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Anonymous
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Ce message a été posté Dim 6 Juil - 20:01
La routine avait repris son cours. Mes trois jours de repos étaient passés rapidement et je n’avais pas eu d’autres choix que de retourner auprès des Giants, la peur au ventre. Je les fuyais comme la peste, cherchant de mon côté un moyen pour apprendre à être plus fort et pourquoi pas se battre. On m’avait conseillé les arts martiaux alors j’avais fait des recherches, me renseignant autour de moi cependant étant quelqu’un de peu tactile, je dois dire que je n’étais pas grandement motivé à m’inscrire là-dedans. Pourtant, je n’avais vraisemblablement pas le choix... Je ne savais pas quoi faire donc pour l’instant j’adoptais la même attitude qu’avant, je fuyais. Takeshi-san désespérait de voir que l’entente au sein de l’équipe s’était encore aggravée et que de ce fait notre jeu devenait mauvais aussi. Il avait décidé de ne pas me mettre capitaine pour le moment et honnêtement, ceci m’avait enlevé un poids de la conscience même si je savais que ce n’était pas ce qui allait arrêter mes coéquipiers de m’embêter. Mais c’était déjà ça de gagner.

Soufflant, installé sur mon canapé, mon ordinateur portable sur mes genoux, je fronçais les sourcils tandis que je dialoguais sur internet avec ce qu’on pourrait appeler une amie virtuelle. Une fois dans un bar, j’avais entendu des gens en parler, qu’internet était pratique pour faire des rencontres et que parfois on s’entendait plus facilement avec des personnes que dans la réalité. Cela m’avait intrigué alors curieux j’étais allé voir sur mon ordinateur que je n’utilisais que très rarement habituellement. Il me servait normalement à regarder mes mails et voir vite fait les anecdotes qu’on racontait sur l’équipe de Tokyo. N’étant pas particulièrement doué, j’avais cherché et je m’étais inscrit sur un forum par hasard. Sur les mangas. Parce que j’adorais les mangas et ça m’avait surpris de voir qu’autant de gens s’intéressaient à ces choses là. J’avais trouvé cela amusant puis j’avais rencontré cette jeune fille qui se détachait plus que les autres. On avait commencé à discuter et rien que pour elle, j’avais accepté de me créer une adresse internet. Je ne la connaissais pas à proprement parler, je ne savais même pas son nom cependant je trouvais cela plus intéressant de garder le mystère et j’avais l’impression que de cette manière, je pouvais parler sans avoir peur d’être jugé. Je ne cherchais pas à la rencontrer parce que je savais d’avance qu’elle serait probablement choqué et qu’elle serait déçu de voir qu’en réalité, je n’avais pas cette aisance à discuter comme je le faisais si facilement sur internet.
Du coup, profitant d’un nouveau jour de repos, je discutais tranquillement avec cette personne mystère, affichant un sourire parfois alors que je ne pouvais m’empêcher de m’imaginer quelle genre d’individu elle était en réalité. Cela faisait longtemps qu’on ne s’était pas parlé parce qu’on avait du mal à se croiser et il fallait dire qu’avec les évènements récemment, je n’avais pas spécialement le moral pour ce genre de choses.

J’ignorais combien de temps j’étais resté là à dialoguer avec elle néanmoins j’avais été surpris qu’on sonne à ma porte. Je n’attendais personne et encore moins à cette heure-ci. La voisine n’était pas là donc cela ne pouvait pas être elle. Automatiquement j’avais pensé à Sae Ra parce que c’était vrai que depuis la dernière fois, je ne lui avais pas donné de nouvelles cependant il fallait dire qu’elle non plus. Après, ce n’était pas que je la fuyais, c’était juste que j’étais dans une période où tout se chamboulait autour de moi et je ne savais pas quoi faire. Autant avec elle qu’avec les Giants. J’étais complètement perdu et terrifié aussi. Eteignant l’ordinateur que je laissai sur mon sofa, j’étais parti ouvrir et le choc fut encore plus grand. J’avais été incapable de bouger, mes pupilles se dilatant de stupéfaction tandis que je m’étais attendu à tout sauf à cette personne là. Natsuki. Peu importait les années qui avait passé, je la reconnaitrais entre mille. Ses longs cheveux bruns parfaitement soignés, ses yeux couleur noisette et cette peau pâle qui la rendait extrêmement attirante. Bien qu’à l’heure d’aujourd’hui, elle ne me faisait plus le même effet qu’à l’époque. Je suppose qu’en fin de compte, oui, j’avais changé. Elle avait un fort caractère, rien qu’avec ses paroles, elle obtenait ce qu’elle peut et m’ensorcelait si facilement. Je m’étais fait avoir comme un bleu parce que j’étais trop faible et le jeu qu’il y avait eu entre nous, j’étais incapable de l’expliquer car c’était elle qui avait toujours les meilleurs cartes en main. J’étais sous son emprise, incapable de m’en échapper et une partie de moi avait aimé ça, avait aimé ce jeu malsain bien que l’autre voulait s’enfuir de là mais n’y parvenais pas. En la contemplant aujourd’hui, je me rendais compte à quel point elle n’avait rien d’attirant et qu’elle était juste trop provocante à mon goût. Elle n’avait pas vraiment changé. Autant par sa tenue vestimentaire que physiquement. Je voulus lui demander ce qu’elle faisait là et surtout l’envie de savoir ce qu’était devenu notre enfant me titillait les lèvres cependant je n’eus le temps de rien dire, qu’un petit garçon apparut sous mes yeux, se cachant entre les jambes de sa mère et montrant discrètement sa tête. Ryôta. Il s’appelait Ryôta. C’était ce qu’elle m’avait dit. Soit disant qu’en réalité, c’était une véritable flèche mais qu’aujourd’hui, il faisait son timide. Je ne comprenais pas trop ce qu’il se passait ni pourquoi elle était là, ni pourquoi elle me le présentait maintenant. Mais une partie de moi était à la fois heureuse, euphorique, à la fois stressée...

Natsuki m’avait expliqué qu’elle ne lui avait jamais parlé de moi, du moins, elle avait toujours fait en sorte qu’il ne regarde pas les matchs de son père, qu’il ne se fasse aucune idée de ce dernier mais de lui-même, il avait voulu savoir qui était son papa et pourquoi celui-ci ne venait pas le chercher à l’école. Sans mentir elle lui avait expliqué la vérité et intelligent, le garçon avait insisté pour me rencontrer. Je n’avais su comment réagir face à tant de révélation et je n’avais pas eu le courage de m’énerver contre la jeune femme. Parce que j’étais bien trop content de rencontrer enfin mon fils.
Accroupi, je lui avais souri timidement, l’invitant à s’approcher et j’avais été tellement surpris de le voir se jeter dans mes bras que j’avais failli tomber. J’aurais voulu pleurer tant le bonheur regagnait mon être. Enfin une bonne nouvelle... Je n’avais même pas été crispé et j’avais resserré l’étreinte, promettant à mon enfant que s’il le voulait, je serais là pour lui moi aussi. Je voulais savoir comment ça se passait à l’école, s’il était fort, s’il n’avait pas d’ennuis et s’il aimait le sport. Je voulais lui apprendre pleins de trucs bien que je n’étais pas le plus doué dans ce domaine.

Ils étaient ensuite rentrés à l’intérieur, Ryôta partant jouer dans ma chambre pendant que je discutais avec sa mère des choses plus sérieuses, comme le fait que je lui en voulais énormément de m’avoir privé de mon enfant et qu’elle n’avait aucune excuse. Parce qu’à l’époque j’étais prêt à beaucoup pour elle, à présent c’était différent. J’acceptais d’élever mon fils, de lui donner de l’argent si elle en avait besoin pour son éducation mais il n’était plus question de mariage ou de je ne sais quoi d’autre. Voir qu’elle était d’accord me rassurait bien que j’ignorais ce dont elle avait derrière la tête. Et tandis qu’on conversait, la sonnerie de l’entrée retentit de nouveau, me faisant arquer un sourcil de plus bel. Cela semblait être la journée aujourd’hui. Je n’eus le temps de me déplacer que Natsuki m’avait devancé, faisant comme chez elle et était allée ouvrir la porte. Non, elle n’avait décidemment pas changé. Je la voyais incliner sa tête sur le côté, demandant c’était pour quoi tandis que je m’avançais et fut étonné de voir Sae Ra sur le palier. A présent, j’avais comme un mauvais pressentiment... Tout s’enchaînait si rapidement, je ne savais plus quoi faire. Je poussais gentiment Natsuki lui lançant sèchement qu’elle devait se mêler de ses affaires et invitai la jeune femme à entrer.

- Qui est-ce ? Rétorqua aussitôt la mère de Ryôta.
- Je ne crois pas que cela te regarde, Répliquais-je aussitôt d’un ton plus froid que celui que j’adoptais d’habitude.
- Bon... Puisque tu ne me répondras pas, autant demander directement à la concernée. Tu es qui ? Sa petite amie ?

Elle avait toujours cette façon oppressante et hautaine de s’adresser à son interlocuteur. Je détestais ça. Et au contraire d’autrefois, cela ne me déstabilisait plus bien que j’avais peur qu’à cause d’elle, cela créé des problèmes entre Sae Ra et moi. Et ça, je ne voulais pas.

Kawee S. Dakota
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Age : 25 ans Date de naissance : 18/07/1993 Astrologie : Cancer Métier : Depuis peu il a changé d'identité, donc il a tout quitté Résidant à : Il vit à l'hotel serizawa à Ginza en attendant de se trouver un autre endroit où vivre Notes : Danser tout simplement en ne laissant personne douter de mes autres activités. Nourir mon chien. Raylai l'a poignarder donc il a une cicatrice a l'abdomen Ne pas me laisser "attendrir" par lui Trier mes contacts et jeter les jouets inutiles. Vérifier mes comptes en banques et bien éparpiller les sommes pour rester "clean". Trainer avec la bande, faire du parkour et sauter d’immeuble en immeuble peut-importe la hauteur ou le risque en toute liberté. Embêter Yun Hua. Aller au commissariat faire un petit coucou a quelques-unes de mes proies. faire un tour en moto. Faire des courses de voitures de temps en temps.

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Ce message a été posté Mar 8 Juil - 0:23
tenue 7h00 le réveil sonne, j’attrape un coussin que j’écrase contre ma tête pour ne plus entendre le son strident qui résonne dans la pièce, mais en vain. Un fort soupire s’échappe d’entre mes lèvres avant que je ne daigne aplatir le chat noir qui me sert d’horloge. Je mets plus de cinq minutes pour réagir et me lever, mon t-shirt en désordre et mon épaule découverte, mon short à l’envers, j’avais une apparence très ordonnée… Mais la veille je m’étais écroulée de fatigue, le boulot plus ma manie de me prendre la tête sans cesse ne m’aide pas à avoir un sommeil long et profond. Devant le miroir je regarde l’eau couler avant de remplir mes mains et de balancer tout sur mon visage, plusieurs fois espérant que cela me sorte de mon mode zombie matinal. Une bonne douche ne serait pas de refus, balançant tous mes vêtements au sol, je remplis la baignoire dans laquelle je m’empresse de me relaxer. Je ferme les yeux et bien entendu fallait que je m’endorme… par chance je n’ai pas coulé et ne suis pas morte comme une conne en prenant mon bain, ahaha j’imagine les infos. Bref, propre et réveillée, je sors avec mon peignoir sur le dos afin de me rendre dans la cuisine, un petit déjeuner s’impose ! Un grand verre de jus d’orange, des céréales et la télé allumée, quoi de mieux.

9h27 Habillée et rassasiée, je fixais le cadrant de ma montre réfléchissant à ce que je pouvais bien faire de ma journée. Sans vraiment avoir une idée en tête, j’attrapais mon sac à main et sorti de la maison prenant la direction des magasins, j’avais une petite envie de me promener et de profiter des soldes. Les boutiques étaient plutôt généreuses, il y avait pas mal de réduction et sur des articles très jolis en plus ! Comment résister. Avant de m’en rendre compte je portais déjà cinq sacs différents, j’allais refaire totalement ma garde-robe à cette allure. Une nouvelle enseigne attira mon attention, enfin c’était plus la vitrine qui me fit de l’œil, le haut que portait le mannequin me donnait envie de lui arracher ! Enfin façon de parler, mais je voyais bien Keisuke le porter… Ah, bah oui c’est une boutique pour hommes, j’avais peut-être oublié ce détail. Après une petite réunion avec ma conscience qui me répété que ce n'était peut-être pas une bonne idée, je pris la décision de l’acheter quand même ! Au pire des cas il ne le porterait pas et puis c’est tout. La vendeuse me demanda si c’était un cadeau, ce à quoi je répondis naturellement que oui. Elle me l’emballa dans un beau paquet, ça faisait assez bizarre comme ça vu que ce n’était pas son anniversaire, mais tant pis, faut savoir faire plaisir de temps en temps.

14h46 ça faisait déjà un petit moment que je me baladais et mon ventre crié famine le pauvre, depuis ce matin je n’avais rien avalé, la bonne odeur qui se dégager dans l’air me mena à un petit snack ou je commandais un menu au poulet et une salade. M’installant sur la terrasse, j’avais posé les sacs sur une chaise à côté et je fixais celui contenant le cadeau pour Kei, imaginant sa réaction… Une fois mon repas servi je le déguste en quelques minutes. C’était délicieux.

15h27 Me voilà de retour chez moi. Je courus immédiatement dans ma chambre pour essayer chacun des vêtements que je m’étais acheté, gardant l’une d’entre elles sur moi, j’étais plutôt impatiente de revoir Kei et j’avais la bonne excuse ! Car oui, depuis ce jour-là au parc, je n’avais eu aucune nouvelle et je ne savais pas vraiment comment le prendre. Il m’avait dit qu’il n’avait pas regretté, pourtant il ne m’avait pas contacté et j’étais un peu perdue. Je ne savais pas quoi lui dire, j’avais peur d’entendre que c’était une erreur et tous ces trucs qui font mal, surtout maintenant que j’ai pris conscience de mes sentiments pour lui. J’hésitais pendant une petite demi-heure et finis par attraper le sac et à prendre la route de chez lui.

16h58 me voilà devant sa porte… Je pris une grande respiration avant de sonner, imaginant mes premiers mots, essayant de ne pas dire de connerie et de tout foutre en l’air, aaah je stresse trop, j’ai qu’à faire comme d’habitude et ne pas me prendre la tête, le reste se fera tout seul ! Mais lorsque la porte s’ouvrit et que je tomba nez à nez avec une… femme, qui plus est magnifique, tous mes mots disparurent d’un seul coup, laissant place au silence. Je voyais Kei à ses côtés et plusieurs trucs insensés me traversèrent l’esprit, mais ce n’était pas vraiment son genre pas vrai ? Du coup je ne pouvais pas me permettre de me faire des idées ou des spéculations inutiles. Qui est-ce ? Je ne crois pas que cela te regarde. Bon... Puisque tu ne me répondras pas, autant demander directement à la concernée. Tu es qui ? Sa petite amie ? Je la fixais sans rien dire, le temps d’assimiler ses paroles. J’affichais alors un sourire avant de répondre tout bonnement.

« On a élevé les cochons ensembles ? Non parce qu’il ne me semble pas vous avoir autorisé à me tutoyer… Enfin faut croire que les fréquentations de Kei ne sont pas toutes biens élevées. » D’habitude je ne suis pas du genre à m’exprimer de cette façon et au contraire je reste assez calme et plutôt évasive, mais pour être franche, cette femme m’énerve. De plus elle semble avoir une certaine relation avec Kei et cela n’arrange pas mon inquiétude à sa présence chez lui, je ne l’aime pas du tout ! Je ne montre pas ce que je ressens, bien que mes mots parlent pour moi, mais je suis sincèrement agacé par le fait de ne pas comprendre ce qui se trame… J’étais déjà inquiète à cause du fait que le jeune homme ne m’ai pas recontacté et maintenant ça. Je stresse grave ! Mais je ne veux pas commencer à me prendre la tête. Je finis par reprendre tout naturellement.

« J’en perds mes bonnes manières. Je m’appelle Kwon Sae Ra. Je jette un rapide coup d’œil à Keisuke avant de continuer sur le même ton. C’est ça je suis sa petite amie, et vous vous êtes ? » Dire que j’étais en couple avec le japonais ne m’avait même pas embarrassé, pour être franche je voulais seulement fermer le claper à cette femme et même si je sentais venir les remarques blessantes ou même inappropriées, je m’en fichais. Je voulais connaitre sa relation avec lui et arrêter de me sentir oppresser et en colère, car au final c’était ce que j’étais. Je n’aimais pas être rempli de jalousie et c’est pour ça que j’essayais de rester maître de mes émotions et de mon comportement. Sans attendre qu’elle me réponde je rentrai chez le jeune homme, passant devant elle sans la regarder, mais murmurant tout de même à Kei.

