Fais-moi simplement un sourire

Ce message a été posté Dim 30 Oct - 20:29

TENUE † Sursautant, tu sentis ton cœur s’emballer au point de sentir ta cage thoracique vibrer. Le souffle couper, t’avais la tête qui te tournait alors que les battements de ton cœur semblait résonner dans tes oreilles. Réveillée en sursaut par l’orage, tu serrais fortement le coussin dans tes mains avant de déglutir. Tu avais beau y réfléchir, tu ne savais pas d’où tu provenais cette peur de l’orage. Le tonnerre t’effrayait, les éclairs n’en parlons même pas. Figée le temps de quelques secondes, dans cette chambre un peu trop sombre et obscure à ton goût, tu te redressais avant de chercher la lumière qui se trouvait sur ta table de chevet. Appuyant sur le bouton, tu regardais ta chambre, comme dans la peur d’y trouver quelqu’un. Qui pourrait s’immiscer dans ta chambre ? Personne. Tu es simplement stupide. Le front légèrement en sueur, tu regardais l’heure avant de passer une main dans tes cheveux. Repoussant doucement la couverture, tu posais tes pieds nus sur le sol glacé. Frissonnant en recroquevillant tes orteils tu te levais difficilement alors que ton corps de jeune craquait comme celui d’une vieille. T’avais mal partout. Même si tu ne le montrais pas. La maltraitance que tu vivais à l’école te faisait défaut. Sans un bruit, tu quittais ta chambre pour filer dans le couloir. Pas bien loin, non, tu ouvris la porte de ton grand-frère. Ton sauveur de la nuit. Fermant la porte derrière toi, habituée à l’obscurité et connaissant la chambre de celui-ci par cœur, tu trottinais vers son lit. Soulevant la couette tu entrais une jambe puis l’autre avant de filer sous la grosse couette. Tu l’entendais respirer, était-il réveillé ? Bonne question. A ce que tu entendais au vu de sa respiration, non. Te rapprochant de lui, tu butas légèrement contre son corps, chaud et agréable. Dos à lui, tu passais une main à sa taille avant de poser ta tête sur son épaule. Te lovant contre lui, tu fermas tes yeux un sourire aux lèvres. Le tonnerre pouvait gronder, la pluie pouvait battre les volets telle une fin du monde, tu t’en fichais. Parce que dans les bras de ton frère tu te sentais rassurée et apaisée. Passant une jambe par-dessus les siennes, tu collas ton pieds tout aussi glacée que le sol que tu avais côtoyé tout à l’heure contre sa peau en souriant en coin. Toujours là pour faire chier mais c’était ça ton plaisir. Coller tes pieds glacés sur lui, et sa peau chaude.

Ce message a été posté Lun 7 Nov - 18:57

TENUE † C'est catégorique, je déteste les orages. Pas à cause du tonnerre ou de la foudre, mais surtout à cause de la pluie qui s'écoule sur la ville, sur l'hôtel, sur ce toit au-dessus de ma tête. à mon âge, je sais gérer un maximum ma peur et mon angoisse pour fermer les yeux, sans réussir à dormir. Le bruit de la pluie qui tombe sur une surface dure me rappelle le bruit de l'eau quand j'avais plongé dans ce lac, il y a longtemps maintenant. Les gouttes qui perlaient de mon corps tremblant, qui traçait des sillons sur mon visage pâle, s'échappant de mes lèvres bleutés, s'infiltrant sous mes vêtements trempés. Je souffle plus fortement, les écouteurs et la musique à fond dans mes oreilles pour oublier ce son désagréable que je hais par dessus tout. Affronter les autres n'est pas difficile, jouer un rôle non plus, mais supporter la pluie est un calvaire. Les paupières closent, je me concentre sur la musique, le rythme, les instruments, les paroles, sur tout sauf l'extérieur. Plongé dans ma concentration, je ne remarque pas de suite le mouvement dans mon dos, étant tourné face au mur de ma chambre. Quelqu'un s'immisce dans mon lit, sous ma couette et se colle à moi. Il n'y a qu'une personne pour faire cela, surtout une nuit d'orage. Pas besoin d'ouvrir les yeux, ni de me retourner pour savoir que c'est Opame qui vient taper l’incruste dans mon lit, se collant à moi. Je la laisse faire, sans réagir, jusqu'à sentir son pied gelé contre ma jambe et frissonner brusquement. D'un geste lent, je retire mon écouteur et ouvre les yeux, regardant la paroi sombre. « Tu pourrais éviter de faire ce genre de chose quand tu viens dans mon lit. » Dis-je, même si je ne retire pas ma jambe pour autant, m'habituant à cette sensation. Me retournant sur le dos, je n'ai qu'à tourner ma tête vers elle pour visualiser son visage, grâce à la légère lumière de ma guirlande en forme de flocon accrochée au dessus de ma tête de lit. « L'orage ? » Ce n'est qu'une question simple pour savoir la raison de sa visite, même si je sais déjà pourquoi elle est là. Extirpant mon bras, je récupère mon deuxième écouteur que je viens fourrer dans son oreille, partageant ma musique. De la pop, du Colorful Diamond. ça me permet de ne pas entendre la pluie, même si je ne suis pas un fan de ce groupe en particulier. « La journée risque d'être dure demain ... » Vu l'heure et le peu que j'ai dormi, la journée va surtout être très longue.

Ce message a été posté Mar 8 Nov - 20:20

TENUE † T’étais comme ça toi. Tu aimais bien enquiquiner ton frère quand tu étais dans le même lit que le sien. Tu ne faisais pas de bruit, tu ne parlais pas, tu te faisais aussi petite qu’une souris. A l’exception d’une chose. Tes pieds glacés. T’aimais bien les lui coller dessus. Ce n’est pas drôle sinon. Puis c’était ton grand frère. Tu aimais l’embêter. Avec ses six ans de plus que toi, forcément, c’était rapidement facile de l’ennuyer. « Tu pourrais éviter de faire ce genre de chose quand tu viens dans mon lit. » Petit sourire en coin, tu relevais le regard vers lui, contente de ton petit effet. Entendre sa voix. Tu ne répondis pas, tu soupirais à la place. Plus le temps passé et moins tu parlais avec lui. C’était l’un des seuls à entendre ta voix, mais pour autant, tu avais du mal à ouvrir la bouche. Parfois la simple peur de dire une bêtise, alors que tu savais qu’avec ton frère, tu pouvais parler sans souci. Se tournant sur le dos, tu le laissais faire avant de voir son visage. Tu souriais un peu plus avant de grimper un peu plus sur lui. Tes mains s’agitaient un peu sur ses épaules alors que tu lâchais un soupire de satisfaction. Le meilleur des matelas c’était ton frère. Yeux fermés, tu pourrais presque t’endormir sur le coup. « L'orage ? » « Hum. » Il le savait. Comme tu savais que lui c’était l’eau. Il n’aimait pas ça, l’eau. Mordillant tes lèvres tu manquais de sursauter en sentant l’écouteur entrer dans ton oreille. Ecoutant la musique, arrivant à entendre malgré ton handicape, tu bougeais un peu ta tête au rythme de celle-ci. « La journée risque d'être dure demain ... » Oui. Vous alliez être fatigués. « On a qu’à pas y aller. » Marmonnas-tu. C’était ton rêve. Ne plus aller à l’école. Tu n’en pouvais plus. Tu rêvais de rester toute la journée dans ton lit, sans rien faire. Ou alors, de changer d’école. Pour ne plus à voir leurs têtes. Ne plus les supporter. Ne plus te cacher. Inspirant longuement tu te redressais pour le regarder, avec tes petits yeux de chiens battus. S’il pouvait te dire oui, ça serait la meilleure de tes nuits, pour sûr.

