just spend time with you

Ce message a été posté Dim 17 Avr - 20:32

I just want to spend time with you, don't worry i'm fine brotherAujourd'hui avec l'accord et la compagnie de mon grand frère Yûgi, j'avais le droit de sortir au centre commercial de Shibuya pour aller faire une petite sortie, pas que je n'aimais pas rester à la maison mais ça faisait longtemps que je n'étais pas sortie avec lui et ça me manquait un peu. A part pour les fois où il m'accompagnait à l'hôpital on prenait pas trop le temps pour sortir en ville pour partager quelques moments, et dieu sait que ces moments sont précieux à mes yeux et sûrement aux yeux de Yûgi. Je me voile pas la face, je ne suis pas éternelle et un jour je vais m'éteindre et Yûgi ne pourra rien y faire malheureusement, j'aimerais aussi que notre frère revienne mais je ne sais pas du tout où il est et je sais que Yûgi non plus, il le cherche pour qu'on reforme cette famille qu'on a autrefois formé contre le père castrateur. Je ne savais pas ce qu'il était devenu lui non plus mais bon ma foi ça m'importait peu. Aujourd'hui allait être une journée spéciale Yûkiko entre frères et soeurs sans prise de tête, juste profiter et rire. J'adorais voir le sourire de mon frère sur son visage même s'il souriait tout le temps j'adorais le voir heureux. On était dans notre appartement, du moins j'attendais Yûgi, j'étais vraiment impatiente de sortir, j'en sautillais presque partout à cause de mon impatience.

- Allez Yûgi dépêche toi ! Je veux pas arriver à l'heure de la fermeture. Disais-je en faisant un air impatient et un petit peu boudeur.

Je faisais un énorme sourire en sa direction en attrapant son bras en enroulant les miens autour du sien, je l'entraîne donc avec moi à l'extérieur de l'appartement avec ou sans son consentement de toute façon il a pas trop le choix puis il savait d'avance que j'étais têtue comme une mule alors il ne pouvait pas lutter contre mon caractère surtout quand je voulais passer du temps avec lui, toutes les techniques auraient été bonnes, j'aurais très bien pu me mettre en mode Chat Potté pour le faire céder mais j'en avais pas eu besoin cette fois.

- Pas besoin de la voiture pour le trajet, je peux marcher je suis pas en sucre non plus ! Affirmais-je en lui souriant d'un air rassurant.

On marchait donc en direction du centre commercial 109 de Shibuya qui était l'un des plus grands centre commerciaux que je n'ai jamais vu dans ma vie, en même temps j'étais toujours restée au Japon, nul besoin de demander pourquoi. Je marchais donc d'un pas assuré et joyeux en direction du lieu destiné en compagnie de Yûgi. Je fredonnais une petite musique d'un air enfantin, j'avais vraiment l'air insouciante, je tournais donc mon visage en direction de Yûgi.

- Alors ça va tes études et le travail au magasin de sport c'est pas trop dur à gérer ces temps-ci ? Demandais-je d'un air curieux et bienveillant pour m'assurer qu'il allait bien.

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Ce message a été posté Mar 19 Avr - 22:29

I just want to spend time with you, don't worry i'm fine brothertenue ☣ Les occasions sont rares, c'est ce que la vie m'apprend de jour en jour. Chacun instant avec Tsukiko est le plus précieux au monde et dieu seul sait ô combien j'aime ma petite soeur et à quel point je m'en veux de ne trouver aucune solution à sa maladie. Je ne suis pas médecin, à part attendre et prier, je ne peux rien faire de plus. Notre père n'a jamais parlé d'aide, c'est à peine s'il sait que sa chère fille existe encore à l'heure qu'il est. Quand je l'ai au téléphone, il discute de l'entreprise et c'est tout. Il ne demande jamais comment nous allons, si nous nous nourrissons correctement ou si nous dormons huit heures par jour comme le consent les scientifiques pour être en forme. Bref, il se contente de mes résultats et du flambeau qu'il me passera, sans prêter attention à Tsukiko, cet ange qui occupe mon temps libre. C'est une journée repos pour moi, pas de magasin, pas d'école, rien. J'accorde ce temps là à ma petite soeur, pour aller où elle voudra aller, même à l'autre bout du monde si elle le demande. Une chance pour moi, c'est le centre commercial du quartier, à quelques pas de l'appartement.

Terminant de me préparer, j'entends ma soeur râler dans une autre pièce, feintant un sourire amusé tandis que je quitte ma chambre pour la rejoindre. « Tu n'as aucune patience, Tsuki. » La réprimandais-je doucement, mais sans être sévère ou sérieux. J'ai l'habitude qu'elle soit pressée, comme si tout devait se faire à l'instant. En même temps, ça se comprend. Je ne peux pas lui en vouloir de profiter avec toutes ces choses qui lui arrive, tel un compte à rebours. Tsukiko se saisit de mon bras à l'aide des siens et ainsi, me force à quitter l'appartement que j'ai à peine le temps de fermer à clé. Manquerait plus qu'on se fasse cambrioler en notre absence, tiens donc. Bon, faut un code pour entrer à l'intérieur de la résidence, un pour le portail et un pour la porte principale. C'est sécurisé, rien à craindre. Miss me prend de court avec son histoire de marcher et je la pointe du doigt, prêt à râler. « C'est ce que tu dis maintenant, mais ne viens pas te plaindre après que tu as mal aux pieds ou aux jambes. » Je n'aurai pas ma super audi TT à portée de main pour la reconduire à la maison. « Puis c'est classe de rouler dans cette voiture. » Fis-je dans un soupir, résigné.

Heureusement pour moi, je porte des grosses chaussures et non une tenue de riche façon costard cravate. C'est un passe partout, même si je donne l'air d'être tout à fait banal avec ce jeans déchiré. à côté de moi, ma petite soeur rayonnait de bonheur en chantonnant joyeusement, la démarche confiante et le sourire aux lèvres. Elle me fait sourire en retour, content que cette image qu'elle renvoi. « ça va, toujours pas de promotion. » Plaisantais-je. « Pas plus dur que d'habitude, j'ai pris le pli. Et toi, prête pour ta seconde année au lycée ? » Elle devient de plus en plus grande désormais, bientôt elle va me rattraper. Je pourrais continuer de la voir le plus souvent et la surveiller aussi. Que demander de plus, hein ? « Je suis vraiment content que tu sois là-bas. » Dis-je en venant fourrager délicatement ses cheveux, telle une caresse pour la féliciter. C'est ma petite soeur, mon sang, je suis toujours heureux pour elle tant que ce n'est pas dangereux ou nuisible.
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Ce message a été posté Lun 2 Mai - 22:50

I just want to spend time with you, don't worry i'm fine brotherA la réflexion de son frère concernant sa patience inexistence, elle se contenta de tirer légèrement la langue comme une grande enfant. Je le savais de toute façon que j'avais aucune patience, et que j'étais une sorte de pile électrique même si je devais me contrôler et ne pas trop m'épuiser mais je n'y pouvais rien j'aimais trop être rapide dans ce que je faisais. On part donc ensemble en direction de ce centre commercial, passer du temps avec Yûgi pendant que je le pouvais encore c'était un de mes cadeaux, je pouvais pas le laisser, je pouvais pas ne pas en profiter il fallait que je savoure ces instants pendant que je le pouvais encore. Il était tout à mes yeux, je n'avais pas eu le droit à une famille parfaite au niveau parental, mais au niveau des frères je n'avais rien à dire. Même si mon autre frère me manquait beaucoup, je voulais qu'il rentre c'était un fait mais lui ne semblait pas encore vouloir, il devait encore combattre ses démons, péter un plomb loin de nous. Peut-être il a honte d'être devenu ainsi, mais il ne devrait pas. Je le regardais d'un air amusé, avant de lâcher un petit rire cristallin digne de moi, il me représentait parfaitement j'adorais embêter mon frère gentiment et lui transmettre ma joie, je ne voulais absolument pas qu'il soit triste alors le voir râler gentiment c'était une sorte de victoire pour moi. Au moins on déprimait pas, on était heureux à notre manière.

- Me plaindre ? Mais non ! Puis au pire... Tu pourras porter ta petite soeur sur ton dos ? Disais-je avec une petite voix avec un air innocent et attendrissant, sourire qui voulait l'affaiblir pour qu'il ne dise pas non. Je savais me servir de mes charmes avec Yûgi sans en abuser, j'aimais juste le rendre vivant. Oui c'est vrai, mais je veux un peu sauver la planète, ça nous fera du bien de marcher. Rétorquais-je avec un petit sourire.

Nous étions côte à côte sur le trottoir en direction du centre commercial, souriante, j'écoutais ce qu'il me racontait, hochant la tête, j'avais trouvé un jeu qui consistait à faire comme si j'étais en lévitation sur un fil invisible et qu'il ne fallait pas que je tombe sur le côté, bien sûr c'était de mon imagination sur un simple trottoir mais il m'en fallait peu pour m'amuser. Il me disait qu'il n'y avait pas de promotion de son côté, bon ce n'était pas comme si on était en manque d'argent non plus donc je souriais à sa petite plaisanterie. A sa question, j'hochais ma tête vigoureusement d'un air joyeux en relevant mon visage vers lui.

- Oui ! J'espère réussir encore l'année prochaine, et j'espère que je vais pouvoir aller en médecine. Il me tarde d'être à l'université. Rétorquais-je avant d'ajouter. Moi aussi, merci de m'avoir mis là-bas, je me sens vraiment bien. Au fait comment elle va Suki ? Demandais-je d'un air un peu admiratif rien qu'en prononçant le prénom de Suki, j'admirais vraiment cette fille, puis ce n'était qu'un bon parti pour mon frère. Je pensais qu'ils étaient toujours ensemble de toute façon, Yûgi m'avait rien dit à ce sujet. Oh et on pourra manger des sushis ce soir ? On achètera du réglisse aussi, on en a plus à la maison. Listais-je comme si j'étais une petite maman.

On arrive désormais devant le centre commercial après quelques minutes de marche, après tout on était pas si loin du centre commercial.

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Ce message a été posté Lun 9 Mai - 18:46

I just want to spend time with you, don't worry i'm fine brothertenue ☣ Tsukiko est vraiment une enfant, elle profite de chaque opportunité qui s'offre à elle. Ma petite soeur me fait réellement penser à une petite fille, ce genre qui s'éclate quand elle va à la plage comme si elle n'y était jamais aller de sa vie et qui ne cesse de courir et de sauter partout avec une certaine joie de vivre. Je voudrais qu'elle soit comme ça, qu'elle sourit à toute occasion et ne cesse jamais de croire, que ce soit en elle, en l'humanité, à toute ces petites choses qui peuplent notre univers ou en moi. Je veux qu'elle continue à voir la vie du même oeil, sans penser à la maladie, sans tomber dans la dépression, sans perdre cet espoir qui rayonne dans son regard. C'est ma petite soeur, mon ange, ma pierre précieuse et je donnerais n'importe quoi si ça pouvait l'aider à vivre une centaine d'année ou être en bonne santé. C'est sur le chemin que je râle après ma soeur, incorrigible et trop forcenée. Elle n'écoute jamais ce qu'on lui dit mais je la préviens de ne pas se plaindre ensuite, que je n'aurais pas d'autre solution à ses malheurs et qu'elle devra faire avec ses choix. « Tu n'as plus cinq ans, Tsuki. » L'air de dire que non, je ne la porterai pas sur mon dos « au pire ». Je dis ça maintenant, mais d'ici qu'elle me fasse ses yeux de biche pleins de larme, j'aurai déjà craqué et accepté. Tsukiko sait comment m'avoir, comment me rendre faible seulement avec une mine triste, la lèvre tremblante de chagrin. Je ne suis peut-être pas le meilleur des grand-frères, mais je reste le siens quand même.

Sauver la planète, comme s'il était encore possible de sauver ce morceau de terre et ses océans. L'homme l'a déjà bien usé, la terre. à quoi bon faire du tri sélectif ou des économies, si à côté nous laissons les espèces s'éteindre ou l'homme devenir plus bête qu'il ne l'est. Ouais, je passe mon tour. Ma vie quotidienne semble beaucoup plus palpitante que le réchauffement climatique. à côté de moi, Tsukiko s'amuse avec son imagination et je ne fais pas trop attention à son jeu, voyant à peine ce qu'elle fait et encore moins ce qu'elle pense. Pas de promotion, mais pas vraiment de besoin d'argent non plus. Si la vente ne payait pas des masses, mes courses et mes combats comblaient bien des trous dans mon budget de la semaine, voir du mois. ça suffit amplement pour nous deux, ou trois s'il était là avec nous.

