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Anonymous
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Ce message a été posté Mer 13 Jan - 0:37
échange de bons procédés
Noriko & Zeno
TENUE ✧ Allongé dans mon lit, je regarde le plafond. Je tourne ma tête pour regarder l’heure. Ce qui est chiant quand on est au chômage, c’est qu’on passe ses journées à ne pas savoir quoi faire. Par contre, ce qui est avantageux c’est d’avoir tout le temps que je veux. Je ne suis pas restreint pas personne et je n’ai de compte à régler pour personne. Enfin, même lorsque j’avais un « travail », personne ne m’imposait jamais rien. Personne ne peut me mettre de pression. Je suis le seul autorisé à le faire. D’ailleurs je me décide de me lever du lit pour aller me doucher. Je ressors de la salle de bain quinze minutes après mon entrée. Je sèche à la va vite mes cheveux avec une serviette et consulte mon portable. En tant qu’informateur, le portable est un outil essentiel. C’est lui qui me permet de rester connecté à tout alors que je glande dans mon lit, par exemple. Pour l’instant, il n’y a rien qui m’intrigue réellement, ce ne sont que des news quotidiennes, untel à tromper machin, trucmuche vient  de rompre avec machin… Je soupire.

Je ne sais pas encore ce que je compte faire de cette après midi, mais je quitte ma chambre d’hotel. Il n’y a rien de plus ennuyeux que de rester coincer dans cette pièce. Je déambule les rues de Tokyo à la recherche d’objectif. Je m’achète au passage un jus de tomate dans l’épicerie du coin et continue mon repérage. Après vingt minutes de marche, je repère une silhouette connue. Un sourire se dresse sur mon visage. Je m’approche discrètement de cette personne. Elle était en train de discuter avec une fille, sa tête aussi me disait quelque chose. Enfin bon, avec un peu de réflexion son nom me reviendra. Mais comme ce n’est pas elle qui m’intéresse, je la zappe pour le moment. Mon regard se pose sur Noriko. Cette dernière ne peut pas me voir, je suis assez discret et je sais me fondre dans la masse lorsque je le souhaite. Je n’entends pas leur conversation mais je peux deviner que Noriko est en train de préparer un sale coup.

Finalement, je pense que j’aime bien le Japon. Hormis le fait d’avoir des restaurants de sushis à tous les coins de la rue, et de devoir chercher longtemps avant de se trouver un plat sans poisson, c’est une ville assez sympathique. Enfin, ce sont surtout les gens que je trouve « sympathique ». Tout d’abord, il y a mon frère, London. J’ai adoré sa tête lorsqu’il a découvert que j’ai débarqué au Japon. Bien entendu, je n’ai pas passé un simple coup de fil en lui disant que je suis au Japon, non, je l’ai bien énervé en me passant pour un inconnu. J’ai aussi reçu de bons coups de sa part. C’est beau l’amour fraternel ! Même si mon frère m’amuse toujours autant, il n’est pas le seul qui est intéressant. J’ai une belle brochette de personnes aussi divertissantes que les autres, et Noriko en fait partie.

Je termine mon jus de tomate et le balance dans la poubelle. Les deux jeunes filles semblent avoir fini de discuter. Le sourire de Noriko disparait aussitôt qu’elle se retrouve seule. J’aime tellement lorsqu’elle fait ça. Je me glisse discrètement derrière elle et pose ma tête sur son épaule. « Une de tes prochaines victimes ?  »  

electric bird.

