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 It's okay to be gay ~ • |

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Anonymous
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Ce message a été posté Ven 11 Déc - 23:52




On les avait perdu. Pour de bon. Il n’y avait qu’eux pour se perdre dans une bêtise pareille. Pour se provoquer de la sorte et répondre à la provocation en mordant à la première perche qu’on leur donnait. C’était du grand n’importe quoi mais aucun d’eux ne semblait avoir l’intention d’abandonner. Ryû était décidé. Roy aussi. Et ce, peu importait ô combien la situation était étrange et que oui, il était préférable de ne pas penser qu’en dessous de lui se trouvait son meilleur ami. Il ne voulait pas réfléchir mais certainement qu’il aurait dû le faire avant de commettre une bêtise et de pousser le bouchon un peu trop loin. Pas besoin de s’appeler Maurice pour cela. Sauf que non, le professeur n’avait pas cherché à se prendre la tête et avait pris possession de ses lèvres sans se soucier des conséquences ni du fait qu’en plus d’être un homme, c’était son camarade le plus proche qu’il était en train d’embrasser. Le baiser était tellement plus vif, plus sauvage que tous ceux qu’ils avaient pu partager dans le rêve. Et si c’était bizarre, que c’était différent d’avec une femme, cela n’était pas désagréable. Au contraire, aussi surprenant soit-il, il pouvait déjà ressentir une certaine chaleur qui lui montait au corps. Sa langue s’entremêlait avec la sienne dans un duel endiablé, presque bestial et cruel alors qu’il n’eut d’autres choix que de se détacher pour lever ses bras, laissant le plaisir à son meilleur ami de lui retirer son tee-shirt.

Ce détail aurait du le marquer, le convaincre de s’arrêter maintenant cependant le professeur ne fit rien d’autre qu’accepter de plus bel ce baiser que son vis-à-vis lui offrait. Eh, ce n’était pas censé être si bon ?! D’un côté, tant qu’à faire, quitte à jouer et montrer qui a le dessus, autant que cela soit aussi agréable. Ce n’était qu’un plus. Se décalant à son tour, il faufila ses phalanges sous son haut afin de le lui enlever et de le balancer brusquement sur le sol. Elles vagabondèrent ensuite sensuellement sur le corps du jeune homme, lui choyant son torse avec volupté tandis que ses lèvres étaient retournés chercher les siennes. La sensation était plus étrange, il n’y avait pas vraiment de formes à caresser mais cela ne parut pas le déranger plus que ça qu’à peine s’était il détaché de sa bouche, qu’il s’en alla embrasser suavement son cou, suçotant par moment afin de trouver des points sensibles. Ainsi, il lui montrerait clairement c’était qui le maître et ô combien, il pouvait s’avérer redoutable, cruel, même sadique. Il ne penserait pas qu’il s’agissait de Ryû, pas même un homme, il se contenterait de dire que s’il était aussi con en cet instant, c’était à cause du vin.


Anonymous
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Ce message a été posté Sam 12 Déc - 0:20





Et si on rembobinait le tout pour oublier que je suis en train d’embrasser mon meilleur ami, hein ? Ça me semble être une excellente idée, pour ne pas dire la meilleure qui me vienne à l’esprit à cet instant. Bien meilleure, en tout cas, que celle d’appuyer encore ce baiser, laissant ma langue valser avec la sienne sans chercher à m’en détacher. Tout ça pour un défi à la con. Tout ça pour gagner. Au final, ce n’est rien de plus qu’un contact entre nos lèvres, pas vrai ? Enfin, nos lèvres. Vous aurez compris. Je continue encore et toujours en ne me détachant que pour lui enlever son haut, puis le retourne l’embrasser sans me gêner. Il est hors de question que j’abandonne maintenant, même si j’ai encore un peu de mal à assumer ce qu’il se passe. On est en train de faire n’importe quoi, mais ça n’a pas vraiment l’air de me gêner, hein, à voir la façon dont je viens retrouver ses lèvres pour l’embrasser encore. Plus aucune limites, aucune. Si ce n’est peut-être cette impression de vouloir m’éloigner que je réprime encore une fois. Et le pire est sans doute que je finis par la ressentir de moins en moins.

Un frisson me parcourt quand je sens ses doigts sur ma peau, ce qui me fait comprendre que la chaleur que je ressens n’est pas seulement une idée. Ça devient plutôt dangereux à un tel stade, non ? Mes lèvres s’abandonnent un peu plus aux siennes et je laisse Roy me toucher sans broncher. C’est bizarre, j’ai l’impression que mes mains sont posées sur le vide, ce qui n’est pas totalement faux. Pour oublier cette sensation assez étrange, je les remonte un peu vers ses épaules et ses clavicules. Je fronce un peu les sourcils quand Roy vient embrasser mon cou ; je garde les yeux fermés pour ne pas me rappeler une fois encore qu’il est un homme, et je me maudis presque de sentir un autre frisson arriver. Un peu trop réceptif, je crois, mais ce n’est pas comme si je l’avais toujours été, hein.

On devrait arrêter, mais le dire serait un échec. Je retiens un léger soupir qui me vient lorsqu’il ose déposer un autre baiser dans mon cou et j’approche mon visage de la peau de son cou que je mordille légèrement. S’il attaque directement, on va pas s’en sortir. Mes mains se glissent dans son dos où j’applique quelques caresses avant de remonter l’une d’entre elle dans sa nuque, mes lèvres venant doucement pincer le lobe de son oreille alors que je retiens un soupir une fois encore. Il faut que je fasse quelque chose, n’importe quoi. Je mordille légèrement la peau qui se trouve juste à ma disposition, les yeux de nouveau fermés. Je le maudis tellement, mais tellement ! Qu’il soit faible et abandonne maintenant.


