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 that’s what happens when you’re on your own (feat. bakh shôji) -end

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Anonymous
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Ce message a été posté Mar 22 Sep - 0:17
you're such a gorgeous nightmare.
mai ✧ shôji.
tenue


Comment pouvait-il agir de la sorte ? D'une manière si irresponsable et enfantine ?

Je ne comprendrais pas, je ne comprendrais sûrement jamais. C'était impossible pour moi de croire qu'une personne en ce monde ne souhaitait pas s'en sortir de la manière la plus simple qu'il soit. Mai ne semblait pas connaître la chance qu'elle pouvait avoir. Aimée et si adulée auprès de ses propres géniteurs, elle dénigrait pourtant ceux-ci en balayant leurs propres efforts d'un simple coup de main. Ils n'avaient aucune chance, aucunement le choix, aucun moyen de se racheter. Rien. Et ce, depuis longtemps déjà. Ses agissements me paraissaient si... Idiots, que tout ceci en devenait d'avantage frustrant. J'aurais espéré avoir une telle chance, un jour, d'obtenir le pardon et la compréhension de ces êtres que j'affectionnais tant au travers de ma jeunesse si naïve. Malheureusement pour moi, ce n'était pas le cas. Et je doute que cela puisse l'être un jour. J'étais emporté au sein de ce cercle vicieux qui me laissait connaître les abysses dangereux et sinistres d'une relation conflictuelle avec ses propres géniteurs. C'est donc, d'une manière automatiquement que la face plane de ma main se permit de rejoindre ce visage t'appartenant au travers d'un geste impulsif. « On récolte ce que l'on sème ».

Apparemment. Mais ce cinéma ne semblait pas prendre fin en ce début si virulent, tu te permis d'ajouter à ce sentiment de mécontentement l'idée d'envoyer paître ce simple vase empli d'eau et de quelconques fleurs. Alertant automatiquement les multiples infirmières au sein de cette pièce, je semblais plutôt surpris de tes agissements tandis que ces jeunes femmes se hâtaient à éliminer les traces d'une telle violence qu'avait engendrée ton mécontentement. Les femmes, alors. « Bordel de merde. » Furent les seules et uniques paroles qui eurent la chance de traverser mes lippes en cet instant présent. Déglutissant difficilement, j'osais jeter cette simple chemise blanche et large trempée surplombant mon corps. Délégant ce simple vêtement à l'utilisation de recouvrir une chaise de bureau. Je n'avais aucunement le désir de sortir de mes gonds en ces lieux. Je ne pouvais pas. Je n'avais pas le droit. Je ne devais pas. Tout naturellement, je trouvais donc refuge à l'extérieur au-devant de cette bâtisse impressionnante et gigantesque que pouvait être l'hôpital en lui-même. Cigarette plantée au creux de mes lippes ; cette simple drogue douce serait, d'après moi, le seul et unique moyen qui parviendrais à me rendre bien plus calme qu'en apparence. Une pause infligée à mon esprit de manière obligatoire. Quelques minutes de répit avant d'entrer à nouveau au sein de la tanière du loup indomptable. Mais, c'était sans compter sur la fameuse présence de ce fameux « loup » qui venait tout juste de franchir mes côtés d'un pas décidé sans avoir véritablement remarqué ma présence.

Simple blague ? Imagination débordante ?


Je clignais des yeux à des multiples reprises tandis qu'un nuage de fumée grisante venait se frayer un chemin au travers de cet air pur ambiant. « Tu te fous de ma gueule ? » Haussant la voix. Agrippant férocement cette simple veste glissée sur ton corps afin de paraître méconnaissable. Malgré tout, je ne te permettrais pas d'agir comme bon te semble-t-il en ces lieux. Les règles étaient faites pour être respectées en ces lieux. Et, aussi idiot et peu crédible cela pouvait-il être, peu m'importe. « Trente secondes. Tu as trente secondes pour retourner dans cette putain de chambre avant que je ne puisse te finir dans le coin. Là, au moins, tu ne pourras vraiment plus marcher en s'en ne sera que bénéfique. Qu'est-ce que tu en dis ? Amusant, hein ? » Une froideur sans nom s'était éprise de mon expression faciale et, tandis que mon mégot trouvait refuge contre le sol, je parvenais à obtenir une emprise sur ton corps, qui fut baladé jusqu'à pouvoir t'obliger à me faire face. « Je ne le répéterais pas, Mai. Et n'essaye même pas de m'défier. Je te jure que ça me chauffe depuis tout à l'heure déjà. »

Sincérité mise en avant, je ne comptais pas t'inciter à ressentir une quelconque peu face à mes propos, uniquement te faire réagir. Te faire comprendre qu'en agissant ainsi, tu ne feras que prolonger ce chemin chaotique sur lequel tu semblais si bien lancée. C'était très certainement « l'hôpital qui se fou de la charité » lorsque j'agissais de la sorte, mais, je ne pouvais en aucun cas me permettre de te voir te détruire comme j'avais pu le faire. Pas toi. Non, pas toi.