Ce message a été posté Jeu 10 Nov - 22:59

TENUE † C'est devenu une habitude d'avoir ma petite soeur dans mon lit un soir d'orage. Elle a peur du bruit, tandis que je crains la pluie. Nous formons une fine équipe tous les deux, mais ensemble tout devient moins compliqué et plus supportable. Ses pieds froids me rappelle que nous sommes en automne et que les températures baisses, ainsi que celle du sol sous nos talons. Elle me fait frissonner et râler, pourtant je n'obtiens aucune autre réponse qu'un simple soupir. Je suis déçu, elle qui avait l'habitude de parler avec moi par le passé se contente d'un minimum à présent. Je me demande pourquoi. Elle se confie moins à moi, et ça me donne l'impression d'une raison secrète. Tourné sur le dos, Opame en profite pour me grimper à moitié dessus, s'installant tel un chaton au creux des bras de son maître. Devinant que l'orage l'empêche de dormir, j'apporte l'un de mes écouteurs à son oreille comme pour lui faire oublier ce mauvais passage. ça m'aide à penser à autre chose que les torrents d'eau s'écroulant sur la ville endormie. Le son est suffisamment fort pour qu'elle puisse entendre un cinquième de la musique, sans que je m'explose les tympans en échange. Ne pas aller à l'école ? « Je ne peux pas, Ace va m'attendre. » Si je ne loupe pas une journée dans cette maudite école de bourge, c'est sûrement parce que Ace est là-bas. Sauf qu'entre mon meilleur pote et ma petite soeur, le choix est vite fait. J'adore Ace, mais si Opame a un soucis, j’accourrai pour la sauver. Ses yeux de chiot ont fini par me décider. « D'accord, d'accord. Je préviendrais Ace que je ne viens pas ce matin. » Le temps de se reposer et de se remettre de notre nuit blanche à angoisser sur le temps. Tapotant mon ventre, je lui propose de revenir se loger contre moi. Mine de rien, elle tient chaud et c'est très agréable. « Tu n'as personne à voir à l'école ? » C'est curieux qu'à son âge elle n'est pas un ami qui lui tienne à coeur au point de vouloir faire un truc qui ne lui plait pas. Je n'ai rien contre les cours et les études, disons que c'est la faute des autres élèves qui me poussent à les détester et à vouloir me venger à ma manière.

Ce message a été posté Ven 11 Nov - 22:58

TENUE † « Je ne peux pas, Ace va m'attendre. » Ace ? Oui, forcément, tu aurais dû t’attendre à ce qu’il te réponde ça. Ace était le meilleur ami de ton frère. Tu le connaissais depuis tellement longtemps. D’ailleurs il avait été ton premier amour. Mais ça, Nyima ne le savait pas. Hors de question. Même si tu savais que c’était classique que la petite sœur tombe amoureuse des amis du grand frère. Tu avais toujours aimé Ace. Maintenant tu l’aimais mais plus comme un second grand-frère ? Un truc dans le genre. « D'accord, d'accord. Je préviendrais Ace que je ne viens pas ce matin. » Tu souriais un peu plus à cette réaction. Dans le fond, tu savais qu’il allait revenir sur ses paroles. Tu le connaissais par cœur. Le voyant se tapoter le ventre tu te glissais un peu plus vers lui, avant de venir picorer sa joue d’un baiser. Parce que tu étais reconnaissante envers lui. Envers tout ce qu’il faisait pour toi. Même si tu n’avais jamais eu le courage de lui parler de tout ce que tu subissais. Tu ne voulais pas qu’il ait des ennuis lui aussi… « Tu n'as personne à voir à l'école ? » Cette question te mettait mal à l’aise. Tu n’avais plus du tout d’amis. Est-ce que t’en avais réellement eu ? Pour t’abandonner une fois que tu as commencé à te faire harceler par la bande de ta classe… Déglutissant, tu fredonnais l’air de la musique un instant. « Tu n’as qu’à dire à Ace de venir. Il peut dormir avec nous. » Raclant ta gorge tu reniflais alors que ta propre voix te surprenait un peu. T’avais perdu l’habitude de parler. C’était une bonne idée ça. Faire venir Ace chez vous. Dormir, tranquillement. Ne rien faire d’autre que dormir. Il pouvait bien faire ça. Ce n’était pas une activité bien commune quand même. Dans le fond tu enviais l’amitié qu’il y avait entre eux. Pourquoi tu n’avais pas d’amis comme ça toi ? Tu n’étais pas méchante… T’étais agréable et souriante. Un peu bavarde… Alors pourquoi ? Attrapant son téléphone, tu l’allumais avant de le tendre vers lui. « Ton code ? Le même ? » Tu voulais changer de musique. Lui faire écouter une musique douce qui t’aidait parfois à dormir.

Ce message a été posté Dim 13 Nov - 21:42

TENUE † Faut croire que je ne sais que jurer par mon meilleur ami, Ace. En même temps, s'il n'existait pas, je crois que je devrais l'inventer. On partage les mêmes choses, autant les moqueries que les délires. Sans lui, je m'ennuierai au point de vouloir mourir. Façon de parler, je ne suis pas suicidaire, mais c'est pour dire l'importance qu'il a dans ma vie, autant que ma petite soeur. Sauf qu'à choisir, je ne peux pas dire non à Opame. Ace comprendra, j'en suis sûr. Tapotant mon ventre, je l'invite à revenir s'allonger sur moi, souriant à son bisou. Elle est toujours gentille et adorable avec moi, la petite soeur parfaite qui prend soin de son grand-frère. D'ailleurs, je me demande si elle n'a pas des amies à l'école qui pourraient s'inquiéter de son absence. Je m'inquiète beaucoup pour Opame, parfois pour rien. Aucune réponse. Je ne relève pas sur le coup, puisqu'elle aborde un autre sujet. « Non. » Ace dormir avec ma soeur ? Non mais puis quoi encore ? Je veux bien qu'il soit mon meilleur ami, mon pote de galère, mon complice de crime, mais à trois dans le même lit, elle oublie. « Ace aura mieux à faire qu'écouter ton silence. » L'embêtais-je, pendant qu'elle pique mon portable. Le code ? J'hoche doucement ma tête. Toujours le même pour déverrouiller mon téléphone, mais elle ne connait que celui-là, parce qu'il y a des codes partout. Surtout sur mes dossiers, genre photo, texte, mémo, boite mail. à part la musique, qui ne pourrait pas me trahir, je bloque tout. J'en venais même à effacer mon historique internet à chaque utilisation, pour être sûr de ne pas me vendre seul. « Dis, 'Pame. Si tu avais des soucis à l'école, tu me le dirais, n'est-ce pas ? » Je ne sais pas si c'est une bonne question à poser, mais je me fais un sang d'encre pour elle. Ma réputation a été attaqué à plusieurs reprises et à de nombreuses fois, j'ai cru ne jamais m'en sortir... Alors peut-être que elle aussi... Je n'aimerais vraiment qu'elle subisse tout ça.

