Le Deal du moment :
Réassort du coffret Pokémon 151 ...
Voir le deal

Partagez
 

 true colors. avec naruse ichimaru. ♥

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 

Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Dim 20 Sep - 14:26
tenue ☇ Absent d’une journée, bien que prévenu, Jae n’aimait pas s’absenter sans savoir si son fils allait bien. Il le savait turbulent lorsqu’il s’y mettait et même s’il le savait également responsable (ou parfois il se le demandait vraiment) et sage en son absence, il y avait toujours cette crainte. – Crainte paternelle qu’il ne pouvait ignorer. Rentré vers quatre heures du matin ; c’était dimanche. Le jour du seigneur ? On y croit oui, le mafieux s’en tapait carrément et irait bosser quand même ce soir. Cependant, aujourd’hui il avait prévu quelque chose et était donc prit ; il ne fallait pas chercher, il enverrait boulet tout ceux qui viendrait lui demander un service ou quoi que se soit d’autre. Enfin bref, voilà, il était neuf heures du matin – bravo Jae, tu as dormi trois, quatre heures, ça change ? Non pas spécialement. S’étirant dans son lit, baillant en posant sa main sur ses lèvres, il souffla un peu. Malgré son épuisement, il n’arrivait pas à se reposer plus – ou très rarement, mais un jour, il faudrait bien qu’il se bouge un peu pour dormir, son corps ne tiendrait pas longtemps. Ca faisait vingt-ans qu’il ne dormait plus. Vingt ans d’épuisement et d’acharnement nerveux : qu’elle belle vie. Soupirant, se redressant, il attrapa son téléphone, virant tous les appels ; ne répondant finalement qu’à ses hommes et son meilleur ami. Sortant de son lit, passant sa main droite dans sa chevelure redevenue ébène, couleur qui lui était naturelle, l’oyabun partit directement sous la douche, se réveillant petit à petit. Il lui fallait très peu de temps pour être actif après le levé – chose bien pratique au fond. Sortant en serviette, le surveillant remit d’abord ses piercings ; oreille droite, oreille gauche et se sécha en poussant un autre bâillement. Sûrement le dernier de la journée. S’habillant tranquillement, enfilant sa ceinture et ses chaussures (car il allait sûrement devoir sortir dans pas si longtemps) il descendit tranquillement l’étage. Surpris de voir déjà debout son fils, il regarda l’heure… Oui, c’était assez tôt tout de même. Ah oui, il avait oublié – il avait du le lever à quatre heure du matin pour son putain de match de rugby. Jae n’était pas resté avec lui jusqu’au bout. Au passage donc, embrassant le front du plus jeune en guise de bonjour, il alla faire son café. Ichimaru semblait en forme, excité même … Alors bon, il devait être content pour son match peut-être ; Jae en entendrait sûrement quelques brides. Enfin, le voir ainsi – sourire, était une chose merveilleuse en sois. Il y a deux ans, jamais il n’aurait cru un voyant s’il lui avait dit qu’Ichimaru serait heureux, du moins il semblait l’être, avec lui. S’improviser père, c’était fait, malgré quelques coups durs et quelques instants où le plus vieux c’était retrouvé perdu, ne sachant pas comment agir ni quoi faire. Mais malgré toutes ces peines, tout cet apprentissage, les voilà comme une famille ; comme s’ils avaient toujours vécu ensemble et de la sorte. Une complicité ouverte, présente et qui était agréable, merveilleuse au fond. Que se soit pour l’un ou pour l’autre finalement. Une ouverture d’esprit agréable et gérable, quelque chose de nouveau et d’appréciable. Attrapant sa tasse, le brun se décala du plan de travail de la cuisine, allant tranquillement à l’entrée. Là, il attrapa dans sa veste un dossier qu’il rapporta. S’asseyant en face de son fils, il lui glissa doucement de deux de ses doigts devant lui. Alors voilà. Hier, j’ai tué personne. Petit point ironique bien entendu, il reprit, voyant que son fils ouvrit la pochette couleur bois. J’ai fais quelques papiers administratif – j’ai passé ma journée dans des bureaux et sans te mentir, ça fait un moment que je tourne entre juge et inspection. Oui, pour un Yakuza c’était étrange mais étant donné que toutes données à ce propos étaient inexistantes aux yeux publics, c’était gérable. Et puis, il n’avait rien dit à son fils. Surprise ? Oui, s’en était une. J’étais simplement ton responsable légal jusqu’à présent. Aujourd’hui je suis toujours ton responsable légale mais également ton tuteur et ton père, reconnu sur tous statuts administratifs et toutes autres conneries. L’adoption totale, mais jusqu’où ? Là, dans la pochette se trouvait tous les accords concernant ses mots, mais derrière ces derniers se trouvait encore autre chose. Des papiers d’identité ? Tu es mon fils donc. Et si tu l’accepte tu porteras officiellement mon nom. Voilà. Tout était dit. Jae c’était fait aux deux options, qu’Ichimaru accepte – et même s’il venait à refuser, il ne s’en sentirait pas vexé. Il était libre de choisir ce qu’il voulait, ce qu’il souhait pour sa vie. Jae lui offrait l’opportunité d’en avoir une nouvelle, tout simplement. De repartir sur de nouvelles bases. De repartir à zéro. Avec lui, définitivement et officiellement comme père. Idée saugrenue et bienveillante autant que sincère qui prouvait au fond que le mafieux tenait plus qu’il n’y paraissait à ce petit bout d’homme. Avec les papiers où apparaissant donc le nom de Choi, il y avait l'un d'eux qui comportait le consentement du mineur, lui laissant ainsi donc, son libre arbitre.

Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Dim 20 Sep - 16:06
Tenue. Lorsque Jae me réveillait, il était pratiquement quatre heures du mat. Je lui avais demandé de me réveiller afin de pouvoir voir le match de Rugby de la coupe du monde. France contre l’Italie. Le Japon avait gagné quelques heures auparavant, me faisant faire la fête comme un taré dans le salon avant de me coucher pour être plus sérieux. Et me voilà fin prêt à regarder le match. J’étais totalement défoncé, d’une force inimaginable. Attendant qu’il quitte ma chambre en marmonnant un faible bonne nuit pour lui, je m’assis sur le lit et attrapais ma peluche pour la mettre dans l’armoire bien caché afin que personne ne la voit. Mon doudou. J’avais bizarrement du mal à dormir sans. Les seules fois ou je m’en passais, c’était quand je dormais avec Jae. Il me servait de doudou. J’avais honte putain. Restant en boxer, la flemme de m’habiller, je filais dans le salon et allumais la télévision en baissant tout de même le son afin de ne réveiller personne. Ni Jae ni le fantôme qui me servait de voisine. Baillant, je me fis un café bien serré pour me réveiller. Avachis sur le canapé, les jambes sur le dossier de celui-ci, je buvais tranquillement mon café avant de poser la tasse au sol. Le match commençait enfin. Totalement fou devant la télévision, j’évitais d’hurler et de faire du bruit au premier essaie des français. Attrapant un coussin j’hurlais dedans pour étouffer le bruit. Putain ! Je m’en foutais un peu moi des français mais voilà, mon père l’était  alors automatiquement, je m’intéressais de plus en plus à la France. Je savais déjà la situé sur la carte du monde c’était pas mal. Plus le temps passait et plus je devenais fou. Olala la France allait gagner ! Sautant sur le canapé au fur et à mesure que le match avançait, je jetais le coussin au sol quand le coup de sifflet retentit pour signaler la fin du match. Youhou. La France venait de niquer l’Italie. Bim dans vos gueules les italiens. Pratiquement six heures du mat, je baillais en voyant l’heure avant de ranger le salon que j’avais totalement foutu en désordre et parti me doucher. Je n’avais pas trop sommeil. Je dormirais mieux ce soir. Une fois la douche prise, je filais dans ma chambre et me mis à chercher une tenue. Boxer mis, j’enfilais un jean noir slim et un t-shirt assez moulant blanc. Passant ma main dans mes cheveux sans les coiffer, je les laissais tomber sur mon front. Ouvrant un tiroir, je pris un masque noir et le mis sur mon visage. Attrapant des chaussettes je les enfilais tout en sautillant vers les escaliers. Une fois en bas, je fouillais dans la poche de la veste de Jae et pris son portefeuille. L’ouvrant je pris la carte bleu l’enfournant dans ma poche arrière, pris les clés de la maison et parti. L’air était frais, le soleil se levé doucement sur la péninsule japonaise. Sifflotant les mains dans les poches, je filais au tabac du coin et achetais plusieurs paquets de cigarette. Des Marlboro pour Jae et des Elixir pour ma part. Prenant des briquets aussi, j’en profitais pour acheter des mangas qui me manquait et des figurines. Une fois sortie, je baissais mon masque sur mon menton, glissant une clope entre mes lèvres pour l’allumer. Soupirant je crachais la fumée avant de regarder autour de moi. Poche autour du poignet, main dans la poche, je me mis à marcher en direction d’une supérette tout en fumant tranquillement ma clope. Jetant le mégot dans la poubelle, je filais acheter des conneries, style barre chocolaté et tout ça. Ramassant pleins de paquets de sucrerie pour Jae, je payais le tout alors que la vieille me regardait comme si j’étais un délinquant. Plissant le nez, je quittais le magasin avant de rentrer. Me déchaussant, je posais les sacs sur le comptoir de la cuisine et rangeais le tout dans les placards excepté les clopes que je laissais sur le comptoir pour Jae. Me jetant sur le canapé, tablette de chocolat à la main, je mis la chaine et manga et me perdis là-dedans. Lorsque je le vis descendre je me relevais avant de le laisser m’embrasser le front. Il le faisait de plus en plus. J’avais toujours du mal à m’y faire, mais ça me plaisait toujours autant.

