tenue ﻻ   Après avoir quitté son prince charmant, la jeune femme retourna en cours, essayant de paraît la plus naturelle possible. Intérieurement, c'était plutôt l'anarchie, le désordre total, mêlé à de l'excitation,  de l'anxiété, de l'envie, de l'impatience. Enfin, trop de sentiments présent pour réellement définir ses états d'âmes. Autrement, ses élèves le remarqué ; son sourire était beaucoup plus radieux (bien qu'il le soit en général) et ses intonations plus agréables. La dernière sonnerie indiqua sa libération : elle n'attendit pas longtemps pour quitter l’amphithéâtre, rejoignant le parking ou elle sauta presque dans son véhicule (enfin, en vue de sa tenue c'est plus une image qu'autre chose) afin de rentrer chez elle. Avant, elle fit une halte à une épicerie qu'elle fréquenté énormément car les produits étaient variés et non seulement focalisé sur les produits asiatiques.

Les escaliers montés, elle pénétra dans son appartement en retirant ses talons hauts. Les rangeant avec les autres, elle posa son sac à l'entrée et son veston avant de venir saluer ses tortues - toujours en liberté. Elles ne pouvaient pas grignoter quoi que se soit, car elles avaient des limites posées avec une petite rebord en bois tout au long des murs, au sol - ce qui rajouté une touche plus traditionnelle en sois. Se penchant, elle attrapa la première en lui embrassant le bout de son museau. — mon koki, ce soir on à quelqu'un d'important... tu fais pas n'importe quoi ! C'était un reptile étrange. Il avait tendance à suivre/courser (enfin, à la manière d'une tortue) les étrangers qui pénétrés dans la maison. Prenant la seconde, elle lui caressa sa carapace. — vous m'avez manqué.. Les gardant sur elle un petit moment, accroupie, elle regardait si tout était propre : laisser des animaux en liberté avait pour défaut qu'ils ne maîtrisaient pas leur envies en tout genre. Visiblement, tout allait bien : elles étaient propres et bougeaient dans leur habitat lorsque besoin se faisait sentir. Elle les posa avant de monter à l'étage : direction la salle de bain ! Prenant une douche, se prélassant un petit moment en guise de récompense pour cette rude journée - autant physiquement qu'émotionnellement n'est-ce pas, elle se changea donc tranquillement en descendant dans le salon. Récupérant au passage un livre de cuisine qui semblait assez usé et ses deux enfants elle les posa sur le canapé, bien qu'ils vinrent directement sur ses genoux. Relisant un peu les recettes de sa mère - bien qu'elle les avait déjà faite, se remémorer les grammes, les litres et la façon de faire ne faisait pas de mal ! Ce n'était pas son métier après tout et ne touchait pas la cuisine australienne tous les jours.

Se reposant un peu les jambes, se demandant si le coréen s'en sortait et s'en sortirait ce soir - dans le sens où n'aurait pas à courir partout, ce qui l'étonna tout de même : elle ne l'avait jamais vu ne pas courir, ou du moins, même un peu. Soupirant un peu, se reposant un minimum, Sayo se leva sous un mouvement de motivation, posant ses animaux de compagnie à terre. Partant dans la cuisine, elle sortit tout ce dont elle avait besoins. La cuisine Australienne n'était pas réputée, sauf pour manger du crocodile ou du kangourou et faire de nombreuses pâtisseries, mais elle n'avait pas de ça ici. Elle resterait alors dans le simple. Mettant son tablier pour éviter de se tâcher, par précaution hein, la jeune femme se mit au travail ! En s'occupant de son repas, elle s'était demandé comment Tae Oh faisait pour gérer tout ce qu'il avait. Elle l'admirait, pour sûr. Entre temps, elle posa le couvert sur la table haute. Un peu stressée car c'était Tae Oh qui se présenterait à sa porte et pas n'importe qui, elle jeta un coup d’œil à Koki qui se trouvait non lion de ses pieds. — tu crois que ça va lui plaire ? Se penchant en le regardant, elle posa doucement sa tête sur le meuble à côté. — et si jamais j'ai une crise alors qu'il est là.. je fais quoi .. ? Lui caressant doucement sa petite carapace, elle souffla doucement, priant pour que cela n'arrive pas.