« Je rentre, désolé du dérangement » Je posai le sac dans un coin, voyant bien que ce n’était pas le moment pour lui offrir quoi que ce soit et attendit d’en savoir plus sur cette affaire… Enfin peut-être que ça ne me regardez pas… Mais de mon point de vue je pense avoir le droit de savoir… non ?

Anonymous
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Ce message a été posté Mar 8 Juil - 1:15
J’avais envie de parler, de lui dire de se taire et de se mêler de ses affaires sauf que malheureusement pour moi, aucun mot ne franchit mes lèvres. Parce que j’étais troublé et que moi-même je ne savais pas quoi répondre à ça. Bien sur que non Sae Ra n’était pas ma petite amie cependant qu’était-elle ? Elle n’était pas mon amie non plus. Puisque on ne s’embrasse pas entre amis et surtout, on ne s’attire pas autant qu’elle m’attirait. De plus en plus et je ne savais plus quoi en penser. C’était tellement bizarre. Machinalement, je l’avais détaillé discrètement du regard, mon coeur ratant un battement en l’observant. Je divaguais, littéralement. Plus je la voyais, plus il y avait quelque chose de plus intense qui s’accentuait à l’intérieure de moi et je ne me comprenais pas. Je ne comprenais pas toutes ces émotions, encore moins ces sentiments. Je n’avais jamais ressenti ça auparavant, pas même avec Natsuki et j’étais perdu. Qu’est-ce que cette femme était en train de faire de moi ? Pourquoi avais-je, au fond de moi, envie de répondre à mon « ex » que oui, elle était ma petite amie et que cela ne la concernait absolument pas. J’avais envie de dire ça, au plus profond de moi je le désirais cependant je restai là, muet, à la contempler de mon air froid. J’étais tétanisé je suppose, parce que j’avais peur de la réaction de Sae Ra, j’avais peur qu’elle se méprenne et qu’elle ne veuille soudainement plus me voir. Et comment réagirait-elle quand elle apprendrait qu’en réalité j’ai un fils et que cette femme est la mère de cet enfant ? Ce n’était pas le bon moment... En si peu de temps, la roue avait tourné si subitement. Elle était passé à un puissant éclat de bonheur à une angoisse des plus totales. Déjà que j’étais maladroit, à présent j’étais complètement figé, réfléchissant justement à quoi faire.

En fin de compte, je décidai de prendre sur moi, de ne plus être aussi faible et d’oser ouvrir ma bouche toutefois contre toute attente, je ne pus réagir que c’était la jeune infirmière qui m’avait devancé. Je ne pouvais que sourire mentalement à sa riposte, songeant au fait qu’elle marquait un point et qu’elle n’avait pas tort. Natsuki n’avait jamais eu personne pour la remettre à sa place et elle savait tellement tout contrôler que recevoir une telle remarque ne lui avait vraisemblablement pas plus. Cela se reflétait sur son visage bien qu’elle n’en disait rien. Et je crois que je fus aussi étonné qu’elle en apprenant que j’étais bel et bien le petit ami de Sae Ra. Je voyais bien que dans sa façon de parler, elle n’était pas comme d’habitude et qu’il y avait certainement un brin d’agacement. Je ne l’avais jamais vu ainsi cependant j’étais véritablement surpris qu’elle ose dire que j’étais son petit ami. Enfin... Ce n’était pas vraiment le cas non ? Ah... J’allais être gêné à présent et ne pas savoir comment réagir avec elle. Je ne pensais pas que ce baiser signifiait qu’on sortait automatiquement ensemble. Du moins pour moi ça ne l’était pas. Je voulais comprendre ce que j’éprouvais avant de me lancer dans quoi que ce soit. Je ne voulais pas faire d’erreurs comme je l’avais déjà fait par le passé... Pourtant, je n’étais pas malheureux que la demoiselle déclare cela et j’avais senti la flamme dans mon coeur s’illuminait encore plus, signe qu’au contraire, ça m’avait fait plaisir. J’étais tellement paradoxal comme gars que parfois j’avais envie de me foutre des milliers de claques tant j’étais compliqué. Je la laissai entrer sans broncher, haussant les épaules en guise de réponse à la mère de mon enfant qui me regardait avec un sourcil arqué.

- Je suppose que je dérange, Déclara-t-elle d’une voix supérieur, plongeant ses yeux froids dans les miens, De toute façon, je crois que j’ai dit tout ce que j’avais à dire. On discutera du reste plus tard. Je fais quelques courses et je reviens le chercher dans environ deux heures.

J’acquiesçai simplement et je n’eus le temps de dire autre chose qu’elle s’était échappé dans ma chambre avant de revenir tout aussi rapidement. Je n’avais même pas eu le temps de dire quoi que ce soit à Sae Ra tant j’étais resté penaud face à tout ça. N’adressant aucun regard à l’autre jeune femme, Natsuki me salua brièvement avant de partir, claquant la porte derrière elle. J’invitai alors ma seconde invité à s’assoir et mal à l’aise, je ne cessai de passer ma main dans mes cheveux, ne sachant pas par où commencer.

- Je... Désolé, Me lançais-je finalement, lui adressant un fin sourire, Je ne m’attendais pas à ce qu’elle vienne. Ni toi non plus d’ailleurs.

Ah... Mais qu’est-ce que je racontais ? Ma tête allait finir en sang à force de me secouer aussi nerveusement ma chevelure. Seulement, là, trop de choses se bousculaient en même temps à l’intérieur. Natsuki, mon fils, le baiser avec Sae Ra, la rencontre de cette dernière avec Natsuki, le mot « petite amie », encore mon fils. C’était trop... J’avais tellement de chose à expliquer que finalement, je restai complètement silencieux à tenter de trouver un moyen de dire quoi que ce soit. En fin de compte, je lui demandai d’attendre un instant, m’échappant dans ma chambre afin de m’assurer quant à ce que faisait Ryôta. Et il jouait avec Sekai, ce qui me fit automatiquement sourire tandis que je m’abaissais pour lui parler. Il avait l’air encore un peu timide. Ce que je comprenais... Rencontrer subitement son père après quatre ans, cela devait faire bizarre. Tout comme ça l’était pour moi d’ailleurs. J’avais du mal à réaliser mais quand je le voyais, je ne pouvais effacer l’éclat doucereux sur mes lèvres. Il me ressemblait. Vraiment. Et c’était bête mais j’étais heureux de ça. Calmement, accroupi, j’essayais de discuter avec lui et lui raconter qu’il y avait une jeune femme dans le salon, que j’aimais beaucoup et que j’aurais voulu lui présenter. J’ignorais s’il saisissait ce que je lui disais néanmoins il avait acquiescé d’un somptueux sourire et d’un hochement de tête. Je m’étais surpris moi-même à m’être « confié » si facilement alors que je n’arrivais pas moi-même à mettre des mots clairs dans mon esprit cependant on disait souvent qu’on était toujours différent lorsqu’on était avec des enfants. C’était certainement pour ça.

Je retournai dans le salon, lui laissant le temps de réfléchir tandis que je proposai calmement à boire à Sae Ra alors qu’au fond je paniquais complètement. A nouveau, j’entrouvris les lèvres, désirant lui dire que je devais impérativement lui parler toutefois c’était à cet instant précis que Ryôta fit son apparition timidement dans la pièce, regardant Sae Ra du coin de l’oeil. Je ne pus rien faire qu’il avait déjà couru se cacher derrière mes jambes, fronçant les sourcils en fixant la jeune femme. Pour quelqu’un qui était soit disant une véritable pile électrique, je le trouvais étrangement calme. Je m’accroupis à sa taille, lui ébouriffant gentiment les cheveux avant de lui dire qu’il n’avait pas à être aussi terrifié.

- Mais maman m’a dit de toujours faire attention aux inconnus, Déclara-t-il innocemment.
- Et ta maman a eu raison mais là ce n’est pas n’importe qui puisque je la connais moi.

Etrangement, il ne chercha pas à chipoter plus longtemps qu’il hocha vivement la tête et sourit avant d’embêter gentiment Sae Ra, désignant ses cheveux du doigt. Le blond avait l’air de l’intriguer. Je m’apprêtais à expliquer la situation à la concernée avant que Ryôta, encore une fois, m’interrompit dans mon élan.

- Dit papa... Pourquoi ils sont comme ça ses cheveux ?

Pendant l’espace d’un instant, je crois que mon teint avait blêmit puisque je ne m’étais pas attendu à ce qu’il me nomme ainsi aussi rapidement. Mais c’était vrai que ce n’était encore qu’un enfant et évidemment qu’il devait être content de retrouver son père. Pourquoi m’aurait-il nommé autrement ? J’eus du mal à trouver une explication pour laquelle un garçon de son âge comprendrait cependant je m’en étais plutôt pas mal sorti. Sans crainte, je le portai dans mes bras avant de me tourner vers la jeune femme, appréhendant sa réaction au plus au point.

- Aussi surprenant soit-il... C’est mon fils.

Qu’est-ce que je pouvais dire d’autre de toute façon ? Je n’allais pas tourner autour du pot plus longtemps. Autant entrer directement dans le vif du sujet bien que je risquais de le regretter. Oui. Néanmoins une partie de moi ne regrettait parce que quoi qu’on dise, j’avais enfin pu le rencontrer et ça c’était la meilleure chose au monde qui avait pu m’arriver. Alors j’espérais que Sae Ra comprendrait.

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Ce message a été posté Mar 8 Juil - 7:41
Je n’avais jamais songé au fait qu’un jour je pouvais croiser une femme en venant chez Keisuke, le connaissant un minimum il ne semblait pas le genre de gars à être frivole où a aimé que les autres le touchent, mais cette personne qui m’avait ouvert avec un culot énorme et je suppose que c’est ce qui m’a énervé en premier. J’avais l’impression qu’une autre femme pouvait prendre la place que je convoitais au côté du Japonais et ça m’avait effrayé au fond, la jalousie est un vilain défaut tout le monde le sait… Cependant, très peu de personnes n’en sont pas dotées. Je ne peux pas aller à l’encontre de ce que je ressens, c’est plus fort que moi, j’étais attiré par Kei, mon cœur battait dès que mes yeux se posaient sur lui, je ne voulais pas perdre contre quiconque. Me laisser marcher sur les pieds et qu’on me prenne de haut pour un oui ou pou un non ne m’intéressait pas, fallait pas penser que j’étais un ange. Je m’étais présenté sous le rôle de sa petite amie sans vraiment réfléchir et sans même en être embarrassé… J’aimais bien ça en fait, même si je n’étais pas stupide, je savais très bien que ce n’est pas le cas, ou alors je n’étais pas au courant. Je pense que nous ne sommes pas loin d’entrevoir cette ouverture… cette relation dans le futur a vu de notre comportement l’un envers l’autre, mais rien n’est encore officiel. Je n’avais pu m’empêcher de rétorquer ainsi face à elle, dire que je n’étais « rien » m’aurait été difficile à encaisser.

Les nerfs et l’appréhension étaient les deux facteurs imposant du moment, je ressentais une colère intérieure qui ne demander qu’à sortir, mais je ne voulais pas le montrer et j’avais cette peur qui ne voulait pas s’en allait, enfin… plutôt que « peur » c’était un mauvais pressentiment et je ne sais pas trop en fait. Qui est cette femme au juste ? Je ne reçus aucune réponse à ma question, je n’allais pas me plaindre qu’elle s’en aille, mais elle prenait trop ses aises et « le chercher ?» Qui était-ce ? Une chose est sure, la nana semblait énervée aussi a vu de son départ précipité et du claquement de porte effectué. Puis elle ne me regardait pas, j’étais fier de moi. Je pris place sur le canapé, regardant Keisuke qui n’était pas du tout à l’aise… Était-ce à cause de ce que j’avais dit ? Ou… j’ignore ce qui se passe, mais j’espérais sincèrement avoir des réponses, car mon imagination débordante est en train de me faire souffrir.  Je... Désolé. Je ne m’attendais pas à ce qu’elle vienne. Ni toi non plus d’ailleurs.  Je répondis à son sourire et j’allais lui poser une question lorsqu’il me demande de patienter. Je ne savais pas ce qu’il allait faire ni ce qui était si important dans la chambre, car oui je connaissais la maison, j’y étais venu cette nuit-là après l’agression et j’avais une bonne mémoire. Le temps qu’il passa dans la pièce, je l’avais passé en faisant des pas dans la maison, je n’avais pas compté, mais j’étais nerveuse je suppose. Je ne savais pas trop ce qu’il allait me dire, ce que je devais dire, ce qu’on allait faire ou enfin… Je ne savais rien pour être exact. Lorsqu’il revint, je l’observais, essayant de comprendre, mais sans succès. Je repris ma place sur le canapé et accepta le verre qu’il me proposa. Mais alors que je fixais le jeune homme, mon regard se posa sur un petit homme, un enfant qui venait de faire son entrer et les yeux ronds je me demandais qui il était. Le voyant se cacher derrière Keisuke, je souris, il était tellement mignon. J’ai toujours aimé les enfants et rêver d’en avoir, bien que suite à mon agression cela m’ait un peu… Enfin.

J’avais un peu lâché le fil pour dire vrai, j’étais perdue et pleine de question, je ne voulais pas me rendre à l’évidence, en fait j’attendais des explications venant de Keisuke, car trop de choses me semblaient nouvelles d’un coup et hors de portée, j’étais dans le flou le plus total et j’avais l’impression d’y être toute seule, ce qui me terrifié. Le petit vint plus près et semblait intrigué par mes cheveux, automatiquement je posai ma main sur ces derniers et reposai mon regard sur Kei, lorsque j’entendis le petit. Dit papa... Pourquoi ils sont comme ça ses cheveux ?  …. Papa ? J’avais ce mot qui faisait écho dans ma tête et je me sentais cruellement mal d’un coup. C’est bien ce que j’avais entendu n’est-ce pas ? Aussi surprenant soit-il... C’est mon fils.  La voix de Kei prononçant ces mots était comme un pique de glace me traversant. J’avais cette boule dans la gorge et les larmes qui me monté aux yeux, non je n’étais pas en colère… Enfin je suppose qu’au fond je l’étais un peu, je ne savais pas qu’il avait un enfant et je pense que c’est une chose très importante qu’on évite de cacher aux gens qu’on « apprécie » mais je ne le déteste pas pour ça et ce petit garçon n’avait rien fait de mal, je ne voulais pas le privé de son… père .

C’était tellement dur à croire. Je ne savais pas quoi dire, car au fond quoique la situation en elle-même ne me dérange pas, elle me blesse aussi. Tout cela est contradictoire je le sais, mais j’ai perdu un enfant et je pense que cela joue beaucoup sur ce qui se passe, j’ai l’impression que mon cœur va lâcher, Kei lui a un véritable gosse et je l’envie, je suis surement un peu jalouse aussi et si je dois être en colère, ça serait de cette vie avec l’autre nana qu’il a eu dans le passé… Je n'ai aucune idée des mots que je dois prononcer, aucune idée de ce que je ressens vraiment ni de ce qu’il se passe réellement. Je suis tout simplement dépeuplé de tout bon sens.

Je regarde les deux hommes et finis par baisser la tête, ne pouvant affronter le regard de Kei.

« Je vois. » Je soupire intérieurement de ma réaction si peu démonstrative et me rebooste ! Je n’allais pas me laisser emporter. Je me lève du canapé et m’approche de l’enfant se trouvant dans les bras du japonais. Un sourire chaleureux et honnête je lui pinçai légèrement les joues en guise de « salut » avant de me présenter.

« Je suis Sae Ra, comment tu t’appelles ? » J’aurais pu le demander à Keisuke, mais j’avais un enfant sous la main, alors bon. Regardant le père, je le fixe sérieusement.

« Papa hein ? Je n’aurais jamais cru… Mais je suis contente pour toi, sincèrement. Bien que ça soit une nouvelle assez incroyable. » En voyant ce petit, je pensais automatiquement a cet enfant que j’aurais dû mettre au monde et qui n’a pas eu cette chance, emporté dans le néant avant même d’avoir eu l’opportunité d’exister… de pleurer, de rire, de grandir. Ce sont ces pensées qui me donné envie de pleurer, mais je ne pouvais me laisser aller à mes émotions, je n’en avais pas le droit, ce n’était pas le moment ni le lieu.

« Je t’envie un peu. » Avais-je simplement dit, un air affligeait sur le visage qui disparut rapidement pour de nouveau cacher cette peine avec un sourire. « Tu avais des gouts de luxe hein, bien que la personnalité semble à désirer… » Je ris à ma réflexion, parlant bien évidemment de la mère du petit, cette femme sans manière. Belle certes, mais hautaine. Je croisai les bras, m’asseyant de nouveau, prenant un air curieux et un ton faussement sérieux.

« Pourquoi tu ne m’as pas dit que tu avais un fils ? Enfin je veux dire tu dois penser que ça n’a pas d’importance de me le dire, mais… je n’aurais pas fui si je l’avais su avant, j’ai toujours aimé les gosses, donc. » Terminais-je tirant la langue. Mais même si j’étais conciliante avec cette annonce, j’avais toujours cette boule au ventre et puis j’étais toujours jalouse qu’une femme ait porté son gosse ! Sisi… Ah ce n’est pas comme si je pouvais faire quelque chose contre ça, je dois juste prendre mon mal en patience.

