Tenue + salon– Jia Heng était nerveux, il avait oublié d’éteindre la lumière pour que cela soit encore plus « magique » pour son cadet mais, quand il s’en souvint, c’était déjà trop tard. Il ne pouvait rien faire de plus puisque, il avait entendu le cliquetis de la clenche de la porte qu’on abaisse. Il se sentait vraiment idiot et, le mot était plus que faible ! Il essaya de presser le pas mais, évidemment comme il le redoutait Ayden était déjà là, devant le sapin et il n’avait pas été présent au moment où il avait découvert toutes ces décorations… Cela le tuait… Et voilà, la prochaine fois, il se fera une liste pour ne rien oublier et être à l’heure de chaque occasion. Pourtant, le sourire et le regard de son cadet, le rassurèrent, lui firent oublier pendant un bref moment son « échec ». Il semblait réellement enchanté par ce qu’il avait fait ! Et puis, il était beau ! Beau à couper le souffle, il était certain que ce n’était pas les regards sur lui qui, avaient manqué tout au long de la soirée mais, le plus important est qu’il soit là tout prêt de lui ! Un sourire tendre se dessina sur le visage de l’ainé et, il s’approcha de lui les mains dans les poches, ne répondant pas tout de suite à la question pour laisser planer le doute avant de se passer une main dans les cheveux et, de regarder sur le côté gêné. Parce qu’avouer qu’il avait fait la décoration c’était comment dire…. Assez embarrassant pour « lui ». C’était la première décoration de noël que Jia Heng faisait et, il devait avouer qu’il n’était pas le plus heureux, il manquait pleins de choses mais, évidemment c’était ça de se prendre à la dernière minute alors il avait improvisé. Il n’était pas peu fier du résultat mais, il était intransigeant avec lui et dont, le fait qu’il voulait faire entrer et emmener son garde du corps juste à cet endroit où il se tenait..

« Oui mais, je n’en suis pas satisfait.. Et puis, ce n’est pas si difficile et, j’avoue, ce n’était pas si mal mais, voilà rien n’est prêt… Sérieusement ma tenue craint non ? En plus normalement tu n’étais pas sensé découvrir la décoration comme ça… J’ai pas su géré mon temps.. Enfin, j’ai au moins eu le temps d’allumer les bougies ! Et laisse tomber, je raconte n’importe quoi ! »

Il était en train de se ridiculiser selon lui de la manière des grands rois. Ah vraiment, pourquoi lui qui était si peu bavard n’avait pas su tenir sa langue hein ? Peut-être parce que le fait de ne pas parler la journée et sur plusieurs jours faisait, qu’il se rattrapait auprès de la seule personne qui comptait pour lui. Une moue un peu bougonne, il vint offrir une petite pichenette « tendre » sur le front de son colocataire. Pendant qu’il n’osait pas le regarder en face… En effet, il était mort de honte, de savoir qu’Ayden assistait à ça… Pourtant, il était le fils d’un des Politiciens les plus importants de Chine ! Il ne devrait pas rougir de honte pour si peu mais, que voulez-vous ? Ayden était le seul, capable de lui faire perdre ses moyens comme là. Le jeune homme devait prendre sur lui et finalement même si, il avait la réponse par les différentes expressions de son cadet, expressions qu’il ne montrait qu’à lui… Il se sentait vraiment honoré d’être le seul à qui il les offrait, il osa malgré tout lui demandait car, tant qu’il n’aurait pas une réponse concrète de « sa » part il… Ne serait pas rassuré. Bizarre pour un type qui attache beaucoup plus d’importance au langage non verbal que verbal mais, son cadet, était incapable de lui mentir et, il le connaissait assez pour reconnaitre quand il mentait ou non.

« Est-ce que ça te plait ? »

Une question simple et d’ailleurs, c’est l’occasion pour lui de croiser de nouveau son regard.. Et, un autre sourire réchauffa ce visage si froid et dur à l’extérieur. Jia se dit qu’il serait peut-être temps qu’il l’assoit son invité de la soirée et passe un coup de fil pour que sa commande soit apportée même si, il avait programmé leur repas ainsi que la buche à l’heure à laquelle ils devaient être livrés, il préférait être certain que tout était en ordre. Il se dirigea vers le seau à champagne où se trouvait la boisson et reprit la parole :

« Boiras-tu du champagne avec moi ou alors tu veux autre chose ? Ce serait dommage que tu t’endormes soudainement alors que la soirée vient à peine de commencer. Du coup, dans le frigo, il y a d’autres boissons dont ta préférée ! »

Puis, jetant un rapide coup d’œil au sapin, il se rendit soudainement compte qu’il avait oublié quelque chose d’important. De placer les cadeaux d’Ayden sous le sapin. Bien qu’au fond, il les lui apporterait à temps voulu. Pour le moment, il préféra lui emmener le plat de toast de foie gras, de beurre où des tranches saumon cru étaient déposés, de caviar aussi..