Sans s'en apercevoir, il était déjà tard et son prince n'allait pas tarder à montrer le bout de son nez. Le stresse la prie bien que tout était prêt, bien mis (bien que pas trop parce que les trucs à la pincette prêt c'était pas son délire, elle préférait rester naturelle), l'australienne était quand même soigneusement parfumée, bien mise ; légèrement maquillée. Enfin, comme d'habitude en faite.

Elle avait enfin terminé. Soupirant doucement, soulagée d'avoir tout bouclé avant l'arrivé du beau coréen, la jeune femme se posa doucement par terre. A même le sol, elle caressait toujours la petite maison sur le dos de Koki. Elle avait peur, elle stressait : pourtant ce n'était pas dans ses habitudes. —  J'ai peur que ça se passe mal, Koki. Aide moi... Parler à une tortue ne servait pas à grand chose certes mais cela la rassurait quelque peu, d'au moins pouvoir parler à quelqu'un. Doucement, elle releva son regard sur sa table basse. Là, se trouvait une photo de sa mère et de son père adoptif. Elle la fixait. Là, elle trouva une petite once de soulagement. —  Soutiens moi maman. Elle lui manquait. Souvent. Énormément. Surtout lorsqu'elle se trouvait bien seule, lorsque ses petits animaux ne comblaient plus ce silence quotidien.

Lorsqu'elle entendit sonner à sa porte, son cœur manqua un battement. Soufflant doucement, se relevant rapidement - remettant convenablement ses vêtements, elle douta au dernier moment si elle était vraiment présentable. Nerveuse, ne laissant rien paraître cependant physiquement (hors, intérieurement c'était un peu la course). S'emparant de la poignée, elle vint doucement ouvrir. Lorsqu'elle vit le second de cuisine, son cœur manqua un second battement : qu'il était magnifique, pensa-t-elle. Sayo avait l'habitude de le voir en tenue de travail - bien qu'elles lui allaient également bien, ceci dit en passant, elle resta béa devant sa personne. Pas bien longtemps pour ne pas que cela se remarque. Ouvrant la porte convenablement, s'écartant de l'entrée afin de le laisser entrer, elle lui adressa un petit sourire. —  Non, tu es à l'heure.. Lorsqu'elle vint fermer la porte, elle souffla discrètement, pour elle-même, histoire de se calmer. Délicatement, passant derrière son invité, elle retira sa veste. Là, le parfum du jeune homme prit sur le sien. Ô mon dieu. Qu'il sent bon... C'est pas possible ! - Non Sayo. Reprend toi ! Ne rêve pas ! C'est pas le moment ! Se reprenant, elle percha l'affaire du coréen. Marchant avec lui jusqu'au salon, elle se tourna face à lui. —  Fait comme chez toi surtout, hum ? Elle voulait vraiment qu'il se sente à l'aise, qu'il se sente bien. A peine eut-elle le temps de se retourner pour se diriger vers la cuisine qu'elle eut le réflexe de baisser son regard au sol. Koki était déjà en train d'agresser les pieds de Tae Oh. Écarquillant les yeux, elle se pencha rapidement afin de récupérer sa petite tortue. —  J-Je suis vraiment désolée Tae Oh, il n'aime pas les inconnus.. Enfin, il est un peu.. enfin, pardon. Gênée, elle ne savait pas comment s'excuser. Enfin, tu arrives chez quelqu'un et un animal te montre déjà que tu n'es pas d'ici n'est pas forcément agréable, aussi petit soit-il. Le ramenant dans sa maison ; un vivarium en verre qui était sur deux étages, elle vit que Ryu était déjà en train de manger. Souriant en le voyant, elle posa l'agresseur à sa place et ferma doucement. Se retournant face au bel homme, elle gonfla doucement ses joues. —  Je suis vraiment désolée Tae Oh. Je ne pensais pas qu'il réagirait aussi vite. Habituellement il attendait que la personne s'approche directement. Là, c'était lui qui était directement venu. Ah, les bêtes. Elles sentent lorsque leur monopole est menacé !