« Tu peux être fière, la France a gagné. » Dis-je en le suivant dans la cuisine comme un petit chien alors qu’il faisait son café. M’attrapant une énième clope je l’allumais en soupirant lentement. « Je t’ai acheté des clopes et des conneries. C’est dans le placard à sa place. » Ajoutai-je avant de filer m’assoir à table attendant qu’il me rejoigne. Baillant longuement, j’attrapais le cendrier pour le poser à côté de moi, tout en grillant lentement mon Elixir. Putain que ça portait bien son nom. Passant ma main libre sur mon visage commençant à être un peu fatigué, je regardais Jae se poser face à moi et poser un dossier sur la table. Baissant les yeux sur celui-ci, je relevais le regard vers mon paternel. « Alors voilà. Hier, j’ai tué personne.  » Fronçant les sourcils, sans trop savoir pourquoi il me disait ça, je glissais ma cigarette entre mes lèvres afin de pouvoir ouvrir la pochette. « J’ai fait quelques papiers administratif – j’ai passé ma journée dans des bureaux et sans te mentir, ça fait un moment que je tourne entre juge et inspection.  » Juge et inspection ? Pourquoi faire ? Il avait des soucis ? On n’allait pas chez le juge comme ça… ça m’inquiétait bordel. « J’étais simplement ton responsable légal jusqu’à présent. Aujourd’hui je suis toujours ton responsable légale mais également ton tuteur et ton père, reconnu sur tous statuts administratifs et toutes autres conneries. » Mon cœur se contractant, je me figeais plus ou moins à cette révélation. Quelque chose se passa en moi, quoi ? Je ne saurais le dire, comme si l’électricité parcourant mes veines, je me sentais bizarre. Mes mains tenant le dossier que je venais d’ouvrir, tremblaient faiblement. Signe de la surprise et du stress. Pourquoi je stressais ? Je ne saurais le dire. C’était l’émotion. « Tu es mon fils donc. Et si tu l’accepte tu porteras officiellement mon nom » Clignant des yeux à cette révélation je lâchais le dossier, le laissant faire un bruit sec sur la table alors que ma bouche s’entrouvrait manquant de faire tomber ma clope que je rattrapais à peine. Je ne sentais même pas la brulure sur ma main, la posant dans le cendrier avant de baisser la tête totalement perdu sous cette révélation. Mon cœur s’emballait j’avais l’impression qu’il tambourinait mes oreilles et non ma cage thoracique tellement je l’entendais. Reprenant ma clope finalement, je me mis à tirer dessus comme un connard pour déstresser. J’avais jamais consumé une clope aussi vite putain. Mes mains tremblaient toujours autant. Je ne savais pas comment réagir, ni quoi dire. Il n’avait jamais eu besoin de faire ça. Jamais je ne lui avais demandé. Je ne voulais pas m’imposer dans sa vie, ça faisait déjà deux ans qu’on vivait ensemble et je pensais qu’une fois majeur, il me laisserait plus ou moins. Présent dans ma vie mais… Pas jusque-là. Ecrasant mon mégot, j’attrapais vivement les deux pochettes pour les vider sur la table comme pour vérifier ses dires. Putain je ne comprenais rien à ses papiers. C’était du Japonais ça ? Pas du chinois ? J’étais tellement nul en japonais en plus. Un vrai illettré putain. « Je… Peux te poser une question ? » Demandai-je d’une voix à peine audible mais assez pour lui. « Non, je vais te la poser. Pourquoi ? Pourquoi tu fais ça ? » Demandai-je en relevant le regard vers lui, totalement perdu. « Attend non. Commençons par le début si tu veux. Enfin non même si tu ne veux pas. » Putain ma tronche était embrouillé. « Pourquoi tu m’as accepté dans ta vie ? Je veux dire… T’étais pas obligé de dire oui à l’autre fils de pute. Alors pourquoi… ? Je suis qu’un gamin. Je sais que, tu ne m’abandonneras pas, on en a discuté la dernière fois. Et je t’en remercie énormément pour ça. » Les joues rouges je baissais automatiquement la tête pour me cacher sous la gêne. Je n’avais jamais envisagé de porter son nom de famille. En fait, je n’y avais même pas pensé ni même fantasmé dessus. Fronçant les sourcils, je déglutis en imaginant la chose. Choi Ichimaru. Putain ça sonnait bizarre non ? Choi Ichimaru. Choi Ichimaru. Je le répétais longuement avant d’avoir le visage de mon frère en tête. Que dirait-il ? Je n’étais pas allé le voir depuis tellement de temps… « Tu n’auras aucune contrainte à me déclarer comme tel ? Je veux dire…Si c’est pour avoir des contrainte de m’avoir dans ton livret de famille laisse tomber. Je veux ne pas t’apporter plus de merde que nécessaire. » Dis-je mal à l’aise. Mais putain bizarrement là, j’étais empli de joie. Genre, j’allais exploser maintenant que le contre coup de la révélation venait de passer.

Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Dim 27 Sep - 0:20
Sa réaction, Jae s’en serait douté. C’est pour cette raison qu’il n’avait pas bougé et qu’il demeurait là, stoïque face à cette bouille complètement perdue. Le laissant finir sa clope comme un dérouté, le brun posa son coude sur la table, son menton dans le creux de sa main. Une première question, qui finalement donna naissance à plusieurs. Le mafieux sentait ne serait-ce sans prendre en compte le côté physique de son fils qu’il était stressé. Une fois qu’il eut terminé de déblatérer ce qu’il voulait savoir, plus ou moins maladroitement pour certains points, le plus âgé se leva tranquillement, comme si de rien n’était en allant dans la cuisine, attrapant des sucreries : oui, en manque le monsieur et il était fatigué alors qu’il c’était levé il y a peu. Venant se rasseoir à sa place, il attrapa un bonbon qu’il mit dans sa bouche avant de regarder l’étudiant dans les yeux, le fixant. Je vais te répondre dans l’ordre si tu veux. Marquant un petit arrêt, finissant de manger tout de même, il lâcha un petit soupire, comme à son habitude. Donc, pourquoi je fais ça, pourquoi je t’ai accepté dans ma vie ? Parce que lorsque je suis venu à ta rencontre pour la première fois j’avais l’impression d’être un monstre ; tu m’as regardé comme si j’étais la dernière personne que tu verrais d’ta vie. Je savais très bien tout ce qui tu avais pu endurer et subir jusque là. Et c’est sûrement pour ça que j’ai accepté. Pas pour ta petite gueule d’adolescent ou par pitié. Finissant sa phrase, bien qu’il puisse paraître sec et stricte, au fond, ce n’était absolument pas le cas. Sa voix ainsi, devint un tantinet plus douce et avec lui, cela se ressentait aisément. Je t’ai pris avec moi parce qu’à ton âge j’aurais tout donné pour que l’on me sorte de cette merde, pour que l’on m’aide. Je t’ai vu à ma place, je t’ai vu subir certaines choses que j’ai vécues. En te sauvant j’ai quelque part sauvé une part de mon âme. – Alors oui, ça peut te paraître bizarre aujourd’hui en me connaissant aussi bien mais faut croire que si tu étais resté là-bas tu serais devenu comme moi, ce que je ne souhaite à personne. Alors j’ai eu l’occasion de t’aider, je l’ai fait. Ne pense pas non plus que j’ai agis par obligation ou par acquis de conscience. Son fils ne devait pas comprendre grand-chose, car il ne lui avait jamais parlé de son enfance ou de ce qu’il avait pu vivre, mais il avait du s’en douter. De par ses facultés et ses façons de vivres, il était trahit. Son histoire était inscrite sur sa peau, chose indéniable certainement mais voilà ; ce petit être avait chamboulé ce cours d’eau et Jae en avait tout à fait conscience. Je dois t’avouer qu’au départ je me suis souvent dit que j’avais fait une connerie en te prenant avec moi. Tu ne peux pas le nier, c’était pas tout rose entre nous. Prenant cela sur le ton de la plaisanterie, un sourire agréable aux lèvres, il se voulait rassurant et au fond, aimant. Mais je ne regrette rien. Qui aurait cru qu’un jour cet homme serait devenu père et qui plus est, aurait développé ce sens parental ? Personne, même le bon Seigneur lui aurait rit au nez.  Mais voilà, il avait fait un doigt au monde en prenant sous son ail cet être qui partageait désormais l’intégralité de sa vie. Attrapant un second bonbon, il releva son regard sur le brun en pinçant légèrement ses lèvres. Je sais Ichimaru que je ne pourrais jamais t’offrir une vie normale. Que je ne pourrais jamais t’offrir ce qu’un parent t’aurait naturellement donné. Tu ne vivras jamais comme les autres et tu subiras toujours cette différence et ceci par ma faute. Alors au moins, excuse-moi pour cela. Ceci-dit, je ferais en sorte d’être le meilleur pour toi. Lui souriant légèrement, il reprit afin de répondre à la dernière phrase de son fils. Et non, je n’aurais aucune contrainte. Si ce n’est que si tu casses encore les couilles aux personnels du lycée ils vont encore plus me briser les miennes. Toujours aussi poétique, en toutes circonstances, Jae secoua légèrement son visage, un air légèrement plus doux qu’habituellement collé sur ce dernier. Et désolé si ça t’as gêné, ce n’était pas le but. Se levant simplement suite à ses dires, ramassant ses papiers il alla les jeter, prenant une cigarette. Niveau relationnel Jae, on repassera, n’est-ce pas ?

Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Mer 30 Sep - 14:50
Tenue. J’étais totalement perdu. Ce n’était pas le genre de situation que j’avais prévu. Qui pouvait prévoir ce genre de situation de toute façon ? Pour rien au monde j’aurai pensé que Jae puisse faire ça. Pour moi je n’étais juste qu’un gamin sous sa tutelle. Le fait qu’il puisse prononcer le mot adoption me faisait bizarre, mais n’était pas désagréable non plus. Tout se passait dans ma tête, je ne savais pas comment le prendre mais surtout je commençais à penser à mon frère. Grand frère à qui je n’avais jamais dit pour Kang Jae. Pourquoi ? Car je le connaissais, et je savais qu’il n’aurait pas voulu de ça. Il m’aurait dit de retourner avec l’autre de le supporter de ne pas faire le con et de me faire petit. « Donc, pourquoi je fais ça, pourquoi je t’ai accepté dans ma vie ? Parce que lorsque je suis venu à ta rencontre pour la première fois j’avais l’impression d’être un monstre ; tu m’as regardé comme si j’étais la dernière personne que tu verrais d’ta vie. Je savais très bien tout ce qui tu avais pu endurer et subir jusque-là. Et c’est sûrement pour ça que j’ai accepté. Pas pour ta petite gueule d’adolescent ou par pitié. » La dernière phrase ne m’étonnait pas. Fallait pas s’attendre à de la poésie avec Jae, ou alors un style bien précis de poésie. Et plus je l’écoutais parler et plus je restais muet, sans rien dire, sans laisser rien paraitre. Je ne bougeais pas, j’avais simplement la tête baissée, les oreilles attentives de ses paroles. Je ne savais pas trop comment réagir à tout ça. Je ne connaissais pas réellement la vie de Jae mais je m’en doutais un peu. Pour en venir à être si dur, si froid, si renfermé, il avait dû vivre des choses atroces et je ne voulais pas imaginer la souffrance qu’il avait dû endurer. Tout comme la souffrance que j’avais enduré. Même si lui, la connaissait surement. Puisqu’il y était passé. « Je sais Ichimaru que je ne pourrais jamais t’offrir une vie normale. Que je ne pourrais jamais t’offrir ce qu’un parent t’aurait naturellement donné. Tu ne vivras jamais comme les autres et tu subiras toujours cette différence et ceci par ma faute. Alors au moins, excuse-moi pour cela. Ceci-dit, je ferais en sorte d’être le meilleur pour toi. » A ses paroles, je me sentis faiblement tressaillir. Il avait raison, il avait raison sur toute la ligne. Il ne pouvait pas m’offrir d’une vie normale. Mais qu’était-ce la vie normal ? Je ne la connaissais pas. Je ne l’avais jamais connu. Alors pourquoi devrais-je l’envier ? J’avais ma vie, et elle me convenait parfaitement. Ce qu’il m’offrait me convenait. Et même si nous étions les plus pauvres du monde elle me conviendrait aussi. Pourquoi ? Car c’était Jae et que je m’étais attaché à lui bien trop rapidement. « Et non, je n’aurais aucune contrainte. Si ce n’est que si tu casses encore les couilles aux personnels du lycée ils vont encore plus me briser les miennes. » Je souris faiblement à cette phrase, machinalement, parce que je savais comme il le savait, que je n’étais pas prêt d’arrêter mes conneries. Je m’étais calmé oui en deux ans, mais pas totalement non plus. L’écoutant s’excuser tout en se levant, je le suivais du regard avant de soupirer faiblement. Mordillant mes lèvres je réfléchis quelques instants. Ce n’était pas le genre de moment qu’on rêvait de vivre, non ? Je posais mes doigts sur les papiers qu’il m’avait donnés pour les regarder une nouvelle fois. Choi Ichimaru. Ça sonnait un peu bizarre car je n’étais pas habitué, mais bientôt ça ne me paraitrait plus anormal. Posant les mains sur la table dans un bruit mate, je me levais avant de le regarder.