Anonymous
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Ce message a été posté Sam 12 Déc - 1:25




Ne pas réfléchir, penser au fait que ce n’était qu’un jeu et qu’ils avaient certainement bu trop de vin. Le jeune homme ne songeait à rien d’autre qu’à ces trois choses tandis que ses phalanges caressaient la peau de son partenaire alors que ses lèvres s’attaquaient à son cou. Oh oui, Roy en avait du cran, plus que ce que Ryû ne devait imaginer et il n’était nullement effrayé, pas même dégoûté. Un peu, peut-être, seulement il ne s’attardait pas sur les sentiments ni sur ce qu’il pouvait penser de tout ça. La personne en-dessous de lui était un homme et certainement, en vérité, qu’il n’aurait jamais poussé la provocation aussi loin s’il s’était agi de quelqu’un d’autre que son meilleur ami. Au fond ils n’avaient jamais eu de limites et c’était assurément l’une des raisons pour laquelle il se refusait d’abandonner. Ce n’était que de la bêtise, des jeux d’enfants - jeux d’enfants pour adulte certes - et ils finiraient par en rire ensuite. Parce qu’ils étaient de grands idiots qui apparemment n’avait pas assez de jouets autour d’eux qu’ils préféraient jouer ensemble, voir qui était le plus fort, d’une bien drôle de manière. Peut-être qu’au bout du compte, ils devraient quand même consulter, au cas où. A moins qu’ils vivent dans le déni depuis plusieurs années, ce qui ne serait même pas impossible les concernant.

N’ayant nullement l’intention de rebrousser chemin si aisément, le jeune homme continuait de parsemer son corps de baisers avant que ce diable qu’était Ryû ne décide de faire de même. Il ne put résister ni même retenir ce faible électrochoc qui l’avait parcouru le long de son échine face à cette initiative qui en plus de ne pas être déplaisante, lui donner plus chaud que de raison. Il était encore temps arrêter avant d’être vraiment frustré, de se rendre compte bien trop tard que c’était peut-être une bêtise mais non, Roy était trop joueur pour y mettre un terme de lui-même. Si son camarade ne le faisait pas, c’était peut-être qu’au fond, il appréciait ça. Un soupir d’aise s’échappa de sa bouche avant qu’il n’aille retrouver ses lèvres afin qu’il cesse de le provoquer de la sorte et de s’attaquer à ses points les plus sensibles. Homme ou femme, apparemment, qu’on l’embrasse à cet endroit, ça le rendait réellement fou. Ses doigts choyaient sa peau, parcourant son cou, descendant sur son torse avec sensualité avant de caresser le bas de ses reins. Si c’était écœurant, quoi qu’on dise, si on ne réfléchissait pas trop, ça avait un côté excitant. Ce jeu dans lequel ils se donnaient, cette chaleur qui s’accentuait dans tout son corps et peut-être même ce désir qui montait de plus en plus au fur et à mesure des secondes qui s’écoulaient. A bout de souffle, le professeur se sépara quelques instants afin de reprendre sa respiration mais dés que son regard croisa le sien, il ne put le retenir qu’un sourire fier et joueur, signe qu’il ne reculerait devant rien, avait marqué ses lèvres avant qu’il ne l’embrasse plus fougueusement cette fois-ci. Ce n’était pas grand chose, qu’un simple baiser. Peut-être pas que certes... Mais à quoi bon se prendre la tête maintenant ? Ils étaient allés si loin et lui devait abandonner à présent ? Pas question.

A l’aide d’une de ses mains, il s’était emparé de son pantalon dont, tout en l’embrassant, le garçon avait commencé à déboutonner pour le lui retirer avant de le faire glisser avec ses jambes. Est-ce que le manque pouvait aussi jouer dans leur comportement ? Roy qui était si sage avant, jamais, il n’aurait pu s’imaginer faire ça aujourd’hui... Quoi que, il l’avait quand même fait dans les vestiaires, plus rien ne devrait l’étonner. Il n’avait même plus de nouvelles d’ailleurs alors à quoi bon se soucier des autres. C’était drôle, amusant et excitant aussi, oui. Il n’aurait pas si chaud si cela n’avait pas été le cas. Peut-être qu’une partie de lui aimait vraiment ça. Il ne pensait à rien d’autre que ce qu’il était en train de faire et c’était probablement ça le secret.



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Ce message a été posté Sam 12 Déc - 12:05





Indécent, ce qu’on fait est tout simplement indécent. Pas besoin de le dire pour le comprendre, pas même besoin d’essayer de le sous-entendre, n’importe qui s’accorderait à dire que ce que Roy et moi sommes en train de faire n’est pas correct. Il est mon meilleur ami et, sur quelques paroles en l’air, nous avons visiblement décidé de tenter le diable en nous approchant un peu plus encore de cette limite à la pudeur que nous frôlons depuis si longtemps. Le plus embêtant dans l’histoire étant évidemment que Roy ne semble pas prêt à s’arrêter et que, en bon idiot, je ne suis pas non plus décidé à m’avouer vaincu par cet homme. Je ne lâcherai rien, tout simplement parce que je le connais et qu’il finira bien par abandonner, par se dire que l’idée était mauvaise et qu’il ne fallait pas commencer à agir comme des idiots. Après ça, on en rira comme des imbéciles, juste parce qu’on se réalisera à quel point nos limites sont ténues. Enfin, en théorie.

Plus les secondes avancent, plus je réalise que je me prends au jeu, que mes baisers se font moins réticents dans mon esprit, que la chaleur en moi monte doucement. Mes habitudes un peu trop frivoles ne sont un secret pour personne, surtout pas pour moi, et j’ai tendance à me laisser émoustiller un peu trop facilement en temps normal, alors ses mains dans mon dos m’arrachent des frissons et un soupir que je ne peux pas retenir. Lentement, je commence à ne plus avoir autant envie de le repousser, même si je sais que ça serait mieux, que cette chaleur n’est rien de plus que le signe que je commence vraiment à perdre la partie. Je devrais déclarer forfait avant qu’il soit trop tard, mais non. Non.

