tenue ✑ Aujourd'hui est un grand jour pour moi. Mon patron m'a proposé d'assister à une convention à laquelle assisterait beaucoup de nom de grande renommée. Ce n'est pas pour ma rubrique attitrée qu'il m'a accordé cette place mais bien pour celle que je désire tant depuis des années. Rien n'est gagné, il y a certaines conditions pour obtenir cette place et bien évidemment, il faut faire ses preuves. Si je ramène un bon article, il notera mon nom en haut de la liste des participants. Je me fais une joie d'assister à cette soirée mondaine en sa compagnie, pouvoir rencontrer des célébrités, parler avec elles, les interviewers. C'est un rêve qui se réalise enfin, depuis le temps que j'attendais cela. Prêt avant l'heure, mon patron m'a dit qu'il viendrait me chercher chez moi, malgré mon permis et ma voiture. Ce serait plus simple pour lui et pour moi aussi, je dois bien l'avouer. En route, il explique en long et large comment se déroule ce genre de convention. C'est très intéressant, ainsi je peux me préparer mentalement à affronter une fausse aux lions avec d'autres journalistes d'agence différente. Il me décrit aussi rapidement des célébrités qui risquent d'être là-bas, mais il n'est pas sûr. Dans le fond, je m'en préoccupe à peine. Qu'importe qui sont les guess de cette soirée, tant que je peux répondre au rang de journaliste et faire mes preuves pour la rubriques des idoles. Un grand sourire aux lèvres, je n'ai eu de cesse de lui répondre ou de l'interroger jusqu'à qu'il gare sa voiture et que nous la quittions pour rejoindre la masse de personne s'agglutinant devant le grand et luxueux bâtiment. « c'est formidable ! » m'exclamais-je d'un air enthousiaste, presque collé à l'homme vêtu d'un costard. Un sourire énigmatique étire ses fines lèvres et après quelques mots échangés, il s'excuse de devoir me laisser un instant pour rejoindre des collègues. Je le laisse partir sans rien ajouter, m'inclinant simplement avant de me détourner de lui pour chercher le buffet des yeux. Ce n'est pas seulement sur la nourriture que je tombe, mais une silhouette que j'ai déjà aperçu dans quelques articles. Midoriya haru, le grand écrivain. Bouche bée, mes yeux restent ancrés à lui un certain temps avant que je ne me décide à bouger dans sa direction. À portée de main, j'attrape deux verres sur l'immense table et m'approche de l'écrivain pour lui tendre l'un deux. « bonsoir, midoriya-san. » je ne vais pas faire genre de ne pas le connaître, ce serait que des excuses pour avoir son attention. Quoi que, je la cherche quand même sans ça.

TENUE ✑ Depuis que je suis devenu un écrivain renommé je participe à de nombreuses soirées mondaines, parfois j’y trouve mon compte et parfois je passe surtout plusieurs heures à écouter des histoires ennuyantes en espérant retrouver un minimum mon calme pour écrire tranquillement. Comme d’habitude je me contente de m’installer dans un coin et d’observer un peu toutes ses personnalités dites influentes et riches, il y a de tous les milieux, des projets se construisent plus facilement dans ce genre de rassemblement, après j’ignore si les engagements sont encore fidèles une fois terminés, mais c’est assez marrant à observer, tous ses sourires, ses yeux avides a la recherche de plus de pouvoir. Proche du buffet je préfère de loin éviter de me fondre dans la masse, jusqu’à ce qu’une personne m’aborde avec un verre a la main, je le regarde en le détaillant cherchant à savoir si je le connais, mais ce n’est pas le cas. Attrapant cependant la boisson. « Bonsoir. » Je souris à peine en le questionnant, curieux de son identité. « À qui ai-je l’honneur ? » Je ne suis pas associable ou froid, loin de là, j’ai mon caractère, mais je suis plutôt ouvert et si je devais me juger moi-même je serais surement l’une des personnes les plus influentes de cette pièce, mais à défauts de toutes ses vipères je suis plus intelligent, calculant ce que j’ai à gagner ou non avant d’agir impulsivement, après tout j’ai moi aussi des ambitions plein la tête que des personnes présentes pourraient m’aider à accomplir, mais chaque chose en son temps. Ramenant la coupe à mes lèvres pour en boire une gorgée je continue de scruter la pièce répondant à quelques regards, quelques sourires, cette soirée met en avant toutes les dernières actualités et mon roman paru le mois dernier a été écoulé à plus de 90.000 exemplaires en une semaine, je suis de plus en plus habitué à ce succès, même si je n’ai pas l’intention de me satisfaire de ça et compte bien exploser des records dans le futur.