Sans attendre plus longtemps, je me dirigeais vers lui et le buta de plein fouet dans son dos. L’encerclant de mes bras, j’attrapais mes poignets pour le bloquer là, restant contre lui, tout en posant ma tête sur son dos. Restant silencieux quelques instants, je resserrais doucement mon étreinte avant de fermer les yeux. « Mes parents sont morts dans un accident de voiture quand j’avais trois ans. Je n’ai même pas le souvenir d’avoir pu prononcer le mot papa ou maman, je n’ai jamais su du coup, ce que c’était que d’avoir des parents. » Sauf depuis que j’étais avec Jae… « Mon frère avait seize ans à l’époque, du coup, il s’est fait émancipé et s’est occupé de moi. Je ne sais pas, si je peux dire que mon enfance a été horrible. Elle était différente mais pas si mauvaise. Par ma faute, mon frère s’en engagé dans ce clan. On est d’accord pour dire que si je n’avais pas été là, jamais il aurait fait ça. Vivre à son âge sans trop de revenu, il y serait parvenu. J’ai été la cause de tout ça. Ne suis-je pas simplement puni pour avoir rendu la vie de mon frère ainsi ? » C’était vraiment ma façon de penser. « Quand il est parti en prison, je ne savais même pas ce qui m’attendait…Même si je connaissais le clan plus ou moins, j’aurai jamais cru qu’en vivant avec eux, je puisse vivre cet enfer. Il m’a battu, d’une façon dont je n’avais même pas existence tellement c’était surréaliste. Il m’a fait battre les autres gosses, et si je n’obéissais pas je prenais encore plus de coup. On ne m’a jamais appris à parler correctement, ou autres conneries du genre. Je ne sais pas m’exprimer normalement, et parfois je me trouve bizarre de parler ainsi. Taper est devenu naturel chez moi. C’est comme dire bonjour. » Marmonnai-je faiblement. J’avais appris à recevoir les coups et à en donner. J’avais appris à ignorer la douleur et à me rétablir seul comme un grand. Combien de fois j’avais été laissé au sol, les côtes cassées, l’épaule luxé ou autre ? Jamais on ne m’avait amené à l’hôpital je m’étais toujours démerdé seul, et je restais même persuadé que si on me passait sous rayon x pour voir mes os, certains s’étaient ressoudé de façon bizarre. « Laisse-moi en parler avec mon frère. Je ne peux pas faire ça, sans lui en parler…Je ne suis pas proche de mon frère, mais je ne peux pas le faire sans rien lui dire. » Dis-je en soupirant. Après tout il restait mon frère… Même si bizarrement à présent, il comptait bien moins que Jae à mes yeux. « Papa. Ce mot j’ai pu le découvrir grâce à toi. Je m’en fiche si tu ne m’offres pas une vie normale. C’est quoi une vie normale sérieux ? Je n’aime pas la normalité. J’ai un père d’à peine dix ans de plus que moi, qui trempe dans des affaires louche, qui risque de crever demain comme dans dix ans. Mais c’est ce que j’aime. Je ne suis pas le meilleur des gosses mais dans le fond, on est tous les deux maladroits. Tu m’as sorti de là et je t’en remercie. Alors ne t’excuse pas pour ça. Vraiment. »[/Color] Sans attendre je le serrais encore plus fort tout en le faisant balancer sur les côtés. Comme un petit chiffon. « Choi Kang Jae ! Kang Jae ! Jae ! Pa ! Papa ! » Dis-je d’une voix forte. Je souris faiblement. « Ma réponse est oui ! Oui…Et… Maintenant que t’as vraiment un fils pour de bon… Fais attention à toi. Et trouve-moi une maman. » Dis-je en touche d’humour pour détendre l’atmosphère.


Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Sam 3 Oct - 20:11
Au bruit sourd de l’impact de la table sous la main de son fils, penché, le brun voulu se tourner après avoir jeté ses papiers. Mais voilà qu’il sentit une étreinte autour de sa personne. Là, baissant doucement son visage afin de regarder les mains de son fils – l’une de celles-ci tenant le poignet inverse, Jae redressa lentement son visage, l’écoutant silencieusement. Mes parents sont morts dans un accident de voiture quand j’avais trois ans. Je n’ai même pas le souvenir d’avoir pu prononcer le mot papa ou maman, je n’ai jamais su du coup, ce que c’était que d’avoir des parents. La surprise fut flagrante. Jamais Ichimaru n'avait émit un quelconque sujet vis-à-vis de son passé à son père adoptif. Ce dernier était resté discret sur cela, par respect au moins. Aujourd'hui, le plus jeune voulait dépasser ce stade. L'Oyabun ne s'en plaindrait pas. Mon frère avait seize ans à l’époque, du coup, il s’est fait émancipé et s’est occupé de moi. Je ne sais pas, si je peux dire que mon enfance a été horrible. Elle était différente mais pas si mauvaise. Par ma faute, mon frère s’en engagé dans ce clan. On est d’accord pour dire que si je n’avais pas été là, jamais il aurait fait ça. Vivre à son âge sans trop de revenu, il y serait parvenu. J’ai été la cause de tout ça. Ne suis-je pas simplement puni pour avoir rendu la vie de mon frère ainsi ? Ce fameux frère. Jamais Jae ne l'avait vu. Entendu parlé ? Très peu et sûrement pas par le cadet. En voilà, une vie peu agréable pensa-t-il. Mais au fond, pourquoi se lamenter ? Le passé le resterait et rien ni personne pourra en changer quoi que se soit. L'amélioration se fera avec le futur ; ce qu'ils avaient tout deux tentés. Le franco-coréen ne pouvait pas le cacher - ni à lui-même, ni à personne d'autre : Ichimaru était l'être le plus influent de sa vie et sûrement sa seule véritable faiblesse dans ce monde. Il en fallait bien une, de faille. Tae Oh était inconnu dans son monde, ce qui n'était pas le cas pour l'étudiant, qui au fond partageait absolument tout avec son tuteur, ce que ce dernier regrettait bien souvent. Quand il est parti en prison, je ne savais même pas ce qui m’attendait…Même si je connaissais le clan plus ou moins, j’aurai jamais cru qu’en vivant avec eux, je puisse vivre cet enfer. Il m’a battu, d’une façon dont je n’avais même pas existence tellement c’était surréaliste. Il m’a fait battre les autres gosses, et si je n’obéissais pas je prenais encore plus de coup. On ne m’a jamais appris à parler correctement, ou autres conneries du genre. Je ne sais pas m’exprimer normalement, et parfois je me trouve bizarre de parler ainsi. Taper est devenu naturel chez moi. C’est comme dire bonjour. Une enfance difficile ne pouvait laisser que des séquelles. Jae gardait son regard légèrement baissé, écoutant attentivement les dires du plus jeune. Il trouvait énormément de ressemblance avec sa propre vie et cela le déstabilisa intérieurement. Peut-être que c'était pour cela, qu'ils s'entendaient aussi, qu'ils avaient accrochés aussi rapidement et si facilement. Laisse-moi en parler avec mon frère. Je ne peux pas faire ça, sans lui en parler…Je ne suis pas proche de mon frère, mais je ne peux pas le faire sans rien lui dire. Jamais. Ô grand jamais le mafieux s'interposerait entre la relation de son fils et de son frère. Il trouvait même légitime le fait que l'aîné est plus de droit que lui sur Ichimaru ; même si cela ne vaudrait pas forcément dire, une meilleure condition de vie dans tous les domaines. Il voulait le meilleur pour ce petit homme et si cela engendrait obligatoirement la présence de son frère, il accepterait sans broncher. Si son fils adoptif préférait vivre avec le taulard, c'était son choix. - Peut-être lui donnait-il trop de liberté dans ses choix, au fond. Pensif sur les dernières paroles de son enfant, il fut surprit d'être déplacé sur les côtés, ses yeux s'ouvrant un peu plus sous cette dernière. Choi Kang Jae ! Kang Jae ! Jae ! Pa ! Papa ! L'entendre prononcer son nom, en entier lui créait une sensation étrange. Mais voilà une belle évolution au fond. Passer d'un étranger, répondant au nom de Choi Kang Jae pour enfin arriver au surnom de Papa. Pour la première fois de sa vie il ressentait une chaleur au sein de son cœur, inconnue. Un fin sourire se glissa sur ses pulpes, doux. Ma réponse est oui ! Oui…Et… Maintenant que t’as vraiment un fils pour de bon… Fais attention à toi. Et trouve-moi une maman. Il se mit à rire. Il ne put faire autrement. Qu'est-ce que t'es con. Secouant doucement son visage, il marqua un petit blanc avant de reprendre. Je n’interférerais jamais entre ton frère et toi Maru. Tu es libres de faire ce que bon te semble. Posant l'une de ses grande main sur celles de son fils (car la superficie de la sienne faisait presque celles de son fils à cet instant) le mafieux caressa légèrement sa peau. Tu n'auras jamais de maman mon fils, c'est bête pour toi ! Un petit sourire, Ichimaru savait de toute manière que son père et les femmes... C'était toute une histoire ! Alors au lieu de rêver sur ça, monte te préparer. Ichimaru avait dit oui. Oui à ce qu'il devienne son père à part entière. A ce qu'il devienne son père, en tout et pour tout. Heureux, mais il n'en pipa guère mot, le brun tourna légèrement sa tête, regardant son enfant. J'espère que tu as une bonne opinion des juges pour que ça passe plus vite, parce qu'en vrai ils sont cons. Lui souriant sincèrement, il se sépara du plus jeune en rangeant tout, récupérant le dossier en le posant avec ses affaires qu'il prenait pour partir. Lui état déjà paré venant de dehors, alors en attendant, il décompressa un peu, seul dans le salon. Il avait dit oui. Alors c'était officiel. Bordel Jae, tu vas perdurer ta famille, bravo ; tu es un homme à part entière ! Soupirant doucement pour lui-même, il ouvrit la porte, la laissant ainsi en partant au sous sol ; posant le dossier fraîchement récupéré donc sur la banquette arrière avec d'autres papiers dont ceux de son fils, attrapant une cigarette ensuite en la coinçant entre ses lèvres, l'allumant.

