Funny Night [London]

Ce message a été posté Mer 3 Déc - 18:38

Tenue - Noël hein ? La bonne blague, il détestait cette période de l’année plus encore depuis l’année dernière. Ils venaient d’entrer en décembre et, il gelait ! Il gelait dans ce pays !!! Il préférait encore le froid de son pays natal ! Il ne neigeait pas encore mais, cela ne saurait tarder. Tout ce qu’il souhaitait, c’était rester tranquille bien au chaud sous la couette et roupiller. Cette nuit encore, il avait découché. Il s’était rendu dans une boite et avait dragué une femme plus âgée que lui qui l’avait épuisé toute la nuit. Elle l’avait même déposé devant l’école avec sa voiture. Une femme japonaise mariée c’était vraiment le pied. Bien qu’elle l’avait griffé sans ménagement. Pendant les cours il s’était mis à bailler, il évitait toujours le môme qui était censé être son aîné quand il le voyait venir avec ses grands sabots pour lui parler d’un sujet qu’il connaissait déjà. Leur discussion tournait toujours autour de cela ! Excepté la natation et les mangas, il ne connaissait rien de lui et, c’était bien mieux ainsi. Cependant, il n’avait pu fuir plus loin le gnome géant. Pensée contradictoire ? Pas le moins du monde voyons !

Il s’était jeté sur son lit mais, ce monstre-là lui adressa la parole pour quoi ? Pour parler du sujet qu’il fuyait et détestait le plus au monde ! Noël !! Sérieusement, ce gars était chiant !! Même s’il avouait que l’ambiance entre-eux deux s’était adoucie particulièrement depuis, cette soirée complètement folle ! Evidemment, il continuait de faire le con. Même la nuit, il était sur ses gardes espérant que ce dernier n’essaie pas de le suivre…. Il n’avait plus tenté de tagguer non, il s’était perdu à faire prendre le pied à plusieurs femmes dont la plus jeune avait 5 ans de plus que lui. C’était un peu comme un trophée… Des fois, il se demandait si London s’y connaissait en sexe mais, les femmes devaient le voir juste mignon… Ce qu’il était quand il n’ouvrait pas la bouche !! Blasé, épuisé, il ne comprit pas de suite mais les deux autres gars du dortoir soutenaient Big Ben pour acheter de quoi décorer leur dortoir… Attendez sérieux ? Comme si le réfectoire et les autres endroits du lycée et des alentours ne seraient pas assez décorés….

C’est ainsi qu’il se retrouva dehors, à peine habillé parce qu’il n’avait pas eu le temps de se changer vraiment et, qu’il s’était vêtu pour sortir ce soir au restaurant ! Pas dans un magasin dont il ne connaissait rien. Faire les courses en cette période de l’année c’était de la folie. Il ne sait trop comment mais, il s’était retrouvé à faire équipe avec celui qui s’entêtait à lui dire qu’il était son rival……. Wolfram désirait retirer la paille mais, on ne lui laissa pas le choix.. Et c’est les mains dans les poches… Le pas vraiment lent avec son portefeuille dans la poche arrière de son pantalon, son portable dans l’autre, donnant parfois des coups de pieds sur les cailloux se trouvant sur son passage jusqu’à l’arrêt de bus il finit par demander :

«Hé sérieux ! Tu ne peux pas faire les courses tout seul ? Rappelle-moi pourquoi je suis obligé de te suivre hein ?»

Non, vraiment, il ne voyait aucunes raisons pour qu’il continue de le suivre ! Les filles étaient folles de ces fêtes de fin d’année. Lui détestait ça ! Il ronchonnait à croire qu’il ne savait faire que ça mais, dès que le bus arriva, il prit les devant en lui passant devant sans oublier de le bousculer un peu à l’épaule. Petite vengeance personnelle pour l’avoir forcé à l’accompagner dans un truc qu’il déteste. Il passa sa carte de bus et s’assoie près de la vitre. Les écouteurs sur les oreilles.

«Bon je vais dormir préviens moi quand nous sommes arrivés !»

Au moins, il n’y aura pas de conversation entre-eux et, il devait prendre des forces pour ce qui l’attendait… Et s’il avait su ce qui l’attendait peut-être, qu’il n’aurait jamais été aussi docile à le suivre. Peut-être même qu’il ne serait pas laissé dormir ! Toutefois, il ne pensait pas que le Waka machin chose pourrait se révéler être un véritable boulet. Il pensait qu’il était capable d’arrêter un bus devant le centre commercial mais faut croire… Que ses espoirs mis en son aîné étaient un peu trop gros, qu’il n’aurait pas dû le « surestimer ». Ah vraiment, s’il pouvait voir le futur il serait peut-être descendu du bus mais, il était là ses côtés et somnolait pour dormir et repensant à cette nuit endiablée… Il avait fallu qu’il cache ses marques sur son corps avec ses vêtements mais, les marques étaient bien présentes…. Enfin, ce n’était pas non plus comme s’il se cachait d’avoir des conquêtes hein ? Rêves qui devinrent rapidement noirs et sa respiration, signe qu’il s’était endormi profondément en se foutant bien de ce que pouvait faire son voisin.

Ce message a été posté Mer 3 Déc - 21:59

Tenue ➦ Aujourd’hui j’étais super excité, pas mal de mes camarades parlés déjà du réveillon de Noël et pour être honnête j’aimais beaucoup cette période, c’était le seul moment de l’année où mon père accepté de lâcher prise sur mon entrainement, ce n’est pas que ça m’embêtait, mais je pense au fond que penser à autre chose surtout pour profiter de sa famille était loin d’être une mauvaise idée. Or... depuis cet accident je ne passe plus les fêtes de Noël avec eux, en fait j’évite un maximum de me retrouver dans la même pièce que ma sœur. Alors cette année le fait de pouvoir le passer loin de toute prise de tête et de jalousie maladive, j’avais envie d’en profiter et mon visage montrer à quel point l’esprit de Noël m’animait ! Les lumières, les décorations, même le froid ne me dérangeait pas, puis je savais que Tokyo était une ville animée, mais elle l’était encore plus en cette fin d’année ! Le grand sapin qu’ils avaient installé sur la place centrale me donnait envie de le voir en vrai plutôt que d’en entendre parler ! Je pourrais me déplacer jusqu’à Shibuya juste pour ça.

Les cours finis j’avais rejoint le dortoir, puis rapidement la conversation avait forcément dévié sur les achats, les cadeaux, puis la déco ! Nous nous sommes alors mis d’accord pour retranscrire l’esprit de Noël dans notre chambre et puis de s’amuser un peu c’est ainsi qu’à part monsieur grognon nous étions tous pour se partager les tâches et faire quelque chose de bien, ça allait nous changer les idées et si on pouvait s’amuser en même temps comment dire non ?

Du coup quand on m’a confié la tâche d’aller faire les courses j’ai immédiatement agrippé le bras de Wolfram pour qu’il m’accompagne, hors de question pour que je m’y colle tout seul et les autres étaient bien sûr du même avis que moi, il était donc tant de faire quelques magasins. Depuis l’autre soir je dois dire que la tension n’est plus la même, bien que je sache très bien à quel point je l’agace parfois à continuer de lui imposer mes idées égoïstement, je ne vais pas changer ce que je suis. Ce soir on se retrouverait pas à faire des courses poursuite avec un policier ou un chef cuisinier, non ce n’était pas le but. Alors attendant à l’arrêt de bus, je lui lance un simple regard à sa remarque avant que le transport arrive pour lui répondre.

« Arrête de râler un peu, on dirait que tu sais faire que ça, détend toi ! » Non mais je vous jure il n'est jamais content celui-là. En tout cas il est aussi gamin que moi, me bousculer pour passer le premier, cela n’a rien de très mature... C’est bien le genre de chose que j’aurais fait haha. Grimpant donc après lui en soupirant, je passe ma carte et m’installe à la place devant lui, j’allais pas me mettre à côté quand même ! Et le voilà qu’il veut dormir... Je ne devrais pas l’appeler grincheux, mais dormeur. Le regardant dormir un peu blasé par son attitude de vieux, je finis par me positionner sur les deux sièges pour m’allonger regardant à l’extérieur m’extasiant devant toutes les lumières encore une fois, je voudrais descendre et marcher en ville pour découvrir les choses de mes propres yeux... Mais à force de tout observer, de ne pas détacher mon regard de cette ambiance, j’ai totalement manqué notre arrêt et c’est lorsque tout devient plus sombre que je me rend compte que nous sommes loin de la destination prévue et immédiatement j’ose crier.

« Stop stop ! » Je me lève pour secouer rapidement et sans aucune délicatesse mon camarade et lui dire. « Hey, on a un problème réveilles-toi !» Un problème hein ? Un gros même, je ne sais même pas où on a atterri et le voilà que le conducteur nous sort que c’est son terminus...

Au secours... Descendant du bus par obligation, je soupire et m’accroupis pour réfléchir avant de lui balancer.

« Bon sang pourquoi tu dors toi aussi !? Tu ne peux pas dormir la nuit comme tout le monde, c’est pas vrai... » Ouai bon pour le coup j’ai beau réfléchir je ne sais pas comment rentrer, le prochain bus passe demain matin et aucun taxi ne passe ici, la poisse. Je commence à marcher pour tenter de trouver une solution.

« Dis, après grincheux et dormeur, tu veux pas devenir « prof » est usé de ton intelligence pour nous sortir de là ? » Décidément pourquoi ça arrive toujours à nous ce genre de trucs...

Ce message a été posté Jeu 4 Déc - 11:25

Tenue – Dormir était un luxe…. Un luxe qu’il n’aurait pas droit encore une fois et cela, à cause de son camarade de chambre qui le secoue comme un sac à patate. Un œil, puis les deux et, sans vraiment rien comprendre il entend le chauffeur dire « Terminus » et, voilà qu’il se retrouve dehors à peler avec un Gnome excité au possible dans un coin paumé… C’était le cas de le dire, c’était réellement perdu, il semblait n’y avoir aucunes vies aux alentours. S’il n’était pas réveillé là, le souffle du vent qui vint se cogner contre lui, lui donna un réel coup de fouet et… Une veine s’était mise à pointer le bout de son nez sur sa tempe dû aux accusations du plus âgé :

«Pourquoi je dors ? Mais, toi qui es éveillé, tu as été incapable d’arrêter un bus ? Mais, sérieusement à quoi tu sers ? Si on en est là c’est ta faute ! C’est qui, qui a désiré faire les achats de noël ? Qui sait qui était éveillé !? Ah sérieux, tu ne sais rien faire par toi-même ?! Je savais que j’aurais dû choisir un autre partenaire quitte à faire ce que je déteste le plus au monde !»

Non mais, voilà le coup de la poursuite avec le chef parce qu’il avait été incapable de payer, prendre le risque de se faire prendre par le flic parce qu’il avait perdu son casque, casque qu’il avait retrouvé pour lui et maintenant ça ! Ah vraiment… Difficile de le voir comme un aîné… Il n’en était sérieusement pas un à ses yeux ! C’était un gamin des plus exubérants… Qui a dit que le géant vert était mignon ? Il était un casse pied pas possible !! Il se pinça les arrêtes du nez pour essayer de reprendre contenance et ne pas le placarder contre l’arrêt de bus. En parlant d’arrêt, il n’y avait pas une carte de la région ? Eureka !! Bousculant de nouveau au passage son partenaire, il regarda la carte de la région. A en croire la carte, ils n’étaient pas si loin d’un hôtel. Du moins c’était ce qui était écrit. Evidemment, il allait falloir marcher qui sait, avec peut-être un peu de chance, ils avaient aussi un arrêt de bus ? Ou alors, il y avait une autre solution qui le faisait bien ricaner ! Un sourire mauvais sur le visage il prit son portable pour prendre une photo de Big Ben en lui adressant les mots suivants :

«Allez fait ton plus beau sourire afin que je puisse faire un échange sur e-bay en échange d’une voiture qui viendrait nous chercher jusque-là !»

C’est qu’en plus il était sérieux qui sait, peut-être que cela pourrait faire déplacer de nombreuses filles !! Au moins, un casse pied en moins dans son entourage. En regardant l’heure de son portable, il était déprimé… Il ne pourrait pas être au rendez-vous de ce soir… Attendez mais… Voilà qu’il avait la solution !! Il décida de téléphoner à cette femme qu’il avait rencontrée… Disons que dans son portable, il faut le signaler, tous les contacts qu’il possédait étaient des femmes qui avaient au moins le permis. Des femmes rencontré en boite avec qui, il avait eu des relations protégées. Au moins qu’elles servaient à quelque chose, elles étaient chéries par lui, elles pouvaient bien faire ça pour lui ! Cependant, quand il expliqua son cas…

«Hey, c’est moi… Dis, je me retrouve dans un coin paumé, est-ce que tu pourrais venir me chercher ? Je suis à la sortie de Tokyo. Comme ça on pourrait se rendre au restaurant après…»

Et il eut la même excuse avec tous ses autres appels. Elles avaientt rendez-vous avec leurs maris ou bien, d’autres jeunes de son âge… Non mais, elles étaient aussi inutiles que son partenaire ici présent ??? Finalement, il pourrait appeler son frère… Mais, il n’était pas certain qu’il vienne les chercher. Pas au vu de la dernière conversation qu’ils avaient eu à l’hôpital et, ne parlons pas de sa fierté qui ne voulait pas dépendre de ce dernier. Quand on lui raccrocha au nez une énième fois… Il atteignit sa limite et..