« Tu vas y arriver, princesse. Suffit de bosser à l'école et toute les portes s'ouvriront à toi. » Aussi simple que bonjour, mais je ne veux pas non plus qu'elle passe 90% de son temps à étudier, sans penser à s'amuser quand il le faut ou quand elle a envie. Ce genre de mentalité fermée et stricte, ça vient uniquement de notre père, pas de moi. De toute façon, qu'importe ce qu'elle fera, Tsuki n'aura pas plus d'importance qu'une fourmi aux yeux de cet enfoiré. Tant mieux, moins il l'a voit, mieux elle se portera. Un sourire vient se former sur mes lèvres quand elle me remercie pour le lycée, mais il s'efface légèrement quand j'entends le prénom de mon ex-copine. Suki. Je sais que je ne pourrais jamais lui avouer la vérité alors je feins un nouveau sourire et prépare mes mensonges habituelles. « Elle va bien, toujours aussi belle. » Peut-être n'est-ce pas faux, Suki est toujours belle et depuis le temps, je suppose qu'elle va mieux. « Et toi, des prétendants ? » Que j'aille à la chasse à l'homme.

Tsukiko sait comment parler à son grand-frère, Sushi et réglisse dans la même phrase. « Va pour des sushis, ça me donnera l'occasion de goûter leur nouvelle spécialité. » Approuvais-je, m'évitant ainsi un repas à faire ce soir. « Tu as vidé tout les stocks ? » L'hôpital qui se fout de la charité, mais je le note dans un coin de ma tête. Comment oublier le réglisse, j'adore les zanziglisse. La marche ne fut pas longue et déjà le bâtiment à la tour « 109 » apparaît devant nous, avec cette foule de gens qui entre et sort de centre commercial. « évite de t'éloigner. » Rappelais-je à ma petite soeur, pour ne pas à avoir à la chercher ou à la faire appeler dans tout le magasin.
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Ce message a été posté Lun 16 Mai - 0:42

I just want to spend time with you, don't worry i'm fine brotherIl m'arrivait parfois d'être triste ou déçue, comme toute personne, mais je préférais toujours voir le bon côté des choses plutôt que de le voir de manière négative comme si ça allait être une chose qui allait me permettre d'avancer. Je savais que cette maladie était là mais je n'y pensais pas à part quand je devais me rendre à l'hôpital pour des visites. J'étais assez têtue dans mon comportement c'était vrai et ça faisait ma détermination et une certaine force. Je pouvais pas dire que Yûgi était le pire des frères qui puissent exister sur Terre puisque ce n'était pas du tout le cas et que c'était bien tout le contraire. A sa réflexion je faisais une légère moue en faisant mine de regretter de ne plus avoir 5 ans avant de rire légèrement. Je savais très bien que je n'avais plus 5 ans et que je voulais être indépendante et pouvoir me débrouiller comme je le pouvais et il le savait de toute manière, je plaisantais.

- Oui je suis une grande fille ! Tu verras, tu seras fier de moi plus tard comme je suis fière de toi. Lançais-je avec un grand sourire, espérant réussir ce que je voulais entreprendre dans ma vie, il aurait été bête d'arrêter en si bon chemin, je ne voulais pas le décevoir ou autre chose comme ça, je voulais le rendre fier de ce que j'accomplissais et je ne voulais pas abandonner pou lui, je voulais pas le laisser seul c'était l'être à qui je tenais le plus avec mon autre frère, dont je n'ai encore aucune nouvelle depuis qu'il est parti.

Je lui parlais ensuite qu'il était mieux qu'on marche jusqu'au centre commercial au lieu de prendre la voiture pour faire ce cours trajet, après tout ça ne tuait personne qu'on fasse ça puis j'aimais bien marcher et profiter de l'ambiance autour de moi quand je marchais, c'était agréable d'un certain point de vue que j'avais. Quand je lui disais que je voulais continuer de bien travailler pour pouvoir aller en médecine et qu'il me tardait quand même de me rendre à l'université, ce dernier m'encourageait en me disant que j'y arriverais sûrement, j'y croyais profondément pouvoir y arriver, je n'allais pas m'arrêter en si bon chemin après tout mais je ne faisais pas que travailler je prenais du plaisir, parfois avec des choses complètement simples parfois autrement, c'était aléatoire un rien me suffisait pour me satisfaire et me faire sourire. Puis Yûgi me forçait pas à faire des choses, à trop travailler non plus, pas comme notre père je me souviens qu'à l'époque il voulait que Yûgi travaille tout le temps, parfois à l'excès pour réussir et qu'il reprenne un jour l'entreprise, mais ça avait pas l'air d'enchanter Yûgi, et même si je venais à réussir de mon côté. J'étais plus rien pour cet homme qui se qualifie comme étant mon père, comme il était plus rien pour moi. Il ne s'était jamais intéressé à moi car j'étais une fille justement, c'était le problème, me traitant d'incapable. Je remerciais donc Yûgi pour le lycée avant de lui demander comme allait Suki, je n'ai pas remarqué mais son sourire avait un peu été effacé par le nom "Suki" mais j'ai pas fait attention, mon jeu me prenait une attention qui faisait que je n'ai pas pu voir que le sourire de mon frère avait un peu diminué. Je tournais ainsi mon visage vers mon aîné.

- Oh tant mieux ! J'aurai le plaisir de la voir bientôt ? Demandais-je en souriant avec un air admiratif. A sa question, je fis mine de réfléchir en posant mon index et mon pouce sous mon menton avant d'hausser les épaules. Non rien à l'horizon ! Il n'y a que toi dans mon coeur pour le moment.

Je proposais à Yûgi de manger des sushis pour ce soir, comme ça il aurait pas à cuisiner au moins, il notait qu'il pouvait aussi goûter leur nouvelle spécialité, je riais légèrement à sa question sur le réglisse.

- Oui bon je plaide coupable... Mais tu as aussi contribué à la baisse du stock ! Rétorquais-je avant de tomber devant le bâtiment où se trouvait le centre commercial.

On entrait donc à l'intérieur du centre commercial ensemble, il me disait d'éviter de m'éloigner, bonne chance pour me tenir en place, j'étais bien trop surexcitée mais j'allais essayer de rester le plus possible auprès de mon frère. Je marchais donc en direction d'un magasin sans trop m'éloigner, m'assurant que je sois pas trop hors de portée de mon frère.

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Ce message a été posté Mer 25 Mai - 20:33

I just want to spend time with you, don't worry i'm fine brothertenue ☣ Ma soeur est un modèle pour moi, toujours à avancer sans jamais regarder en arrière, droite et fière. Même s'il est possible qu'elle soit effrayée à l'idée d'être condamné à mourir, Tsukiko ne laisse jamais rien paraître et parfois, j'ai peur qu'elle puisse tout garder pour elle sans vouloir m'en parler. En même temps, je me doute que c'est une fille forte et caractérielle, que la peur n'est pas une crainte à ses yeux, mais d'un côté je voudrais qu'elle soit comme tout le monde et vienne pleurer dans mes bras quand elle songe à l'avenir, à cela qu'elle ne risque pas d'avoir à cause de cette fichue maladie. Des deux, je suis cela qui déteste le plus ce truc et celui qui doit mourir d'inquiétude aussi. Qu'importe comme elle se comporte, Tsuki est par moment plus adulte que n'importe quel adulte, bien plus que moi-même je ne pourrais l'être. Et à d'autre, elle redevient cet enfant que j'ai envie de chérir et de protéger contre chaque danger de la vie, même contre sa maladie.

Plus tard. Malgré mon sourire, je ne parviens pas à visualiser un temps si loin. Plus tard, qu'est-ce que ça veut dire pour nous ? « Je suis déjà fier de ma petite soeur. » Qu'elle le sache sincèrement, quoi qu'il puisse advenir, j'ai toujours été fier d'elle mais aussi fier d'être son grand frère. Ce n'est pas parce que c'est ma soeur ou qu'elle est gravement malade, c'est sincère et je le ressens à chaque fois que je la regarde. C'est le plus beau cadeau que mes parents ont pu m'offrir, même si notre père est une ordure et notre mère inexistante. Que ce soit elle ou notre frère, je ne pourrais jamais être déçu d'eux. Certes, il n'a pas choisi le bon chemin mais un jour, il reviendra vers nous et nous serons là pour l'accueillir et lui pardonner.

Tsukiko peut vraiment être têtue, mais je n'insiste pas pour prendre la voiture et faire le chemin à pied. Je la couve trop, je devrais un peu lâcher la bride et la laisser respirer. C'est bien pour cela que j'accepte de marcher jusqu'au centre commercial, où nous continuons de parler sur différent sujet. Ma soeur se projette beaucoup dans l'avenir par rapport à ses études et à sa futur entrée à l'université, d'ici quelques années et j'espère pour elle que ce ne sera pas trop dure. Si moi j'ai pu y arriver, ma soeur n'aura aucune difficulté. évidement, mon père est derrière moi pour me pousser et m'obliger à être le meilleur, mais je ne veux pas que Tsukiko subisse une telle pression, surtout pas quand notre père l'ignore et la considère comme un rien. Pour moi, elle est tout. Le sujet change et tombe sur mon ex-copine, sauf qu'elle ignore pour nous deux. Mentir ne m'a jamais fait plaisir, surtout pas à Tsuki, mais je ne peux faire autrement à moins de la décevoir. « Elle est très occupée. » M'excusais-je avec un faible sourire. D'ici là, elle aura trouvé autre chose à faire que vouloir voir Suki. Du moins, je l'espère.

« Tu dis ça pour me rassurer ? » Je suis son grand frère, quiconque tourne autour de ma jeune soeur prend le risque de se frotter à moi. Faudra passer par mon jugement avant d'avoir mon approbation et pas sûr que je l'accorde de suite. Bref, les sushis n'étaient pas une mauvaise idée, les réglisses non plus. « Demande à un aveugle de voir, toi. » Je ne pouvais jamais résister aux bonbons à la réglisse, pire qu'un drogué avec sa dose quotidienne. Normal que les stocks se vident à la vitesse de la lumière.

Arrivé dans le centre commercial, je préviens ma soeur de ne pas s'éloigner et la talonne malgré tout, m'assurant de ne pas la perdre. « Tu veux t'acheter quelque chose en particulier ? » Lui demandais-je en regardant un peu partout autour de nous, avant de reposer mon attention sur la boutique qu'elle a choisi. Je suppose qu'elle va vouloir prendre des vêtements ou des bijoux, comme toutes les filles. « Ne dépense pas trop. » Rabat-joie, mais quel rabat-joie.
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Ce message a été posté Jeu 26 Mai - 22:56

I just want to spend time with you, don't worry i'm fine brotherYûgi faisait office de figure paternelle depuis que j'étais née, c'était mieux de l'avoir lui que notre paternel qu'on a en commun après tout, de toute manière notre père ne voyait aucun intérêt en moi, à ses yeux j'étais inutile mais je m'en fichais pas mal à vrai dire, ce qui m'importait c'était de réussir et de faire que mon frère soit fier de moi c'était tout ce qui m'importait en plus d'avoir un bon train de vie malgré ma maladie que j'essayais d'oublier le plus souvent possible mais je n'étais pas non plus l'insensibilité même il m'arrivait d'être triste parfois, et dans ce cas là même si je sais que Yûgi serait là pour moi je faisais mon possible pour qu'il pense que je suis heureuse ou si j'en vois la nécessité je sais que je pourrais lui en parler. Je lui étais très redevable pour ce qu'il a fait pour moi alors je devais bien le remercier en travaillant bien et en le rendant fier ? Je trouvais ça logique et normal après tout je pense que je suis chanceuse et qu'il n'y a pas de frère comme lui. Je ne fais vraiment pas attention, des fois j'utilise des mots sans penser en contre partie à ma maladie derrière, je me dis pas que ce plus tard est faussé à cause de cette dernière, je pensais pas à cette maladie qui pouvait me ronger si facilement à vrai dire, je pensais aux jours qu'on me donnait en profitant de chacun d'eux avec les bonnes comme les mauvaises choses qui allaient avec dans les jours qui venaient. Je faisais un grand sourire lorsque Yûgi me disait être fier de moi. Je pouvais être contente à l'entente de cette phrase, c'est tout ce qui m'importait je voulais pas le décevoir.

- Comme je suis fière de mon grand frère. Rétorquais-je naturellement.

On allait donc en direction du centre commercial à pied j'avais réussi à convaincre Yûgi de ne pas prendre la voiture, un peu de marche ça faisait pas de mal puis je lui rappelais souvent que je n'étais pas en sucre alors je pouvais marcher pendant que je le peux encore c'était pas comme si j'avais encore d'énormes troubles moteurs, sinon là ce serait contraignant, je préfère encore profiter de vivre une vie à peu près normale en pensant pas à cette maladie qui peut me mettre des freins dans ma vie, mais pour le moment j'empêche ces freins de s'actionner le plus possible pour ne pas inquiéter mon frère de prime abord et puis je n'aimais pas l'idée de me réduire pour une maladie, certes grave mais bon. Je demandais alors à Yûgi quand est ce que j'allais enfin voir Suki, il me répondait qu'elle était très occupée en ce moment, je faisais une légère moue avec un petit air déçu sur mon visage, j'aurai bien voulu la rencontrer, elle a l'air tellement gentille et cool. Mais bon je n'allais pas non plus forcer et faire un caprice si elle est occupée, ça arrivera bien un jour ou l'autre de toute façon. Même si j'aimerais bien la rencontrer, je veux pas embêter mon frère. Je le rassurais en disant qu'il n'y avait personne à l'horizon, je n'avais tout de façon personne dans ma tête à moins qu'il soit invisible, je secouais la tête négativement en riant légèrement à sa question, je trouvais le geste super mignon c'était tout mon frère.