tenue ✑ Si tu ne possèdes aucun culot dans ce boulot, tu n'iras jamais loin. C'est ce que mon patron m'a expliqué à mon arrivée dans les locaux de l'agence de journalisme. Faut pas être timide pour être journaliste, faut savoir passer outre les barrières pour avoir ce que l'on veut. Je n'ai jamais ou très rarement osé faire ce genre de truc, avant ce soir où j'ai pris deux verres pour en offrir un à ce célèbre écrivain. Le coeur battant, l'adrénaline dans les veines, je me suis jeté dans la fosse aux lions sans savoir où quoi m'attendre avec le fauve. J'ai espoir qu'il soit docile et m'accorde quelques minutes de son temps. C'est déjà bien qu'il prenne la boisson que je lui tends en me saluant, posant directement une question à mon sujet. Qui suis-je ? « Kirisame Setsuna, enchanté. » Me présentais-je, lui tendant ma main avec un sourire amical aux lèvres. Je ne veux pas lui faire peur alors que ça fait une minute que nous échangeons des paroles. Buvant une petite gorgée de ma boisson alcoolisée, je me racle la gorge pour reprendre. « Je suis journaliste, c'est ma première convention. » Il va sûrement se demander pourquoi je lui dis ça, pourtant ça paraît évident. Je voudrais l'interroger lui, le grand écrivain qui a toujours piqué ma curiosité depuis que j'ai lu son premier ouvrage. « J'ai lu tout vos livres, vous êtes vraiment fascinant comme personnage. » Ce ne sont que des compliments qui sortent de ma bouche, tandis que je bois une nouvelle gorgée en jetant un coup d'oeil autour de moi. Les gens observent beaucoup Midoriya-san, ça fait bizarre d'être face à lui. « Puis-je vous poser quelques questions ? » Lâchais-je de but en blanc, une fois mes yeux noirs revenus sur lui.

TENUE ✑ Je ne gagnerai rien à créer une ambiance lourde ou en agissant de manière arrogante en montrant que je pète plus haut que mon cul, il faut savoir s’adapter aux situations et même si je ne connais pas ce jeune homme qui vient de m’aborder je ne compte pas le rejeter sans au moins y porter un minimum d’intérêt, je ne sais pas qui il est, mais la réponse ne saurait tarder vu que je viens de le lui demander. Kirisame Setsuna ? Je le regarde, ça ne m’aide pas vraiment à savoir ce qu’il attend de moi, juste m’offrir un verre me paraît bien trop beau, je ne suis pas idiot. Sans rien dire je bois à nouveau une gorgée, étrangement l’entendre me dire qu’il est journaliste ne m’étonne pas vraiment, un petit nouveau dans ce monde où il n’est pas aisé de se faire une place, les gens de ce milieu sont loin d’être tous compréhensif et aimable, surtout quand quelqu’un tente de récolter des informations sur leurs comptes. « Je vois. » Toujours sérieux, il semble connaitre mes œuvres, comme beaucoup, mais c’est toujours une bonne chose d’entendre des points positifs sur son compte, je ne cours pas après les compliments sachant très bien juger mon propre niveau et mes écrits, mais il y a des jaloux partout qui sont capables de dénigrer mes romans justes pour donner de la mauvaise publicité, c’est sans pitié sans fairplay. « Merci. » Je finis par ne plus faire attention aux regards des gens présents, bien que je puisse sentir la curiosité de certains ou leur jugement me fusiller je ne me laisse jamais déstabiliser par cette popularité qu’elle soit positive ou non. « Le contraire m’aurait étonné. » Soufflais-je en ramenant mes iris sur lui. « Vous êtes journaliste, ça paraît évident. » Après tout, pourquoi m’aurait-il abordé sinon. Je souris en posant le verre sur une table. « Allons dehors. » Il y a trop de monde et j’ai envie de prendre l’air.

