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Anonymous
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Ce message a été posté Lun 7 Déc - 21:50




Petit à petit, il allait mieux. Ce n’était pas facile de dormir correctement mais il y arrivait, il faisait moins de cauchemar aussi. Bien sûr l’appréhension était toujours là, dés qu’il entendait du bruit ou qu’on sonnait à la porte, il avait toujours cette boule au ventre à cause de l’angoisse mais ça allait. Il s’en sortait et même son bras se rétablissait de plus en plus à un point que Roy acceptait d’être moins défaitiste qu’il ne l’avait été il y a quelques semaines. Peut-être parce que sa vie à côté était meilleure. Haru avait arrêté de se battre à l’école - pour l’instant - il avait des amis près de lui pour le soutenir et sur qui il pouvait compter dans n’importe quelle circonstance. Sa famille, c’était plus compliqué ces derniers temps puisqu’il leur avait menti et que tous semblaient déçu d’apprendre que leur fils le plus sage avait mis en danger son propre enfant. Tout ça pour protéger son frère, pour garder cette image que les autres avaient de lui et Kôji ne le remercierait probablement jamais assez pour cela. Mais paradoxalement le professeur ne parlait plus à ce dernier ce qui créait encore plus de tension chez les Kasahara. Bien sûr que ça affectait le jeune homme, lui qui est très famille, qui les aime plus que tout, se savoir en froid avec eux n’est pas simple cependant il faisait avec car il savait qu’avec le temps ça finirait par se tasser... Enfin, quelque part, il aurait aimé que son aîné leur avoue la vérité puisque selon Roy, ce n’était pas à lui de le faire néanmoins celui-ci n’en avait rien fait, le laissant se faire gronder par son entourage, sans prendre la peine de le défendre. Depuis quand s’étaient-ils éloignés ces deux là ? Ils étaient tellement proches avant et aujourd’hui, c’était à se demander s’ils ne ressemblaient pas à deux étrangers. En dehors de cela, en ce qui concernait les femmes, le professeur n’avait pas grand chose à dire si ce n’était cette étudiante qui le hantait plus que de raison et qu’il n’avait pas revu depuis. Peut-être qu’au bout du compte, Yeo Jin était tout autant intimidée que lui, il ne le savait guère et c’était certain que le lien qui les unissait n’était pas des plus sains. Non, il ne doutait pas d’elle ni de sa sincérité parc qu’avec ce qu’ils avaient partagé, il avait pu ressentir toute cette passion et ce désir qui les avait accaparé tous les deux. Hors, c’était horriblement frustrant de ne pas la revoir alors que son corps, son esprit, ne faisaient que se souvenir de ce jour où ils n’avaient fait qu’un dans les vestiaires de la Royal. Rien que d’y passer devant, les images lui revenaient en mémoire et il ne pouvait que sentir son coeur battre ainsi que la chaleur lui montait aux joues. On ne parlerait pas du fait qu’avec son métier, il était quand même contraint d’y passer assez souvent. Ce qui était en soit pas des plus justes.

Dans la cuisine, le jeune homme était en train de couper des légumes, préparant de quoi manger alors que son fils était installé sur sa chaise et lui faisait la conversation. Amusé, Roy entrait dans son jeu puis tout en l’écoutant, il riait parfois, se moquant gentiment de lui. Haru avait l’air si fier de lui contait ses exploits que le père ne pouvait qu’en être heureux, rassuré également. Qu’est-ce qu’il ferait si son enfant n’était plus près de lui, qu’il continuait ses bêtises et qu’il ne réussissait plus à le cerner ? Il avait toujours cette hantise de le perdre mais ça irait, il avait confiance. En cinq ans, il avait été le père modèle et s’était bien occupé de lui, tout seul. Maintenant qu’il était entouré, cela ne devrait être que mieux n’est-ce pas ?

- Oh ! T’as un message papa ! S’exclama le bonhomme à la vue de l’enveloppe qui venait de s’afficher sur le téléphone de son géniteur.

Gentiment il lui tendit l’objet puis en silence, Roy avait commencé à lire le texto, incapable de retenir l’esquisse qui avait étiré ses lèvres.

- Elle est devant la porte ? Reprit le garçon à haute voix, étonné.
- « Elle » ?

Dire qu’il pensait à cette étudiante quelques minutes plus tôt voilà qu’elle lui faisait l’agréable surprise de se rendre à son appartement. L’enseignant n’avait même pas songer à son fils ni au fait qu’il ne lui en avait pas parlé. Ce n’était pas comme si c’était quelque chose qui venait rapidement dans une conversation puis il n’avait pas l’intention de le cacher non plus de toute façon.

- Quelqu’un, espèce de curieux. Tu ne la connais pas.
- Je vais ouvrir ! S’enjoua l’enfant qui était déjà parti en courant dans le salon.

Soupirant par l’enthousiasme de son fils, Roy posa ses affaires puis quitta la cuisine à son tour, partant à la poursuite de l’énergumène qui semblait n’en faire qu’à sa tête.

- Haru ! je t’ai déjà dit de...

« Ne pas ouvrir les portes » Souhaitait-il enchérir mais trop tard vraisemblablement. A peine fut-il arriver à l’entrée qu’il vit la demoiselle là, sur le seuil de son palier, certainement surprise alors qu’Haru la dévisageait de la tête au pied, légèrement intimidé.

- Bonjour, La salua-t-il d’une petite voix.
- Allez, pousse toi fripouille ! S’interposa Roy en le décalant et prenant sa place, Désolé, je t’en prie entre.

Sur ses dires, il se poussa afin de la laisser passer avant de fermer derrière elle.

- Je ne m’attendais plus à te voir mais ça me fait plaisir.

Encore heureux. Si Haru n’avait pas été là, probablement qu’il lui aurait fait un accueil bien plus beau et passionné que celui-là. Parce que dés qu’elle était près de lui, il y avait toutes ses émotions qui revenaient en maître, tout ce désir incontrôlable cependant là, il n’avait malheureusement pas d’autres choix que de devoir faire avec.



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Ce message a été posté Mar 8 Déc - 21:46
[oups supprimé sans faire exprès]

Anonymous
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Ce message a été posté Mar 8 Déc - 22:54




Si son visage n’exprimait pas assez clairement ses émotions, Roy était sincèrement heureux que la jeune fille ait pris l’initiative de venir le voir. Certes, elle le prenait littéralement de court mais ça n’avait pas trop d’importance. Il ne comptait rien lui cacher de toute façon et ce genre de surprise était toujours agréable bien qu’il devait se faire violence pour ne pas trop l’approcher, pour ne pas l’embrasser et succomber à la tentation, encore. A chaque fois qu’elle était près de lui, son coeur battait la chamade tandis que son corps entier s’échauffait sans qu’il ne puisse réellement faire quoi que ce soit. Avec Haru dans la même pièce, dans le même appartement, le professeur ne pouvait pas se le permettre surtout que son fils avait la fâcheuse manie de se faire des films rapidement. Comme tout enfant en vérité. Ils avaient une imagination débordante et lui ne souhaitait pas le décevoir si jamais une relation tournait mal. Surtout quand il s’agissait d’une étudiante et que pour le moment il n’avait fait que coucher avec cette dernière. Ce n’était pas très glorieux donc il préférait que le bonhomme ne le questionne pas trop puis s’invente des histoire. Roy ne ramenait pas souvent des femmes à la maison, c’était la raison pour laquelle, Haru était si facilement curieux bien qu’un peu intimidé. De ses petits bras, il avait entouré la jambe de son géniteur tout en observant l’étudiante qui lui faisait face et qui n’était pas à l’aise. Lui se demandait ce qu’elle voulait à son père, essayant vainement de comprendre leur conversation même si c’était sûrement trop compliqué pour un enfant de son âge. D’où le fait qu’imaginer était plus facile.

Un sourire se dessina sur les lèvres de l’enseignant, songeant au fait qu’elle n’avait pas besoin de se justifier, qu’il comprenait. Probablement. N’importe qui aurait eu du mal à faire le premier pas, lui le premier d’ailleurs mais il était vraiment heureux qu’elle ait pris l’initiative, qu’elle ait osé et qu’elle soit là aujourd’hui. En l’observant, il ne put que rire à chacune de ses questions tandis que l’enfant ne cessait de faire aller ses yeux entre son paternel et son invité, curieux.

- Je m’appelle Haru, Répondit le concerné en se décalant légèrement, J’ai cinq ans !

Fièrement, il avait montré ces cinq doigts pour décrire son âge ce qui fit rire son père qui l’obligea à s’avancer dans le salon.

- Ne t’inquiète pas, Rétorqua enfin ce dernier, Tu ne me déranges pas. J’étais en train de préparer le dîner, rien de trop fou. Et puisque tu es là, tu n’auras qu’à manger avec nous.

Vu qu’elle n’avait pas réagi pour son fils, Roy n’avait pas eu l’illumination non plus de lui faire de correctes présentations, pensant bêtement que la demoiselle aurait compris.

- Tu veux boire quelque chose ?