« Sers toi et assis-toi ! Je vais donner un coup de téléphone car, je n’ai pas envie que notre repas manque à l’appel. »

Tenue + salon– Jia Heng se sentait bête. Il aimerait avoir plus d’aplomb et toujours plus de prestances auprès du plus jeune mais, ce soir, malgré le fait que cela ne soit pas une catastrophe en soit, ce n’était pas non plus une réussite. Il était vraiment intransigeant mais, peut-être qu’il devrait apprendre, qu’il y a des choses contres lesquelles on ne peut pas lutter. Que l’on ne pas toujours tout diriger même si, il en avait déjà conscience disons juste que pour une fois, que de lui-même, il voulait que les choses se passent bien, mais tout ne tournait pas vraiment rond. Les mots de Ayden vinrent à point et, il s’estimait vraiment chanceux de l’avoir à ses côtés. Il était surpris quand bien même, ce n’était pas ainsi qu’il souhaitait lui faire découvrir la salle ! Cela l’emplit de satisfaction personnelle ! Finalement, il n’avait semble t’il, pas tout manquer ! Ni sa tenue apparemment. Son physique étant la seule chose qui lui importait le plus dans tout ceci. Il aurait presque rougit s’il n’était pas aussi stoïque qu’il ne l’est, habituellement. Que c’était dur de résister à la tentation de le prendre dans ses bras, de le sentir tout contre lui. Pourtant, ce soir, cette fête, c’était pour remercier son cadet de le supporter au mieux chaque jour qui passait  et supporter ses humeurs ! Ne voulant pas que son cadet se « moque » de lui au vu de son embarras palpable, le jeune homme offrit une petite pichenette sur le front de son cadet qui répondit à sa décoration. Jia camoufla son sourire tant bien que mal devant tant d’engouement alors, sans vraiment le penser une seule seconde. Disons que c’était plus pour dire que cela lui suffisait. Le fait de rendre Ayden heureux était ce qui comptait et, il semblait que cette « mission » qu’il s’était donné d’accomplir soit un succès.

« Alors, je pense que je peux mourir tranquille si tout cela te plait ! »

Peut-être que c’était une erreur de sa part mais, il donna un autre petit coup sur le front de son camarade pour réparer rapidement ses dires. Il ne les reprendrait pas, cette expression que lui offrait son garde du corps, était celle qu’il recherchait tout le temps à réussir à sortir. Il aimerait tant le prendre en photo. Ce serait même un joli souvenir… Ayden aimait prendre les autres en photo, il faisait l’effort de poser parce qu’il le lui demandait et, que d’une certaine façon, il désirait lui aussi garder un souvenir d’eux. Dans la vie, on ne sait jamais ce qui peut arriver et c’est pour ça…

« T’inquiètes pas, je ne compte pas mourir, c’est une façon de parler ! Disons, que si tu es heureux, alors ça me va et puis… Tu ne m’en pensais pas capable avoues ?   »

Evidemment, il le taquinait, il a beau posé cette question, lui-même s’étonnait pour le coup. Il n’y a pas si longtemps, on lui aurait assigné la tâche de décorer une salle  sous le signe de noël ou autres évènements, il n’aurait rien fait ! Les fêtes, elles se ressemblaient toutes pour lui. Il ne les a jamais appréciées à sa juste valeur car, il était toujours entouré de rapaces, de faux semblants. Les personnes se supportaient à peine et pourtant, étaient toujours au-rendez-vous afin d’offrir de belles courbettes et de sourires si hypocrites que ce monde, n’était pas celui dans lequel il voulait évoluer. Ce soir, ils étaient qu’eux. Rien ni personne pour essayer d’attraper son regard et même si, il y avait une présence, elle ne lui ferait jamais lâcher des yeux cet homme qui brillait et même pendant toutes ces festivités, aucunes d’entre elles, n’étaient arrivées à l’enlever de son esprit et personne n’y arriverait.

Avant de faire un faux pas, il proposa à boire à son cadet en ouvrant la bouteille et, vu la réponse d’Ayden, pour la seconde fois de la soirée, il souhaitait qu’il y ait un trou… Cette soirée, lui faisait perdre les moyens et, même si, Ayden disait qu’ils ne vivaient qu’une fois, il ne voulait pas le rendre ivre alors que la soirée venait à peine de débuter. Il lui remplit malgré tout une coupe qu’il lui donna pour ensuite s’en remplir une qu’il leva en l’air :

« Et si nous trinquions pour notre premier noël que tous les deux ! Qu’il reste à jamais dans notre esprit : Santé et joyeux noël Ayden ! »

Son sourire était tendre. Mais, il dû le quitter un moment pour être certain que le restaurant où il avait commandé se souvenait de l’adresse mais, aussi de la chambre. Ce n’était pas comme si, il y avait du monde ce soir dans les dortoirs. Il lui avait laissé des toasts et, ne quittait pas du regard  le plus jeune. Quand il fut rassuré par la secrétaire, il raccrocha et se rapprocha de son cadet. Il était vraiment adorable ! Le voir manger ainsi était une première, d’habitude il se retenait toujours devant son père ou un autre membre de sa famille. Il passa une main dans ses cheveux, ses beaux cheveux corbeaux.

