« Maman, je peux venir avec toi pour les courses ? »

tenue ✎ C'est en sortant de la salle de bain qu'elle adressa un doux sourire à son enfant, lui donnant ainsi une réponse affirmative. Aujourd'hui il était avec elle, et elle n'allait pas le lâcher, car il lui arrivait de ne pas le voir durant plusieurs jours, à cause de son travail ; alors le petit était gardé par sa meilleure amie, Juliet. Lorsqu'il revenait, Ihn Ja ne lui racontait presque rien en détail, comme si il ne voulait pas que sa mère sache quelque chose qui lui tenait à cœur. Terminant de mettre ses talons, son fils mit lui aussi ses chaussures afin de sortir dehors.

« On y va à pied maman ? »
« Oui, si tu veux mon ange. »

Prenant la route de la supérette la plus proche, elle prit seulement un panier qu'elle laissa pendre à son poignet. Ils n'étaient que deux, alors les courses étaient rapides. Marchant à travers les rayons, elle s'arrêter de temps à autre lorsqu'elle trouvait un produit dont elle avait besoins, ou encore, quelque chose que son fils désirait.
Lisant alors l'arrière d'un article qui lui avait demandé, il lâcha le haut de sa mère qu'il avait pour l'habitude de tenir quand elle avait les mains prises. - Il t'avait vu, alors il s'éloigner de sa mère, qui justement, le sentit.

« Mon ange où tu vas ? ... »

Se tournant en terminant sa phrase, son regard se posa immédiatement sur ta personne ; se demandant si elle était en train de rêver ou bien si elle devenait folle à voir des gens comme ça. Mais visiblement ce n'était aucune des deux solutions.
Ce qui la renversa en plus de ta venue, se fut son fils qui été venu à toi comme si de rien n'était. Et visiblement vous vous connaissiez plus intimement. Pris d'un léger stresse habituel, il se posa bien sur ses talons, respirant calmement malgré tout.

« Oui. Longtemps. »

Reprenant la main de son fils qui était revenue à côté d'elle, il leva doucement la tête pour la regarder, puis toi, de nouveau. Il se demandait simplement comment cela allait se passer. - Nam Hee, ne savait simplement pas comment réagir.

Oui, cela était le cas : elle ne savait pas comment aborder une quelconque discussion avec toi désormais ; parce qu'elle avait peur que tu lui demandes trop de choses. après tout, il était vrai qu'elle te devais beaucoup de réponse. Ta première phrase lui arracha un pincement au cœur : alors comme ça tu t'es toujours inquiété pour elle ? Baissant doucement les yeux, l'espace d'un instant en se sentant toujours un peu plus coupable de t'avoir comme "abandonné", elle les remonta ensuite pour te scruter d'une façon légère et simple en sois, malgré qu'au fond d'elle ce n'était pas aussi calme. Soupirant au nom de son amie, elle mit quelques secondes avant de te répondre.


« Je n'étais pas au courant qu'elle te côtoyais comme tu côtoies mon fils. »  

Plus ou moins sèche, elle en voulait à "sa petite sœur" d'avoir fait tout cela dans son dos, car rien de cette histoire ne la regardait, même si Nam Hee lui avait toujours tout dit. Énervée donc à cause de tout cela, et surtout à cause de cette rencontre inattendue, elle se pencha doucement vers son fils en lui donnant le panier qui n'était pas lourd.

« Va à la caisse mon ange j'arrive tout de suite. »
« Oui Maman ! »

Prenant alors les courses de ses petits bras musclés, il n'eut aucun mal à le prendre ; sûrement, elle ne lui aurait jamais laissé si il avait été trop lourd. Le surveillant bien sûr de là où elle se trouvait - soit dit-en passant, ce n'était pas loin du tout, elle reposa de nouveau son attention sur toi.