- Non je t'assure il n'y a personne ! Je pense même que les garçons me fuient car ils savent qu'ils vont devoir t'affronter après. Lui assurais-je en riant un peu, je savais bien que le jour où j'aurai un copain n'est pas demain la veille, ça donnait bien trop d’inconvénient je pense, puis avec ma maladie je voudrais pas qu'il s'inquiète comme Yûgi, puis il faudrait aussi attendre l'approbation de ce dernier, enfin je dirais surtout qu'il faudrait déjà qu'il prenne pas peur.

Je suis contente à l'idée du coup qu'on va manger des sushis ce soir et qu'on va devoir le plein de réglisse vu qu'il y en a plus à la maison, la réplique de Yûgi me fait particulièrement sourire, en fait j'adorais autant le côté grand frère de Yûgi comme son côté un peu enfantin, c'était attendrissant.

- Ca va être difficile je connais aucun aveugle je crois hm... Répondais-je de manière taquine.

Nous arrivions donc enfin à ce fameux centre commercial et Yûgi me prévient déjà de pas m'éloigner trop loin vu qu'il voulait garder l'oeil sur moi, on sait jamais ce qui peut arriver il a raison, j'aime bien son côté protecteur avec moi. A sa question j'hoche la tête en souriant.

- Oui des habits pour cet été ! Des jupes et des short peut être. Faudrait peut être aussi des maillots de bain. Énonçais-je en faisant mine de réfléchir.

J'entrais donc dans un magasin de vêtements qui avait déjà sorti les vêtements pour cet été, Yûgi me notait de pas trop dépenser, je n'étais pas très dépensière de toute manière même si on avait les moyens, le minimum pouvait me suffire, j'allais donc me glisser dans les rayons pour regarder ce qui pourrait faire l'affaire pour cet été, j'allais pas rester à la maison toutes mes journées je comptais sortir même s'il ferait super chaud et même si c'est que dans Tokyo et à la piscine. Je fouillais donc ainsi dans les rayons, passant ma main pour trouver ma taille pour une jupe blanche, je la sors avec ma taille la montrant à Yûgi.

- T'en penses quoi de celle là c'est bien pour cet été ? Demandais-je en penchant légèrement la tête d'un air interrogé.

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Ce message a été posté Dim 29 Mai - 20:47

I just want to spend time with you, don't worry i'm fine brothertenue ☣ C'est étrange pour quelqu'un qui n'aime pas les enfants d'être comme un père pour sa jeune soeur. Elle et mon frère ont été les seuls bambins que j'ai accepté et aimé, puisqu'ils étaient de mon sang. Je sais qu'avec mon infidélité, je n'aurai peut-être pas la chance d'avoir des gosses plus tard, mais j'ai eu ma dose avec Tsukiko. Même à son âge, je dois encore la materner et veiller précieusement sur elle, mais ce n'est pas comme si cela me dérangeait. Je préfère être à cheval sur son éducation, plutôt que la voir mal tourner comme notre frère. Si seulement j'avais pu lui éviter le comportement violent de notre père, il serait avec nous à l'heure d'aujourd'hui. Tsukiko peut profiter autant de la vie qu'elle veut, je ne vais pas la gronder parce qu'elle me ramène une mauvaise note. Je fais surtout attention à ses fréquentations, pour ne pas raccourcir son espérance de vie avec des trucs dangereux. Un suffit, deux je ne pourrais le supporter. Tsukiko est autant fier de moi que je le suis d'elle, mais si elle savait certaines choses, sûrement qu'elle ne penserait pas pareil. Serait-elle toujours aussi fière de moi en sachant que j'ai trompé celle qu'elle admire tant ? Je ne tiens pas à le savoir, pas de suite. Je me laisse du temps pour avouer la vérité, si jamais j'arrive à le faire.

Ma soeur a raison, autant profiter qu'elle puisse faire bouger ses deux jambes et abandonner la voiture à sa place, pour faire le trajet à pied. Je pourrais l'amener où je veux dans mon Audi le jour où son corps refusera de bouger, même si c'est malheureux à imaginer. En route, elle me parle de Suki mais une fois encore, je repousse discrètement le sujet avec une simple excuse sur son emploi du temps. J'en sais rien, ça pourrait être complètement faux, mais je ne veux pas donner des faux espoirs à ma petite soeur. Elle adore Suki, je me demande si elle pourrait me pardonner pour mon erreur. Je parle pour les deux, mon ex m'en veut déjà pour mon geste et ma cadette risque de m'en tenir rigueur aussi. Quant à elle, je veux être le premier au courant de ses relations, mais elle m'assure n'avoir personne dans sa vie. Tant mieux, comme ça je n'irai pas à la rencontre d'un pauvre gosse. « Tu n'es pas obligé de dire que je suis ton frère, mais c'est à leurs risques et périls après. » Quand ils seront face à moi. Elle est jeune de toute manière, ils peuvent bien attendre pour tenter de la draguer. Tsuki n'a même pas l'âge pour sortir en boite, donc autant oublier pour l'instant.

Le repas du soir est déjà choisi à l'avance, nous aurons qu'à le prendre la fin de notre journée shopping, avant de rejoindre l'appartement. Je crois que j'utilise toujours la même réplique pour dire que c'est évident ou alors je traite tout le monde d'aveugle. « Ce n'est pas plus mal. » Je n'ai rien contre eux, hein. Surtout que ma soeur risque de l'être un jour, si ses sens lâchent un à un. à cette idée, je frissonne et la chasse de mes pensées, pour en revenir à nous. à mes yeux, Tsukiko a toujours 3 ou quatre ans, l'âge où elle ne doit surtout pas s'éloigner à plus de deux mètres de moi. ça foutrait la honte à n'importe qui, mais elle sait comment j'agis et que c'est seulement pour son bien.

« Pas trop court, hein. » Papa rabat-joie, le retour. Qui dit vêtement court, dit yeux baladeurs. Je n'ai pas envie que des pervers matent ses fesses. « Maillot de bain une pièce ? » Je plaisante, elle peut le voir à mon petit sourire en coin. Je ne peux pas la priver d'aller à la plage ou à la piscine ou de vouloir se mettre en maillot pour l'été. ça reste une fille, je ne peux pas tout lui interdire non plus et à mon grand regret. Tsukiko choisit le magasin et je la suis, l'avertissant à nouveau sans raison. Ce n'est pas comme si j'étais sans le sous, je gagne plutôt bien ma vie entre vendeur, courses et combats. J'évite d'être collé à ma soeur, lui laissant un espace vital raisonnable tandis que j'observe rapidement les tenues pour fille. « C'est joli, mais le blanc est salissant, non ? » Bon, si je raisonne comme ça, les options seraient peu nombreuses. Finalement je lève mon pouce pour dire que c'était bien.

« ça te dirait d'aller à la plage cet été ? » Disparaître quelques jours, sans prévenir, partir au bord de mer et camper là-bas. Ce serait un bon programme pour nous deux.
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Ce message a été posté Lun 30 Mai - 18:32

I just want to spend time with you, don't worry i'm fine brotherCe serait un scénario catastrophe si Yûgi n'était plus là, je ne saurai vraiment pas vers qui me tourner si j'avais un problème, mon autre frère était porté disparu depuis qu'il avait mal tourné même si je sais que Yûgi le cherche quand même, il est pas si facile à trouver que ça. Et mon père, ce serait comme être masochiste si je retournais vers lui. Ce qui était bien avec Yûgi c'est qu'il me protégeait sans m'imposer des limites qui soit hors norme malgré ma maladie, certes il restait assez protecteur vu que j'étais sa soeur et que j'étais malade, il pouvait pas me laisser faire tout ce que je veux faire qui soit dangereux pour moi. De toute manière, malgré ma naïveté et mon espoir pour les gens, je savais ce qu'il fallait éviter ou non grâce à lui, même si parfois je voyais un peu trop le bon chez les gens, j'y pouvais rien après tout c'était dans ma nature je pouvais pas ne pas voir le bon en quelqu'un. Je suis quand même contente qu'il se soit trouvé une copine comme Suki, je l'admire tellement cette fille. Ca fait longtemps qu'il est avec elle en plus, je me souviens qu'avant elle, ses relations n'étaient pas bien sérieuses mais je pouvais pas lui en vouloir réellement, c'était mon frère. Je ne saurais pas comment réagir par contre s'ils venaient à rompre, ça me rendrait peut-être triste et je trouverais ça dommage, tout ce que je veux c'est que mon frère soit heureux, après peu importe avec qui il l'est. Pour le moment, il est heureux avec Suki donc ça me va très bien. J'étais pleinement consciente que le temps de ma vie était malléable et que je pouvais pas choisir quand mon état allait se dégrader, rapidement ou lentement. J'ai pas hâte je dois l'avouer mais j'évite d'y penser le moins possible ça en vaut pas la peine après tout, je préfère profiter de la vie pleinement pendant que j'en ai encore les capacités.

Un autre scénario catastrophe, le jour où j'aurai un potentiel petit ami, il devra être courageux avec Yûgi en face c'est sûr. Puis faudrait pas qu'il s'emporte avec lui, ça pourrait mal finir et je voudrais pas me voir séparer de Yûgi non plus. Bon après peut-être que je dramatise trop et je pense que Yûgi saurait se canaliser, c'est pas non plus un homme violent comme notre père. Je laisse échapper un léger rire à sa phrase, notant que j'étais pas obligée de dire qu'il était mon frère, c'était assez remarquable qu'il l'était, déjà par le fait qu'on est le nom de famille on peut penser que nous sommes de la même famille.

- Ca va être un peu dur de le cacher vu qu'on a le même nom de famille, après faudrait qu'il sache mon nom ça et je le donne pas à n'importe qui. Disais-je de manière fière en souriant toujours.

Etant sûre de ce qu'on mangeait ce soir et il fallait que je pense à la réglisse aussi vu qu'on en avait plus du tout en stock. Yûgi n'était jamais très loin, on aurait pu croire que c'était mon petit ami, cette image est bizarre à mes yeux puisque je sais que Yûgi est mon frère et qu'il n'est jamais très loin de moi au risque de s'inquiéter pour un rien. Je pense que des fois il me voyait encore comme une petite fille, après tout j'étais pas encore majeur donc j'avais encore besoin d'un tuteur. A sa réflexion, je roulais des yeux avant de lâcher de nouveau un petit rire.

- Mais non pas trop court, ton deuxième nom pourrait être rabat-joie ! On verra si y en a des jolis ! Mais sinon je trouve ça un peu ringard même si y en a des jolis. Rétorquais-je en plaisantant avant de faire mine de réfléchir, mais je voyais qu'il plaisantait au sujet du maillot de bain.

Tandis que j'entrais dans le magasin, je me dirigeais en direction d'un rayon le plus proche, montrant une jupe à Yûgi pour lui demander son avis, je secouais légèrement la tête en faisant mine de réfléchir, sortant la même édition en bleu très clair.

- C'est mieux de mettre des couleurs claires en été ! Je voudrais pas cuir au soleil avec du noir, puis ça ferait un peu triste...

Au final il me donne son approbation donc je souris en continuant ma quête dans les rayons tout en écoutant sa soudaine proposition pour aller à la plage cet été, je détourne ainsi mon regard des habits que je regardais précédemment pour le poser d'un air émerveillé sur mon grand frère, de façon assez heureuse de la proposition. Vu ma maladie, je n'avais pas trop l'opportunité de partir trop loin, médical oblige. Et la plage, ça faisait longtemps que je n'y étais pas retournée alors y aller un peu cet été avec mon frère, je pensais que ça pouvait être une bonne idée, j'hochais alors vigoureusement la tête avec un énorme sourire dessiné sur mes lèvres dévoilant mes dents blanches.

- Oh oui ! La plage ça faisait longtemps qu'on y était pas allée. Tu vas avoir le temps avec ton travail ? Demandais-je au cas où, il fallait pas non plus que j'abuse puis je voulais pas non plus prendre tout son temps libre, je pense qu'il voulait faire d'autres choses que rester qu'avec sa petite soeur même si je sais que passer du temps avec moi l'ennuie pas, mais quand même.
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Ce message a été posté Mar 7 Juin - 2:13

I just want to spend time with you, don't worry i'm fine brothertenue ☣ Mes relations ne devraient pas inquiéter ma petite soeur, elle devrait pas s'en faire de savoir avec qui je suis, pourtant je ne veux pas la décevoir en sachant qu'elle adore et admire Suki. C'est une histoire compliquée entre nous deux, je ne peux pas me le cacher même si je tente de le dissimuler à Tsukiko. Tôt ou tard, elle sera au courant pour ma trahison et je n'ose imaginer comment elle va réagir suite à cela. Pour le moment, je préfère penser à autre chose comme sa maladie ou lui faire plaisir. Il n'y a pas de Suki, ni de frère, ni personne d'autre que nous deux, sur le chemin menant au centre commercial où elle pourra s'acheter ce qu'elle veut. J'ai suffisamment d'argent pour refaire sa garde robe, le dressing avec. Nous parlons un peu de tout, même du fait qu'elle puisse trouver un copain et qu'il va devoir passer par moi avant tout. ça fait peur sur le coup, mais s'il est digne de ma soeur, alors il ne risque rien. Faut juste savoir faire ses preuves, puis ça ne peut être que profiteur pour ma cadette, à savoir si c'est le bon ou pas. Je n'ai pas peur qu'elle tombe amoureuse, ni qu'elle soit en couple avec un garçon, je crains surtout qu'il la prenne pour une idiote et la fasse tourner en bourrique. Puis c'est mon rôle de faire attention à elle, quoi qu'elle puisse dire.