«BORDEL DE MERDE !!!! A PART LE PHYSIQUE ELLES ONT RIEN !! Tu m’étonnes que leurs maris se lassent d’elles !!! Bon… Et toi ton portable ? Il n’y a personne que tu connais qui pourrait nous sortir de là ?»

Non parce que passer toute la nuit avec cet énergumène, cela allait être marrant… S’il lui disait que son portable était en panne alors… Il allait réellement le tuer ! C’était sa faute s’ils se retrouvaient perdus ici ! Mais vraiment perdus !!! Enfin, ils ne l’étaient pas complètement puisqu’ils avaient une carte mais, quand même… S’il en croyait la carte, ils en avaient au moins pour une heure de marche et, le soleil ne tiendrait pas jusque-là. Vraiment, qu’est-ce qu’il lui avait pris de lui faire confiance hein ? Il fulminait mais, il se contenait en même temps, quel autre choix avait-il ? Le tuer ne résoudrait en rien son affaire mais au moins, cela pourrait probablement l’aider à aller mieux ? Il n’en avait aucune idée, il verrait et improviserait selon la réponse de son partenaire. Il n’y avait pas trente-six mille solutions.

Ce message a été posté Ven 5 Déc - 18:30

Tenue ➦ Je ne m’attendais pas à ce que l’ambiance de Noël que je trouvais magique et incroyablement distrayante et attirante puisse être un énorme piège... Oui je me suis retrouvé emporté par toutes les lumières, les décorations, les gens déguisés, les stands qui commencé à ouvrir au coucher du soleil, enfin j’étais totalement hypnotisés et puis de cet univers je passa aux ténèbres. Je ne sais pas ce qu’il s'est passé, je n’ai pas fermé les yeux et pourtant j’ai cette impression d’avoir dormi, le temps est passé si vite et avant que je ne m’en rende compte nous étions bien loin de notre destination. Le chauffeur nous avait emmenés à son terminus, non mais sérieux . Il pouvait par nous le dire avant ? Au final on se retrouve dehors, sans aucune idée de l’endroit où nous sommes, mais une chose est sûre, ce n'est pas le genre de coin super-accueillant et vivant qu’on venait de quitter. Au final je rejette la faute sur Wolfram qui en fait de même avec moi, on est vraiment trop similaire, aucun pour rattraper l’autre et je soupire finalement pour lui dire.

« Si tu n'es pas content fallait pas dormir c’est tout ! Tu peux bien dire ce que tu veux, mais tu es bien plus en tort que je ne le suis imbécile ! » Je fus alors bousculé tandis qu’il trouva une carte je m’approche sans rien dire, on sentait quand même que c’était l’hiver et que les fêtes de Noël approchées, la température était bien haute. Enfin je ne suis pas frileux, mais il faut dire que je ne suis pas vraiment assez couvert pour trainer dehors la nuit quand la température monte d’un cran, alors si on pouvait se dépêcher de trouver un moyen de rentrer ça m’arrangerait. Voyant le flash de son portable j’avais simplement fait une grimace affreuse juste pour le faire chier. Comme si quelqu’un viendrait dans ce coin paumé sérieux ! Soufflant un « idiot » à sa proposition, en m’étant accroupi les bras entourant mes genoux. Il semblerait qu’il ait des coups de téléphone à passer et je préférais honnêtement ne pas savoir à qui c’était, surtout pas avec les mots qu’il échangeait. Mais ça me fit rire et je ne le cacha pas en voyant qu’il se faisait « rembarrer » par tous ses contacts. Ça c’était des personnes utiles... Mais il sembla le remarquer sans que je n’eus besoin de le lui faire remarquer, de toute façon mon expression et mon rire résonnant dans le silence pesant était surement suffisant.

Puis quand il me posa la question à savoir si dans mon cas quelqu’un pourrait nous sortir de là, je le regarde un instant sans rien dire puis lui offre un large sourire ironique pour dire. « Je n'ai pas mon portable. » Je me doute déjà de sa remarque, mais bon qu’est-ce que j’y peux si je suis parti en l’oubliant ? Je ne me doutais pas qu’on serait perdu dans un coin paumé de Tokyo où je ne sais où ! Me relevant je soupire avant de m’étirer, bon c’est chiant, mais faut pas se laisser aller pour si peu... Positivons... haha.

« On ne va pas parler pendant des heures, on a pas d’autre choix que d’utiliser nos jambes ! » Honnêtement je n’étais pas du tout confiant. J’avais juste envie de hurler ma frustration de ne pas avoir de solution à notre situation, mais bon au point où on en et on n'a pas vraiment de choix à notre porter. Je regarda la carte pour remarquer que le truc le plus près est un hôtel...

« Un hôtel... ? Il n'y a rien d’autre plus proche ? » J’aime pas ça, je veux juste rentrer, mais je ne peux pas lui dire, donc je souris et fais craquer mes doigts. « Bon aller go ! » Je me mis à courir, oui à courir, fallait que je me dépense pour pas penser a des trucs stupide et la nuit cela risque d’être plus compliqué pour voir où on met les pieds, sachant qu’il n’y a pas vraiment un éclairage généreux dans les parages.

« Bouge toi, ça va te réveiller ! » Oh que je suis mesquin...

Ce message a été posté Dim 7 Déc - 16:06

Tenue – En faute lui ? Non. Celui qui les foutait à chaque occasion dans la merde c’était bel et bien « cet anglais» ! Il ne pourra jamais le voir comme son aîné !! A chaque fois qu’ils se rencontraient, il avait l’impression d’être en face d’un primaire et le mot était faible. Les anglais étaient vraiment des cinglés ! Il claqua sa langue contre son palais, inspira et expira plusieurs fois. Il se gelait, son dîner tombait à l’eau mais, vu l’aide de cette femme pour sûr qu’il lui ferait vivre un enfer au point de la faire divorcer. C’était une belle vengeance. Bien qu’il en existait des plus légères pour pourrir la vie de ces femmes mais, qu’elles le laissent tomber ainsi après qu’elles l’aient utilisé, il ne l’oubliera pas de sitôt et voilà que cet imbécile s’esclaffe. Sérieusement, à quoi il servait ? Il était le pire équipier que la Terre n’ait jamais connu. Il abusait ? Il n’y avait pas de mots assez forts pour décrire au combien il l’agaçait ! Il lui ordonnait de trouver une solution, reportait la faute sur « lui » mais, lui ne faisait que les enfoncer un peu plus. Il commençait réellement à perdre pied. Il souriait… Dans l’esprit du plus jeune c’était « On verra bien qui rira le dernier ».

«Tu es vraiment inutile ! Je te jure.. Plus jamais je ne sors avec toi !»

Il donna brusquement un coup de pied contre l’arrêt. L’envie de passer ses mains autour de son cou pour l’étrangler était tellement vivace. Comment ne pas avoir des envies de meurtres quand il était en sa présence et n’arrangeait ? De plus, le fait qu’il se soit fait rembarré par ces « pouffes » ne l’aide en rien à garder son calme. A ce rythme, il allait avoir une crise cardiaque, excepté s’il en vient à se jeter sous les roues de la première voiture qui apparaitrait comme par enchantement devant lui. Ce serait toujours mieux que de rester aux côtés cet imbécile !

Heureusement pour l’anglais, il sortit enfin un truc intelligent. En même temps, il préférait largement passer la nuit dans un hôtel que dehors et risquer d’attraper une pneumonie. Quoi que, c’était peut-être l’occasion pour lui d’être éloigné de ce haricot géant. Il souffle bruyamment avant de remettre la lanière de son sac comme il le fallait sur son épaule. En effet, il n’y avait pas trop le choix, se servir de leurs jambes était leur dernière solution de secours. Un sourire mauvais il lui balança :

«Aurais-tu peur de te rendre dans un hôtel avec moi ?»

La main sur la hanche, la situation se retournait-elle en sa faveur ? Il finit par s’étirer pendant que ce dernier se mit à courir tout en lui lançant une pique mesquine l’obligeant à serrer les poings et s’élancer à sa poursuite. Il allait le tuer vraiment, quand il finit par se retrouver à sa hauteur il finit par lui donner une gifle derrière la tête :

«Je parie que j’arrive plus rapidement que toi à l’hôtel car, je suis moins lourd !»

Il le narguait et le défiait ouvertement ! De toute façon, il comptait bien le dépasser pour ne pas partager la route à ses côtés. D’où le fait, qu’il accéléra la cadence tout en ralentissant à chaque panneau qu’il y avait. Ils arrivèrent à un carrefour boisé et, s’il se rappelait l’hôtel ne devrait pas être trop loin. Il était essoufflé cela faisait un moment qu’il ne s’était pas entraîné à courir mais, au moins, il avait tenu. Est-ce qu’il avait gagné à la course ? Oui mais, de quelques secondes mais après, il était plus épuisé que London. Son état était le résultat de sa longue abstinence à l’entrainement. Cela faisait un moment qu’il ne s’était plus entraîné au cardio. Il avait abandonné tous échauffements ainsi que la course à pied quand il a pris sa retraite de nageur. Sa respiration était lourde au point qu’il se plia un peu en deux pour récupérer. La nuit était tombée, il ne voyait quasiment plus rien mais, fort heureusement pour lui, pour eux deux… Les illuminations de l’hôtel avec l’insigne où des guirlandes de lampions permettaient de la faire briller cette dernière leur permirent de le trouver sans trop d’inconvénients. Arrivés devant, Wolfram leva la tête pour regarder l’insigne et quelle ne fut pas sa surprise d’y lire :

LOVE HOTEL

A cette lecture, il se figea un moment le temps de comprendre où ils allaient mettre les pieds puis soudain, discrètement, un sourire pervers fleurit sur ses lèvres.

«Waouh encore mieux que je ne l’espérais ! Jamais je n’aurais pensé qu’un tel hôtel se cacherait en ces lieux… Mais, c’est que cela à l’air grand !! Ah finalement, je ne vais peut-être pas passé une soirée aussi pourrie !! Bon nous allons devoir jouer les amoureux transis pour entrer dans ce lieu ! Alors s’il te plait ne fait pas tout échouer ! »

Cela ne lui plaisait pas de jouer l’amoureux avec cet imbécile mais, peut-être qu’il pourrait nourrir ses fantasmes avec d’autres personnes non ? Il essaierait de changer de chambre ! Ce qu’il retenait c’est qu’il allait pouvoir dormir dans un endroit chaud, nourrir sa culture sur le sexe et peut-être même essayer de nouveaux trucs ? Rien que pour les préservatifs, il se demandait bien ce qu’ils vendaient ainsi que les jouets. Heureusement, que cette dernière semaine, il avait gagné pas mal en couchant avec ces femmes. En effet, le sexe payait bien. On ne pouvait pas réellement parlé de prostitution dans son cas car, il ne faisait pas le trottoir et qu’il avait souvent les rênes au lit. Même si parfois, c’était « elles » qui l’avaient au point de le crever et de marquer son corps comme il était là. Il s’était approché près de l’entrée sans vraiment prêter une attention particulière à son aîné ou bien si ce dernier lui suivait ou pas. Même si, il sentit que quelque chose clochait..

Ce message a été posté Dim 7 Déc - 17:36

Tenue ➦ Peur ? Pourquoi devrais-je avoir peur... Ce n’est pas comme si on s’y rendait par envie, je voulais sortir de cet endroit autant que lui, pour le reste j’aviserai le moment venue, je ne suis pas un trouillard ! Et puis il n’est pas de ceux qui veulent faire des « choses » avec moi, donc je souris simplement en guise de réponses montrant qu’il se faisait des idées avant de courir le premier en lui lançant une petite remarque, voyant que l’Allemand se mit à me rejoindre rapidement j’eus même droit à une claque derrière la tête, ce qui me donna encore plus envie de le rattraper malgré la légère avance qu’il avait prise. Genre je suis plus lourd que lui ? Plus grand je dis pas, mais mon poids j’en doute ! Pff. J’accéléra n’ayant en tête qu’une seule chose, je voulais arriver rapidement et pouvoir souffler un bon coup, surtout qu’il faisait nuit noire maintenant et bien que j’avais pas mal d’endurance même moi j’étais essoufflé une fois la destination atteinte. Bien sûr moins que Wolfram ce qui me fit rire et je ne pus m’empêcher de balancer :

« Bah alors... ça fait le malin et ça va mourir sur le trottoir bientôt ! » Je le nargue, mais je repris en souriant. « Tu devrais te remettre à l’entrainement haha. » Fluide ! J’avais réussi à caler un truc dans la conversation concernant mon but initial, mais avant même qu’il ne dise quoi que ce soit mon humeur joyeuse se retourna contre moi en une seconde quand je lis l’intitulé de l’hôtel où on se trouvait... Mon cœur lâcha un battement bien plus fort que les précédents et je n’avais pas envie de faire le moindre pas supplémentaire, mais ce n’était pas le cas de mon camarade du soir.

« Impossible ! » Avais-je lâché naturellement a sa demande. Je tourna la tête vers lui remarquant que cela pouvait paraître louche et je souris simplement. « Je ne suis pas un très bon acteur... » J’avais trouvé une excuse bidon, mais c’est la seule qui m’était venue en tête, malheureusement l’Allemand avait déjà ouvert le chemin et était devant l’entrée, tandis que moi je n’avais pas encore bougé d’un seul centimètre... Je pris une grande respiration, il n’allait rien se passer je ne sais pas pourquoi je flippe inutilement. Le rejoignant rapidement avant que cela devienne suspect, je franchis le hall le premier et le regard de l’hôte d’accueil semblait insistant sur nous, je pris les devants en attrapant le bras de Wolfram et ma main dans la sienne je le tira jusqu’au type en question. Je ne peux pas franchir le pas, mais jouer le jeu je savais faire, après tout draguer pour mieux jeter ensuite c’était ma spécialité non ? Bien que la situation et le lieu n'était pas vraiment les mêmes que d'habitude.