Ce message a été posté Lun 14 Nov - 18:36

TENUE † « Non. » Tu te pinçais les lèvres, sous cette réponse claire nette et précise. Bo, en fait, tu t’y attendais. Ton frère ? Te laisser dormir avec Ace ? Même si Ace était son meilleur ami, et que tu le connaissais depuis longtemps, Nyima restait ton frère et il ne fera jamais ça. C’est ton frère, alors forcément il est protecteur avec toi. Quel frère laisserait son meilleur ami dormir avec sa petite sœur, qui plus est. Ace aurait pu dormir de l’autre côté du lit. Ton frère au milieu et toi de l’autre côté. Ça n’aurait dérangé personne. Non ? « Ace aura mieux à faire qu'écouter ton silence. » Sourcils froncés, tu te redressais avant de lui mordre l’épaule. Pas méchamment. Non. Tu la lui mordillais plutôt. Ton but n’était pas de lui faire mal. « Méchant. Ace ne dirait pas de méchanceté lui. » Et toc. Tu lui tirais la langue dans une moue un peu moche. C’est cool de faire des grimaces moches. Les grimaces mignonnes ? Pas avec ton frère. Jamais voyons. Ce n’est pas drôle sinon. Piquant son téléphone, tu demandais le code, pour savoir si c’était le même. Une fois la réponse eut, tu le tapais, avant de filer sur youtube. Bâillant un peu, tu te recroquevillais avant de pianoter sur l’écran tactile. En ce moment tu écoutais pas mal Beethoven. Tu trouvais la neuvième symphonie vraiment agréable à entendre. Et bizarrement ça t’apaiser et t’aider à dormir. Même s’il y avait des passages assez puissants, comme ton préféré, ode to joy. Tu le lançais en soupirant. « Tu aimes ? » Peut-être qu’il n’apprécierait pas trop le style. Fermant les yeux, tu te laissais emporter par la mélodie, restant silencieuse en fredonnant un peu l’air. « Dis, 'Pame. Si tu avais des soucis à l'école, tu me le dirais, n'est-ce pas ? » Te figeant un peu, tu serrais doucement tes mains alors que cette question, te faisais atrocement peur. Un sourire au coin des lèvres, t’hochais la tête, de façon positive. Tu ne voulais pas l’inquiéter. Pire, tu ne voulais pas qu’il soit mêlé à l’histoire et qu’il se fasse embêter aussi… Ou même pire… frapper… « Oui, pourquoi ? On T'embête toi ?» Tu jouais l’innocente, sans pour autant te redresser pour le regarder. Tu préférais mentir sans le regarder dans les yeux.

Ce message a été posté Dim 27 Nov - 12:14

TENUE † Je pourrais confier ma vie et celle de ma soeur à Ace, sans aucun doute, mais je ne suis pas prêt à laisser dormir qui que ce soit dans le même lit que Opame, même mon meilleur ami. J'adore Ace, je pourrais même me foutre au milieu, mais il a sûrement autre chose à faire. à ma petite réplique moqueuse, ma soeur me mordille le bras et au lieu de geindre, je me marre. Elle sait que je la taquine, le premier qui ose se moquer d'elle, je l'éclate. « Il n'a surtout pas intérêt à le faire. » Puis Ace est trop gentil pour dire du mal de Opame. Quant à sa grimace dégueulasse, je lui pince le nez en le secouant légèrement. Mon portable entre ses mains, je la laisse déverrouiller l'appareil et chercher une autre chanson sur youtube, m'attendant à tout avec elle. Du Beethoven. Je n'ai rien contre cet artiste, j'aime bien ce genre de mélodie. C'est le style de rythme qui colle bien à nos plans, avec Ace. Un piratage sur un fond de Beethoven, c'est de suite beaucoup plus classe. « Hm, ouais. » Je serais capable de tout aimer, rap, hip-hop, jazz, balade, tout. La musique donne un air un peu dramatique à ma question, mais en même temps je m'inquiète beaucoup pour ma soeur, cela constamment. Elle pourrait être la cible de n'importe qui dans ce bahut ou dans la rue, comme l'a été papa maman et moi. Notre famille a tendance à attirer l'oeil et à se faire lyncher par jalousie et rancœur. Elle m'assure que tout va bien, je dois être assez crédule pour accepter sa réponse et ne pas creuser plus loin. Je lui fais confiance, malgré son mensonge. « Moi ? Tu sais bien que je suis une teigne. » J'ai déjà cassé le bras d'un gars qui voulait s'en prendre à moi, depuis ils se méfient tous. « J'ai l'impression que les Tenzin sont maudits, voilà tout. D'abord papa, puis maman, après moi. » Ils parlent beaucoup dans mon dos, mais ils n'osent pas en venir aux menaces et aux mains en sachant comment je réagis. Je suis solide, me battre ne me fais pas peur, mais je ne peux pas les empêcher de parler. « Si un jour ça ne va pas, tu sais où me trouver. » Dis-je, en me retenant d'ajouter que je serais prêt à tout pour elle, même tuer quelqu'un.

Ce message a été posté Jeu 8 Déc - 23:33

TENUE † « Il n'a surtout pas intérêt à le faire. » A cette phrase, tu souriais doucement. Tu savais qu’Ace ne ferait jamais ça… En tout cas, tu l’espérais. T’avais assez confiance en lui, pour savoir qu’il ne te traiterait pas mal… Il savait. Il savait que tu l’avais aimé. Que t’avais eu une sorte de coup de foudre ? Quand t’étais petite. Et pourtant, il ne t’avait jamais embêté avec ça, alors que d’autres, auraient pu. Ça montrait bien qu’il avait de la considération pour toi. Soupirant, tu montais doucement ta main vers le menton de ton frère pour le lui gratouiller. T’aimais bien quand il agissait de la sorte. Quelque peu possessif. Et protecteur avec toi. C’était ton grand frère, et tu ne pouvais pas dire qu’il l’oubliait. Même si tu étais incapable de lui faire part du fait que tu avais des soucis à l’école. Tu ne voulais pas l’ennuyer et surtout tu ne voulais pas qu’on l’embête aussi. Changeant de musique, tu lui fis passer un registre plus classique, avec du Beethoven. « Hm, ouais. » Tu savais que ton frère pouvait tout aimer comme musique, et ça t’arrangeait. Vous pouviez écouter tout et n’importe ensemble, sans que l’autre, ne se force. Rien n’était imposé en somme. Soupirant, tu fermais un peu les yeux, alors qu’il te posa cette question, qui te mis un peu mal à l’aise. « Moi ? Tu sais bien que je suis une teigne. J'ai l'impression que les Tenzin sont maudits, voilà tout. D'abord papa, puis maman, après moi. » Un soupire s’échappa d’entre tes lèvres. Tu n’en voulais pas à tes parents. C’était des choses qui pouvaient arriver. C’était humain, vous étiez humain. Mais ce que tu ne comprenais pas, c’est comment de simples gosses pouvaient être si méchants. Tu n’avais jamais compris la méchanceté humaine. L’hypocrisie… Ça resterait un mystère pour toi. « On est pas maudit. C’est les gens qui sont stupides. » Un soupire s’échappa d’entre tes lippes alors que t’enlevais l’écouteur de tes oreilles. Ecoutant le bruit de la pluie tapant contre la fenêtre, tu fixais le vide, comme ailleurs. « Si un jour ça ne va pas, tu sais où me trouver. » T’hochais la tête doucement. « Dans ta chambre ? Avec Ace ? » T’en profitais un peu pour le taquiner avant de te redresser pour lui faire des chatouilles l’air de rien. Un rire se fit entendre de ta part, une chose qui devenait assez rare ces temps-ci. Stoppant tout, tu te laissais tomber sur lui, à nouveau, sans aucune douceur pour l’embêter. « Je t’aime. »