Je l’aide à me débarrasser de mon pantalon sans cesser de l’embrasser me redressant juste un peu pour lui permettre de l’enlever simplement, collant au passage mon torse contre le sien, puis je glisse mes mains dans son dos, sur son ventre, jusqu’à arriver à sa ceinture que je défais à mon tour pour le débarrasser de ce vêtement. Il faudrait que quelqu’un arrive pour nous demander à quoi on est en train de jouer, pour nous faire prendre conscience de l’indécence de cette situation. On va vraiment faire des choses regrettables si on continue sur cette voie. Mais ça n’a pas l’air de me déranger énormément alors que je fais glisser le pantalon le long des cuisses de mon meilleur ami, les caressant volontairement ce faisant. Mettant fin au baiser, je lui adresse un sourire, guettant du regard le moindre signe d’abandon, et je laisse une main remonter sur creux de son dos à sa nuque en effleurant délicatement sa peau, puis je reviens l’embrasser dans le cou, au niveau de ses clavicules, mordillant suavement sa peau par endroit. Je me prends peut-être un peu trop au jeu depuis quelques minutes, ça devient assez problématique, mais je crois que ça m’excite plus qu’autre chose.


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Ce message a été posté Sam 12 Déc - 16:38




Peu à peu, la réalité les perdait. La réalité le perdait lui et le pourquoi il avait commencé à embrasser son meilleur ami. La provocation soit disant, le jeu, une bêtise qu’ils auraient dû arrêter avant que tout cela ne tourne au vinaigre mais personne ne pouvait dire si c’était la fierté ou l’envie qui les faisait se coller l’un à l’autre en cet instant. Les caresses, les baisers, peu importait leur provenance, cela accentue forcément la chaleur naissante sous la peau, principalement lorsqu’on ne fait pas ce genre de choses si souvent ou que le manque commence à se faire plus apparent n’est-ce pas ?

Sa conscience lui hurlait pourtant de s’arrêter, de faire marche arrière avant de regretter quoi que ce soit néanmoins Roy ne sembla pas vouloir l’écouter, se délectant de plus en plus de ces lèvres qu’il embrassait. Plus les secondes s’effaçaient, plus une certaine frustration l’accaparation, plus d’envie également alors que jamais il n’aurait pu concevoir de faire ça avec un homme. En vérité, il ne devait même pas s’en rendre compte ou plutôt disons qu’il préférait nier le tout, se plonger dans ce jeu, se perdre et ne jamais reculer. C’était agréable de toute manière. Peut-être même trop d’ailleurs. La connexion avec la réalité se dissipait de plus en plus, encore plus lorsqu’il avait volontairement choisi de s’attaquer à son pantalon, le lui retirant dans la foulée. Là, Roy aurait également du s’arrêter, remarquer que ce jeu allait trop loin, que ni l’un ni l’autre n’y mettrait fin, il aurait dû le savoir et dire stop. Mais au fond, certainement qu’il le savait, qu’il ne le niait pas et qu’il n’avait pas l’intention d’interrompre quoi que ce soit. Parce que le jeu était justement amusant et qu’il se faisait de plus en plus excitant. Il y avait aussi la fierté, la force camouflée de montrer que c’était lui qui avait raison, ce désir de prouver à son camarade qu’il était loin d’être ce garçon faible qu’il imaginait. Roy ignorait depuis quand il avait ressenti ce besoin de lui montrer ça, de le provoquer de la sorte et de se battre avec lui de cette façon. C’était stupide. Ils n’étaient pas adultes en cet instant précis, encore moins responsables. Peut-être qu’au bout du compte, ils souhaitaient juste obtenir la reconnaissance de l’autre. Mais le faire ainsi n’avait aucun sens bien que de toute manière, il était trop tard pour revenir en arrière.

Ses caresses que son partenaire lui adressait lui faisaient plus d’effet que voulu, si bien qu’un autre soupir d’aise s’enfuit de sa bouche avant que son jean lui soit ôté à son tour. Il avait chaud. Un peu trop à son goût. Néanmoins, il ne put décrire quelle émotion avait traversé son esprit lorsque son regard avait croisé le sien et que leurs lèvres s’étaient unis ensemble dans un nouveau baiser. Le fait de le voir plus réceptif avait eu quelque chose de plus... Exaltant ? Et même son coeur s’était mis à adopter un rythme plus rapide à cause de ce désir qui l’encombrait de plus en plus. Sauf qu’à ses yeux, il était hors de question de laisser Ryû mener la danse, qu’il le rende faible en l’embrassant dans son cou ou autre endroit sensible de sa peau. Cela ne devrait pas être dérangeant, ça ne l’était pas d’ailleurs, mais c’était sûrement l’une des plus grandes différences de le faire avec une femme. Il ne ressentait pas cet esprit de compétition, le désaccord de se faire toucher là ou là, ni l’envie de vouloir à tout prix faire craquer l’autre et le rendre fou. Réellement et ça, c’était complètement dingue d’en venir à visualiser les choses ainsi, de vouloir que son meilleur ami devienne plus faible au fur et à mesure qu’ils partageaient de tels baisers. C’était terriblement sadique.

Afin de reprendre quelque peu sa respiration, manquant d’air, le jeune homme s’était décalé légèrement, non pas sans le regarder de plus bel, une lueur profonde de défi se reflétant dans ses pupilles. Comme si de ses yeux, il essayait de lui faire comprendre qu’il était encore temps d’abandonner puisque lui, il n’avait pas l’intention de s’arrêter. Il n’était pas certain d’en éprouver l’envie non plus. Son corps entier avait commencé à s’échauffer, tout cesser maintenant le frustrait énormément et pas sûr qu’une douche froide serait suffisante pour atténuer ses ardeurs.





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Ce message a été posté Sam 12 Déc - 17:14




Je n’aurais pas du le provoquer comme je l’ai fait, pas du réagir à sa propre provocation avant tout, mais je ne suis qu’un imbécile qui réagit au quart de tour à toutes les piques qu’on lui lance, alors je n’en ai pas été capable. Maintenant, je dois avouer que je regrette un peu, lors de mes quelques instants de lucidité, entre deux baisers, mais cela ne m’empêche pas de m’adonner de plus belle à ces échanges qui se font de plus en plus chauds, bien plus sauvages que ce que j’ai pu connaître jusqu’à aujourd’hui. Mon corps s’échauffe lui aussi alors que nos baisers se multiplient et que je viens taquiner son cou, sa peau, dans l’espoir de le faire abandonner.