« Tu… vois souvent cette femme ? » J’avais posé la question malgré moi, je voulais, je suppose me rassurer un minimum, histoire de me soulager. Et je rajoutai. « Je suis ta petite amie après tout, j’ai le droit de savoir ! » Je le taquinais bien sûr, le ton employé le prouver. J’essayais de détendre un peu tout ça et puis si plus tôt je n’avais pas été gêné, cette fois c’était différent... Je devrais surement m’excuser, mais je n’ai pas envie en fait.

Anonymous
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Ce message a été posté Mar 8 Juil - 10:35
Elle ne parlait pas. Elle restait silencieuse, perdue dans ses réflexions et je n’osais rien dire, complètement terrorisé. Je ne manquais pas de tact non plus, je le reconnaissais. Et apprendre cela subitement, cela en choquerait plus d’un. Je n’en avais parlé à personne, enfin, mis à part Sehen, personne n’était au courant. Mais en même temps, pourquoi parlerais-je d’un fils que je n’avais pas ? C’était déjà assez difficile pour moi de songer au fait qu’un petit garçon était quelque part dans ce monde et que je ne pouvais rien savoir de lui. J’avais été tellement heureux de le rencontrer bien que je ne l’avais pas montré. J’avais cru revivre, comme si c’était une seconde chance que m’accordait la vie. Evidemment je me doutais que malgré cela tout ne serait pas rose, que j’allais entrer en conflit avec sa mère à cause de la garde qu’on allait devoir partagée. C’était le genre de femme à toujours faire en sorte de se battre pour avoir ce qu’elle veut elle néanmoins je n’avais pas envie de me laisser marcher sur les pieds, surtout qu’à présent, la vie de notre enfant était en jeu. Maintenant qu’elle m’avait permis de le voir, je lui interdisais de me le refuser de plus bel. Je voulais agir comme un père avec lui, peu importait si avec mon métier c’était difficile, je trouverais un moyen et m’en occuperait convenablement. Je ne serais pas absent comme mes parents l’ont été avec moi et j’irais aussi le chercher à l’école, rencontrer ses copains, ses professeurs, voir s’il avait de bonnes notes et s’il n’avait pas de problèmes. J’étais vraiment sérieux lorsque ça le concernait et je me disais que peut-être, c’était également un coup de pied aux fesses qu’on me donnait afin de me motiver à changer, à devenir plus fort.

Sae Ra me sortit de mes rêveries et je plongeais mes yeux dans les siens, ne trouvant pas le courage de dire quoi que ce soit. « Je vois. » Avait-elle dit. Je pense qu’elle était choquée et il y avait de quoi. Elle devait probablement être en colère aussi. Apprendre une telle nouvelle tout à coup... Mais je ne savais pas quoi lui dire. J’avais l’impression que peu importe ce que je rétorque, elle allait se fâcher et partir. Peut-être était-ce moi qui manquait de confiance néanmoins j’avais peur parce que oui je tenais à elle. Plus encore. J’osais l’admettre désormais. Je la voulais vraiment près de moi et je l’acceptais dans ma vie. Si c’était la perdre après m’être aperçu de cela, ce serait douloureux n’est-ce pas ? Peut-être serais-je assez fort pour la retenir... Je l’ignorais mais j’avais envie de croire que pour elle, je serais désormais capable de faire encore plus d’efforts.
Ryôta grimaça à son geste et toujours en silence, je les observais, ne pouvant m’empêcher de penser qu’ils étaient mignons. La flamme dans mon coeur ne s’atténuait pas tandis que j’avais envie de sourire légèrement face à la scène qui se déroulait devant moi. Mon fils se présenta avec un grand éclat dessiné sur ses lèvres alors qu’à l’aide de ses doigts, il lui donna en plus son âge. Quatre ans. Il s’en était passé des choses en quatre ans... Une partie de moi était évidemment contente de le retrouver mais l’autre était triste de ne pas avoir été présent dés le début. J’étais comme j’étais, froid, désagréable et maladroit cependant il n’en restait pas moins mon enfant et j’aurais voulu m’en occuper comme un père. Peut-être que je n’en serais pas là aujourd’hui c’était certain, peut-être que je n’aurais pas rejoint les Giants et serais devenu un de ces hommes qui partent le matin vêtus d’un simple costume et d’une mallette noire. Peut-être que je n’aurais jamais connu Sae Ra et que j’aurais fini par détester Natsuki. Quoi que je ne l’aimais pas déjà énormément à l’époque. C’était étrange dit comme ça alors que j’avais eu un fils avec elle. Mais rien que pour ça, je ne regrettais pas tellement. Parce que sans ça, je n’aurais jamais toutes ses rencontres, je n’aurais sûrement pas changé et je n’aurais jamais su ce que cela faisait d’être attiré réellement par quelqu’un. Et puis comme certains le disent souvent, il faut avancer avec ce que la vie nous donne, ne pas s’attarder sur le passé. Comme je le disais aussi moi-même d’ailleurs, cela ne sert à rien de se dire « Et si... », ma vie avait tourné ainsi et finalement, si on l’observait de plus près, elle n’était peut-être pas si mauvaise.

Elle était calme et il y avait quelque chose qui m’intriguait dans son regard. Elle semblait si triste même si elle tentait de le dissimuler derrière un sourire, cela se voyait. Je ne savais pas si c’était à cause de moi néanmoins mon coeur se compressait en la contemplant ainsi. Je la préférais tellement quand elle avait ce sourire sincère qui illuminait son visage. Rien qu’y songer, cette image me faisait fondre littéralement.
Et c’était le mot « petite amie » qui revint en flèche, me rappelant aussi la relation ambigüe que nous avions elle et moi. Je m’étais légèrement crispé par la surprise et je ne savais pas quoi dire. Me considérait-elle vraiment comme cela ? Enfin, je suppose que pour le moment, il y avait des choses plus importantes à mettre au clair. Si on y réfléchissait aussi, en temps normal, si Sae Ra n’avait été qu’une simple rencontre, je n’avais pas à me justifier à propos des évènements cependant plus que les autres, j’y tenais énormément. Je l’invitai alors à s’assoir puis fit de même, gardant Ryôta contre moi à qui je caressais les cheveux. Il avait l’air fatigué. Pour un enfant, subir autant d’émotion en si peu de temps devait être épuisant.

- Ce n’est pas quelque chose que je voulais cacher, Avouais-je calmement, me concentrant sur les gestes que j’effectuais dans la chevelure de mon fils.

J’essayais surtout de trouver les bons mots, de ne pas faire ressortir cette maladresse et de m’expliquer correctement.

- Cette femme... Cela faisait un peu plus de quatre ans que je ne l’avais pas vu.

Mes yeux s’égarèrent vers mon interlocutrice que je contemplais toujours de ce regard impassible.

- Je savais qu’elle était enceinte mais du jour au lendemain, elle a disparu sans laisser de trace.

Je m’assurais que mon fils s’était endormi pour le caler plus correctement contre moi et poursuivre.

- Honnêtement, j’étais prêt à me marier avec elle. Non pas parce que je l’aimais, puisque je ne l’aimais pas mais parce que j’assumais mes responsabilités. Seulement elle est partie. Et je n’ai jamais pu rencontrer mon fils. Chaque jour je vivais avec l’espoir de le voir un jour. Même si je ne suis pas la meilleure personne qui puisse exister et que c’était un accident, peu importe, il a mon sang et je voulais le voir.

Parce que c’était mon fils. Parce que j’avais toujours ce manque qui naissait au fond de moi. Parce que simplement, il était une partie de moi.

- Je n’ai rien dit pour la bonne raison que je n’en ai jamais eu l’occasion et que c’était aussi douloureux d’en parler. Mais sans que je ne comprenne pourquoi, à toi de me croire ou non, elle est revenue aujourd’hui. Je crois que je n’ai jamais été aussi heureux de toute ma vie.

Un doux rire s’enfuit de mes lèvres alors que essayant de l’atténuer, je glissai mes doigts devant, détournant quelque peu mon visage, gêné. Cependant, c’était le cas, ce sentiment de bonheur qui s’intensifiait en moi, je pouvais le discerner et je pense qu’en cet instant précis, j’étais heureux. Bien qu’un peu stressé malgré tout.

- Elle, je n’avais pas particulièrement envie de la revoir. Je ne suis jamais tombé amoureux et je sais pertinemment que je n’étais pas amoureux d’elle. Ca peut paraître bizarre au vue de la situation mais je ne l’appréciais pas.

Je la détestais même. Je détestais cette emprise qu’elle avait sur moi, cette effet qui m’obligeait à lui être complètement sien, sa façon de toujours tout obtenir. Elle n’était pas normal et moi j’étais trop faible, trop pitoyable aussi que je me laissai emporter dans son jeu. Et je détestais cette façon si facile qu’elle avait de m’entraîner là-dedans.

- Donc à mes yeux, elle reste juste la mère de mon fils. Rien de plus. Et je ne sais même pas pourquoi je justifie ça !

Embarrassé, je me grattai à nouveau les cheveux avant de dévier brusquement mon visage à l’opposé de la jeune femme. C’était pourtant évident... Je devais arrêter de me voiler la face et admettre que ce que je ressentais pour cette dernière n’avait rien n’anodin... Mais c’était difficile. Parce qu’en plus d’être maladroit, de n’avoir jamais éprouvé de tels sentiments pour quelqu’un d’autre, il y avait cette peur qui me tiraillait... Pourtant... Stupide que j’étais...

- Je ne savais pas qu’on sortait ensemble, Avais-je dit bêtement de mon ton habituel bien qu’au fond j’étais juste complètement perdu face à cette situation.

Et me rendant compte de ce que je venais de dire, je tentais de me justifier en bougeant mes mains, ne souhaitant pas qu’elle croit que cela me dérange, m’embrouillant dans la suite de ma phrase alors que j’essayais vainement de dire que ce n’était pas particulièrement un problème. D’ailleurs, je ne faisais que me tracasser mais mes mots étaient tellement contradictoires avec mes pensées. Je disais être effrayé, ne pas vouloir me lancer mais à côté j’essayais de faire comprendre à la demoiselle que ça ne me dérangeait pas... Peut-être devrais-je laissé les choses se faire tout simplement... Je baissai la tête, soufflant de ma propre attitude avant d’oser la contempler de mes yeux sombres.

- C’est ce que tu veux ?

Ah ah. Le romantisme et moi, il fallait croire que cela faisait deux. Néanmoins, je ne savais pas comment m’y prendre, comment lui dire que j’accepter d’essayer mais qu’il ne fallait pas attendre beaucoup de moi. Non, je ne savais pas comment lui faire comprendre qu’elle m’attirait sans que j’ai de raisons, que là si je le pouvais j’aurais voulu l’embrasser, qu’elle était sûrement celle que j’attendais depuis longtemps, qu’elle m’avait ouvert les yeux et que c’était vraiment une femme formidable, tant de choses pour n’en rassemblait qu’une seule finalement. Que je l’aimais tout simplement.

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Age : 25 ans Date de naissance : 18/07/1993 Astrologie : Cancer Métier : Depuis peu il a changé d'identité, donc il a tout quitté Résidant à : Il vit à l'hotel serizawa à Ginza en attendant de se trouver un autre endroit où vivre Notes : Danser tout simplement en ne laissant personne douter de mes autres activités. Nourir mon chien. Raylai l'a poignarder donc il a une cicatrice a l'abdomen Ne pas me laisser "attendrir" par lui Trier mes contacts et jeter les jouets inutiles. Vérifier mes comptes en banques et bien éparpiller les sommes pour rester "clean". Trainer avec la bande, faire du parkour et sauter d’immeuble en immeuble peut-importe la hauteur ou le risque en toute liberté. Embêter Yun Hua. Aller au commissariat faire un petit coucou a quelques-unes de mes proies. faire un tour en moto. Faire des courses de voitures de temps en temps.

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Faire nettoyer ma R8. Boire une bière devant un film potable. Appeler mes subordonnés pour prévoir une sortie intéressante. Ne plus camper... Il y a rien d'amusant finalement. Ne laisser personne savoir que je suis claustrophobe, une faiblesse que je tais en toutes circonstances, tout comme les raisons de cette peur.

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Ce message a été posté Mar 8 Juil - 22:25
Ryôta. Quel beau prénom et sincèrement il ressemblait beaucoup à son père. Ils étaient mignons tous les deux, ça me faisait bizarre je ne pouvais pas dire le contraire, cette impression de ne pas faire partie de leur monde, enfin j’avais encore ce sentiment d’être une étrangère et ça me faisait mal au fond. J’avais beau clamer être la petite amie de Keisuke pour fermer le claper de son ex, cela n’avait rien de réel, je n’étais qu’une fille qui le pourchassait et qui trainer avec lui. Non. C’est faux, ce baiser dans la grande roue n’avait rien d’anodin et dès que j’y pensais j’avais toujours l’espoir que la femme « exclue » trouverait sa place près du joueur de baseball et que ce mot fictif devienne une situation concrète. Je ne savais pas trop quoi dire pour être franche, l’annonce avait fait un écho dans ma tête et je me retrouvais un peu perdue. Qu’étais-je supposé dire ou faire, avais-je le droit de donner mon avis ? Je ne sais plus vraiment où se trouve ma place, mais j’étais vraiment heureuse pour lui.

Au fond je l’envié car il avait un fils bien vivant, bien portant et si adorable. Je ne peux pas m’empêcher d’imaginer mon enfant dans mes rêves qui devenait rapidement cauchemar et j’aurais voulu qu’il vienne au monde en aussi bonne santé. Mais la chance ne sourit pas à tout le monde et je sais qu’au fond mon bébé vit à travers moi qui n’oublierais jamais cette affreuse perte, mais je ne veux pas que cela me pénalise et je ne veux pas en vouloir à tous ses fabuleux enfants qui n’avaient rien fait de mal. Je me trouve dans une position assez inconfortable car l’homme que… j’aime. Oui soyons honnête, mes sentiments n’étaient plus un secret pour moi et je n’avais jamais ressenti ce que je ressens pour lui, mon cœur, mon esprit tout était imprégné de ce japonais qui me faisait face. Mais oui, cet homme était père et avait un enfant, est-ce que j’arriverais un jour à avoir ma place entre eux ? Je l’ignore et ça m’effraie. Lorsqu’il m’avouera que cela n’était pas un truc qu’il voulait cacher ça me fit sourire, je ne comprenais pas tout ce qui se passait, mais je suis sure que Keisuke avait ses raisons et je ne savais pas encore beaucoup de choses sur lui mine de rien… Je me rendais compte de ça et ça m’agacé, je voulais tellement ne plus être surprise par des choses qui le concernent, mais cela n’était pas pour tout de suite.

Pourtant j’étais rassuré en apprenant qu’il n’avait pas vu cette femme en quatre ans. Ok fallait qu’elle revienne maintenant, mais l’appréhension qu’une chose aurait pu subsister entre eux encore aujourd’hui s’évapora. Cela m’avait sérieusement embêté, souvent dans ce genre d’histoire il y a toujours quelques choses qui survis, un enfant a besoin de ses deux parents et je ne voulais pas être la cinquième roue du carrosse ! Enfin je pense ainsi, mais encore une fois… Je ne savais pas trop ce que je représentais pour Kei et je me faisais peut-être des idées. Une femme enceinte qui fuit le père de son gosse c’est assez surprenant, généralement c’est l’inverse qui se passe… Mais ayant croisé la nana plus tôt cela ne m’étonne pas, elle semblait assez imbue d’elle-même et du genre autoritaire, le genre de personne que je ne peux pas supporter. Le petit s'était endormi et cela m’arracha un nouveau sourire sincère, tandis que je me concentrai de nouveau sur les paroles de Kei. Honnêtement, j’étais prêt à me marier avec elle. Non pas parce que je l’aimais, puisque je ne l’aimais pas mais parce que j’assumais mes responsabilités. Seulement elle est partie. Et je n’ai jamais pu rencontrer mon fils. Chaque jour je vivais avec l’espoir de le voir un jour. Même si je ne suis pas la meilleure personne qui puisse exister et que c’était un accident, peu importe, il a mon sang et je voulais le voir. Je n’ai rien dit pour la bonne raison que je n’en ai jamais eu l’occasion et que c’était aussi douloureux d’en parler. Mais sans que je ne comprenne pourquoi, à toi de me croire ou non, elle est revenue aujourd’hui. Je crois que je n’ai jamais été aussi heureux de toute ma vie. Elle, je n’avais pas particulièrement envie de la revoir. Je ne suis jamais tombé amoureux et je sais pertinemment que je n’étais pas amoureux d’elle. Ca peut paraître bizarre au vue de la situation mais je ne l’appréciais pas. Donc à mes yeux, elle reste juste la mère de mon fils. Rien de plus. Et je ne sais même pas pourquoi je justifie ça ! Je n’aurais jamais imaginé Keisuke parlé autant, enfin pour le coup cela m’avait fait rire, il était tellement mignon, je pouvais facilement voir qu’il était gêné par moments et puis chacun de ses mots je les aie écoutés avec attention et je pouvais comprendre un peu mieux la situation maintenant.