« Merci mais, juste te voir manger satisfait mon appétit ~ »

Un « sous-entendu » innocent… Susurré même s’il prit un toast de foie gras. Il s’agissait de ses préférés bien que pour le saumon, ayant un palais fin, il avait pris un temps fou pour choisir. Il lui fit un clin d’œil à sa question et :

« Tu verras c’est une surprise et pour les cadeaux.. Au diable minuit ! Je crois que je ne pourrais pas attendre jusque-là ! Je vais juste chercher les tiens mais, tu n’ouvres pas les yeux ! »

Jia Heng était impatient de découvrir ce qu’Ayden lui avait pris. C’était la première fois qu’il lui offrait un présent. Il revint les bras chargés mais, c’était surtout la grosse peluche panda qu’il avait vu dans une vitrine et pour laquelle, il avait flashé dessus qui l’encombrait le plus ainsi que ce sabre gravé dont le fourreau portait aussi un dragon. Après il y avait aussi cet appareil photo numérique dernier cris. Il les ramena sur le canapé et, revint avec sa coupe de champagne, le bras accoudé sur le dessus du canapé, les jambes croisées, apportant sa flute à ses lèvres, il fit par lui dire après que le tout était déposé sur la petite table :

« Tu peux ouvrir les yeux ! J’ai essayé de les emballé mais, je crois ce que c’est ce qui m’a pris le plus de temps. »

Tenue + salon– La réponse de son « employé » ne l’étonnait pas. Fidèle à lui-même et, c’est cette idée de mourir pour lui qui l’empêchait de lui révélait la vérité sur cette « nuit » là. Il ne se pardonnerait jamais de ne pas avoir été capable d’esquisser le moindre geste, d’avoir crié et dit que c’était lui l’enfant qu’ils recherchaient. Qu’ils laissent Ayden tranquille. Il avait été faible et, ne s’illusionnait pas, il l’était toujours. Il est vrai, qu’il devrait passer l’éponge, continué de marcher sans s’interroger sur sa vie, laissé les gardes du corps comme le « sien » faire leur travail mais, ils étaient aussi des êtres humains. Est-ce qu’ils n’étaient pas déçus de garder, d’être payés à mourir pour des personnes pourries de l’intérieur dont seul le pouvoir et l’argent comptait ? Jia Heng ne parlait jamais mais, il pensait… Peut-être trop mais, s’il trouvait le courage nécessaire, s’il savait où le puiser alors, le problème serait vite réglé… Là, telles les choses sont, il courrait le risque de perdre son ami, son petit frère, l’homme qui lui faisait tant ressentir sans être capable de l’exprimer pleinement mais, il était ainsi et, ça ne changerait pas.

Ne voulant pas ruiner l’ambiance entre-eux, il passa et proposa toast et boisson. Evidemment, il avait entendu la réponse du plus jeune concernant cette découverte de son « talent » pour la décoration. Cela lui avait donné des idées pour redécorer entièrement cette pièce en mélangeant parfaitement leurs goûts. Le problème étant qu’il ne sait pas dessiner de dragons… Les pochoirs cela existait et, quand ils partiraient de cette chambre, il paierait quelqu’un pour tout repeindre en blanc. Il laisse planer un peu de « blanc » pour reprendre :

« Je suis le premier surpris mais, au moins je me dis que je pourrais essayer de refaire la pièce, ou au moins les chambres ! »

Jia Heng n’exprimait rien mais, cela ne signifiait pas qu’il ne ressentait rien. Savoir qu’il était la source du bonheur de l’autre chinois était le seul véritable cadeau qu’il désirait. Connaitre qu’il était la source de son bonheur, était ce qu’il aimerait que jamais ne change ! Qu’il n’ait pas l’envie de chercher cette « joie » auprès de quelqu’un d’autre que lui… Encore un esprit un peu possessif mais, il était entier. Il ne partageait pas les choses qu’il aimait le plus au monde et surtout pas « lui ». Le quittant pour téléphoner, il ne loupa aucune miette des gestes de son « ami » d’enfance. Le voir vider le plateau d’hors d’œuvres, le rendait d’autant plus adorable. Assister à une telle transformation de ce dernier, il était conscient que ce ne serait pas tous les jours ainsi qu’il en aurait l’occasion. Qu’il pourrait à loisir lui dire combien il était attachant, combien, il souhaiterait le voir sourire. Qu’il lui offre les plus beaux à en faire jalouser plus d’un !

Un jeu dangereux pour ses propres nerfs qui seraient mis à rude épreuve mais, au moins, il serait l’homme le plus heureux de la terre. Ayden suffisait à lui tout seul pour combler sa vie de bonnes choses. Il ne cherchait pas à tout prix le bonheur car, ce n’était qu’éphémère. Il souhaitait juste partager des moments dont chacun d’entre-eux n’ont pas l’habitude de la plus simplicité qui soit. Compliquer les évènements, les choses ne rendaient que plus difficile le reste. Il ne se retint pas de souffler ce que la vision de son garde du corps lui donne envie et, le voir s’étouffer, preuve de son trouble l’emplit à nouveau d’une grande allégresse. Qui sait, peut-être qu’il le mangerait ce soir mais, autant ne pas montrer tout de suite les « dents » au sens figuré bien entendu. Un léger sourire orna ses lèvres aux excuses du plus jeune, et répondit à sa proposition d’ouvrir les cadeaux. Il était impatient de découvrir ce que son cadet avait décidé de lui offrir… Evidemment, il préféra qu’il voit d’abord ses présents mais, son regard, même en revenant lorgnait sur le petit emballage.