Sauf que je ne suis moi-même pas certain d’avoir envie de laisser tomber maintenant, que je commence doucement à avoir du mal à contrôler ce côté animal qui sommeille en tout homme et qui est sans doute un peu trop présent chez moi dans ce genre de situations. Et le regard qu’il me lance m’enflamme encore plus, comme un appel à cette part de moi qui est profondément outrée par ce qu’il se passe, qui n’accepte pas de se laisser faire, alors que je suis doucement en train de perdre mon souffle à cause de nos baisers et de cette chaleur qui me suffoque peu à peu. Arrêter serait tellement bizarre. Je n’en ai pas envie. On est déjà allés bien trop loin pour s’interrompre maintenant, même s’il ne s’agit que de quelques baisers et caresses.




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Ce message a été posté Dim 13 Déc - 17:31

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Ce message a été posté Dim 13 Déc - 18:46

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Ce message a été posté Dim 13 Déc - 19:37





Ryû était tellement naïf et il pouvait penser le contraire s’il le désirait, Roy savait qu’il avait raison. Puisqu’il était sûr de lui, qu’il se connaissait assez pour savoir que jamais il ne se laisserait faire et ce, même s’il devait se battre pendant des heures pour gagner. Rien qu’à l’idée de repenser à ce rêve, à la position dans laquelle il s’était retrouvé, ça le sidérait. Une telle chose ne se reproduirait pas, que son meilleur ami arrête de se voiler la face puisqu’il savait très bien au fond qui était le plus fort des deux. Il refusait juste de l’admettre, voilà tout.




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Ce message a été posté Dim 13 Déc - 21:17

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Ce message a été posté Dim 13 Déc - 21:51





Roy ne crierait pas victoire trop vite puisque de toute manière, il ignorait lui aussi à quel point la détermination de son meilleur ami pouvait être forte sur un tel sujet. L’unique chose qu’il savait était qu’il était plus fort que lui, autant physiquement que moralement. Peut-être qu’aucun d’eux ne flancherait au final et cela n’aurait sûrement pas été plus mal mais avec le désir qui les accaparait l’un l’autre, ne rien faire serait une frustration des plus extrêmes. D’où le fait que le jeune homme espérait de plus en plus à ce que son partenaire craque et abandonne. Certes il y avait toujours cette provocation, ce sadisme qui l’obligeait à vouloir toujours le rendre plus faible mais il y avait également cette envie que lui-même avait besoin de combler à cause de toutes ces sensations qui l’habitaient.




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Ce message a été posté Dim 13 Déc - 22:29





Plus les secondes passent, plus je réalise que je suis en train de me perdre. J’ai totalement perdu cette partie que je pensais être en train de mener, que je suis définitivement le plus faible des deux, tout simplement parce qu’il me rend fou, que je le désire. Je ne devrais tout simplement pas ressentir un sentiment aussi puissant à l’égard de mon meilleur ami, mais je crois ne plus être en mesure d’aller à l’encontre de l’envie qui s’est parfaitement installer en moi et qui me coupe toute volonté de le repousser.  Même si j’essaie, je n’y arrive plus. Peut-être que je ne veux pas vraiment. Il m’a battu à plate couture.




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Ce message a été posté Lun 14 Déc - 14:41







Reprenant durement son souffle, l’enseignant s’était laissé tomber sur le corps nu de son meilleur ami, son visage niché dans le creux de son cou alors que peu à peu la réalité le rattrapait. C’était mauvais, il le savait. Il avait apprécié, il ne le nierait pas toutefois ils n’auraient jamais du faire ça... Chacune des images tournoyait dans son esprit, il revoyait ses propres gestes, ce qu’il avait fait, le choquant lui-même, plus que ses propres pensées qui l’avaient hanté. Il avait honte de l’avoir excité de la sorte et d’avoir été aussi entreprenant. Qu’est-ce que Ryû penserait de lui ? Peut-être qu’il le renierait pour ça, peut-être qu’il le jugerait, outré de l’attitude de son camarade qui n’avait hésité en rien dans cet acte qu’ils avaient partagé. Mais qu’il ne se monte pas la tête trop vite non plus, Roy prenait conscience de plus en plus et il s’en voulait. Tout avait commencé à cause de lui, à cause des ses propos déplacés et de sa façon stupide qu’il avait eu de le provoquer. Il aurait voulu s’excuser, lui demander de le pardonner néanmoins il avait beau essayé, aucun son ne franchissait ses lèvres.



Anonymous
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Ce message a été posté Lun 14 Déc - 17:34






Je laisse mes doigts jouer distraitement avec la chevelure de Roy tandis que je reprends ma respiration, ce moment d’égarement finalement terminé. Une folie, une véritable folie. Un désastre, dans un sens. Je ferme les yeux un peu plus, convaincu de la bêtise que nous venons de commettre et dont j’ai un peu de mal à me remettre. Avec mon meilleur ami. Il m’a rendu tellement faible, tellement incapable d’agir comme je l’aurais toujours fait, de me contrôler. J’avais tellement envie de lui, mais je regrette déjà cette décision, ce sentiment désagréable grandissant doucement alors que je reviens sur terre, petit à petit. Sommes-nous vraiment allés jusque-là ?

Entre deux inspirations difficiles, je baisse les yeux vers Roy. Ça va se passer comme la première fois, je vais ouvrir les yeux et me réveiller d’un coup, comme ça. C’est impossible autrement. Je n’ai pas pu coucher avec lui, dans ce canapé, comme l’idiot que je suis. Oh, je sais parfaitement que j’en suis capable. Un peu trop, d’ailleurs. Mais je n’accepte pas. Je ne peux pas. Je finis par détacher mes mains de ses mèches, soupirant légèrement, avant de le repousser légèrement pour qu’il se redresse.