« Bonsoir, vous avez une chambre de libre ? » Une expression franche et imperturbable, je tremblais intérieurement car ce genre d’endroit était ce que je fuyais le plus, mais... avais-je le choix ? Il nous relooka un instant, voir deux hommes ensemble le surprenaient ? Non... j’en doute, alors quoi ? On était jeune c’est ça ? Tant qu’on paye il allait pas nous faire chier sur les détails j’espère ! D’ailleurs... payer ? Ma main libre tapota sur la poche de mon jean et je tourna la tête lentement vers mon « petit ami » du soir et avança pour chuchoter à son oreille.

« Tu as de quoi payer, rassure-moi ? » Mon geste loin d’être romantique devait être vu autrement par l’homme qui devait surement imaginer des mots bien plus... doux ? Haha. Finalement il nous répondit.

« Nous avons une chambre de libre, elle devrait vous convenir. Vous avez besoin de combien de temps, une heure, deux ? » En clair... il nous demandait quand on allait libérer la chambre c’est ça ? Ah c’est vrai que dans les loves hôtels c’est un peu différent... Certains venaient justes pour tirer un coup et repartir. Des images me traversèrent l’esprit et je me mordis la lèvre. Arg, faut pas que je pense à ça ! Je finis par serrer la main de Wolfram plus fort sans m’en rendre compte. Il allait bien pouvoir se débrouiller tout seul pour répondre a ce type, moi là je suis hors service.

Ce message a été posté Lun 8 Déc - 12:55

Tenue - «Tu disais Sweetie ?»

Wolfram était dans le jeu et puis il était à l’entrée. Evidemment la première chose qu’il avait failli lui lancer était : le haricot parce qu’il le lui tapait dessus. En tout cas, il crut un moment que son partenaire était mal à l’aise mais, ce n’était probablement qu’une hallucination comme une autre. Il fut surpris de le voir prendre son bras suivit de sa main et qu’il prenne les devants pour demander une chambre. En même temps, ce n’était pas si compliqué de plus, il n’était quand même pas puceau si ? Wolfram serait probablement mort de rire quand il l’apprendrait bien que sans le savoir dans un futur plus ou moins lointain il en rira beaucoup moins. Il ne cilla pas à cause du regard de l’hôte de l’accueil bien au contraire.. Il lui souriait fièrement. Ce n’était pas comme s’il allait sauter sur son aîné. Par contre, s’il trouvait quelqu’un d’intéressant, il pourrait peut-être demander un truc à trois ? Il n’avait pas encore récupéré de la nuit dernière mais…. Qu’importe au moins, il ne resterait pas dans la chambre avec London. D’un côté, c’était aussi son gagne-pain. Il avait abandonné la natation, sa grand-mère lui donnait de l’argent et il lui restait encore pas mal d’argent qu’il avait gagné le long de sa carrière mais, se faire entretenir par des personnes plus âgées, plus riches n’était pas un crime si ?

Ce n’était pas si mal puisque, les rapports étaient protégés et qu’il était consentant. Il ne possédait pas la majorité dans ce pays mais, il était un « adulte ». Enfin, ce n’est pas lui qui risquait gros si on venait à le surprendre dans une situation compromettante. Au contraire c’était excitant. De toute façon, il mentait sur son âge et c’est ainsi qu’il emballait en envoyant au loin les appréhensions de ses «amants ». Il sortit de ses pensées au chuchotement de son « compagnon » de nuit. Sérieusement, il avait jamais de quoi payer ? Le fils à papa ne portait jamais rien sur lui ? Pour sûr qu’il récupérerait d’une façon ou d’une autre son argent. L’homme finit par leur parler et, l’allemand se retint de grimacer à cause de la poigne de l’ abruti d’anglais qui lui écrasa la main. Qu’est-ce qu’il lui prenait ? Enfin, il valait mieux qu’il reprenne rapidement la parole afin qu’ils ne soient pas grillés. Alors, un sourire empli de sous-entendu il :

«Hmm.. Je ne sais pas mais, comme vous pouvez le voir.. C’est la première nuit à mon compagnon ici présent dans ce genre d’établissement… Et il est tout timide… C’est sa première fois aussi… Alors dîtes, vous ne pouvez pas nous faire un prix pour la nuit ? D’ailleurs vous avez quoi comme produit ? Vous avez des costumes ? Quel est le thème de la chambre qu’il vous reste ?»

Wolfram voulait cette chambre pour dormir enfin au moins qu’ils ne se les gèlent pas surtout. Sinon, demain ils pourraient aller faire un tour à l’hôpital. Cependant, il était curieux et puis au moins, il pourrait tester la marchandise et qui sait, peut-être l’emporter ! Apparemment sa réponse plût à ce tenancier qui leur fit un signe de la main pour leur dire d’attendre avant de se rendre dans le petit entrepôt de l’hôtel. Il y revint avec plusieurs boites ainsi que le catalogue des diverses chambres de l’hôtel. Il montra une photo pour leur montrer la Chambre Candyland.

«C’est notre nouvelle chambre !! Comme vous êtes jeunes je pense qu’elle vous conviendra puisque vous êtes les sucreries de l’un et de l’autre. Il y a évidemment des serviettes, des peignoirs, ainsi qu’une télévision pour notre chaine X ! Je vais demander à ce qu’on vous la prépare, laissez-nous juste 10 minutes et je vous laisse regarder ce qu’il vous plait !»

Wolfram lui offrit le plus large sourire Gibbs qu’il désirait et se mit à feuilleter avec entrain le magazine afin de regarder ces produits et jouets… Mais, c’est qu’il y en avait des pas mal.. D’ailleurs, puisqu’ils étaient désormais plus que tous les deux, le plus jeune se tourna vers son colocataire :

«Je déteste le sucre ! Ah tu penses quoi de ces produits ? Ils sont vraiment intéressants et … Tss… Tu veux que je devienne comme le capitaine Crochet ? Ta main…»

Est-ce que c’était de la peur qu’il ressentait ? Cette main qui agrippait la sienne si férocement. Il arque un sourcil mais, offrit un nouveau sourire courtois à leur homme qui leur donna les clés pour lui guider jusqu’à la chambre ! Où évidemment pendant le couloir… En passant devant certaines chambres des cris pouvaient être entendus. Cela ne le dérangeait pas plus qu’outre mesure mais, concernant son partenaire d’infortune… Il ne ressentait plus sa main. Cependant, instinctivement, il resserra ses doigts sur ceux de London comme pour essayer de lui transmettre une certaine sécurité. Leur chambre n’était pas la pire même s’il détestait le sucre enfin pour le plus vieux car pour lui, il aurait préféré une autre chambre. Sachant que le tenancier avait toujours un regard sur eux pour être certains qu’ils étaient ensemble… Wolfram fit la seule chose possible quand ils s’étaient enfoncés dans la pièce. Un sourire coquin, il dut se mettre un peu sur la pointe des pieds pour atteindre l’oreille de London :

«Cela ne m’arrange pas mais, il nous regarde donc… »

Sans lui laisser le temps de dire quoi que ce soit, il posa ses lèvres sur celles du nageur bien que c’était juste un coup de bec comme on dirait. Leur lèvres s’étaient touchées un court instant avant que le Germano – Japonais finisse par s’écarter et lui :

«Cette chambre me donne vraiment envie de te manger !! Et si nous commençons les préliminaires ?»

Il avait plaqué son Wakabayashi avec sa main libre contre le mur et se colla à lui. La mascarade montait de toute pièce, fut suffisante pour rassurer le tenancier puisque, ce dernier, disparut et la en refermant la porte derrière. La salle était insonorisée tant mieux pour eux. Son regard s’était automatiquement dirigé vers la porte avant qu’un soupire ne franchisse ses lèvres. Ils étaient enfin seuls… Ah vraiment qu’est-ce qu’il ne fallait pas inventer pour avoir une chambre de nos jours…

Ce message a été posté Lun 8 Déc - 19:40

Tenue ➦ Honnêtement je ne me rends pas compte de la force que je mets dans la main que je tiens, serrant de plus en plus, je pense que ma nervosité devant l’endroit où on se trouve n’est pas innocente à mon état. De plus je dois prendre sur moi pour ne pas laisser transparaitre ma « peur » car même si je sais que rien ici ne se passera entre moi et l’Allemand, les bruits, les imaginations, les films... me donnaient déjà des sueurs froides, je ne sais pas comment ça marche ici, mais je voulais juste atteindre la chambre sans problème et dormir jusqu’à ce qu’on trouve un moyen de repartir d’ici. Cependant la question de l’hôte m’avait pris au dépourvu et j’avais laissé au connaisseur qu’était mon partenaire du jour s’exprimer, je ne cacha pas mon « étonnement » devant ses connaissances en la matière. Mais lui était normal, s’intéresser à toutes ses choses ce n'est pas un crime, le problème c’était moi. Mais je ne lui laisserai pas la chance de le découvrir, je ne pouvais pas, ce serait une victoire écrasante pour lui. La bouche un peu entre ouverte j’avais fixé Wolfram pendant que l’homme était parti cherché quelque chose à l’arrière de l’accueil et je lui avais chuchoté, sait-on jamais qu’on nous entende et que je foire tout, me connaissant j’en serais capable.

« Tu fréquentes souvent ce genre d’endroit ? » C’est à ce moment-là que cette personne revint avec des boîtes et un catalogue, je n’osais pas regarder ou imaginer ce qu’il s’y trouvait, mais quand il parla de notre chambre je devais paraître curieux donc je me penchai pour observer. Les mots du patron me donnèrent des frissons, mais la chambre était mignonne ! Ça me fit sourire en la regardant, oubliant presque que c’était une chambre à thème... haha. De nouveaux seuls, je resta proche de l’Allemand pour pas qu’on se fasse avoir, mais jouer un couple avec lui c’était quand même un truc de fou...

« J’adore ça ! » Oui s'il y a du sucre c’est un truc pour moi ! J’avais les yeux remplis de paillette, enfin ils brillaient rien qu’en imagine les bonnes choses qu’il pouvait y avoir. Mais par contre les produits c’était autre chose, surtout ce genre-là... Je garda le silence en soupirant intérieurement, puis lui disant.

« Tu veux en faire quoi, pourquoi tu es aussi intéressé par ça ? » Ma question pouvait paraître idiote, mais je n’avais jamais compris pourquoi les gens aimaient ce genre de truc. Peut-être parce que je ne suis pas de ceux qui s’y intéresse ? Mais ce qui me rendit un peu embarrasser l’espace d’une seconde c’était à propos de sa main que j’avais broyée dans la mienne avec force.

« D...... » J’allais m’excuser, mais je mangea mes mots pour reprendre avec un peu plus d’assurance. « Je ne savais pas que tu étais aussi faible ! » Pourtant je n’avais pas lâché sa main pour autant, ce geste qui devrait nous agacé ou nous gêné paraissait presque normal sur le moment et encore plus maintenant qu’on avait enfin les clefs de la chambre. Suivant le gérant jusqu’à cette dernière, les cris arrivants à mes oreilles m’offrirent de nouveaux frissons, je voulais juste plaquer mes mains dessus, mais je ne fis rien prenant encore une fois sur moi, je devais faire comme j’en avais l’habitude et jouer la comédie, je ne devais pas me laisser emporter. J’avais senti les doigts de Wolf s’entrelacer aux miens et quelque part je suppose que ça me rassura un peu, même si je ne l’avouerai certainement jamais. Une fois dans la chambre je m’émerveilla devant la décoration, mais apparemment le type de l’accueil ne voulait pas nous laisser tranquille et les mots que me prononça l’allemand n’eurent pas le temps d’être totalement assimilé que je pouvais sentir ses lèvres sur les miennes. Choqué ? Surpris ? Mes yeux fixe dans les siens, je le laissa mener la danse sans aucune réaction, même quand on se retrouva seul, isolé et loin des regards curieux je n’avais pas effectué le moindre geste. Embrasser ne me faisait pas peur... bien que je ne sois pas à l'aise avec ça, mais la situation en elle-même me rendait fou. Je poussa un lourd soupire avant de me jeter sur le lit après avoir ouvert les draps, me cachant dessous, bien qu’officiellement je me... couvrais ? Je devais éviter de repenser à ses cris de plaisir où je ne sais quoi que j’ai entendu et chasser ses idées impures de mon esprit, je suis trop idiot parfois. Mais une chose me permit de réagir, les bonbons ! Je sors du lit d’un geste rapide avant de les chercher, mais je me rendis compte que c’était juste le thème ! Genre des dessins sur le mur, comment je peux manger ça !? Je me laisse tomber sur le lit, déprimé.

« Ils auraient pu nous donner de vraies sucreries ! » Relevant simplement la tête pour regarder mon faux petit ami. « Alors tu n’aimes pas ça ? Tu es vraiment de plus en plus bizarre comme mec... » Sérieusement, plus j’en apprenais et plus ça me surprenait, comment il a fait pour survivre ? La télé se mit en marche et les premiers sons me paralysèrent direct.

« C’est quoi ça ? » M’exclamais-je un peu désorienté de toutes ses choses qui s’enchainent. En plus... C’était deux mecs ! On dirait qu’ils l’ont choisi spécialement pour nous... Je devrais pleurer je crois. De manière discrète j’avais trouvé une position pour qu'il ne remarque pas que je me bouché les oreilles, enfin, j’ai cette mauvaise impression qui commence à m’envahir et qui me fait penser qu’avant le levé du jour je vais soit mourir, soit perdre mon plus gros secret... Pourquoi faut-il que je sois enfermé ici avec ce type ! Pourquoi lui, je suis maudis. Bien que d’habitude je le poursuis sans cesse pour tenter une approche concernant la natation, là, je donnerais tous pour qu’il ne soit pas à mes côtés.