tenue ✑ C'est un peu par intérêt que je suis venu l'aborder, mais à l'origine, c'est souvent pour cela que l'on parle aux gens. Je ne connais pas l'écrivain personnellement, même si je suis totalement fan de ses œuvres. Je pourrais lui demander un autographe ou une photo ensemble, mais je ne suis pas vraiment là pour ça et je n'ai pas l'âge pour le faire non plus. Il doit sûrement se demander pourquoi je lui parle, si ce n'est pas pour jouer le fan. En même temps, il ignore mon travail et il suffirait que je lui dise pour qu'il se doute d'absolument tout. Il y a tellement de personnalité ici, dans cette convention, pourtant je l'ai choisi lui parmi tant d'autres. N'est-ce pas un honneur ? Ou plutôt, ça l'est pour moi. Parce qu'il ne m'a pas encore rejeté, ni considéré de haut. Il est au même niveau que moi et si ça continue ainsi, je crois que je vais l'adorer au point de ne plus le lâcher. Dévoiler mon identité ne semble pas le perturber plus que ça et j'en souris, me trouvant à l'aise dans ce genre de situation. Compliment sur compliment, impossible de passer à côté d'un petit discours pour dire ô combien j'aime ce qu'il écrit. Je ne dis pas ça pour l'amadouer ou l'avoir dans la poche, c'est sincère. Sa remarque m'étonne légèrement sur le coup, mais par la suite je souris à nouveau et plus encore. Oui, ça paraît évident puisque je suis un journaliste. « Vous avez raison, suis-je bête. » Un léger rire et je porte mon verre à mes lèvres pour en boire une gorgée. Midoriya dépose le siens sur la table et m'invite à sortir dehors, ce que j'accepte en laissant mon verre à côté du siens. « Avec plaisir. » Toujours ce sourire collé aux lippes, je le laisse passer devant pour lui emboîter le pas vers l'extérieur, là où il doit y avoir le moins de monde possible. « Il me semble avoir vu un jardin pas très loin, nous pourrions nous y arrêter. » Je propose simplement, pour ne pas rester seulement devant le bâtiment ou dans l'allée principale.

TENUE ✑ je ne suis pas le tyran qui fait fuir les nouveaux, certes j’ai cette aura qui pourrait le laisser croire, mon regard est assez distant quand je regarde la pièce, les gens, mais je ne suis pas méchant ou désintéressé pour autant. Ce n’est pas la première fois que je me fais aborder par un journaliste, j’ai même souvent des interviews dans mon métier, mais je ne réponds pas à tout voulant aussi garder mon mystère et ma vie privée, privé. C’est la première fois que je vois ce gars dans une convention, ce doit être un petit nouveau dans ce monde cruel et sans pitié, mais il veut me poser des questions et le contraire m’aurait étonné vu son job. Je pourrais refuser, m’en aller, l’envoyer boulet, mais non, je n’en fais rien et au contraire j’accepte, seulement je préfère sortir prendre l’air et discuter à l’abri des regards et des oreilles curieuses. Mon verre posé sur la table je pars vers la sortie le premier. « Bonne idée. » Lâchais-je à sa proposition, marchant en silence vers ce lieu en question, il fait bon dehors, même si je supporte assez ma veste posée sur mes épaules, il ne faut que quelques mètres pour atteindre l’endroit en question, personne ne semble s’y trouver et tant mieux, ça m’aurait irrité de devoir partager la place avec quelqu’un d’autre. Je finis par prendre rapidement place sur l’un des bancs les plus éclairés du jardin. « Bien, Kirisame san, posez-moi donc vos questions. » Je préfère lui lancer la perche en l’autorisant à commencer, j’imagine que ce ne doit pas être facile d’interviewer des personne « connu » avec un ego surdimensionné, par chance je suis d’une humeur à lui donner un coup de pouce, bien que je me réserve le droit bien entendu de ne pas répondre à tout ce qu’il osera me demander cela va de soi.