Rejoignant le second de cuisine, elle l'invita à aller s'asseoir à sa table. — Comment ça c'est passé ? Tu as eus beaucoup de monde ? Elle espérait que non. Rester debout toute la journée était épuisant. Le laissant s'installer, Sayo vint délicatement lui servir un verre. Elle souhaitait être au petit soin pour lui ce soir, et elle ne dérogerait pas à cette envie ! — J'espère que ça te plaira... C'était sûrement ce qui lui faisait le plus peur. Mais bon, elle verra bien sur le coup ! Dos à lui, elle finalisait quelques petites choses. Elle y avait passé presque son après-midi ayant terminé assez tôt. — Et puis avec le travail que tu as du avoir tu dois avoir faim. Se dépenser comme il le faisait devait beaucoup lui coûter niveau forme et énergie. — Je ne te fais pas plus attendre. Tournant légèrement son visage afin de lui sourire, adorablement, elle sortit deux petits plats blancs du four, qui avait l'air déjà bien remplit. Elle prit alors, avec précaution le premier et le posa délicatement devant son invité.  — D'où je viens, nous ne sommes pas très plat principal, ou entrée. Nous sommes plus tourné desserts. Du coup, je me suis dis que je pourrais partager avec toi les nombreuses années que j'ai passé en France. Lui souriant toujours, elle espérait que cela aussi, serait à son goût. — C'est un Gratin Dauphinois. Je sais qu'à chaque fois que j'allais pour manger dehors il y en avait à chaque carte. Se retournant, elle ouvrit de nouveau son four et sortit un autre petit plat, semblable au premier mais garnis différemment. Posant de nouveau soigneusement le plat devant le cuisiner, la jeune femme priait intérieurement. — Un bœuf bourguignon. Ce n'était pas un chef, mais elle se débrouillait. Elle s'était toujours entraîné pour quand elle aurait une famille. Ah, les rêves d'une femme. Une fois elle aussi servit, elle s'essaya à côté du jeune homme. Elle avait peur. Oui, peur. Mais rien ne se lisait sur son visage ... Ou très peu. — J'aurais voulu faire plus.. Et si cela ne te plaît pas, ne te force pas, d'accord ?

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Le stresse s'envola lorsque son invité lui annonça qu'il aimait ses plats, qu'ils étaient délicieux. Entendre ça de la part d'un second de cuisine d'un restaurant étoilé, c'était plus qu'un compliment. Gênée mais heureuse, la jeune femme ne trouva pas comment réagir face à cela, du moins, pas sur le coup. — Merci Tae Oh... Je suis si contente que cela te plaise. Un large sourire vint se glisser sur ses lèvres, radieuse. « Je vois que tu es une femme vraiment talentueuse. » S'en était finit d'elle et de son état intérieur. Physiquement, elle était calme ; elle paraissait sereine. Extérieurement, elle avait vraiment envie de mourir, c'était l'anarchie voir l'anomie : tout se bousculait et son elle intérieur courait dans tout les sens. Non ! Reprend toi Sayo c'est pas le moment de craquer ! Il est peut-être super  romantique et charmeur, mais c'est tout ! C'est tout, ô non, ce n'était pas tout. La jeune femme baissa simplement le visage, riant d'un air gênée donc, parce qu'elle l'était. — Tant de compliment ... Mais le plus important c'est que cela te plaise. Elle était sincère et ne pensais qu'au bien être de monsieur. Malgré tout, son cœur en avait prit un sacré coup. Entre son entré avec sa tenue qu'elle avait trouvé - et qu'elle trouve si magnifique ; ses airs et ses paroles. Ah, cet homme est parfait, pensa-t-elle. Il fallait dire qu'elle était souvent tombé sur des bonhommes peut agréable et non doté d'autant de qualité que le coréen. Certes, il doit avoir des défauts mais qu'importe. Comme tout le monde, après tout. « Et toi ta fin de journée ? Ça c'est bien passé ? » Dur retour à la réalité. Lorsqu'elle se trouvait avec Tae Oh, le temps était à l'arrêt et elle ne pensait plus à rien. — mh, et bien oui, elle c'est bien passé. Elle avait surtout eut quelques ennuis au téléphone avec son ex petit-ami. Rien que cette pensée lui jeta un coup de pression tant cela l'énervée. Elle ne voulait pas que cela se sache, et encore moins le coréen. Alors sa mine ne dérogea pas et elle décida de ne plus y penser, décidant que le mafieux ne gâcherait pas sa soirée : elle voulait profiter du cuistot.