N’attendant pas de réponse de sa part, il lui fit signe de le suivre pour se diriger vers la cuisine sous l’oeil toujours aussi curieux du petit espion qui marchait doucement sur leur talon.

- Dit papa...
- Hum ? Fit celui-ci en se tournant vers son vis-à-vis qui était resté à l’entrée de la cuisine, ses yeux les contemplant toujours, intrigué.
- C’est qui la madame avec toi ?

Une question au quel le jeune homme aurait du se préparer néanmoins sur le coup, il avait marqué un instant de silence, n’étant pas sur de ce qu’il pouvait répondre ou non. Il avait peur d’en choqué un et de blesser l’autre. Et il ne pouvait certainement pas lui rétorquer que c’était une étudiante de son école, qu’il jouait aux montagnes russes avec elle dans les vestiaires alors qu’il n’en avait pas le droit.

- Une amie, Préféra répondre Roy dans un sourire.

Une amie avec quelques bénéfices seraient plus correctes toutefois ça, il se le garderait bien pour lui.

- Elle travaille dans mon école et elle est gentille, ne soit pas si intimidé, petit curieux.

On ne relèverait pas le semi-mensonge également mais malheureusement pour préserver la bonne âme de son fils, il était préférable qu’à son âge, il ne connaisse pas la vérité. Il était beaucoup trop petit pour ça puis le professeur refusait catégoriquement que son enfant ait une telle image de lui, qu’il grandisse dans un environnement plutôt malsain au final donc pour le moment, il n’expliquerait que le stricte minimum. En espérant que la jeune femme ne lui en veuille pas et qu’elle comprenne ses intentions puisque au fond, il n’avait pas envie qu’elle lui échappe elle aussi. Il y avait quelque chose d’indescriptible entre eux, le rendant plus intrigué, plus envieux également et il avait réellement envie de la connaître un peu plus.



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Ce message a été posté Mer 9 Déc - 21:56
welcome to my life sweet heart


 
feat : Roy & Yeo Jin

Je dois avouer que je ne me sens pas totalement à l’aise avec Roy dans la même pièce et ce petit garçon qui semble s’accrocher à lui, ayant certainement peur de moi. Ce n’est pas le petit garçon qui me gêne en soi, loin de là l’idée, mais c’est juste qu’au final je ne sais vraiment pas comment agir devant lui. Autant la seconde rencontre avait été inattendue et mes comportements avaient donc été naturels, autant là c’était presque prémédité et donc embarrassant. De toute manière ce qui est fait, est fait, je ne peux rien y changer et je ne peux pas non plus faire demi-tour, même si l’envie y est. Je tente de paraître un minima à l’aise et tente de démarrer une conversation banale, de manière totalement spontanée, même si ça ne l’est pas du tout et que je réfléchis maintes et maintes fois avant de prononcer mes phrases de crainte de dire une sottise ou même de faire un lapsus révélateur. Fort heureusement le petit garçon ici présent m’aide en un coup de baguette à être plus joviale et moins stressée. « Woah, c’est que tu as un très joli prénom ! Tes parents ont bien choisi, j’espère que tu le portes bien ! En plus tu es un grand garçon en plus ! J’espère que tu embêtes bien Roy » dis-je en faisant un clin d’œil à Haru et en souriant à Roy, sans même m’en rendre compte. « Moi sinon c’est Yeo Jin, enchantée ». Je lui tends ma main, essayant de me mettre en contact avec lui. Roy a beaucoup de chance de surveiller un tel garçon il est à croquer. J’aimerai bien aussi parfois m’occuper d’enfants mais je ne pense pas encore être prête, cela demande tellement de patience. J’en ai, mais peut-être pas assez. Et puis ça me fait peur les enfants, mais seulement si je dois les surveiller, ils sont tellement fragiles, naïfs, que j’ai peur de ne pas avoir les compétences pour et être une bonne ‘’baby Sitter’’, et encore moins une mère, pas pour le moment en tout cas, je suis trop jeune.

Je suis assez touchée d’entendre la proposition de Roy concernant le fait de manger avec eux. Est-ce que cela signifie qu’il souhaite passer un peu de temps avec moi ? Que ma présence ne le gêne pas ? Que je peux rester avec eux pour en profiter ? Autant dire que je suis satisfaite. Je ne suis pas venue pour rien même si l’angoisse est toujours un peu présente. « Oh et bien si ça ne vous gêne pas, tous les deux, et si tu ne m’empoisonnes pas avec ta nourriture, alors je ne peux pas refuser une telle offre ». J’espère vraiment que je ne les dérange pas tous les deux, m’enfin je suppose que ce garçon doit avoir l’habitude de voir des inconnus, surtout s’il a un baby-sitter, en général les enfants sont moins intimidés quand ils sont surveillés par quelqu’une d’autre que leur propre famille. Je me demande toutefois si Haru est un membre de sa famille ? Il est vrai que ne connaissant pas la vie de Roy je peux supposer qu’il a un frère ou une sœur, ou plusieurs mêmes et qu’ils ont eu des enfants et qu’Haru est son neveu ou alors il est peut-être le fils de son cousin ou de sa cousine, enfin bref toute une gamme de possibilité. J’aimerai bien lui poser la question mais je n’ai pas le temps de le questionner là-dessus qu’il me propose de le suivre pour certainement choisir ce que je souhaite boire et je le suis bêtement, erreur certainement fatale qui va me couter très cher.

C’est donc en suivant Roy que j’entends soudainement un mot qui m’interpelle, ‘’papa’’. Hein ? Qui ? Quoi ? Où ? Comment ? Sur le moment, ne comprenant pas la réelle situation, je me retourne rapidement pour voir s’il n’y a personne derrière moi ou même autour de moi, mais non, nous ne sommes que toi, Haru, Roy et moi, alors qui peut être le fameux ‘’papa’’ prononcé par Haru ? Fronçant des sourcils, mon regard finit par se poser sur Roy, puis Haru, puis Roy, puis Haru, puis . . . . Mon cerveau bloque pendant quelques secondes, m’empêchant de penser plus, d’imaginer plus. Mes yeux s’écarquillent doucement, mon cœur arrête de battre quelques instants, et brusquement j’ai l’impression qu’un gouffre s’ouvre sous mes pieds, que je suis face à un tremblement de terre et que je ne peux m’y protéger, me faisant chuter encore et encore, sans fin. Non . . . ce n’est pas possible hein ? N’est-ce pas que ce n’est pas possible ? Je me trompe n’est-ce pas ? J’ai mal entendu n’est-ce pas ? Ça ne peut pas être ça n’est-ce pas ? Ce n’est pas possible, ce n’est réellement pas possible . . . Je commence à avoir des hallucinations auditives, voilà que je deviens folle, mon cerveau me joue des tours, j’en suis sûre, ça ne peut pas être autre chose, ce n’est juste pas imaginable, faisable, concevable, bref tous les synonymes qui vont avec.  L’angoisse me fait perdre la tête, je ne sais plus où je suis, avec qui. Je me trompe sûrement, non c’est même certain, pas de place au doute. J’ai du mal entendre, vraiment . . . Parce que Roy ne peut pas . . . et Haru ne peut donc pas . . . Je me mords la lèvre pour être certaine que je ne fais pas de cauchemar ou quelque chose dans le genre, sait-on jamais si c’est le cas, ça peut être le cas, je fais tellement de rêves et de cauchemars en ce moment que ça ne serait pas surprenant que je fasse un tel cauchemar. Mais non, c’est bien réel, donc j’ai mal entendu, je vais devenir comme Jeanne D’Arc qui entendait des voix et qui s’est faite brûlée parce que l’on pensait qu’elle était une sorcière. Je devrai peut être allé voir une psychologue ? Ah non, j’en vois déjà une, suis-je bête. Alors je devrai lui préciser que maintenant j’entends des voix, comme Jeanne d’Arc. Quoique, elle risque de m’enfermer dans un hôpital psychiatrique et de me prendre pour une psychotique. Stop ! Je dois arrêter de réfléchir, de penser, mon cerveau est en ébullition, j’en ai des maux de tête. On se calme, on reprend ses esprits, on inspire, on expire . . . Putain de merde dans quelle merde je me suis mise hein ? Et encore le mot est faible, tellement faible. Non gardons son calme, garde ton calme Yeo Jin, rien n’a été concrètement dit, tu as mal entendu, c’est tout ! Ne t’en fais pas, ça ira. Bordel voilà que je me mets à me parler moi-même et en plus je n’arrête pas d’injurier, ça ne va pas. Pas de panique, pas la peine d’en faire tout un plat, rien n’a été encore confirmé, on se calme, on se calme !

Avalant difficilement ma salive et n’ayant même pas, réellement, relevé la suite de la conversation, pour le moment, m’étant trop arrêtée sur ce mot ‘’papa’’, je regarde difficilement Roy. « Euh . . . c’est . . . enfin je veux dire . . . toi et lui . . . tu . . . . Je croyais . . . . Ce n’est pas du baby sitting que tu fais, c’est ton fils ??!! » dis-je d’une traite au final, les yeux aussi grands que des billes. Je n’ose même pas entendre la réponse, je ne sais même pas si je veux l’entendre. Et puis, en plus, pour ne franchement pas arranger la situation, je ne suis qu’une ‘’amie’’, ah oui . . . et bien si je ne suis qu’une amie, ainsi soit-il.