« Je vais aller me doucher. »

Hors de question de faire un commentaire sur ce qu’il vient de se produire, hors de question d’en discuter, de le mentionner. Je me pince les lèvres avant de me redresser. Chez Roy, ça a toujours été un peu comme chez moi, alors je sais qu’il ne m’en voudra pas. Moi, par contre, je ne sais pas. Je n’ai pas été contre, pourtant. Non. Je ne peux juste pas.

« Je vais rentrer après »

De toute façon, il n’aura pas trop le choix. J’ai déjà récupéré mes vêtements et j’ai quitté la pièce. J’ai déjà été ivre mort, tout ce qu’on peut imaginer au monde, je ne me suis jamais senti aussi sale que maintenant. Je n’aurais pas dû le chercher.

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Ce message a été posté Lun 14 Déc - 18:17




Choqué, assurément que Roy l’était. Il n’était pas certain d’avoir envie de parler de ce qu’il venait de se passer, de mettre des mots sur la situation néanmoins il aurait tant aimé ne serait-ce que s’excuser, s’assurer que Ryû ne le laisserait pas, que ça irait, que ça ne changerait rien pour eux deux et qu’ils en riraient comme les deux abrutis qu’ils étaient. Mais il savait que cela ne se passerait pas comme ça... Il le ressentait déjà avec son coeur qui s’oppressait dans sa poitrine à cause de ce mauvais pressentiment qui le gagnait depuis quelques minutes déjà. Son meilleur ami ne le lui pardonnerait jamais. Pourtant, ils avaient été deux là-dedans néanmoins la fierté d’un homme était grande... Il avait été idiot, il aurait dû arrêter quitte à se faire charrier pour le restant de ces jours. Il n’aurait jamais du insister comme il l’avait fait, pas même le toucher avec autant d’intensité. L’embrasser encore, ça pouvait passer mais le reste... Il n’aurait pas dû, non. A peine s’était-il redressé que le professeur ne cessait de se frotter les mains discrètement comme si faire ce geste effacerait ses actes malsaines qu’il lui avait offert quelques temps plus tôt. Il avait terriblement honte... Mais en vérité, plus qu’avoir honte de ses propres gestes, il avait peur de l’image que Ryû aurait de lui, il avait peur qu’il l’abandonne pour ça, qu’il renie leur si belle amitié et ne veuille plus jamais lui parler. Peut-être qu’il lui demanderait même de sortir de sa vie.

L’ironie de la situation était que Roy avait une forte personnalité, il l’avait déclaré et l’avait pensé néanmoins il aurait du se réveiller plus tôt, se souvenir que son meilleur ami était quelqu’un qui le rendait tout autant vulnérable. Il ne se tiendrait pas debout aujourd’hui sa route n’avait pas croisé celle du jeune homme. Il avait pu être ce qu’il était parce que malgré ses défauts, malgré ses conneries, il l’avait toujours soutenu. Il était tout le temps là et les semaines où ils ne se voyaient pas, cela lui avait tout le temps fait bizarre. Il avait tellement l’habitude de le voir passer le seuil de son appartement, de le voir squatter chez lui sans raison ou même de faire l’idiot à son tour et d’aller s’incruster chez son ami sans le prévenir avant. Donc forcément, quand il n’était pas là, cela faisait un certain vide alors devoir sortir de sa vie, il n’en était pas capable. Rien que l’idée d’y penser lui fendait le coeur.

« D’accord. »

Ce fut les seuls mots que le garçon réussit à prononcer lorsque son vis-à-vis déclara partir se doucher. Il ne l’avait pas regardé, il avait juste baissé les yeux avant de soupirer et de réquisitionner ses vêtements pour se rhabiller. Comme un enfant ayant fauté, il s’était ensuite réinstallé sur le canapé, ramenant ses genoux à son torse alors que ses prunelles fixaient la porte de la salle de bain. Certainement qu’il espérait que celle-ci lui donne les réponses, comme si elle lui permettrait de deviner ce à quoi penser son meilleur ami et ce qu’il allait lui dire en sortant. Son coeur tambourinait dans sa poitrine, se broyant à l’intérieur à cause du stress et ça lui faisait mal.

Il ignorait combien de temps Ryû était resté dans la douche mais les minutes lui avaient paru si longue et à peine son camarade fut-il sorti que le premier réflex du jeune homme fut de se lever du divan, se tenant debout tel un piquet. Ses jambes tremblaient légèrement et ses pupilles brillaient d’inquiétude. Il voulait parler, essayer de trouver les bons mots pour alléger la situation cependant Roy n’était pas doué pour cela... Ses lèvres se mouvaient sans qu’aucun son ne s’en échappe. Elles ne faisaient que cela se rouvrir et se fermer. Comme pour vaincre son angoisse, il se frottait les bras, cherchant vainement à lire dans les yeux de son ami les émotions qui le parcouraient en cet instant... Il devait le détester. Peut-être même pire encore.

- Tu es fâché ?

Sa voix était infime, brisé alors qu’au fond, il n’aurait jamais voulu poser cette question. Il ressemblait réellement à un enfant en cet instant précis mais Ryû était comme son repère alors forcément, ça le terrifiait.



Anonymous
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Ce message a été posté Lun 14 Déc - 19:33





Aller me doucher est le meilleur moyen que j’aie trouvé pour éviter la confrontation, pour ne pas avoir à discuter de ce qu’il vient de se passer avec Roy. On a agi sur un coup de tête, comme des imbéciles, et maintenant je réalise que me lancer dans un jeu aussi stupide n’était certainement pas une bonne idée. C’est juste évident. Ce qui me fait réaliser ça plus qu’autre chose, c’est évidemment que je suis l’imbécile qui a perdu et qui s’est laissé faire au lieu de le repousser. Je ne peux pas dire qu’il m’a forcé, puisque c’est faux, mais … Non, je ne peux pas, je n’y arrive pas. Je cherche des excuses pour m’empêcher de penser au sentiment désagréable de honte qui s’est emparé de moi depuis quelques minutes désormais, mais je crois que c’est vain. J’en reviens toujours au même constat : on est allés trop loin.