« Comment peut-il savoir sans me présenter ? Tu vois, s'il ne sait pas nos noms, il ne peut pas savoir que je suis ton frère. » Pourquoi j'agis ainsi ? Au contraire, faudrait qu'ils sachent justement que je suis son grand frère, la barrière de sécurité, la porte close tant qu'ils ne trouvent pas la bonne clé. Bref, ils devraient trembler en sachant que je suis au milieu, prêt à agir si ça ne va pas comme il faut. Collé à ses talons, je ne lâche pas ma soeur d'une semelle, ni même d'une seconde pour la suivre là où elle veut se rendre. De l'extérieur, on pourrait vraiment croire que je suis son petit ami, mais les gens ne peuvent pas se douter que nous sommes du même sang. Faut pas trop en vouloir aux ignorants, ils ne sont pas devin non plus. Quand je parle vêtement, ma soeur me traite de rabat-joie et je pouffe. Tsukiko est amusante avec son vocabulaire et sa façon de penser, je la regarde avec le sourire et me retient de la décoiffer. « Prends ce qu'il te plait. » Je me résigne à la laisser faire ce qu'elle veut, même choisir un bikini tant qu'il n'est pas trop sexy ou blanc. Le blanc, c'est transparent.

Tsukiko me parle jupe mais j'avoue ne pas être très calé dans le domaine. Quoi que je dise, j'ai l'impression que mon avis est faussée et qu'elle ne devrait pas trop m'écouter. à part pour la longueur, le reste je ne peux rien dire. Couleur, forme, etc. C'est comme elle le sent. « C'est joli le bleu. » Commentais-je, plutôt sûr de ce commentaire. Oui, j'aime bien le bleu, qu'il soit clair ou foncé. Je ne sais pas pourquoi je pense à la plage, peut-être la couleur de sa jupe ou le fait que nous sommes bientôt en été. J'ignore encore ce que je vais faire durant mes vacances, mais je propose quand même un projet à ma soeur. Mieux vaut prévoir à l'avance, histoire de ne pas tout faire à la dernière minute. J'étais loin de me douter que d'ici quelques semaines, je serais à bord d'un bateau de luxe partant pour trois mois.

« Je prendrais des vacances, ça nous fera du bien à tous les deux de changer d'air. » La ville, le monde, le quotidien, ça fatigue à force. J'ai quand même droit à mes jours de repos, au pire je prendrais ceux de l'année prochaine et bosserais une année sans m'arrêter. Je suis capable de tout, surtout de n'importe quoi. Ma petite soeur passe avant mon travail, avant tout. Le jour où il lui arrive un truc, je n'hésiterai pas à lâcher ce que je fais pour la rejoindre. Faut pas oublier qu'elle est jeune, ne possède ni permis, ni voiture, donc que c'est difficile pour elle de se déplacer librement. La plage est loin, je ne tiens pas à ce qu'elle prenne un bus ou un train juste pour partir là-bas, tant que je suis là et que je peux l'amener.
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Ce message a été posté Jeu 9 Juin - 7:08

I just want to spend time with you, don't worry i'm fine brotherMême si Yûgi voulait que je reste le moins dans les histoires et l'inquiétude, j'avais quand même l'envie d'être au courant de sa vie amoureuse et de sa vie en générale, ça m'inquiéterait bien davantage que ce dernier me dise rien et reste silencieux sur les méandres de sa vie, chacun a son jardin secret j'en ai conscience, mais je voulais pas qu'on ressemble à une famille qui semble désintéressée de chacun de ses membres, pour moi Yûgi était le plus important dans ma vie et c'était très bien comme ça, je ne me voyais pas du tout le remplacer, bon j'imagine que quand la maladie va se développer et que j'aurai des crises de schizophrénie, j'aurais pas le même discours quand ça me prendra mais j'imagine qu'après ça ira mieux et je m'en voudrais, je suis un peu faible avec mon frère. Je pensais pas encore trop que des profiteurs pouvaient s'intéresser à moi, même si on était pas à plaindre vu les revenus de la famille, ce n'était pas comme si j'exposais notre argent partout. Mais bon je le comprends, il s'inquiète comme un grand frère, il a peur que je me fasse avoir, mais qui n'a pas eu de déception amoureuse après tout. J'allais pas échapper à la règle même avec toute la bienveillance de mon frère, mais c'était une expérience à vivre comme toutes les autres. Je gloussais légèrement à sa réflexion lorsqu'il me disait que les garçons qui m'approchaient ne pouvait pas savoir mon nom ni me mettre en rapport avec Yûgi.

- C'est rassurant du coup ? Après au lycée c'est pas comme si on savait pas que mon nom de famille c'est "Kamiya" donc tu as pas de travail à faire dans cette zone. Lui assurais-je en souriant.

Ah mon frère, des fois j'oubliais presque son côté surprotecteur que je trouvais mignon, mais bon je trouvais un rien mignon on va dire que j'étais un peu fleur bleue. Je suis encore jeune, j'ai mon vocabulaire et il le sait, je le traite de rabat-joie comme une enfant pourrait le dire à son paternel. Je le toise alors de manière à lui indiquer de pas m’ébouriffer les cheveux même s'il en a une folle envie, je pourrais avoir les cheveux décoiffés, c'est pas un drame mais quand même. Je souris alors lorsqu'il m'indique que je peux prendre ce qu'il me plait, je trouve ça chouette, même si je compte pas tuer sa carte de crédit non plus ; j'étais quand même raisonnable. Une fois dans le magasin, j'essaye d'expliquer à Yûgi qu'il est mieux de mettre des couleurs clairs pendant l'été mais bon je crois que ça lui passe au dessus ce genre de théorie et que c'est pas vraiment son domaine, c'est des trucs de fille. Je souriais lorsqu'il me disait que le bleu était joli, cela semblait lui convenir un peu plus et j'aimais bien la couleur ça tombe bien. Je continue donc dans les rayons tandis qu'on prévoyait nos prochaines vacances, je savais pas encore où on allait aller mais en tout cas j'avais hâte. Prenant quelques maillots de bain et des tee shirt à manches courtes dans la foulée. J'hochais la tête à sa réflexion.

- Oui, ça nous fera du bien ! Et je te surveillerais aussi comme ça. Disais-je pour plaisanter, pourquoi pas après tout ? Même si les vacances sont faites pour se détendre, je voulais que mon frère reste droit. Je crois que j'en ai fini avec les affaires que je veux on peut aller à la caisse. Ajoutais-je fièrement.

Je me dirige donc en direction de la caisse avec ce dernier, toute contente de mes futures nouvelles affaires, il y avait personne, tant mieux c'était un vendeur qui nous encaissait, je ne faisais pas trop attention à vrai dire, je souriais par habitude et pour être polie.

- Vous avez tout trouvé ce que vous vouliez ?
- Oui merci ! C'est très beau ce que vous faites ici.
- C'est des nouvelles collections et ça a du succès pour cet été. Et vous formez un joli couple. En espèce ou par carte pour le paiement, monsieur ? Demanda-t-il gentiment.
- Nous sommes que frère et soeur, mais c'est gentil. Corrigeais-je en riant légèrement.
- Oh dans ce cas je peux vous demander votre numéro ? Plaisanta-t-il.

Je tourne un oeil en direction de Yûgi, ne sachant pas trop pourquoi mais je sentais qu'il prenait un sourire crispé et qu'il allait pas apprécier trop cette plaisanterie faite par le vendeur. Option 1 il le trouve marrant et se contente de sourire sans rien dire, option 2 il prend sur lui en sortant une phrase qui invite ce caissier à ne pas plaisanter devant lui, option 3 c'est option Yûgi.

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Ce message a été posté Mar 14 Juin - 23:44

I just want to spend time with you, don't worry i'm fine brothertenue ☣ Je ne pourrais pas empêcher ma soeur d'aimer un garçon, ni d'avoir une vie amoureuse ou des déceptions. Je le sais mieux que quiconque, ce sont des choses qui arrivent sans prévenir, nous ne pouvons pas savoir à l'avance et encore moins pour les autres. Si un jour Tsukiko trouve quelqu'un et qu'elle se sent bien avec, je ne pourrais pas la dissuader de changer ou d'arrêter. Puis, on apprend de ses erreurs, bien que cela m'en coûte de le dire. Elle risque d'être blessée à l'avenir, mais si elle se relève, elle n'en sera que plus forte. Certes, ce sera avant que sa maladie empire et j'espère que d'ici là, elle trouvera la perle rare qui l'aimera même si elle devient quelqu'un d'autre. Ah bon ? Tous ses camarades savent comment elle se nomme ? J'hausse un sourcil, légèrement étonné. « Ils ne savent même pas que je suis ton frère. Je suis sûr qu'ils ignorent complètement mon existence. » Je vais quand même de voir bosser dans cette zone-là. Je plaisante, bien évidement. ça va surtout embarrasser ma jeune soeur et je n'ai pas envie de la mettre à la risée parce que son grand-frère serait toujours derrière elle. C'est sa vie, après tout.

Tsukiko est libre de s'acheter ce qu'elle désire, ce n'est pas l'argent qui pose problème. Je la préviens simplement pour la longueur, que ça reste raisonnable pour une jeune fille de son âge, le reste je m'en fiche un peu. Cette histoire de couleur ne me concerne pas, surtout que je ne comprends pas tout. Personnellement, je porte ce que je veux quand je veux, sans faire attention à la saison ou quoi. Je n'irai pas mettre de pull en été, c'est sûr. Je connais le minimum pour bien vivre, ça me convient. Je lui dis simplement de prendre ce qu'elle veut, tant que ça lui plait et qu'elle est contente avec ça. J'aime tout, bleu, blanc, rouge, noir. Je ne suis pas ce genre de personne qui s'inquiète de savoir si le noir donne plus chaud que le jaune, ou à me dire que le blanc est plus salissant que les autres. Plutôt que parler vêtement, je préfère prévoir des sorties pour cet été, qu'elle n'achète pas un maillot pour rester isolée à la maison. « En quoi veux-tu me surveiller ? » Demandais-je avec un petit rire. Je suis libre de mes mouvements, après tout. Libre de faire ce qui me plait, sans me soucier de personne, sauf de ma soeur. Tsuki est rapide mais je me contente de sortir du rayon pour aller à la caisse.

à la caisse, je ne fais pas de suite attention à l'homme derrière le comptoir. Mon regard se balade un peu partout dans le magasin et j'écoute d'une oreille distraite la conversation entre lui et ma soeur. Joli couple ? Mon attention est soudainement portée vers le vendeur, je lui lance un regard torve mais garde le silence. « Que ? » Seulement frère et soeur ? à croire que ça la dérange tant que ça d'être ma soeur. 'Fin non, ce n'est pas ça. L'autre ne fait rien pour arranger son cas en demandant le numéro de ma soeur. Erreur, il aurait dû tenir sa langue. « Tu as quel âge pour draguer ma soeur, hein ? » Dis-je de manière assez menaçante pour vouloir l'effrayer. Je crois que j'ai sélectionné l'option 3, l'option Yûgi. On ne plaisante pas là-dessus, pas devant moi. Trop protecteur ? C'est carrément de l'étouffement là. « Le seul numéro que tu risques d'avoir, c'est celui des urgences. Dépêche-toi d'encaisser, idiot. » Je le réprimande plus comme un gamin qu'autre chose, puis j'agite ma carte bancaire pour qu'il se dépêche et arrête de rigoler pour rien. Nous ne sommes pas là pour chercher un copain à Tsukiko, mais pour acheter des affaires. « Et toi ne rigole pas. » Elle n'est pas en reste quand je prends mon rôle du grand frère au sérieux. Y en a pour tout le monde, ni plus ni moins.
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Ce message a été posté Ven 17 Juin - 5:56

I just want to spend time with you, don't worry i'm fine brotherDes fois je pouvais sembler assez candide et naïve avec mon âge et de toute façon j'étais encore entrain de me construire après tout, je fis mine de réfléchir en repensant aux garçons de mon lycée, ça expliquerait sûrement pourquoi Ichigo me fuit comme la peste peut-être il doit savoir que mon frère c'est Yûgi, je ne sais pas trop ça me fait réfléchir cette histoire. Peut-être il a raison et qu'ils ignorent l'existence de mon grand frère, bon après je sais que Yûgi a toujours été très protecteur avec moi pour les bonnes raisons sans abuser. Je pouvais pas lui en vouloir pour ça.