Ce message a été posté Mar 9 Déc - 23:05

Tenue - «Pas vraiment… Ce n’est que la troisième fois que je viens dans ce genre d’endroits ! Tu sais, je n’ai pas vécu au Japon ou dans un autre pays d’Asie et ce genre d’établissement ; il n’y a que dans ces pays-là là que tu en trouves ! Remercie-moi tu te coucheras moins bête ce soir !»

Wolfram le taquinait en réalité, il se rendait compte plus les secondes passaient, que son aîné n’était pas très à l’aise avec ce genre d’établissement. Est-ce qu’il serait timide ? Finalement, ce petit jeu qu’il jouait habituellement n’était que mascarade ? Il commença à nourrir des suspicions surtout à sa question sur les divers jouets de sexe qui étaient vraiment intéressants. Le Germano-Japonais, le regarda avec une expression complètement hébétée ! Ses yeux s’étaient arrondis comme des soucoupes. Il plaisantait hein ? Qu’il aime le sucre, il pouvait comprendre même si, il allait apprendre qu’il allait rapidement déchanter enfin, peut-être pas lui. Il ne comptait pas rester dans cette chambre. S’il pouvait prendre son pied et gagnait de l’argent dans ce genre d’établissement pourquoi pas ? Les couples pouvaient partager leurs expériences dans certaines chambres, on pouvait y trouver des vis-à-vis. Toutefois, ce n’était pas une expérience qu’il désirait tenter surtout s’il était avec une personne qu’il aimait vraiment. En attendant, au moment où il voulait lui demander « Tu es sérieux ? » pour cette question qui venait de le prendre au dépourvu, c’est la douleur dans sa main qui l’en empêcha ! Sa main allait être liquéfiée à ce rythme et, s’il comptait sur des excuses, il pouvait semble t’il, toujours courir. Non cet imbécile le traita de faible mais, il ne retira pas pour autant sa main dans la sienne. Le contact n’était pas désagréable. Du moins, s’il ne l’enlaçait pas de cette façon mais, évidemment c’était désagréable car, il lui compressait la main au point qu’il en était à se demander si son sang pouvait continuer à coaguler.

«Faible ? Je te savais pas si fou amoureux de moi pour que t’accroches à cette main de cette façon !»

Hors de question de perdre la face. Wolfram aurait compris si ce gamin dénué de tous sens moraux avouait enfin sa faute mais non et, il prenait un malin plaisir à le chercher ce soir. Peut-être pour lui faire comprendre qu’à partir de maintenant et les autres jours à venir, il pourrait le narguer et, cela serait un bon moyen à ce qu’il l’oblige à le laisser ainsi tomber ! Dans le sens qu’il arrête de venir vers lui pour lui rabâcher les mêmes choses sur la natation. Aujourd’hui, excepté pour la course, il n’avait pas posé le sujet sur la table… Tiens.. Maintenant qu’il y pensait ? Etait-il malade ? Pas besoin de réfléchir plus longtemps, ils étaient enfin conduits à leur chambre et, il se sentait à l’aise, les bruits où les cris de certaines chambres insonorisées ne lui faisaient plus vraiment d’effets. Après tout, ce n’était pas comme s’il était encore une jeune « vierge effarouchée ».

Cependant, il avait senti que c’était loin d’être le « cas » de son faux ami. Quand ils entrèrent dans cette chambre, pour pousser le jeu à la perfection, des mots doux furent glissés avant de donner un rapide baisé sur les lèvres de l’anglais. Sa surprise sur son visage l’étonna un peu. Venait-il de le choquer à ce point ? Lui-même n’avait rien sentit ! Il laissa London s’éloignait de lui et, regarda rapidement sa main qui était rouge. Même ses veines ressortaient. Purée… Il n’y était pas allé de main morte. C’est lorsqu’il voulut lui souligner ça qu’il le vit emmitouflé dans une couette… Non sérieux ? Il était déjà exténué ? Avant de le regarder d’un air blasé et stupéfait ? Il était en train de chercher quoi cette andouille ? A ses prochaines paroles, Wolfram ne put s’empêcher de rire brièvement et de prendre un ton doucereux :

«Si je ne te connaissais pas, je pourrais dire que tu es mignon d’être aussi naïf. Petit cœur ne sais-tu pas que la véritable friandise c’est sensée être toi ~»

Fit-il en chantonnant avant de se remettre à rire et de reprendre une expression complètement nonchalante pendant qu’il quittait ses chaussures. Quand ce fut fait, il planta ses iris dans les « siens » pour lui dire :

«Je déteste le sucre ! Et de toute façon, vu que je dois te voir comme une friandise… Tu es sensé être un bonbon… Ben te voir ne confirme qu’un peu plus ce fait ! Tu as l’air d’être avarié comme bonbon, je n’ai pas envie de tomber malade !»

Il n’y a pas à dire… Il n’y avait pas plus franc et blessant que ce mec. Il ne faisait aucuns efforts pour être plus « gentil ». Ce n’était pas sa faute s’il le pensait sur le moment que London n’était pas son genre et de loin. En même temps, autant il pouvait être mignon physiquement, psychologiquement, il était vraiment loin de l’être. La télévision se mit en marche et la première chose qu’il vit fut des hommes l’un sur l’autre dans une baignoire. Un était positionné entre des jambes bien fortes de l’autre homme pendant qu’il était en train de lécher un petit bourgeon.. Rien que cette image, cette vision lui donnait chaud, et commençait à lui donner envie de faire quelque ! Comment rester de marbre devant ça !? Pourtant, il a fallu que la voix de London le « réveille » le faisant ainsi sortir de l’hypnose de cette chaine. Blasé se demandant si ce type était vraiment sérieux sur sa question ? Il était incapable de savoir ce qu’ils faisaient vraiment ? Pourquoi est-ce qu’il s’était soudainement mis à lui tourner le dos hein ? Un regard mauvais tout comme son sourire à l’égard de son camarade, il s’approcha de London et alla sur le lit pour se pencher vers lui mais, il se stoppa à cet instant, lorsqu’il se rendit compte que ce dernier se bouchait les oreilles… Est-ce qu’il était homophobe ? Ou bien, il était réellement puceau ? C’est que c’était soudainement très intéressant tout ça ! Son sourire s’agrandit et il finit par dire :

«Pourtant c’est facile de deviner ce qu’ils font non ? Tu es gêné ? Serais-tu puceau ? Non ? Le grand Wakaba ne sait rien sur les relations sexuelles ? Tu veux que je te donne des cours ?»

Il s’était collé expressément contre – lui mais, en réalité c’était plus pour le narguer. Il cherchait une faille afin de s’en servir contre lui à l’avenir. C’était l’assurance pour qu’il le laisse tranquille dans les jours à venir. Il ne connaissait pas du tout sa peur de «ça »… D’ailleurs, ce serait même la première fois qu’il rencontre une personne atteinte de cette phobie. Il le força à lui faire face et prit place sur son corps en califourchon… Avec un regard taquin, et pour donner plus de valeur à son jeu se lécha les lèvres pour approcher un peu plus son visage de celui du plus âgé :

«Ne sois pas timide… On s’est embrassé non ? »

Ce message a été posté Mer 10 Déc - 10:01

Tenue ➦ « Tss. Pourquoi je te remercierais pour ça ? » Avouais que je n’y connaissais rien c’était vraiment trop dur pour moi, mais il est vrai que je n’ai jamais mis un pied dans ce genre d’établissements et je ne m’en suis pas porté plus mal jusqu’à maintenant... Je n’aime vraiment pas l’ambiance qui y règne, qu’est-ce qu’il y a de si formidable à... coucher avec quelqu’un ? Et puis je sais pas, c’est flippant ! Rien ne que les images traversant dans mon esprit au fur et à mesure des secondes qui passent m’ hérisse les poils sous mes vêtements, heureusement que ce n’est pas visible je serai mal pour l’expliquer. Mais l’allemand était bien différent de moi, il semblait s’y connaitre et peu importe comment je regarde la chose, c’est le genre de gars à avoir une grande expérience de la « chose »... Sur ce coup il me bat littéralement, comme tout ceux qui m’entoure d’ailleurs, mais encore une fois ma fierté me pousse à ne pas parler de mon « problème » et d’en jouer, si cela se savait je serais surement le nouveau sujet de conversation, de moquerie et ce n’est pas vraiment mon intention. Pour l’instant je réfléchissais surtout à un moyen de ne pas me faire cramper par l’autre lycéen, surtout pas lui... Mais il faut bien avouer que jouer les dragueurs et allumer les gens dans un endroit animé est bien différent de le faire dans un love hôtel et mon entrain est un peu trop mis à l’épreuve puis au final je me laisse un peu emporter par ma peur, ma crainte et je ne sais pas comment je vais supporter ça, bien que je sache qu’il ne se passera rien entre nous, fort heureusement ! Le simple fait d’être coincé ici me mets déjà mal à l’aise et la main que j’écrase dans la mienne en est la preuve parfaite.

« Bah, maintenant tu le sais. » Avais-je balancé tentant de jouer sur la taquinerie pour ne pensais à rien d’autre et riant légèrement montrant que je plaisante je repris. « Idiot. » Mais le chemin vers la chambre me fit de nouveau perdre mes moyens, pourquoi on les entend ? Les chambres ne sont pas censé être insonorisé ? Qu’est-ce qu’il y a d’intéressant à faire partager tout ça aux autres ? Puis bon sang, je n’aime pas ça ! Les cris des gémissements qui me font de nouveau imaginer des choses, pourquoi je me retrouve ici ! Pourquoi moi ? C’est un test spécial ? Genre on veut me mettre à l’épreuve, me faire souffrir volontairement ? Bordel je regrette vraiment d’avoir voulu faire les courses de Noël, sérieusement... Puis Wolfram qui se met à agir bizarrement à cause du gérant de l’hôtel... M’embrasser, certes ce n'était pas un vrai baiser, mais sentir ses lèvres sur les miennes m’avait réellement surpris, je ne m’y attendais pas et puis préliminaire ? Arg, je veux plus rien entendre ! Mais je pensais réellement qu’il y aurait des sucreries dans la chambre, or je fus déçut que ce ne soit pas le cas, entendre l’allemand rire a ma remarque me fit le regarder un peu perplexe, il se moque de moi c’est ça ?

« Sérieux !? » Je me sentis embarrassé par ses paroles, bien qu’il s’amusait, c’était vraiment chelou de l’entendre dire ce genre de chose ! Mais je soupira, ils sont bêtes les gens, comment quelqu’un pourrait être « sucré » enfin... Je prends trop les choses au sérieux je suppose, mais je ne connais rien à tout ça alors faut pas m’en vouloir. Le rire reprenant je fis une mine légèrement offusqué c’était si drôle que ça ? Le pire c’est que je ne pouvais même pas contrer la chose, j’étais vraiment naïf pour le coup, même moi je m’en rends compte. Désespérant... Je devrais me renseigner sur certain truc pour paraître moins inculte... NON. Je ne veux pas... Oui ma conscience a contré rapidement ma résolution, mais c’est plus fort que moi.

Ce fut à moi de rire à sa remarque suivante, je pense que bien que ces paroles pourraient être blessantes moi je les trouvais amusantes. Et rassurante... Oui je suis bien content qu’il ne me voit pas comme tel, cela aurait été vraiment problématique si cela n’avait pas été le cas. Du coup le sourire aux lèvres j’avais lâché.

« Je suis d’accord ! Puis m’imaginez en bonbon... ça pourrait me faire détester ce que j’aime le plus au monde. » Finalement j’observa la chambre avant que les choses ne se compliquent de nouveau pour moi. Oui oui apparemment j’en avais pas encore vécu assez et mon pauvre cœur devait subir une nouvelle épreuve. Une télé qui s’allume et un film porno gay qui est diffusé... Je, euh... comment dire, je suis dans la merde, je ne veux pas entendre, je ne veux pas voir, je ne veux même pas savoir ce qu’ils font, je ne suis pas idiot, mais tout ce qui se rapporte à ce sujet c’est un supplice pour moi. Pourquoi ? Même moi je l’ignore et je ne peux aller contre ça, faire semblant c’est bien beau, mais là on me mettait la chose devant les yeux, c’est difficile de regarder en feintant d’aimer ça. Bouchant mes oreilles discrètement, je n’avais pas entendu Wolfram se rapprocher de moi et ses mots filtrèrent cependant jusqu’à mon ouïe et je pouvais sentir mes joues s’enflammer devant la gêne, je suis un idiot, pourquoi je ne peux pas contrer tout ça ! Pourquoi il agit ainsi avec moi ? Je voudrais juste disparaitre. Son corps collé au mien je commençais réellement à flipper de plus en plus, je voulais simplement quitter la pièce à toute vitesse, même si je sais qu’il fait ça pour me narguer, c’est douloureux.

