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 acting like a fool.

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Anonymous
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Ce message a été posté Dim 13 Sep - 22:29

excuse my mistakes.

(outfit.) + Au grand damne de ma personne et ce malgré les nombreuses reprises où ma main s'est vue contrainte de camoufler discrètement un énième bâillement provoqué par cet ennui palpable s'emparant de moi, je me devais de demeurais inlassablement focalisée face à ce cours des plus interminables qui se déroulait sous mes yeux. Un simple coup d’œil jeté de manière curieuse envers mes compagnons de bonne fortune, était suffisant afin de constater que je n'étais pas le moins du monde l'unique étudiante à vraisemblablement favoriser le fait de somnoler plutôt que boire les moindres paroles de ce maître du savoir qui nous partageait milles et une expériences dites « théoriquement certifiées ».  Le professeur usant de ce terme, m'incita alors à relever ma paire visuelle en direction des cieux. En réalité, ces moments voués à l'apprentissage sur les bancs de l'université étaient propices à divers dessins abstraits recouvrant ces feuilles quadrillées, par le biais desquelles mon coude se soutenait alors. D'autant plus qu'à l'instant présent, mon esprit vacillait à tribord.  Décidément. Une journée démarrant sous les chapeaux de roues, où les pathologies diverses et variées pouvant agrémenter notre monde de détresse ne captivaient pas la moindre de mon attention, une fois de plus. Depuis l'annonce faite par le capitaine du club qu'il m'arrivait de fréquenter durant mon temps libre, je me trouvais légèrement tourmentée par d’innombrables idées artistiques, celles-ci se bousculant incessamment. Une pression, imposée par le simple fait de me trouver sélectionnée afin de présenter quelques uns de mes tableaux lors d'une imposante exposition au sein de l'université. Bien que cela fasse office d'une consécration, suivant ces nombreuses heures perdurant au sein de ces ateliers, le dos courbé par mon attelage en faveur de cette activité que j'affectionnais tant, une quelconque appréhension fleurissait néanmoins en mon être. La crainte de ne pas être à la hauteur demeurait l'un des ressentis phares lors de situations similaires à l'actuelle. Cette peur de décevoir, de ne pas donner le meilleur de soi-même. Suivant cet unique songe, mes lèvres charnues se trouvaient ornées d'un sourire mielleux, tel qu'il était banal en ces situations. Après tout, constater que bon nombre de vos efforts n'ont guère été effectués en vain, fut toujours chose plaisante. La persévérance, l'indépendance d'agir ainsi que le courage restaient les clés de la réussite. Lorsque autrui s'apercevait de votre bonne volonté, vous finissez toujours par être récompensés.