- Peut-être, je ne sais pas mais en tout cas il y a des garçons qui osent à peine me regarder ou ils détournent le regard quand je remarque. Disais-je d'un air songeur en faisant mine de réfléchir en tapotant mon menton.

Mais bon bref, là n'est pas le sujet du moins si mais je ne vois pas trop si les gens savent que Yûgi est mon frère au lycée, je devrais peut être demander aux filles s'il est "connu" auprès de l'environnement lycéen, j'avouerais ne pas faire attention à ce genre de détail, pour moi c'est évident que je connais Yûgi, le reste c'est une sorte d'option on va dire. Je continuais donc de faire mes emplettes tandis que mon frère était pas loin, on parlait de nos vacances qu'on allait prévoir cet été et je lui avais dit que je pourrais le surveiller comme ça sur un coup de tête à vrai dire, il faisait ce qu'il voulait après tout tant qu'il ne faisait pas de bêtises trop grave. Même si je serai toujours là pour lui s'il en a besoin.

- On sait jamais, il pourrait y avoir des filles qui voudraient te draguer. Rétorquais-je en faisant une légère moue, je voudrais pas que d'autres filles détournent mon frère de Suki même si je lui faisais confiance sur ce sujet. Sinon je pense qu'il m'en aurait parlé s'il n'était plus avec elle.

Une fois que j'eu la pensée que j'avais finir mes achats, on se dirigeait à la caisse, Yûgi plutôt distrait pendant que je commence la discussion avec le vendeur, il garde d'abord le silence quand il le remarque puis à la réflexion qu'on était que frère et soeur il semble pas réellement très content de ma réponse, je le regarde alors en biais en souriant, il savait bien que c'était mon grand frère et que je l'aimais plus que n'importe qui et que j'étais vraiment fier de lui. Je crois que le vendeur aurait pas dû plaisanter en présence de Yûgi, voilà maintenant des attaques cinglantes de la part de ce dernier, il a choisi l'option 3. Si on avait été dans un animé je serai devenue aussi petite qu'une souris et j'aurai une goutte au front. A sa dernière phrase, je le regarde en le jaugeant, il abusait le pauvre vendeur.

- Yûgi..... Calme toi. Disais-je pour tenter de le calmer tandis que le vendeur devait être sûrement traumatisé face à tout ça, il s'empêchait bien vite d'encaisser en bégayant et en s'excusant, je soupirais légèrement avant de donner les sacs à Yûgi, le guidant jusqu'à la sortie en regardant le vendeur. Désolée, passez une bonne journée, merci encore. Murmurais-je au vendeur avant de sortir du magasin avec mon frère.

Résultat des premières courses, un vendeur traumatisé, quand je disais que mon frère faisait peur quand il voulait. Je le regardais donc en faisant la moue et en mettant mes mains sur mes hanches, lui faisant comprendre qu'il venait de faire une bêtise comme les enfants.

- Tu. Abuses. Yûgi. Disais-je en soupirant légèrement.

Mais au fond, quand je voyais sa tête, je ne pouvais pas m'empêcher de rigoler. Quand je repense au vendeur, il a pas eu de chance, il va vouloir changer de poste de peur de revoir le grand Yûgi. Tandis qu'on avançait dans le centre commercial, Yûgi avec les sacs d'habits et moi sans rien dans les mains, je ne savais pas trop où on peut aller ensuite.

- Bon. On va où maintenant du coup ? Tu veux qu'on aille acheter la réglisse maintenant ? Demandais-je tranquillement en regardant les magasins autour de nous.

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Ce message a été posté Mer 22 Juin - 21:47

I just want to spend time with you, don't worry i'm fine brothertenue ☣ Tsukiko ne devrait pas me dire ça, sinon je débarquer dans son école et tout le monde saura qui est son grand frère. Certes nous sommes à côté, mais ça ne veut pas dire que les gens font le rapprochement. D'après les paroles de ma soeur, je pense plutôt qu'elle intimide les garçons. Ce n'est pas rassurant, faut dire qu'elle est belle et trop gentille, ma soeurette. « Ce n'est pas à moi de t'expliquer. » Un haussement d'épaule et je préfère passer à autre chose. L'amour, les garçons, ce n'est pas à moi de lui dire comment ça marche. Faudrait qu'elle trouve une aînée pour lui expliquer, mais je ne peux pas vraiment lui présenter Suki avec notre rupture. Tsukiko l'admire, pourtant elle va continuer à l'admirer de loin, très loin.

Les vacances ne sont pas encore là, mais nous sommes plus proche de l'été à présent. Il serait temps de prévoir des choses pour les mois à venir, même si c'est assez précipité. Je ne peux pas dire de quoi sera fait demain et j'agis souvent sur des coups de tête, mais ce n'est pas plus mal de promettre des choses à ma soeur. Une sortie n'a jamais fait de mal à personne, encore moins une sortie à la plage. « Je suis beau, que veux-tu. » Je le prends à la plaisanterie, sans voir que Tsukiko pense à mon ex-copine. Si seulement j'avais le courage de lui dire la vérité, je n'en serais pas là à mentir. Malheureusement, c'est ma jeune soeur et je tiens à voir son sourire, pas ses larmes.

Bref, Tsukiko termine ses achats et se dirige vers la caisse, toujours sur ses talons tel un gentil toutou. Je surveille sans trop faire attention, jusqu'à entendre les paroles du vendeur et voir son expression faciale. Aish, ce sale gosse. D'où il drague ma petite soeur sous mes yeux ? Je ne suis pas là pour faire la plante verte, encore moins pour donner mon accord à ses plaisanteries. Oui bon, je n'ai pas trop séparé la plaisanterie du sérieux, montant derechef sur mes grands chevaux. Ma bouche n'a de cesse de lâcher des paroles dures et tranchantes, allant jusqu'à juger ce pauvre garçon qui croyait bien faire, sûrement. Avec moi, faut pas chercher à bien faire.

Me calmer ? Je lui lance un regard sévère, tandis que le vendeur encaisse les articles et que ma soeur me donne les sacs, l'air de dire « sortons, tu me fais honte ». Ce qui n'est pas totalement faux. Elle s'excuse et j'allais répliquer, mais nous étions déjà dehors. S'il est traumatiser avec si peu, jamais il ne pourra voir ma soeur autrement qu'une cliente. Décidément, les jeunes de nos jours sont tous faibles ? « Yah, c'est moi le grand frère, range tes bras. » M'agaçais-je avec des gestes d'impatience. Sans moi, ma soeur serait souvent face à des situations dangereuses.

En attendant, c'est moi qui porte les affaires de ma soeur, et c'est moi qui abuse ? Sérieux, c'est l'hôpital qui se fout de la charité. « Si tu veux, y a une confiserie pas loin. Tu peux prendre autre chose que des réglisses, si ça te fait plaisir. » Nous avons tout notre temps pour choisir ou pour faire les magasins. « Faut que je fasse des courses aussi, je n'ai plus de café. » Genre, c'est super important. Ce n'est pas comme si Tokyo ne possédait aucun café ou que je n'en avais pas dans notre quartier. Surtout que je favorise le coca cola, mais ça aussi, je vais devoir en racheter... Avec des clopes et des chewing-gum à la menthe. Autant faire ma petite liste mentale, au cas où. « Tu n'as besoin de rien à la maison ? » Histoire qu'on ne fasse pas trente six milles fois les courses dans la semaine.
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Ce message a été posté Dim 26 Juin - 6:46

I just want to spend time with you, don't worry i'm fine brother
Les aléas de la vie, les choses inexplicables on devait y faire ça qu'on le veuille ou non. Et Yûgi devait savoir que j'allais y faire face même si je pense qu'il préférerait que je sois protégée dans un bulldozer que de vivre la "douleur" psychologique que je pourrais ressentir. Il me dit que c'est pas à lui de m'expliquer, faudra que j'aille toquer à une autre porte si je veux des explications, je soupire alors légèrement face à son haussement d'épaules. Je savais pas trop si j'allais un jour voir Suki mais peut-être que ça pourrait être elle à qui je me confierais. On verra bien de toute façon.

Les vacances approchaient assez rapidement et je pense qu'une sortie en famille nous ferait pas trop de mal. Puis c'est cool je pourrais mettre les affaires que j'ai acheté pour cet été, ça me permettra de sortir sans me préoccuper de ma maladie pendant un certain laps de temps. Sa plaisanterie me fait gonfler légèrement mes joues comme une enfant, c'était bien ça le problème, mon frère était un appât à filles.

- C'est bien ce qui m'inquiète pf. Tu es trop beau et tu attires trop les filles. Disais-je en faisant une légère moue avec mes lèvres.

Je crois que des fois Yûgi et la plaisanterie ça faisait 2, pire que moi dans le cas où je comprends pas le second degré ou quand je suis "trop" gentille avec quelqu'un vu que selon moi, je ne suis pas trop gentille, je le suis naturellement et sans en faire trop, je crois. Mais bon le vendeur doit remettre en question son humour maintenant vu la réaction de mon frère, j'invitais Yûgi à se calmer mais autant dire que c'était pas trop la bonne réponse à dire vu le regard qu'il me lançait, je pinçais alors légèrement mes lèvres, laissant le paiement se faire avant de faire sortir Yûgi du magasin en m'excusant auprès du vendeur, voyant que mon cher frère souhaitait encore répliquer, mieux vaut éviter trop de dégâts. J'aurai bien voulu lui laisser un pourboire mais j'aurai eu le droit à un regard assassin digne des plus grands films de mafia de la part de Yûgi, autant dire que je préfère éviter cela. Une fois en dehors du magasin, je le regarde d'un air pour le réprimander en disant qu'il avait exagéré, mettant mes mains sur mes hanches en le regardant. Il me réplique que c'est lui le grand frère en faisant des grands gestes agacés. C'est tout Yûgi ça. Mais je pouvais pas lui en vouloir réellement.

- Quand je suis avec un garçon, permet moi d'en douter Yûgi... Disais-je en riant légèrement, je savais qu'il réagissait comme ça pour me protéger et pas juste pour m'embêter ou me foutre la honte. Tu fais peur quand tu t'y mets j'ai cru qu'il allait vouloir changer de métier, le pauvre. Ajoutais-je en soupirant légèrement. Huum. Merci d'être là et d'être comme tu es quand même, monsieur le rabat-joie. Je sais pas ce que je ferais sans mon grand frère.

Je lui tirais légèrement la langue en lui laissant les sacs où il y avait le résultat d'un shopping avec un résultat assez comique, enfin pas selon le point du vue du vendeur. Il me disait alors qu'il y avait une confiserie non loin et que je pouvais prendre ce que je voulais en plus des réglisses. Je souriais alors grandement en joignant mes mains.

- Oh je vais prendre des langues de chat alors ! Même si les réglisses c'est la vie. Hmm. Des nerds aussi.

Il fallait aussi faire quelques courses d'après Yûgi, je réfléchissais alors à ce qu'il manquait à la maison, ne voyant pas trop au début ce qu'il pouvait manquer, j'avais pas vérifier avant de partir ni la veille.

- Que je réfléchisse un peu... De l'ice tea, on en a plus je crois. Ah et des post-it et y a plus de céréales. Faudrait aussi qu'on oublie pas les sushis.

Je souris donc en m'avançant pour qu'on aille en direction de la confiserie pour acheter toute chose, même si au début c'était que pour des réglisses au final ça finira en stock de confiseries, c'est pas plus mal j'aime bien le concept. On arrive même assez vite devant la confiserie en question, et tant mieux faudrait pas non plus rester trop tard.

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Ce message a été posté Mar 28 Juin - 20:37

I just want to spend time with you, don't worry i'm fine brothertenue ☣ Au moins, elle admet que je suis trop beau pour être vrai. Pourtant je suis bien réel, au grand malheur de certains et bonheur d'autres. Ma petite soeur n'a sûrement pas tord, j'attire les filles mais je préfère que celles-ci soient sûr d'une chose, ce ne sont que des coups sans lendemain. J'ai tenté ma chance avec Suki, j'y ai cru l'espace d'un instant, puis j'ai rechuté bêtement. Ce ne sont pas des choses que je pourrais avouer à Tsukiko, ni à personne d'autre parce que je n'ai aucune envie d'en parler. C'est du passé, si je ne parviens pas à en discuter avec la principale concernée, alors ça restera toujours du passé.