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Ce message a été posté Mer 9 Déc - 22:53




Jamais le jeune homme n’aurait pu imaginer que le tourment de la situation allait changer aussi rapidement. Peut-être aurait-il mieux fait de faire les présentations dés le départ plutôt que se persuader que l’étudiante avait compris ce qu’il en était. C’était vrai qu’à ses yeux cela paraissait évident néanmoins cela ne signifiait pas que ça devait l’être à ceux des autres. Il avait souri à son fils afin de le rassurer, ne s’attendant pas à une exclamation de la part de sa vis-à-vis. Ca l’avait lui-même étonné, écarquillant les yeux en entendant qu’elle pensait qu’il faisait du baby-sitting. Il aurait pu en rire parce que ça avait un petit côté amusant toutefois l’angoisse était trop grande pour qu’il puisse réagir avec nonchalance. Est-ce que si ça la choquait autant cela voulait dire que ça la dérangeait ? Après tout, il pouvait comprendre, Elle était beaucoup plus jeune que lui, avoir une potentielle relation avec quelqu’un qui a un enfant rajoute forcément une complication. Selon lui ça n’en était pas une, pas plus qu’un professeur qui couche avec une étudiante de son université. Sa main alla se nicher dans ses cheveux qu’il secoua avec nervosité avant de lui adresser un sourire gêné. Ca avait mal démarré, cela ne signifiait pas que ça allait mal se terminer. D’un simple geste, il lui fit comprendre d’attendre puis se dirigeant vers Haru, il s’accroupit à la taille de ce dernier.

- Tu peux aller jouer dans ta chambre mon coeur ? Lui demanda-t-il tendrement, remettant quelques mèches de ses cheveux en arrière, Je t’appelle quand c’est prêt.

Le bonhomme ne riposta pas puis hocha la tête, ayant bien compris qu’il devait laisser les adultes entre eux parce que c’était une conversation de grand. Roy lui arbora une esquisse attendrie avant de lui embrasser le front et le laisser filer. Il essayait de ne pas le montrer mais ça le stresser réellement, il ne savait pas comment s’exprimer, quels mots utilisaient puisque au fond, il appréhendait la réaction de sa vis-à-vis. Dans une inspiration profonde, le professeur s’était finalement redressé puis lui avait fait face, farfouillant dans son réfrigérateur afin de leur sortir de quoi boire.

- Désolé, S’excusa-t-il calmement tout en la servant et lui donnant son verre, Je pensais que tu avais compris. Mais oui, c’est mon fils. Ca te gêne ?

Cette question était existentielle puisque après tout, elle déterminerait l’avenir de leur relation. Haru était ce qu’il avait de plus précieux, il s’était toujours démené pour lui, construisant sa vie en fonction de son enfant, mettant même ses amis de côté parfois juste pour s’occuper de lui, pour le rendre heureux et le voir grandir. Il était sa vie. Il n’y avait pas de meilleur explication pour décrire ce que ce père éprouvait pour son fils. Il était son tout, son existence, celui qui l’avait aidé à devenir ce qu’il était aujourd’hui. Probablement que Roy avait muri trop vite, que sa jeunesse avait été écourté puisque pendant que ses camarades sortaient le soir, lui devait lutter pour faire cesser les pleurs d’un bébé. Ces cinq dernières années n’avaient pas été des plus faciles, il avait eu des moments plus difficiles que d’autres mais jamais il n’avait abandonné justement parce que plus que tout, il souhaitait le bonheur de son enfant.

- J’aurais sûrement du te le dire mais ce n’est pas quelque chose qui vient dans une conversation et je ne comptais pas le cacher de toute façon. Haru est un peu tout ce que j’ai. Il n’a jamais connu sa mère et il n’a que moi alors je fais ce que je peux. C’est pour ça que je ne suis pas rentré dans les détails, je préfère qu’il ne se pose pas trop de question et qu’il s’imagine des choses trop vite. Je me suis toujours promis de ne pas avoir de relation pour m’occuper de lui mais je sais que ce n’est pas la solution non plus. Juste que pour l’instant, je préfère le tenir à l’écart de tout ça.


Pour le protéger, pour ne pas qu’il souffre trop si les choses tournent mal parce que les enfants ont cette manie de s’attacher si vite. Haru, principalement et Roy ne supporterait de voir son fils brisé par sa faute.



Anonymous
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Ce message a été posté Sam 12 Déc - 8:35
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feat : Roy & Yeo Jin

Que je suis stupide ! En même temps, j’aurai dû m’en douter en rentrant, poser immédiatement la question, ne pas m’imaginer tout un scénario totalement faussé, éviter toute doute et quiproquo, bref j’aurai dû prendre les choses en main, j’aurai dû me questionner, mais je ne l’ai malheureusement pas fait et me voilà dos au mur, face à cette réalité si surprenante, face à cette vérité qui a difficilement du mal à passer. Je ne sais pas ce qui me surprend le plus, le fait qu’il ait un enfant ou le fait qu’il ne m’ait rien dit là-dessus ? J’ai beau réfléchir, je ne vois pas ce qui est le plus choquant, les deux sont identiques et c’est peut-être même le cumul des deux qui me rend si stupéfaite. Je ne sais pas quoi penser, ni quoi dire. Il aurait dû me le dire, dès le début, me le signaler, me donner un signe, qu’importe. Je ne dis pas que cette information aurait tout changé vis-à-vis de ma relation avec lui, je ne dis pas non plus que je me serai de suite écartée de lui à cause de ce détail si crucial, mais peut-être bien que oui au final, je ne sais pas. A vrai dire, je ne parviens plus à penser sur quoique ce soit, les conséquences, comment j’aurai réagi si je l’avais su, mon cerveau est totalement vidé. En plus d’être attirée par un homme plus âgé et professeur en plus de cela, me voilà attirée par un homme qui a un enfant. Si ce n’est pas, vulgairement dit, être dans la merde, je ne sais pas ce que c’est. Je me croyais, jusque-là, chanceuse de l’avoir rencontré, malgré quelques obstacles empêchant toute relation, mais là, je ne sais pas si je suis encore chanceuse, j’ai quelques doutes là-dessus. Pourquoi faut-il toujours que ça tombe sur moi ? Pourquoi suis-je aussi peu chanceuse dans la vie quand ça concerne les hommes. Je devrai peut-être tourner lesbienne, ça serait sûrement plus simple.

Avalant difficilement ma salive, j’attends que son fils soit parti, tout en faisant un petit sourire à celui-ci pour ne pas qu’il soit perturbé par la situation car c’est connu que les enfants comprennent parfois très vite et que cela peut les perturber de temps en temps. Il a sûrement dû se demander pourquoi une femme s’invite chez eux. Quelle idiote je fais, vraiment, je suis sotte, et me tourne ensuite vers Roy, pour lui faire face. C’est parti pour un embrouillement de cerveau. Je m’attends à tout maintenant, même à une mère débarquant dans la pièce, prenant Roy et son fils dans ses bras d’une manière protectrice. Je secoue nerveusement de la tête, essayant de chasser tous ces scénarios catastrophiques, je dois d’abord écouter avant d’émettre des conclusions. Continuant à essayer de le regarder dans les yeux, je prends immédiatement le verre qu’il avance vers moi et le bois d’une traite, non pas parce que j’ai soif mais parce que j’en ai besoin, si ça avait été de l’alcool, ça aurait été la même chose. La question qu’il me pose me déconcerte totalement. Est-ce que cela me gêne ? Telle est la question. En soi, des hommes avec des enfants cela ne m’a jamais dérangé, mais de loin. Je veux dire qu’un homme avec un enfant, ça engendre beaucoup de choses, de situations, d’obstacles, de problèmes. Un homme avec un enfant signifie toujours qu’il y a une femme derrière qui peut revenir à tout moment, qui peut avoir le désir de reprendre sa place parmi sa famille. Et puis un homme avec un enfant ça a surtout un enfant, donc responsabilité, difficulté à s’insérer au sein de ce duo fusionnel. A vrai dire, il y a trop de choses à laquelle il faut penser. Je suppose que son enfant passera toujours avant tout, qu’il sera la prunelle de ses yeux et que si imaginons son enfant ne m’aime pas, alors cela veut dire immédiatement au revoir, et puis il a un enfant. Je sais que je me répète mais je me rends compte que c’est beaucoup plus conséquent que ce que j’avais pu imaginer. Bien sûr je ne dis pas m’être vue faire ma vie avec cet homme, ni même avoir une relation beaucoup plus personnelle, surtout en vue de la situation actuelle je peux toujours courir, mais . . . et bien j’imaginais quand même quelque chose, je ne sais pas. En même temps un enfant, ça peut être bien, mais je ne suis pas encore prête à remplacer une mère, je n’ai pas les capacités pour et puis même, déjà, désire-t-il trouver une mère pour son enfant ? Et puis de toute manière je ne suis sûrement pas dans ses critères car trop jeune, inexpérimentée. Bref je me prends trop la tête, mon cerveau a l’impression d’exploser.