tenue ✑ Son regard ne me fera jamais peur, ni fuir. Son aura n'est pas ce qui m'intimide le plus, non plus. Disons que j'ai été habitué à m'approcher des gens sans éprouver la moindre crainte, ni la moindre timidité. Si j'ai choisi le journalisme, c'est justement parce que mon comportement simple et direct m'aide beaucoup à interroger les gens, sans me braquer ni m'offusquer. Certains m'ont déjà repoussés, voir insultés, mais ce n'est pas pour autant que j'ai été contrarié ou irrité. C'est mon job, ça arrive que les choses ne se passent pas toujours comme prévu ou voulu. Nos verres débarrassés, nous nous décidons finalement à sortir du bâtiment et je lui propose un endroit plus calme et éloigné de la masse, dans le jardin de la résidence. C'est la première fois que je viens en ce lieu, mais j'ai une bonne observation, surtout pour voir les choses à l'avance, dès mon arrivée. Midoriya accepte, tant mieux. Le temps qu'il s'installe sur l'un des bancs, je cherche mon enregistreur dans la poche de mon pantalon et vérifie qu'il est une piste libre pour pouvoir l'enregistrer sans rien perdre. Je pourrais le faire à l'écris, mais je mettrais beaucoup plus de temps à chaque question. Alors que là, j'aurai tout dans ma petite boite électronique. La technologie, c'est plutôt pratique. Midoriya-san m'invite à l'interroger et je lui souris, relevant aussitôt ma tête de mon boitier pour l'observer rapidement. « Puis-je commencé avant votre carrière, Midoriya-san ? » Demandais-je poliment, sans appuyer sur le bouton. Néanmoins, je commence quand même et actionne officiellement l'enregistrement. « J'aimerai savoir comment vous est venu l'envie d'être écrivain ? Comment vous avez fait pour en arriver jusqu'à ce succès-là ? Avez-vous tenté plusieurs maisons d'éditions ? » Certains déposent leurs textes dans plusieurs endroits à la fois, mais ce n'est dit qu'ils soient remarqués ou retenues de partout. Je suis curieux de savoir si l'homme face à moi, le célèbre écrivain, a eu des périodes plus difficile que d'autres, s'il a déjà été refusé ou refoulé par des maisons d'éditions. « Vous avez toujours voulu devenir écrivain ou nourrissiez-vous un autre rêve en étant plus jeune ? » Il y a tellement de chose que je pourrais demander à Midoriya, des choses plus indiscrètes que je ne le pense, ou au contraire complètement futile à ses yeux.

TENUE ✑ J’ai connu beaucoup de journaliste depuis le début de ma carrière, en même temps j’ai commencé il y a plus de dix ans maintenant, ça en fait des romans vendus. Je suis encore jeune, mais ma carrière prend de la pesanteur année après année. J’autorise les questions car ça fait partie du métier, j’ai connu des écrivains qui s’enfermer chez eux, ne sortaient jamais, n’allait à aucun gala, ne parlez à personne d’autre qu’a leur éditeur, mais au final quel plaisir y a-t-il à vivre ainsi ? J’aime écrire, j’aime lire, j’aime imaginer, mais j’aime tellement d’autre chose aussi. Une fois dans le jardin, installé sur le banc je propose donc à ce jeune homme qui doit en réalité avoir mon âge, de commencer son interrogatoire. Je souris simplement à sa première question, il peut toujours tenter, je verrais si je réponds ou non, on n'a rien sans rien n’est-ce pas ? Il m’attaque directement de plusieurs questions et je croise les bras en réfléchissant quelques secondes. « Mon premier livre était une autobiographie. Pour moi c’était comme un journal me permettant de me libérer de la réalité. » Avouais-je simplement. « J’ai apporté le livre à ma maison d’édition actuelle qui m’a rappelé pour me faire signer un contrat. » J’avais quinze ans à l’époque, je n’ai rien à cacher sur cette histoire. Je sais que j’ai eu de la chance, je ne pensais pas que mon livre serait apprécié autant, ce n’était que le texte d’un adolescent ayant besoin de se confier, mais ça a touché mon éditrice et maintenant je suis surement l’un des romanciers les plus populaires du moment, il faut juste savoir saisir sa chance quand elle se présente. « Je faisais du kart, j’aime les voitures, d’ailleurs j’aurais pu en faire mon métier, mais être écrivain me convient. » Même si je suis actif sur les deux tableaux.