Il y a plaisanterie et plaisanterie, celle qui est bien à faire et celle qui ne l'est pas. Ce pauvre garçon n'a pas eu la meilleure des idées en blaguant sur ma soeur, surtout pas devant son grand frère qui veille au grain. Ce n'est pas tellement que son humour soit merdique ou que je n'en ai pas, juste que la situation ne se prête pas des masses. Du coup ça jete un gros froid et ma soeur doit s'excuser pour moi, même si je ne suis pas du tout désolé pour mes paroles. Non mais oh, faut savoir s'y prendre avec les filles, autant dire qu'aucun mec n'approchera ma soeur tant que je serais là. Forcé de sortir du magasin, je lance un dernier regard meurtrier au vendeur, tandis que Tsuki me tire à l'extérieur, là où je saurais me calmer. Ou pas. Je ne sais pas encore si je vais avaler ma colère ou la recracher à nouveau. Imprévisible, c'est souvent ce qu'on me dit. Ma soeur tente de me faire la morale mais je l'arrête de suite avec un discours de grand frère bien lourd, genre c'est moi simba, c'est moi le roi. Je ne peux pas comprendre sa désespérance, puisque je ne suis pas à sa place.

Comment ça elle en doute ? Je lui pointe mon index dessus, la bouche entrouverte, mais ne trouve rien à redire. Donc j'abaisse mon bras et souffle. D'accord, je suis peut-être un peu trop surprotecteur mais ce n'est pas évident d'avoir une jeune soeur si mignonne et gentille, voir trop naïve. « Je remplis juste mon rôle de grand frère, sinon ils en profiteraient tous pour t'harceler. » Je ne vais pas regretter, jamais. « Faut bien que je calme ta joie de vivre, sinon tu ferais n'importe quoi et monsieur rabat-joie devra encore se ramener pour faire le flic. » Je viens lui tapoter le dessus de la tête, la décoiffant légèrement à nouveau. Je me le demande bien, ce qu'elle ferait sans moi ... Ou ce que je ferais sans elle.

Les sacs sous le bras, nous pouvons avancer et changer de boutique, bien que j'ai l'air d'un porte bagage plutôt qu'un frère. Je lui parle de confiserie, pensant toujours aux réglisses que nous devons acheter et si jamais elle désire autre chose. Ce n'est pas bien bon de manger autant de sucrerie, mais de temps en temps, ça fait du bien au moral. Je sais que Tsukiko en a besoin et que de toute façon, on possède qu'une seule vie. « Pourquoi pas des araignées et des serpents aussi ? » Faut pas croire que je sois assigné seulement aux bonbons noirs, j'aime un peu de tout.

Faut pas oublier les courses, ce que je rappel en plus. Bah ouais, je ne vais pas m'amuser à faire les magasins tous les jours, je n'aurai pas le temps surtout. à part les post-it, tout le reste est de la nourriture. « Du papier toilette, y a pas besoin ? » Bon, c'est plus pour rire qu'être sérieux, je n'ai pas tant regardé dans les wc pour le savoir. En tout cas, ce serait bien de prévoir le plus gênant, qu'on ne manque pas au dernier moment. Arrivé devant la confiserie, j'entre directement dedans et regarde l'endroit. Des tonneaux remplient de bonbon, de toute les couleurs, de tout les genres. Suffit de prendre un ou des sachets, une pelle ou une pince et de se faire plaisir. Je prends donc deux sachets, un pour Tsuki et un pour moi. « Je pars de ce côté, toi de l'autre. » Dis-je, armé d'une pelle à bonbon que je pointe dans la direction indiquée, tel un policier.
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Ce message a été posté Sam 2 Juil - 4:32

I just want to spend time with you, don't worry i'm fine brotherLes problèmes avec mon frère étaient en soi super simples ; le fait qu'il soit facilement attirable et que les filles peuvent céder facilement face à son charisme indiscutable. Et puis il y a le fait que les garçons m'approchent sous son nez, ce qu'il ne conçoit pas ou plutôt il pense que je suis trop naïve pour voir les dangers ; ce qui n'est pas totalement faux mais bon je sais quand même que celui-ci n'était pas un danger et qu'il aurait rien pu me faire, Yûgi était même à mes côtés à ce moment là alors il avait pas besoin de lui envoyer ça à la figure, je l'aperçois lancer un dernier regard meurtrier au vendeur avant qu'on sorte du magasin, je décide de ne pas y prêter attention et de lui faire une sorte de morale en dehors du magasin, les poings sur les hanches et à ma morale il me dit que c'est mon grand frère, des paroles de grand frère que j'ai souvent entendu pour montrer qu'il a raison mais bon ça m'empêche pas de répliquer que je doute du fait qu'il le soit dans cette situation ce à quoi il ne répond rien dans un premier temps. Puis il se reprend pour dire qu'il fait son rôle de grand frère car sinon ils profiteraient de ma crédulité et de ma naïveté, c'est possible après tout. Monsieur rabat-joie est bien dans la place, mais au fond je trouve ça touchant et mignon car je sais qu'il est pas comme ça avec tout le monde et encore moins pour n'importe qui. Juste avec moi donc ça me fait d'abord sourire.

- Yaaah. Pourquoi tu penses que tous les garçons ont toujours le temps pour m'harceler ? Je sais encore me débrouiller pf. Je suis une grande fille. Disais-je en faisant une légère moue mignonne en gonflant légèrement mes joues, pour le coup ça faisait pas très grande fille.

Je savais très bien qu'il ne remplissait que son rôle de grand frère, des fois un peu trop mais bon c'était Yûgi je pouvais pas l'empêcher de jouer son rôle, il venait me tapoter le dessus de ma tête en me décoiffant légèrement, optant pour une mine légèrement boudeuse d'enfant pour le coup. Et même si je reprends mon rôle de petite soeur boudeuse avec cette mine, je sais que je l'aime fort mon grand frère et plus que n'importe qui sur cette planète, donc il n'a pas à s'en faire.

Je le laisse donc porter les sacs, histoire d'alléger son karma pour l'âme de ce pauvre vendeur traumatisé pour un certain laps de temps. Tout en discutant confiserie, on marche en se demandant ce qu'on pourrait prendre à part du réglisse, après tout il n'y a pas que ça dans notre amour pour les bonbons, même si ça avait une grande importance mine de rien, ces petits bonbons noirs. A sa demande, j'hochais vigoureusement ma tête en souriant.

- J'approuve ! Va pour les araignées et les serpents. Oh et on peut prendre des requins aussi ?

On parlait aussi des courses qu'il y avait à faire, et franchement cette question je m'y attendais pas pour le coup donc je le regarde d'un air hébété comme s'il venait de me poser une équation qu'on voit qu'en fin de terminale et qui creuse une ride au milieu de mon front lorsque je fronce légèrement mes sourcils.

- Je sais pas.... J'ai pas vérifié ? Disais-je d'un air un peu bête en penchant légèrement la tête sur le côté.

On arrive finalement à la confiserie souhaitée sans trop de complication, en même temps ça allait être compliqué de se perdre alors qu'on connait l'endroit mais on sait jamais. Yûgi me tend un sachet pour mettre les bonbons à l'intérieur et je le laissais donner les indications sur le pôle que je devais couvrir ou plutôt "dévaliser" même si ce n'était que des bonbons. Je m'arme d'une pelle aussi, histoire de pouvoir prendre les bonbons que je veux, je hoche alors vigoureusement la tête en souriant toujours, mettant ma main comme dans les services militaires à côté de ma tempe.

- D'accord sergent ! Rétorquais-je avec enthousiasme.

Je reste alors dans mon coin pour prendre tous les bonbons que j'avais voulu dans la rangée que Yûgi m'avait indiquée précédemment je crois commençait à perdre un peu la tête avec les différents choix proposés, j'étais encore une enfant après tout au fond. Finalement j'avais assez bien rempli mon sachet de toute sorte de friandises. Je retournais plutôt fière de moi vers mon frère en ayant posé la pelle que j'avais auparavant.

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Ce message a été posté Mar 5 Juil - 18:25

I just want to spend time with you, don't worry i'm fine brothertenue ☣ « Pour moi, tu es toujours une petite fille. » Qu'elle est dix sept, vingt ou plus, ça sera toujours une petite fille à protéger pour moi. C'est ma jeune soeur, à mes yeux elle est surtout une personne fragile, naïve et facilement manipulable. Puis, c'est plus fort que moi, je ne peux faire autrement. Ce sont tous des dangers ou alors aucun n'est digne de Tsukiko. Un jour peut-être, je changerai d'avis, mais ça voudrait dire qu'elle a trouvé le bon. Je ne veux pas qu'elle soit comme moi, à voir toujours ailleurs sans réussir à trouver une bonne attache. Ma soeur doit être parfaite comparé à son grand frère qui ne l'est pas. « Le jour où tu trouveras un garçon qui t'aime pour ce que tu es intérieurement et non extérieurement, là je ne pourrais rien dire. » C'est facile d'aimer quelqu'un parce qu'il est beau ou séduisant, mais ça devient rapidement compliqué quand il s'agit d'aimer le reste. Sachant qu'elle est malade, je préfère largement qu'elle se trouve un gentil gars qui sera toujours là pour elle, et non le premier venu qui fuira aussitôt au pied de la montagne à franchir.

Sacs aux bras, nous optons pour la confiserie à quelques pas d'ici, tout en discutant bonbon. Il y a pas mal de choix, de variété et surtout de quoi se mettre dans le ventre. Tous les deux, on adore les réglisses mais ça ne veut pas dire qu'on se contente seulement de cela. Du coup, je cherche à savoir ce qu'elle préférerait en plus, donnant aussi mon avis. « Ouais! Et des bonbons qui piquent ou acidulés. » En gros, tout le magasin quoi. Je ne suis pas difficile là-dessus, tout me convient. Un bonbon est un bonbon et j'adore quand on a le choix. Autant voir sur place ce qu'ils proposent mais à l'allure où on réfléchit, on risque de dévaliser la pauvre boutique. Y a pas que les bonbons dans la vie, y a aussi les courses de tous les jours et évidement, ni elle ni moi ne savons pour le papier toilette. Bah, on verra ça en temps voulu. Au pire y a une supérette pas loin de l'appartement, ça dépanne en cas de besoin.

La confiserie est plutôt calme, il n'y a pas grand monde à l'intérieur. Analysant le périmètre tel un expert, je récupère deux sachets dont un que je donne à ma soeur. Pas sûr que ce soit suffisant, mais au pire on peut en prendre n'importe où dans la boutique. Je lui fait un rapide topo, comme quoi l'un part d'un côté et l'autre, en sens inverse. Ainsi, nous pourrons parcourir plus de périmètre en moins de temps. évidement, cela veut dire que je compte prendre un peu de tout, puisque j'ignore si Tsukiko va vouloir de ça ou ça. Ma soeur fait un salut militaire et j'hoche de la tête. « Rompez! » Y a que nous pour se taper des délires pareils mais au moins, on s'amuse comme des gosses.

Lâchant ma soeur dans son coin, je vais de mon côté et m'occupe de remplir tranquillement mon sachet d'un peu tout, même des bonbons qu'on n'avait pas mentionnés. Il est pleins à craquer quand je retrouve Tsuki, lui montrant mon acquisition. « C'est un beau buttin, soldat! » Toujours dans le thème, je lève finalement mon pouce avec un sourire. Ayant assisté à notre « scène », la dame gérant la confiserie vient à notre encontre avec deux autres sachets, nous proposant de vider un peu les nôtres qui sont prêt à exploser. Pris sur le fait, je ne peux m'empêcher d'être légèrement gêné, confiant mon sac à la vendeuse qui récupère celui de Tsuki pour les amener à la caisse. « Elle m'a fait peur. » Chuchotais-je à ma soeur, la main proche de ma bouche pour faire barrière, le plus discret possible. La dame est gentille, elle rajoute même deux trois bonbons sur le présentoir, dont des sucettes, nougats et caramels.
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Ce message a été posté Dim 10 Juil - 2:37

I just want to spend time with you, don't worry i'm fine brotherAux yeux de mon frère, je serai toujours un petit être à protéger quoi que je fasse ou je dise ça n'y changera rien, ça me fait légèrement gonfler mes joues lorsque je l'entends dire ça. Mais bon, je vais pas l'empêcher de vouloir me protéger même si parfois il abuse je sais qu'il le fait pas sans raison, je le regarde donc lorsqu'il me dit que le jour où je trouverais le bon garçon qui m'aimera pour ce que je suis intérieurement, là il dira rien. Il a raison que c'est mieux qu'un garçon m'aime pour mon caractère que pour mon physique, ça fait un peu superficiel mais bon il y a des gens comme ça. J'aimerais bien tomber sur un garçon qui m'aimera pour ce que je suis, enfin.. Le temps que je sois vivante.

- Comme les princesses Disney ? Demandais-je d'un air crédule et mignon avant de rire légèrement.

Je crois qu'on va faire un stock avec tout ce qu'on a déjà énuméré en bonbons, pas sûr que ça soit bon pour la santé tout ce sucre mais bon ce n'est pas très grave c'est une fois de temps en temps et si ça fait plaisir à mon frère autant que ça me fait plaisir alors c'est parfait. On est donc en route pour la confiserie non loin de là. Je hoche la tête en notant les différentes sortes de bonbons à prendre une fois arrivée là-bas, pour les courses on verra après, de toute façon il semble qu'on ait le temps vu l'heure qu'il était, enfin je dis ça mais j'ai aucune idée de l'heure, je suis pas trop inquiète de toute façon.