Je ne réponds donc pas à sa première question et écoute simplement la suite, mais au final j’aurai peut-être préféré ne pas l’entendre. Donc c’est bien ce que je pensais, il ne désire pas avoir une relation avec une femme pour s’occuper pleinement de son enfant, ce que je peux comprendre, en règle générale, mais là il s’agit d’un homme qui me plaît, alors comment suis-je censée réagir ? Je n’ai qu’une envie à cet instant précis c’est de fuir, de partir loin. Le pire est que j’aimerai le détester pour m’avoir caché cette information, mais malheureusement et malgré moi je le comprends et ne peux finalement que le trouver encore plus mignon qu’il ne l’est de base. Objectivement parlant, c’est beau un père qui se donne à fond pour son enfant, qui préfère tout sacrifier pour lui, pour son bonheur, au détriment de son propre bonheur, mais subjectivement parlant je me sens profondément triste et mal. Je ne sais pas quoi dire, parce que je ne sais pas quoi faire, comment me comporter, comment agir. Je sais que je ne dois pas réagir comme une gamine et lui en vouloir, ne plus jamais le revoir, mais je sais aussi que je ne peux pas réagir comme une adulte. J’ai envie de le comprendre et je le comprends, mais ça fait trop d’informations en peu de temps, je ne peux pas réfléchir dans l’immédiateté et lui dire ce que j’en pense parce que je ne sais moi-même pas ce que j’en pense. « Je . . . je ne sais pas quoi dire, ni quoi penser, ni comment me comporter, je suis dans le flou total. Je veux dire, c’est un détail crucial, bien sûr que pour toi ce n’est pas quelque chose de naturel à dire dans une conversation surtout qu’au final on ne s’est vu que deux fois, sans même réellement parler de l’un ou de l’autre, alors j’aimerai dire que c’est normal que tu ne me l’ais pas dit immédiatement, mais . . . un homme avec un enfant ce n’est pas n’importe quel homme. Comme tu l’as dit toi-même ton enfant est tout pour toi, tu ferais tout pour lui et tu n’envisages . . . ou n’envisageais pas d’avoir quelqu’un d’autre dans ta vie et je trouve ça remarquable de se sacrifier pour son enfant, mais là . . . la situation est . . . Tu sais que tu me plais et je ne l’ai jamais caché, le fait que tu sois professeur, je pouvais passer outre, mais là, un enfant . . .c’est autre chose, autant pour toi que pour moi. Et puis . . . est-ce que tu penses être capable d’être en relation avec une femme avec un enfant ? Je ne dis pas que toi et moi on devrait . . . enfin en dehors de nos attirances physiques, être .  . . . », Inspirant profondément je me rends compte que je ne parviens même plus à dire le mot exact. « Bref tu as compris, je ne veux pas m’immiscer dans ta vie et encore moins dans celle de ton enfant, et puis comme tu l’as dit tu préfères tenir à l’écart ton enfant de tout ça . . . c’est . . . enfin je veux dire c’est dur d’entendre ça, très dur alors . . . je ne sais pas quoi penser. Je suis prise au piège là et je ne sais pas ce que je dois faire, ni ce que je dois dire.  Parce qu’au final je me dis que tu ne voulais peut-être que . . . passer du bon temps, avec moi, profiter un peu sans te prendre la tête, alors . . . enfin je ne sais pas, je crois qu’il faut que je réfléchisse à tout ça parce que ça fait un peu trop en quelques minutes ! ».


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Ce message a été posté Sam 12 Déc - 17:35




Mal à l’aise, le jeune homme avait l’impression de ne pas l’avoir été depuis longtemps. Du moins pas autant qu’aujourd’hui. Lui-même ne savait pas quoi penser ni comment réagir, pas même quels étaient les mots correctes à employer pour s’exprimer. Peut-être qu’en effet, il aurait du lui dire ce jour-là seulement il avait estimé que ce n’était pas le moment, qu’ils auraient tout le temps d’en parler plus tard quand la situation serait plus appropriée, il n’aurait jamais pensé que l’étudiante lui ferait une visite surprise à son appartement. Qu’elle le comprenne aussi qu’elle l’avait pris de court. Ce n’était pas simple pour lui non plus parce que vraiment, il avait eu envie d’essayer, de voir s’il pouvait y avoir du sérieux entre eux, plus que cette attirance physique qui les rapprochait toujours un peu plus à chaque fois. Jamais il n’aurait pu concevoir que son enfant puisse être un énorme obstacle. Peut-être parce qu’il n’arrivait pas à être objectif lorsqu’Haru était mêlé seulement il aurait du songer au fait que si lui avait tout sacrifié pour son fils, les étrangers à sa vie n’avait pas forcément à faire de même. Tous n’étaient pas en mesure de le supporter, encore plus quand on a que vingt ans, qu’on est tout juste majeur et pas une adulte. Il dirait que lui non plus n’était pas mature à l’époque, qu’il avait grand beaucoup trop vite et qu’il avait appris à faire avec. Evidemment que son fils était tout ce qu’il avait de plus précieux, qu’il était sa vie, ce pourquoi il se tuerait si ça lui permettait de rester vivant... Et ce pourquoi il se tuerait également s’il disparaissait de son existence, si on le lui arrachait violemment... Mais quelqu’un qui n’avait pas encore eu d’enfant ne pouvait certainement pas comprendre.

Bien qu’elle disait comprendre, le professeur n’était pas sûr. Ce n’était même pas une question de maturité puisque si lui avait envie de se comporter de telle façon, tous les hommes ne pensaient pas de cette manière. D’autres auraient sûrement déjà refait leur vie depuis longtemps mais lui n’avait pu se résigner. Parce qu’il avait souhaité faire passer le bonheur de son fils avant le sien, son bien être, son confort aussi... Hors, pour la première fois depuis la naissance d’Haru, il avait voulu être un tant soit peu égoïste, de penser à lui et à ce que cette demoiselle aurait pu lui apporter. Il s’était dit que peut-être il aurait pu lui donner une chance, si elle avait un peu de patience, peut-être que ça pourrait marcher néanmoins elle n’avait pas l’air d’avoir saisi ce qu’il avait voulu lui dire. Quelque part, même s’il la comprenait, il ne pouvait empêcher cette pointe de déception qui était apparu dans le creux de son coeur. Est-ce qu’avoir un enfant était un tel fardeau ? Il ne pouvait considérer son fils ainsi. Il le voyait comme le plus beau cadeau que le ciel avait pu lui offrir.

- J’étais sérieux, Déclara le garçon tout à coup d’un ton calme mais dans lequel, un brin de reproche pouvait se faire ressentir, J’étais vraiment sérieux quand j’ai dit qu’on pourrait essayer. Je t’ai même donné mon numéro, ce que je ne fais jamais. Bien sûr j’aurais dû te le dire seulement comme tu l’as dit, on ne s’est vu que deux fois et à chaque fois, la situation ne portait pas vraiment à ce que je balance ça.

Il devait peser ses mots et ne pas s’emporter. Yeo Jin y était pour rien après tout. C’était son droit de penser ainsi et c’était aussi lui qui s’était mal exprimé néanmoins qu’est-ce qu’il y pouvait si lui aussi avait été blessé. Comment pouvait-on penser ainsi de lui déjà ? Le genre d’homme qui se servait des femmes pour passer du bon temps. Sans parler du fait qu’elle était étudiante et que cela mettait son avenir tout entier en danger. Si réellement il avait juste envie de satisfaire ses plaisirs personnels, il aurait fait un choix plus raisonnable pour sa carrière.

- Si je dis vouloir le mettre à l’écart c’est parce que pour l’instant, je ne sais pas où tout ça peut nous mener et que je n’ai pas envie qu’il s’imagine des choses si ça ne fonctionne pas. Je n’ai eu qu’une seule femme dans ma vie, qu’une seule. Et la raison c’est parce que oui, j’ai tout abandonné pour mon fils. C’était mon choix car avec ce que j’ai vécu, il ne me restait plus que ça. Donc oui, c’est vrai, je n’envisageais pas de relation avant et juste quand je décide de penser un peu à moi, que j’essaie de donner une chance à quelqu’un, au final, ça ne va pas non plus.

Il parlait vraiment beaucoup et rapidement en plus de cela. La rancune se ressentait dans sa voix bien qu’il n’avait pas l’intention de la laisser l’interrompre.

- Peut-être que c’est moi, peut-être que je me suis mal exprimé mais ça n’empêche que ce qui est dit est dit. J’étais prêt à mettre mon avenir en jeu pour tenter quelque chose et ce n’est pas rien ! Donc écoute... Si tu n’es pas capable de le supporter, le mieux c’est que tu t’en ailles. Ce n’est pas grave, je commence à être habitué avec les déceptions de toute façon.