Ce message a été posté Dim 11 Déc - 7:38

TENUE † C'est justement parce qu'il ne fera jamais que je précise qu'il n'a pas intérêt. Ce n'est pas son genre, donc je n'ai pas à m'inquiéter. Qui sait, à l'inverse, ça pourrait être Opame qui voudrait harceler Ace puisqu'elle a été amoureuse de lui plus jeune. C'était un coup de foudre de gamine, puis je me demande comment elle a pu ressentir un tel sentiment pour lui. Je ne juge pas mon meilleur ami, je doute qu'il se trouve une copine avec sa dégaine. Après sa petite grattouille sous le menton, Opame change de musique pour un registre différent, plus serein. ça ne me dérange pas, j'aime un peu de tout. La musique est là pour être écouté, après qu'on l'apprécie ou pas, ça dépend de nous. Perso, j'aime autant Beethoven que Eminem ou les Colorful Diamonds. Dans le feu de l'action, j'ose une question plus personnelle, sans me douter à quel point elle peut mettre ma petite soeur mal à l'aise. Je ne suis pas au courant pour le comportement des autres, sinon je ne serais pas là à discuter tranquillement avec elle. J'aurai déjà pris ma rage à pleine main pour leur défoncer le nez. Que je me fasse embêter n'est pas si important, puisque je ne me laisse pas faire. Pourtant je doute fortement que ma soeur soit capable de tenir tête à des gogoles armés de sarcasme et d'impolitesse. Opame me reprend et je souffle, l'un comme l'autre, c'est du délire. « Y a trop de gens stupides. » Puis-je dire qu'ils ne sont pas humain pour agir de la sorte ? Nous, nous subissons, mais eux, ils infligent. à contrario, je fais la même chose sur le net, mais à visage couvert. Comme ça, ils verront bien ce que cela fait de se faire mal traité et traîné plus bas que terre. Inquiet, je dis quand même à ma souerette de venir me voir si jamais ça ne va pas. Dans ma chambre, avec Ace. « Oui, où chez lui si je ne suis pas dans ma chambre. » ça va de soi. à ses chatouilles, je me tortille en riant. Le sourire aux lèvres, je la laisse me tomber dessus. « Moi aussi. » C'est l'être le plus précieux au monde, pour moi. Je déplacerai la moindre montagne si cela peut lui faire plaisir. « Aah, j'entends la pluie. » Dis-je en frissonnant, ayant perdu mon seul écouteur en gesticulant. Je cherche à le récupérer, quelque part dans mon lit.

Ce message a été posté Lun 12 Déc - 12:04

TENUE † « Y a trop de gens stupides. » Il avait raison et tu le savais. Les gens sont stupides. Ils suivent un mouvement et ne se soucient pas de savoir s’ils blessent les autres. Pourtant la roue tourne, c’est bien ce qu’on dit. Rien n’est acquis dans la vie. Pour preuve ta famille était passé de normal, riche, à pauvre. Plus que pauvre. Tu soupirais doucement en tentant de ne pas y penser. La nuit c’était déprimant, trop de chose dans ta tête, et surement dans celle de ton frère. En tout cas tu ne t’étais pas attendue à ce qu’il te pose ce genre de question. Pas que tu ne saches pas y répondre. Mais tu ne voulais pas l’inquiéter. Tu ne voulais pas qu’il ait des soucis lui aussi. C’était compliqué tout ça. « Oui, où chez lui si je ne suis pas dans ma chambre. » Je souris amusé. « Un jour si on peut, on devrait l’amener dans un sauna. » Vous avez toujours connu Ace … Différemment des autres. Mais tu es sûre que tout propre tout différent il serait encore plus beau. Et puis juste pour le fun ça doit être cool. Même si actuellement aller au sauna, serait de l’argent dépensé inutilement. Te laissant tomber sur lui, après l’avoir chatouillé quelques instants, tu lui murmurais un je t’aime avant d’enfouir ton visage dans son cou. « Moi aussi. » Tu souriais en pinçant sa joue. Il ne te le disait jamais concrètement ce coquin. « Aah, j'entends la pluie » Le tonnerre ne grondait plus trop, contrairement à la pluie. Tu te relevais avant de t’asseoir à califourchon sur lui et te pencher sur son visage. Tes cheveux couvraient son faciès, alors que tu posais tes mains sur ses oreilles pour ne pas qu’il entende la pluie. Souriant en coin tu secouais doucement son visage avant de te mettre à chanter à voix basse pour couvrir le bruit de la pluie. Tu ne bougeais pas, restant comme ça pendant quelques minutes avant de froncer les sourcils. Te redressant, tu tendis les oreilles. Tu n’étais pas sûre, mais… La pluie avait cessé non ? Tu retirais tes mains avant de te laisser tomber à ses côtés en ramenant toute la couette avec toi. Lui tirant la couette tu t’enroulais dedans l’air de rien.