On arrive donc à la confiserie sans grand mal. Bon une fois dedans par contre on commence par se taper un délire bien à nous, heureusement il y a pas trop de monde ils nous regarderaient sûrement bizarre vu le niveau mais je m'en fiche moi ça m'amuse bien de faire le petit soldat à son grand frère, je ris en dévoilant mes dents et mon sourire, bref, Yûgi m'indique sur quelle zone je dois opérée et j'attends pas trop longtemps pour m'y rendre et prendre toute sorte de bonbons, je crois j'ai même les yeux plus gros que le ventre. Je retourne à la rencontre de mon grand frère adoré, y a pas à dire on vient vraiment de la même famille y a pas de doute là-dessus. Je lui souris d'un air fier en applaudissant légèrement pour son acquisition.

- On a bien travaillé ! Disais-je avant que la gérante du magasin arrive, je crois qu'elle a compris qu'on avait des sacs plein à craquer, je me retiens de rougir légèrement, penchant légèrement la tête d'un air reconnaissant & gêné à la fois, je confis également mon sac à la vendeuse. Merci beaucoup madame. Finissais-je par dire avec un sourire un peu gêné. Mon frère me dit discrètement qu'elle lui a fait peur, ça me fait légèrement rire, je passe alors ma main sur ma bouche pour lui parler discrètement. Moi je pense que c'est un complot entre vendeurs des magasins c'est parce que tu as fait peur à l'autre vendeur. Assurais-je en le regardant d'un air à presque croire au complot. Ils sont peut-être une league qui sait... Oui je suis un peu barrée dans ma tête parfois mais c'est mon frère, il m'aime quand même pas vrai ?

Bon la dame nous rajoute des bonbons, je trouve ça chouette, toujours plus de bonbons ça ne peut que m'enchanter, je joins alors mes mains d'un air ravi et content, faisant un grand sourire à la vendeuse, beaucoup moins gênée que précédemment. Je laisse la charge à Yûgi de payer, étant déconcentrée par des lumières de couleur dans le magasin qui m'émerveillait, il m'en fallait peu. Bref une fois payée, la vendeuse donnait les sacs à ma personne et je les prenais en souriant.

- Merci beaucoup ! Bonne journée, au revoir. Disais-je d'un air joyeux avant de sortir du magasin. Je tournais ensuite mon visage vers mon grand frère une fois sortie du magasin. Courses maintenant ? Puis les sushis ! Le meilleur pour la fin.Enonçais-je avec un grand sourire d'un air impatient, pas besoin de café avec moi, j'avais assez d'énergie sans.

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Ce message a été posté Dim 17 Juil - 2:10

I just want to spend time with you, don't worry i'm fine brothertenue ☣ Les princesses disney ? Je fais genre de réfléchir. « La seule qui peut avoir du mérite, ce serait Belle. » C'est l'une des seules qui aime un prince pour ce qu'il est à l'intérieur, et non pour son apparence puisqu'il est une bête. Quant à la bête, il n'a pas de suite apprécié la paysanne qu'il a capturé, bref! Tsukiko pourrait être une sorte de Belle, je lui souhaite simplement de trouver celui qui est beau à l'intérieur, l'extérieur est secondaire, ce n'est qu'un détail d'être beau ou moche. Cela ne durera pas en prenant de l'âge, mais ça les jeunes n'y pensent pas toujours. Elle a le temps pour vivre sa parfaite histoire d'amour, nous aurons plus vite fait d'acheter des bonbons à la confiserie.

Confiserie plutôt colorée, il faut bien l'avouer. La couleur des bonbons cassent ce côté vieillot avec les gros tonneaux façon taverne, mais c'est une ambiance agréable et rustique à la fois. ça change surtout de ces confiseries blanches, avec des belles étagères et tout le bordel qui attire les enfants comme des mouches. à peine un pied à l'intérieur que je le lance le délire, me prenant pour un officier de l'armée ordonnant à son soldat de suivre les ordres. Nous avons du terrain à baliser! Ouais, heureusement que c'est vide, sinon je n'imagine même pas la honte. Le message passé, on part chacun de notre côté et ramassons le plus de bonbon possible. Je dois avouer que je n'ai pas tenu en compte notre petite liste, puisque je pioche de tout, partout. Mon sachet est pleins à craquer, c'est à peine si je parviens à le fermer tellement il est énorme. Ce n'est pas mieux du côté de ma frangine qui se ramène presque avec la même chose, ce qui me fait sourire. Nous ne sommes pas de la même famille pour rien, ça se voit.

« Oui ! » C'est du bon boulot, on pourrait faire tellement de chose à nous deux. La gérante du magasin vient juste ruiner ce moment, apparaissant tel un fantôme, sans prévenir. Tout comme moi, Tsukiko est embarrassée par l'intervention de la vieille dame mais nous lui confions tout deux nos sachets de bonbon, la remerciant chacun à notre façon. C'est gênant, surtout quand on ne s'attend pas à la voir débarquer. N'empêche, j'ai eu la trouille, ce que je confis discrètement à ma soeur. « N'importe quoi! » Fis-je un peu trop fort, mais la dame n'a rien remarqué, occupée à peser les bonbons sur sa machine préhistorique. Une league, puis quoi encore ? Ils s'amusent à arnaquer leurs clients ou un truc dans le genre ? Je secoue doucement la tête, montrant mon indignation. « Si c'est ça, je retourne faire manger son portable à l'autre dragueur du dimanche. » Fidèle à moi-même.

La vendeuse n'est pas si méchante, puisqu'elle nous offre des bonbons en plus, gratuit. ça va de soi, mais quand même, pas tous les vendeurs le feraient. Pendant que Tsukiko est occupé avec les lumières de la boutique, je sors ma carte pour payer les bonbons qui revient finalement à une belle somme. C'est dingue, les confiseries coûtent plus cher que les vêtements de ma soeur... Ce n'est pas très rentable comme pécher mignon, hm. Une fois payé, ma soeur récupère les sachets regroupés dans deux sacs plus grand, pour éviter que ça craque et qu'on fasse tout tomber par terre. Je suis content de voir ma soeur aussi rayonnante, ça me donne le sourire. « Merci madame. » Dis-je à l'intention de la vendeuse qui nous sourit en retour. Le retour à la réalité est dure, cette confiserie avait une part de magie avec autant de couleur et de saveur. « Ouep, faut juste déposer ça à l'accueil. » Ils nous laisseront jamais entrer avec des sacs pleins les bras, puis nous serons libre de nos mouvements sans eux.

D'un signe de tête, je lui fais comprendre de me suivre et me dirige vers l'accueil en question. Une jeune femme nous accueille et je lui montre nos sacs à garder, ce qu'elle acquiesce aussitôt en nous disant de les déposer sur le comptoir. J'aide donc Tsukiko à soulever les sacs de bonbon, les laissant aux soins de la jeune femme qui récupère aussi ceux avec les vêtements. « Merci bien. Tu viens, Tsuki ? » L’hôtesse d'accueil m'a donné un numéro imprimé sur une bout de papier plastifié, au cas où elle ne serait pas là pour nous rendre nos affaires, qu'un collègue sans charge à sa place. Bref, je l'ai remercié et maintenant j'attends de passer les systèmes d'antivol à l'entrée du magasin.
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Ce message a été posté Ven 22 Juil - 5:23

I just want to spend time with you, don't worry i'm fine brotherOn en vient à parler des princesses Disney quand je demande si c'est comme pour les princesses Disney dans mon cas, je fais alors mine de réfléchir, je trouve toutes les princesses Disney classes dans leurs vies parfaites même si je me doute qu'une vie pareille n'existe pas réellement dans la réalité, quoi que ça peut. Mais je sais que j'en aime beaucoup surtout deux dans les princesses Disney. Mon frère dit préférer Belle car c'est la seule qui aurait du mérite, je me remémore l'histoire du Disney, je me souviens plus trop de quel conte c'est inspiré mais quand je vois la version Disney et l'oeuvre originale, des fois y a deux mondes distinctes. Je vais rester aux Disney, c'est plus mon monde. Je penche alors légèrement la tête sur le côté.

- Belle ? Pourquoi Belle ? Moi j'aime bien Ariel et Belle. Mais bon la vraie histoire de la petite sirène elle est triste... Elle meurt car elle veut pas tuer celui qu'elle aime pour retrouver sa vie d'avant. Disais-je en faisant une petite moue légèrement triste. Je me dis que quand j'aurai un copain je pourrais disparaître comme la petite sirène pour le laisser vivre avec une autre afin qu'il soit heureux, c'est assez triste mais bon je veux pas imposer ma maladie aux autres, encore moins à mon futur probable petit copain, déjà que Yûgi le "subit" et que ça m'enchante pas trop qu'il se dise qu'un jour où l'autre il va me perdre car la maladie m'emportera avec elle, je veux pas le faire subir à quelqu'un d'autre.

Par la suite, nous étions entrain de faire nos emplettes chacun de notre côté, revenant vers mon frère triomphante avec un sac rempli de bonbons en tout genre, il me félicite avant que la vendeuse du magasin intervienne, ce qui casse un peu l'ambiance et ça en devient légèrement gênant pour nous deux, j'essaye de paraître le moins gêné possible et le plus agréable possible avec elle, ça semble marcher puisqu'elle nous rajoute des bonbons dans le sachet, je souris donc en entendant la réplique de mon frère qu'il me murmure. Je suis peut-être partie un peu trop loin avec mon complot, mais faut avouer que ça pourrait être drôle de les imaginer tous relier entre eux pour mieux manipuler les clients, bon ça fait un peu tirer par les cheveux l'idée mais bon. J'hausse les épaules d'un air un peu à douter comme si j'y croyais.

- On sait pas... Répondis-je d'un air pas très sûr, je posais ma main sur mon menton en faisant mine de réfléchir avant de rire légèrement en voyant la réaction de mon frère. Rooh le pauvre. Tu changeras jamais. Je suppose que ça sera jamais ton meilleur ami ?Rétorquais-je en riant un peu, c'était même sûr que ça deviendrait jamais son meilleur ami, mais je doute que le vendeur cherche à être ami avec mon frère après ça. A moins qu'il cherche vraiment la petite bête mais ça m'étonnerait, il me semble pas méchant.

Je laisse mon frère payer pendant que les lumières semblent plus intéressantes qu'autre chose, ça faisait un peu ambiance berceuse de rêve qui t'emmène dans un autre monde doux et sucré. Par la suite la dame nous donne un sac que je prends en souriant, lui faisant des remerciements par la suite avec un sourire, un air rayonnant sur le visage je sais pas tout ce que ça a coûté mais ça pesait lourd quand même. Bon on a les moyens mais quand même, faut pas se ruiner pour des confiseries même si c'est vraiment trop bon. Je suis vraiment une enfant au fond de moi et je pense que je le serai toujours d'une certaine manière. On quitte donc le lieu magique et sucré pour revenir à la réalité, je propose donc d'aller faire les courses avant d'aller acheter les sushis et rentrer, ça me paraît un bon plan avec le meilleur pour la fin. Mon frère me précise qu'on doit d'abord les sacs à l'accueil, j'hoche donc vivement la tête en souriant pour acquiescer à sa précision. Je suis donc mon aîné en direction de l'accueil lorsqu'il m'indique de le suivre avec un signe de la tête, je laisse Yûgi parler "administratif" c'est pas trop mon business et bien que je sois très sociable et agréable, je préfère souvent laisser faire mon frère dans ce genre de situation. Il m'aide donc à soulever les sacs de bonbons pour que je les donne à la dame en charge de l'accueil qui gardera nos sacs, je regarde le sac de bonbons légèrement triste, mais bon je vais les retrouver après rien de dramatique. Yûgi m'interpelle pour me dire de venir avec lui, j'hoche la tête avant de me pencher légèrement pour remercier la dame de l'accueil avant de sourire à mon frère pour venir.

- Oui j'arrive ! On passe donc à l'intérieur du magasin pour faire les courses, je regarde donc Yûgi d'un air interrogé très légèrement. On prend un panier ou pas besoin ? Le chariot ça me parait un peu exagéré pour le peu qu'on va prendre... Demandais-je en souriant.

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Ce message a été posté Ven 5 Aoû - 1:34

I just want to spend time with you, don't worry i'm fine brothertenue ☣ « Belle tombe amoureuse d'une bête, elle ne fait pas attention au physique mais plutôt à ce qu'il y a à l'intérieur de la personne. » Expliquais-je, de mon point de vue. Toutes les princesses sont belles, c'est sûrement normal qu'elles terminent avec des beaux princes. La vie réelle n'est pas ainsi, mais je crois que la vie en elle-même ne ressemble à un conte de fée. « Ariel décide de mourir pour un idiot, c'est triste que le prince s'intéresse à une autre plutôt qu'à elle, qui est milles fois plus belle et intéressante. » Je connais la véritable histoire d'Ariel, elle donne sa voix contre une apparence humaine mais si elle n'embrasse pas le prince, elle se transformera en écume. à la fin, le prince s'en va avec une autre et Ariel disparaît à jamais, triste morale. Quand on aime quelqu'un, on ne devrait pas le laisser partir, ni le donner à quelqu'un d'autre sous prétexte qu'il serait mieux avec elle. C'est faux. Comment peut-on savoir une telle chose sans le vivre nous-même. Les contes donnent vraiment des idées stupides et Ariel est idiote de ne pas s'être accrochée au prince autant qu'à sa propre vie.

