message a été posté Mar 16 Avr - 1:39

peur du noir

rajah ✧ milo

TENUE → Je suis son employeur certes, mais ce soir il n’est pas entrain de bosser pour moi, ce n’est qu’un garçon semblant avoir besoin d’aide, une petite pause ou que sais-je. Je n’aurais pas invité n’importe qui à entrer dans mon restaurant, il faut savoir que je ne suis pas aussi clément, c’est un lieu sacré pour moi où je cuisine des recettes sortant tout droit de mon imagination. Me faire voler mes idées n’est pas ce que je souhaite, donc je reste discret sur ce que j’utilise, ce que je prépare, sauf avec mes employés de confiance qui bosse pour moi et prépare les repas selon les commandes des clients, je ne peux pas bosser seul après tout. Puttichai entre et s’installe, je lui apporte un verre d’eau en l’interrogeant, apprenant ainsi pour ses parents. « Ah vraiment. » Je comprends mieux sa présence dans les environs, même si cela n’explique pas ce qu’il faisait seul dans la rue. Terminant mon plat en cuisine, je l’apporte finalement sur la table avec deux couverts, laissant à l’autre garçon la liberté de manger et gouter, parfois la meilleure façon de savoir si sa recette vaut le coup c’est d’observer l’expression des gens qui y goute, il n'y a rien de plus parlant à mes yeux. « Secret. » Lâchais-je simplement à sa première question. « Tu serais étonné de savoir tout ce qu’on peut faire avec. » Ce ne sont pas forcément les pâtes qui changent, qui donne le côté « magique » au plat, mais la sauce, les accompagnements, c’est un tout et de ce côté-là les variétés sont infinis d’après moi. « Qu’est-ce que t’en pense ? » Je lui demande clairement avant de plonger ma fourchette et de gouter, je trouve ça réussi, même si me connaissant je vais encore chercher la perfection de mon côté, c’est comme ça. « Tu veux que je te raccompagne chez toi ? » Simple question, mais vu comment il panique, il n'a peut-être pas envie de faire la route seul.

Ce message a été posté Lun 22 Avr - 14:21

peur du noir

rajah✧ milo

TENUE → J'ignore si Ruangwiwat est du genre à inviter le premier passant troublé dans son restaurant, mais je suis bien content de le croiser ce soir. Qu'est-ce que je déteste la nuit et les rues de Tokyo, je ne sais jamais ce que je vais trouver, ni sur qui je vais tomber. L'angoisse apparaît alors, me laissant pantois face à l'obscurité qui m'engloutissait peu à peu de ses bras gelés. S'il n'avait pas ouvert sa porte, je ne sais pas ce que j'aurai pu faire des plus stupides pour échapper à cette situation effrayante. Courir, me cacher, appeler un de mes parents ou même la police en cas de crise soudaine. Bon, peut-être pas, mais j'aurai paniqué au point d'en pleurer. L'ambiance est de suite meilleure à l'intérieur du bâtiment, ici je me sens en sécurité, à l'abri du danger. Il n'y a aucune raison de flipper dans les locaux de Ruangwiwat, même s'il est la dernière personne à laquelle je pensais à ce moment-là. Il m'interroge et je lui apprends que mes parents travaillent dans le coin. Après tout ce temps à passer dans les environs, c'est la première fois que je m'arrête à son restaurant. Je n'ai jamais fait attention à celui-ci, sûrement parce qu'il n'est pas dans mes moyens ou que ça ne m'intéresse tout simplement pas. pourtant j'aime la nourriture, j'aime manger et c'est le meilleur moyen pour m'appâter et m'avoir à la bonne. Le plat que m'offre Ruangwiwat est une tuerie, mais ce n'est rien d'étonnant. Quoi qu'il cuisine, ça sera délicieux. Je n'ai pas besoin de mot pour exprimer ce que je ressens en goûtant son assiette de plat, suffise qu'il regarde ma tête et mon expression réjouit. Secret ? Ce n'est pas marrant. Ma tête change et je fais une grimace qui traduit bien ce que je pense. « Je suis déjà étonné d'aimer à ce point des pâtes. » Ce n'est pas tellement les pâtes en elles-mêmes qui sont bonnes, mais l'accompagnement et la sauce. Ce que j'en pense ? Je fais genre en haussant les épaules, reprenant une bouchée comme pour confirmer mes paroles à venir. « C'est bon. » Si je dis que c'est à mourir, il va prendre la grosse tête. Quoi que, mon avis n'est rien comparé à ceux des juges, tout ça. Il n'empêche que je continue de manger avec appétit, vidant peu à peu mon assiette. Sa question manque de m'étouffer, portant ma main à mon torse pour le taper doucement et faire passer le morceau qui venait de se tromper de chemin. « J'ai bien entendu ? » La dernière fois, quand il a neigé et que j'étais bloqué chez lui, il n'a pas voulu me ramener avec sa voiture... Et là, il change d'avis ? « Tu veux vraiment me ramener chez moi ? » Demandais-je, sceptique. Il n'a aucune raison de me mentir ou de se foutre de moi, néanmoins je me méfie.