Sur ses dires, il lui avait tourné le dos afin de se prendre quelque chose à boire dans le réfrigérateur. Sa dernière phrase avait été si cassée que cela montrait ô combien le garçon y avait tenu et qu’encore une fois, ça ne fonctionnait pas. Peut-être que c’était lui le problème. Saori, Koji, Ryû et maintenant Yeo Jin... C’était fou de se rendre compte à quel point tout ne tient qu’à un fil.


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Ce message a été posté Dim 13 Déc - 18:56
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Je ne sais pas du tout ce que je dois réellement penser ou même faire, je suis totalement perdue, comme plongée dans le noir le plus complet et j’ai peur. Je ne sais pas où je vais, ni ce qui m’attend, je ne sais pas comment faire pour retrouver mon chemin dans cette obscurité, j’ai beau réfléchir je ne vois pas de solution, je ne la trouve pas, en tout cas pas maintenant. Je suis réduite à ça. Je ne vois pas le bout de mon chemin, je ne sais pas quelle direction prendre, je ne sais pas vers où aller, je marche sans savoir où je vais, sans réellement faire de choix. C’est ce qui se passe actuellement dans mon cerveau. J’ai eu beau dire de longues phrases, j’ai eu beau parlé, je me sens toujours autant perdue, noyer dans les abysses de mon âme. Je sais pertinemment que je ne devrai pas être ainsi, réagir ainsi, après tout, il ne s’est rien passé avec cet homme n’est-ce pas ? Je veux dire, à part deux parties de jambes en l’air, au final, il n’y a rien eu de plus, alors pourquoi est-ce que je me sens aussi vide, aussi triste ? Pourquoi ai-je le sentiment que le monde vient de me tomber sur la tête ? Pourquoi ai-je envie de revenir dans le passé et effacer tout ça ? Pourquoi est-ce que je me sens si mal ? Pourquoi ai-je envie de vomir, de courir, de partir, de fuir, de revenir, de comprendre, de méconnaitre ? Pourquoi suis-je prise dans une vague de sentiments, d’émotions, d’incompréhension, de peine, de flou, bref un tumulte d’affects. Si seulement les choses pouvaient être plus simples, si seulement la vie était moins compliquée.

Serrant les dents je tente tant bien que mal d’écouter ce qu’il a à me dire, mais je me sens encore plus mal qu’à la base. Bien sûr, je sais qu’au fond il a toujours été sérieux, que je ne suis pas qu’une fille avec qui il a voulu s’amuser, il me l’a déjà dit, mais je ne sais pas pourquoi dans le contexte actuel, je ne peux penser autrement, ou en tout cas, je ne peux supprimer cette éventualité de ma tête. Les hommes sont de beaux parleurs, c’est bien connu, et je ne veux pas me faire avoir une deuxième fois, je me suis trompée une fois, je ne veux donc pas que ça se reproduise. C’est vrai qu’il m’a donné sur numéro de téléphone, mais quand un homme rencontre une femme séduisante, n’est-ce pas ce qu’il fait ? Je ne le connais pas assez pour me dire qu’il ne le fait jamais, comme il le dit si bien, et je me rends justement compte à quel point je ne le connais pas et c’est ce qui me frustre le plus, le fait de ne pas avoir poussé plus loin, de ne pas avoir eu une conversation sérieuse avec lui avant d’entamer quoique ce soit. Au fond, n’est-ce pas de ma faute si j’en suis arrivée là ? Je n’ai pas été assez prudente, je n’ai pas demandé plus, je n’ai pas pris de nouvelles, pas eu de discussion sur sa vie, lui, bref au final, je ne me suis peut-être pas assez investie. Mais je ne suis pas non plus la seule responsable de ce qui se passe aujourd’hui, il aurait dû me le dire, même si pour lui ça semble sans importance pour d’autres ça peut l’être, mais il ne l’a sûrement pas réalisé. En même temps les choses sont allées très vite, et puis le fait qu’il soit professeur et moi élève, ça nous a certainement aveuglé et nous avons brûlé les étapes de base. Au fond lui comme moi, on est fautif.

Je sens dans le ton de Roy qu’il devient de plus en plus froid, distant, comme s’il m’en veut de réagir de la sorte. Je reste donc quelque peu surprise. Bien sûr, je ne m’attendais pas non plus à ce qu’il me comprenne, mais il ne pouvait pas non plus s’attendre à ce que je le comprenne. Enfin, au fond je comprends mais j’aurai encore plus compris si ça n’avait pas été lui le père d’un enfant. J’ai besoin d’un moment de réflexion, de pause. Je ne dis pas que je le rejette, ni quoique ce soit d’autre, mais est-ce que je peux au moins me poser pour réfléchir, pour mieux prendre en compte cette information. Certes, je n’ai pas eu besoin de méditer longtemps quand j’ai su qu’il était professeur et dans la même école que moi, et cela revient presque à la même chose, mais un enfant c’est une information totalement différente. Je ne dis pas que l’enfant fait obstacle, ou peut-être un peu, mais s’il m’avait dit avant, les choses auraient été plus simples, plus posées, j’aurai su à quoi m’attendre, là je ne sais pas. J’ai l’impression de recevoir un coup de couteau en pleine poitrine surtout après de telles paroles. Maintenant il m’en veut, il me hait, tout ça parce que je ne sais pas. J’ai l’impression qu’au final dans l’histoire je suis devenue subitement la méchante protagoniste qui ne peut simplement pas se faire à l’idée que l’homme qui lui plait à un enfant et que c’est tout bonnement inconcevable. Je n’aime pas l’idée de l’avoir déçu, qu’il me jette aussi brusquement, me demandant presque de m’en aller de suite, mais je n’aime pas non plus qu’il s’énerve contre moi alors que je suis juste dans le flou. Je ne lui demande pas de me comprendre, je lui demande juste de me laisser réfléchir, c’est trop demandé ? Ah peut-être que je n’ai pas besoin de réfléchir aussi, peut-être que c’est ce qu’il insinue, qu’il n’y a jamais eu à réfléchir sur quoique ce soit, après tout je suis devenue la fille qui ne comprend pas et qui l’a déçu, et du coup s’il continue à se braquer vis-à-vis des relations ça sera de ma faute c’est ça ? Je suis prise entre l’énervement et la tristesse maintenant.

« Attends . . .  attends . . . » dis-je en essayant de parler doucement, sans trop monter la voix, essayant de mettre un peu d’ordre dans mes pensées et dans tout ce qui vient de se passer. « Je n’ai jamais dit que je ne peux pas le supporter, enfin . . . je ne sais pas moi, qui me dit que la mère de ton enfant va pas débarquer et reprendre sa place ? Qui me dit que ça va bien se passer ? Qui me dit que . . . . ». Au final je me rends compte que j’ai peur. Peur de tout. J’ai peur de cette situation, peur de souffrir, peur d’être abandonnée, peur de ne pas supporter tout ça, peur de ne pas pouvoir y faire face, peur de ne pas être à la hauteur, peur de tout, c’est tout. « Ok peut-être que je me suis emportée en disant que tu en avais sûrement fait qu’en profiter, mais . . . tout ça, là, ça . . . et bien ça me fait peur. Oui j’avoue que je ne sais pas si je me sens capable de supporter, oui j’avoue que je ne sais pas ce que je veux maintenant, j’avoue être coincée, être prise entre deux sentiments totalement paradoxales, mais quoi, tu pensais que j’allais réagir de suite avec un grand sourire, le prendre immédiatement bien. Oui peut-être que je devrai réagir de la sorte, sauter de joie, te féliciter, et je l’aurai fait, je t’assure que je l’aurai fait si tu ne me plaisais pas. J’ai juste besoin de réfléchir, un moment . . . . Mais tu ne sembles pas l’entendre de la même façon, alors . . . si tu veux que je m’en aille. . . . Je comprendrai, et tu auras eu raison, vire moi, ça sera sûrement mieux ! ». J’aimerai partir de moi-même parce que je sais que je vais être blessée, et que je le suis déjà de toute manière, mais en même temps, cet homme me plait, alors comment puis-je faire ? Dois-je simplement continuer mon chemin, en effaçant tout ça, comme si rien ne s’était passé ? Dois-je juste me poser pour réfléchir à tout ça ? Ou dois-je simplement accepter tout ça sans penser aux conséquences ? Quelle prise de tête . . .