« Je suis contente que tu ne te sois pas marié » cette phrase était sortie tout naturellement. Je ne sais pas vraiment pour quelle raison, mais c’est ce que j’avais besoin de clarifier, c’était stupide car dans un sens à l’époque je ne le connaissais pas, mais de mon point de vue actuel, j’étais heureuse que cela ne se soit jamais passé, surtout qu’apprendre que le jeune homme ne l’aimait pas, ça aussi me soulagea. Je devenais trop jalouse, je ne sais pas si cela était bien ou non en fait, mais je ne voulais pas que cela le gêne alors je cachais un minimum mes sentiments. Au fond je ne suis pas la bonne personne pour lui en vouloir ou pour le juger sur toute cette histoire, sur le fait qu’il me l’ait caché… Après tout je lui avais parlé de l’agression, mais pas de la perte que j’avais subie et je n’en avais pas non plus eu l’occasion… Non en fait c’était que je n’en voyais pas l’utilité, alors que ça faisait partie de moi et qu’il pourrait tout aussi bien se demander pourquoi je lui avais caché. Chaque chose à son importance je suppose. « Je ne suis jamais tombé amoureux » pour une raison que je connaissais très bien, cela me sauta à la figure et j’avais l’impression de me prendre un coup de poignard, parce que c’est ce que j’étais. Amoureuse de lui. Et là j’avais la sensation de me prendre une baffe, mais je restais calme tout de même.

« Au moins je comprends mieux ce qui se passe, merci pour les explications. Je suis vraiment heureuse que tu ais retrouvé ton fils, je ne m’y attendais pas c’est vrai, mais j’ai toujours aimé les gosses donc je ne peux pas leur en vouloir d’exister ou… enfin. Ça ne me fait pas fuir que t’ais un enfant. » Je ne sais pas pourquoi je tourne les choses ainsi, on dirait vraiment qu’on est ensemble et que je lui donne ma permission ou un truc du genre… ah je me sens bête. Je soupire et reprends.

« Enfin, je veux dire que, je sais que ça me regarde pas, mais voilà ! » J’étais en train de totalement m’embrouiller, ça n’arrangeait rien du tout. Je voulais pouvoir clarifier les choses, mais mon expérience n’était pas aussi joyeuse que la sienne et cela lancerait surement un coup de froid dans son bonheur, je n’avais aucune envie de lui infliger ça, pas aujourd’hui. Peut-être que je ne trouverais plus le bon moment pour lui raconter et après tout, mon enfant était… enfin il n’était plus là, donc même s’il ne l’apprenait jamais cela ne changerait rien, il ne débarquerait pas au pas de ma porte un jour inattendu… ça me rendait vraiment triste, mon cœur ne savait plus comment se sentir, d’un côté la joie, le bonheur et puis mes sentiments pour Kei qui le faisait battre si vite et de l’autre, j’avais cette pointe de tristesse. Enfin je ne devais pas penser à tout ça. Je ne savais pas qu’on sortait ensemble. Cette phrase me sortit de mes pensées, tandis que je le fixais un peu scotché qu’il déclare ça de cette façon, j’avoue que c’était moi qui avais affirmait cette situation, mais maintenant ça m’embarrassé un peu… Je devais avoir légèrement rougi et mon cœur avait battu plus vite, je ne savais pas quoi répondre, est-ce que j’étais censé lui avouer que c’était ce que je souhaitais ? De plus est-ce que cela l’avait dérangé ? Est-ce que j’avais merdé en mentant sur notre relation ? Je ne sais plus, je ne sais pas trop en fait. Depuis que j’avais sonné à sa porte et que cette dernière s'était ouverte, j’avais l’impression d’enchainer les mélis-mélos et de ne plus trop savoir grand-chose au final. Ma bouche s’entrouvrit sans trop savoir ce qui allait en sortir, mais Kei me devança. C’est ce que tu veux ? Mon expression devait être comique à cet instant… J’avais littéralement cessé de respirait et ma bouche avait oublié de se refermer… Enfin j’avais bien entendu ou c’était une erreur ? Je me suis levé du canapé le montrant du doigt et m’exclamant.

« T’es sérieux ? » Je n’avais pas gueulé non plus, la présence du petit ne m’était pas sortie de l’esprit, mais… il me demandait si c’était ce que je voulais, pas si on allait le faire… Je me rassois, reprenant mon calme.

« Ok attend, tu me demandes si c’est ce que je veux. Mais si je te dis « oui » est-ce que c’est ce que tu veux aussi ? » Bien sûr je ne voulais pas me foutre dans une situation à sens unique et m’enthousiasmer pour rien. D’ailleurs pourquoi je m’étais autant affolé, encore une fois j’avais surement exagéré et je voulais creuser un trou pour m’y cacher, quelle idiote.

« Sérieusement, tu as dit que tu n’étais jamais tombé amoureux… donc je ne comprends pas vraiment. » Tout ça était nouveau aussi pour moi et avant Kei je ne savais pas ce qu’aimer voulait réellement dire, bien sûr il y a plusieurs façons d’aimer, je ne dis pas que je n’ai jamais ressenti d’amour en lui-même, mais c’était différent. Quand je voyais Kei j’avais envie de le toucher, de l’embrasser, de lui parler, de le voir sourire, de plonger mon regard dans les siens, de partager tellement plus. Si j’étais un artiste il serait surement ma muse, enfin vous voyez. Ce genre de choses assez gnangnan. On se moque souvent des gens quand ils le sont et au final quand ça vous tombe dessus, on rit moins, pour ma part je trouve mignon les couples lovey-dovey, mais connaissant Keisuke ce ne serait pas ce genre de relation que j’aurais avec lui, pourtant cela ne m’arrêter pas. Je ne pouvais pas m’empêcher de l’aimer, il m’a fait craquer et même si j’ignore où tout ça nous mènerait, j’avais qu’une envie c’était de rester à ses côtés et de ne plus cacher toute cette affection, ces émotions qui me submergé.

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Ce message a été posté Mar 8 Juil - 23:47
Aimer. Ce simple verbe ne faisait que tournoyer dans mon esprit alors que j’y réfléchissais de plus en plus sérieusement, contemplant la jeune femme assis à mes côtés. Etait-ce cela l’amour ? Je ne pouvais que me dire que oui... Je n’étais pas idiot et même si j’étais quelqu’un d’origine inexpressif, je ne pouvais pas empêcher mon coeur de battre comme il le faisait à présent. Ses papillons qui me chatouillaient le ventre, cette flamme qui réchauffait mon âme et ce désir qui faisait frémir ma peau. Ce n’était pas anodin. Je n’avais pas eu l’occasion de penser qu’elle me manquait néanmoins, dés qu’elle était là, je me rendais compte que j’étais vraiment heureux de la voir et même si je n’y avais pas songé, elle m’avait malgré tout probablement manqué sans que je ne m’en aperçoive. Je n’avais jamais ressenti cela pour qui que ce soit d’autre, je n’avais jamais rien éprouvé du tout mais avec elle, je passais par toutes les émotions possibles et inimaginables. Elle me rassurait et j’aimais tellement sa présence. J’aimais tellement le goût de ses lèvres bien que j’avais encore du mal à franchir ces barrières qui me bloquaient. Je ne pouvais clairement expliquer mes sentiments mais je pouvais assurer que j’étais tombé amoureux d’elle. Rien que le fait d’imaginer qu’elle pourrait être avec un autre garçon que moi, qu’elle pouvait l’embrasser, le serrer dans ses bras créait une toute nouvelle sensation au fond de moi et ne me rendait pas particulièrement heureux. Au contraire, en plus d’avoir peur, cela me mettait en colère parce que je m’apercevais que j’aimerais l’avoir que pour moi. Pourtant, étais-je assez fort pour vivre ce genre de relation ? Je n’en avais jamais eu et le seul rapport que j’avais pu avoir été désastreux. J’étais égoïste et lâche cependant j’étais effrayé de revivre ça... Mais quand j’observais Sae Ra, j’avais toujours l’impression qu’avec elle, cela pourrait être différent. Qu’elle même était différente. A mes yeux elle n’était pas comme les autres, elle était même unique en son genre. Pour sûr qu’il n’en existait pas deux des comme elle. Un peu folle sur les bords mais adorable au fond avec un coeur en or. Je ne pouvais pas exactement expliquer ce qui m’attirait le plus chez elle ou ce qui m’avait fait succomber réellement. Je suppose que c’était un mélange de tout à la fois et qu’en fin de compte, cela m’était tombé dessus sans que je ne m’en aperçoive. Peut-être parce qu’elle était la seule à s’être détachée du lot, peut-être parce que sa force de caractère m’avait impressionné mais pas uniquement. Il y avait aussi cette fragilité camouflée derrière ses sourires, ses larmes que j’avais pu entrevoir une fois et qui inconsciemment avait fait naître en moi une envie que je ne connaissais pas. Cette envie de protéger à tout prix une personne, quitte à se mettre en danger pour cette dernière. Hors, si je songeais aux évènements précédents, je ne pouvais pas me considérer comme quelqu’un d’apte à la protéger. J’étais encore trop faible et j’espérais qu’un jour, c’était moi qui sourirait sincèrement, c’était moi qui ferait les premiers pas, qui plutôt que me prendre des coups, je pourrais la défendre devant d’éventuels agresseurs. Je voulais tellement devenir quelqu’un bien. Pas spécialement pour moi mais pour elle. Et pour mon fils aussi.

Sortir ensemble. J’avais mentionné quelque chose du genre aussi néanmoins plus j’y pensais, plus j’angoissais. Je ne savais pas. Je le voulais mais et elle ? Qu’est-ce qu’elle pensait de tout cela ? Certes elle s’était auto-proclamée ma petite amie cependant elle avait très bien pu dire ça pour la forme que pour une autre raison. Et si c’était ce qu’elle voulait, est-ce que ça irait ? Je n’étais pas le genre de héros qu’on voyait dans les films, les dramas ou même un manga. Je n’avais pas leur classe ni leur romantisme. J’étais maladroit, idiot, désagréable, pas tactile et je risquais d’enchaîner un grand nombre de gaffes. Qui pourrait aimer quelqu’un comme moi ? Je pense qu’avec le temps, on finirait par s’en lasser. Je ne savais même plus quoi penser tant tout cela me paraissait improbable. Tant de choses se bousculaient dans ma tête... Lorsque je repensais à notre première rencontre, j’avais envie d’en rire en me disant qu’aujourd’hui j’aimais cette infirmière que j’avais pris pour une folle à mon arrivée à l’hôpital. Maintenant avec le recul, je trouvais ça drôle. Et déjà à cet instant là, j’avais pensé qu’elle n’était pas comme les autres toutefois jamais je n’avais imaginé que derrière ce visage se cachait une personne si formidable, si douce... Je n’avais finalement pas assez de mot pour la décrire.

Sa réaction me surprit, à tel point que j’avais machinalement entouré un peu plus mes mains autour de Ryôta sans vraiment savoir pourquoi j’agissais ainsi. J’ignorais si j’étais sérieux... Enfin, oui, je l’étais. Mais je doutais énormément de moi et de mon avenir alors bêtement, j’étais resté muet, ne sachant quoi répondre à sa question. Encore moins lorsqu’elle me demanda si c’était ce que je voulais aussi. Cela me paraissait pourtant logique, sinon pourquoi lui aurais-je demandé ça ? Je n’étais pas aussi à l’aise que ces personnages, je n’étais pas le genre de mec capable de laisser sortir tout ce qu’il avait sur le coeur aussi facilement et encore moins avouer à voix haute que oui, c’était ce que je voulais. Peut-être. Non, assurément. Je devais me rendre à l’évidence et arrêter de me tracasser pour la suite. Je n’avais pas envie qu’un jour je la croise au coin de la rue et qu’elle me présente le nouvel homme de sa vie. Je voulais être justement celui qu’on croisera et qui lui tenant la main, dira qu’il est son petit ami. Ca aussi, cela me semblait si insensé que je me demandais si je serais capable d’agir ainsi si une telle situation se présentait.
Toutefois, sa dernière rétorque était celle qui me cloua littéralement sur place, mes pupilles se dilatèrent réellement pour la première fois et d’un geste délicat je déposai mon fils sur le canapé, l’allongeant correctement avant de me lever brusquement. C’était plus fort que moi, je la fixais avec incrédulité, la pointant du doigts à plusieurs reprises tandis que ma bouche restait entrouverte mais qu’aucun mot ne s’échappait de celle-ci. Je voyais très bien où Sae Ra voulait en venir et là c’était trop. Beaucoup trop. J’avais déjà parlé énormément jusque là, j’étais incapable d’avouer ça. Je peinais déjà à me l’avouer à moi-même alors...

- Ah non ! Dis-je en fronçant les sourcils, mon index toujours dirigé vers elle, Je suis désolé mais là, je ne dirais pas ça !

En plus, j’étais terriblement gêné et je gigotais dans tous les sens à cause de cet embarras. Bien sûr j’avais dit que je n’étais jamais tombé amoureux cependant je parlais d’avant, pas de maintenant.

- Enfin, toute façon ça me paraît évident, je ne sais pas moi... Et puis même, non, je ne le dirais pas.

Je m’embrouillais complètement et je me demandais si la jeune femme y comprenait quelque chose. Mais combien même elle ne saisissait pas, je refusais de lui dire mes sentiments. J’étais bien trop terrifié pour le faire de toute façon. C’était beaucoup trop tôt. Je soufflai, désirant reprendre mon calme et désignant Ryôta, je lui expliquais que je l’amenais dans la chambre et qu’on en discuterait plus aisément ensuite. Sauf que je ne savais pas quoi lui dire. J’avais réfléchi, tournoyant la situation des milliers de fois de mon esprit cependant je ne parvenais à trouver les mots adéquats pour éclaircir ce que je ressentais, ce que je voulais.
Assis sur mon canapé, je la contemplais silencieusement et discrètement, tentant de deviner ce qu’elle pouvait bien penser de tout cela. Et plus je la regardais, plus l’envie irrésistible de l’embrasser me parcourait toute mon âme. Je me mélangeais les pinceaux autant par mes sentiments que par mes réflexions. Néanmoins je me disais qu’un baiser pourrait probablement valoir toutes les explications du monde... Seulement, si ce n’était pas ce que la jeune femme souhaitait, si elle me repoussait, qu’est-ce que je ferais ? J’aurais encore plus l’air d’un idiot... Cependant si je voulais devenir plus fort, je devais avant tout faire preuve de courage et arrêter de fuir, agir comme n’importe quel homme aurait agi dans cette situation.

Mes yeux finirent par se perdre dans les siens et machinalement, quelque peu embarrassé, je les détournais ailleurs dans la pièce avant de les ramener à elle. Son regard aussi, plus je le contemplais, plus je le trouvais magnifique. Il m’hypnotisait mais de la meilleure des façons qui puissent exister et j’étais charmé.
Au bout du compte, je pris une profonde inspiration avant de clore lentement mes paupières et après une légère hésitation, je scellai mes lèvres aux siennes dans un geste des plus doucereux. Oui, je pense qu’un baiser vaut mieux que dix milles explications...

- Je crois que je ne peux pas être plus clair, Rétorquais-je d’une petite voix, me décalant lentement tandis que j’étais incapable de la regarder en face.

Je ne voulais pas voir sa réaction. Je ne voulais pas la voir me rejeter ou me dire que je m’étais trompé. Maintenant je regrettais et j’angoissais comme je n’avais jamais angoissé avant. C’était bel et bien la première fois que je stressais autant pour quelque chose. Cela pourrait paraître idiot pour certains néanmoins à mes yeux, il n’y avait pas plus important qu’une réponse de Sae Ra.

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Age : 25 ans Date de naissance : 18/07/1993 Astrologie : Cancer Métier : Depuis peu il a changé d'identité, donc il a tout quitté Résidant à : Il vit à l'hotel serizawa à Ginza en attendant de se trouver un autre endroit où vivre Notes : Danser tout simplement en ne laissant personne douter de mes autres activités. Nourir mon chien. Raylai l'a poignarder donc il a une cicatrice a l'abdomen Ne pas me laisser "attendrir" par lui Trier mes contacts et jeter les jouets inutiles. Vérifier mes comptes en banques et bien éparpiller les sommes pour rester "clean". Trainer avec la bande, faire du parkour et sauter d’immeuble en immeuble peut-importe la hauteur ou le risque en toute liberté. Embêter Yun Hua. Aller au commissariat faire un petit coucou a quelques-unes de mes proies. faire un tour en moto. Faire des courses de voitures de temps en temps.

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Faire nettoyer ma R8. Boire une bière devant un film potable. Appeler mes subordonnés pour prévoir une sortie intéressante. Ne plus camper... Il y a rien d'amusant finalement. Ne laisser personne savoir que je suis claustrophobe, une faiblesse que je tais en toutes circonstances, tout comme les raisons de cette peur.