« Tu te trompes, je veux juste dormir... » Avais-je dis pour essayer de m’échapper de cette situation, mais ça aurait été trop beau qu’il accepte de me croire. Quand mon corps se retrouve tourné pour faire face à l’allemand j’avais les yeux brillants, surement parce que je me retenais de toutes mes forces de pleurer devant la frustration que cette situation m’impose. Je tenta de détourner le regard pour ne pas le fixer dans les yeux, je ne pouvais pas lui avouer que j’avais peur, ça c’était impossible ! Et je sais qu’il n’imaginerait pas que cela soit possible, après tout très peu de gens ont déjà entendu parler de cette « phobie » si j’en était pas atteint moi-même je penserais que c’est impossible. Ses nouveaux mots, cette provocation qu’il me lance et puis cette position, tout me mettait mal à l’aise. Je finis par essayais de le repousser en appuyant contre son torse fortement et en disant.

« Arrête ça ! Tu n'es vraiment pas drôle là. Et pour information je n’appelle pas ça un baiser, monsieur le connaisseur, alors gardent tes illusions pour toi. » Je ne pouvais pas simplement me laisser marcher sur les pieds, fallait que je garde une certaine contenance bien que ce soit un énorme effort que je faisais. Je posa mon regard dans le sien plus sérieusement.

« On est ici pour dormir, alors garde tes ardeurs et trouve un moyen d’éteindre cette putain de télé ! » Je ferme les yeux, dès que j’entendais cette dernière ça me faisais descendre d’un cran dans ma résolution de le tenir en échec. Mais le film ne semblait pas le déranger en plus, perso je me fiche que ce soit des femmes ou des hommes, vu que je n’aiment pas ça peu importe le genre ! Mais lui...

« Tu couches aussi avec des mecs ? Je n'aurais pas cru... » J’avais demandé ça sérieusement, un peu étonné, mais au fond je ne pouvais pas l’imaginer faire ça avec qui que ce soit, c’était le pire ! Je dois le convaincre de me laisser et d’oublier ses taquineries sur ce sujet, bien que ce soit bien le seul sur lequel il peut m’avoir avec certitude. Mes mains sur son torse, tentèrent d’atteindre des endroits sensibles pour lui faire des chatouilles, peut-être qu’il descendrait de moi, parce que là j’étais à deux de doigt de le repousser violemment pour quitter le lit, mais cela risque de... me trahir et je ne suis pas sûr de trouver d’échappatoire cette fois.

Ce message a été posté Mer 10 Déc - 23:53

Tenue – Dormir il disait ? A la bonheur…. Il pensait faire avaler ça à qui ? Lui le goinfre qui, était excité comme une puce il y a encore quelques secondes, était en train de lui dire qu’il cherchait à dormir le ventre vide ? Il était sérieux ? Quelque chose n’allait pas, Wolfram n’était peut-être pas le plus fin limier ou détective qui soit mais, il y a certains états comportementaux qui ne trompaient pas. Il était un puceau qui jouait les grands méchants loups. Il voulait en avoir le cœur net sinon, il n’aurait pas posé toutes ces questions à l’accueil et, cela le dérangeait… Un mec « normal » cela l’amuserait, visionner des pornos avec un ami ou « collègue » ! Cela se faisait plus de fois qu’on ne pouvait l’imaginer. D’un autre côté, il pouvait toujours demander à voir des vidéos ou mettre la chaine X où les relations hétéros devraient être trouvables mais, il se doute que quelle que soit la vidéo, cette dernière ne plairait pas à son aîné.

Borné comme il était, n’acceptant pas un « refus ». Il s’était mis en califourchon sur lui mais, sa réaction fut étrange. Le fait qu’il ne lui tienne pas tête en ne le regardant pas droit dans les yeux comme d’habitude, le fit tiquer. Il semblait le « fuir ». De plus, il avait l’impression que le corps en dessous de lui s’était tendu…. Est-ce qu’il était réellement effrayé ? Impossible pas le Wakabayashi London qu’il connaissait quoi qu’en y repensant… Qu’est-ce qu’il connaissait de lui ? Rien ! Ok il connaissait ses compétences en natation, qu’il ne semblait pas très porté sur le sexe, qu’il adorait les sucreries à contrario de lui-même et, qu’en plus de ça il était chiant, exaspérant, énergique mais sa vie après…. Le néant tout simplement.

C’était étrange mais, jusque-là, il n’avait pas trouvé nécessaire de lui poser des questions sur sa vie… Est-ce que sa vie fut pire que la sienne à cause de son paternel ? En même temps, quel père frappe son fils parce qu’il n’a pas battu son temps ou qu’il ramenait une médaille d’argent ? Même la médaille d’or n’était pas assez parce qu’il avait fait moins que son temps à l’entrainement… Il n’y avait probablement que son géniteur pour faire ça… Ou peut-être pas… Et savoir qu’il était plus faible que « lui » pour la « pression » il l’aurait mauvaise même si, la pression n’était pas le facteur prédominant sur sa décision.

Il sortit de ses pensées quand il sentit les mains de London sur son torse mais, particulièrement quand ce dernier reprit la parole sans le regarder une nouvelle fois. Un ricanement mauvais s’échappa avant de siffler pour jouer l’emmerdeur de première :

«Ah c’en était pas un ? Si cela ne l’était pas, pourquoi tu ne me le dis pas en me regardant droit dans les yeux ? Tu as honte ? C’était ton premier ? Déçu que c’en était pas un le « puceau » ?»

Oui il le cherchait à ses risques et périls mais, il n’avait qu’à lui dire ce qui n’allait pas ! D’un côté Wolfram était un sale garnement, il n’était pas pédagogue pour un sou et, bien qu’il conçoive que ce n’était pas tout le monde qui était porté sur la « chose », il avait du mal à se dire qu’un mec comme l’anglais qu’il avait vu émoustiller les sens de certains le soit… A moins, que c’était un genre qu’il se donnait ? Il était en train d’y penser de plus en plus surtout que ce « dernier » ne le contrait pas. Donc… Il venait de toucher une corde sensible ? Sa poussée de « colère » contre la télévision ne fit que confirmer ça… Il arque un simple sourcil et pendant un instant, son expression devint sérieuse. Il l’observe en silence. London venait de fermer les yeux, il semblait vraiment très mal à l’aise. Sur le point de lui demander directement ce qu’il y avait il fut coupé dans son élan par une question qui le fit sourire mystérieusement et le poussa à lui offrir un clin d’œil :

«Qu’en penses-tu ? »

Un nouveau rire se fit entendre avant qu’il reprenne son calme et son côté blasé.

«Je suis plus un homme à femme mais, coucher avec des hommes ça m’est déjà arrivé et, ça change de la routine ! Se retrouver en dessous n’est pas si mauvais ! »

Lui susurre t’il près de son oreille après que son corps se soit littéralement collé au sien. Juste peut-être pour le pousser à bout. Il sentait que ce dernier arrivait à terme surtout que les gémissements provenant de la télévision se firent de plus en plus aigües. Quand les doigts du plus âgé se posèrent sur son corps avant qu’il n’aille plus loin, il reprit la parole sur un ton « dangereux ».

«Si j’étais toi, je ne tenterais pas… A moins que tu veuilles que je t’embrasse à t’en étouffer pour nous occuper la nuit ? Surtout que cette vidéo m’excite alors, ne joue pas avec le feu… Tu t’en brûlerais les ailes… »

Ce n’était pas si faux… Cette vidéo faisait réagir son corps… Malgré tout, il arrivait à se contenir parce qu’il savait désormais, que London n’était vraiment pas à l’aise avec le sujet et il n’était pas aussi diablotin et connard qu’il le laissait supposer. Raison qui fait, qu’il se décolla de lui et se leva pour éteindre la télévision afin qu’ils se retrouvent à nouveau dans le silence. Wolfram soupira doucement. Il avait failli se faire prendre à son propre piège. Il devait avouer qu’à sa surprise, il avait trouvé l’anglais « attirant » pendant un bref moment à être si « peureux » et « fragile ».

Le plus jeune expira et se retourna vers son aîné tout en s’étirant :

«Ah j’ai vraiment la dalle ! Je vais aller demander de quoi manger après avoir pris une bonne douche ! Cela ne te gêne pas au moins ? Au pire tu toujours te retourner mais, tu ne sais pas ce que tu manques en ne regardant pas mon corps d’Apollon. »

Un autre clin d’œil et voilà qu’il commença à se déshabiller dans le but de prendre une douche « froide » afin de faire taire ces ardeurs et après chaude pour se laver. D’un côté, il était préférable que Wakababa ne regarde pas son corps, surtout s’il n’était pas à l’aise parce que son dos qu’il lui présente était parsemé de griffures de la nuit dernière qui lui faisait encore mal. C’est donc un vêtement après l’autre qu’il enleva chaque tissu pour se retrouver « nu » sans aucune pudeur bien qu’il était tourné à ce qu’il ne voit pas ce qui faisait de lui, un homme.

Ce message a été posté Jeu 11 Déc - 14:25

Tenue ➦ Je voulais juste qu’il me laisse tranquille, cherchant tous les moyens possibles pour qu’il capitule, je sais que lui dire que je voulais dormir n’était peut-être pas la meilleure, mais c’est celle que je trouvais la plus plausible, j’espérais qu’il ne cherche pas plus loin et qu’il s’éloigne de moi, mais apparemment ce n’est pas dans ses projets. Je vais mourir, juste mourir. Entre la télé et ce mec sur moi, je suis censé faire quoi ? Je n’ai même pas la force de bouger, fuir son regard, fermer les yeux, trembler à mes pensées, c’est tout ce que j’étais capable de faire. Puceau ? Oui je le suis et je compte bien le rester ! Je n’ai aucune envie de faire... ce genre de chose que tout le monde semble tant apprécier, je ne veux jamais me retrouver dans cette situation, je ne veux pas d’enfant non plus ! Personne ne m’obligera à le faire ! Je ne marierais pas et puis je vivrais dans ma piscine jusqu’à ma mort, c’est un plan plutôt parfait pour l’avenir non ? Mais... pour le moment ce que je craignais c’est qu’il remarque ma peur. Je la cachais comme je le pouvais, la combattais un maximum, mais ce n’était pas si facile de contrôler mon corps, même si je veux jouer, le provoquer, l’allumer pour qu’il me fuit, je n’en suis pas capable. Je dois me reprendre, me ressaisir et le faire ! Mais comment agir quand il prend le dessus et me lance des mots qui me touchent, car il avait vu juste.

« Je ne te regarde pas parce que tu es trop beau, idiot. Aller lève-toi. » J’avais pris sur moi, mais je ne pouvais pas le laisser gagner, puis au fond je ne mens pas vraiment, ce mec a la classe, même si je ne suis pas du genre à m’intéresser aux autres de cette manière et là je tenté simplement le tout pour le tout afin qu’il ne joue pas avec moi sur ce terrain-là, car je ne pourrais pas le suivre... La télé me met de plus en plus mal à l’aise, je n’aime pas les sons que j’entends, j’ai chaud à force de me débattre avec moi-même, je suis fatigué, cela ne fait que quelques minutes qu’on est ici et je suis déjà épuisé par la situation... J’ai peur de la suite.

Mais plus que ça je suis surpris je pense que le fait de voir deux mecs couchés ensemble ne dérange pas Wolfram, je pouvais l’imaginer parfaitement avec des femmes... Arg ! Non je ne veux pas imaginer ! Sauf que je ne le voyais pas du tout du genre à le faire avec des mecs... Puis ses mots... J’ai envie de crier qu’il arrête ! Je ne veux rien savoir de plus surtout qu’il me dit ça en me collant encore plus et en me chuchotant à l’oreille... Je...

« Stop, stop ! Arrête ça ! Je ne veux pas savoir... » M’exprimais-je soudainement en le repoussant violemment. Se retrouver... en dessous ? Il était sérieux . « Tu crains. » Avais-je simplement lâché sans aucun détour. Il devait trouver ça drôle, j’étais un peu à sa merci et bien que c’est la dernière chose que je souhaite je suis totalement perdu et largué. J’avais alors tenté de le repousser en lui faisant des chatouilles, mais il me contra et le ton qu’il employa me fit renoncer, surtout que je n’avais pas vraiment envie qu’il mette a exécution ses « menaces ».

Que ça l’excite devait être normal, le seul qui ne l’était pas, c’est moi. Ce genre de chose à part de la peur ne me faisait aucun effet, ou alors je le contrais parce que mon corps lui-même savait que cela m’effrayait.

« Va t’exciter tout seul andouille et laisse-moi tranquille. » Après tout ce n’est pas comme si je l’intéressais, il ne faisait que jouer avec moi parce qu’il avait deviné que ce sujet n’était pas ma spécialité, alors il pouvait abandonner maintenant pas vrai ? Un soupire de soulagement s’échappa de mes lèvres alors qu’il se leva et éteignit cette télé qui était un vrai supplice pour moi. Je voulais le remercier, mais cela lui aurait surement donné matière à surenchérir sur mon « état » et je ne le souhaitais pas vraiment, donc je resta silencieux en recouvrant mon visage de la couverture, a l’abri du regard de l’Allemand je posa ma main sur mon cœur pour le calmer et reprendre un peu de convenance pour me préparer à agir plus comme à mon habitude, je ne devais pas lui montrer mes faiblesses, bien que pour le coup je suppose que c’était un peu tard...

« Oui oui, fais ce que tu veux. » Avais-je lancé d’un air blasé et désintéressais, ma voix étouffer par la couette. Puis après cinq minutes je l’enlève pour reprendre l’air « frais » et mes yeux se posent sur Wolfram à poil... Je veux dire, la télé déjà, mais là il n'y a pas de porte rien, après tant qu’il ne me touche pas je n’ai pas peur de voir un corps nu ou de montrer le mien, du coup je le fixe sans crainte par curiosité sans détourner le regard.