Les bruissements assourdissant des chaises se faisant déplacer, dont l'imposant amphithéâtre amplifiait les échos, m'annonçait à l'oreille que cette heure me paraissant des plus interminables, touchait finalement à sa fin. Tout comme mon voyage spirituel. Pour mon plus grand soulagement, nul doute. Suite à cette simple constatation, je ne me faisais guère prier afin de délaisser cette place à l'arrière salle que j'occupais, parfois telle une âme errante sans réel but précis. Zigzaguant avec une vitesse folle parmi cette foule d'étudiants dont l'identité m'était tout simplement sortie de la tête pour la plupart, je ne faisais que laisser libre cours à un énième soupir de faire irruption, une fois les vastes corridors retrouvés avec joie. Il est vrai que plusieurs heures de cours magistrales possédaient le don d'en épuiser plus d'un ; vraisemblablement, je ne prenais certainement pas part à une quelconque exception. Cette sensation d'étouffement poignante, demeurait toujours agréable à s'en délivrer. Tandis que la plupart des jeunes gens, s'aventuraient en direction des lieux apaisés tels que l'étaient le c.d.i, la cafétéria ou encore la bibliothèque et ce dans l'unique but de s'octroyer un court moment de détente avant que nos obligations nous incitent à reprendre nos places initiales au sein des classes, ma personne s'excusait auprès de mes quelques compagnons du jour, avant de s'éclipser vers le second étage. L'attitude que j'arborais à présent, se qualifiant de joviale et précipitée, traduisait mes états d'âmes permanentes. En toute honnêteté, il semblerait que ma quête à la vitesse en vu de ma cadence prématurée, se voyait poussée par le désir de ne pas rater l'opportunité d'entrer en contact avec une personne en particulier. Par ailleurs. Je ne me faisais pas prier afin de faire irruption au sein d'une salle que je n'occupais en aucun cas, sillonnant cette dernière du regard, jusqu'à buter sur une silhouette ne m'étant que trop familière. Le tissu de mon vêtement trouvant refuge au creux de ma main, je m'aventurais parmi ces personnes revigorant de vie cette pièce quelque peu monotone,  avant de me positionner face au pupitre que s'accaparait ce jeune homme défiant dorénavant ma personne des pupilles. « Devine qui va avoir le privilège d'afficher ses peintures aux yeux de l'école entière ? » Une vilaine manie, qui était d'entrer dans le vive du sujet sans même daigner présenter de quelques salutations qui seraient pourtant appréciées. Qu'importe. Les circonstances faisaient que, j'étais loin de m'adresser à une simple connaissance ou même, envers un individu dont l'identité m'échappait. En réalité, ce fut tout autre.  Par ailleurs, sans la moindre once d'embarras, je m'accaparais de l'épaule de mon vis-à-vis, afin d'affliger une légère pression se voulant amicale au vu de nos termes plutôt sereins. « Je vais devoir en peindre des nouveaux, mais ça vaut le coup ! » m'enthousiasmais-je soudainement, car, après tout, cela demeurait une opportunité à saisir. Une opportunité, me permettant probablement de m'épanouir davantage au sein de ce milieu que j'affectionnais tant et ce, dès ma plus tendre enfance. Tandis que mes lippes s'affaissaient en un vaste sourire ravageant ces dernières, je notifiais cependant que le jeune homme ne paraissait pas accorder l'importance naïvement espérée de ma part à l'égard de mes précédents propos. Cette expression faciale des plus joviale se dissipais peu à peu, avant que je ne puisse froncer les sourcils sous une légère incompréhension. « Zander ? Tu m'écoutes ? » Exerçant alors un nouveau signe signalant ma présence qui semblait peu l'importuner, je ne tarissais pas quant au fait de partager cette jovialité s'emparant de mes entrailles. M'octroyant un appui des paumes de mes mains sur cette table faite de bois minutieusement taillé, un soupir vint trahir le désarroi naissant peu à peu en mon âme. « Ou peut-être devrais-je m'adresser à un mur, il y a sûrement plus de chance pour qu'il réagisse. » philosophais-je avec mépris, mes bras trouvant à présent refuge auprès de mon buste. Le garçon paraissait si désintéressé, que cela m'effrayait presque.

© charney

Anonymous
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Ce message a été posté Dim 27 Sep - 12:33

excuse my mistakes.

« Le contentieux, c’est l’ensemble des décisions de justice. » Et la jeune femme continuait de parler, ses feuilles entre les mains, debout derrière son bureau. Autre que le bruit de la respiration de la trentaine d’élèves entassée dans la salle de classe, seul le son des mines de stylo grattant sur le papier se faisait entendre. Et pour quiconque y prêtait attention, c’était infernal, assourdissant. Toujours le même rythme qui emplissait l’esprit de Zander. Il n’avait jamais vraiment négligé ses études, sans pour autant porter une grande importance en cours. Aujourd’hui, son attention était inexistante. Il ne se contentait pas de faire semblant comme lorsqu’il n’était encore qu’un lycéen junkie, son esprit était tout simplement à des milliers d’années lumière de son corps. Ce n’était pas inhabituel que Zander soit piégé par ses trop nombreuses et envahissantes pensées au fil de la journée. Mais il gardait toujours un œil et une oreille sur ce qu’il se passait autour de lui. Pourtant, aujourd’hui, toute son attention était portée vers une seule chose. Sans cesse, il ressassait le passé dans sa tête. Surement qu’inconsciemment, il espérait que cela change quelque chose. Rien n’y faisait pourtant, et il était emprisonné dans ce présent à se torturer l’esprit et à agir de manière idiote. Il faisait référence à son altercation avec Lishen. Ça avait du bon, d’un côté. Ils se reparlaient, ils avaient arrêté de s’ignorer comme deux abrutis finis, trop épris de culpabilité aveugle pour oser venir vers l’autre.