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Ce message a été posté Mer 9 Juil - 9:22
Je ne sais pas comment la situation a fini par tourner de cette manière, mais une chose est sure ce n'était surement l’occasion ou jamais de pouvoir mettre un nom sur notre relation. Bien que je ne sache pas tout sur Keisuke et qu’il me reste énormément à apprendre, que ça soit sur sa personnalité ou sur son passé, ce qu’il aime ou ce qu’il déteste… Sa couleur préférée, sa nourriture adorée, la boisson qu’il préfère, le jour de son anniversaire. Je ne connaissais pas grand-chose et d’un côté je pense que j’ai le temps de découvrir tout ça petit à petit, mais malgré tout, j’en savais assez, assez pour tomber amoureuse de lui. Je ne sais pas pourquoi il fallait que ça soit Kei et pas un autre, il n’est pas le genre de gars à se préoccuper de ce genre de choses, les sentiments, les sorties en amoureux, les câlins, les baisers… Kei n’aimant pas les contacts physiques je me sens chanceuse qu’il arrive à passer outre à certains moments et j’ai l’impression d’être « unique » et « importante ». Mais peu importe tout ça, même si je ne peux pas le coller, même si je ne peux pas lui tenir la main tout le temps, même si je ne peux pas l’embrasser ou le prendre dans mes bras en longueur de journée… Oui même sans tout ça, je l’aime et maintenant que j’en ai conscience je me fiche bien des détails et de la difficulté qu’être en couple avec lui pourrait engendrer, ça ne me fait pas peur !

Je semble peut-être bête en lui demandant s’il est sérieux avec sa proposition, mais je ne suis pas sure de moi et j’avais peur d’avoir mal interprété ses mots. Je suis confuse et un peu troublée. Imaginer que je puisse devenir sa petite amie officielle faisait battre mon cœur précipitamment. Je rêvais surement de cette situation, de pouvoir enfin comprendre ce qu’on vit, ce qu’on ressent l’un pour l’autre, de me dire que mes sentiments sont peut-être partagés, que je ne suis pas la seule à vivre dans la peur d’un rejet et puis ça m’enlèverait un poids. Ce désir que j’ai de le faire « mien » en quelque sorte, de me dire qu’il est mon copain, que ce n’est pas juste un ami ou une connaissance… Je ne voulais pas rencontrer une femme qui me piquerait cette place dans l’avenir, comme cette nana plus tôt… Son ex. Même si j’étais soulagé qu’il ne l’aime pas, j’appréhendais encore au fond de moi quel essai de le récupérer et qu’avec son sens des responsabilités dont il parlait, il accepte de retourner vers elle. Je suis un peu perdue, je veux juste être rassuré je pense, ne plus douter, ne plus avoir ses pensées où Keisuke m’échappe, je veux qu’il m’appartienne tout simplement, qu’on soit ensemble. Lorsqu’il se leva du canapé après avoir posé Ryôta je l’avais regardé d’un air surpris, ne comprenant pas ce qui se passait, tandis qu’il me montra à plusieurs reprises du doigt. Ah non ! Je suis désolé mais là, je ne dirais pas ça ! Enfin, toute façon ça me paraît évident, je ne sais pas moi... Et puis même, non, je ne le dirais pas.  Continuant de le fixer un peu stupéfaite par sa réaction, je ne pus retenir un rire cristallin, il me faisait craquer de plus en plus et ça devenait difficile de résister. Je me fiche qu’il soit timide ou embarrassé, ou que certains mots ne sortent pas de sa bouche parce qu’il n’y est pas habitué. Je ne suis pas tombé amoureuse à cause de ses belles paroles et de ses gestes affectifs si vous voyez ce que je veux dire... Je profitais du moment qu’il choisit pour déplacer son fils dans la chambre pour me calmer et reprendre mes esprits. Lorsqu’il revint une certaine ambiance régnait autour de nous, j’avais un peu perdu mes mots tandis que je ne faisais que l’observer, nos regards qui se croisaient et me faisait perdre mes moyens. Je tournais plusieurs phrases dans ma tête espérant trouver quelques choses à dire, mais rapidement je sens mes lèvres contre celle de Kei et mes joues s’empourprer. Le baiser se termina rapidement, mais je pouvais sentir ma poitrine prendre feu, ça me rendait heureuse. Je crois que je ne peux pas être plus clair. Fuyant mon regard, je souris à sa réaction et je me sentais si légère. À travers cet échange et cet acte j’avais pu comprendre ses sentiments, mes doutes avaient disparu et je n’avais pas l’intention de m’arrêter là. J’inspirais à mon tour et calmant mon pauvre cœur qui s’emballer tout seul, je le mis de nouveau à l’épreuve alors que j’avais posé ma main sur le menton de Kei pour qu’il daigne poser son regard vers moi.

« Tu crois ? » À mon tour j’avancé mon visage assez proche du sien, assez pour sentir son souffle s’entremêler au mien et m’arrêtant juste avant que nos lèvres se touchent, je souris et repris. « Sois plus passionné lorsque tu exprimes tes sentiments… idiot. » Avant de l’embrasser. Doux et avide à la fois, je n’avais pas envie de retenir mon désir d’unir nos lèvres plus longtemps. Captivée et enivrée par ce baiser, mon corps entier pouvait s’enflammer. Je ne lis pas l’avenir, ce que demain nous réserve m’est inconnu et où notre relation portera nos pas, seul le futur nous le dira. Mais là tout de suite j’avais juste l’impression d’être dans un rêve, mais bras ayant enlacé Keisuke entre-temps, je fus forcé de briser cet instant par manque d’air et par peur de devenir trop gourmande. Reculant donc, j’essayais tant bien que mal de maitriser mes émotions qui s’éparpiller et d’apaiser mon cœur affolé et chaud. Suite à cela, j’osais affirmer.

« Alors sortons ensemble Kei. » Je sais qu’au début les choses aller être difficile dans le sens où je ne sais pas jusqu’où je peux… le toucher ? Enfin je veux dire il n’aime pas ça, alors je ne sais pas vraiment si être sa petite amie allait changer quelques choses, je vais surement devoir faire attention et souvent j’agirais sans m’en rendre compte, oubliant forcément certains détails, mais… Je l’aime et je suis prête à faire autant d’effort qu’il le faudra pour que ça marche.

« Après je ne dis pas que tu le regretteras pas ! » Déclarais-je sur un ton plus amusé et léger, histoire de détendre un peu l’atmosphère. J’aurais voulu lui dire mes sentiments pour qu’ils les comprennent, mais je pense que mes actes tout comme les siens peuvent être des synonymes de « je t’aime » non ? Je souris. « D’ailleurs tu es né quand ? Je sais que c’est bizarre de demandé ça, mais ne pas connaitre la date d’anniversaire de son petit ami ça craint ! » Enjouée, j’étais pourtant intérieurement très affolée, ne croyant pas ce qui était en train de se passer et il me faudrait surement du temps pour réalisé tout ça.

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Ce message a été posté Mer 9 Juil - 14:49
Peu importait le combien je voulais être courageux, avoir plus confiance en moi, j’étais toujours aussi mal à l’aise. Ca aussi, cela faisait probablement partie de moi. J’avais agi spontanément et puis j’avais fini par l’embrasser, ne trouvant pas de meilleur solution pour des explications. Mon corps ne s’en était pas encore remis et mon coeur non plus. Il battait si fort que j’avais l’impression qu’on pourrait l’entendre à des kilomètres. Intérieurement, je suppose que malgré moi, malgré cette barrière, j’aurais voulu ne serait-ce qu’un peu plus néanmoins je n’étais pas assez sur de moi pour me lancer là-dedans. Et j’ignorais jusqu’où j’étais capable de supporter tout ça. Cela m’effrayait, l’unique personne qui avait réussi à me toucher de la sorte m’avait fait énormément de mal en fin de compte. Puis je n’étais pas bien avec elle. Je ne ressentais pas ce que je ressentais lorsque Sae Ra m’embrassait. Mais j’ignorais si j’étais capable d’accepter plus bien que mon corps lui le réclamait fortement à cause de ce désir intense qui ne cessait de parcourir l’entièreté de mon être. Je l’aimais. C’était un fait que je ne pouvais plus nier désormais néanmoins à quel point ? A quel point l’amour pouvait-il nous rendre plus fort ? Etait-ce vrai ce qu’on racontait ? Et si ça l’était, on disait également que l’amour pouvait être magnifique comme destructeur n’est-ce pas ? Allais-je souffrir de tout cela ? Pour le moment, je me disais que non parce que j’étais bien et que je n’avais jamais éprouvé de tels sentiments jusqu’à aujourd’hui. Mais cela durerait combien de temps ? Et si je ne lui convenais pas ? Des hommes mieux que moi il y en avait tellement. Des plus classes, des plus beaux, des plus romantiques, des moins maladroits également. Pourquoi choisirait-elle moi ? J’ignorais si je pouvais la rendre heureuse. Je peinais déjà à prendre soin de moi, à m’aimer moi-même alors pourrais prendre soin d’elle et l’aimer comme il le fallait ? Je savais que j’avais dit que je devais arrêter de me poser toutes ces questions, que je devais laisser le temps faire puis aviser après. Néanmoins je ne parvenais pas parce que je n’avais jamais connu ça auparavant, que le changement m’intéressait mais m’apeurait aussi. J’avais envie d’être avec elle c’était certain, si elle le souhaitait aussi, bien sûr que je voulais essayer, non pas sans avoir des craintes puisque je réfléchissais beaucoup trop. J’avais déjà du mal à croire tout ce qui s’était déroulé jusque là, à croire qu’une personne comme Sae Ra était près de moi en ce jour et qu’elle ne m’avait jamais abandonné. Je m’estimais chanceux sincèrement.

Je retins un sursaut, sortant de mes songes, alors que la jeune femme s’était approchée de moi, les battements de mon coeur s’accentuant à une allure que je me demandais si de là où elle était, elle ne pouvait pas l’entendre. Je n’avais pas encore assez confiance en moi pour agir comme elle le déclarait cependant je préférais garder toute réflexion pour moi et répondit doucement à cet échange. Un baiser qui au fur et à mesure que les secondes s’écoulaient se transformait en une avidité sans pareille, mes doigts partant se faufiler timidement derrière sa nuque alors que ses bras m’enlaçaient. Je n’avais pu m’empêcher de me crisper quelque peu, pas habitué à autant de proximité néanmoins je n’en avais rien dit et avait pris sur moi, laissant à ma langue le plaisir d’aller rencontrer la sienne.

Ces mots... Peu importait ô combien je pouvais être indifférent et inexpressif, il m’avait frissonné jusqu’à l’échine.

« Alors sortons ensemble Kei » Avait-elle dit.

J’aimais sa voix. Sa façon de prononcer mon nom et le regard qu’elle avait lorsqu’elle me proposait ça. J’étais resté impassible, ne la quittant pas des yeux avant d’hocher tout simplement la tête. J’étais encore dans ma bulle, pas la même que d’habitude non, une toute nouvelle où je n’étais plus seul et que Sae Ra serait là aussi. Plus qu’une bulle, je dirais même que j’étais sur un petit nuage et que je volais doucement au gré du vent, mon coeur s’étincelant de mille feux. Il n’y avait pas de mot pour décrire comment je me sentais en cet instant toutefois, je pourrais probablement dire que j’étais bien. Plus que bien. Et que j’adorais cet amas de sensation qui défilait à l’intérieur de moi. C’était l’effet que cette jeune femme avait sur moi. Je crois que je souhaiterais ne jamais m’en passer et vivre avec ces milliers de papillons qui dansaient dans le creux de mon ventre pour garder allumer cette flamme qui résidait dans mon âme.
Je peinais à réaliser tout ce qui s’écoulait et encore moins qu’à présent, j’étais bel et bien le petit ami de cette demoiselle assise à côté de moi. Cela faisait vraiment bizarre... Comment devrais-je me comporter à partir de maintenant ? Est-ce que je devais être différent ? Ou agir comme d’habitude ? Mais j’agissais comment d’habitude ? Des tas de questions s’emmagasinaient dans mon esprit et je ne parvenais pas à savoir par où commencer.

Mes prunelles avaient fini par retourner se plonger dans les siennes, la contemplant avec un léger sourire, quelque peu timide, tandis que son interrogation me fit remarquer que moi non plus, je ne connaissais pas grand chose d’elle. Mis à part le fait qu’elle était infirmière, j’ignorais tout de son passé, du pourquoi elle avait souhaité faire ce métier là, ses motivations, comment était sa relation avec sa famille, si elle avait déjà était triste, si elle avait déjà aimé aussi... En ce qui me concernait, elle était la première.

- Le 23 février, Répondis-je simplement, embarrassé tout de même par les évènements, Et toi ?

L’entendre me nommer « petit ami » provoquait une sensation vraiment étrange en moi. Je n’étais pas habitué et j’avais tellement de mal à réaliser tout ça. J’avais l’impression que cela allait créer une gêne insoutenable puisque comme je l’avais déjà dit, je n’étais pas particulièrement à l’aise avec tout ça et j’avais toujours cette fâcheuse manie à vouloir fuir.

- Pardon mais... Ca me fait bizarre. Je suis un peu perdu en fait je crois.

Je passai nerveusement mes doigts dans mes cheveux, mal à l’aise. Je ne comptais même plus le nombre de fois où j’avais du effectuer ce geste dans la journée. Dés que j’étais gêné, je me grattais toujours les cheveux, c’était pire qu’un tic.

- Et puis je suis loin d’être un gars romantique ou je ne sais quoi. Enfin, je ne sais même pas ce que t’attend de moi. De l’amour et tout ça, je ne suis pas doué avec ça et j’ignore si je pourrais véritablement en donner, enfin ce n’est pas ce que je veux dire... Et je m’embrouille !

Je n’avais pas pour habitude non plus de parler autant, pour aujourd’hui je crois que j’avais déjà dépassé mon taux de parole pour une semaine. Certes j’exagérais sûrement néanmoins c’était une manière comme une autre de voir les choses. Surtout que je racontais n’importe quoi, que je parlais vite et que je m’emmêlais dans ce que je rétorquais. Mais je ne mentais pas, je pense que j’étais plus celui qui avait besoin d’affection que le contraire. Je n’en avais jamais réellement reçu jusque là et j’avais toujours fait en sorte de l’éviter. De l’amour, mes parents m’en avaient donné, à leur façon, je pense cependant je n’avais jamais pu sentir qu’ils m’aimaient sincèrement. Et je ne m’aimais pas moi-même alors comment pourrais-je aimer quelqu’un d’autre ainsi ? J’avais besoin qu’on m’aime, qu’on tienne à moi et qu’on me redonne confiance en moi. Evidemment que je voulais la couvrir d’amour, être là pour elle et tellement plus encore toutefois on ne peut pas tout avoir... Je ne crois pas être encore capable de cela pour l’instant. J’ignorais ce qu’il en était de l’avenir mais j’avais peur qu’à cause de cela, Sae Ra décide de ne plus me voir, lassée... Je me sentais tellement vulnérable tout à coup.

- Bref...

Je soufflai, souhaitant par-dessus tout cacher ma gêne puis je me levai indexant le couloir.

- Je vais aller le voir. Si tu veux venir, tu peux.

Parce que oui, il y avait ça néanmoins il y avait aussi mon fils que je venais de retrouver et avec qui j’aimerais passer un peu de temps. Quatre ans s’étaient écoulés, quatre ans où je n’avais pu le voir grandir alors à présent, chaque seconde était importante. Et soyons honnête, cela me permettait également de fuir le sujet, le contourner pendant un temps.
Je m’installai sur le lit, l’observant en train de dormir et je ne pus effacer l’esquisse qui était venue border mes lèvres. Mes phalanges se perdirent dans sa chevelure châtaine et je ne parvenais pas à enlever mes yeux de ce petit être qui sommeillait paisiblement. Je pense que cet évènement aussi risquait de me changer, de me donner de la force parce qu’un enfant, plus que quiconque, est particulièrement fragile. Tout se joue pendant l’enfance et c’est à cette période là que l’on commence à se forger, à se créer son caractère. Je n’avais pas envie qu’il devienne comme moi, je voulais qu’il soit fort, qu’il morde la vie à pleine dent et ne laisse jamais personne lui marcher sous les pieds. Je voulais qu’en plus de cela, il soit quelqu’un de respectueux, fier de ce qu’il est et qu’il ne cesse jamais de sourire. C’était assez paradoxal quand on savait que je n’étais pas ainsi, seulement, c’était ce que je lui souhaitais de tout mon coeur.

La présence de Sae Ra m’interrompit dans mes rêveries et je dérivais mes yeux en sa direction, la contemplant tandis qu’elle venait d’apparaître à l’entrée de la chambre. En silence, je tapotai le matelas afin qu’elle vienne s’installer à côté de moi et je me reconcentrai sur les gestes que j’effectuais dans les cheveux de Ryôta.