© Starseed

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Ce message a été posté Mar 22 Sep - 13:01

SOMETHING YOU CAN'T UNDERSTAND...

It is awful to want to go away and to want to go nowhere Δ  Sylvia Plath



J'ai l'impression d'être entrée dans un tunnel noir et de ne plus en voir la fin. Je retrouve mon portefeuille dans le deuxième tiroir et me contente de le mettre dans la poche de ma veste en cuir. Je passe ma main dans mes cheveux, écarte les mèches rebelle de mon visage avant de passer la porte. J'avoue avoir toujours du mal à marcher ; pour être honnête, je ne tombe pas tous les jours d'un pont après qu'un petit con ait profité du fait que j'ai bu pour me tabasser et me laisser au beau milieu de la route. Je marche aussi normalent que possible malgré tout. La douleur n'est que de passage et quand je serait sortie d'ici je me reposerai sans doute chez un ami pendant un petit moment avant d'aller récupérer mes affaires chez cet idiot de Renji avant qu'il ne les jette. J'irai m'acheter un paquet de clopes avant de prendre le métro. Je fais déjà mes plans dans ma tête et ne remarque pas Shôji avant que sa voix ne s'élève. Mes pas ralentissent et je sens sa main tirer sur ma veste.



Je ne le regarde pas, me contente de regarder partout mais pas lui. Je pensais, après avoir quitté cette chambre, que ce serait facile de sortir d'ici. J'ai l'impression que ça ne va pas être le cas. Il y a des tas de personnes qui ont besoin d'aide dans cet hôpital alors pourquoi est-ce qu'il perd son temps ici ? Je l'écoute même si je ne le regarde pas. Je l'écoute mais quand j'essaie de me détourner de lui il tire à nouveau sur ma veste pour me retenir ici. Le silence s'installe entre nous. L'odeur de la nicotine, le vent qui souffle légèrement et le monde qui ne cesse pas de tourner malgré tout ce qu'il se passe.



Mai - Tu vas attrapper froid..., je lance dans un murmure



La faute à qui Mai ? Je ne fais qu'un constat. J'inspire profondément remontant la fermeture de ma veste en cuir puis secoue doucement la tête. Mes cheveux suivent le geste à cause du vent alors que j'ajoute ;



Mai - Shôji j'ai vraiment pas...-



Sans pouvoir finir, peut être parce que justement j'aurais oublié quelques repas au passage avant de me retrouver ici. Je sens ma tête doucement se cogner au niveau de son torse et puis vide total. Je ne sais pas vraiment combien de temps s'écoule mais je me réveille à nouveau dans cette pièce. Je plisse légèrement les sourcils à cause de la lumière. Je ne sais pas quelle heure il est. Je murmure dans un ton calme ;


Mai - Approche... Je tire doucement sa main pour qu'il vienne au moins s'asseoir sur le bord du lit et j'ajoute après peut être cinq bonnes minutes J'ai eu mon père récemment au téléphone Shô... Beaucoup trop occupé pour venir ici pour le moment. Le problème c'est que ça doit bien faire trois mois maintenant qu'il n'a plus le temps... Il me manque je dis un peu plus bas, presque pour moi-même en passant mes mains sur mon visage pour cacher ma frustration La personne de ma famille qui se préoccupe le plus de moi n'est pas ici et j'étouffe... Tu peux pas comprendre.... C'est vrai, il y a une chambre pour moi dans leurs appartement, mais je n'ai pas ma place là-bas. Je ne l'ai d'ailleurs jamais eue... C'est juste de l'illusion d'optique tout ça, ils me supportent parce qu'ils n'ont pas le choix... Ne dis pas que je suis capricieuse... Je te jure, j'ai essayé, j'ai tout fais pour entrer dans leurs standards mais le fait est que je ne serai jamais assez. Alors j'ai arrêté... Et n'importe quel endroit sera toujours mieux que cet appartement, je n'ai pas l'intention d'y retourner...



© GASMASK

Anonymous
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Ce message a été posté Mer 23 Sep - 17:45
you're such a gorgeous nightmare.
mai ✧ shôji.
tenue

Comment pouvait-elle se soucier d'un si infime détail au vu de mes précédentes paroles ?