Revoir le regard pétillant de son jeune bodyguard doublé de son sourire, était trop pour lui. Comment fait-il pour ne pas dévorer ses lèvres des siennes ? Peut-être à cause de sa retenue et, le fait qu’ils n’étaient pas autorisés de ressentir des sentiments dépassant l’entendement. Il hocha un peu en avant la tête au « merci » du cadet et, le voir s’agiter avec son nouveau sabre était, un spectacle dont il voulait garder dans un coin de sa tête. A chaque mouvements, ce sabre suivait bien son propriétaire. Son regard brûlait d’une étrange lueur et décida de siroter son champagne quand il partit ranger ses cadeaux et revenir. De là, il posa sa coupe sur la petite table pour tenir les petits cadeaux tendus par son colocataire. Silencieusement, il déchira le papier et quand il vit les piercings, il arrêta tous mouvements. Les observant avec une expression neutre, ne bougeant pas d’un millimètre….

Son cœur battait… Et soudainement, sans pouvoir se contrôler, il pencha sa tête sur le côté pour apposer ses lèvres sur celles de son garde personnel après lui avoir tiré fortement le bras. Il ressentit un plaisir intense mais bref. Il s’écarta rapidement de ce visage mais, en resta malgré tout proche. Un sourire éclatant et heureux comme il ne l’avait jamais offert, apparut sur ses lèvres. Un sourire tendre dont seul Ayden était le premier témoin de ce visage rayonnant.

« Merci ! Ils sont magnifiques !!!! Je suis vraiment heureux !!! Tu m’en mets un de chaque ? Et je te mettrais ainsi les deux autres. J’ai envie qu’on porte la moitié d’une paire chacune qui seront complétées que lorsque nous serons ensemble ! »

Il prit les deux piercings pour les mettre dans la main de son colocataire, quitta ses deux premiers piercings qui, ne lui seraient d’aucunes utilité à partir de maintenant.

« Tiens mets les moi ou, tu veux que je te mette les tiens avant ? »

Tenue + salon– Ce baisé, si chaste et si fugace qu’il ait pu être, cela lui avait suffi pour savoir que les lèvres de son cadet étaient « fruitées » et douces. Bien qu’elles lui semblaient l’être plus que dans ses songes mais, il ne se serait pas cru être capable de dépasser cette limite si facilement. En réalité, lui-même s’étonnait mais, son excuse, il répondra qu’il était heureux et n’avait pu exprimer son bonheur que de cette façon un peu cocasse avouons-le. Le jeune homme lui fit part que ce cadeau, était une pure merveille et que, rien qu’en les voyant, sans être au courant elles lui donnèrent l’idée qu’ils aient la moitié des deux paires chacun respectivement. Il n’alla pas jusqu’au bout de son idée ou du moins, ce que lui inspirait l’idée en générale. En effet, cette dernière serait peut-être mal interprétée où il se moquerait probablement de lui. En vérité, c’était par fierté qu’il n’osait pas car, s’il voulait partager ses paires, c’était tout simplement pour avoir la sensation que son garde du corps serait toujours à ses côtés. Se rassurer, se dire qu’il reviendrait toujours pour complétait ces deux paires de piercings. Peut-être qu’un jour, il le lui révélera mais, pour le moment, il lui donna les deux bijoux pour qu’il puisse les lui accrocher. Malgré tout, avant ça il décida de taquiner son cadet en se raclant un peu la gorge et poussant doucement son menton pour l’aider à fermer ses lèvres.

« Si tu gardes la bouche trop longtemps ouverte, tu risques de gober les mouches ! »

Le jeune homme élargit son sourire amusé et tendre. Il était tellement mignon d’être ainsi désorienté. Le faux blond pouffa doucement de rire et lui ébouriffa de nouveau les cheveux tant il était vraiment trop mignon. Il pourrait réellement le manger mais, il ne le ferait pas. Jia Heng possédait une certaine tenue et de toute, il ne voulait pas forcer ce dernier ou abusait de lui en attendant qu’il soit ivre. Car, passer à l’acte avec une personne que vous n’aimez pas, surtout pour une première fois, ce n’était pas une expérience qu’il souhaitait au jeune homme. Il était tellement innocent, il venait encore de le lui prouver à cause de la surprise qu’il avait affichée sur son visage. Le jeune homme le sentait « fébrile ». Son regard dans le sien… Est-ce que ce baisé l’avait émoustillé ? L’avait perturbé ? Fier comme un paon il était. Au moins, il ne le laissait pas indifférent, c’était déjà quelque chose de gagné.

Savoir qu’il mettait Ayden dans cet état alors que ce n’était qu’un baisé innocent, leur premier, le poussait à essayer encore une fois. Ce fut aussi son premier baisé car, il n’a jamais permis à quiconque de toucher ses lèvres Embrasser des personnes qu’il n’aimait pas serait comme se souiller un peu plus. Une promesse, en mettant cette barrière, c’était la domination qu’il cherchait, leur montrant qu’elles ne représentaient rien pour lui. Dans chacune de ses nuits, il n’a jamais été tendre. Il camoufla ce sourire qui se manifestait sans qu’il le veuille quand il lut le trouble dans « son » regard, que son « pendant » n’était toujours pas mis qu’il lui demanda un temps d’arrêt, demande qu’il accepte. C’était étrange.. Pendant ce temps, il décida de boire sa flute et, quand son cadet revint vers lui, il se pencha comme ce dernier le lui avait demandé et se recula une fois que ce fut fait.