Le menton reposant dans la paume douce de sa main, il restait assis sur sa chaise alors que les autres étudiants se levaient. Le regard tourné vers la fenêtre, semblant fixé les fines branches ç peine recouvertes de feuilles des arbres s’agiter au vent, il restait imperturbable au brouhaha qui s’émanait progressivement de la salle de classe. Le cours de droit était fini, les étudiants étaient libres pendant quelques minutes et il n’y avait aucune raison de s’en priver. Ils s’asseyaient sur les tables en face de leurs amis, ils parlaient, rigolaient. Le bruit semblait plus apaisant que le silence parsemé d’animosité pour Zander. Les doigts de sa main droite tapaient distraitement contre le bois de la table, un rythme irrégulier imperceptible. Un mouvement tout proche de lui l’interrompit dans ses pensées, mais la cadence restait maintenu. Le regard las, il détourna la tête du spectacle extérieur pour se concentrer sur la jeune femme en face de lui. Sa voix suave et douce rebondissait contre lui, venait jusqu’à ses tympans pour repartir la seconde d’après. Il l’entendait sans l’écouter. Il la voyait sans la regarder. Il n’était pas en mesure de réfléchir aux paroles de Nanako, d’y trouver une réponse, quelque chose à lui, qui engagerait une conversation comme la plupart des gens attendent lorsqu’ils parlent. Ils espèrent ne pas parler tout seul, ils espèrent que la personne en face d’eux fera l’effort, tout comme eux, d’ouvrir leur bouche et de délier leur langue, de parler de tout et de rien, d’oublier les tracas de la journée en les tournant au ridicule, de les réconforter au sein de paroles idiotes, ou bien encore de les faire rire avec des sujets graves. Zander n’a pas la volonté d’ouvrir sa bouche, parce que s’il délie sa langue, il ne sait pas ce qui glissera dessus. Quels mots emplissant son esprit sortiront de gorge. Ce qu’il souhaitait en ce moment, ce n’était pas écouter la journée de Nanako, quelconque nouvelle elle doit lui annoncer, mais un moyen de ne plus penser. Ça lui brûlait le cerveau, et c’était douloureux. Zander vivait sans cesse avec cette douleur et ces pensées incohérentes et dangereuses pour sa santé mentale, et pourtant il montrait une différente personne au monde extérieur. Il aimerait être cette personne à l’intérieur également. Il ne sait juste pas comment.

Au final, ses yeux finissent par se réveiller, ses doigts arrêtent leur rythme devenu insoutenable sur le bois de la table, et sa cage thoracique se lève brusquement, comme s’il venait de prendre la première bouffée d’air après s’être perdu au fond de l’océan. Il recula sur sa chaise, croisant ses bras contre son torse, le regard vide de sens et d’intérêt. « Qu’est-ce que tu veux ? » Ton monotone, désintéressement. Il sentait ses muscles s’engourdir, il se fatiguait mentalement. Trop fatigué pour porter le moindre intérêt en ce moment. « Sérieusement, t’vois pas que je suis occupé. »  À ne rien faire. Fixer le vide, se torturer l’esprit. Zander a juste envie qu’on le sorte de là, qu’on lui enlève son cerveau, qu’on charcute ses pensées, qu’on le laisse tranquille et qu’on le sauve. « Parle au mur, ça vaudra mieux pour moi. »  dit-il tout en tournant à nouveau la tête, cette fois vers l’intérieur de la salle, jetant un bref regard sur chaque personne s’y trouvant. Il a juste envie de se perdre dans ce brouhaha de paroles et de ne plus penser.

© charney
 

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