« Tu as perdu du muscle, fait attention à ne pas trop te ramollir. » Il était « loin » donc je pouvais le narguer maintenant et je repris naturellement. « Comment tu as fait ses griffures ? » Je m’enfoncer sans le savoir, mais l’idée que ça soit une « femme » sur le coup ne m’avais pas semblé logique... Je suis trop innocent !

En tout cas maintenant que l’allemand avait parlé de « nourriture » je commençais à sentir mon ventre gargouiller bruyamment. Mais faudrait que je prenne ma douche aussi avant, courir c’était bien, mais je n’allais pas dormir dans la « crasse ».

Ce message a été posté Jeu 11 Déc - 21:21

Tenue – De toute façon le jeune « louveteau » n’attendit pas son aval pour se dévêtir et se rendre sous le pommeau de la douche ! Il avait besoin d’eau froide car, ce n’était pas passé loin ! Il siffla et, se crispa un peu à cause de la frigidation de l’eau. Cependant, c’était un remède efficace car, toutes ses ardeurs s’en étaient allées. Il aurait pu embrasser son aîné. Un aîné qui n’était pas à l’aise avec le sexe d’ailleurs, en parlant du loup, ce dernier était apparemment revenu à « lui ». Il le préférait ainsi même si, effrayé et à sa merci c’était une vision tout à fait des plus appréciables ! Parce que, c’était probablement dans cet « état » qu’il était vraiment désirable. Il reconnaissait qu’il était mignon mais, dès qu’il ouvrait la bouche comme à cet instant, il cassait toute la magie ! Innocence ou pas, des fois il se demandait s’il n’était pas un peu « con » sur les bords. Du muscle hein ? En pleine croissance, il avait encore du temps pour ressembler à un Hulk ou Poppeye mais, son but n’était pas là, lui tournant toujours le dos, il répondit à sa provocation :

«Ne t’en fais pas, j’exerce toujours ! Tu sais, le sport de chambre est un sport épuisant et probablement le meilleur qui puisse exister tant on y prend du plaisir !»

Il avait pris un ton de séducteur pour lui délivrer cette information mais, au moins, il savait qu’il pourrait être tranquille pendant un petit moment bien que le titiller sur ce « point » était divertissant. Le jeune homme changea la température de l’eau pendant qu’il s’esclaffe à la nouvelle question de son cadet. Il ne finirait pas de l’amuser vraiment. Sa « naïveté » était craquante, réellement adorable ! Il ignorait vraiment d’où pouvait provenir ses griffures ? Heureusement, qu’il n’était pas l’incarnation du grand méchant loup comme l’est la moitié de son prénom. C’est à gorge déployée de bon cœur qu’il ria, tout en appréciant la chaleur de ces perles d’eau. Il s’arrêta en regardant le plafond pour finalement lui dire :

«Mignon ~ Je serais presque tenté de te manger ~ J’aimerais bien te donner une réponse mais, j’aurais trop peur choquer tes pauvres oreilles innocentes !»

Chantonne-t-il tout en se tordant la tête pour croiser son regard avec une lueur sadique. Il livra un autre rire au gargouillement de l’anglais avant qu’il se taise quand lui-aussi se mit à gargouiller ! Cependant, il ne resta pas silencieux longtemps puisque, un autre fou rire le prit ! Il décida qu’il serait peut-être temps de s’activer. D’où le fait, qu’il se dépêcha de vider un peu de mousse de gel douche au parfum doux framboisé au creux de sa main pour le mettre sur son corps à l’aide d’un gant. Cependant, il y avait un problème, il lui était impossible de se nettoyer le dos et après avoir couru mais, surtout au niveau des blessures, il était préférable qu’il se les nettoie. Est-ce qu’il devrait demander au « gamin » de le lui faire ? Normalement, cela ne devrait pas le déranger si ? Il grimaça en essayant d’imaginer la réponse de l’anglais. Il avait beau essayer de s’imaginer la scène, où la manière dont il avait besoin de le demander… Il était persuadé que ce dernier répondrait par la négation ! Ah vraiment… Quel cruel dilemme pourquoi fallait qu’il se retrouve coincé dans un hôtel de désir où tout respirait la luxure le frustrant au possible ! Non mais sérieux… Même prendre une douche était un supplice en raison du fait, qu’il était incapable d’en profiter à loisir !

«Tu te rinces bien l’œil ? Dis cela te dérangerais de me laver le dos ? Je ne peux pas le faire moi-même !»

Peut-être que c’était trop direct ? Il ne s’était pas retourné complètement vers lui pour ne pas le « choquer » mais, maintenant qu’il y pensait, il avait le droit à ce qu’il lui lave le dos non ? Parce que cela faisait deux fois qu’il lui payait à manger, il allait lui payer une nuit d’hôtel et par-dessus tout, s’ils en étaient là, c’était de « sa » faute ! Que ses mains servent au moins à quelque chose, qu’il soit utile une fois dans sa vie aussi ! Certes, il était plus utile que lui en matière de natation mais après ? Regardant de nouveau les carreaux de la douche, il soupira. Oui… Pour le coup… Il se sentait vraiment con…. Il s’ébouriffe de rage sa chevelure avant de finalement se laver les cheveux oubliant son dos. A quoi bon hein ? Apparemment même lui frotter le dos c’était trop demandé. Ah, qu’est-ce qu’il ne donnerait pas pour boire une bière ou même un truc bien amère. De toute, tout ce qui était sucré il détestait ça ! Il finit par se rincer et mit un peignoir sur lui. Dans le fond, il restait encore un grand gamin mais, pourquoi est-ce qu’il devrait agir comme un adulte hein ? Le peignoir enfilé, dont le col laissé entrevoir la peau de son torse et quelques marques de sucions, il finit par reprendre la parole.

«Je vais chercher à manger sinon je crois que je vais devenir complètement fou… Reste bien sagement dans la chambre.. Au moins tu ne risqueras rien et tu pourras dormir sur tes grandes oreilles ! »

En vérité, il était lassé, énervé et c’était loin de ce qu’il avait envie de lui cracher au visage mais, il se connaissait, il l’aurait blessé s’il se laissait aller ! C’est ainsi qu’avec un peignoir sur le dos, il sortit de la chambre après avoir pris son porte-monnaie et en sortant, claqua la porte derrière lui montrant ainsi sa colère. Wolfram n’en pouvait plus, il avait l’impression de trainer un véritable gosse et, il détestait les enfants ! Il aurait pu téléphoner au room service mais, il préféra s’y déplacer pour prendre des « plats » de gamme « américaine » l’autre idiot s’il n’était pas content, c’était la même chose !

Il offrit un sourire coquin à un serveur qui possédait des épaules bien bâties. Ce dernier lui demanda si la chambre convenait à son « partenaire » et lui. Chose à laquelle il répondit « oui » alors que c’était un mensonge. Le langage corporel parlant pour « lui ». Il partit avec les plats commandés après un échange de regard qui en disait long et, revint à son grand dam trop rapidement dans cette chambre. Il soupira et ouvrit la porte blasé :

«Voici les plats ! Deux assortiments Us composé d'un chicken burger, d'un bœuf burger bio et de nuggets bio avec des frites et comme boissons : des bouteilles d’eau de source !»

Sans dire bon « appétit », après avoir déposé le tout sur le lit, prenant place lui-même en tailleur sur ce dernier, il piqua dans son paquet de frites, des frittes qu’il apporta à ses lèvres et ouvrit sa bouteille d’eau d’un litre pour la boire au goulot ! Au diable les bonnes manières, il avait les crocs et c’était le cas de le dire !

Ce message a été posté Sam 13 Déc - 17:25

Tenue ➦ Pourquoi même quand je tente de parler de sport il faut que ça en vienne a « ce » sujet, je suis maudit, d’ailleurs pourquoi il appelle ça un sport !? Ce n’est rien de sportif, c’est... Enfin je trouve ça totalement absurde. Pour le coup je fis simplement une grimace en soupirant violemment, cette soirée allait clairement être très éprouvante et je risque de mourir avant le lever du soleil à cause de toutes ses choses horribles qui sont en train d’élire domicile dans mes pensées, avoir trop d’imagination est vraiment la pire chose qui puisse m'arriver. J’ai juste envie de mettre la tête sous l’eau, de nager et de ne plus rien voir, plus rien entendre, seul dans ma bulle, mais ici c’était une chose impossible. Je ne voulais pas répondre, je n’avais pas envie de rentrer dans son jeu, mais j’avais quand même pensé à voix haute et quelques mots filtrèrent mes lèvres.

« Du sport, mes fesses. » Décidément j’étais en train d’en apprendre plus sur l’allemand au fur et à mesure des minutes passées à ses côtés, pourtant on partage aussi notre chambre depuis plusieurs semaines et il a suffi que l’environnement change pour se découvrir et il n'y a pas à dire, on est vraiment opposé. Mais en plus de monter ma « faiblesse » mon « point faible », mon plus grand « secret » que j’espérai ne jamais être dévoilé, c’est aussi ma naïveté qui montre le bout de son nez, j’y peux rien si je suis un novice, un vrai et que je n’ai pas tout de suite pensé que ses griffures pouvaient provenir du contact physique qui m’effraie le plus au monde. L’entendre rire m’obligea à prendre une nouvelle fois une expression blessée, il se moque de moi et je ne peux même pas me défendre.

« Je suis avarié tu as oublié ? » J’étais toujours vexé car je n’étais pas aveugle, ce soir il avait le dessus et je me sentais stupide, inutile et je me maudissais d’être si « différent » mais je n’y pouvais rien. Lui laver le dos ? Mes yeux se posèrent silencieusement sur ce dernier et je le regarda longuement sans donner de réponse. Ça pouvait paraître froid et même blessant, pire que si j’avais simplement dis « non », mais je n’étais pas encore capable de faire ce genre de chose, bien qu’innocent, c’était trop me demander, s'il savait ce que je vis il comprendrait, mais là je suppose que je paraissais comme le plus insupportable des « gamins » mais tant pis, si cela pouvait éloigner la piste de ma « phobie » je préfère être un enfoiré de première qui ne pense qu’à lui. Le voyant sortir de la douche, je me relève et souffle à ses nouveaux mots sans répondre, le laissant quitter la pièce, j’en profite pour me découvrir et si je dois prendre ma douche c’est le meilleur moment. Seul dans la chambre j’enlève mes vêtements pour les déposer sur une étagère et nu je fis couler l’eau froide sur mon corps, je pense que j’avais juste besoin de m’imposer cette épreuve. Me glacer, vidé ma tête, repartir serein, le plus gros était passé. Le froid sur mon visage coulant sur mon corps, il s’habitue à la température élevée et c’est là que malgré le son du jet coulant j’avais entendu la porte de la chambre s’ouvrir pour tourner ma tête vers elle et apercevoir l’Allemand déjà de retour.

J’avais entendu les menues et j’arrêta l’eau pour enfiler à mon tour le peignoir et m’assoir sur le lit, les cheveux dégoulinant, j’avais attrapé un des burgers dans lequel je croqua avec entrain, je mourrais de faim ! Je lâcha un ralliement de plaisir quand je sentis mon estomac se remplir, attrapant la bouteille en me penchant dangereusement sur Wolfram, j’agissais encore de façon inconsciente, mais l’eau froide m’avait fait du bien et je faisais tout pour ne plus penser à ce qui m’a rendu si « vulnérable » jusque-là...

« Je ne savais pas qu’il faisait ce genre de nourriture ici, c’est pas mauvais ! » Attirant quelques frittes que je mis dans la bouche, je finis par le regarder et reprendre. « N’empêche ils doivent se demander où on est passé au dortoir. » C’est vrai qu’on a disparu et on n'a prévenu personne, mais bon tant pis. Le calme dans la pièce était un peu lourd, mais allumer la télé était même pas envisageable, puis sans m’en rendre compte j’avais déjà fini ma bouteille d’eau. Je me lève sans un mot pour ouvrir la porte de la chambre pour sortir en prendre une autre, mais les sons qui arrivèrent à mes oreilles provenant des pièces voisines me firent la refermer aussi tôt la claquant sans m’en rendre compte. Merde. J’avais réussi à « oublier » ça. Revenant sur mes pas, je regarde Wolfram sans un mot pendant quelques secondes et finis par demander naturellement et sans hésitation.

« Tu peux me donner ta bouteille ? » J’ai encore soif... Je suis un cas désespéré, mais bon ce n'est pas aujourd’hui que je vais changer. J’aviserai pour la suite...

Ce message a été posté Dim 14 Déc - 23:31

Tenue – Wolfram ne s’était pas attendu à ce que l’anglais daigne aller sous la douche mais, il y était encore quand il déposa ce qu’il avait ramené du Room Service. Juste pour s’amuser, pour l’embêter comme ce dernier l’a fait avec lui plutôt et parce qu’il le rendait justement dingue ! Non pas dingue parce qu’il voulait le « dévorer » au sens figuré mais, dingue parce qu’il avait envie de le tuer. Il agissait comme un véritable gosse. Il ne compterait jamais sur lui pour lui rendre un service. Que cela soit au niveau de l’argent ou autre.. Sérieusement, il se demandait si il pourrait compter un jour sur lui pour quoi que ce soit en fait…. Du coup, il finit par lui dire :

«Par contre tes fesses semblent manquer de fermeté ! Tu es sûr que tu t’entraines bien ? »

Il le narguait et, ne s’était pas gênait de le reluquer de la tête en bas après avoir tourné sa tête en sa direction avec trois frites dans coincées entre ses incisives. Evidemment, le coup d’œil fut rapide puisque il préféra se concentrer sur ce qu’il avait acheté. Ceci semblait beaucoup plus appétissant que ce môme qui l’avait rejoint et de loin pourtant, le fait qu’il se penche si soudainement, il put apercevoir pendant un moment, ses traits bien dessinés si proche de lui. Pendant un instant, il le trouva vraiment très mignon et le fait qu’il soit trempé lui donné un charme presque « angélique ». Oui… « Presque » et c’est ce qui lui permit de se réveiller. Heureusement, qu’il n’était pas un pervers et qu’il savait parfaitement se tenir car, il lui aurait probablement sauté dessus pendant un moment. C’est fou comme l’eau peut donner une autre apparence… Une apparence « sainte ». Non, il fallait qu’il se reprenne ou bien qu’il s’éloigne de cette chambre sinon, il allait s’amuser à l’embêter en le menaçant de l’embrasser comme tout à l’heure. Le jeune Germano-Japonais préféra se concentrer sur les besoins de son estomac tout en prenant, une gorgée de sa bouteille suivit d’un bon coup d’incisives dans le burger.