- Tu sais... Ca aussi, j’ai un peu du mal à y croire, Dis-je posément sans jamais lui faire face, Je commençais à me dire que je ne le verrais jamais. Mais finalement il est là. Je n’allais pas bien ces derniers temps et maintenant quand je le vois lui, toi. Je me dis que j’ai vraiment envie de me battre... Même si c’est difficile, je veux être quelqu’un dont on pourrait être fier.

J’ignorais pourquoi je me confiais aussi soudainement, pourquoi j’étais si calme aussi néanmoins je me disais que j’avais peut-être déjà commencé à changer. Que ce jour où les Giants s’en étaient pris à moi, j’avais enfin compris que cela avait assez duré, que je devais me fier qu’à moi-même et arrêter d’être si pitoyable. Je le réalisais encore plus aujourd’hui alors que j’avais celle que j’aimais et mon fils tant attendu auprès de moi. Si j’avais envie de les protéger, je devais changer.

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Age : 25 ans Date de naissance : 18/07/1993 Astrologie : Cancer Métier : Depuis peu il a changé d'identité, donc il a tout quitté Résidant à : Il vit à l'hotel serizawa à Ginza en attendant de se trouver un autre endroit où vivre Notes : Danser tout simplement en ne laissant personne douter de mes autres activités. Nourir mon chien. Raylai l'a poignarder donc il a une cicatrice a l'abdomen Ne pas me laisser "attendrir" par lui Trier mes contacts et jeter les jouets inutiles. Vérifier mes comptes en banques et bien éparpiller les sommes pour rester "clean". Trainer avec la bande, faire du parkour et sauter d’immeuble en immeuble peut-importe la hauteur ou le risque en toute liberté. Embêter Yun Hua. Aller au commissariat faire un petit coucou a quelques-unes de mes proies. faire un tour en moto. Faire des courses de voitures de temps en temps.

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Ce message a été posté Jeu 10 Juil - 21:34
Pourquoi lui? Certes il y avait tellement de gens, d'homme dans mon entourage et j'aurais très bien pus faire d'autres rencontres et trouver quelqu'un de plus extraverti et démonstratif... Mais l'amour ne se commande pas, on est ne choisit pas quand ça nous tombe dessus ni la personne qu'on va aimer, je n'ai pas vraiment le temps de sortir avec mes heures quelquefois infernal. Ma vie sociale prenait un coup surtout les weekends où les urgences étaient remplies, mais j'ai pu le rencontrer. Mon cœur ne bas pas sur demande, je ne choisis pas de rougir lorsque je le vois sourire, son regard en contact avec le mien qui me fait perdre tous mes moyens... Je pense que je ne réalise pas totalement ce qui se passe, je ne sais pas trop au final ce que ressent Keisuke face à la situation et j'ai peur qu'il décide de fuir. Pourtant savoir qu'il m'aime aussi me fait me sentir si légère que je pourrais certainement m'envoler de bonheur, pour être franche je ne sais pas comment agir non plus, je fais selon mes envies et le feeling, j'ai déjà été en couple, mais je n'ai jamais aimé quelqu'un comme c'est le cas avec ce gars. Kei me rend dingue et même si j'appréhende la suite des évènements, le fait de me dire que je suis sa "petite amie" est assez doux à entendre et agréable à prononcer.

Le baiser qu'ont a échangé m'avait totalement retourné, mes lèvres velouteuses pressées contre les siennes, son odeur, le goût et la passion c'était bien plus que ce que j'en demandais. Les poils de mon corps s'iriser, frissonnant entièrement. Toute pression ou quelconque embarra avait disparu, profitant simplement de cet échange que je désirais. Depuis combien de temps mon cœur n'avait pas battu ainsi? Peut-être même était-ce la première fois... Dans tous les cas je ne voulais pas que ça s'arrête, bien que je ne sache pas comment agir avec lui, bien que j'aie peur qu'au fond il finisse par me trouver collante, bien qu'il puisse me repousser parce qu'il n'aime pas ça... Tellement de questions et j'étais surement la plus effrayée, je ne voulais pas qu'il se sente obligé ou oppresser et au fond je ne pouvais pas aller à l'encontre de mes sentiments et de mes désirs. Je suppose que cette relation ne sera pas facile, mais je ne compte pas fuir, pas maintenant que nous formons un couple, aussi bizarre cela soit-il.

Je ne sais pas comment les choses vont être à partir de maintenant, mais j'étais au fond de moi impatiente je pense de voir comment nous allons aborder ce nouveau statut. Je ne pense pas qu'être sa petite amie m'offrait le droit d'aller à l'encontre des choses et de lui sauter dessus, de le toucher en permanence alors qu'il n'aimait pas ça et ça ne doit pas être facile de m'accepter dans son périmètre j'en avais conscience, pourtant il l'avait fait et rien que ça me réconforté. Petit à petit les portes s'ouvriront surement et les étapes on les traversera ensemble, je ne voulais pas les sauter et risquer de me bruler, de tout perdre. Keisuke est célèbre aussi et il fallait surement que je fasse attention à ses fans, même si ce n'est pas une idole beaucoup de filles doivent lui tourner autour, j'en avais eu la confirmation l'autre jour et ça m'agacer un peu, cependant dans ces moments la je remercier le caractère et le comportement du nippon.

Outre tout ça, il y avait encore pas mal de chose que je devais savoir sur lui, j'avais envie d'en connaitre davantage. Je n'allais peut-être pas le mitrailler de questions et lui faire passer un interrogatoire tout de suite, mais je pense que sa date de naissance était assez importante. Le 23 février. Et toi ? 23 février? Il a 25 ans, donc...

« Ah! Tu es plus jeune que moi! » Avais-je dis suivit d'un rire amusé, je pensais que Keisuke était plus vieux... enfin ok seulement de quelques mois, mais. « Je suis née le 4 octobre 1988. Je vais avoir 26 ans, haha faut respecté ses ainés tu sais ça? » bon c'était un détail futile, mais je trouvais ça drôle quand même de pouvoir le taquiner là-dessus. Pardon mais... Ca me fait bizarre. Je suis un peu perdu en fait je crois. Et puis je suis loin d’être un gars romantique ou je ne sais quoi. Enfin, je ne sais même pas ce que t’attend de moi. De l’amour et tout ça, je ne suis pas doué avec ça et j’ignore si je pourrais véritablement en donner, enfin ce n’est pas ce que je veux dire... Et je m’embrouille ! Je remarquais sans peine sa gêne et mine de rien je l'étais un peu aussi, je n'avais pas autant d'assurance et d'aisance qu'on pouvait le croire. Surtout dans ce genre de moment. J'avais simplement souris, essayant de le rassurer avant de répondre.

« Je trouve ça bizarre aussi tu sais, je ne suis jamais réellement tombé amoureuse alors je suis perdue, même si on ne dirait pas. C'est un peu une première et je ne sais pas trop quoi faire ou quoi dire d'ailleurs. Mais je suis simplement heureuse et je me fiche que tu ne sois pas romantique ou que tu n'aies pas cette facilité à montrer tes sentiments. Ce genre de choses je pense que ça viendra tout seul non? Enfin je suppose... Je t'...» Je m'étais arrêté prenant conscience de ce que j'allais dire et je ris bêtement, secouant la tête. Puis prenant une bonne respiration je repris.

« Je t'aime, tel que tu es donc je n'attends rien de plus. Certes je veux avoir des moments à nous et tout ça... Je veux pouvoir te toucher et t'embrasser, je veux pouvoir parler avec toi et savoir tout sur toi. Mais on n'est pas pressé, je suis patiente alors j'irais à ton rythme, ne t'inquiète pas, je n'ai pas l'intention de te quitter parce que tu es différent, si j'avais peur de ça... Je ne serais jamais tombé amoureuse de toi, ou en tout cas je ne l'aurais jamais avoué. » Suite à ça il décida d'aller voir son fils et me proposa de venir avec lui. J'avais simplement hoché la tête, le laissant partir le premier et le suivant lentement. Entrouvrant lentement la porte de la chambre j'admirais ce tableau du père et du fils côte à côte. Mon cœur se sent apaiser et en même temps j'avais envie de pleurer, ce surplus de sentiments était difficile à gérer. Je répondis à l'appel de Kei et vins m'assoir près de lui, regardant Ryôta dormir en silence. Et jetant des regards au père qui semblait si heureux, je l'envié décidément toujours autant. Tu sais... Ca aussi, j’ai un peu du mal à y croire. Je commençais à me dire que je ne le verrais jamais. Mais finalement il est là. Je n’allais pas bien ces derniers temps et maintenant quand je le vois lui, toi. Je me dis que j’ai vraiment envie de me battre... Même si c’est difficile, je veux être quelqu’un dont on pourrait être fier. J'avais premièrement soulevé le fait qu'il n'allait pas bien dernièrement, m'interrogeant sur les raisons, mais ne lui demandant pas ouvertement, je ne voulais pas le faire maintenant et puis Kei pouvait me parler quand il voulait de ses problèmes... Puis je souris chaleureusement à son envie de devenir plus fort, enfin de vouloir se battre pour les gens qu'il aime. C'est honorable et je suis déjà fier de lui, même s'il ne le sait surement pas. Je reposais mon regard sur le petit et finit par laisser ma voix remplir doucement la pièce.

« Tu sais, apprendre que tu as un fils m'a chamboulé, je t'envie vraiment, tu as beaucoup de chance Kei. Bien que tu viennes de le rencontrer tu as encore tellement d'années à passer à ses côtés et tu pourras rattraper le temps perdu. J'ai toujours voulu avoir un enfant, mais ma chance m'a laissé tomber avant de le rencontrer. Pourtant j'ai l'impression que je pourrais gâter ton fils à défaut du mien et ça me fait me sentir un peu mieux, alors je devrais te remercier. Bien que je n'aime pas du tout ton ex... » Avais-je tout de même avoué en gonflant légèrement les joues. Je posa lentement ma main dans les cheveux de Kei les caressant du bout des doigts, d'un geste rassurant.

« Tu es déjà fort tu sais, surement plus que tu ne le pense, certes ta force n'est peut-être pas physique, mais tu en as une autre qui est admirable et je sais de quoi je parle. De toute façon je te soutiens quoi que tu choisisses, quoi que tu fasses et quoique tu désir, tu n'es pas seul, n'oublie pas ça à partir de maintenant! » Ayant gardé mon visage souriant, j'étais apaisé et à cet instant comblé d'être si bien entourée.

Anonymous
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Ce message a été posté Ven 11 Juil - 18:56
L’amour était décidément étrange. Je ne le comprenais pas tout à fait. Probablement parce que je n’y connaissais rien et que toutes ces émotions qui gambadaient dans mon esprit étaient nouvelles pour moi. Mon cœur avait raté un battement quand la jeune femme avait avoué aussi ouvertement qu’elle m’aimait. Elle n’avait fait aucun détour et me l’avait dit. Comme ça. Mon visage était resté impassible alors qu’à l’intérieur, c’était tout autre chose et je n’avais pu empêcher mon cœur de s’exciter autant. Je n’étais pas comme elle. Je me doutais que ça n’avait pas dû être facile de m’avouer cela néanmoins je n’en étais pas capable. Peu importait la force de mes sentiments, je ne complimentais jamais qui que ce soit et rares étaient les fois où j’osais avouer à mes amis ce que je pensais d’eux. Cela ne devait même pas se compter sur les doigts de la main. Je n’arrivais pas à être honnête ou plutôt à sortir autant de mot comme Sae ra en était capable. J’étais trop renfermé sur moi-même et j’espérais que cette partie de mon caractère, elle l’accepterait aussi. Peut-être qu’un jour je serais plus courageux alors je pourrais lui avouer sincèrement ce que j’avais sur le cœur, tout ce que je pensais d’elle puis lui dire ô combien je la trouvais formidable, que si j’étais tombé amoureux d’elle c’était parce qu’elle était différente. Que même si au début, je l’avais pris pour une folle, aujourd’hui j’adorais sa folie et j’espérais la voir me sourire encore longtemps. Au pire si ce n’était pas facile pour moi de lui faire une déclaration, je pourrais tout lui mettre par écrit. On dit souvent que quand on ne sait pas trouver les mots, qu’on bloque, une lettre peut être efficace. Néanmoins, cela ne serait-il pas choisir la facilité et se comporter encore comme un lâche puis fuir les difficultés ? Mais je n’arrivais tellement pas à être si ouvert qu’elle, à faire sortir tout ce que je ressentais, tout ce que je pourrais lui dire. J’étais juste gêné et je n’aimais pas ça. Cela me mettait toujours mal à l’aise, autant par le fait de le dire que par le fait d’en recevoir.

C’était vraisemblablement l’une des raisons pour laquelle, après avoir hoché la tête, j’étais parti dans la chambre, fuyant légèrement la conversation. J’étais embarrassé et je crois que cette fois-ci cela se voyait ou se sentait. J’avais aussi envie de l’embrasser, de la toucher malgré moi, de découvrir des choses sur elle, sur son passé cependant je ne m’imaginais pas le lui dire. Une partie de moi l’admirait parce que je n’étais pas capable d’agir à sa façon. Je préférais encore faire des efforts dans mes gestes plutôt que d’avouer ouvertement ce que je désirais d’elle. Non, c’était certain, je ne pouvais pas faire ça. Je n’avais pas cette force ni ce courage qu’avait les autres garçons ou bien même Sae Ra. Je peinais à encore à mettre au clair tous mes sentiments, à comprendre l’amour, que je ne pouvais pas tout laissait sortir comme elle le faisait.
Je l’écoutais me parler, acquiesçant quand elle me disait que j’avais beaucoup de chance. Que cela soit aujourd’hui ou autrefois, jamais je n’aurais cru qu’une personne comme moi aurait un fils. Et même sans le voir pendant toutes ces années, je l’avais aimé sincèrement, l’attendant de pied ferme, espérant le rencontrer un jour. Puis voilà qu’aujourd’hui il était là, près de moi.
Toutefois ce qu’elle dit ensuite m’interrompit dans toute réflexion et je la fixais de mes yeux sombres. Je n’étais pas quelqu’un de particulièrement très intelligent cependant je n’étais pas un idiot non plus. Et bien que c’était sous-entendu, j’avais compris. Le reflet dans ses pupilles l’avait probablement trahi mais pas que… Je me souvenais du soir de cette agression où elle s’était mise à pleurer et qu’elle avait essayé de me confier quelque chose. Je me demande si cela avait un rapport. Je m’en voulais. Non pas d’avoir un enfant mais de ne rien ressentir à ce sujet ni de savoir quoi lui dire. Je ne pouvais même pas dire que cela me touchait parce que ça ne me touchait pas. Je suppose que je ne comprenais pas. Je pouvais juste l’imaginer… Bien sûr si je perdais mon fils, si on m’annonçait que jamais je ne pourrais le rencontrer car il n’était plus là, je serais terriblement triste. Ou plus qu’être triste, j’aurais ce manque, ce vide au fond de moi que personne ne pourrait combler alors c’était certainement quelque chose de similaire que la jeune femme avait dû éprouver. Je l’ignorais. J’aimerais pouvoir lui dire que j’étais désolé, qu’elle n’avait pas eu de chance et que c’était triste pour elle seulement ce ne serait pas moi et ce serait mentir aussi. Je n’avais pas d’avis particulier sur le sujet tout comme ce jour où on a fait piquer mon chat, ni quand mon oncle avec qui je m’entendais bien était décédé. C’était la vie, après tout. Qu’est-ce que j’y pouvais moi ? On doit tous mourir un jour. Peut-être que demain on m’annoncerait que j’étais atteint d’une maladie grave, peut-être que je me ferais renverser par une voiture et je perdrais la vie. Et alors ? Tant pis. Je savais que si j’avouais tout cela à voix haute, on me traiterait sûrement d’insensible. On me l’avait déjà reproché par le passé de toute manière. Néanmoins qu’y pouvais-je si je ne ressentais rien à ce propos-là ? Peut-être que je ne m’en rendais pas réellement compte et qu’à ma manière j’étais touché par tout ça mais qu’inconsciemment, je gardais tout en moi. Je ne me comprenais pas parfois. Souvent même. J’étais assez paradoxal alors je suppose que j’étais une personne qu’on qualifierait de bizarre. Plus que méchante, on dirait ça, oui.

Je n’avais pas relevé ses paroles, me contentant de la regarder pendant qu’elle me caressait les cheveux et que je ne pus effacer l’esquisse amusée accrochée à mes lèvres lorsqu’elle avait mentionné Natsuki. Ses mots, en plus de ses gestes, me faisaient du bien et me réchauffaient le cœur. J’en avais conscience. Depuis quelques temps déjà que je n’étais plus seul. Parce qu’elle était là. Toujours. Même quand je ne m’y attendais pas. Même quand je la fuyais et que je l’évitais, elle trouvait toujours un moyen pour me voir. Et je ne la remercierais jamais assez pour ça car c’était grâce à sa détermination qu’on s’était rapproché, que, inconsciemment, j’avais fini par m’enticher d’elle. Plus encore. Cependant, je ne me considérais pas aussi fort qu’elle le prétendait, elle avait tort. J’étais faible, plus fragile que je ne l’aurais cru et vulnérable. Je voulais devenir quelqu’un de meilleur, je ne voulais plus me laisser faire et j’avais envie de grandir. Parce que comparé à d’autre, j’étais encore un enfant. Il me manquait tant de chose pour devenir un adulte, pour apprendre ce qu’était en réalité la vie et ce qui était bien de faire et ne pas faire.