Il l’écouta parler et le vit défaire à son tour deux piercings. Amusé, il était. C’était rare qu’il montre autant de facettes de lui mais, ici, ils étaient chez « eux ». Il n’y avait personne pour les couper, personne pour les observer. Leur rappeler où était la place de chacun. On le leur avait assez rabâché pour qu’ils sachent quel était le rôle de chacun et ce qu’ils représentaient l’un pour l’autre mais, ce soir il avait envie d’oublier un peu ce mur qu’ils maintenaient tous les deux en apparence. Jia Heng ne le voyait plus depuis longtemps comme un bouclier humain ! Cependant, le dire à voix haute, il en était incapable. L’entendre parler aussi innocemment, le rassure dans le sens que malgré tout, son cadet n’était pas devenu un robot, un chien de garde en grandissant.

« Non, tu es juste naïf ! Ou peut-être que tu es idiot aussi vu dans ce sens-là. Allez tourne-toi pour que je te les mettes. »

Il attendit qu’il s’exécuta mais, quand il finit par les clipser tous les deux sur l’oreille de son cadet, son instinct « animal », le voir ainsi tourner, lui mettre ses piercings de cette façon, ne supporta pas davantage de rester « sage ». Il porta ses lèvres au creux de son oreille pour lui chuchoter.

« Se piquer avec une aiguille à l’époque voulait dire que les jeunes filles perdaient leur virginité alors que non au final. »

Il n’hésita pas à mordiller doucement le lobe de l’oreille du chinois pendant que ses bras s’étaient mis à serpenter autour de sa taille. Après tout, ne devait-il pas le remercier comme il se doit de ce joli présent ? C’est à ce moment qu’on choisit de toquer à la porte. Probablement le repas. Silencieusement, il libéra Ayden et alla jusqu’à la porte pour prendre les différents plats qu’il posa sur la petite table avant de mettre au frigo la buche. L’aîné sortit les plats un par un en faisant bien attention de ne pas se brûler mais, évidemment cela ne loupa qu’il grimaça soudainement.

« Tsch… Il souffla sur son doigt et présenta les plats à son cadet en même temps : Voici : des zhen zhu wan, boulette de porc perlé, on a chacun une petite soupe pékinoise piquante. Pour l’entrée de là, on a du canard laqué aux 5 parfums et au niveau dessert nous avons des gâteau de lunes et une buche. J’espère que cela te plaira ! »

Tenue + salon– « Si cela te fait Plaisir. »

D’après lui, Ayden en faisait toute une montagne pour rien ! Ce n’était vraiment rien du moins dans son esprit mais, cela le touchait que son cadet s’inquiète autant pour lui. Cela ne faisait que confirmer que l’un comme l’autre ne pouvaient pas vivre l’un sans l’autre, que Jia Heng mourrait si, Ayden n’était pas là. On dit que l’amour, le véritable amour n’arrive qu’une seule fois dans la vie et, même s’il était loin d’être l’homme le plus romantique qui soit, il lui suffisait de penser à « lui », pour avoir la sensation qu’il était capable de gravir des montagnes. Hors, vous le mettiez devant cette dernière et lui dites d’escalader, il vous regardera avec de grands yeux et se défilera. Parfois, il aimerait réellement faire plus. Seulement, il n’avait pas encore trouvé le moyen d’alléger le poids des charges d’Ayden sur ses épaules. Il ne devrait pas s’inquiéter de ça, étant donné que ce n’était pas dans ses cordes. Se battre ? Non. Par contre, soigner, il pouvait essayer d’apprendre non ? Seulement, qui lui laisserait l’occasion d’apprendre la médecine ? Surtout sur la base qu’il voulait soigner celui qui avait la charge de sa protection exclusive. Il aura beau dire ce qu’il voudra, aucuns ne le laissera faire à sa guise. Telle était la prison d’or de sa famille. Beau de l’extérieur, magnifique même mais, si froid…. Pour être à la tête d’un pays peut-être qu’il fallait l’être, c’était l’ enseignement inculqué pourtant…. Sa vision était différente qu’ils mettraient tous sur le compte de la jeunesse et qu’il se fourvoyait. Qu’est-ce qu’il en savait ? Rien et, c’était probablement pire que tout…..

Des paroles furent échangées entre-eux et Jia Heng lui fit la promesse qu’à un prochain noël sans définir lequel, ils s’occuperaient de la décoration ensemble. Ce sera peut-être plus marrant que seul. Parfois, partager les choses les plus simples avec les personnes que vous aimez, est un moment magique s’il écoutait les bruits de couloirs ou ce qu’en disaient ces magazines qui n’étaient présents que pour essayer de « tuer » son ennuie. Jia Heng étudiait sans relâche et le seul échappatoire possible était de s’évader dans les livres qui ne concernait en rien les lois, le management, les histoires géopolitique. Le jeune homme eut un moment de faiblesse, de relâchement et s’était penché pour picorer ses lèvres mais aux dernières secondes, il se reprit pour aller prendre place devant le canapé. Trop tôt…

D’une gifle mentale, il se frappa et invita son cadet à venir le rejoindre tout en le servant et finissant par lui demander s’il désirait une autre flute emplie de champagne. Sa réponse l’amusa et à sa demande l’en resservit mais à moitié. Il l’épia ! Il aurait voulu le prendre la photo. Lui dire qu’il n’y avait personne d’autre qui trouverait plus grâce à ses yeux que lui. Il était peut-être son « maitre » une relation pouvant être considérée comme malsaine. Un mot du cadet et il se calmait, un mot de lui pour que sa colère s’envole, se sente désolé. Les sentiments éprouvés à son égard sont là et il connait le nom pour le mettre sur ces derniers mais là, il offrit juste un sourire et commença à manger comme ce dernier le lui avait demandé celui qui le rendait plus humain. Car, cela ferait longtemps qu’il serait une marionnette sans son jeune employé. Peut-être que c’est chez « lui » qu’il pourrait trouver sa source de courage, le courage pour toujours aller devant sans trembler, sans aucunes hésitations….