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Ce message a été posté Lun 14 Déc - 21:05




Probablement qu’il s’était emporté trop vite, qu’il avait parlé sans réfléchir néanmoins il n’y pouvait rien lui s’il avait été également blessé par ses mots. Au fond Roy avait conscience qu’il était en tort, qu’il était celui qui aurait du lui en parler ou qui, même, aurait du faire les présentations lorsqu’elle avait franchi le seuil de son appartement aujourd’hui. Seulement il n’y avait pas songé, tout était allé trop rapidement pour qu’il puisse contrôler la situation. Ce n’était même pas qu’à ses yeux ça n’avait pas d’importance puisque évidemment qu’il y en avait, qu’avoir un enfant sous les bras c’était une grosse responsabilité et principalement dans une relation. Il savait tout ça néanmoins ils n’avaient pas vraiment fait les choses dans les normes. Les deux fois où ils s’étaient vus, ils s’étaient plus sautés dessus que chercher à connaître l’autre et il n’allait pas le lui avouer entre deux baisers, ça n’avait pas de sens. Lui-même était encore un enfant au fond, il n’avait pas à lui reprocher son attitude, surtout si en plus de cela il la comprenait néanmoins c’était plus fort que lui. Parce que sans la connaître, il avait été prêt à sacrifier son avenir pour elle et ça lui montrait à quel point il pouvait être naïf, stupide, de se comporter de la sorte. Il aurait simplement souhaité que la jeune fille tienne compte de ce détail, qu’elle pense au fait qu’il aurait pu se faire renvoyer pour elle mais qu’il avait tenu à prendre le risque. Il avait même songé à Haru, à l’image qu’il lui donnerait si plus tard il apprenait que son père avait été contraint de quitter son poste parce qu’il avait couché avec une étudiante, deux fois en plus. Jamais il ne voulait décevoir son enfant, parmi toutes les personnes que Roy avait dans son entourage, celui dont la fierté importait le plus était lui. Pourtant, il avait quand même accepté de lui donner une chance, de mettre de côté les autres et de penser à lui, rien que lui, pour une fois. Probablement la raison pour laquelle, il s’était emporté si facilement face à sa réaction parce qu’elle avait aussi parlé trop vite, qu’elle n’avait pensé qu’à l’enfant qui était un obstacle entre eux mais pas au reste. Ce qu’il comprenait puisque Yeo Jin avait du être surprise cependant, une fois encore, ça avait été plus fort que lui.

D’un geste machinal, il frotta sa main au niveau de son poitrine à cause d’une faible douleur qui le prenait au coeur et qui le compressait d’une drôle de manière. Rien n’était facile. La vie ne l’était pas et le professeur le savait mieux que personne mais il aurait bien aimé qu’on lui accorde une pause, qu’on lui laisse la chance d’être un peu heureux, qu’on cesse de lui retirer ces personnes précieuses à ses yeux. Certainement que c’était lui le problème après tout. En silence, il se servit un verre avant de détourner son regard vers la demoiselle qui avait repris la parole, un fin soupir traversant ses lèvres. Il n’était pas idiot, bien qu’il en ait peut-être l’air, et c’était normal qu’elle en ait peur. Tout comme le fait qu’elle n’accueille pas la nouvelle avec joie, il n’en demandait pas tant. Ca l’avait lui-même choqué au fond qu’elle réagisse si bien en rentrant dans son appartement néanmoins il n’avait pas relevé et il aurait sûrement du, ça aurait pu éviter une telle scène en cet instant.

- Je ne te demande pas de sauter de joie,
Dit-il calmement avant de s’assoir sur une chaise de la cuisine, Je sais très bien que ce n’est pas possible et je sais très bien la responsabilité que ça apporte d’avoir un enfant. Je n’aurais peut-être pas du parler comme ça mais tu n’aurais pas du non plus et peut-être simplement évoquer tes peurs dés le départ.

En soit, il était assez grand, il aurait pu le deviner seulement tout n’était pas si simple non plus.

- Mais, ce n’est pas grave, Reprit le professeur sans pour autant chercher à la regarder, buvant quelques gorgées de sa boisson, Juste qu’on n’avance pas avec les « et si... » Moi aussi j’ai peur de pleins de choses mais j’essaie de faire avec. Pour ce qui est de Saori, je ne la laisserais jamais revenir dans ma vie.

Sur ses dires, par pur réflex, comme une guise de protection, sa main était allé caresser son bras prestement. Il ne voulait plus se souvenir de ce qui avait marqué la fin de leur histoire, de ce qui l’avait longtemps fait souffrir et à quel point, elle avait commencé à succomber dans la folie.

- Et pas même récupérer Haru non plus. Peut-être que ça se passera mal. Peut-être qu’on ne s’entendra plus mais je te l’ai dit l’autrefois aussi, je n’ai plus envie de me prendre la tête, de me poser des tas de questions inutiles. Mais c’est toi qui voit ce que tu as envie de faire, je ne peux pas te forcer à quoi que ce soit non plus. Si ça peut te rassurer quand même, sa mère ne reviendra pas prendre sa place, je n’autoriserais jamais ça.


Peut-être que Yeo Jin ne le croirait pas, que les mots ne valaient pas les actes cependant Roy était sur de lui. Il en avait pâti atrocement, assez pour être rancunier et la renier de son existence tout entière.



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Ce message a été posté Sam 19 Déc - 15:39
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Je sais qu’il a raison et que dès le début, j’aurai dû lui dire mes craintes, mais moi-même j’ai du mal à mettre des mots sur ces nombreuses craintes qui m’animent brusquement. Je ne sais pas comment les exprimer, ni la source de ces peurs, ni comment les réduire, comment les résoudre, mais je sais qu’elles sont présentes et que cela va faire obstacle à mon mode de pensée. C’est une situation à laquelle je ne m’y attendais vraiment pas et jamais, ô grand jamais, je n’aurai imaginé être dans une telle situation, face à un homme qui m’intéresse mais qui est malheureusement professeur et en plus de cela père. J’aurai tout imaginé, tout pensé, sauf à ça. Je doute que cela me serait venu à l’esprit une seule fois. Ce sont des choses que l’on peut voir à la télévision, un cas rare, et pourtant, moi, je suis face à ça, un homme plus âgé et avec un enfant. Décidément, je suis servie sur une table en argent cette année. Mais bon, je n’y peux rien, je n’ai pas choisi, la vie est telle qu’elle est et malheureusement, je me dois de l’accepter. Bien sûr, je ne dis pas encore accepter totalement cette situation, il me faut juste réfléchir, c’est tout, ce qui est déjà au fond beaucoup. Poussant un long soupir intérieur, je me dis que je ne devrai pas réagir comme ça, et je le sais qu’au fond, un enfant ce n’est pas tant un obstacle que ça, qu’il y a de bons côtés, que cela prouve aussi que c’est un homme sérieux, qu’il n’est pas forcément comme les autres hommes. Un homme avec un enfant ne peut être que bon n’est-ce pas ? Mais c’est juste que je ne me sens peut être pas encore prête, je ne sais pas, tout est compliqué dans ma tête. Je regrette mes premières paroles, ma première réaction, comme je ne les regrette pas. Tout est à l’heure actuelle en contradiction.

C’est vrai qu’avec des milliers de « si », on ne peut absolument pas avancer et je suis totalement d’accord avec lui. Mais c’est juste que je ne peux pas m’empêcher de m’imaginer tout un tas de scénarios possibles et inimaginables. Je sais que je devrai arrêter d’agir de la sorte, mais c’est plus fort que moi. Pourtant j’essaie de me raisonner, sincèrement, j’essaie, mais parfois il y a des choses qu’on ne peut contrôler. M’enfin, cela doit être plus compliqué pour Roy, au final, il est dans une situation plus que compliquée. Après tout, de quoi je me plains, c’est vrai ce n’est pas moi qui suis rejetée, mais lui, en y réfléchissant bien. Cela doit être difficile d’avoir un enfant, de se dire que l’autre risque de repousser cette situation et de finir au final seul. J’en viens à avoir de la peine pour lui, je ne sais le nombre de peurs qu’il doit avoir, et des peurs vis-à-vis de son fils aussi. C’est tant de responsabilité un enfant que j’en ai un frisson. Je vois bien qu’il est bouleversé et j’hésite à prendre sa main dans la mienne pour le rassurer mais je ne peux pas, je ne suis pas en position de le faire, en tout cas pas encore. Je me pince donc les lèvres, baissant les yeux. Je ne sais pas ce qu’il a traversé concernant son ancienne petite amie, la mère de son fils, mais je suppose que ça n’a pas dû être facile pour lui. En général ce sont les hommes qui abandonnent leurs enfants et non l’inverse. Cela ne doit pas être simple de vivre sans mère, pour le fils comme pour lui. Comment a-t-il fait pour élever son fils seul ? Comment est-ce qu’ils vivent tous les deux le fait de ne pas avoir de mère ? Je sais que ce n’est pas toujours facile, pour le père comme pour l’enfant. Ma mère est partie vivre au Japon avec un autre homme, me laissant seule avec mon père et tous les deux, nous l’avons assez mal vécu. Certes, je n’étais pas très jeune quand un tel évènement est survenu, alors je ne peux imaginer ce que cela peut être à un âge si précoce.