Ceci avait le don de me mettre hors de moi, et ce, au travers d'un sentiment d’incompréhension total et inévitable. Les femmes semblaient, pour moi, similaires à un véritable univers immergé au sein d'un sentiment incompréhensif, depuis bien des années déjà. Mais, c'était sans compter sur ces multiples agissements de ta part qui ne semblaient que très peu m'aider à comprendre toute cette histoire d'une manière convenable et mature. Comment voulez-vous que je parvienne à me contenir et à agir de la manière la plus saine qu'il soit lorsque autrui ne daignait en aucun cas y mettre du sien ? Un calvaire insurmontable, en soi. Que je me contentais de surmonter au travers de multiples actes et propos issus de mon impulsivité fort détestable. C'est donc, lorsque je m'apprêtais à répliquer de la manière la plus directe qu'il soit que fus face à l'inévitable. Ce corps frêle, blanchâtre et peu vêtu venait tout juste de perdre les moyens. Ses jambes se dérobaient alors, tandis que je maintenais cette pression lourde contre cette veste quelconque afin de parvenir à éviter le pire. Aujourd'hui ne semblais pas être un jour porté en ma faveur. Apparemment. « Depuis quand j'dois jouer les bons samaritains avec une gamine comme ça ? Bor-del. » Crachant ces propos au travers d'un mécontent, j'osais croire qu'une personne daignerait m'apporter son aide au vu de la situation au sein de laquelle je me trouvais. Malheureusement pour moi, ce que je me permis de récolter fut uniquement des regards insistants et de chuchotements dénigrants à présent ma présence au vu de l'état de cette jeune femme faible que tu pouvais être actuellement. Quelle ironie du sort, voilà que j’endossais le rôle de l'être haïssable au vu de ma non-assistance envers ta personne. À l'évidence, j'aurais été fort capable de te laisser là, mais, ma réputation en prendrait un sacré coup au sein des couloirs de l'hôpital, et, multiples rumeurs viendraient alimenter le tout avant que ma démission ne puisse être envoyée. Je ne pouvais en aucun cas me le permettre. « Je te ferai payer mes efforts. » Aussitôt, dit, aussitôt, mes bras venaient tout juste de parvenir à obtenir une pression contre ton corps afin de parvenir à soulever celui-ci afin de te mener jusqu'à ton lieu de résidence actuelle. En l’occurrence, cette simple et unique chambre placardée de blanc de part et d'autre. Et ce n'est qu'après un rapide regard porté envers cette montre accrochée à mon poignet que je comptais quitter les lieux dans les minutes à suivre. J'en avais déjà bien trop fait et la seule chose que je souhaitais obtenir à présent était un sommeil fort mérité. Quitte à abandonner une journée haute en couleur et rebondissements auprès de mes connaissances, je favoriserais l'idée de me retrouver seul aux côtés de cette literie que j'affectionnais tant afin de plonger au creux des bras de Morphée au travers de longues heures. Quelle idée judicieuse et alléchante que voilà.

« Approche... » Un regard surpris. Une pression affligée contre l'une de mes mains et voilà que, la belle au bois dormant venais tout juste de trouver la voie de la raison. Réveillée de ce terrible coma, elle semblait apte à m'expliquer les raisons de ces actes, et, aussi surprenant que cela pouvait-il être : j'acceptais d'écouter tes dires. « Plutôt que de te plaindre. Agis. Non pas comme une petite conne écervelée, mais comme une jeune femme mature et forte. Tu veux le voir ? Pars. Vas-y. Rien ne te retient. Pas même moi. Je serais même prêt à t'accompagner, puisque rien ne me retiens ici, pour l'instant. » Mots saccadés, ton froid, je tentais malgré tout d'énoncés ces propos avec une certaine sincérité. Puisque, à l'évidence. Si le destin ne veut pas t'aider, pousse-le toi-même. Joue avec. Torture-le jusqu'à obtenir ce que tu désires, et ce, malgré les répercussions que cela pourrait engendrer. « Tu n'es pas seule, retiens uniquement ça. » Ceci étant dit, j'osais croire que cette discussion prendrait fin ainsi. Main glissée sur le haut de ton crâne, baiser apporter contre ton front, mes derniers actes furent d'écrire sur un simple bout de papier mon numéro de téléphone avant que celui-ci ne puisse trouver refuge au creux de l'une de tes mains.

« Préviens-moi lorsque tu réserves les billets. Histoire que je puisse faire mes valises et que j’apprenne des insultes en italien, histoire de ne pas m'sentir pommé. »



© Starseed

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