Ce message a été posté Mar 13 Déc - 19:26

TENUE † Les gens sont des moutons, ils se copient les uns sur les autres, n'ont aucune personnalité et ils pensent être intéressant en agissant de la sorte. Je déteste les autres, du moins ce genre de personne-là. Certains, comme Ace, sortent du lot. Eux, ils me donnent envie de les connaître, de leur parler ou d'être proche. Mais pas les autres moutons. Mine de rien, je m'inquiète pour ma petite soeur. Que ce soit mes parents ou moi, on a tous vécu une période plus dure qu'une autre et je trouve ça étrange que Opame soit épargné en portant notre nom de famille. Peut-être a-t-elle plus de chance que nous ou alors, elle ne veut rien me dire. « Pourquoi un sauna ? » Une douche bien mousseuse serait largement suffisante. Ace ne prend pas beaucoup soin de lui, mais je suppose qu'il n'a aucune envie d'avoir deux tibétains sur le dos pour apprendre à se laver de partout, quotidiennement. Un truc que je ne peux reprocher à Opame, c'est d'être affectueuse et tendre avec son grand frère. L'un comme l'autre, on n'a pas d'occasion précise pour se taquiner, se câliner ou juste se dire à quel point on aime l'autre. C'est ma soeur, je suis son frère et on a besoin d'avoir ce lien solide. Son pincement de joue me fait grimacer, une sorte de sourire tordu et grincheux à la fois. Puis je me souviens brusquement qu'il pleut toujours. L'orage ou le tonnerre ne me fait pas peur, mais dès que ça concerne l'eau -en dehors de la douche- je flippe derechef. Ma soeur profite de cette opportunité pour me grimper dessus et venir boucher mes oreilles de ses mains, couvrant ainsi le bruit des gouttes tapant un peu partout à l'extérieur. C'est agréable, je me sens vraiment à l'abri quand elle est là, même si je suis censé être le grand frère et la protéger de tout. Inverser les rôles une fois de temps en temps n'a jamais tué personne. L'orage terminé, Opame revient à sa place en embarquant la couette, me laissant frissonner et gesticuler sur le matelas. Fait froid ! Je tente de lui reprendre un morceau, me collant à elle tel un chat cherchant de la chaleur. « C'est ma couette, voleuse ! » Dis-je avec une pointe d'amusement dans la voix. Calant une jambe par dessus ses cuisses, je la bloque dans la couette en déposant ma tête sur son épaule. « Si on se rendors un peu, je te fais des crêpes au réveil. » Chantage, chantage.

Ce message a été posté Sam 17 Déc - 17:16

TENUE † « Pourquoi un sauna ? » Tu gonflais un peu tes joues avant de réfléchir. Pourquoi un sauna ? Tu pourrais bien donner plusieurs arguments si tu réfléchissais bien. Mais tu ne voulais pas réfléchir, pas à cette heure-ci de la nuit. Ta cervelle, elle était un peu out. « Eh bien… » Tu te redressais pour captiver son regard. « L’avantage dans un sauna c’est qu’on peut plus facile trouver des arguments pour l’amener. » T’hochais la tête pour appuyer tes propres dires. « Tu te vois lui dire, viens on va se doucher ensemble ? » Cette fois tu secouais la tête négativement. « Alors qu’un sauna c’est plus cool à proposer. Je peux faire mes yeux doux et il dira oui. » Tu ferais presque croire que Ace ne te refusait rien. Pourtant… Ce n’était pas le cas. Même si pour le coup tu testerais bien. Mais bon tu ne voyais plus autant que ça Ace. Alors bon. Tu n’allais pas non plus l’ennuyer juste pour tester s’il pourrait tout te passer ou pas. La pluie se faisant entendre bien plus, tu bouchais un peu les oreilles de ton grand-frère pour qu’il n’entende pas, avant de lui avouer un peu tes sentiments, même si ce n’était pas une gêne pour toi de le lui dire. Tu ne ressentais aucun souci à le lui dire, bien au contraire. Tu finis par simplement rouler sur le lit en lui volant la couette pour t‘enrouler dedans, telle un petit sushi. Tu le sentis se coller à toi, ce qui te fit doucement sourire. « C'est ma couette, voleuse ! » Tu remuais doucement alors qu’il te bloquait, tu pouvais sentir sa jambe par-dessus les tiennes et sa tête sur ton épaule. Tu sentais le chantage arriver. « Si on se rendors un peu, je te fais des crêpes au réveil » Tu léchais tes lèvres à cette annonce. Il abusait. Voilà ce que tu pensais. Des crêpes… T’inspirais profondément avant de t’entortiller un peu plus dans la couette. « Non. Non. Je ne cèderai pas. » Tu marmonnais plus pour toi-même qu’autre chose. Pourtant, tu ressortis assez rapidement de la couette avant de te tourner vers lui en faisant une moue sacrément boudeuse. « Dors. Je veux des crêpes. » Tu lui rendis la couette pour qu’il puisse venir dessous à son tour.

Ce message a été posté Sam 17 Déc - 22:36

TENUE † Des arguments pour amener Ace dans un sauna ? ça me fait rire, bêtement rire. « Je suis curieux de savoir tes arguments, dans c'cas. » Parce que je ne vois pas comment Ace pourrait dire oui. Se doucher ensemble ? Ah ouais, peut-être pas jusque là. Je vois où elle veut en venir, c'est moins louche de proposer une sortie sauna. « Bon, j'avoue que tu n'as pas tord pour le sauna. » Dis-je en hochant doucement la tête, finalement du même avis que lui. Ace dira carrément non à la douche ou au bain, alors qu'un sauna avec un massage, ça passe mieux. Pourquoi on parle de ça, d'ailleurs ? La pluie mit court à nos plans, tandis que je m'en plaignais et que Opame me bouchait les oreilles pour ne plus l'entendre. C'est réconfortant, de savoir sa petite soeur là. Je crois que sans elle, les épreuves qui se dressent sur ma route seraient beaucoup plus difficile à surmonter. Privé de ma couette, je râle et me colle à elle, la traitant de voleuse en cherchant un petit bout de chaleur. Mine de rien, en plus d'avoir froid sans ma couverture, j'ai toujours un peu sommeil. L'idée des crêpes est parfaite, surtout si ma soeur mord à l'hameçon. Non, non ? Ah que si si. « Tu es sûre ? » Insistais-je d'une voix mielleuse, presque envoûtante. Opame ne tient pas longtemps avant de céder, forçant un sourire sur mon visage. « Oui, m'dame ! » Je ris doucement, prenant un morceau de la couette et venant la prendre dans mes bras pour me rendormir un peu, jusqu'au petit matin. Je sens déjà l'odeur des crêpes me titiller les narines dans mon rêve, tandis que je roupille quelques heures. Ne plus entendre la pluie me permet de rester au lit un peu plus longtemps, jusqu'à sentir le soleil filtrer à travers les volets et chauffer agréablement mon visage à peine réveillé. « 'Pame ? Faut se lever... » La tignasse en désordre, je me redresse en position assise, tout en me grattant la nuque. J'ai soif. Et faim.

Ce message a été posté Sam 24 Déc - 16:25

TENUE † « Je suis curieux de savoir tes arguments, dans c'cas. » Bonne question, tu n’as pas encore réfléchit aux arguments, mais si tu devais y réfléchir, alors tu le ferais. Tu n’étais pas non plus en manque d’idée, ni stupide, tu pouvais très bien y arriver. Pas moyen, tu le ferais s’il le fallait. Parole d’Opame. « D’accord. J’y réfléchirai et on monte le plan. »T’étais chaude pour le faire. Quitte à t’agripper tel un koala à la jambe d’Ace pour l’amener au sauna avec vous. « Bon, j'avoue que tu n'as pas tord pour le sauna. » Tu posais ton index sur ses lèvres pour les lui tapoter doucement sous un signe réprobateur. « Hum. J’ai toujours raison. » Tu le taquinais bien évidemment, mais c’était pour l’amuser. Pour lui donner le sourire, pour l’occuper, autant qu’il t’occupait quand il y avait le tonnerre. C’est vrai que tu ne parlais plus aussi souvent qu’avant, mais avec lui, tu parlais tout de même encore un peu. Moins, mais quand même. Finissant par voler toute la couette, tu roulais sur le lit avant de tenter de ne pas céder à ton frère. Mais bon, les crêpes ont eu raison de toi. Ou ton ventre, va savoir. Tu lui lâchais un bout de couette avant de le sentir te prendre dans ses bras. Le laissant faire, tu fermais les yeux pour te laisser bercer par sa respiration. Tu t’endormis bien vite, sans rechigner, la fatigue te prenant de court. « 'Pame ? Faut se lever... » Tu émergeais doucement en entendant sa voix. Bâillant longuement, tu entrouvrais les yeux pour voir l’heure qu’il était. Soupirant, tu roulais sur le dos, pour tendre tes bras et t’étirer longuement. « Hum. » Tu le regardais assis sur le lit avant de te lever aussi pour laisser ta tête tomber sur son dos. [color=#435e7b« J’ai faim. »[/color] Tu lui pinçais la taille avant de pousser la couette de tes pieds pour te lever et aller ouvrir les volets. Plissant les yeux sous le soleil, tu souris longuement. Après la pluie le beau temps comme on dit. « Et tu me dois des crêpes. » Avant qu’il n’oublie. On sait jamais.