Ce qu’il me dit me rassure, d’une certaine manière, et bien sûr que j’ai envie d’essayer avec lui, peut-être, je ne sais pas. Il me plait beaucoup, c’est sûr, mais j’ai peur de me précipiter, de ne pas réfléchir. Et puis le fait qu’il ait un enfant est quand même assez conséquent, du point de vue de son statut et du mien. Si l’école apprend que j’ai des relations avec un professeur, il risque de le virer et ayant un enfant à charge, ça ne sera pas simple pour lui, surtout qu’il risque d’être montré du doigt, de ne pas trouver de travail, par ma faute. Autant moi j’ai l’opportunité de rebondir, d’aller dans une autre école, de continuer mes études, mais lui, ça sera marqué à vie dans son dossier. C’est plus grave pour un professeur d’avoir eu une relation avec une élève que le sens inverse. Mais en même temps, si je lui demande de me laisser du temps, il ne sera sûrement pas d’accord et je n’ai pas le droit de lui demander ça, il ne voudra plus me voir par la suite. Que c’est prise de tête. Je ne veux pas faire le mauvais choix, prendre la mauvaise décision. Je n’ai même pas envie d’avoir de choix. Je me sens paniquée, soudainement, étouffée. Ma gorge se serre et mes mains tremblent légèrement. Que faire ? Les secondes passent et je ne sais toujours pas, je ne peux pas prendre de choix. Bien sûr, j’aimerai écouter mon cœur, simplement, faire comme j’ai agi quand j’ai appris qu’il était professeur, mais je n’y arrive pas, je suis bloquée, tétanisée. « Je ne sais pas . . . » dis-je au final. « Enfin je sais que j’ai envie . . . d’essayer, c’est sûr.  Je veux dire, je te l’ai déjà dit maintes fois mais tu es quelqu’un qui m’attire plus que je ne l’aurai imaginé et plus que je ne le devrai, mais . . . . Je ne veux pas me précipiter maintenant en sachant qu’il y a tous ces petits détails qui peuvent être conséquents pour toi, comme pour moi. Je sais que comme tu l’as dit, je ne devrai pas réfléchir, on ne devrait pas réfléchir, on devrait juste voir, tenter, peut-être qu’au bout il n’y aura rien ou peut-être qu’il y aura quelque chose, je ne sais pas. S’il n’y a rien, alors tant pis, on aura essayé, mais s’il y a quelque chose, et que je m’attache à toi, alors . . . . s’il se passe quelque chose, ça sera sûrement très difficile. Ma dernière, et seule, relation a été un échec qui m’a laissé de profondes traces alors forcément j’ai peur de souffrir encore ». Je préfère éviter toute souffrance, je me rends compte de ça au final. Mais en même temps, je sais qu’il faut bien souffrir pour mieux grandir. « Alors . . . Je crois qu’au final . . . je pense que . . . . Avançons doucement, le temps que je réfléchisse en même temps, que je puisse avoir un peu de recul avec tout ça, mais juste . . . étape par étape. Je me rends compte que je ne te connais pas, que tu ne me connais pas, alors avant d’écouter nos . . . envies, allons-y, petit à petit ». Je sais bien que même s’il n’y avait pas eu tout ça, il aurait fallu avancer pas à pas, mais encore plus maintenant. Je ne peux pas lui dire de me laisser réfléchir et partir, car si je regrette ses paroles, je sais que je ne pourrai plus revenir en arrière, qu’il ne voudra clairement plus me voir, c’est ce que j’ai cru comprendre, donc je préfère lui dire d’aller doucement, pour être entre les temps, ce n’est pas du rejet, ni de l’acceptation, c’est entre les deux, c’est tout.  

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Ce message a été posté Jeu 31 Déc - 0:48




Bien sûr, la situation était délicate. Roy ne pouvait pas le nier et il ne pouvait pas lui en vouloir non plus si apprendre cela tout à coup lui était difficile. L’âge n’avait rien à faire là-dedans. Puisque probablement qu’une jeune femme plus âgée aurait eu la même réaction en découvrant que cet homme qui l’attirait tant était en réalité père d’un enfant de cinq ans. Malheureusement être célibataire et avoir un fils rendait souvent les relations compliqués. On trouvait moins aisément quelqu’un et ce, peu importait à quel point on pouvait être charmant, séduisant. Dans ce genre de moment, ces détails ne comptaient plus et la présence d’un enfant dans la vie d’un homme effrayait facilement. Il comprenait. Lui-même avait été contraint de constater ô combien cela demandait une énorme responsabilité, que ça pouvait chambouler une vie entière néanmoins ce qu’il ne saisissait pas était qu’il s’agissait de son fils à lui, pas le sien. Jamais il n’avait demandé à Yeo Jin de s’en occuper, de se faire passer pour sa mère ou autre. Il ne lui demandait pas d’en prendre une quelconque responsabilité puisque c’était son souci à lui, elle n’avait pas à s’en inquiéter. Si encore leur relation était officielle, qu’ils étaient ensemble depuis des mois et qu’ils choisissaient d’en parler à Haru, la situation serait différente toutefois ce n’était pas le cas aujourd’hui. Et il ne pouvait pas imposer ça à son fils non plus. Ca, c’était une chose que l’étudiante avait vraisemblablement eu du mal à saisir alors que son but n’était pas de la blesser. Le professeur souhaitait simplement protéger son enfant. Il ne voulait pas lui donner de faux espoirs sans être sur lui-même si une telle relation pouvait tenir. C’était comme présenter sa petite amie à ses parents, on ne le faisait pas de suite, pas tant qu’on n’est pas certain si le couple peut durer... Ca valait pour Haru également. Qu’est-ce qu’il ferait lui si ce dernier imaginait déjà Yeo Jin comme sa futur mère et qu’elle le quittait une semaine après ? Lui aussi avait envie de prendre son temps, d’y aller doucement et de voir où tout cela les mènerait. C’était ce qu’il avait souhaité dire en s’expliquant, en déclarant ne pas vouloir se prendre la tête... Il aurait juste préféré que tout cela se passe dans d’autres circonstances, qu’ils ne se disputent pas ni qu’un blanc étrange commence à naître entre eux. Il y avait quelque chose avec cette demoiselle, il n’était pas question uniquement d’une attirance... Elle dégageait une aura qui le transformait légèrement et qui le charmait, lui donnant envie d’en connaître davantage, un sentiment qu’il n’avait pas ressenti depuis des années alors forcément, pour lui aussi ce n’en était pas moins douloureux. Il ne voulait pas que tout se brise si rapidement alors qu’ils n’avaient rien essayé.

Ses yeux ne l’avaient pas quitté quand sa vis-à-vis avait pris la parole et il n’avait osé l’interrompre non plus, notant chacun de ses mots dans son esprit. A nouveau, il comprenait bien qu’il trouvait certaines choses stupides. Décider de ne pas se lancer par peur de souffrir une nouvelle fois était lâche, cela signifiait fuir. Yeo Jin était bien plus jeune que lui et sa première déception ne serait pas la dernière. Qu’elle ne se voile pas la face, elle en vivrait d’autre, que cela soit avec lui ou une autre personne... Roy ne le lui souhaitait pas cependant malheureusement c’était ainsi que la vie était conçu et lui refusait de rester encore plonger dans son passé qui l’avait longtemps meurtri, il voulait aller de l’avant.

- Je ne te demande pas de te précipiter, Déclara-t-il calmement, Si tu as besoin de réfléchir sur tout ça, je ne t’en empêcherais pas. Je comprends que cela ne soit pas simple mais juste, pense à ce que tu veux toi, à ce dont tu as envie et pas aux conséquences que cela pourrait me causer à moi. Ca, c’est moi que ça regarde et si j’ai choisi de prendre le risque, tu te dois de respecter mon choix. Tout comme, je respecterais le tien.

Peu importait si cela le blesserait ou non, il n’avait pas à la forcer dans sa décision. Si elle ne se sentait pas capable de supporter le poids d’une telle relation, il ne pouvait pas l’y obliger.

- Je suis d’accord pour essayer d’y aller doucement, c’est ce qu’il faut de toute façon... Mais tu sais, je ne te demande pas de détails sur ta précédente relation seulement tu as toute la vie devant toi. Des souffrances et des déceptions, tu en auras d’autre. Je sais que chaque personne est différente et que tout le monde n’a pas la force ni la volonté de tout surmonter mais de mon point de vue, c’est ce qui construit une personne. J’ai moi-même eu une longue relation, qu’une seule comme je te l’avais dit. C’était la mère d’Haru et on devait même se marier, niveau souffrance, j’ai eu mon lot aussi. Hors, je refuse d’abandonner sous prétexte que je risque de souffrir encore. Je le sais que ça arrivera mais je ne veux pas fuir pour autant, je n’avancerais jamais sinon, tu comprends ?

Sa voix était incroyablement douce alors que sur ses propres paroles, il lui avait souri tendrement. Il ne cherchait pas à lui faire la morale mais plus de lui exposer son point de vue. Il ne la jugeait pas, elle avait tout à fait le droit d’avoir peur et c’était la raison pour laquelle que si elle avait besoin de temps, Roy le lui en laisserait. Du moment qu’elle ne l’abandonnait pas elle aussi, qu’elle acceptait de lui donner ne serait-ce qu’une infime chance, c’était le principal.