Nos bonbons emballés, la vendeuse a la gentillesse d'en rajouter un peu dans nos sachets, tandis que je sors l'argent pour régler la petite somme, Tsukiko me parle d'un complot entre vendeurs. Je n'espère pas, sinon je rentre de suite chez moi et ne remet jamais les pieds ici, mais avant je vais torturer l'autre jeune de la boutique de vêtement. Heureusement, ma soeur a une grand imagination mais ce n'est pas cohérent cette histoire de liaison entre les magasins, il n'y aurait plus aucune concurrence. « Oh non. Le jour où mon meilleur ami te drague, tu peux être sûr qu'il va s'en prendre une aussi. » Personne ne mate ou drague ma soeur sous mes yeux, à moins d'être suicidaire. Tsukiko est en droit d'aimer, tant qu'elle est sûre que c'est le bon ou qu'elle ne souffrira pas après. évidement, je sais qu'entre tous, ce n'est pas elle qui va être la plus blessée à la fin, mais bien nous.

La vendeuse termine de préparer nos achats et nous récupérons nos bonbons, ainsi que le reste des affaires que ma soeur a acheté plus tôt, pour quitter la confiserie et son ambiance bon enfant. Tsukiko n'a pas à s'inquiéter du prix, ce n'est trois fois rien pour moi, puis ça me fait plaisir de la rendre heureuse, quitte à débourser des millions pour son bonheur. Sans compter que c'est le genre d'achat qui va durer des semaines, peut-être des mois. On n'achète pas des tonnes de bonbon tous les jours, ça fait une bonne excuse.

Avant de faire les courses, il faut d'abord déposer nos sacs à l'accueil, histoire qu'on ne soit pas fouillé pour rien. Je réunis les bonbons avec les vêtements, évitant ainsi d'avoir trop de sac et sachet, puis confis le tout à la dame de l'accueil. Je n'ai pas grand chose à faire, juste récupérer un numéro pour être sûr que personne ne nous pique nos affaires. Cela fait, nous pouvons rentrer dans la partie « supermarché » du centre commercial et faire nos achats quotidiens. Faisant signe à ma soeur, je lui indique de me suivre et passe les barrières de sécurité. Un panier ? « Prends un panier. » Dis-je en lui rendant son sourire. ça ne sera que plus utile pour nous, je n'ai pas envie de parcourir le magasin avec les bras chargés. Je commence donc par le rayon des céréales, laissant ma soeur choisir ceux qu'elle désire. à côté, y a le coin biscuiterie si jamais elle veut d'autres choses à manger, le café est de ce côté là aussi. Les post-it sont vers les fournitures, à l'opposé.
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Ce message a été posté Mar 16 Aoû - 0:03

I just want to spend time with you, don't worry i'm fine brother- C'est vrai... C'est une belle morale. Aimer pour le caractère et non l'apparence. Mais bon je pense pas que tu pourrais reproduire l'histoire. Tu as rien de la bête... Disais-je en riant légèrement. C'est vrai qu'il serait dur pour une fille de trouver mon frère moche à mon sens ou le trouver repoussant. C'est sûr que c'est moins rose que dans la version de Disney où elle finit avec et a même une enfant avec.. Elle a pas vraiment eu le choix, je pense l'amour se contrôle pas et elle voulait pas tuer le prince si c'était pour vivre sans lui. Rétorquais-je en faisant mine de réfléchir. C'était sûr que la version Disney était adressée à un tout autre public, un peu plus innocent et enfantin donc je pense que Disney voudrait pas perdre des clients en les traumatisant avec les vraies histoires d'où sont adaptées leurs films.

Par la suite après le règlement de l'achat qu'on avait fait, je venais embarquer le sac de bonbons que la vendeuse me tendait en lui souriant avant de partir avec mon frère en direction de la sortie du monde des confiseries et des paillettes. Haussant un sourcil, c'est vrai que me draguer sous le nez de mon frère ce n'était pas une idée très judicieuse, c'est même suicidaire surtout si c'est pas dans le but de faire mon avenir avec, ou du moins un bout d'avenir. Aussi longtemps que je pourrais.

- Les pauvres garçons, tu es pas décidé à leur rendre la vie facile... Rétorquais-je en fermant un oeil pour sourire. Je suis sûre tu ferais un bon sergent dans l'armée. Mais non t'engages pas dans l'armée c'est hors de question. Tu me manquerais trop. Avertissais-je en faisant une petite moue boudeuse et triste pour mieux attendrir mon grand frère. C'est vrai que j'ai jamais eu l'habitude d'être loin de lui pendant ma vie, on a jamais été réellement séparés alors j'imagine s'il serait dans un autre pays pour risquer sa vie, je préfère pas imaginer cette possibilité, je m'inquiéterais tous les jours pour savoir s'il va bien.

On se dirige donc en direction du "supermarché" à l'intérieur du centre commercial pour faire nos courses, on passe par les barrières de sécurité après avoir déposé nos sacs précédemment achetés à une dame qui a donné un numéro de nos affaires à Yûgi histoire qu'on les retrouve. De l'argent jeté comme ça par les fenêtres, j'aimais moyennement même si on avait les moyens c'était pas une raison de perdre de l'argent de cette façon. Je demande alors à mon frère si c'était mieux de prendre un chariot ou un panier, il choisit le panier, j'hoche la tête alors en souriant.

- Va pour le panier alors ! Je souris donc avant de prendre un panier dans ma main libre, sifflotant légèrement avant de suivre mon frère dans le rayon céréales de manière très sage, me plantant devant les différents paquets comme si ça allait être le choix de ma vie. Très déterminant de choisir ces céréales pour bien commencer une journée après tout. Je penche la tête sur le côté en réfléchissant avant de hisser le bras pour attraper un paquet de céréales. Ca te dirait un soir de se faire un repas céréales ? Moi je trouve ça serait une super idée ! Demandais-je en regardant Yûgi d'un air content et émerveillé. Je dépose le paquet dans le panier que j'avais à la main avant de continuer à avancer pour reprendre la route dans le supermarché afin de continuer nos courses.

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Ce message a été posté Jeu 25 Aoû - 12:26

I just want to spend time with you, don't worry i'm fine brothertenue ☣ Rien de la bête ? D'accord, je n'ai sûrement pas le physique d'un animal, mais j'ai un bon caractère non ? Belle a su aimer la bête en voyant au-delà des apparences, mais si je ne peux reproduire l'histoire... ça veut dire qu'aucune fille ne pourrait voir au-delà de mon physique ? « Tu insinues quoi là ? » à l'inverse de la bête, je serais beau mais insupportable ? Quant à Ariel, sa véritable histoire termine mal. ça doit être quelque chose d'être changé en écume, quand même. Quel effet ça fait de devenir des bulles ? C'est une question que je me pose seulement en pensant à la sirène, donc c'est plutôt rare. Ce serait difficile d'expliquer à des enfants pourquoi la petite sirène n'est pas aimée du prince et pourquoi elle disparaît à la fin. Autant faire en sorte que les gamins aiment en transformant ce drame en histoire d'amour, sauf que ça change tout. Autant dire qu'ils ont gardés la femme-poisson et le prince, mais que la moitié des événements est différent.

Quittant le monde des bonbons, j'appuie que le fait de draguer ma soeur sous mes yeux soit la pire idée au monde. Faut avoir des cou*lles ou être complètement fou pour le faire, ou avoir du courage pour me persuader mais faut-il encore qu'il soit le bon et non qu'un pauvre gars qui ne pense pas à demain. Je ne suis pas ainsi non plus. Je ne vois pas ma vie avec une femme et des enfants, pourtant je veux le meilleure pour Tsukiko. Si moi je ne peux réussir correctement ma vie, ma soeur le doit à ma place, même si c'est que pour un temps. « Ils ne pourront pas te la rendre à toi. » Autant qu'ils subissent mon sale caractère, plutôt que ce soit ma soeur qui souffre inutilement. Elle me remerciera quand elle trouvera le bon garçon. « T'inquiète, je n'aimerai pas qu'on me donne des ordres ou qu'on me dise quoi faire. » Puisqu'il faut commencer par être un soldat avant de devenir sergent. « Puis, tu me manquerais trop aussi. Qui s'occuperait de toi ? » Je souris, venant tapoter sa tête. J'ai déjà failli la perdre une fois en faisant ces bêtises par le passé, désormais je tiens à rester autant que possible à ses côtés.

Déposant nos sachets de bonbon à l'accueil du supermarché, nous passons les barrières de sécurité pour aller faire nos courses, rangeant le numéro dans ma poche pour ne pas l'égarer. Je dis à ma soeur de prendre un panier, on a pas tant de chose à prendre donc ça ira pour un simple panier. En même temps, je fais attention à ce qu'elle ne peine pas à le tenir, bien qu'il soit vide pour le moment. « Si c'est trop lourd, donne-le moi. » Dis-je tandis qu'elle observe les différents paquets de céréale. J'en profite pour en prendre un aussi, au miel pour changer un peu. Une soirée céréale ? « Pourquoi pas ? C'est marrant de déjeuner à la place du dîner. » ça me plait bien comme idée, puis ça casse les habitudes. « Que dirais-tu d'acheter des films ou des séries pour les regarder devant notre bol de céréale ? » ça aussi, ce serait pas mal. Mon paquet dans le panier, je suis Tsukiko pour changer de rayon et voir pour le reste de la liste. évidement, je me retrouve à piquer des trucs qui ne figuraient pas dessus, comme du chocolat.
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Ce message a été posté Mar 27 Sep - 1:53

I just want to spend time with you, don't worry i'm fine brother J'haussais un sourcil à sa question, j'ai dit une bêtise ? Pourtant j'ai pas cette impression, j'ai juste dit que la bête ne lui ressemblait pas. Après j'avoue ne pas avoir précisé que je parlais uniquement du physique mais ça me semblait évident.

- Hum ? Bah physiquement on peut pas dire que tu lui ressembles, je suis peut être pas objective mais t'es loin d'être laid ! Donc tu peut pas être vraiment la bête Yûgi.. Peut-être au niveau du caractère, et encore tu as plus de qualités je trouve ! Répondis-je instantanément sans exagérer puisque je le pensais réellement ce que je disais, c'était mon grand frère et je lui trouvais pas réellement de défauts, il était comme il était et je l'adorais comme il était. Après je pensais que l'histoire de la petite sirène était un peu triste pour le sacrifice qu'elle fait par amour, même si c'est un peu symbolique au fond. J'espère pas finir comme ça, je trouverai ça un peu triste, mais c'est beau de finir en écume, enfin c'est mieux que de finir en un corps livide et sans vie.

On en vient à parler des garçons qui me draguent et je fais noter à mon grand frère qu'il ne leur rend pas la vie facile, sa réponse me fait rire, toujours le même. Au moins je me sens en sécurité avec lui.

- Roh tu sais pas ça. Si tu prévois tout à l'avance ça veut dire que tu as une boule de cristal alors ? Demandais-je en faisant faussement mine d'être surprise. C'est bien ce que je me disais. Hm j'espère bien. Rétorquais-je en faisant une petite moue mignonne avec mes lèvres avant de réfléchir. C'est vrai qui s'occuperait de moi si Yûgi n'était plus là. Je suppose que je devrais retourner chez lui, puisque je suis pas encore majeure. Répondis-je en secouant la tête avant de sourire un peu triste mais bon, c'était un sourire quand même, mais ça me réjouissait pas vraiment cette idée mais bon.

Une fois au sein du supermarché, avec mon panier bon il est pas encore trop rempli, j'ai juste mis un paquet de céréales et Yûgi tarde pas à me suivre, il me dit que si le panier est trop lourd pour moi je peux lui donner mais têtue comme je suis je refuse l'offre et lui répond.

- Mais non ça va je peux me débrouiller je suis pas en sucre. Lui assurais-je en souriant, c'était vrai après tout et il était pas si lourd il avait pas à s'en inquiéter. Je lui propose ainsi de se faire un soir une soirée céréales pour changer un peu, ça pourrait être amusant et je souris grandement à sa réponse, très contente de voir qu'il est emballé par l'idée.Oh oui trop bien ! C'est bien de sortir un peu du quotidien. Demandais-je en regardant Yûgi d'un air content et émerveillé. Je dépose le paquet dans le panier que j'avais à la main avant de continuer à avancer pour reprendre la route dans le supermarché afin de continuer nos courses. Oui je veux bien tu as une idée déjà ou on y va au feeling ?

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» It's time to get serious
» it's the last time
» what time is it now
» our first time
» the first time we met.

just spend time with you

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