Anonymous
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Ce message a été posté Ven 29 Jan - 21:22
échange de bons procédés
Bad girls Talking about the sad girls, Sad girls Talking about bad girls, yeah. See them out on the street at night, walkin', Picking up on all kinds of strangers If the price is right. You can't score if you're pocket's tight But you want a good time. You ask yourself who they are, Like everybody else. They come from near and far, Bad girls, yeah. Bad girls Talking about the sad girls, yeah, Sad girls Talking about bad girls, yeah.



tenue • Sourire, c'était ce que Noriko faisait de mieux. Ce visage radieux, chaleureux, rassurant, souriant, c'était le seul que son entourage connaissait. La Noriko qu'ils voyaient était bienveillante, honnête, sensible, à l'écoute et innocente. Tout le contraire de ce qu'elle était, quoi. Et cela grâce à ses compétences innées dans le mensonge. Mentir, c'était si facile. C'était comme le théâtre. On se créait un personnage, on lui attribuait une histoire, puis il ne suffisait plus que de le jouer, plus que d'enfiler son masque, à l'image de la comédie romaine de l'Antiquité. Son masque préféré, ou le plus efficace tout du moins, c'était celui de l'archétype de la fille parfaite. Dès lors, on lui faisait confiance, et elle devenait une comédienne. Sauf qu'elle ne jouait pas dans une tragédie, mais bel et bien dans une comédie palliata. Une comédie incorrecte, irresponsable et drôle, tout du moins pour certains. Et son rôle, bien loin de celui de la jeune femme rayonnante, était celui de l'esclave fourbe et rusé, l'esclave que l'on craint tous et demande tous, l'esclave qui sous ses contraintes sociales, est en fait l'être le plus libre de la pièce, car il est celui dont tout le monde a besoin. Elle était celle qui tendait les pièges, qui menait ses victimes dans le gouffre qu'elle avait creusé elle-même, et rien ne pouvait lui procurer plus grande satisfaction. Elle était l'esclave Pseudolus dans la comédie du même nom de Plaute, et ses victimes étaient Ballion.

Haruka lui souriait sans se douter un instant qu'elle était un Ballion, elle aussi. Sa coupe au bol et son rire niais étaient insupportables, aussi Noriko se faisait-elle violence pour lui adresser la parole. Une camarade de mode, croyant dur comme fer dans son avenir dans le mannequinat, comme bien d'autres. Une fille stupide, en tous cas. Tout en lui souriant, l'étudiante jaugeait son interlocutrice du regard. Elle était plutôt mignonne, mais n'était pas si jolie. De plus, son esprit semblait faible, honnête et pur. Une compétitrice peu sérieuse, elle ne survivrait pas longtemps dans le monde du mannequinat. Cependant, elle restait une compétitrice tout de même, et Noriko ne pouvait se permettre de l'ignorer. Bientôt, les rêves de sa camarade seraient fortement compromis, elle y mettrait un point d'honneur. « Haru-chan, t'es trop drôle ! Puis t'as été incroyable aujourd'hui, j'étais jalouse ! » Ces mensonges sonnèrent avec toute l'honnêteté du monde. De la jalousie ? Il y avait longtemps que la jeune femme n'en ressentait plus. De la haine peut-être, mais pas de la jalousie. De plus, qu'y avait-il à envier chez cette enfant niaise ? Son style laissait d'ailleurs nettement à désirer. « Tu dois déjà partir ? Oooooh, noooon Haru-chan ! Dommage... Tu m'envoies un sms ce soir ? A demain ! » Noriko claqua une bise sur les deux joues de sa camarade tout en feignant l'affection, puis observa la jeune fille s'éloigner, jusqu'à ce qu'elle disparaisse au bout de la rue.

« Enfin... » grogna l'étudiante. Dès lors, son sourire disparut et ses yeux reprirent leur désintérêt habituel. Feindre l'amitié toute la journée, cela pouvait s'avérer fatigant, au fil du temps. Et parfois, particulièrement énervant. Mais au final, cela se récompensait toujours, ce qui suffisait amplement à... Noriko frissonna. Cela ne pouvait être que lui. Zeno. La jeune femme poussa un soupir agacé, tout en prenant soin de masquer sa surprise. Ce gars-là avait toujours le chic pour apparaître silencieusement. C'était à croire qu'il était une ombre. « Encore toi ? T'as pas l'intention de me laisser tranquille ? T'as pas besoin de savoir ce que je vais faire d'elle, ça te regarde pas. » Elle le fusilla du regard, comme elle en avait l'habitude. « Si ça t'ennuie pas, j'aimerais bien que t'ôtes ta tête de mon épaule. Ce serait bienvenu. » Un nouveau soupir. Au moins, elle pouvait lui montrer, à lui, qu'elle le détestait. Pas besoin de lui fournir un sourire faux, il voyait bien au delà, et savait parfaitement comment elle le percevait. Comme un crétin. Intelligent, mais crétin quand même.