Ce message a été posté Lun 26 Déc - 20:57

TENUE † L'idée du sauna n'est pas si mauvaise, faut la garder de côté pour plus tard. « ça va, ne fait pas ta maligne. » Ronchonnais-je, claquant mes dents comme si j'allais lui mordre son doigt. Ayant perdu la couette, je joue la carte du chantage pour en récupérer un morceau, ce qui marche plutôt bien puisque je peux me remettre dessous, la prenant dans mes bras en la sommant de dormir encore un peu. La fatigue a eu raison de nous deux, puisque nous nous sommes rendormi jusqu'au matin, avant que je ne me réveille en premier et secoue doucement ma petite soeur, histoire qu'elle ouvre les yeux. C'est toujours difficile de quitter le lit, mais faut bien, même si j'aime passer du temps sous la couette. La tête dans le brouillard, je tente de faire de l'ordre dans mon esprit avant de bouger. à mon commentaire, je sens son pincement et ris, me tortillant un peu. Opame quitte le lit pour aller ouvrir les volets et j'en profite pour sortir mes jambes et poser pieds au sol. « Hm, je sais. » Fis-je en prenant mon élan pour me relever, titubant légèrement. à mon tour, je m'étire et baille, sentant mes os craqués. « Aller viens. » Faisant signe à Opame de me suivre, je vais ouvrir la porte de ma chambre pour sortir de la pièce et rejoindre la cuisine. D'abord j'observe l'espace, avant de prendre de quoi faire du café. « Tu veux un chocolat chaud ? » Demandais-je à ma cadette, sortant quand même deux tasses. Le temps de préparer les crêpes, elle peut se boire un truc.

Ce message a été posté Ven 30 Déc - 14:27

TENUE † « ça va, ne fait pas ta maligne. » Tu fis un simple sourire en guise de réponse. Il le savait tu pouvais te montrer quelque peu narquoise quand tu t’y mettais. Parce que comme il venait de le dire, tu étais une petite maline. En attendant, bien vite, tu trouvais le sommeil, à ses côtés. Tu aimais beaucoup dormir avec lui, parce que tu te sentais apaisée, et surtout tu te sentais en sécurité. Et ça, ça n’avait pas de prix. Tu avais beau approcher tes dix-huit ans, il est clair qu’intérieurement, tu restes tout de même une enfant. Tu voulais la garder cette âme d’enfant. Te réveillant sous ses appels, tu te frottais un peu les yeux avant de te lever pour t’étirer. Trottinant jusqu’à la fenêtre tu ouvris la fenêtre en lui rappelant qu’il te devait des crêpes. « Hm, je sais. » T’étais toute contente, parce que tu allais manger des crêpes et rien de tel que de débuter une journée en mangeant des crêpes. « Aller viens. » Tu hochais la tête tout en le suivant, sans un mot. Obéissante, tu toussais un peu avant de te laisser t’asseoir sur la chaise de la cuisine. Tu l’observais faire, comme un petit enfant, attendant d’être servi par ton parent. « Tu veux un chocolat chaud ? » Tu hochais la tête. « Oui, bien chaud avec six cuillères de chocolat s’il te plait. » Tu souriais longuement avant de te relever pour t’approcher de lui pour observer tout ce qu’il allait faire. « Tu as besoin d’aide pour faire la pâte ? » Tu n’étais pas une experte pour faire des crêpes mais pour remuer la pâte, tu pouvais très bien aider, tu avais de la force dans le poignet. Tu n’étais pas non plus une mollasson. « Tu vas y mettre quoi dedans ? »

Ce message a été posté Dim 8 Jan - 13:09

TENUE † Après un tel épisode orageux, le mieux était de se rendormir plusieurs heures et être en forme au réveil. Du moins, je le suis dès que j'ouvre les yeux, même si je ne saute pas de partout dans ma chambre. Mes paupières sont bien ouverte, mon cerveau n'est pas embrumé et je n'ai pas cette sensation de tanguer ou de tournoyer quand je bouge d'un millimètre. Ma soeur éveillée, je la regarde s'étirer et quitter le lit, pour s'occuper de faire de la lumière dans ma piaule. Quittant le lit en m'étirant, je me motive à marcher jusqu'à la cuisine, quittant ma chambre en faisant signe à Opame de me suivre vers les fourneaux, où je me charge de préparer nos boissons. Six cuillères de chocolat, elle est précise comme enfant. « Va pour six cuillères de chocolat. » Dis-je, songeant à racheter un pot quand j'irai aux courses. Les deux tasses bien dosées, j'ajoute le lait et mets tout ça au micro-ondes. « Avec plaisir. » Même si je peux me débrouiller seul, ça ne fait pas de mal d'avoir une paire de main en plus. Quoi ? Je ris, ayant la recette et les doses en tête. C'est l'une des seules choses que je sais cuisiner sans problème. « De la farine, du lait, de l'huile, des oeufs et un peu de sucre et de miel ? » Rien de plus simple, suffit de tout mettre dans un saladier, de remuer et c'est prêt. « Tu peux casser les oeufs, si tu veux ? Je verse la farine avant et tu ajoutes les oeufs après. » C'est relativement simple à faire, y a pas plus facile que des crêpes. Prenant un récipient dans un placard, je le pose sur la table et récupère notre balance, ainsi que la boîte à farine et le sachet de sucre, le pot de miel, la bouteille d'huile et de lait, laissant Opame prendre les oeufs.