« Je n'ai ni l'envie, ni la tête à parler avec toi aujourd'hui. Je suis désolée Sehen. », marquant un petit blanc, elle finit par soupirer une nouvelle fois ; pas par agacement, mais pour essayer de gérer son stresse intérieur. Elle attrapa un bout de papier et un stylo dans son sac, avant de te tendre ce morceau. « Demain, Ihn Ja est à l'école. Je serais rentré pour 14:20. Je t'attendrais. - Si tu n'es pas disponible, tu as jusqu'à vendredi. »

Visiblement, elle ne voulait pas avoir de discussion avec toi devant son enfant, qui en plus était ton fils. Mais visiblement tu ne le savait pas, et elle remercier sincèrement son fils et au passage, la petite Juliet. Penchant légèrement sa tête pour te saluer, elle rejoignit son fils qui avait déjà tout mis sur le tapis. Se penchant en embrassant son front, il se mit contre elle en se tournant doucement vers toi, te faisant un signe avec sa petite main pour te dire au-revoir, avançant avec sa mère. Il ne lui posa aucune question sur ce qui avait été dit avec toi. Une fois à la caisse, après avoir payer, la jeune femme posa un regard en face d'elle pour voir si elle pouvait au moins t’apercevoir, pour bien réaliser qu'elle ne rêvé pas. Sortant doucement, un sac à la main, tenant la main de son enfant de l'autre, ils rentrèrent tranquillement, faisant comme si de rien n'était ; Ihn Ja ayant bien compris que cela gêné sa mère d'en parler maintenant.

Comme prévu, elle avait posé son enfant à l'école, un peu plus tôt, car il aimait être avec ses amis avant de reprendre les cours. Le laissant donc dans la cours, elle se dirigea donc sur le chemin retour, un peu stressée pour la suite des événements. Une fois rentrée, elle mit un peu d'ordre dans sa demeure ; tout de même, malgré le fait que cela ne soit pas si en désordre. Regardant toute les cinq minutes l'heures à son horloge pendue dans son salon, elle soufflait légèrement pour faire descendre la pression. - Cela faisait si longtemps qu'elle n'avait pas eu affaire à toi. En plus de ça, elle allait devoir te donner sa version des choses et donc, sans aucun mensonges, te délivrer sa vie durant les quatre longues années qui vous avez séparés.
C'est en entendant quelqu'un toquer à la porte qu'elle sut donc qu'elle allait être bien vite confronter à la réalité. Soupirant une dernière fois, elle se dirigea donc à l'entrée avant d'ouvrir doucement, t'adressant un léger sourire en s'écartant pour te laisser entrer. - Une invitation dés plus ponctuelles: le fait d'être à l'aise avec toi, ce n'était pas pour tout de suite ! Fermant doucement la porte derrière toi, elle prit son courage à deux mains pour entamer la discussion la première, tout en venant derrière toi pour retirer ta veste et ainsi la pendre avec les siennes et celles de son fils.

« J'espère que tu n'as pas eu trop de mal à trouver la maison. »

Se tournant doucement vers toi, elle t'invita du regard à pénétrer chez elle, te laissant libre - comme si tu étais chez toi. Après tout, tu étais bien le père de son enfant, elle te devait au moins ça. Allant directement dans la cuisine pour te préparer un café, n'ayant aucunement oublié t'es goûts - alors, la métis prit bien soin de le préparait comme tu l'aimais, dans ses souvenir. Elle revint, une petite paire de minutes écoulées, en posant la boisson devant toi, venant donc s'asseoir en face de ta personne.

« Je tiens à m'excuser pour hier Sehen. J'avais la tête ailleurs.. Et te revoir m'a plus fait un choque qu'autre chose. », sincère, jusqu'au bout, elle n'allait rien te cacher. « Je sais pourquoi tu es ici et je n'ai pas envie de te faire perdre de ton temps, tu ne dois pas en avoir beaucoup pour toi. Alors je vais aller à l'essentiel. Je suis partis il y a quatre ans car j'étais enceinte de Ihn Ja. Je sais que c'était égoïste, mais c'est la seule chose que j'ai trouvé à faire. - Parce que c'est ton enfant... », marquant un petit blanc et venant doucement joindre ses mains, elle reprit, d'une voix toujours aussi calme, malgré que ce ne soit pas le cas à l'intérieur. « En vu de ton métier et de ta vie, je n'allais aucunement t'imposer ça, tu n'en avais pas besoins. J'ai donc préféré m'éloigner et disparaître pour ton bien être, pour ne pas t'encombrer avec ça. - Je tiens réellement à m'excuser pour ce comportement Sehen. Mais il me semblait être le meilleur, pour toi. »

Elle venait à présent de tout t'expliquer, du moins ce qui te concerné ; et d'un doux sourire, sans forcément te regarder, les yeux légèrement baissés, elle glissa encore quelques mots.

