■ Il adore écouter la musique et sortir faire la fête, mais il a tendance à dépasser ses limites oubliant parfois que les efforts physiques quels qu'ils soient lui sont proscrit.  ■ Il lui reste approximativement 1 an à vivre si aucun donneur compatible ne se montre, son cœur atteignant sa limite un peu plus chaque jour qui passe. ■ Il a déjà redoublé quand il était en primaire à cause de son manque de présence.. ■ C'est la réincarnation du bouffon du roi toujours là pour mettre l'ambiance et attirer l'attention, il est toujours plein de bonnes idées et l'ami parfait, un gars qui met du baume au cœur et qui n'a pas honte du ridicule. ■ Aussi fou que ça puisse paraître il est interdit de relations sexuelles... Son cœur serait trop mis à l'épreuve et du coup il n'a jamais couché avec personne. Après ce serait triste de mourir sans avoir connu le plaisir de la chair, peut-être qu'il rencontrera quelqu'un de capable de lui apprendre ? ■ Il adore son petit frère de trois ans son cadet.■ Si il avait une bonne santé il aurait vraiment aimer faire du sport. ■ Derrière ses apparences qui laisse voir un "idiot" de service, il est en fait très intelligent, à l'hôpital il étudiait beaucoup et ça a payé. Il parle couramment quatre langues et a lu plus d'une centaine de livres sur la médecine.... ■ l a un style vestimentaire bien à lui et adore changer de coiffure, passant du blond au brun, du rouge au blanc, du bleu au rose. Sa chevelure est très multicolore. ■ Il a passé son permis de conduire en accéléré, mais n'a pas encore acheté de voiture. ■ Sa mère préfère l'appeler Angelo que Kellian, ce qui surprend assez ceux qui ne connaissent pas son nom en entier croyant a un délire de sa génitrice un peu trop inlove de son fils.■ Malgré le nombre incalculable de prises de sang qu'il a dû faire, il a toujours horreur de ça! ■ Il est inscrit dans le registre des donneurs d'organes et a toujours sa carte dans son porte-monnaie, mais ses parents et son petit frère l'ignorent. ■ Il doit surveiller l’apport liquide de son corps bien qu'avec les années se soit devenu automatique, il ne peut pas boire quand il le souhaite et à une limite à ne pas dépasser. Le doseur est dans sa tête. ■ Il n'a pas le droit au sel non plus... Sauf le strict minimum. ■ Il adore les animaux, mais sa situation ne favorise pas vraiment la possibilité d'en acheter un. ■ Kellian à tendance a caché sa douleur, même durant ses crises il essaie de s'éloigner de la foule, il ne veut pas qu'on le voit comme quelqu'un de malade, mais toujours comme ce bouffon idiot et drôle qu'il est. ■ l aime prendre des photos et les poster sur ses réseaux sociaux. Des souvenirs gravés. ■ Il est allergique au gingembre. ■ Il a les oreilles percées depuis qu'il a deux ans. Il a fait les quatre autres quand il en a eu 14. ■ On dit qu'il est cool et mignon à la fois, même s'il préfèrerait viril et fort, m'enfin... On n'a pas toujours ce qu'on veut dans la vie. ■ Toujours positif il déteste vraiment voir les gens perdre leur sourire pour des raisons idiotes.  ■ Il adore le bruit et déteste le silence. ■  Il aime jouer aux jeux vidéo dans le genre horreur juste pour se faire quelques frayeurs avec ses amis. ■ Il fait pas mal de petits boulots ici et là, il teste tout ce qui peut l'être malgré les interdictions de son médecin.■ On dit qu'il a un talent inné pour vendre les choses, sa capacité à trouver les bons mots ferait de lui un super commercial!■   Il est curieux, toujours curieux, genre il pourrait questionner des gens sur ce que ça leur fait de faire l'amour alors qu'il vient de les rencontrer...■  Il cache ses médicament dans des boîtes au fond de sa trousse.■   Un de ses professeurs a déjà pensé qu'il se droguait en le voyant les prendre.... ■  Il aime se balader à moitié à poil.