Pour retarder au plus le moment où je me retrouverai de nouveau dans la même pièce que Roy, je prends mon temps, j’essaie de me débarrasser d’une impression qui ne peut pas s’enlever au prix de quelques gouttes d’eau. De quoi ai-je l’air à ses yeux maintenant ? Ça doit être agréable d’être le meilleur ami d’un imbécile incapable de contrôler ses pulsions, vraiment. Au fond de moi, je lui en veux de ne pas avoir arrêté lorsqu’il voyait que ça dérapait, d’avoir poussé ce jeu malsain toujours plus loin. Je ferme les yeux une fois de plus alors que je ressors de la salle de bain, de nouveau vêtu, mais toujours aussi honteux de ce qu’il s’est passé. Je crois que je n’arriverai même plus à le regarder dans les yeux maintenant.  Ah ah, moi qui suis si fière d’habitude, je dois sembler bien pitoyable.

Mes yeux se figent quelques secondes sur Roy lorsque je rejoins le salon, je suis comme un incapable de dire quoi que ce soit, et rapidement j’esquive son regard pour ne pas avoir à le subir. Il faut que je parte maintenant, avant que ça ne devienne vraiment bizarre, avant qu’il ne m’en reparle. Je crois qu’en fait, j’aurais préféré ne pas savoir du tout ce que ça faisait avec un homme. C’est peut-être parce que je ne l’aime pas, ou du moins pas de cette façon, que je me sens comme blessé dans ma fierté. Parce que je n’étais clairement pas prêt à ça. J’aurais dû ouvrir ma grande gueule au lieu de laisser les choses aller plus loin, tout simplement.

Je le sais, et pourtant je ne fais que lever les yeux vers Roy quand j’entends sa question. Si je suis fâché ?

« Non, mens-je, bien que mon ton froid prétende le contraire.    Je vois pas pourquoi je serais fâché.  »

Parce qu’il n’a pas abandonné alors qu’il aurait dû ? Parce que je me suis fait avoir à mon propre jeu ? Je n’en sais rien, mais j’ai beaucoup de mal à cacher que, oui, je suis en colère. Cet idiot n’a pas envie d’ouvrir les yeux ? De comprendre ce qu’il s’est passé ? Pourquoi je me sens aussi… Ah, non, pardonnez-moi, il ne peut pas. Il ne peut pas comprendre sans avoir connu. Un soupir amer m’échappe alors que je m’approche de ma veste.

« Au moins t’auras eu ce que tu voulais, maintenant tu sais, reprends-je en retenant un ricanement mauvais. »


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Ce message a été posté Lun 14 Déc - 19:58




Où était passé sa force soudainement ? Cette force qu’il avait clamé haut et fort depuis qu’ils s’étaient réveillés. Elle semblait s’être envolé dés le moment même où il avait compris que tout ceci était malsain, que ça n’aurait pas eu lieu d’être et qu’il avait laissé empêcher ça. Idiot. Il aimerait s’insulter de tous les noms, se mettre des claques pour sa bêtise mais cela ne changerait rien. Son regard tétanisé fixait son meilleur ami, les caresses qu’il effectuait sur son bras se faisant plus fortes au fur et à mesure que son coeur se broyait. Il voudrait juste se réveiller une seconde fois, s’apercevoir que ce n’était qu’un nouveau rêve et rire avec lui de ce malaise que leur inconscient aurait créé. Malheureusement tout ceci était bien réel... Le regard et le ton froid de Ryû aussi. Roy avait le sentiment de se liquéfier sur place alors que chaque parole lui donnait la sensation d’un coup de poignard en pleine poitrine. Ca le brisait... Plus que son camarade ne semblait l’imaginer et il culpabilisait car plus le jeune homme parlait, plus il avait l’impression qu’il allait le perdre... Il n’avait jamais voulu cela. Jamais. Il n’avait pas su se contrôler tout comme lui. Il aurait aimé lui dire mais aucun reproche n’arrivait à sortir de sa bouche. Il n’avait pas envie de se disputer avec lui... Peu importait qui d’autre, mais pas lui.

Machinalement, ses pas l’avaient mené en arrière, un peu plus effrayé de la suite. Il n’osait pas parlé, par peur de l’énerver, d’aggraver la situation. Dire un « désolé » n’était pas suffisant. Ce qui était fait était fait. Pourquoi ne pas avoir songé à tout cela avant ? Il le connaissait, il aurait dû savoir que ça ne plairait pas à Ryu, qu’il réagirait mal ensuite... Ca le traumatisait. Son ami n’avait pas le droit de l’abandonner ni de le laisser ainsi. C’était peut-être égoïste mais après tout ce que Roy avait fait pour lui, il n’avait pas le droit de le mettre de côté, de lui demander de sortir de sa vie sous prétexte que sa fierté en avait pris un coup. La sienne aussi avait été touché cependant il n’en parlait pas, il ne le déclarerait pas à voix haute... Il aurait tout le temps de s’en tracasser plus tard. Là, en cet instant, il y avait plus important. L’inquiétude se lisait dans ses sombres pupilles, la culpabilité, le chagrin également et le professeur n’avait pu résister, que s’approchant de lui, il avait attrapé fébrilement son poignet. Il tremblait... Encore.

- Arrête, s’il te plaît... Ne fait pas ça, d’accord ?

« Ne pas faire quoi ? » aurait été la question juste à lui poser hors lui-même aurait été incapable de décrire tout ce qu’il éprouvait en ce moment précis. Il ne voulait pas que Ryû s’énerve, il ne voulait pas qu’il se braque ni qu’il l’accuse de tout... Il ne voulait juste pas perdre ce lien qui les unissait tous les deux. L’emprise de ses doigts s’était faite un peu plus forte, comme une supplication, un moyen pour s’assurer que son meilleur ami ne disparaîtrait pas... Sans le lâcher, son regard empli de milliers d’émotion différente s’était égaré vers lui, le suppliant de ses yeux noisettes alors qu’il avait reprit d’une voix toujours aussi brisée :

- Ne m’abandonne pas... T’as pas le droit de m’abandonner...