Ce message a été posté Jeu 19 Jan - 16:26

TENUE † « Va pour six cuillères de chocolat. » Tu le regardais faire, contente d’avoir un grand frère aussi prévenant avec toi. C’est pas tout le monde qui pourrait s’en vanter, bien au contraire même. Ton ventre commençait un peu à crier famine d’ailleurs. L’odeur alléchante de tout ce qu’il était en train de faire, tout simplement. Tu n’étais pas bien compliquée, une simple odeur et pouf, tu avais faim. Même si tu ne mangeais pas tant que ça, tu prenais le temps de nourrir un peu ton corps. « De la farine, du lait, de l'huile, des oeufs et un peu de sucre et de miel ? » Tu étais curieuse, en te penchant un peu plus pour voir tous les ingrédients qui allait se retrouver dans ton estomac dans quelques minutes. Ta langue buta tes lèvres, amusée. « Tu peux casser les oeufs, si tu veux ? Je verse la farine avant et tu ajoutes les oeufs après. » Tu hochais la tête, ça ne devait pas être trop dur. Allant chercher les œufs, la boite entière de six, parce que tu ne savais pas combien il en fallait, tu vins la poser sur le comptoir avant de les regarder. « En fait. On tue des bébés. » Tu clignais des yeux avant de regarder ton frère. Y’avait tout de même mieux comme réflexion. Laissant ton frère, mettre la farine, tu attendis son feu vert avant de casser les œufs dans le saladier. Réussissant sans grande difficulté, sans mettre une coquille d’œufs dans le plat, tu applaudis en silence, pour te féliciter. T’attrapais le fouet avant de l’agiter comme une épée, avant de le lui donner. « T’es plus fort que moi. » Et concrètement, t’allais surement foirer la mixture en remuant. Pendant qu’il remuait, tu allumais la plaque, pour faire chauffer, à faible température, la poêle à crêpes. « J’en veux au moins douze. » Tu frottais ton ventre avant de te coller contre ton frère, en posant sa tête sur son épaule. L’instant câlin.

Ce message a été posté Ven 20 Jan - 21:59

TENUE † Comment pourrais-je vivre avec la conscience tranquille si je ne prenais pas soin de ma petite soeur et ne serait pas capable de lui préparer des crêpes ? Opame peut être sûr que si elle veut un truc, elle l'aura forcément. Je tiens trop à elle pour refuser quoi que ce soit. énumérant les ingrédients, je quémande son aide pour une simple tâche qui ne devrait pas trop la déranger. Le temps qu'elle récupère la boîte d'oeuf, je sors les autres ingrédients, ainsi que de quoi peser. Des bébés ? Je fais la moue, lançant un regard perplexe à la boîte. « Ils ne sont pas fécondé ? » Fis-je, mais je n'y connais rien en oeuf, tout ça. Au pire, je m'en fiche, puisqu'ils ne sont pas formés. Pourtant, elle m'a foutu le doute... « Bravo Opame, j'ai subitement plus envie de crêpe. » Je fais la grimace, ayant l'image de bébé poussin dans la tête. Je déteste qu'on tue les animaux, même pour les manger. C'est bien pour cela que je suis végétarien et que je ne mange que des légumes ou des choses qui ne viennent pas des animaux. La farine versée et les oeufs cassés, je m'occupe d'ajouter les autres ingrédients à la pâte, tandis que Opame me tend le fouet. « Il ne faut pas un bac pour remuer une pâte à crêpe. » Me moquais-je gentiment, prenant l'objet pour remuer le mélange. « Tu pourrais même toute les manger, si tu veux. » De toute façon, elle m'a coupé l'envie à parler de bébés poussins. Profitant de son câlin, je viens mettre de la pâte sur le bout de son nez à l'aide du fouet, lui offrant un grand sourire. « Allez, au feu. » Prenant le bol et une louche, je la laisse me suivre sans la déloger, graissant légèrement la poêle avant d'y verser un peu de liquide dessus et de bouger la poêle de façon à faire un cercle.

Ce message a été posté Sam 18 Fév - 21:52

TENUE † « Ils ne sont pas fécondé ? » Non, sûrement pas, enfin, sinon, on verrait le poussin sortir de la coquille non ? Tu ne sais pas trop, mais tu penses savoir qu’il faut que la poule couve l’œuf. Hors là, elle n’avait pas trop eu le temps. A quoi doit penser la poule quand on lui retire ses œufs ? Est-ce qu’elle le vit bien ? Ou pas ? Parfois, tu te posais de ses questions, tu ne saurais même pas expliquer d’où elles te viennent pour dire… « Bravo Opame, j'ai subitement plus envie de crêpe. » Tu te grattais la joue, avant de faire une moue un peu désolée. Il était végétarien, c’est vrai, et les œufs… T’avais pas pensé… C’était de ta faute, entièrement de ta faute. Toi ? Tu mangeais très peu de viande aussi, surtout avec ton frère. Tu n’étais pas une vraie végétarienne, mais t’avais ce chic, de le copier, parce que ton frère, il est classe, ni plus ni moins. « Pardon… » Tu ne savais que dire que ça… tu pouvais dire quoi d’autre de toute façon hein ? Une fois le tout dans le bol, il fallait remuer. Mais remuer, c’était pas ton fort, alors tu tendais le fouet à ton frère. « Il ne faut pas un bac pour remuer une pâte à crêpe. » « Ça fait mal au bras. » D’ailleurs, pendant qu’il remuait, tu tâtais son bras. « T’es musclé. » Bon ce n’était pas une nouvelle pour lui, ni pour toi, mais t’avais surtout mal au bras, à force d’être poussée et d’être cognée. Mais ça tu ne voulais pas le lui dire. « Tu pourrais même toute les manger, si tu veux. » Oh, ce n’était pas prêt d’arriver non plus. T’avais souvent faim, mais tu ne mangeais pas énormément non plus. Au risque d’être malade, et puis t’avais pas envie de vomir. C’était devenu une habitude. « Allez, au feu. » Tu le regardais faire avant de te pencher pour regarder la première crêpe cuir. « Je me demande qui a eu l’idée d’inventer la crêpe. » Tu réfléchissais. C’est français ? Non ? Ou tu te trompes ? T’en sais trop rien. En tout cas, une fois la première crêpe cuite, tu l’attrapes, te brulant les doigts avant de la poser sur ton assiette pour y mettre de la pâte à tartiner dessus. Toute chaude et le chocolat fondant. Tu sautillais sur place en la mangeant.

Ce message a été posté Mer 22 Fév - 16:44

TENUE † Même en étant végétarien, je m'autorise une fois de temps en temps à manger des oeufs, surtout en sachant qu'ils ne sont pas féconder, donc que ce n'est pas un poussin. C'est compliqué comme sujet, certains végétariens mangent du poisson, d'autres ni l'un ni l'autre. Personnellement, je ne mange ni poisson, ni viande. à part les oeufs, je ne peux rien avaler qui vient d'un animal, même des aliments à base de graisse ou de truc dans le genre, je trouve cela tout bonnement répugnant. Opame s'excuse mais je ne vais pas lui en vouloir pour ça, jamais de la vie. « T'inquiète. » Je lui tapote le haut du crâne avec ce sourire de grand-frère, réconfortant et chaleureux. Mal au bras, quelle chochotte. Je fais la moue, le fouet d'une main et le bord du récipient dans l'autre. Bon bah, je m'y colle. « Qu'est-ce que tu crois ? Je m'entraîne tous les jours ! » Ou pas. Je ne suis pas tellement sportif, sauf pour courir après les ragots. Remuant vivement la pâte, celle-ci prend rapidement une texture lisse et onctueuse, prête à être cuite. Encore une fois, je m'occupe de former des roues dans la poêle chaude, tournant avec la louche jusqu'à avoir la taille souhaitée. « Des pauvres, peut-être ? » Après tout, ce n'est que de la farine, des oeufs et du lait, sans rajouter tout ce que je rajoute. Par contre, j'ignore de quelle origine proviennent les crêpes. Je m'intéresse déjà à moitié à l'histoire, alors à l'histoire des crêpes. Opame n'attend pas que la première crêpe soit mise hors du feu qu'elle la chipe. « Tu vas te brûler. » La prévenais-je, sûrement trop tard. Au moins, elle semble heureuse. Continuant de cuire les crêpes, je fis une belle pile dans une assiette avant d'éteindre le feu et de mettre le bol vide dans l'évier, avec les autres ustensiles. Je ferais la vaisselle plus tard, après mangé. Prenant le plat, je le dépose sur la table de la cuisine, prenant confiture, sucre et chocolat. « Mangeons assis. » Plutôt que sautiller partout à s'en faire mal au ventre. Elle va avoir la nausée après, à force de se surexciter comme une puce.