Lorsque les plats principaux furent achevés, elle débarrassa en interdisant fermement au plus âgé de bouger. Il était là pour se reposer, prendre du bon temps. — si tu le veux, tu pourras venir plus souvent manger à la maison après le boulot. ça me ferait très plaisir. Elle aimait cuisiner comme ça, s'occuper d'un homme : elle n'avait pas eut de famille, alors elle s'était adaptée bien qu'elle souhait que cela change. Sortant quelques petits plats, Sayo présenta donc quelques petits desserts, eux, typique de chez elle. Posant la première assiette, elle regarda son invité. — se sont des lamingtons. c'est une sorte de madeleine trempée dans le nappage chocolat recouverte de noix de coco. Se retournant ensuite tranquillement, elle attrapala seconde en la posant à côté de la précédente. — voilà, un petit palvova. nom étrange je le conçois. Gonflant un peu ses joues, elle reprit. — c'est une meringue recouverte de crème fouettée et de tranches de fruits frais. au départ c'est un gras - j'avais beaucoup de mal petite, mais on s'y fait vite. Lui souriant adorablement, elle attrapa deux petites fourchettes à entremet. Elle plaça ensuite délicatement le couvert face à Tae Oh. Là, elle attrapa un bout de meringue accompagnée de sa garniture dans sa fourchette et tendit cela au coréen, sa seconde main en dessous pour tout accident éventuel. — ouvre ~

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« Je n'aimerais pas t'imposer mon rythme de vie. » La jeune femme eut un sourire qu'elle seule pouvait en comprendre les sens. Elle ne dormait pas spécialement la nuit et était même parfois au bord de l'insomnie. Cela était causé par sa maladie, regrettable malheureusement, mais c'était ainsi. Alors il lui arrivait parfois de se coucher tôt, de se réveiller en fin de soirée et se rendormir seulement le jour presque arrivé. Elle n'avait pas un rythme de vie saint, elle en avait conscience mais au fond ce n'était pas de sa faute. Ses nuits étaient agitées. Revoir sa mère s'éteindre devant ses yeux : cette image ne la lâchait pas. — je ne dors pas spécialement. enfin, je me suis permise de te faire des réprimandes mais je suis peut-être très mal placée pour te juger. Malgré ses dires, elle afficha un doux sourire. — alors n'hésite pas. cuisiner pour toi ne me dérange absolument pas, au contraire. Sincère, elle se voulait agréable, n'insistant pas non plus dans sa voix. S'il voulait revenir alors se serait avec plaisir. S'il ne le souhaitait pas, elle ne le blâmerait pas.  « Tu es meilleure cuisinière que moi et pâtissière. » Écarquillant les yeux, elle fut  surpris d'entendre cela et fit un "non" de sa main, véritablement gênée. — ce n'est pas vrai Tae Oh ... ! Gonflant un peu ses joues, elle prit cependant les compliments avec grand plaisir et d'une manière dés plus humble. Sayo remarqua la préférence du coréen et vint donc à en déduire qu'il aimait, soit le chocolat (enfin, rare sont les personnes qui n'apprécie pas cela) soit la noix de coco. Elle nota ce petit détail dans son esprit et s'en rappellera forcément. — je ne te donnerais pas la recette. je te les ferais. Amusée, taquine mais tout aussi respectueuse, elle lui donnerait bien entendu. Ce n'était pas bien compliqué à faire de toute manière, surtout pour une personne expérimentée dans le domaine tel que le second de cuisine. Bien que la pâtisserie ne soit pas son point principal, elle était sûr qu'il savait faire énormément de chose.