tenue ✑ Beaucoup de journaliste sont viles et mesquins. Ils ne cherchent dans leurs informations qu'à blesser la personne ou créer des scandales qui feront parler d'eux et des personnes qu'ils traquent. Je ne suis pas comme ça, je n'irai jamais poursuivre qui que ce soit pour le photographier et le balancer à la presse comme un appât dans un banc de piranhas. Ce Midoriya peut bien me juger de la façon dont il désire, je vais lui prouver que mes intentions sont bonnes et que je cherche seulement à faire découvrir aux gens les bons côtés de sa personnalité. J'ai toujours trouvé cela intriguant d'en savoir plus sur les gens qui nous entourent, davantage pour ces idoles qui paraissent intouchables. Aux yeux des gens normaux, Midoriya-san doit être ce genre d'homme incapable à comprendre, mais avec mon interview, je veux en dévoiler plus sur lui et le rapprocher de ses fans. Mes questions ne seront pas réellement d'ordre gênante ou indiscrète, je connais mes limites et je ne veux pas non plus heurter sa vie privée. Je m'autorise juste à en savoir plus sur sa carrière et sur ce qu'il aime, ce qui le motive, tout ça. Une autobiographie ? C'est en écrivant simplement sur lui qu'est venu l'envie d'être écrivain ? J'hoche la tête, intéressé. Une seule maison d'édition, donc. Ce n'est pas rare quand on trouve une bonne pointure, ce serait dommage de lâcher un talent tel que lui. « Donc, il n'y a aucun récit avant cette autobiographie, si je comprends bien ? » Sait-on jamais, mais ça semble être le début du début. « Comment êtes-vous passé d'autobiographie à roman ? Ce n'est pas vraiment le même registre, non ? » Un déclic ? Cet écrivain m'intrigue tellement, c'est fou. Du kart ? Il fait donc bien autre chose qu'écrire, surprenant. « Vous faites des courses ? C'est une sorte de loisir dans ce cas ? Excusez moi, ça n'a rien à voir avec votre métier d'écrivain mais vous m'intriguez tellement. » Ah mince, ça enregistre le moindre de mes mots. Lançant un regard au petit boitier, j'émet un rire amusé et me re-concentre sur lui. Tant pis, personne ne l'écoutera à part moi.  