« Ihn Ja, et moi même - nous t'avons toujours suivis ; de loin. Il avait envie de savoir qui était son père. Je ne lui ai rien caché.. »

Ta colère était justifiée et elle ne te blâmé pas pour cela - au contraire, cela était à toi de le faire. Visiblement tu n'étais pas à ce stade, ce qui, sans mentir, l'avait sur le coup bien rassurée. A ta première réponse, Nam Hee ne pipa mot, jouant simplement et nerveusement avec ces doigts.  Ta seconde intervention, ne la laissa pas indifférente ; une larme perlant doucement sur sa joue. Rapidement, elle venait à l'enlever car tu venais à te rasseoir devant sa personne, son regard donc encré dans le tiens.

« Ce n'est pas seulement ta carrière qui m'a faite fuir. Même si c'est en grande partie. Mais en vu de notre relation qui était assez étrange ; il faut l'avouer, un enfant ne doit pas grandir au milieu de ça. Tu ne m'aimais pas comme tu le devais - sûrement, je te portais dans mon cœur, sans te méprendre, mais j'avais peur. Ihn Ja sait tout depuis le début, depuis qu'il m'a demandé où était papa, quand il voyait les autres autour de lui être avec le leur. Je ne lui ai rien caché par amour pour lui et par respect pour toi. J'étais heureuse de l'avoir, je n'étais pas heureuse de te le cacher, mais je devais faire des choix. Je suis simplement soulagée que tu puisses au moins me comprendre - me pardonner serait trop te demander et je ne le fais pas, bien au contraire. Blâme moi si tu dois le faire, mais sache une chose : je ne regretterais pas les choix que j'ai pu faire pour notre enfant. », marquant il léger blanc, elle reprit, calmement, sereinement. « Il tire son intelligence de son père ; alors que crois-tu ? Il ne t'a rien dit parce qu'il savait qu'il n'avait pas à le faire, d'après lui. Ton fils réfléchie trop, et je ne te caches pas que parfois cela me fait peur, pour lui. »

Se levant doucement, elle vint alors à côté de toi, souriant légèrement, mais d'une façon tout aussi sincère que d'habitude.

« Quatre ans, c'est vite passé. Il est vrai que tu as loupé certaines choses, mais tu peux encore te rattraper. Je ne suis pas assez fourbe pour t'interdire de voir ton fils, penses-tu. C'est même avec plaisir, il à besoins de toi. Mais je ne te demanderais que deux choses : ne le mêle pas à ta vie public, et ne lui fais pas rencontrer n'importe qui.  »

Se levant doucement, elle alla dans la cuisine afin de se prendre un verre d'eau, regardant l'heure au loin. Enfilant rapidement sa boisson, elle revint en ta compagnie, se mettant à sa place d'origine, en face de ta personne.

« Tu veux venir avec moi pour aller chercher à l'école ? Ça lui fera sûrement plaisir.  »

Sortant donc en ta compagnie, elle attendait que tu sortes pour fermer la porte. Les rangeant dans sa poche, elle venait à descendre les escaliers après toi ; toujours sur ces talons hauts - au moins, elle était presque à ta taille ! ou peut-être pas finalement. Marchant, les mains dans les poches de son pantalon beige, elle leva légèrement son poignet gauche pour regarder sa montre. - Vous étiez à la bonne heure, et même, vous attendrez sûrement un peu devant le portail. Réfléchissant intérieurement, c'était pour cela qu'elle ne te parlait pas, perdue dans ses pensées. Alors, brisant le silence, elle prit donc de nouveau la parole.