- Tu te trompes, Dis-je doucement, ne la quittant pas des yeux.

Je cessais mes gestes sur Ryôta, me concentrant uniquement sur elle. Mes bras hésitaient à se lever et j’en tremblais légèrement, malgré moi. Pourtant je résistai et luttai contre mon corps qui refusait d’agir comme je le souhaitais. Doucement, je vins l’enlacer, la blottissant contre moi alors que j’essayais de calmer toutes ces sensations qui m’encombraient. Encore plus que ce malaise et cette peur de briser mon espace vital, d’être touché, il y avait cet amour qui me transformait dans un état inimaginable. J’étais à la fois crispé, à la fois bien parce que cette étreinte m’apaisait et gardait allumer cette flamme brillante dans mon cœur.

- Je ne suis pas fort. Tu as l’impression que je le suis mais c’est faux. Mentalement, je suis loin de l’être et j’ai envie de changer ça. Peut-être que tu ne comprends pas, mais jusque-là, j’ai toujours été faible et je n’ai jamais cherché à me battre. Maintenant je le veux.

Parce que, égoïstement, je ne me suis jamais aimé et je voulais être quelqu’un dont je n’aurais plus honte. Ainsi, les autres m’aimeraient peut-être un peu plus. J’aimerais que mon enfant plus tard me regarde en souriant, me disant qu’il était content d’avoir un père comme moi. J’aimerais protéger ceux que j’aime sans qu’ils ne soient blessés en retour. J’aimerais avoir plus confiance en moi pour sortir avec Sae Ra, pour être digne de me considérer comme son petit ami et oser l’inviter au restaurant juste parce que j’en ai envie, lui faire plaisir, lui offrir des cadeaux sans jamais être gêné de lui donner. J’aimerais avoir plus d’assurance, oui. Et je pense que d’un côté, je préférais qu’elle ne me comprenne pas. Au moins comme cela, si je réussissais, elle serait agréablement surprise. Je l’espérais.
Je me décalai, lui accordant une petite esquisse timide avant de m’emparer tendrement de ses lèvres dans un mouvement pas très sûr de lui. Ma main se posa délicatement sur sa joue que je câlinais à l’aide de mon pouce avant de me reculer de plus bel, détournant quelque peu mon regard ailleurs dans la pièce.

- Sache que je ne suis pas comme toi… Je ne peux pas dire toutes ces choses aussi facilement, Expliquais-je en mimant quelqu’un qui parlait avec ma main, Mais je suis content. Vraiment.

Autant qu’elle soit là avec moi maintenant. Autant de l’avoir rencontré. Parce que quoi qu’on dise, je savais très bien qu’elle allait changer ma vie. Elle avait déjà commencé à la changer de toute façon. Je la trouvais soudainement plus douce, plus merveilleuse alors qu’avant je la trouvais si insignifiante, avec un léger goût amer.

- Pour Ryôta, je compte sur toi alors.

J’avais replacé mes prunelles au creux des siennes, ignorant quelle expression elle pouvait bien refléter. Je n’avais pas su quoi dire au sujet de cet enfant qu’elle avait perdu alors c’était ma manière maladroite de lui faire comprendre que malgré ça, je voulais qu’elle avance et qu’elle soit heureuse. Elle n’avait pas pu connaître ce bébé mais maintenant, elle non plus elle n’était plus seule. Elle m’avait moi. Et elle avait Ryôta. J’avais une entière confiance en elle donc je savais qu’elle pourrait en prendre soin.

- Je pense que ça ira. Si on se soutient comme ça non ?

D’un geste hésitant, j’entremêlais nos doigts ensemble avant de laisser un éclat discret se dessiner au bord de mes lèvres.

- Et ne t’en fait pas, je n’aime pas mon ex non plus.

Certes les compliments j’avais du mal à les faire néanmoins quand je détestais les personnes, c’était différent. Je pourrais certainement en raconter des romans tellement cela ne me gênait pas de dire le fin fond de ma pensée les concernant. Encore plus Natsuki. Je ne l’avais jamais aimé. Mais ça je crois que personne ne pourrait le comprendre. Notre relation était juste bizarre. Rien de plus.

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Ce message a été posté Sam 12 Juil - 3:38
J’avais vaguement parlé de mon bébé sans entrer dans les détails, Keisuke n’avait rien dit et au fond je pense que c’était une bonne chose qu’il ne cherche pas à en savoir plus pour l’instant, petit à petit j’arrivais à faire mon « deuil » beaucoup de gens ne pouvaient comprendre ce que ça faisait de perdre un enfant qui n’avait pas vu le jour, j’ai souvent entendu que cela était moins pire que de perdre un enfant avec qui on a passé des années, certes... Pour ma part la comparaison n’est pas possible, ce sont deux situations différentes et au bout du compte je ne souhaite simplement à personne de voir mourir ceux qu’ils ont mis au monde. Je ne suis pas la seule sur cette terre à avoir subi ce traumatisme, mais bien que cela finira par s’apaiser... surement avec les années, ce que je n’accepte pas c’est la manière dont je l’ai perdu, si cela avait été une fausse couche j’aurais pu m’en prendre qu’à moi-même et en subir les conséquences, mais sans cette agression mon corps aurait été assez fort pour arriver à terme et c’est ça... qui me fait le plus de mal. Bien entendu comme je l’ai dit à Yano je ne me laisse pas abattre et remonte la pente chaque jour, je veux vivre et être heureuse, maintenant que j’ai trouvé Keisuke je pense être sur la bonne voie.

Il semble doutait de sa force, mais pour moi cet homme à tout de même une forme de courage dont il peut être fier, ce soir-là lorsqu’il m’a sauvé, pas tout le monde l’aurait fait et peu importe son point de vue, le mien est qu’il n’a simplement pas conscience de ce qu’il pourrait accomplir s’il s’ouvrait un peu plus. Sa voix m’affirmant que je me trompe me laissé perplexe, mais je n’ai pas vraiment le temps de répondre quoi que ce soit que ses bras hésitant vinrent m’enlacer. Je me retrouve blotti contre lui et ce sentiment de chaleur et de bien-être m’envahie, qu’il puisse agir de cette façon me surprend et m’enchante, je pense que j’étais comblé par l’effort qu’il accomplissait. Mes mains étaient venues se poser dans son dos pour profiter de cette étreinte. Je ne suis pas fort. Tu as l’impression que je le suis mais c’est faux. Mentalement, je suis loin de l’être et j’ai envie de changer ça. Peut-être que tu ne comprends pas, mais jusque-là, j’ai toujours été faible et je n’ai jamais cherché à me battre. Maintenant je le veux. Je souriais tandis que mon visage était caché, posé dans le creux de son épaule. Je ne savais pas trop ce qui se passait et je ne pouvais pas lui affirmer qu’il était fort, après tout je n’en savais rien, je savais au fond de moi que ce n’était pas quelqu’un de faible, mais je ne pouvais que l’encourager à s’améliorer et à prendre confiance en lui. Après tout,  le soutenir c’est ce que je suis censé faire non ?

J’étais resté silencieuse, aucun mot ne me semblait utilise à cet instant, j’avais juste resserré l’étreinte pour partager mes sentiments et ces petits gestes montrés que j’étais présente à ses côtés, c’était plus fort que n’importe qu'elle discourt... Lorsqu’on se décale l’un de l’autre, je pose mon regard dans le sien, il semble toujours aussi gêné et ça me fait sourire, on ne peut pas cacher le fait qu’il soit vraiment adorablement mignon et son caractère froid ne change rien à ça. Ses lèvres de nouveau contre les miennes, mon cœur n’est pas près de s’habituer, ma main droite remonte jusqu’à sa nuque et mes doigts entrelace les mèches de ses cheveux. Je n’avais jamais ressenti tant de chose avec un baiser, je peux enfin comprendre ce qu’aimer veut dire. Sache que je ne suis pas comme toi… Je ne peux pas dire toutes ces choses aussi facilement. Mais je suis content. Vraiment.

« Je ne m’attends pas à ce que tu le fasses Kei, ne te prend pas la tête avec ça. Tes actes parlent pour toi et des fois c’est plus fiable que n’importe quel mot, alors ça me suffit. Vraiment. Je suis heureuse comme ça et je ne vais pas te forcer à changer. » S’il devait changer, c’est parce qu’il le souhaite et non parce que je lui demandé, cela ne marche pas comme ça. Lorsqu’il me confia qu’il comptait sur moi pour son fils, ça m’avait fait rire doucement et j’étais ravie, bien que je ne sache pas comment les choses vont tourner et si ce gamin m’aimera ou non, je vais tout faire pour ne pas être une gène et que ça se passe bien ! Se soutenir ? ça réchauffe le cœur de savoir qu’on va avancer a deux à partir de maintenant et j’acquiesce d’un geste de la tête, je suis d’accord avec lui. Nos doigts entremêlés ensemble, je ne peux m’empêcher de regarder nos mains liées et de sourire. Et ne t’en fait pas, je n’aime pas mon ex non plus.

Je manqua de rire à cette affirmation qui fait du bien aux oreilles, j’aime l’entendre me rappeler qu’il ne ressent rien pour elle car malgré tout on a quelquefois besoin d’être rassuré, surtout dans ce genre de situation. En tout cas mon cœur bat toujours aussi vite et j’ai encore un peu de mal à prendre conscience de tout ça, pourtant c’est réel et je me sens vraiment chanceuse et heureuse. Tout ça est un vrai cadeau et pour moi un nouveau départ que je ne vais pas laisser m’échapper. D’ailleurs... En parlant de cadeau j’avais presque oublié, mais...

« Ah, j’ai acheté quelque chose pour toi. » Bon je n'avais pas prévu de l’offrir a mon « petit ami » mais ce n’est pas plus mal que les choses ait évoluer. Je sors de la chambre pour aller chercher le sac que j’avais déposé en arrivant, quand j’entends sonner à la porte... Je soupire sachant que cela ne pouvait être qu’une seule personne et je lui ouvre, prenant mes aises et faisant comme chez moi, je suis sure que Keisuke ne m’en voudra pas. La porte ouverte je fixe la nana sans jamais montrer que je ne l’aime pas, bien que cela semble évident... Puis lui dit simplement.

« Déjà de retour... » Elle avait bien choisi sont moment tient. Je n’attendis pas de réponses et lui tourna le dos pour rejoindre le japonais dans la chambre.

« Ton ex est de retour. » Avais-je di d'un air fort emballé... Ironie. Je pose le sac a côté de lui, préférant attendre d’être de nouveau seul pour ça, regardant Ryôta dormir, je souris. Décidément il ressemble vraiment plus à son père qu’a cette... sa mère.

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Ce message a été posté Sam 12 Juil - 13:47
Pouvais-je réellement changer ? J’avais l’impression que oui. Quand j’écoutais mon cœur qui battait la chamade, quand je sentais cette flamme s’intensifier et me faisait revivre, quand je me voyais aussi apaisé et que des tas d’émotions chaleureuses encombraient mon être,  je me disais que oui, je pourrais changer. Devenir plus fort. Je ne comprenais rien à l’amour et les seules choses que je savais à ce propos étaient ce qu’on m’avait raconté ou ce que j’avais pu voir dans les films. Mais je me disais que c’était sûrement quelque chose qui méritait d’être connu et qu’il fallait expérimenter au moins une fois dans sa vie. Je savais que cela faisait souffrir aussi et ce petit côté m’effrayait néanmoins je souhaitais y croire, me dire qu’à deux on pourrait le surmonter. Je n’avais pas envie de fuir et je voulais goûter à ce bonheur qui rodait devant mes yeux. Je ne m’étais jamais senti aussi bien que ce que j’étais à présent et pour rien au monde je ne voulais qu’on m’enlève ces sensations. Même si je n’étais pas le plus expressif, même s’il y aurait de nombreuses difficultés et que je ne serais pas le meilleur petit copain qu’il puisse exister, j’aimerais tenter l’expérience. Petit à petit, j’espérais m’en sortir, devenir quelqu’un que Sae Ra ne pourrait se passer et dont elle serait véritablement fière. Je voudrais que jamais elle ne parle de me quitter et qu’elle m’aime un peu plus chaque jour. Parce que plus que quiconque, j’avais énormément besoin d’être aimé… Et avec le temps, j’apprendrais à lui en donner en retour bien que cela serait difficile, j’apprendrais. Je ne pouvais pas rester là à me dire que c’était impossible, que je n’y parviendrais pas parce qu’avec des efforts, c’était certainement réalisable non ? Il suffisait que je sache comment me comporter, comment la rassurer et lui faire entendre mes sentiments…Ce qui ne serait malheureusement pas une mince affaire.

Je l’aimais. Oui, j’étais capable de l’admettre maintenant même si cela me paraissait toujours aussi surprenant et « bizarre ». Et je voulais faire beaucoup pour elle, pour qu’elle soit heureuse. J’avais certes déjà décidé de me battre après ce qu’il s’était passé au sein des Giants mais elle et Ryôta étaient la source de ma motivation. Celle qui me convainquait de le faire vraiment, pas que de le penser. Elle me donnait énormément de force, plus que ce qu’elle ne pouvait croire, et beaucoup de courage. J’avais envie d’être un homme, d’être ce héros que l’on voyait dans les mangas et pas le personnage secondaire qui ne servait à rien et qui la plupart du temps faisait pitié. Mais à nouveau tout ceci n’était encore qu’un rêve compliqué à réaliser.
Mon sourcil se arqua quand la jeune femme déclara avoir quelque chose pour moi et je la laissai s’en aller, me reconcentrant sur mon fils tout en me demandant quel était ce « quelque chose » dont m’avait parlé Sae Ra. Je lui choyais doucereusement ses cheveux, pensant aux prochains jours que je passerais à ses côtés et ce qu’on allait bien pouvoir faire. Je voulais le connaître plus, qu’on discute lui et moi, lui enseigner des valeurs de la vie, l’emmener au parc d’attraction, jouer avec lui puis aller le chercher à l’école aussi. Avec mon métier, tout ce ne serait pas aisé cependant je me débrouillerais. Je voulais par-dessus tout rattraper le temps perdu alors je me débrouillerais.

Un léger soupir s’échappa de mes lèvres quand la demoiselle déclara que Natsuki était revenu. Elle avait fait vite. Probablement que ce n’était pas si long ce qu’elle avait à faire ou bien qu’elle cherchait juste un moyen de m’embêter, comme dans le passé. Sauf que cette fois-ci, je n’avais pas l’intention qu’elle s’immisce dans ma vie et qu’elle essaye de tout contrôler. C’était là que je me rendais compte de mon changement parce qu’aujourd’hui, j’étais différent. Je n’étais plus aussi influençable face à elle ni aussi « faible ». J’hochais la tête à ma petite amie en guise d’acquiescement – cela me faisait quand même bizarre de l’appeler ainsi bien que cela me faisait sourire intérieurement également – puis je finis par me lever avant de me retourner dans l’entrée principale.

- Tu as été rapide, Rétorquais-je de mon ton détaché.
- Oui. Je pensais qu’il y aurait plus de monde. Mais ce n’est pas la peine de tergiverser là-dessus.

J’haussai les épaules, elle faisait ce qu’elle voulait après tout, puis je lui déclarais que notre fils s’était endormi et que j’allais le réveiller. Néanmoins elle m’interrompit dans mon élan, me rattrapant par le poignet alors que Sae Ra venait de revenir. Je me crispais machinalement sans me décaler pour autant avant de lui faire de nouveau face et de retirer mon bras de son emprise d’un geste vif.

- Je crois qu’on a des choses à se dire, Keisuke non ? Dit-elle avec toujours cet air hautain et supérieur, Mais ce serait mieux si on discutait tranquillement tous les deux.
- Sae Ra peut rester là.

J’avais été plus catégorique et plus froid que je ne l’aurais souhaité vraiment. Cependant je comprenais très bien où elle voulait en venir mais non, la jeune femme ne quitterait pas cet appartement, encore moins si c’était ce que Natsuki désirait. Je la connaissais et savait très bien qu’elle n’agissait pas ainsi par jalousie mais simplement parce qu’elle ne supportait pas de ne pas être le centre de mon attention.

- Comme tu veux. Mais sert-moi quelque chose à boire alors.

Je n’avais même pas de mots pour décrire à quel point son attitude était grotesque et déplaisant. Pourtant c’était à cause cette même attitude que j’étais tombé dans son piège autrefois. N’affichant aucune expression, je m’échappais derrière le bar installé dans mon salon et fit gentiment signe à ma copine de s’installer sur le canapé. Je servis deux verres, allant donner le sien en premier à Sae Ra puis je tendis le second à mon « ex ». Celle-ci ne se gêna pas de faire une remarque quant à la boisson servie et m’apprêtant à lui demander à ce qu’on mette vite les choses au clair quant à Ryôta, je ne pus rien faire qu’un liquide s’était dissipé sur ma chemise.