TENUE ✑ Tous les journalistes sont souvent mis dans le même panier, c’est triste mais il y a malheureusement beaucoup d’entre eux qui cherche en effet qu’à sortir le moindre scoop ou le moindre scandale sur une personnalité connue juste pour ventre le journal et risquer de détruire une carrière. Il y a des gens hostiles qui n’hésitent pas à justement tout faire pour ruiner un avenir avec leur chiffon en papier, mais je ne suis pas touché par ces personnes, je ne suis pas du genre à me cacher ou crainte les paparazzis, je déteste l’idée que ma vie privée soit dévoilée surtout quand on a quelques secrets de ce côté-là, mais je suis écrivain, pas idole. Même si ont tenté de ruiner ma carrière je ne suis pas aisément mis à terre, je réponds à toutes les questions et me montre influent, je ne crains pas les scandales non plus, au final ce qui me plaît c’est écrire, vendre, mais la célébrité en elle-même est venue avec, si je la perds ça ne me changera en rien, je serais toujours ce que je suis. C’est donc aussi franchement que j’ai répondu aux premières interrogations de ce Kirisame. « Exact. » Je n’ai rien écrit avant de me décider à raconter mon histoire. « Je n’avais qu’une vie à raconter. » Souriant simplement, je repris. « J’ai de l’imagination, mon éditrice m’a mise aux défis et je l’ai relevé, je suppose qu’elle a vu du potentiel dans mon bouquin, mais je suis à l’aise dans beaucoup de thème, je suis aussi parolier et on veut me faire tenter une collaboration pour un nouveau projet, j’aime assez me lancer des défis encore aujourd’hui. » Il n’y a pas de limite, je déteste les limites. « Je fais des courses en effet. » Mais ce n’est pas qu’un loisir, c’est bien plus. « Qu’est-ce qui vous intrigue ? » Je lui pose une question à mon tour. « Venez voir une course la prochaine fois, vous comprendrez mon « loisir » » les gens ne peuvent pas comprendre à moins de le voir de leurs propres yeux, c’est beaucoup impressionnant en vrai.

tenue ✑ Je me doute bien que Midoriya-san n'est pas une idole et qu'il ne vit pas comme telle. C'est un écrivain, une personne qui ne possède pas un fanclub pour lui tout seul, il ne fait pas non plus de tournée ou autres choses que font ces groupes de jeune. C'est différent, voilà ce que je veux dire. Ce n'est pas pour autant qu'un journaliste doit fouiner dans sa vie privée et ressortir les mauvais côtés, je suis plutôt contre cette façon d'agir. Midoriya-san n'a rien à craindre avec moi, je vais faire un bon article et lui permettre d'être beaucoup plus apprécié qu'il ne l'ait déjà. J'ai la technique pour ça, juste avec des mots. La première oeuvre de l'écrivain était bien son autobiographie, il n'a rien écrit d'autre avant. Ce sera noté, comme une sorte d'anecdote. Qu'une vie à raconter, ça me fait sourire de plus bel. C'est vrai, mais j'aurai imaginé qu'il soit ce genre de garçon à écrire tout ce qu'il lui passe par la tête, même des petites histoires qui n'ont rien à voir avec sa vie. Je le faisais à une époque, quand je m'ennuyais. Là où je croyais que Midoriya-san n'était qu'un simple écrivain, j'apprends qu'il est aussi parolier mais pas que. Il touche plusieurs domaines, ce qui m'impression toujours plus. Bientôt il va m'apprendre qu'il est scénariste et prévoit son premier film, là je ne serais pas étonné avec autant de talent. « Je ne pensais pas autant, mais c'est surprenant. » Dis-je avec une pointe d'admiration dans la voix. Puis il me parle des courses de kart et là, mon regard s'illumine tel un enfant. C'est l'homme parfait en vérité, c'est ça ? Je me demande s'il sait cuisiner aussi. « Tout ? » Je ne peux pas vraiment dire clairement ce qui m'intrigue tant chez lui, alors je suppose que c'est un tout. Sa personnalité m'intrigue, son métier, ses passions, tout. Ce n'est pas moi qu'on interroge, ce n'est pas mon interview, ce n'est pas non plus moi qui vait avoir un article dans un magazine. « Vraiment ? Vous m'invitez ? » J'en serais bien heureux! Rien que de l'imaginer, j'en ris de bon coeur. Je n'ai jamais eu le temps, ni l'occasion, d'aller voir des courses de voiture ou des courses de n'importe quoi. « Je peux vous demander en quoi consiste votre prochain projet ? » Celui de la collaboration, si j'ai bien compris. Faut pas non plus que j'oublie mon quota de question, y a une limite à respecter quand nous faisons un interview.