Le monde est grand, bien trop grand pour se souvenir de chaque naissance, de chaque venue sur cette terre. Ce rôle revient aux parents,  les premiers cris de leur enfant, cette douce voix qui ne demande qu’à être entendu, arrivant dans cette pièce éclairée où de nombreux visages différents posent leurs regards sur ce petit être, le nettoyant avant de le remettre dans les bras de sa maman. Voilà une naissance comme il en arrive tous les jours, joie et bonheur, un petit garçon était né.

Son père un coréen gérant une grosse entreprise pétrolière et sa mère irlandaise, médecin réputé s’étaient tous deux connue lors d’une rencontre de célibataire, lorsqu’ils s’y sont rendu ils étaient certains qu’ils ne trouveraient jamais personne a ce genre de soirée, mais le destin en avait décidé autrement et quelques années plus tard, ce fut un mariage et un bébé. Madame Choi amoureuse de la bouille qu’elle tenait dans les bras, fatiguée et épuisée avait tout de même soufflé à son mari ce prénom qui lui brulait les lèvres, parce que son fils ressemblait à un miracle, un ange, elle insista pour qu’il se nomme Angelo. Un prénom peu commun dans ce coin du Pays, mais monsieur Choi ne pouvait résister aux yeux brillant de sa femme qui semblait déterminée, c’est ainsi qu’ensemble ils décidèrent de nommer ce petit bout de chou, Choi Angelo Kellian.

Une nouvelle vie remplie de bonheur semblait illuminer leur route, amoureux, heureux et riche, que pouvaient-ils rêver de plus?

Presque trois ans, Kellian a grandi sans souci découvrant la joie de faire ses premiers pas, de tomber pour mieux se relever, de prononcer ses premiers mots, de rire sans vraiment savoir pourquoi. Il avait une famille aimante, bien qu’occuper ses parents trouver toujours le temps de profiter des weekends ensemble, ils aimaient sortir au parc avoisinant, rencontrer les enfants du quartier et s’amuser dans le bac à sable. Un avenir joyeux et souriant s’annoncer devant cet enfant sans nuages au tableau, mais le bonheur est cher payé et malheureusement dans ses moments-là il n’y a pas d’autre choix que d’assumer.

Ce samedi dans le parc alors que sa mère assise sur un banc discuté avec les mamans de ses camarades et que son père s’amuser à ramasser des trèfles sur le rebord du trottoir, Kellian s’écroula dans le sable, les autres enfants le tapaient, jeunes et innocents qu’est-ce qu’ils auraient pu penser sauf à une mauvaise blague de leur petit copain. Quand l’un se mit à pleurer alarmant ainsi tout l’entourage suivit par les cris des autres enfants, le petit irlandais lui ne bougea toujours pas. C’est inquiet et affolé que ses parents l’emmenèrent à l’hôpital, totalement désarmé devant le spectacle qui venait de se passer.

Des larmes, de l’incompréhension, une haine sans précédent, les parents de Kellian installé sur des sièges dans le bureau du médecin venaient d’entendre le verdict après de longs mois d’examens. Hospitalisés devant la santé fragilisée de leur enfant, ils avaient l’espoir que cela soit un mauvais passage sans sa vie, mais la réalité était bien plus cruelle et le cœur de Kellian flanché. D’après les docteurs il ne pourrait pas vivre au-delà de 18 ans sans une greffe, comment expliquer à un gosse plein de vitalité que ses gestes seraient restreints, qu’il devra dire adieu au sport et à une vie « normale » remplis de médicament et de visite médicale ?
C’est le coup de massue, le monde qui s’écroulait.

Six ans sont passés, le petit a bien grandi comprenant très bien la situation et pourquoi sa poitrine semble douloureuse, pourquoi il a des crises qui surviennent, les nombreux médicaments qu’il était forcé d’avaler quotidiennement et ses visites à l’hôpital. Durant ses dernières années il avait déjà était interné plus de cinq fois sur longue durée... Mais il trouve son bonheur dans chaque sourire qu’il offrait, chaque sourire qu’on lui rendait, entouré par des enfants il ne pensait simplement qu’à s’amuser, ses parents pleurer quand lui riait, le monde était ainsi fait. Il y a plus de six ans sa mère a eu la joie d’apprendre une grossesse, Kellian eut pour cadeau de Noël un magnifique petit frère. La maladie ne lui enlèverait jamais son sourire et les instants qu’il avait à vivre, bien qu’il était encore jeune pour en mesurer réellement les conséquences, Kellian était un garçon intègre et malin, il réconfortait ses parents comme un grand, joyeusement il avait même dit à sa mère quelques jours plus tôt.