« Si tu veux, je vais au boulot ce soir. Tu peux rester à la maison avec Inh Ja. J'ai une chambre à côté de la sienne qui est inoccupée. »

Pas qu'elle voulait t'avoir chez elle, mais pour son fils, elle serait prête à tout. Alors, elle savait que t'avoir à la maison remplirait son enfant de joie, surtout en ayant l'image de "papa et maman à la maison", sous un vrai "repas de famille". Prise d'une petite pincement au cœur sous cette dernière pensée, elle ne laissa cependant rien paraître devant toi.

Une fois arrivés devant l'école, elle se décalait toujours un peu vers la droite, pour ne pas être dérangée par les autres mère. Elle ne parlait pas avec ces dernières, n'aimant pas ça, mais c'est lorsqu'un homme passa qu'elle lui adressa un sourire chaleureux, penchant légèrement sa tête pour le saluer. C'était une connaissance, le père de "l'amoureuse" de Inh Ja ; Murakami Shota. Entre parent, ils avaient parlaient, et bizarrement, elle l'avait apprécié. Doucement, elle glissa à ton oreille.

« Je ne sais pas si Ihn Ja te l'a dit, mais il à quelqu'un dans son petit cœur.  », te souriant, et en voyant ton expression, elle perçut que visiblement, tu ne le savait pas. Souriant un peu plus, elle reprit, toujours penchée à ton oreille ; car après tout, cela était personnel ! « Elle s'appelle Aya. Elle est vraiment mignonne. Sûrement qu'il viendra te la présenter.  »

Se remettant bien à sa place, elle entendit la sonnerie de l'école retentir. Se décalant légèrement en prenant ton bras, elle te poussa délicatement en avant, te regardant en souriant, te faisant signe de te rapprocher de l'entré pour qu'il puisse te voir. Se reculant, son ami venait à la rejoindre étant donné que tu n'étais plus présent.

Ihn Ja.
La journée avait été longue, mais depuis midi, maman me semblait assez stressée. Ce soir, je vais essayer de savoir si c'est à cause de Sehen. Ou devrais-je plutôt dire à cause de Papa. Je ne sais pas ce qu'elle va faire, et j'aimerais bien qu'ils se revoient, pour que je puisses voir Papa plus souvent. - Mais je connais Maman... Si elle ne le fait pas pour elle, elle le fera pour moi.
En sortant, je tenais comme tout les soirs, comme tout les jours, et comme tout le temps la main d'Aya. Elle m'embête, je m'en pleins, elle m'énerve, mais je l'aime beaucoup, et même ; je la trouve très mignonne ! C'est comme mon amoureuse. Et je crois en faite que c'est mon amoureuse. Oh, je ne sais pas, je demanderais à maman. D'ailleurs... Où est maman ? , Je suis devant le portail, et elle n'est pas devant comme d'habitude.. - Non, elle est avec le papa d'Aya ! Il est gentil lui. Mais pourquoi elle n'est pas devant à ... - Papa ... ?

Prit d'un petit pincement au cœur, il comprit bien vite pourquoi tu étais là. Aya lui avait déjà lâché la main pour rejoindre son père, Nam Hee, était restait avec Shota pour te regarder, toi et ton fils, voir comment cela se dérouler.
Courant à tout allure - à son allure, Ihn Ja se jeta sur toi, enroulant ces bras autour de ton cou. Cela surpris tout le monde, car d'habitude, aucun homme était là pour lui. C'était soit sa mère, soit Juliet. A vrai dire, il c'était contrôlé, pour ne pas crier " Papa !" , devant tout le monde. Mais qu'est-ce qu'il en avait eu envie. Désormais dans t'es bras, il pouvait te parler, toi et seulement toi. Réfléchissant un court instant, il venait à te parler, sa tête posée dans ton cou ; donc, toi seul pouvait entendre.

«  Avec maman.. Vous vous reparlez.. ? »

Il n'arrivait pas à parler, tant l'émotion était forte pour lui. Mais il laissa aucune larme, ou autre sortit. Il se tut, simplement. Il te parlerait plus tard. Pour le moment, il profitait de ton odeur et de ta présence.