Ce message a été posté Sam 27 Avr - 22:37

peur du noir

rajah ✧ milo

TENUE → La nourriture fait partie du quotidien de chacun, manger est un plaisir et même si une minorité n’en a pas conscience, nous avons la chance d’avoir toutes ses saveurs dans la bouche. Le gout est toujours différent, c’est comme un feu d’artifice qui se déclenche à chaque nouveau repas. J’aime voir ce genre d’expression sur le visage des gens quand il goute ma cuisine, la première fois est magique, mais je veux que les suivantes le soient tout autant, c’est mon but, le défi de ma vie. Étant un chef étoilé assez jeune, j’ai tendance à bosser toujours plus pour me dépasser et créer « LE » plat qui un jour révolutionnera la cuisine italienne dont je m’inspire en créant mes recettes. « Ce ne sont pas « des pâtes », ce sont mes pâtes. » Le pire c’est que je suis sérieux en disant cela. Chaque personne peut faire un plat de pâte chez lui, mais faut pas non plus penser que ma manière de les faire est identique aux gens lambda. Bref, il apprécie le plat, même si cela manque d’excitation et de compliments, je ne m’offusque pas pour si peu, il mange après tout. J’aurais d’autres avis avec mes employés et certains clients. Je lui propose de le ramener, mais cette soudaine phrase semble le surprendre assez pour qu’il manque de s’étouffer. « En quoi est-ce étrange ? » Je ne comprends pas. L’autre jour il neigeait et je devais traverser la ville pour le ramener, là je suis déjà sur place, la situation n’est pas la même. « Tu peux aussi rentrer seul à pied dans le noir, c’est toi qui vois. » Je ne le force pas, j’ai demandé, maintenant c’est à lui de décider s’il aura le courage de traverser la ville sans paniquer, ce que je doute fortement.

Ce message a été posté Mar 30 Avr - 21:53

peur du noir

rajah✧ milo

TENUE → La nourriture occupe une majeur partie de ma vie et de mes journées. J'aime manger, faut bien l'avouer. Même si je ne le dis pas clairement ou si je ne complimente pas le plat du chef avec enthousiasme, dans ma tête c'est tout autre chose. S'il pouvait lire dans les pensées, il saurait ce que je ressens à la moindre bouchée. Ce ne sont pas que des pâtes, ce sont ses pâtes et c'est ça qui fait toute la différence. Elles ont un goût unique, particulier et n'importe qui se laisserait emporter par ce plat. J'ai l'air long à la détente en donnant mon avis mais c'est juste que je ne veux pas admettre si vite qu'il est très doué et que sa recette est parfaite. Ruangwiwat commente mon propre commentaire en soulignant la différence entre des pâtes et ses pâtes, ce qui me fait sourire. Mon premier vrai sourire face à lui et cela sans me forcer ou être dérangé. Il a raison, ce sont ses pâtes et je me régale. Pas besoin d'être excité en parlant, je mange sans m'arrêter, presque trop heureux d'être un invité spécial. Mon employeur n'a pas l'utilité de m'entendre le complimenter pour voir que je vide son assiette de seconde en seconde. Sa proposition manque de m'étouffer... me ramener chez moi ? C'est soudain, je ne m'attendais pas à cela. « c'est... la première fois ? » oui voilà, c'est nouveau et surprenant pour moi. Il ne m'a jamais ramené chez moi, peu importe le contexte. Est-ce ma faiblesse de tout à l'heure qui lui donne pitié ? Il appuie bien sur ma phobie, me faisant grimacer à moitié. « Non... »ma peur d'être seul de nuit dans les rues sombres de Tokyo n'a pas évolué le temps d'un plat de pâte. J'ai toujours la crainte d'être livré à moi-même dehors. « S'il te plaît ? » fis-je pour me rattraper, avec une mine de chiot. Je ne veux pas rentrer seul chez moi, puis ce n'est pas comme si je vivais à des kilomètres d'ici. Son restaurant n'est pas si loin de ma résidence, ce n'est pas à côté non plus. « Merci de bien vouloir me ramener chez moi. » ajoutais-je avec une pointe d'exagération. J'en suis reconnaissant à l'italien de me proposer une telle invitation, aussi étonnante et rare soit-elle.