« C’est vrai même si, personnellement je suis affamé d’autre chose. »

Une autre fine ligne sur son visage avant de commencer à manger doucement et soufflant dessus afin de ne pas se brûler la langue. Son regard ne quittait pas le cadet et, il était devenu plus sombre l’instant d’une seconde quand il avait libéré ses mots. Ayden en tant que maître n’a-t-il pas le droit de le toucher ? Il lui avait assuré qu’il n’y avait rien entre lui et les deux autres spécimens qui ont osé le toucher mais, il était jaloux. Son cadet devait connaitre comment doux il pouvait être… Comment il pouvait lui procurer un plaisir qu’il ne retrouverait jamais chez les autres. Vidant son autre coupe et mangeant ses plats, il posa ses baguettes quand des toussotements se firent entendre ainsi que la plainte de son colocataire lui arracha un nouveau sourire. Il déposa son assiette et se rapprocha de lui et offrit quelques tapes dans son dos :

« Idiot… Ah regarde dans l’état que tu te mets ! »

Il essayait de détendre un peu l’atmosphère et passa le bout de son pouce pour réceptionner les larmes visibles sur le visage du plus jeune avant qu’elles ne perlent. Son visage si proche du sien… Son regard devint brillant et profond tel un prédateur.. Il risquait de s’en mordre les doigts plus tardivement mais… Jia Heng abandonna « tout » et doucement, il remonta sa main jusqu'à sa joue qu'il frôla à l’aide du dos de ses doigts pour attirer son regard, son attention… Usant de délicatesse, il apposa ses lèvres contre celles de son cadet pour une durée plus longue que plus tôt. Là, il put profiter pleinement de ces dernières qui se révélèrent bien plus douces qu'il ne l'avait imaginé, et ce fut avec la même délicatesse qu'il se mit à les caresser avec les siennes. Le tout, dans des effleurements doux. Ces dernières goûtèrent le goût des épices suite à cette soupe absorbée quelques secondes plus tôt rendant ainsi, le contact encore plus particulier.

Sa bouche glissa sur le bas de son visage afin de rejoindre son cou qu'il couvrit de tendres marques d'affection. Sentir cette peau contre ses lèvres, inhaler son odeur, ces sensations qu’il ressentait.. Lui firent réaliser que c'était lui qu'il voulait et personne d'autre. Et son regard brûlait d’envie et n’a pas quitté le « sien ». Il s’écarta pour lui souffler dans un sourire doux :

« Merci beaucoup… Pour ce cadeau. »

Ses lèvres vinrent embrasser son front pendant qu’il maintenait ce menton.

« Bon et si on passait au dessert ? »

Tenue + salon– Connaissez-vous la sensation de désir de secouer comme un prunier votre interlocuteur en le prenant par les épaules ? Voir de le pendre par les pieds et vous, de vous mettre la corde autour du cou, attendant gentiment qu’on pousse la chaise afin d’en finir avec votre vie ? C’est un peu ce que ressentait le jeune homme à cet instant. Successeur d’un héritage qu’il ne désirait pas. Ce après quoi il courrait, était le contraire. La vie ne serait sans doute pas aisée, plus difficile sans aucuns doutes mais, lui, tout ce qu’il désirait c’était d’être libre d’aimer ce môme qui était exaspérant… Il le frustrait et casser l’ambiance par ses questions complètement innocentes… Il était mignon mais, exaspérant… Pour le coup, il se retrouvait coincé… N’avait-il rien ressentit pendant cet échange ? Ne comprenait-il vraiment pas que la personne qu’il désirait manger en dernier n’était autre que lui ? Apparemment la réponse semblait être non puisqu’il, l’interrogea sur les gâteaux de lune… Ouais… Il s’écarta de son cadet, appuya son dos sur le fauteuil tout en se tenant à « ses » côtés… Si au début, il se sentait enflammé là, il avait envie de s’arracher les cheveux et, d’ailleurs il faufila ses doigts dans ces derniers pour essayer de se contenir. Il devrait même s’éloigner de son vassal parce qu’il n’était pas certain qu’il pourrait attendre que ce dernier mange sans avoir chaud et, se sentir un peu à l’étroit dans son pantalon… Il regarda ces maudites assiettes où finalement, sa faim venait d’être littéralement coupée.

Jia Heng était incapable de tenir rigueur très longtemps à Ayden aussi désespérant il pouvait-être. C’était une situation cocasse et, cela montrait bien, venait de lui crever les yeux à quel point, lui traduire ses sentiments risquaient d’être longs et très ardus. Il pourrait essayer de l’effrayer… Laissant un long soupir emplir la pièce, sans le regarder, il se releva pour prendre ses assiettes et le lui tendre voyant que contrairement à lui, ses assiettes s’étaient vidées.