Le professeur se leva afin de débarrasser mais fut coupée par la phrase de son invité.  « J'envie l'homme qui aura la chance de goûter ta cuisine tous les jours. » Et bam ! Encore un battement loupé, voir deux. Ah, que j'aimerais que se soit toi idiot ! - Non Sayo, ça suffit, pas de pensée de ce genre ! Reprend toi où il va te griller ! Relevant timidement son regard sur le coréen, elle lui offrit un sourire digne d'une femme amoureuse qui n'en lâchera cependant aucun morceau. — en attendant, au lieu de l'envier, je viendrais te faire à manger. je ne termine jamais tard et j'aurais toujours le temps de faire quelque chose. - tout dépendra de ce que tu auras envie de faire, tu peux venir chez moi comme je peux t'apporter quelque chose chez toi. Elle était vraiment sérieuse. Cela lui permettrait de passer plus de temps avec le brun mais aussi de ne plus se retrouver aussi seule. Malgré les sorties qu'elle faisait avec Raphaël, elle ne pouvait s'empêcher de se renfermer un peu sur elle-même, et ce depuis toujours. — sauf si tu ne veux pas de moi. Un petit sourire amusé, elle posa sa main sur l'épaule du plus âgé. —  et tu ne m'aides en rien. tu n'es pas là pour ça. Un petit air faussement fâché sur le visage afin de paraître plus crédible, bien que le coréen pouvait se douter qu'elle n'était pas vraiment sérieuse quant au fait qu'elle l'engueuler presque. Retirant donc tout ce qui se trouvait sur la table et délicatement ce qui se trouvait dans les mains du bel homme, elle se tourna doucement vers lui après avoir tout posé. — tu prendras du thé ? Sayo avait été élevée dans ce que l'on pouvait qualifier d'éducation à l'ancienne... Sauf qu'en vérité elle était droguée à la théine ! Enfin, façon de parler, bien entendu.