Il l’écoute sans l’écouter et évitant de le regarder parce qu’il n’a pas envie de reconnaitre qu’il était vraiment très mignon. Ce gamin s’en amuserait et ça… Il désirait l’en empêcher ! De plus, ce n’était pas comme s’il disait quelque chose de vraiment intéressant à ses oreilles !

«Normal qu’il y ait un tel service, généralement quand on fait du sport on a faim ! »

Voulait-il l’étouffait dans sa nourriture ? Ce garçon était complètement incorrigible ! Il le faisait exprès et s’amusait de l’innocence de l’aîné qui se tenait juste devant lui ! Cela ne le dérangeait pas de continuer à manger et en même temps, il n’était pas certain que son aîné ait compris la blague enfin… Qu’importe, c’était dit et, il ne reviendrait pas sur ses mots. Wolfram ne désirait pas choquer ce pauvre petit qui n’y connaissait rien aux bonnes choses ! Il ne comptait pas lui refaire tout son éducation. Quant au fait, qu’on puisse s’inquiéter pour eux deux, il se demandait s’il avait envie de rire ou de pleurer tant sa question paraissait bien ridicule à ses yeux !

«Bof je pense pas ! Ils doivent même en profiter ! Remarque, c’est ce que je ferais si les rôles étaient inversés ! »

De plus en plus aimable. Wolfram était redevenu « blasé ». Blasé un peu de tout, tout en étant direct et franc. Il n’allait pas mentir, il aurait le dortoir pour lui tout seul, il aurait invité une femme et aurait fait ce qu’il est incapable de faire ici à cause d’un puceau ! Ce n’était pas mal de l’être, il respectait la décision de chacun mais, il avait vraiment du mal à imaginer qu’il puisse l’être. Surtout que généralement ce sont ceux qui vous offrent les plus beaux sourires qui sont pervers. Continuant de manger tranquille au point de ne pas se mouvoir ou tenter de l’être quand, il voit son interlocuteur se levait du lit en ne cherchant pas à savoir où il voulait se rendre. S’il sortait de la chambre c’était à ses risques et périls ! A quoi cela servirait qu’il s’inquiète pour lui ? Il n’était pas son tuteur ! Pour d’autres pays, il avait atteint la majorité ou allait l’atteindre dans pas longtemps donc, il ne répondait de rien en cas d’ennuis.

En plein dans son encas, il sursauta quand il entendit un grand « Boum » toutefois, ce ne fut pas le problème. Le problème fut qu’un morceau d’hamburger se coinça dans dans trachée ! Il commence à toussoter n’entendant pas du tout la demande de son camarade pour lui passer la bouteille !! Non, il était en train de se donner des coups assez forts contre la poitrine pensant que c’était un bon moyen pour recracher ce morceau !! Mais, rien n’y fit !!

Son visage devint de plus en plus cramoisi. Sérieusement, qu’est-ce qu’il lui a encore pris de claquer la porte ainsi hein ? Il ne pouvait pas être cale ! Il s’était plié et grimaça un peu à cause de la douleur ressentie au fin fond de sa gorge et du manque d’oxygène ! Il ouvrit sa bouteille et la vida de moitié jusqu’à ce que le morceau glisse de sa trachée… Il toussa encore un peu en se raclant la gorge la main devant la bouche. Son teint commençait à redevenir pâle mais….

Il releva subitement la tête, avant de se lever entièrement du lit la bouteille à la main où, son regard plongea directement dans le « sien ».

«Non mais ça va pas de claquer la PORTE AINSI ??? Tu as failli me tuer !! Sérieusement tu ne vas pas bien !!»

Oui il était vraiment furieux contre ce môme ! Il lui aura tout fait !! Surtout qu’ils avaient un téléphone, s’il était incapable de sortir. Il n’avait qu’à user du téléphone !

«Aish tu me donnes mal au crâne ! Si tu veux boire, utilise le téléphone et paie par tes propres moyens sinon, je ne pourrais pas payer l’hôtel ! »

Hors de question qu’il cède à nouveau à ses caprices. Regardant à nouveau le goulot de la bouteille avec un regard « joueur » il…

«Mais si tu veux boire… Alors tu dois m’embrasser là ? Parce que je te rappelle que j’ai bu et par conséquent, il s’agirait aussi d’un baisé indirect, mais un baisé quand même donc… Juste déposer tes lèvres sur les miennes ne devraient pas te poser un problème si ? »

Ce message a été posté Lun 15 Déc - 3:35

Tenue ➦ Moi qui pensais avoir un peu de tranquillité pour prendre ma douche je me suis fait avoir en beauté, le voilà qui reviens et qui en plus ne se gêne pas de poser ses yeux sur moi pour commenter, les rôles étaient inversés. Le fait qu’il me voit nu n’était pas gênant en soi nous sommes tous les deux des hommes, tant que ça reste de « loin » je peux le supporter, la seule chose qui me fait peur et qui rentre dans ma « phobie » est l’acte en lui-même et tout ce qui s’en rapproche... Si nous n’étions pas dans un endroit où justement ça puait le « sexe » je ne serais pas aussi déstabilisé et vulnérable à ses attaques. Wakabayashi London n’est pas le genre de gars à se laisser mener à la baguette et rouler sous les provocations, non, je suis bien au-dessus de ça, seulement ce soir j’étais désavantagé, dans un lieu qui ne me permet pas de mettre mes « qualités » en avant. À ses mots j’avais attrapé mes fesses pour les tenir entre mes mains et répondre.

« Elles sont plus fermes qu’elles en ont l’air, soit pas jaloux. » L’eau froide m’avait un peu « réveillé » je pouvais enfin oublier ce qui me terrifier, une fois que j’aurais mis les pieds hors de cet endroit les choses iraient pour le mieux ! Mais pour l’instant autre chose vint me « sauver », la nourriture ! Mon estomac était sur le point de se briser sous le manque de réserve que j’avais, j’aurais du manger avant de quitter le dortoir... Si j’avais su. Enfin bon, le burger est bon et je mange assez vite, peut-être trop. Mauvaise habitude, j’avais hoché la tête à sa réplique en lançant.

« Hum. Pas faux. » Pour une fois j’avais décidé de ne pas prendre la chose telle qu'elle était volontairement, je ne souhaitais pas rentrer dans son jeu et me laisser encore submerger par mes pensées et mes craintes, de toute façon comme je l’ai dit, je ne vois pas ce genre de choses horribles comme étant du « sport ». Donc ça me facilitait la tâche pour paraître le plus sérieux et « naïf » du monde. Mais à force de manger trop vite j’avais fini bien vite ma bouteille et j’avais encore soif, c’est là que j’avais pris la « bonne » décision de sortir de la chambre pour allait m’en acheter une. J’avais totalement laissé couler le sujet sur nos camarades du dortoir car il n’avait pas tort, en fait je ne pense pas plus que ça à eux, bien qu’actuellement je préfèrerais largement me trouver à leurs côtés plutôt qu’ici, mais je n’ai pas encore développé le pouvoir de la téléportation... Je devrais demander à doranbolt dans fairy tail, il viendrait me chercher et m’emmènerait au loin... aah si seulement la vie était un manga.

Mais les choses se compliquèrent pour moi bien assez vite, à peine la porte fut ouverte que d’un geste brute j’avais était forcé de la refermer en la claquant... Oui, apparemment il y avait des gens gourmands qui étaient encore entrain de faire ce... truc. Les cris me donnèrent des frisons et j’avais ma main contre la porte, la tête baisser tentant d’oublier ce qui avait résonné dans mes oreilles, de nouveau violées par leur bêtise. Derrière moi je remarqua que mon partenaire du soir était en train de s’étouffer après lui avoir demandé de me donner sa bouteille... J’hésita une seconde à l’aider, mais j’avais fini par instinctivement me mettre à lui taper dans le dos pour l’aider à se remettre, car bien que ce ne soit pas l’amour fou, je n’avais aucune envie de le voir mourir ici, j’avais bien assez de problème. Je me suis retenu de dire quoi que ce soit, jusqu’à ce que cela semble passé et que je le vis se lever pour me faire face, fixant mon regard dans le sien je l’écouta m' « engueuler » mais encore une fois... Que pouvait-il savoir de ce que j’ai ! Pauvre imbécile, comme si j’allais te le dire...

« Je ne pensais pas que tu manquerais de mourir pour si peu... » Soupirais-je dans un ton désespéré, je devais avant tout protéger mon secret et pour ça je ferais n’importe quoi. À la suite j’avais repris.

« Le seul argent que j’ai est celui pour les courses de Noël... » Boudais-je dans ma barbe, c’était ma faute je sais, mais... Sauf que je fus sorti de mon état par sa nouvelle déclaration, au début surpris, je continue de le fixer, fixer ses lèvres qu’il me demande d’embrasser... Je ne veux pas fuir, pas lui laisser encore gagner et me traiter d’idiot, de prendre le dessus sur moi, puis il m’a embrassé plus tôt, quand je joue avec les gens, que je les chauffe au maximum pour les jeter ensuite, il m’arrive de les embrasser... Bien que ce soit un geste « intime » beaucoup d’amis font ça à Londres et ça ne rentre pas en compte de ce que je fuis comme la peste. Tant que c'est lèvres contre lèvres, c'est pas grand chose. Un sourire se dessine et je m’avance de Wolfram dangereusement avant de lui dire.

« Paye moi une bouteille plutôt. » Avant de déposer mes lèvres sur les siennes, gardant mes yeux ouverts pour observer sa réaction, je ne veux pas qu’il me batte encore, voir son air satisfait de me voir faible et à sa merci, non... Je suis prêt à lui couper toute envie de me lancer à nouveau sur le sujet, car tant qu’il se doutera que je suis mal à l’aise avec les relations physiques, il aura une marge d’avance, des cartes en plus à jouer et je dois réussir à raccourcir l’écart entre nous. Puis contrairement à ceux avec qui j’ai « joué » jusque-là, bien que je ne l’avouerai pas, l’Allemand est bien le plus beau.. Séparant mes lèvres des siennes, laissant le silence s’installer je souris satisfait en tendant la main vers lui pour qu'il remplisse la part du marché. Je suis peut-être un vrai garnement, mais moi aussi, j’ai ma façon de faire.

Ce message a été posté Mar 16 Déc - 15:01

Tenue – Pour être honnête, Wolfram n’aurait pas cru qu’il oserait déposer juste ses lèvres contre les siennes alors oui, cela l’a figé pendant un instant… Plus qu’un instant même quand l’Anglais rapprocha son visage du sien et qu’il sentit la paire de lèvres sur les siennes. Il n’allait pas se mentir ce contact lui fit plisser les yeux. Sa respiration s’était coupée net. Malgré son incompréhension sur le comportement de son aîné, malgré cette colère sourde contre lui depuis ce début de journée pour l’avoir perdu si loin de la ville, si loin de tout, il oublia tout pendant un moment. L’ex nageur préféra tout oublier pour ne laisser qu’une chose prendre place, qu’une chose dont il n’oubliera pas de cette soirée et pour mieux se concentrer sur cette nouvelle sensation… Seule cette nouvelle sensation prenait toute son importance à cet instant : La douceur des lèvres de London. Elles étaient dans son esprit plus douces que le touché de la soie la plus pure. Cette incroyable douceur pourrait presque lui en faire perdre l’esprit. Depuis le début de cette soirée, quand il s’était rapproché de lui, il s’était surpris à penser à plus d’une reprise au combien, elles étaient attirantes mais, maintenant, il était en train de se dire qu’elles l’étaient plus que dans ses propres pensées. Au point qu’il lâcha même la bouteille qu’il tenait entre ses mains renversant ainsi, par la même occasion l’eau qu’elle contenait.

Quand son aîné brisa cette bulle dans laquelle il s’était laissé berner, il ne répondit pas de suite. Il avait ce sourire et cette main qui signifiait qu’il devait tenir une promesse, qu’il n’a pas faite ! Il avait assez d’argent pour acheter des décorations ou des cadeaux. Il pouvait bien s’acheter une bouteille d’eau non ? Il allait devoir faire un autre round cette semaine. Evidemment, il pourrait demander de l’argent à sa grand-mère avec les fêtes qui approchaient mais, il ne comptait pas faire de cadeaux excepté à cette dernière. Le côté espiègle de London ramène Wolfram rudement sur la terre ferme avec perte et fracas… Il bouillit de l’intérieur… Ce môme n’en avait pas ras-le-bol de toujours pensé que ses souhaits pouvaient être exhaussés comme il le désirait ? Il gonfla ses joues et fit un sourire mauvais tout en lui tournant le dos, les bras croisés tandis que son regard le visait en biais ! En effet, il ne comptait pas lui rendre la tâche plus facile.