TENUE ✑ Je suis un homme qui déteste s’imposer des limites, toute ma vie cela a été le cas, je commence quelque part mais finit par monter et toucher à autre chose et ainsi de suite, certain dirons que parce que je ne me concentre pas sur une seule chose je ne serais parfait en rien, mais c’est faux. Je serais parfait en tout. Ça semble arrogant mais si je ne crois pas en mon talent c’est comme si j’étais déjà fini. Écrire des romans, des paroles de chansons ou autres choses n’est pas difficile, il faut juste savoir accorder les thèmes, les mots, les histoires, mon esprit en est capable et c’est comme ça que je puisse tout dans mon imagination tout en pouvant diviser les différents sujets. Surprenant ? Peut-être que ça l’est, mais pas pour moi. Un simple sourire je lui demande ce qui l’intrigue chez moi, le moins qu’on puisse dire c’est qu’il est franc et passionné, je peux le voir dans son regard. C’est rare pour un journaliste d’être authentique, la plupart ne cherchent qu’à obtenir des réponses par tous les moyens sans se préoccuper réellement de la personne interrogée, mais ce Kirisame me semble un peu plus intelligent et du coup j’en viens à lui proposer de venir voir l’une de mes courses, qui sait, ça pourrait lui plaire. Ce n’est pas comme si je cachais que j’aime les voitures et que je pratique aussi des courses sur des circuits de formule un. « En effet. » Je l’invite. À lui de voir s’il vient ou non maintenant. On en revient à mon boulot ce qui est forcément évident vu que cela reste une interview, mais je me contente de sourire avant de lui répondre. « Je l’ignore, on ne m’a pas encore donné tous les détails, surement quelque chose que je n’ai encore jamais fait. » Je ne mens pas, on m’a simplement averti que j’allais travailler avec une autre écrivain sur un projet en collaboration, pour le reste faudra patienté. « D’autres questions ? »

tenue ✑ Midoriya-san est authentique, c'est une personne vraie et incroyable, qui me donne envie d'en savoir plus à son sujet, mais je ne suis pas là pour moi. C'est pour le magazine que je l'interroge, pour faire un bon article et donner l'envie aux gens de l'apprécier autant que moi-même je l'adore. C'est un très bon écrivain, désormais je suppose qu'il est aussi un très bon pilote. C'est vrai que je lui attribut beaucoup de médaille du mérite, qu'importe ce qu'il fait ou désire faire. Je l'encouragerai en disant qu'il est le meilleur et que rien ne l'arrête. Je ne suis pas là pour raconter des bobards à nos lecteurs, mais plutôt pour transmettre ma passion et ma joie de questionner les célébrités. Midoriya peut facilement le voir dans mes yeux, moi qui n'ai aucunement peur de parler. Sa proposition me va droit au coeur et je souris, toujours plus joyeux de notre rencontre et de cet interview qui, finalement, tourne à merveille pour moi. Wow, il m'invite. « Merci beaucoup, Midoriya-san. » J'incline rapidement ma tête, sans perdre mon sourire ravi. J'en reviens à lui, au plutôt à mes informations mais n'obtiens pas réellement quelque chose d'exploitable. Tant pis, j'attendrais que le projet se concrétise pour en savoir davantage. « Qu'est-ce que vous n'avez jamais fait ? » Je demande plus pour la forme que pour vraiment l'interroger. Il semble avoir presque tout vu, c'est surprenant qu'on lui trouve un nouveau domaine à creuser. D'autres questions ? Je secoue doucement la tête, pinçant mes lèvres. « ça ira, merci de m'avoir accordé un peu de votre temps, monsieur. » Répondis-je formellement. Un clic sur le bouton d'arrêt et je met fin à mon enregistrement, montrant fièrement mon objet à Midoriya avant de le ranger soigneusement dans ma poche. « Oh, tenez. Prenez ceci. » Sortant une carte de ma poche de pantalon, je lui tends avec mes deux mains et le corps légèrement penché vers l'avant. Ma carte de journaliste, avec mon numéro de portable. ça peut toujours servir pour la course, je ne l'oublie pas.