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Ce message a été posté Lun 14 Déc - 21:50





Dans le fond, je ne devrais même pas être énervé par ce qu’il s’est passé entre Roy et moi. Je l’ai cherché, j’ai commencé à essayer de tester ses limites, son esprit de compétition, et j’ai fini par perdre lamentablement. C’est tout simplement mérité, comme diraient certains, mais je ne supporte pas l’idée d’avoir été aussi faible. Il a continué sur sa lancée alors que les choses dérapaient, il sait pourtant que je me fais facilement embarquer dans ce genre de travers douteux. Il l’a toujours su, et pourtant les choses ont dérapé au bout du compte. Je ne sais pas quoi faire, ni même quoi dire, à ce meilleur ami qui a toujours été là pour moi. Ça semble juste impossible.

Mes yeux se relèvent vers ceux de mon meilleur ami lorsque celui-ci au contact de sa main sur mon poignet. Pourtant, je suis incapable de lui adresser un sourire, incapable d’accepter ce qu’il me demande. Ne pas faire quoi ? Mes yeux scrutent les siens durant quelques secondes alors que j’essaie de trouver quelque chose à répondre à ce qu’il vient de me dire, mais j’ai l’impression que l’entièreté de mon vocabulaire a été réduite à néant en quelques minutes.

Je ferme les yeux quelques secondes plus tard, dans l’espoir de parvenir à une solution plus intelligente que celle que j’ai actuellement à l’esprit, à savoir partir d’ici purement et simplement, sans doute en évitant au maximum de lui parler à nouveau, du moins avant un moment. Une fois de plus, une lutte vaine. Un soupir s’enfuit d’entre mes lèvres.

« Dommage, . reprends-je froidement. Il fallait y penser avant de faire le con. . »

Mes lèvres se pincent, j’essaie de ne pas m’énerver contre lui, mais j’ai beaucoup de mal à garder mon calme en cet instant. Je crois que le mieux serait que je parte maintenant, avant de vraiment éclater, mais j’ai l’impression que ça va être difficile.

« Lâche-moi Roy, . lui ordonné-je ensuite plus sèchement, laissant planer un court silence, s’il te plaît. »

J’ai parfaitement le droit de partir si j’en ressens l’envie, ce n’est pas lui qui va m’arrêter. Oh non. J’ai terriblement envie de m’en aller, de retrouver mon appartement, mon chat, et je suis persuadé que même la présence de Yun Hua ne pourrait pas m’être désagréable en cet instant. En vouloir à mon meilleur ami pour une chose que j’ai également provoquée n’est pas la chose la plus judicieuse qui soit, mais je ne peux mystérieusement pas m’en vouloir. Maintenant, je vais avoir beaucoup de mal à le voir comme avant et, quelque part, j’ai peur que son regard sur moi ait changé, lui aussi. Deux choses que je ne supporterais clairement pas.


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Ce message a été posté Lun 14 Déc - 22:19




S’il se regardait en cet instant, probablement que Roy se trouverait terriblement pitoyable. Il ne s’était jamais senti aussi vulnérable qu’en cet instant précis, tout ça à cause d’un ami qui n’était pas capable de surpasser sa fierté. Il allait le perdre, il le savait... Il avait pu le lire dans son regard et ce n’était pas cette misérable emprise qu’il avait sur lui qui y changerait quelque chose. Ryû n’avait pas le droit de faire ça... Il n’avait pas le droit de le renier... Ses petits yeux s’étaient redressés sur son vis-à-vis, s’écarquillant par le choc alors que la pression sur son bras avait réduite encore. Certainement que s’il ne se retenait pas, le jeune homme évacuerait, versant des larmes à cause de la douleur que son meilleur ami était en train de lui infliger. Ce qui était drôle était que pendant cinq ans, il n’avait jamais pleuré, il avait été fort, positif mais depuis l’agression, il était devenu si faible... A moins que cela ne soit vraiment l’importance que son camarade avait à ses yeux et qu’il ne parvenait pas à se résigner à le sortir de sa vie. Même sa famille ne valait pas autant pour lui. Pas depuis que Koji avait trahi sa confiance et puis de toute façon, Ryû avait été le plus présent à ses côtés que tout le reste. C’était normal que le choc soit si grand, que ça le blesse de constater à quel point tout lien est fragile... On met des années à le construire et quelques secondes suffisent pour le détruire.

Il ne pouvait pas décrire quelles émotions traversaient son esprit, un mélange de peine, de culpabilité, de déception mais aussi une certaine colère, une rancune qu’il ne pouvait guère expliquer alors que les paroles de son interlocuteur se répétaient dans sa tête. Ses phalanges le relâchèrent machinalement sans que ses tremblements ne s’arrêtent et qu’il ne le regarde dans les yeux. Tout était si ironique... Vraiment.

- Je te déteste, Déclara le professeur à voix basse, son trouble et sa peine s’y reflétant amèrement à l’intérieur.

Ca avait été plus fort que lui... Il aurait du s’excuser, trouver une solution à tout ça, en discuter calmement mais il n’en avait pas été capable. Ses mains frêles s’étaient posés contre son torse le bousculant avec le peu de force qu’il avait avant de s’exclamer, la rage le gagnant peu à peu.

- Je te déteste !! C’est facile pour toi de tout envoyer valser en un claquement de doigt ?! Ta fierté est si importante que ça ?! A ce que je sache, je suis pas le seul à avoir fait le con merde !! T’es prêt à briser une amitié pour ça ?!

Il ne savait même pas ce qui faisait le plus mal au fond... Jamais il n’avait cessé de le pousser, de le frapper de ses coups qui devaient lui faire l’effet d’un simple souffle tellement sa puissance était infime. Il le détestait... Il le détestait de tout abandonner si facilement... Il le détestait de le rendre dans cet état alors qu’à sa place, il n’aurait jamais agi aussi excessivement. Il avait sa fierté oui mais elle ne valait pas leur amitié...