«Pourquoi je devrais te la payer ? Je ne t’ai rien promis et je t’ai déjà payé de quoi te rassasier et une bouteille d’eau ! D’ailleurs par ta faute je viens de ruiner la mienne !»

Certes, il avait aidé à aller mieux en lui tapotant le dos mais, c’était de sa faute s’il avait failli passer de l’autre côté ! D’un côté qu’il l’embrasse l’a déstabilisé et, lui-même s’étonnait de désirer que cela aille beaucoup loin entre eux… Il devenait complètement fou !! Voilà ouais, il devenait fou.. Ce type le rendait fou et, heureusement qu’il ne nageait plus car sinon, ils se prendraient la tête tous les jours, toutes les heures. En même temps, la natation… En y repensant, il ressentait ce vide… Qu’importe qu’il s’essaye à d’autres activités, au final, c’est l’ennuie qui le gagne. Il finit par soupirer, se passant une main dans les cheveux pour se les ébouriffer activement avant de se diriger vers son sac et de lui donnait quelques pièces de monnaies :

«C’est la dernière fois que je te paie un truc de la soirée ! Et je suis sérieux ! Il va falloir que je drague plus pour me faire de l’argent !»

Oui, il espérait au moins que les femmes riches qu’il irait draguer auront de quoi lui rembourser cette nuit et ses achats. Ou même la moitié afin qu’il puisse offrir quelque chose à sa grand-mère. C’était probablement la seule femme voir personne envers qui, il se sentait reconnaissant. Son regard ne laissait plus place au doute ! A partir de maintenant, le londonien voulait quelque chose en plus, il aura qu’à dépenser son argent et demander à son père chéri. Sans un mot, il s’était écarté de lui et regarda par la fenêtre. D’un côté, c’était aussi une façon à lui pour que ce Waka gonflé sorte de cette chambre… Parce que là, il commençait à penser qu’il aurait pu y prendre du plaisir et rien que pour ça ! Cela l’énervait…. Au pire des cas, les femmes qui l’avaient laissé tomber… Pourront bien se faire pardonner en lui achetant des objets de valeurs afin qu’il puisse les vendre non ? Il devait sérieusement aller voir un psychologue… Il n’avait plus envie de discuter… L’anniversaire de son jumeau arrivait à grands pas et, il le laissait seul en Allemagne. Cela semblait faire une éternité qu’il ne s’était pas rendu sur sa tombe. S’il savait ce qu’il faisait, il était certain qu’il lui tirerait les oreilles. En attendant il décida de s’écarter de la fenêtre, de nettoyer les dégâts de sa bouteille. Mettre toute leur nourriture sur la table de nuit. Il n’avait plus d’appétit pour ce soir. Il prit un oreiller qu’il jeta par terre, décida d’enfiler de nouveau ses vêtements en silence près de la fenêtre et pris le tapis qui se trouvait près du lit pour le mettre auprès de cette fenêtre et devienne un matelas de fortune. Il était hors de question qu’il dorme avec l’anglais et pour une fois, il ne voulait pas l’entendre se plaindre, exigeait encore et encore des choses. Non là, tout ce qu’il voulait pour le coup c’était dormir. Le peignoir quant à lui, il décida de l’utiliser en guise de couverture et, il se positionna sur le côté. Car il n’était pas dupe… Le plus âgé l’avait « embrassé » mais, il savait que la promiscuité ne le rendait pas à l’aise et qu’il ne voulait pas perdre la face d’où le fait qu’il s’était exécuté à sa demande qui s’était retournée contre lui.

Ce message a été posté Mar 16 Déc - 18:51

Tenue ➦ Je ne pensais pas vraiment que j’apprécierai réellement embrasser les lèvres de l’Allemand, mais à ma grande surprise ce ne fut pas désagréable, bien que je l’ai fait pour obtenir une « victoire » sur lui, je pense que d’une certaine manière, je l’ai vraiment trouvé beau et j’étais fier de le voir « surpris », car c’est ce que son visage affichait. Je n'avais peut-être pas gagné la guerre, mais cette bataille en tout cas j’en étais venu à bout. Je ne sais pas si je serais capable de le faire à nouveau avec cette assurance que j’avais puisée dans mes dernières énergies, je ne devais penser à rien et ne pas me laisser prendre à mon propre jeu, souvent on dit que le revers est plus violent encore, sauf que ça je l’ignorais à cet instant... Un jour viendra où je ferai certainement moins le malin. Mais dommage, lire dans le futur n’est pas dans mes capacités actuelles. J’avais besoin de monnaie pour m’acheter une nouvelle bouteille d’eau, mais en fait en serais-je réellement capable ? Surtout que comme il l’a dit-il ne m’a rien promis, je ne lui en ai pas laissé le temps... Quel idiot.

« Par ma faute ? C’est toi qui m’as demandé de t’embrasser ! Pas ma faute si tu ne m’en croyais pas capable... imbécile. » Le dernier mot n'avait été plus bas que les autres, non pas parce que j’avais peur ou autres, mais simplement parce que je l’étais surement tout autant. Si seulement je pouvais utiliser l’argent des courses je l’aurais fait, mais c’était les sous que mes camarades de chambre m’avaient donnés pour ce qu’on était sensé acheter aujourd’hui... Je n'avais aucun argent à moi, ayant oublié mon porte-monnaie et mon téléphone ! Voilà pourquoi je suis un abruti fini... Mais je le vois me ramener quelques pièces et un sourire ravis prend place sur mon visage avant que je m’exclame.

« Merci ! C’est bon, je te rembourse quand on rentre. Pas la peine d’aller draguer pour rien, sérieusement je ne comprends pas pourquoi tu perds ton temps comme ça... » Je soupire de désolément, où est-ce par pitié ? Je ne sais pas, mais le voir mener ce genre de vie m’insupporte je pense, je trouve ça idiot. Il pourrait valoir tellement plus que ça, mais au final en agissant de la sorte il me semble être devenu une sorte de gosse... raté.

Ne souhaitant pas en rajouter davantage je m’apprête à sortir de la chambre, mais me souvenant de l’épisode d’il y a quelques minutes, je soupire à nouveau revenant sur mes pas en me jetant sur le lit, je n’avais pas envie de me retrouver dans la même situation et voyant que Wolfram se préparait un lit au sol, ça me rassuré un peu dans un sens, sauf que... Me penchant au-dessus de lui, nos visages proches l’un de l’autre je lui dis.

« Je vais appeler pour qu’ils nous livre une bouteille d’eau... Tu es sûr que c’est bon s’ils te voient au sol ? Ça risque de le foutre mal pour notre « couple » non ? » Je ne devrais pas être celui qui dit ça, surtout que je fuis ces choses, mais c’est ce que je fais tout le temps... jouer avec le feu.

Attrapant le téléphone pour appeler le service, ils me disent qu’ils emmènent ça tout de suite et qu’ils nous livreraient en bonus une petite surprise qu’ils offrent à leur hôte pendant le mois de décembre pour les approches des fêtes. Surement des gâteaux ou un truc à manger ! Peut-être que je me faisais des idées, mais bon... Les remerciant je pose mon regard sur l’Allemand gardant le silence un instant, un peu inquiet au fond.

« Apparemment on a droit à une surprise... Tu sais ce que ça peut être ? » Je n’ai jamais fréquenté ce genre d’endroit, alors pour ma part, je n'avais vraiment pas beaucoup d’imagination sur le contenu de cette « offre » et en même temps j’avais un mauvais pressentiment... Priant pour que ce soit simplement de bons gâteaux ! Oui, j’y crois.

Ce message a été posté Mer 17 Déc - 16:48

Tenue –

«J’espère bien que tu me rembourseras une fois en rentrant ! Je ne suis pas là pour t’entretenir non plus ~ Bah que veux-tu ? C’est intéressant tu sais et cela m’occupe l’esprit ~»

Blasé et nonchalamment comme si le sexe était la chose la plus intéressante qui soit. Pour lui, cela l’était, c’était la seule activité pour laquelle il ne s’était pas encore lasser. Cela l’avait rendu accroc et, comme il avait abandonné ce qui lui permettait de réellement s’épanouir en tant que personne, il se jetait d’autant plus corps et âme à chaque liaison ! C’était dangereux mais, parfois la douleur qu’il ressentait dans chaque coup de bassin dans cette aventure d’une nuit, lui permettait d’oublier ce « passé ». Il n’en était pas encore à ne pas savoir se contenir ou avoir un problème avec ça. Il pouvait rester « sevré » pendant très longtemps. Pour l’heure, il préféra aller se coucher après s’être perdu pendant un bref moment dans ses propres pensés. Il était préférable pour chacun d’entre-eux, de dormir et puis, au moins, il n’aurait pas à repenser à cette douceur que lui avait procuré London. Ce type, allait le rendre fou. Réellement fou qu’il était préférable que tous les deux restent à une distance raisonnable. La prochaine fois, il reviendrait ici avec un coup d’un soir afin qu’il puisse profiter des plaisirs que cette chambre avait à offrir car là, pas de télévision, pas même de préliminaires qui, dans un sens….. Ah non… Il ne souhaitait même pas imaginer avoir l’anglais sous ses mains… Toucher sa peau…..Non ! Stop !

Fermant les yeux plus forts, il s’était tourné sur le côté et tourna ainsi le dos à son autre colocataire qu’il était en train de maudire pour l’avoir embarqué là-dedans ! Quand il sentit du mouvement, il se retourna sur le dos pour rencontrer son visage si proche du sien. Ce visage humide… Ce souffle chaud voilà que son cœur s’était mis à s’affoler de nouveau. Oui ça c’était avant qu’il ne se remette à parler le faisant grogner de frustration et il ne put s’empêcher de lui offrir une belle pichenette sur le front sans aucune douceur :

«Ne t’en fais pas, ils frappent et ne rentrent pas. Je n’aurais qu’à me lever et aller récupérer l’eau de Monsieur saint Nitouche qui restera bien sagement dans son lit !»

D’un côté, il tenait à leur couverture ! Dormir dehors ne le bottait pas. Il préférait être au sol de cette chambre que remplacer le Bonhomme de Neige ou Mr Freeze ! Il laissa son aîné commandait pendant que lui se remit debout mais, enleva son haut pour laisser visible les marques violacées sur son torse afin que tout soit plus crédible. Il s’arrêta à la question du plus vieux et, un petit sourire mesquin fit son apparition… Etait-il dans l’obligation de lui répondre ? Son côté « diable » lui soufflait de ne pas l’être. Ce serait marrant de voir sa réaction quand, il découvrirait ce qui était cette soit disant surprise. Il haussa simplement des épaules feignant l’ignorance la plus totale. De toute façon, la commande ne se fit pas attendre longtemps. Le jeune Shwensteiger se précipita vers la porte et l’ouvrit avec un sourire coquin ! C’était en plus le joli serveur de tout à l’heure qui venait lui apporter la commande de l’ignorant. Il était « beau ». Tout à fait son genre. Croisant les bras et calant un d’eux contre le bois de l’encadrement de la porte il fit d’une voix enjoliveuse :

«Merci pour cette bouteille et ces présents ! Votre service est vraiment rapide… Je vous dois combien ?»
«C’est offert par la maison ainsi que la bouteille d’eau mais… Si cela vous dit j’ai aussi une chambre.. ~»

Un murmure comme s’il avait peur que London l’entende. C’était vraiment très tentant… Il le laissa approcher son visage du sien et ne cilla pas et souffla à cet inconnu qu’il formait avec l’autre imbécile un « couple libertin ». Toutefois qu’il lui donne son numéro et, il le rappellerait. Il sentit le serveur glissait dans la poche de son jean un morceau de papier avant que ses lèvres ne viennent rencontrer les siennes pour quémander l’entrée rapidement. Il en eut lui-même le souffle coupé et un gémissement sortit de ses lèvres rougies par ce baisé.. Pas de doutes, cet homme était expérimenté. Il le laissa partir et Wolfram referma doucement la porte pour revenir vers l’anglais et sans honte lui affirmer :

«Je crois que je viens de gagner un beau coup ! Qu’est-ce qu’il embrasse bien.. Ne sois pas jaloux ! Quand tu seras plus grand tu y auras droit toi aussi ! Tiens ta bouteille ! »

Il lui lança la bouteille avant de prendre ce qu’il y avait dans le panier…. Il prit une bouteille de lubrifiant, vit les préservatifs mais, ce qui l’intéressa d’autant plus c’était les différents lubrifiants… Une idée vile germa dans son esprit. Il ouvrit le lubrifiant comestible parfumé à la fraise ou il mit une noisette sur son doigt. De là, il s’approcha d’un pas de loup vers le plus vieux et fit :

«Tiens goûte c’est sucré et comestible !»

Avant même qu’il ne le laisser dire quoi que ce soit, l’allemand appliqua la noisette de son index humide de lubrifiant sur les lèvres du plus vieux pour déposer les siennes sur ces dernières. Le regard grand ouvert. Il retraça les lèvres de London à l’aide de son bout de langue pour récupérer le « gel ». Quand ce fut fait il s’écarta rapidement pour s’allonger de nouveau sur le sol et lui dire :

«Bonne nuit ! Dors bien !»

Au fond, son cœur battait mais, qu’importe, il venait de prendre sa revanche sur l’anglais pourtant… Il se sentait…. Bizarre au fond de lui. Même si c’était une blague… Ah vraiment… Tout ça, c’était la faute de ce gars ! Pour sûr que le reste de la soirée fut silencieuse mais, il ne ferma pas l’œil de la nuit car, quoi qu’il dise sans s’en rendre compte… Quelque chose venait de bouger à l’intérieur de lui.

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