tenue ✑ Ce n’est pas une grosse affaire que d’inviter quelqu’un a une de mes courses, certes ce n’est pas non plus habituel, mais s’il veut en savoir plus autant qu’il voit celui que je suis vraiment, c’est surement la première fois que je propose de moi-même à un journaliste de me « suivre », mais il a l’air différent des autres, autant lui laisser une chance. À son remerciement j’affiche une expression ravie, voyant son enthousiasme je ne regrette pas ma démarche. Même s’il me questionne sur mon nouveau projet je ne pourrais pas y répondre, je l’ignore encore moi-même, on me donne les détails qu’une fois le projet affirmé donc je patiente pour l’instant en continuant mes propres écrits. « Beaucoup de choses, mais je compte bien les faire. » J’ai la vie devant moi pour me lancer des défis et les réaliser, que ce soit dans mon boulot, mes passions ou ma vie personnelle je vois large et n’ai pas peur de me lancer dans des trucs fous sans m’imposer de limites. S’il a d'autres questions c’est le moment de les poser, mais ça semble le satisfaire, bien, ce fut rapide et j’espère pour lui intéressant. « Midoriya. » Je le regarde et répète. « Vous pouvez m’appeler Midoriya, monsieur ça fait trop formel. » Je prends la carte qu’il me tend en la lisant. « Je vous contacterai pour la course, j’espère que vous viendrez. » Un sourire discret, je me lève du banc, rangeant le petit carton dans la poche de ma veste posée sur mes épaules. J’aurais bien apprécié de rester quelques minutes supplémentaires dans cet endroit calme, mais malheureusement il est temps de retourner à l’intérieur et de se mêler à la foule, d'autres journaliste n’hésiteront surement pas à m’aborder, mais je ne serais pas aussi amical et coopérateur qu’avec ce Kirisame, il est intéressant comme bonhomme, le monde du journaliste n’est peut-être pas encore perdu sous les être perfides qui les peuples...

tenue ✑ C'est la première fois qu'on m'invite à une course, donc j'ignore à quel point cela peut être compliqué à organiser. Je pense simplement à l'invitation, sans voir ce qui se cache derrière. En tout cas, je suis bien content qu'il me le propose et l'accepte volontiers. ça me donnera de quoi écrire pour un prochain numéro, même si le sport n'est pas mon domaine, je peux le raccorder à Midoriya. Ce serait une petite parenthèse, pour donner envie aux gens de s'y intéresser aussi. Je dois aussi voir avec mon patron ce qu'il en pense, parce que je ne peux pas faire tout ce que je veux non plus, à mon grand regret de journaliste. Si je pouvais, je toucherai à tout. Son futur projet m'intéresse, mais il n'en sait pas plus à ce sujet, alors je passe. La prochaine fois, je pourrais l'interroger à nouveau dessus mais en attendant, je voudrais savoir ce qu'il n'a jamais fait. Beaucoup de choses, apparemment. « Je vous encourage. » Dis-je simplement, en levant mon poing de manière à lui dire « fighting ». J'ai posé suffisamment de question pour une première fois, puis je me laisse la chance de le recroiser une autre fois. Midoriya ? Je relève les yeux vers lui, l'air légèrement surpris. Oh, je vois. « D'accord, Midoriya. » Répétais-je à mon tour, sans le suffixe à la fin. Juste Midoriya. Entre temps, je lui a donné ma carte avec mon numéro, si jamais. « Bien sûr, j'attendrais ça avec impatience. » Je le regarde se lever et ranger le bout de carton, toujours avec le sourire. Il est temps de retourner à nos occupations. « Je vous ramène jusqu'à là-bas ? » Après tout, je l'ai un peu traîné jusque là. Avançant dans l'allée, je m'éloigne du banc de quelques pas, me tournant vers lui pour voir s'il suit ou non. Je dois retrouver mon patron et lui, sûrement d'autres journalistes. Y a pas de doute, je suis content de l'avoir officiellement rencontré. La prochaine fois, je lui demanderai un autographe.