Son fils avec lui, partant de leur demeure, l'Oyabun était un peu stressé. Oui, il était humain, ça lui arrivait ! Mais jamais cela se voyait. Dommage, n'est-ce pas ? Une route différente de ce qu'ils pouvaient faire habituellement, le brun se gara devant un bâtiment immense et majestueux. Récupérant tout ce qu'il avait posé derrière, descendant, il marchait aux côtés du plus jeune ; fièrement, comme à son habitude. Ouvrant la grande porte principale, se penchant devant un vigile - qui visiblement l'avait reconnu grâce à ses nombreux passages pour l'adoption complète de l'étudiant, Jae partit directement à droite de la grande salle, accueillit  par une secrétaire. Cette dernière leur annonça que la place était libre ; pas d'attente : tout allait bien, le mafieux ne supportait pas attendre. Se penchant légèrement. Ouvrant la porte, laissant son fils passé devant lui, refermant derrière, Jae lui indiqua d'aller s'asseoir devant les juges déjà présent, le suivant de prêt en se mettant à côté de lui. La séance allait débuter. Au fond, le brun n'était pas à l'aise. C'était un Yakuza ; pas marqué sur sa gueule certes, mais ce n'était pas bon. Hors, toute information à ce propos était masquée aux yeux de tous, que se soit forces de l'ordre ; la justice. Au départ, un monologue important cependant de la part du juge principal qui résumait le dossier, indiquant le plus âgé comme simple surveillant au sein d'une école prestigieuse, diplômé en économie et second de sa promotion - Ichimaru lui, lycéen au sein du même établissement, dont son frère était en détention. Cela aidait sûrement Jae. Mais qu'importe. Tout ce qu'il fallait désormais était le consentement  du petit homme, car tout était en cours. Il ne restait plus que lui. [...] Consentez-vous jeune homme à porter le nom de votre tuteur ? A ce qu'il soit votre père ? C'était un peu une phrase finale, le juge ayant le stylo en main, prêt à signer le dernier papier, décisif pour cette nouvelle famille.

Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Mar 6 Oct - 17:59
Tenue. « Qu'est-ce que t'es con. Je n’interférerais jamais entre ton frère et toi Maru. Tu es libres de faire ce que bon te semble. » Je souris doucement en sentant sa main se poser sur la mienne, me faisant sourire encore plus. « Tu n'auras jamais de maman mon fils, c'est bête pour toi ! » Cette fois, je grimaçais. Un jour ou l’autre, il se trouverait bien quelqu’un, quitte à ce que je déjoue le destin pour lui en trouver une, de fille. « Alors au lieu de rêver sur ça, monte te préparer. » Me préparer ? Déjà ? Rapide. « J'espère que tu as une bonne opinion des juges pour que ça passe plus vite, parce qu'en vrai ils sont cons. » J’haussais les épaules, en vrai, je m’en foutais totalement des juges moi. Je n’avais aucun avis sur eux, si ce n’est que parfois, je trouvais les peines un peu trop soft, ou inversement. Tout dépendait de l’acte commis. « Tu sais, je n’ai pas de relation avec mon frère. Je crois que la mort de nos parents nous a séparés. Il s’est occupé de moi comme il a pu, car je suis son frère, mais je n’ai jamais eu l’impression pour autant d’en avoir un, ou d’avoir une famille. Tu as été plus présent pour moi ces deux dernières années que lui n’a pu l’être pendant les sept ans ou j’ai pu vivre avec lui. Je ne lui en veux pas, il a fait de son mieux. Mais à présent, seul le sang nous lie mon frère et moi. » Dis-je en haussant les épaules. Ça restait mon frère et je l’aimais, ça ne changeait rien au problème. Mais je devais avouer que parfois, j’aurai préféré que Jae soit mon vrai père ou mon vrai frère au vu de notre écart d’âge. Il ne s’en rendait surement pas compte car il avait une vie et un caractère difficile, mais Jae était surement l’homme le plus attentionné que j’ai pu connaitre de toute ma vie. Et pourtant, il était aussi la personne la plus froide. Il n’ouvrait simplement pas son cœur et le préservait pour certaines personnes. Un peu comme moi. Sauf que Jae avait surement eux une vie encore plus chienne que la mienne. Soupirant lentement ayant envie de dire plus, mais n’ayant pas envie de déballer ce que j’avais sur le cœur, j’enfouissais simplement mes mains dans mes poches, l’abandonnant là, pour monter dans ma chambre quelques instants. Fermant la porte sans un bruit, je m’adossais dos à elle avant de regarder le sol sans rien faire d’autre. La levant pour regarder le plafond cette fois, je fermais brièvement les yeux en expirant longuement. Mon cœur battait la chamade, et j’avais l’estomac contracté. Jamais je ne m’étais senti ainsi, ou du moins, pas aussi intensément depuis si longtemps. J’avais envie de pleurer. Je ne savais pas si c’était de joie ou de tristesse, mais ça me pesait énormément sur le cœur. Je savais que ce changement brutal dans ma vie aurait des conséquences, lesquelles je n’en savais rien. Passant mes mains sur mon visage, je quittais ma chambre pour aller dans la salle de bains me passer un coup d’eau sur le visage. Me coiffant pour être un peu plus potable, je quittais ma chambre avant de retourner dans le salon.