« Même si je ne suis plus là, Orion ne disparaîtra pas. » Les sanglots de sa mère ne put être retenu devant cette vérité que Kellian venait de poser en usant des mots qu'elle-même était incapable de prononcer, son petit frère était en bonne santé et il avait encore des années à vivre alors pourquoi les passer à pleurer ? Une force de la nature, un ange portant bien son prénom, sa mère se jura de ne plus craquer devant lui et de passer ses journées à rire à ses côtés en le serrant fort dans ses bras, se corps semblant si frêle et pourtant si fort.

À l’école Kellian avait réussi à se créer une place, il n’était pas tel le roi-soleil la personne la plus brillante de l’école, il ne pouvait pas faire de sport trouvant toujours une excuse pour être dispensé aux yeux de ses camarades, il n’avait pas le droit aux efforts physiques, il passait une fois par mois sentir l’odeur des médicaments dans les hôpitaux pour jaugeait l’étendue et l’évolution de sa maladie, si toute sa famille attendait impatiemment un donneur d’organe compatible ce n’était pas le cas de Kellian. Il voulait vivre, plus que quiconque il croque la vie à pleine dent, mais... Un donneur signifiait une mort, une mort qui lui serait bénéfique, n’est-ce pas glauque de se réjouir d’une chose pareil ? Bien sûr il espérait aussi au fond de lui, mais plus que de courir après cet espoir de survivre, il préfère poursuivre la vie elle-même, peu importe si elle est courte, il n’avait qu’à vivre les quatre années qui lui restaient comme s'il en vivait quarante.

Tel le bouffon du roi, il était celui qui mettait la bonne humeur dans la salle de classe, celui qui parlait avec tout le monde et apaiser les tensions, le bon pote des filles et des garçons, a sa place dans toutes les classes, les professeurs voyaient un élément perturbateur alors qu’il ne faisait que donner son cœur et sa bonne humeur a ceux qui n’était pas capable de voir la chance qu’ils avaient. Imprudents et complètement fous, il est celui qui relevait tous les défis, qui acceptait toutes les sorties, il était comme tel une tornade emportant le malheur et la mauvaise humeur des gens au loin pour ne garder que le meilleur.

Dix-huit ans. Le compte à rebours s'est arrêté, pourtant son cœur battait encore. Il avait pu passer son diplôme et chaque jours il recevait des coups de fil de ses parents cherchant à savoir s’il allait bien, mais son moment n’était pas encore venu, il se battait depuis des années vivant une vie joyeuse et son cœur bien qu'affaibli l’avait récompensé, les médecins après de nouveaux examens avaient pu voir qu’il avait vaincu ce temps pronostiqué, mais là n’était qu’une période de sursis, peut être un an, peut-être deux ? Il faut croire en ce que sera demain, ne pas laisser la mort nous empêcher d’avancer, Kellian avait bien compris ça et se battait au quotidien, un ange au cœur de lion, faible, mais fort à la fois.

Une puissante crise avait conduit le blond dans l’hôpital de Séoul où exercé sa mère, urgence et visite approfondie, son organe semblait franchir ses limites, des médicaments plus puissants, des interdictions toujours plus contraignantes, des préventions... D’après les docteurs un nouveau compte à rebours s'était mis en marche. 365 jours, une année c’était le maximum qui lui rester et à l’énoncer de cette fatalité c’est un sourire sur ses lèvres qui s’afficha. S’il devait mourir bientôt, il ne voulait pas être enfermé entre quatre murs, son frère avait annoncé plusieurs jours auparavant qu’il voulait étudier dans un lycée japonais, là-bas se trouve aussi une université avec une section qui l’intéressait. Ayant vécu sa vie entourée de médecins, même s’il ne pourra jamais exercer, cet espoir le pousser toujours en avant et lui donné envie de tenter le coup. Partir, une conversation qui dura des heures avec sa famille, mais c’était sa vie, son choix, son droit.

S’il lui restait douze mois à vivre, il les passerait à la Royal Private Schools en tant qu’étudiant, car il a encore des tas de choses à voir de l’autre côté des frontières et trop peu de temps pour le gaspiller à attendre après un donneur que son cœur meurt.