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Ce message a été posté Jeu 14 Jan - 19:12
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feat : Roy & Yeo Jin

Réfléchir sans penser aux conséquences . . . ce n’est pas une chose très simple à faire, je dirai même que c’est une chose plutôt compliquée. Les humains ont beau dire de ne jamais penser aux conséquences, de suivre le chemin que l’on souhaite prendre sans regarder en arrière au risque de le regretter et ils n’ont pas tort, il m’arrive aussi de penser ainsi, et je l’ai même pensé lorsque j’ai appris qu’il était professeur mais au final, n’ai-je quand même pas eu certaines réflexions là-dessus ? Ne me suis pas levée plusieurs fois dans la nuit en me demandant si je faisais les bons choix, n’avais-je pas noté sur un bout de feuille les points positifs et les points négatifs, me donnant ainsi des maux de tête ? J’aimerai ne pas penser aux conséquences, me dire que tout se passera pour le mieux, que rien n’arrivera, qu’il ne faut pas penser au pire, qu’il peut ne pas arriver. J’aimerai, vraiment, mais ce n’est pas aussi simple que ça. Je sais pertinemment qu’il a raison et que de toute manière, il y a toujours une solution à tout problème, et que la vie est parsemée d’obstacles auxquels il faut faire face, que ce n’est que le début, et que bien pire m’attend, certainement, mais pour le moment, dans le présent, je ne sais pas comment faire pour totalement éradiquer de ma pensée les conséquences à venir. Et puis, même si j’y parviens, qu’est-ce que je veux vraiment ? Actuellement je ne sais même plus ce que je veux, ce que je désire le plus. Je suis totalement perdue dans mes plus profondes pensées. Prenant une grande inspiration je me demande intérieurement ce que je veux vraiment, mais la réponse n’apparait pas, en tout cas, elle n’apparait pas instantanément et je pense qu’il me faudra méditer là-dessus pour savoir réellement ce que je souhaite. Mais pour le moment je veux juste bien tenter, je ne dis pas accepter totalement la situation, enfin être capable de supporter autant de charges, mais je veux juste réfléchir là-dessus en temps voulu.

Je ne peux m’empêcher de sourire face au sourire de Roy et en écoutant ses paroles. Il a raison, la vie ne s’arrête pas à une déchirure du passé, à un premier petit ami. Je dois aller de l’avant, et puis, maintenant c’est du passé, tout cela est derrière moi, je ne peux pas continuer à regarder le passé car je ne risque pas d’avancer et surtout je risque de souffrir encore et encore. C’est juste qu’ayant beaucoup souffert dans ma jeunesse, j’aimerai éviter toute nouvelle souffrance, mais malheureusement je sais que je ne peux pas échapper à ce destin. Je ne peux pas éviter toute souffrance sous prétexte d’avoir peur, je suis bien assez grande pour prendre autrement certaines situations. J’ai toute une vie devant moi, des hommes j’en rencontrerai d’autres, j’aurai d’autres illusions, n’est-ce pas ? Alors autant être forte et m’endurcir dès le départ, cette expérience ne peut que me rendre plus forte que de nature. Enfin, seul l’avenir me le dira, mais autant ne pas se précipiter car j’ai beau être courageuse sur l’instant, je risque fortement de changer d’avis si je prends une décision sur un coup de tête. Mais en tout cas, je vais essayer de suivre ses paroles. Et puis, il a certainement supporté plus de difficultés que moi et il devra sûrement en supporter plus que moi. Etrangement je me sens un peu mal d’avoir agi de la sorte alors que lui doit sûrement connaître pire comme situation. C’est vrai qu’il ne semble pas avoir eu énormément de chance. Je ne dis pas qu’avoir un enfant ce n’est pas être chanceux, je dis juste qu’élever un enfant seul sans mère ce n’est pas être chanceux, enfin ça doit être compliqué et puis, en plus être attiré par une étudiante qui risque de mettre en jeu sa carrière, ça vient envenimer encore plus sa situation. J’ai vraiment le sentiment d’être un enfant face à lui qui est si expérimenté. C’est vrai, il a vécu plus que moi, il a sûrement dû subir plus de choses que moi, passer par plus d’obstacles, bref connaître réellement la vie. Moi je me suis enfermée pendant quelques années dans une maison, m’empêchant ainsi de connaître le vrai monde, de grandir. En même temps, les circonstances ont fait que j’ai dû m’enfermer et je pense que chacun a son histoire, si particulière soit-elle. Enfin bref, je me sens quand même mal face à autant d’expérience alors que moi . . . « Oui je comprends totalement ce que tu veux dire et tu as totalement raison. De toute manière la vie est faite d’obstacles, alors il faut bien passer par des difficultés, nous verrons bien où la vie nous mènera » dis-je avec un grand sourire. « Bon alors on va rejoindre ton fils, il est sûrement inquiet de savoir ce qu’il se passe, il ne faudrait pas le faire attendre plus, et puis, si ta proposition tient toujours, j’ai une faim de loup ! ». Je tente de prendre le tout avec un grand sourire, désireuse de profiter de cette journée avant de réellement me poser les bonnes questions. La vie est encore bien longue et j’ai encore du chemin à faire.

fiche by mad shout.


Anonymous
Invité
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Ce message a été posté Jeu 14 Jan - 22:31





Il avait souffert, c’était vrai. Peut-être même trop néanmoins il refusait d’abandonner pour autant. S’il le faisait, cela signifierait donner raison à tous ces démons qui lui avaient mis des bâtons dans les roues par le passé, qui espéraient sûrement le voir couler et malheureux. Hors, Roy n’était pas ce genre d’individu, il était bien plus fort et s’il n’avait pas eu de relation jusqu’ici, c’était parce que lui-même l’avait souhaité, parce qu’il avait toujours préféré favoriser l’éducation de son fils plutôt que le reste. Ca avait été une question de choix et non pas parce qu’il en avait pâti avec Saori. Certes, il y avait également la difficulté de faire confiance en autrui, un refus de s’attacher de trop près mais tout ça, c’était pour Haru, pour ne pas qu’il est à voir des femmes défilaient dans sa vie sans savoir laquelle il pourrait considérer comme sa mère. Le professeur s’était tout le temps dit que le jour où il en présenterait une à son enfant, cela serait une femme qu’il aimait avec sincérité et avec qui il était en mesure de concevoir un futur. Sauf qu’à cause de cela, ça l’avait privé de cinq ans et peut-être que s’il s’était donné une chance, aujourd’hui il serait déjà marié, Haru aurait une mère néanmoins Roy n’avait pas le sentiment d’avoir raté quoi que ce soit. Il ignorait comment tout cela se finirait avec Yeo Jin ni si ça se durerait mais pour la première fois depuis longtemps, il ne voulait pas s’interroger sur le sujet non plus et comme elle l’avait dit juste avant de prendre son temps, improviser puis voir où tout cela pourrait les mener.

Un sourire éclaircit son visage aux paroles de l’étudiante, rassuré qu’elle ne prenne pas la fuite à son tour, qu’elle accepte de rester et de voir. Il comprenait que pour elle aussi tout ne devait pas être facile, qu’apprendre tout à coup que la personne avec qui on envisageait une potentielle relation n’était pas uniquement un professeur mais aussi père d’un enfant de cinq ans. Il pouvait concevoir la difficulté que cela pouvait engendrer, les doutes que cela causait et un poids que cela mettait sur l’avenir. Le fait était qu’il n’avait pas envie de tout briser parce qu’il avait un fils, il ne voulait pas non plus qu’on considère ce dernier comme un fardeau. Certes, c’était compliqué mais à ses yeux ça ne l’était pas autant qu’un enseignant qui couchait avec une étudiante.

- Je vais aller le chercher,
Répondit-il d’un fin sourire après un court silence.

Le jeune homme s’était redressé sur ses dires toutefois, il n’avait pu résister que ses bras étaient venus encercler la taille de la demoiselle avant qu’il n’y dépose un tendre baiser sur sa tempe.

- Merci.

Peut-être que Yeo Jin ne comprendrait pas de quoi le garçon la remerciait mais ça n’avait pas d’importance. Il souhaitait juste le dire, il en avait besoin puisque ce simple mot pouvait signifier tellement de choses à la fois. Sans un mot de plus, le professeur s’était décalé, non pas sans lui adresser une nouvelle esquisse puis avait pris la direction de son fils qui en sortit précipitamment afin de lui faire un gros câlin. Amusé, le père l’avait motivé à les rejoindre et seulement quelques minutes après, ils firent leur apparition tous les deux dans la cuisine. Le bonhomme grimpa sur sa chaise, observant l’étudiante d’un regard à la fois intrigué et à la fois admiratif. C’était rare que son géniteur ramène des jeunes filles à la maison donc même un garçon de son âge se posait des questions. Roy ne put que rire de cette réaction, s’excusant auprès de la demoiselle alors que tout en discutant brièvement, il préparait quelque chose de rapide à dîner. D’un certain point de vue, c’était bizarre néanmoins ce n’était pas désagréable. Aussi étrange que cela puisse paraître, il appréciait cet instant. Cela faisait longtemps qu’il ne s’était pas retrouvé réuni à trois autour de cette table.



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