« Tiens, je n’ai pas tellement faim à moins que tu veuilles me nourrir ? Peut-être, que tu arriveras à me faire manger… Où alors tu veux que je te fasse apprécier la soupe ? »

Une autre tentative pour essayer de le mettre sur la voie de ses véritables pensées. Evidemment, dans le cas de faire apprécier la soupe, il avait une idée très concise en tête. Sinon, il ne serait pas lui tout simplement. Comme le fait qu’Ayden soit innocent s’il ne l’était pas de la sorte alors, ce ne serait pas comme ça qu’il apprécierait le jeune homme. Qu’il pourrait espérer l’avoir dans ses filets. Quoi que, on aura beau dire….. Jia Heng commençait à désespérait qu’un jour, le concerné, celui qui se tenait à ses côtés à cet instant précis comprenne la réelle signification de tout ce petit cirque. Ce soir, il resterait sage, tant pis… Ce n’était pas les occasions qui manqueraient à l’avenir pour essayer de le faire sien. Un maitre avait besoin de ses envies et quelque part, il regrettait que le cadeau de son garde du corps l’emplissait tant de joie car, il ne pouvait pas le commandait, lui réclamer son corps car, c’est ce qu’il voulait. Il repensait à ce qu’il lui avait dit sur ce banc dans le centre commercial. C’était bien loin de l’image douce, romantique que pourrait projeter sa propre image mais, là, pour le coup, il n’en avait rien à faire. L’aîné apporta le bol du plus jeune à ses lèvres pour boire une gorgée de cette eau encore chaude mais, piquante. Il ne s’en abreuva pas. Gardant le liquide dans sa bouche, il attrapa doucement et fermement le menton de son cadet pour y déposer de nouveau ses lèvres ouvertes légèrement pour qu’il « boive » cette soupe. Un léger filet s’échappe de leurs lèvres mais, c’était loin d’être sa priorité. Sa langue joueuse vint titiller cette autre langue afin de l’emprisonner, la garder sa coupe et quand ce fait, elle vint lécher ses dents, son palais. Le baisé devint plus vorace pendant que son autre main libre vint se poser à l’endroit de ce cœur. Jia Heng s’écarta, le regard luisant pour lécher doucement ce léger filet qui s’était échappé sur le coin de cette bouche. Il lui souffla..

« Tu as raison… Quand on mange à deux, c’est d’autant plus appréciable.. Avant de manger les gâteaux de lune, je veux un petit encas… Tu veux bien me l’accorder ? »

Il ne le ferait pas sien ce soir…. Cependant, le plaisir de le voir trembler… Perdre ses moyens… Ca c’était une autre histoire… Pas sûr qu’il arrive à contenir cette passion en lui pour ne pas le rendre fou comme ça… C’était aussi mieux, de le préparer petit à petit. Il lui vola la coupe dans ses doigts pour la poser sur la petite table. Evitons d’entacher le sol et de toute, ils n’auront pas besoin de cela… Il se positionna en califourchon sur les jambes fines de son cadet… Son cœur battait… Il tremblait de désir… Tout en lui, réclamait ce corps qu’il avait tant peur de briser… Ce corps qu’il voulait tant depuis des années sans pouvoir l’exprimer de vive voix. Il s’était piégé lui-même… Il finirait probablement de se libérer tout seul… Tant la chaleur l’avait gagné… Ayden avait la force de le repousser pourtant, il ne lui en laisserait pas l’occasion sans combat s’il venait à lui demander se pousser.

« Que dirais-tu d’un massage ? Je te dois bien ça pour tes loyaux services et pour me faire pardonner de m’être mis en colère contre toi… Chut ne dis rien, cela me ferait vraiment plaisir.. Tu ne vas pas me contredire si ? »

Son index sur ces lèvres fines. Ces lèvres rosées….. Ce soir… Même en étant pas sien… Ses mains elles, désireuses de caresser ce corps… De le découvrir…. Tâter le terrain…. Ce soir ce ne serait que ça… S’assurer qu’Ayden n’aille jamais aller voir ailleurs… Qu’importe ce qui se passerait après… Il en profitera pour y laisser sa marque… Que sa « victime » se rappelle et que cela fasse passer l’envie aux autres de le vouloir..

Tenue + salon– Peut-être que tous les deux, étaient en train de converser dans un dialogue pour sourds et muets… Pourtant, ces sons sortis de cette bouché, provoquée par ses soins, éveillait en lui ce sentiment de possessivité, de le marquer mais, ce soir, il était taquin. Il ne le marquerait… Ce corps qui si pur, si magnifique… Il existant tant d’autres moyens de le soumettre. La violence ? Il pourrait en faire preuve mais, il préférait être sadique d’une toute autre manière. Parfois la douceur et la lenteur peuvent se révéler être une torture pour les nerfs encore plus grande que la torture brusque. Il voulait que Ayden en redemande de lui-même… Qu’il choisisse de se donner à lui… Après tout n’est-il pas le maitre ? Bien que son servant dans cette position était désirable. A un point qu’il devrait prendre soin de pantalon trop serré lui-même. Assis sur ses jambes, son indexe sur les lèvres pour le vaticiner au silence. Son sourire provoqua chez lui une douce chaleur et une rapidité dans les battements de son cœur…. Cette sensation…. Son autre main emprisonna sa joue tout en répondant à son sourire, à sa question… Son visage, penché au-dessus du sien et dans un murmure :

« J’ai envie de changer un peu les rôles aujourd’hui… Te donner un aperçu de ce qui t’attends pour ton anniversaire…. Après tout, je veux le rendre « unique ». »