Ce message a été posté Dim 26 Fév - 12:22

TENUE † Tu étais un peu triste de lui avoir dit ça, car il n’allait pas manger de crêpes du coup. C’est vrai qu’il était assez à cheval sur ça. Toi, tu suivais la tendance de ton frère, c’est tout, mais tu pouvais manger de la viande sans souci, même si tu n’en mangeais que très peu au final. T’aimais bien copier ton frère, et ça, ce n’était pas nouveau. Même si ce n’était rien au final, tu culpabilisais un peu. Mais bon ce n’était pas bien grave. Tant pis. En tout cas, tu constatais que lui, était musclé, contrairement à toi. « Qu'est-ce que tu crois ? Je m'entraîne tous les jours ! » « C’est plus joli un homme musclé, qu’une fille. » Pas que tu étais contre une fille musclé, mais c’était pas forcément joli non plus. Même si parfois, tu te dis que ça pourrait t’aider d’être musclé… Mais que pourrais-tu faire contre lui ? Il te collerait deux baffes pour te calmer, et voilà. En tout cas, tu remerciais, ceux qui avaient inventé les crêpes car à présent, tu te retrouvais à en manger assez souvent. T’aimais ça. Les crêpes. Et ton frère t’achetait souvent avec ça d’ailleurs. « Des pauvres, peut-être ? » J’hochais la tête. Oui, sûrement. Il avait sûrement raison, ce n’était pas des ingrédients super cher pour l’époque, c’était même la base de l’alimentation des pauvres à la base. Tu entendais ton frère, te dire que t’allais te brûler, mais tu t’en fichais, tu voulais vite manger une crêpes. La gourmandise était un vilain défaut, tu le savais mais ce n’était pas bien grave pour autant. En tout cas, il fit vite pour finir les crêpes et t’appréciais sa rapidité. T’allais te péter le bide. « Mangeons assis. » « Oui. » T’attrapais de quoi garnir ta crêpe avant de manger toute contente. « C’est les meilleurs crêpes au monde, celle de mon frère. » Tu susurrais avant de te lécher les doigts et d’attraper une seconde crêpes. « Tu vas faire quoi du coup aujourd’hui ? »

Ce message a été posté Lun 27 Fév - 14:41

TENUE † Ce n'est pas parce que je suis végétarien et ne touche ni à la viande, ni au poisson, que les gens autours de moi doivent se sentir désolé ou embarrassé. Opame n'est pas obligé de suivre mon régime alimentaire, j'accepte parfaitement le fait qu'elle puisse manger de tout, puis c'est mieux pour elle d'avoir de bons apports plutôt que m'imiter. La seule chose que je désire, c'est qu'elle aille bien. Ma petite soeur lit dans mes pensées ou alors nous pensons exactement la même chose. « Pas faux. » C'est mieux une fille ni trop maigre, ni trop musclé, juste ce qu'il faut pour être en bonne santé physique et mentale. De toute façon, tant que la personne s'amuse, l'avis des autres on s'en fiche un peu. J'imagine que les pauvres devaient manger souvent des crêpes, si jamais ça existait à cette époque. Il ne faut pas grand chose pour faire la pâte, puis c'est rapide à faire ! Je suis sûr que c'est moins cher et long que faire des nouilles, par exemple. Opame n'attend pas une seconde pour chiper une crêpe, malgré mon avertissement. Heureusement la poêle chauffe rapidement, du coup je peux finir en deux deux le saladier et remplir l'assiette d'une pile de crêpe bien chaude. Le compliment de ma soeur me fit sourire, tandis que je pioche une crêpe pour la manger nature. « Je suis sûr qu'il y en a des meilleurs partout dans le monde. » Mais comment le savoir ? « Rien ? J'irai sûrement à l'école cette après-midi. » Si jamais j'assume de me repointer en milieu de journée comme un mec qui s'en fiche de sécher les cours. « Et toi, que comptes-tu faire ? »

Ce message a été posté Mar 28 Mar - 12:22

TENUE † « Je suis sûr qu'il y en a des meilleurs partout dans le monde. » Tu secouais doucement la tête. Même si c’était le cas, même s’il y avait des crêpes dix milles fois plus bonnes ailleurs, que celles de ton frère. Jamais, tu ne le penserais. Pour toi, celle de ton grand-frère étaient les meilleures. Et tu ne comptais pas changer d’avis. L’amour que tu avais pour lui, était très grand. Immense un peu trop intense. Alors quoi qu’il fasse, tu verrais toujours blanc avec lui. Il pourrait devenir le pire meurtrier de tous les temps que tu le soutiendrais. Tu étais sa sœur. Il était ton frère, c’est normal. « Rien ? J'irai sûrement à l'école cette après-midi. » Oui, tout comme toi. Tu te devais d’aller à l’école cette après-midi. Tu n’avais même pas regardé ton téléphone. Et tu te doutais très bien, qu’une certaine personne avait dû t’envoyer une tonne de message, pour venir le rejoindre. Mais comme tu dormais avec ton frère. Forcément… T’allais te faire zigouiller tout à l’heure. Non pire. Il allait t’achever. « Et toi, que comptes-tu faire ? » Tu te mordillais les lèvres avant de finir de manger tranquillement la crêpe que tu mangeais. Tes épaules s’haussèrent doucement. « Allez en cours, comme toi. »[/color] Ou ne pas y aller et passer ton temps à te faire frapper, insulter et humilier par l’autre. Ce qui, à ton avis, était le plus probable. D’y penser, ça te coupait la faim. Déglutissant tu reposais tes couverts avant de sourire. « Je me suis régalée Onii-chan. » Tu te levais avant de ranger tes couverts et ton assiette. T’avais l’estomac totalement retourné. Tu n’aurais pas dû y penser et tu le savais très bien. Tête baissée tu rangeais les choses en évitant le regard de ton grand-frère. T’avais toujours cette impression, qu’il pourrait lire en toi, à travers tes yeux. « Tu passeras le bonjour à Ace ? » Il te manquait, ça fait longtemps que tu ne l’avais pas vu.

Ce message a été posté

» Simplement nous
» pour un sourire... et un pardon (feat ryu sae jin)
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» sumi(re) ✽ fais-moi une place

Fais-moi simplement un sourire

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