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Il fallait avouer que l'expérience amoureuse de la jeune femme avait toujours été un peu spéciale. Peu chanceuse de ce côté là, il avait fallut qu'elle tombe amoureuse d'un mafieux. Pas qu'elle avait été malheureuse durant les temps où ils étaient ensemble mais c'est l'instant de la rupture qui c'était montré peu agréable. C'était elle qui avait mit fin à tout et pour lui faire comprendre qu'elle avait soit disant fait le mauvais choix, il ne l'avait toujours pas lâcher. Alors oui, c'était audacieux de sa part d'inviter un homme à la maison, de se laisser aller et de se dire qu'il était également possible de l'aimer. Possible ? Non, cela était déjà fait, mais lorsque rien n'est dit, tout était bien compliqué. Dos au cuisinier, préparant le thé, la jeune femme ferma doucement les yeux afin de se calmer un peu, se disant que Tae Oh était loin de son ex petit-ami, qu'ils étaient bien trop différents. Sayo n'aimait pas écouter son cœur, surtout avec toute les crasses qu'il lui avait faite ! La torturer à chaque fois qu'elle croiser le regard du coréen, non mais qu'elle idée !  « Dit-moi est-ce que tu connais un certain Choi Kang Jae à RPS ? Il est surveillant. » La voix de son invité la fit se retourner. Kangjae ? Elle afficha une petite mine amusée.  — Ah. Le blondinet ? Quel numéro celui-là. Elle était loin de se douter que mr. était le meilleur ami de son interlocuteur. A cette nouvelle, la jeune femme écarquilla les yeux et se mit à rougir : elle venait d'émettre une critique, même si son sens avait été caché, d'une personne proche de l'homme qu'elle admirait tant.  — t-ton meilleur ami ? ... Vous êtes bien trop différents, pensa-t-elle, même en apparence. Certes, Choi était charmeur, avec un sourire à tomber, mais c'est tout ce qu'elle lui trouvait. Son esprit n'était pas compatible au siens, trop d'écart.  — je suis désolée Tae Oh. je ne savais pas que tu le connaissais et aussi bien. je ne me serais pas permise de dire ce genre de chose. mais... il faut dire que j'ai eu une approche de sa personne peu agréable donc... je ne peux pas en tirer que du positif. Elle espérait que le jeune homme comprenne et qu'il ne lui en voudrait pas.  —  enfin, dragueur comme il est et comme tu l'as si bien souligné, il est venu me voir un jour, à la fin des cours. Elle posa doucement la théière sur la table, attrapant les tasses en continuant de parler.  — il est charmeur, je ne peux pas dire le contraire mais il à eut du mal à comprendre le fait que j'étais déjà intéressé par quelqu'un d'autre et qu'il était inutile de se plier en deux pour obtenir quoi que se soit de ma personne. Mais comprend mes paroles espèce d'idiot ! Elles sont pour toi ! Comprend le sens ! - Non Sayo, pas d'égarement ! Et puis pourquoi t'as dis ça ?! S'il comprend tu vas passer pour une conne !  Pinçant doucement ses lèvres, un peu désespérée par les attitudes du Lion, la jeune femme servit poliment Tae Oh, laissant le sucre à côté s'il en prenait.

« D'ailleurs, si quelqu'un t'embête dit-le moi. » A cette phrase, elle venait de terminer de servir. Elle releva doucement son regard sur le cuistot et savait parfaitement qu'il parlait de son ex. Malheureusement, même s'il lui faisait quoi que se soit, elle ne souhaitait pas en parler à Tae Oh. Celui qui avait partagé sa vie était dans la mafia, il était facile pour lui de pourrir la vie d'autrui voir plus. Sayo refusait qu'il arrive quoi que se soit au second de cuisine et encore plus par sa faute. Elle ne répondit pas tout de suite, se rasseyant d'abord aux côtés du brun. — si tu fais allusion à jun, je ne te dirais rien Tae Oh. ce n'est malheureusement pas le genre d'homme fréquentable - et je m'en suis rendu compte bien trop tard. il serait capable de venir t'emmerder voir plus et je n'accepterait pas qu'il te fasse quoi que se soit. pas que je doute du fait que tu ne sache pas te défendre, au contraire, mais il est assez fou sur les bords. Elle espérait qu'il comprendrait, car elle était tout de même très touchée par ses mots, le fait qu'il souhaitait au fond la protéger. — mais je te remercie.. tu es adorable. Sincère, elle aurait tant voulu dire plus qu'adorable. Mais elle n'en avait pas le droit. Reportant doucement son attention son sa tasse, elle savait que si elle continuait de regarder le second de cuisine elle deviendrait folle. Elle était tout simplement attirée par sa personne et c'était un supplice, à chaque fois plus grande de rester à un écart raisonnable.  Elle leva doucement son regard sur l'heure. Ah, il allait être mort demain, et elle s'en voulait un peu. Mordant délicatement sa lèvre inférieure, elle prit son courage à deux mains. — Je suis désolée de t'avoir fait rester aussi longtemps Tae Oh. Demain, tu vas être mort, se sera de ma faute..

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