Ses lèvres s’étaient perdues sur cette joue, puis en bas de son oreille et en mordiller le lobule. De là, il se releva et porta Ayden comme une princesse qu’il emmena jusqu’à la chambre de ce dernier tout en continuant de le mordiller, le lobule suivit du tragus et du conche. Ses mains emprisonnant avec force ce corps svelte et longiligne. Il ne perdit pas de temps à allumer la chambre du plus jeune. La lumière de la lune tamisant la pièce grâce à ses lueurs suffisait amplement à « voir ». Cette atmosphère donnait à Jia Heng des idées « perverses » cependant, il préférerait mourir ou souffrir que voir de tels sentiments dans le regard perdu de son cet homme qui était son monde. Il le déposa sur le lit et arrêtant ses manœuvres sur son oreille, le regard brillant de ce désir qu’il refreina au plus profond de lui :

« Déshabille-toi…. Garde juste ton boxer… On ressent mieux les sensations….. Déshabille-toi devant moi… »

Un ordre donné calmement… Il attendait… Que ce dernier se déshabille pendant que lui, le faisait du regard, ne se gênant pas d’observer cette peau hâlée qui était un vrai appel au viol. Et l’idée de lui acheter une laisse n’était pas une blague.. Il pourrait crever les yeux de toutes les personnes qui essayaient de l’imaginer sans ses vêtements… Le voir obéir à un tel ordre, le frustrait mais, il se tenait là… Calme…. Silencieux. Toujours un ton légèrement rauque et sexy il posa ses deux mains sur les épaules du chinois pour le « forcer » à s’allonger :

« Retourne-toi ~ »

Un autre ordre ordonné calmement, sans être agressif, il sous entendait que Ayden ne possédait pas son mot à dire dans cette situation. Voir son dos… Ses doigts bougeaient d’impatience de toucher cette peau si belle… Se positionnant à genoux sur le lit, il posa ses longs doigts au niveau de ses omoplates en appuyant bien dessus mais pas trop. Ce premier contact avec son dos, cette peau fut électrique. Ses mains restèrent immobiles durant trois à quatre minutes. Tout était calculé… Jouer avec la patience de son cadet et quand, il sentit que lui-même arrivait à la limite, un ballet ferme de pétrissage commença. Ses mains ses calèrent sur ses cuisse musclées où il se concentra sur les parties charnues. Ses mains reprirent leur progression en espaçant doucement ses jambes de l’une et de l’autre. Il ne tenta rien d’autre… Se contentant de continuer le massage sans qu’un seul geste ne soit équivoque. Jia heng fit parcourir ses mains jusqu’en haut de la cuisse gauche pour terminer par un effleurement au creux de l’aine. Il ne s’attarda pas à cette dernière car, il décida de s’occuper de la même manière de sa jumelle en terminant aussi de la même façon… Le bout des doigts effleurant son aine du côté droit. Les deux cuisses terminée, l’aîné progressa sur le dos de manière plus câlines et ce, jusqu’à la naissance des pouces de cheveux où, il s’attarda à peine une nouvelle fois… Son propre corps devenait bouillant en sentant sous ses mains expertes les réactions de son cadet. Lui soufflant derrière la nuque, il lui murmura contre son oreille :

« Retourne-toi… »

Son regard prédateur ancré dans le sien une fois retourné… Comme un serpent essaie de charmer sa proie pour la dévorer… Il recommença par les jambes sans le quitter du regard. Il parvint rapidement aux cuisses où il remonta pour mieux se placer entre-elles… Fermement et essayant de rester lucide et patient, il lui massa le ventre jouant un long moment sur son nombril à l’aide de ses doigts où il, tourna un long moment dessus. Trouvant qu’il avait assez joué…

« Est-ce agréable ? Es-tu moins tendu ? »

Son visage à quelques centimètres du sien… Il était sadique… Mais, au moins… C’était un moyen de tâter le terrain en toute « innocence » évidemment… Ses mains continuèrent leur progression, jusqu’à ces petits bouts rosés qui réclamaient leur attention et, lui-même se fit du mal en les effleurant juste alors qu’il n’avait qu’une envie… Les prendre en pleine bouche et tirer dessus. Quand il érafla à peine ces petits « boutons » de la paume de ses mains, ces dernières se plaquèrent le long du bras droit où il redescendit jusqu’à sa main afin de masser ses doigts l’un après l’autre s’amusant à porter ces dernier à ces lèvres en gardant toujours ce contact visuel et, ce sourire carnassier pendu aux lèvres. Le même traitement fut porté au bras gauche tout comme ce même numéro avec les doigts qu’il toucha à peine de ses lèvres. Libérant la main droite, il termina son massage par le visage et le cuir chevelu, s’allongeant de son long sur ce corps créant un effet encore plus fort que celui escompté… Peut-être parce qu’il sentait sa bosse ? Mais… Il se releva et s’éloigna du jeune chinois après un dernier baisé sur son front, un sourire allègre :

« Et voilà, c’est terminé… Bonne nuit Ayden et encore joyeux noël… N’oublie pas que tu m’appartiens… J’espère que cette séance t’a plu… »

Oui il était sadique… Il se leva pour quitter cette chambre car, s’il ne s’éloignait pas maintenant… Il ne promettait plus rien de lui… En tout cas, il attendait avec impatience cet anniversaire….