Spoiler:


made by pandora.





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Ce message a été posté Mar 2 Fév - 0:37
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Noriko & Zeno
TENUE ✧ Mentir est tellement facile. Ce monde est rempli d’idiots aveugles qui pourraient gober n’importe quoi. Qui n’a jamais menti dans sa vie ? Le premier qui lève la main à cette question n’est qu’un mauvais menteur. Je mens aux autres sans raisons particulières, si on me demande ce que j’ai mangé à midi, je citerai un plat au hasard. Il n’y a aucun intérêt à cacher cette vérité, aucun but à mon mensonge. Mentir dans le but d’enfiler un masque et mieux approcher ses victimes ? Je n’ai pas de raisons aussi nobles que ça. J’aime tout simplement raconter des mensonges, c’est un petit passe temps dont je suis le seul à apprécier. Un peu de mensonge caché dans la vérité, et un peu de vérité enfuie dans le mensonge. Ne pas savoir quand est ce que je mens, ni quand est ce que je dis la vérité, voilà ce qui me pousse à être la personne que je suis. Quand bien même j’aime mentir aux autres, c’est avant tout parce que je suis honnête avec moi même. C’est paradoxal, mais je n’ai jamais dis que je suis quelqu’un de simple. Il n’y a pas une seule personne qui pourrait se vanter de me comprendre. Mais je ne cherche pas quelqu’un qui puisse me comprendre, je veux seulement qu’on me divertisse.

Un sourire apparait sur mon visage à la vue de Noriko. Contrairement à moi, cette fille ment dans un but précis. Elle enfile un rôle de fille parfaite pour mieux tromper ses adversaires. Une fille intelligente en somme. Et moi, j’aime les personnes intelligentes, elles sont si intéressantes à observer. Par exemple, Noriko se donne beaucoup de mal pour sourire si chaleureusement. Personne ne pourrait se douter qu’un diable se cache sous ce visage innocent. Elle ne baisse jamais sa garde, quelque soit ses adversaires. La preuve, sa camarade est le stéréotype parfait de la fille cruche et niaise, mais Noriko est toujours aussi souriante. N’est elle jamais fatiguée ? Elle ne le sait pas, mais j’entends la fin de leur conversation. J’ai l’art de me cacher et d’être aussi discrète qu’une ombre. J’ai envie d’éclater de rire devant cette scène mais je me retiens pour ne pas me faire repérer. Si je ne connaissais pas l’étudiante, je ne trouverai pas cette scène si amusante. J’aime être celui qui manipule les autres, mais je ne me lasse pas de voir d’autres personne le faire.

La scène est finie, les rideaux tombent, le masque se retire. C’est impressionnant de voir ce changement radical. Je pouvais applaudir pour la remercier comme tout bon public au théâtre, mais je choisis d’opter pour une entrée plus amusante. Apparaissant de nulle part, j’utilise l’épaule de l’étudiante comme support pour ma tête. Elle n’aime pas ça, mais j’aime faire ce qu’elle n’aime pas. «  Tu es sure ? Réfléchis bien, je pourrais t’être très utile.  » Mon réseau à Tokyo n’est pas aussi immense que celui de Londres, mais en cherchant bien, je pourrais obtenir des informations croustillantes sur cette Haru-chan. Je ris devant son regard menaçant. Je pourrai presque en avoir peur. Je me décolle de son épaule pour la « libérer », je m’avance légèrement pour me retrouver face à elle. «  Moi je n’ai pas le droit à ces jolies petits sourires ?  » demandai je avec un petit sourire. En réalité, je me fiche qu’elle me sourit ou pas, je veux juste la faire chier, comme tout Zeno qui se respecte.  

electric bird.

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