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Ce message a été posté Mar 15 Déc - 23:08





Coucher avec Roy est sûrement la pire connerie que j’ai pu faire de ma vie entière. Une de plus, une de mois, vous me direz. Sauf que j’aimerais ne pas avoir commis celle-ci. De toutes les personnes que j’ai pu rencontrer au cours de ma vie, de toutes celles que j’ai pu croises depuis que je me suis retrouvé seul, il y a presque six ans maintenant, je crois qu’il est bien la dernière avec qui j’aimerais me prendre la tête. Pourtant, aveuglé par mon orgueil et la colère que je peux ressentir à cet instant, je suis incapable de me raisonner, incapable d’être vraiment sérieux, de réfléchir.

Pourquoi est-on allé jusque-là ? Nous aurions pu en rester aux taquineries, aux paroles en l’air qui ne signifiaient en rien que nous allions nous toucher, nous approcher encore plus, en venir à ce genre de contacts qui privilégiés qui, normalement, n’auraient dû être réservés qu’aux couples. Pour moi, il est presque étrange de penser comme ça, car je n’ai jamais été obnubilé par cette vision de la relation amoureuse comme seule raison valable d’en arriver à un rapport intime. Pas depuis Hikari, du moins. Je suis tout simplement choqué par ce qu’il s’est passé, même si j’y ai pris part, même si j’ai apprécié, même si je l’ai trop clairement demandé.

Mes lèvres se pincent un peu plus alors que j’attends qu’il libère mon poignet, bien que sa force laisse désormais à désirer, et mon regard se pose délibérément sur le sien alors qu’il m’adresse quelques mots. Il me déteste ? Bien. Sur le moment, je crois que je ne réalise pas vraiment l’ampleur de ces mots. Un léger soupir m’échappe, agacé, je ferme les yeux alors qu’il me repousse et reprend, puis je me saisis de ses poignets pour l’empêcher de recommencer, je plante mon regard dans le sien, plus agacé qu’autre chose.

« Un claquement de doigts ? C’est ce que t’appelle un claquement de doigts, Roy ? On a couché ensemble, bordel ! craché-je presque, profondément choqué par cette vérité. Mais bien sûr, tu peux pas comprendre, vu comment ça s’est passé. »

Sans attendre, mes doigts se desserrent autour de ses poignets que j’abandonne simplement, enfonçant les mains dans le fond des poches de ma veste. Inconsciemment, ma tête s’est légèrement calée entre mes épaules, comment pour me protéger. Mes lèvres se pincent, je les ouvre à nouveau. Un nouveau soupir leur échappe alors que je tente de trouver une solution, mais il n’y en a pas vraiment à mes yeux. Ces derniers se ferment d’ailleurs, après avoir adressé un regard à mon meilleur ami, à Roy, qui semble ne pas comprendre que ma fierté soit comme blessée en cet instant.

« Ça te choque peut-être pas, toi. Mais moi je peux pas. » Soufflé-je finalement. « Je veux plus te voir, c’est compris ? »

Je regretterai ces paroles. D’une façon ou d’une autre, je sais que ça arrivera. Pourtant, alors que je m’éloigne de lui pour abandonner l’appartement, je veux simplement rentrer chez moi, penser à autre chose. N’importe quoi.


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Ce message a été posté Mar 15 Déc - 23:54




Evidemment qu’il comprenait, n’importe qui comprendrait mais Ryû ne le comprenait pas non plus. Roy se mettait à sa place, sa fierté en aurait sûrement pris un coup seulement jamais il n’aurait renié son amitié, jamais il l’aurait mis de côté. Il n’aurait pas été à l’aise au début, il aurait eu du mal à le regarder en face et une part de lui lui en aurait probablement voulu d’avoir atteint si facilement sa dignité cependant il ne l’aurait pas abandonné. Il aurait gardé sa rancune pour lui et peut-être qu’il se serait caché de son meilleur ami dans les jours qui suivraient sauf qu’il n’aurait pas été en mesure de le faire trop longtemps. Il avait besoin de lui dans sa vie, il était son ami le plus précieux donc jamais il n’aurait réagi comme Ryû le faisait avec lui. A croire que la limite de leurs différences s’arrêtaient ici. Peut-être parce que son camarade ne tenant pas autant à lui que ce qu’il avait cru... Peut-être que leur amitié n’était pas si importante à ses yeux et qu’il était facile de l’envoyer valser en poussière. Le professeur lui-même peinait à revenir du ô combien tout ça l’affectait. Plus de cinq ans d’amitié ce n’était pas rien et il s’apercevait aujourd’hui à quel point il avait besoin de lui, de sa présence. Parce que malgré leurs caractères opposés, leurs manières de concevoir les choses, ils se comprenaient. Du moins jusqu’à présent, ça avait toujours été le cas et en cet instant, Roy avait l’impression de voir tout son navire s’écouler sans qu’il puisse y faire quoi que ce soit.

Il souhaiterait être en mesure de le retenir mais c’était comme si tout ceci était inévitable. Le regard de son meilleur ami en disait long et bêtement, le seul mot qu’il avait pu sortir était un « d’accord. » tel un automatisme. Parce que non, sa conscience lui hurlait le contraire... Il ne voulait pas sortir de sa vie, il ne voulait pas que Ryû le laisse tomber et tire un trait sur leur amitié. Il aurait voulu le rassurer, lui dire que ce n’était pas grave, qu’avec le temps cela s’estomperait et tout redeviendrait comme avant. Mais, il n’avait rien pu dire de tout ça.

Ses pas l’avaient machinalement mené jusqu’à la porte, au talon de son camarade alors que sa main s’était rivé vers lui pour l’empêcher de s’en aller cependant ce geste avait été trop tard et la porte s’était refermé devant lui. Ses yeux l’avaient fixé d’une lueur vide avant que son coeur ne se compresse ardument, qu’il le torture à un point que le professeur aurait voulu crier le martyre. Incapable de tenir debout, ses jambes s’étaient pliées, accroupi, comme si faire ce geste l’aiderait à se sentir mieux mais non, c’était pire... Il se laissa tomber contre le mur près de l’entrée, des larmes déferlant le long de ses joues sans qu’il ne puisse les contrôler. Jamais, il n’aurait pu imaginer qu’il souffrirait à nouveau autant un jour... Il le détestait. Pour l’abandonner comme ça, comme un moins que rien, il le détestait.



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