Quittant la demeure, dans le silence le plus complet, je fumais cigarette sur cigarette tout le long du trajet. Ça me décompressait et ça me faisait penser à autre chose. J’avais mes mains qui tremblaient légèrement. On pourrait croire que j’y allais contre ma volonté, mais non, ce n’était pas le cas, j’étais juste un peu trop nerveux pour le coup. J’avais mon frère en tête. Je n’étais pas allé le voir depuis tellement longtemps. Il allait simplement m’achever, je le savais. Ecrasant un énième mégot, e me stoppais de fumer une fois devant le tribunal et sentais mes poumons m’en remercier. Dix-sept et j’avais surement les poumons déglingué près de la mort. Le suivant comme un petit caniche suivrait son maitre, je gardais mes mains dans mes poches, marmonnant un simple bonjour à la femme de l’accueil qui matait un peu trop mon père à mon goût. Si encore elle était belle, je m’en foutrais, mais ce n’était pas le cas. La quittant, je me tournais en la regardant longuement en coin alors qu’elle nous suivait du regard. Plissant le nez, je claquais ma langue contre mon palet avant de regarder droit devant moi. Entrant dans la salle je m’asseyais à côté de Jae, sans enlever les mains de mes poches. J’étais trop nerveux pour les sortir, j’allais me ronger les ongles, craquer mes doigts, les triturer, bref j’allais rendre Jae fou de faire tout ça, surtout ici. « Consentez-vous jeune homme à porter le nom de votre tuteur ? A ce qu'il soit votre père ? » Je n’en pouvais, vraiment plus. Ma jambe droite bougeait toute seule, comme si j’avais une putain d’envie de pisser, alors que ce n’était pas du tout le cas. « Jeune homme ? » Relevant le regard, je regardais tout le monde en me sentant bête. Mince, j’étais trop ailleurs. « Oui. Oui. » Dis-je en penchant légèrement la tête sur le côté, alors que je le voyais signer des papiers. Soupirant franchement, j’évitais de regarder Jae, pas par honte, non, juste, j’avais peur qu’il lise en moi comme dans un livre ouvert. J’étais à la fois heureux et anxieux, ça me tué bordel. Sortant simplement une main de ma poche, j’attrapais la sienne et la serrais doucement avant de la serrer encore plus fort, sans rien dire, juste, lui tenir la main, comme dans un signe de réconfort et de protection. Putain que je l’aimais ce con. Il avait chamboulé ma vie, comme un tsunami peut le faire. Il était un des tsunamis de ma vie, aussi puissant et fort que cette immense vague, Kang Jae avait su s’imposer dans ma vie sans me laisser le choix et s’installer dans mon quotidien. « Je crois que ça y est. Tu peux m’appeler Choi Ichimaru, papa. » Dis-je d’une voix un peu trop basse, me demandant même s’il allait m’entendre alors que j’étais à côté de lui.

Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Mar 6 Oct - 18:28
Le tique nerveux de son enfant, il l’avait remarqué dés l’instant même où ils avaient quitté leur demeure. Le fait qu’il fume autant, qu’il garde ses mains dans ses poches ne trompait pas et encore plus lorsqu’il fut interpellé. Le silence, son regard perdu et pourtant si remplit de sentiment. Jae ne le brusqua pas et le laissa reprendre seul ses esprits, le laissant revenir parmi eux. Le juge lui le regardait étrangement parce qu’un enfant n’avait pas l’habitude d’être aussi calme ou ne restait pas sans oser regarder son parent adoptif. Ichimaru était différent – comme son père quelque part. Ils se complétaient si bien que s’en était déstabilisant. Ils n’étaient pas du même sang mais c’était tout comme. Ils se comprenaient si bien – une complicité sans pareil parfois même trop poussée pour un enfant de cet âge. Mais au fond, qu’équivalait l’âge ? Absolument rien. Ils en étaient le schéma parfait. Le franco-coréen signa le dernier papier, sans aucune hésitation – non aucune et fit glisser ce dernier sur la table en bois vers son fils afin qu’il fasse de même. Mais voilà, il ne c’était absolument pas attendu à ce que le plus jeune attrape sa main. Les sourcils légèrement levés par la surprise, non mauvaise cependant, à ne pas se méprendre, il le sentit la serrer un peu plus fortement. Un sourire aborda les pulpes du mafieux et doucereusement il posa sa main libre sur les leur. Le juge ne pouvait pas en douter, de cette sincérité et de cette envie qu’était de former une véritable famille. Caressant légèrement la main d’Ichimaru, essayant de le calmer par la même occasion, ressentant son anxiété, son stresse rien qu’en le touchant ou quand bien même rien qu’en le regardant. Je crois que ça y est. Tu peux m’appeler Choi Ichimaru, papa. Sa voix était tellement basse que Jae n’entendit que le « papa ». Alors, il se pencha légèrement vers lui. Oui ? Malheureusement, le juge haussa la voix tout en se levant. Alors, Jae lâcha la main de son enfant (à contre cœur) en se levant à son tour, intimant son double à faire de même. Monsieur, par les lois civiques, je vous remets vos nouveaux papiers. En espérant que tout se passera bien pour vous, Choi Ichimaru. Il se pencha, Jae fit de même, respectueusement, remerciant cet homme de droit, qui pourtant était son pire cauchemar en tant que Yakuza ; mais aujourd’hui, tout était différent. Oui, il lui en serait toujours reconnaissant. Reconnaissant pour lui avoir laissé la chance d’adopter ce petit bout d’homme qui portait désormais son nom et qui aux yeux de tous aurait un père – qui aux yeux de tous aurait un semblant de famille, un semblant de normalité dans cette vie si mouvementé. Se redressant doucement, Jae tourna son visage vers le plus jeune, lui offrant un sourire dés plus sincère. Il y avait longtemps, qu’il n’avait pas était ainsi, voir jamais. Ses mains se levèrent et il attrapa délicatement le visage de son fils, le rapprochant de lui pour finalement coller leur corps, lui offrant ainsi un câlin digne d’un amour sans pareil. Dans cette étreinte, sa main droite c’était glissée dans la nuque du plus jeune, sa main gauche au niveau de son dos, lui caressant doucement. Je t’aime, mon fils.

Contenu sponsorisé
Ce message a été posté
 

true colors. avec naruse ichimaru. ♥

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» will die, b*tch. avec naruse ichimaru
» just a fucking dream. ; avec naruse ichimaru. ♥
» this is my way to guard you. avec choi ichimaru
» Going True side
» Touch the sky with colors
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Royal Private Schools ::  Memories, memories! ::  les archives du forum :: Les RPs termines-