Ce message a été posté Ven 3 Mai - 22:07

peur du noir

rajah ✧ milo

TENUE → Première fois ou non je ne lui propose pas un rancart ou de sortir avec moi… Il a déjà dormi dans ma maison et il travaille pour moi donc même si nous avons eu des moments difficiles ces derniers jours avec la guitare, le fait qu’il m’a menti et compagnie, c’est derrière nous maintenant. Il semble effrayé par ce qui se trouve dans les rues en pleine obscurité du coup je propose simplement de le raccompagner, rien de plus et rien de moins. Évidement ça semble étrange pour lui vu sa réponse. « Il y a une première à tout et ce n’est pas grand-chose. » Il ne faut pas exagérer non plus. Mais comme je viens de lui dire, il n’est pas obligé d’accepter ma proposition et peut très bien faire le chemin tout seul si cela lui dérange vraiment, ce n’est pas comme si j’allais le supplier. Non ? Je souris discrètement. « Je me disais aussi. » Ce n’est pas un reproche, juste une façon de dire que je me serais douté qu’il n’avait pas envie de retourner dans la rue avec son appréhension et ses peurs qui semblent le paniquer, je ne le connais pas assez pour savoir ça de source sûr, mais de ce que j’ai pu voir et entendre de sa part ce soir, je peux le confirmer. Hochant la tête je le ramènerais dès qu’il aura fini son assiette. « Ne sois pas si formel, dis-moi simplement quand tu veux rentrer. » Je me lève pour terminer de tout nettoyer et ranger avant de partir, j’ai réussi mon plat donc je n’ai pas besoin de m’éterniser pour ce soir, je peux continuer chez moi de penser aux recettes. Il est déjà tard et j’imagine que le plus jeune a mieux à faire que vouloir passer la nuit à me regarder cuisiner, donc autant que j’arrête là.

Ce message a été posté Jeu 9 Mai - 22:17

peur du noir

rajah✧ milo

TENUE → Je préfère oublier l'épisode de la guitare qui a failli me coûter mon boulot. C'est la première et la dernière fois que je tente de dissimuler la vérité en voulant me racheter d'une manière ou d'une autre, sans rien dire à la personne concernée. La prochaine fois que je fais une erreur, j'en parle directement avec mon employeur ou avec n'importe qui d'autre. Avouer que j'ai peur peut être une gêne ou une honte, mais je ne peux pas lui mentir ou faire le fort après ce qu'il a vu. J'ai carrément flippé devant lui, ce serait bête de faire genre. Une première à tout, il dit cela si facilement que je pourrais presque croire que ce n'est rien comme requête. Au pire, c'est sur son chemin et il n'a qu'à me lâcher en route, devant ma résidence. Quand il parle de rentrer seul par mes propres moyens et avec ma phobie, je change aussitôt d'avis. Autant paraître médiocre et vivre encore une journée supplémentaire. J'exagère, mais personne ne peut se mettre à ma place et ressentir ce que je ressens au quotidien. C'est affolant d'imaginer sa mort ou les façons d'être tué. Je ne suis pas paranoïaque, je ne vais pas me méfier de tout et tout le monde, mais je vais quand même flipper la nuit en rentrant chez moi. Le problème est plus complexe, je sélectionne mes peurs et c'est justement ça qui est incompréhensible avec moi. Formel ? Tant que ça. Je me contente d'hausser les épaules, ravalant ma formalité passagère. Pour une fois que je suis poli et respectueux. Ruangwiwat est déjà entrain de débarrasser la table et de ranger, c'est le genre à ne rien laisser traîner. « Quant tu auras fini. » Il m'a dit de le prévenir quand je voudrais rentrer, il est tard et je ne veux pas le déranger dans le programme de sa soirée. Quant à moi, je bosse demain donc faut que je sois en forme. « C'était vraiment bon. » Ajoutais-je par rapport à son plat. Tout à l'heure je n'ai pas clairement exprimé ce que je ressentais, mais j'adore manger et j'ai trouvé son plat de pâte exceptionnel.

Ce message a été posté

» Chéri fais-moi peur...
» j'vais t'aimer à en faire peur aux étoiles. [UC]
» Abe Kalaya // Parce que j'avais peur de me faire piquer ma I.O.I !
» Parce que c'est toi le seul à qui je peux dire, qu'avec toi je n'ai plus peur de vieillir • |

peur du noir

peur du noir

Sujets similaires

Sujets similaires