- Oh. Je suis vraiment désolé, S’excusa Natsuki qui avait malencontreusement fait « tomber » son verre sur moi, Je n’ai pas fait attention.

Sauf que je lisais dans son jeu et je savais très bien qu’elle l’avait fait exprès. Une manière implicite de tenter de m’amadouer, une tentative d’approche aussi afin de montrer que c’était elle la reine ici. Mais je n’avais pas réagi et j’étais resté stoïque face à son geste avant qu’elle ne s’empresse de se saisir d’un torchon puis de tenter d’atténuer la tache sur mon vêtement. Je n’aimais pas ça et je voulus la repousser sauf qu’elle me devança, commençant à déboutonner ma chemise.

- Il faut que tu l’enlèves, je vais nettoyer ça. Je suis vraiment désolé.

Elle effectuait son geste d’un mouvement pressé mais je ne pouvais le supporter, premièrement à cause de cette proximité qu’elle tentait encore de briser et deuxièmement à cause de ce complexe que j’avais quant aux marques très certainement présentes sur mon torse.

- Ne me touche pas ! M’étais-je écrié en la poussant brutalement.

Peut-être un peu trop. Elle avait failli tomber néanmoins je n’en avais que faire. Je ne voulais pas qu’elle m’approche, qu’elle me touche et encore moins qu’elle me retire ma chemise.

- Je peux le faire seul. Et arrête ça. J’ai quelqu’un dans ma vie maintenant, je t’interdis de venir tout gâcher.

Ma voix avait été glaciale, presque menaçante, alors que mon regard était noir. Je la détestais tellement. Encore plus maintenant puisqu’elle se croyait tout permis. Sans rien ajouter d’autre, je m’étais échappé dans la salle de bain afin de nettoyer les dégâts. Toutefois je n’avais pas pensé au fait que du coup, je les laissais toutes les deux et j’aurais peut-être dû éviter…

- Alors tu es vraiment sa petite amie ? Demanda Natsuki en faisant face à la concerné, un léger rire sarcastique s’échappant de sa bouche, Vous n’aviez pas l’air très proche en tout cas. Enfin, pas comme il l’était avec moi. Il en redemandait toujours. Mais ça n’a pas l’air d’être le cas avec toi, ce qui me rassure.

Je n’étais pas là pour voir ce qu’il se passait et si j’avais entendu, je n’aurais certainement pas apprécié les paroles qu’elle avait lancées. Parce que notre relation était complètement différente de celle que j’avais avec Sae Ra et ce n’était pas comparable. Natsuki m’avait juste considéré comme une marionnette et avait fait si facilement de moi ce qu’elle voulait, parce que j’étais juste trop faible et qu’elle avait ce pouvoir de tout contrôler si aisément, sans que je ne puisse faire quoi que ce soit. Comme un sort qu’elle aurait pu me jeter. Je n’étais qu’un simple pantin sans sentiment, vide de lui-même et qui ne faisait qu’agir selon les ordres de son propriétaire. C’était glauque et malsain. Alors non ce n’était pas comparable… Parce que, elle, je la détestais. Au contraire de Sae Ra pour qui mon cœur s’était emballé et dont j’étais tombé amoureux. Avec elle, je pouvais être moi-même et surtout, je n’avais pas peur. Je me sentais bien, reposé et je refusais de la lâcher. L’amour… C’était certainement une bonne chose en fin de compte.

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Age : 25 ans Date de naissance : 18/07/1993 Astrologie : Cancer Métier : Depuis peu il a changé d'identité, donc il a tout quitté Résidant à : Il vit à l'hotel serizawa à Ginza en attendant de se trouver un autre endroit où vivre Notes : Danser tout simplement en ne laissant personne douter de mes autres activités. Nourir mon chien. Raylai l'a poignarder donc il a une cicatrice a l'abdomen Ne pas me laisser "attendrir" par lui Trier mes contacts et jeter les jouets inutiles. Vérifier mes comptes en banques et bien éparpiller les sommes pour rester "clean". Trainer avec la bande, faire du parkour et sauter d’immeuble en immeuble peut-importe la hauteur ou le risque en toute liberté. Embêter Yun Hua. Aller au commissariat faire un petit coucou a quelques-unes de mes proies. faire un tour en moto. Faire des courses de voitures de temps en temps.

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Faire nettoyer ma R8. Boire une bière devant un film potable. Appeler mes subordonnés pour prévoir une sortie intéressante. Ne plus camper... Il y a rien d'amusant finalement. Ne laisser personne savoir que je suis claustrophobe, une faiblesse que je tais en toutes circonstances, tout comme les raisons de cette peur.

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Ce message a été posté Sam 12 Juil - 17:21
Le fait que l’ex petite amie de Keisuke revienne si vite m’avait légèrement agacé, on était si bien que je l’avais presque oublié, mais je savais qu’elle ferait son retour pour venir reprendre son fils et au fond savoir que le japonais ne l’aimait pas avait calmé la jalousie que j’avais pu ressentir plus tôt. Bien que la voir, savoir qu’il y ait eu une histoire entre eux et que Kei l’avait touché m’iriser les poils et j’essayais de chasser toutes ses vilaines pensées qui surgissaient quand je les apercevais côte à côte... Intérieurement ça m’effrayait toujours je pense, surtout qu’elle n’est pas du genre à avoir un comportement distant et modeste, non, fallait qu’elle se montre et qu’elle s’affirme. J’avais simplement lâché un long soupire tandis que je fixais le cadeau que je m’apprêtais a donné au baseballeur. L’imaginé le porter me redonner le sourire, bien que je ne sache pas encore si cela lui plairait... Leurs voix résonant dans la chambre me fit me concentrer sur leur discussion, J’avais légèrement pouffer en entendant Kei affirmait la même chose que moi, il semblait bien que nous étions tous deux peu emballées de la voir revenir si tôt, ça m’amusait intérieurement. Mais je ne compte pas m’incruster entre eux, Keisuke devait savoir quoi faire ou dire sans mon aide, de plus je ne savais pas vraiment les détails de leur histoire et pour être honnête je m’en fichais, je n’avais aucune envie d’entendre parler de leur passé commun, la seule chose qui m’intéressait était le présent et le futur que nous allions bâtir ensemble lui et moi.

Cependant, lorsque je l’entendis essayer de m’évincer prétextant qu’elle avait besoin de parler avec le père de son fils en privé, j’avais instinctivement rejoint le brun, jetant un regard qui en disais long à la mère de Ryôta. Au fond je sais qu’il aurait pu me demander de partir pour pouvoir arranger ses affaires, mais j’espérais que ce ne soit pas ses intentions, mon cœur était déjà bien assez inquiet lorsqu’elle était dans les parages pour que je la laisse seule avec lui sans savoir ce qu’elle a derrière la tête. Par chance mon petit ami n’était pas d’accord avec elle et cela m’apaisa immédiatement. Un soupire soulagé s’échappa de mes lèvres et un léger sourire y avait pris place. J’écarquilla les yeux devant l’autorité qu’elle imposé. Donnant sans gêne des « ordres » à Kei qui s’exécutait, bien sûr je ne lui en voulais pas pour ça, mais je trouvais qu’elle avait un culot monstre et un manque de respect absolu. Je pense que l’expression « péter plus haut que son cul » lui correspondrait parfaitement. Je la fixais me demandant bien comment Kei qui était si différent avait pu... faire un enfant a cette femme, enfin ils n’étaient même pas un minimum compatible et puis elle avait certes le physique mais je doute que cela soit cela qui est attiré le garçon, il n’est pas du genre à faire attention aux apparences, ou en tout cas il n’a pas l’air de courir après les jolies filles sinon il aurait surement un tableau de chasse bien garni... Mais ce qui m’intriguait c’est comment elle avait pu faire en sorte qui se « lâche » lui qui n’aime pas le contact physique... Enfin je ne voulais pas partir plus loin dans mes réflexions, surtout que je n’y trouverais surement aucune réponse.

Je pris place sur le canapé, laissant un espace assez conséquent entre moi et cette femme... Agissant comme si elle n’existait pas, je n’avais que faire de ses airs hautains et tout ce qui suit, j’avais juste hâte qu’elle se casse au final, bien que j’étais déçu de ne pas avoir pu faire connaissance avec Ryôta plus en profondeur, j’aurais surement d’autre occasion. Mais elle semblait ne pas avoir envie de quitter les lieux aussi vite que précédemment. Buvant une gorgée du verre que m’avait apporté Kei, je n’avais pas fait attention à la scène qui venait de se dérouler, mais Keisuke était trempé et Natsuki avait ce faux air désolé sur le visage... J’étais dépité par son caractère, elle me semblait tellement... être une peste, en fait c’était clairement ce qu’elle dégagé et elle me désespéra. Pour que je sois agacé par quelqu’un il en faut beaucoup, pourtant elle, dès la première seconde je ne l’avais pas aimé ! Et bien que le fait qu’elle est était en couple avec Kei avait dû jouer sur mon jugement, cela n’a plus rien à voir à présent, même sans ça je n’aurais certainement jamais pu me l’encadrer.  Je restais silencieuse, essayant simplement de me calmer et d’éviter de me laisser emporter. Quand elle posa ses mains sur Kei pour le nettoyer je m’étais levé du canapé, mais n’avais pas fait un pas... Je sentais juste la colère monter en moi et je savais que c’est ce qu’elle recherchait, du coup je préférais ne rien faire et boire mon verre sans m’en occuper. Je ne la laisserais pas me déstabiliser, puis elle peut faire ce qu’elle veut, Keisuke n’est plus sous son emprise aujourd’hui et sa réaction lorsqu’il la repoussa me le prouva. Surtout la phrase qu’il dit ensuite. « quelqu’un dans ma vie » ça fit battre mon cœur et de nouveau sourire bêtement, mais j’étais heureuse qu’il l’affirme de cette manière. Il quitta la pièce pour allait surement se changer et voilà que je me retrouve seule avec son ex... Je ne sentais ni pression et ne faisais pas attention à l’atmosphère pourtant pesante qui régner tout à coup. Alors tu es vraiment sa petite amie ? [b] J’avais tourné ma tête vers elle pour la regarder sans aucune expression particulière. Buvant une autre gorgée de ma boisson. J’avais répondu à son rire par un léger sourire l’air de dire « tu me fais pas peur garce. » [b]Vous n’aviez pas l’air très proche en tout cas. Enfin, pas comme il l’était avec moi. Il en redemandait toujours. Mais ça n’a pas l’air d’être le cas avec toi, ce qui me rassure. Ces mots bien qu’elle les avait dits pour m’énerver, sonné faux. Peut-être que Kei était diffèrent autrefois en sa compagnie, mais je ne voulais rien savoir et j’aimais celui qu’il était aujourd’hui, je me fichais pas mal de son comportement envers elle et de ce qu’il pouvait « redemander » bien que ça soit tout de même blessant à entendre, j’avais simplement posé mon verre sur la table et d’un air stoïque et d’un ton neutre je répondis.

« Tant mieux si ton ego est rassuré, mais Keisuke est mon petit ami et je me fiche de ce qu’il a pu faire avec toi ou comment il était. Une chose est sure, moi je ne l’abandonnerais pas et je ne l’empêcherais pas de voir notre enfant, face à ça tu ne peux rien faire. Une personne égoïste et égocentrique qui ne pense qu’à elle et qui se fiche de blesser les autres ne m’intéresse pas et ne me touche pas. Peut importe tes actes ou les vils mots qui sortent de ta bouche rien ne m’atteint, je suis confiante et moi aussi... Je suis rassuré. Car tu n’as aucune place dans le cœur de mon copain et ça n’a pas de prix. » Je l’avais tutoyé vu qu’elle s’entêtait à le faire avec moi, je n’avais aucune raison de me montrer plus « poli » surtout qu’elle ne méritait pas un tel honneur. Je souris fière de moi.

« Je reviens, si tu veux boire, appuie sur le bouton de l’évier, l’eau coule toute seule... Enfin je suppose que tu sais comment ça marche . » Et toc. Je me dirigeais vers la chambre attrapant le sac une nouvelle fois jetant un rapide coup d’œil au petit qui dormait toujours et rejoignis mon petit ami dans la salle de bain lui tendant le paquet.

« Tient Kei, enfile ça, ce sera toujours mieux que d’attendre que ta chemise sèche. Je voulais attendre pour te la donner, mais c’est surement la meilleure occasion que j’ai aujourd’hui. » Je souris et rapidement je l’enlacé posant mon front contre son dos. J’en avais juste besoin. Je me détaché rapidement en déposant un baiser sur sa joue et repartir auprès de Natsuki sans rien dire, comme si j’avais fait le plein de mes batteries.

« N’empêche que Ryôta ressemble énormément à son père... c’est rassurant, il semble être un bon garçon. » Je repris ma place en la regardant apaisé, je n’avais aucune crainte face à elle, je ne craignais pas ses reproches, son sarcasme, j’étais aussi du genre à savoir comment rebeller dans ce genre de situation. Je ne suis pas si « gentille » qu’on pourrait le croire et quand il s’agit de remettre les gens à leur place, je ne m’en prive pas. Dommage pour elle, elle n’est pas tombé sur un adversaire facile cette fois, car au fond je la trouvais juste... pathétique.

Anonymous
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Ce message a été posté Sam 12 Juil - 18:57
Je frottais, je frottais et ça ne partait pas. Cela m’agaçait énormément. Pourquoi faire ça ? Qu’est-ce que cela lui apportait ? Une satisfaction surdimensionnée juste parce qu’elle s’était rapprochée de moi ? Mais on n’était plus dans le passé, il fallait que Natsuki ait conscience de ça… Si j’étais influençable et complètement hypnotisé par ses « charmes », ce n’était plus le cas aujourd’hui. Je n’avais plus envie d’être un pantin ni même qu’elle pose ses mains sur moi. Je ne pouvais pas lui reprocher notre relation du passé puisque je l’avais bien voulu également, je n’avais pas dit non et j’avais accepté. Une partie de moi avait très certainement aimé. Et puis, grâce à elle, j’avais pu découvrir d’autres choses de la vie même si c’était bizarre. J’étais quelqu’un d’autre et j’avais l’impression d’être comme les garçons de mon âge parce que j’avais ce jeu avec elle bien que personne ne le savait vraiment. Je pense que c’était aussi la raison pour laquelle j’avais accepté la première fois. Je voulais savoir ce que cela faisait de le faire avec quelqu’un, quelle sensation ça apportait et j’en étais excité, curieux. Cette fille était une sorcière qui savait exactement trouver le mot, qui savait exactement comment séduire et comment faire craquer un homme. Cela avait marché avec moi, j’étais tombé entièrement sous son contrôle, acceptant de me donner à elle, peu importait si mon corps n’était pas d’accord avec ça. Puis ça s’était répété une fois. Deux fois. Trois fois. Toute une année. Je crois qu’elle était juste trop heureuse de pouvoir autant diriger quelqu’un et je savais très bien qu’à l’époque, j’étais complètement soumis à elle. Mais j’avais changé, je n’étais plus ainsi et je suppose que c’était ce qui lui déplaisait le plus. Elle ne pouvait plus me dominer comme elle l’avait fait autrefois. Ni son regard, ni ses mots ne m’atteindraient. Dans tout ça, elle ne pouvait s’en prendre qu’à elle-même puisque c’était elle qui s’était enfui avec notre enfant. Et au fond ce n’était pas plus mal parce que si elle était resté, je serais certainement encore ce garçon pitoyable que j’étais quand j’étais avec elle, je n’aurais rien appris de ce qu’était en vérité la vie, je n’aurais pas été aussi heureux d’avoir rencontré Sae Ra. Je n’aurais peut-être jamais rencontré Sehen non plus, je ne serais pas devenu professionnel et je n’aurais pas pu essayer d’arranger les choses avec Shota. Je serais resté seul, enfermé dans mon monde et elle aurait voulu tout maîtriser. Je n’aimais pas cette femme ni ce qu’elle avait fait de moi à l’époque. Bien sûr à cet instant là je n’avais pu m’en apercevoir mais c’était au fil des années qui s’étaient écoulées que je m’étais aperçu de cela, du mal qu’elle me faisait et de l’écœurement que cela me procurait rien qu’en me souvenant des rapports qu’on avait eu elle et moi. Et même si j’aimais plus que tout Ryôta, s’il y avait une chose que je pouvais regretter, c’était la façon dont il était venu au monde et la mère qu’il avait. J’espérais de tout mon cœur qu’il ne deviendrait jamais comme elle et qu’il serait un bon garçon.

Remarquant que la tâche ne disparaissait pas, je déboutonnai ma chemise, m’apprêtant à l’enlever pour aller prendre autre chose néanmoins entendant la voix de Sae Ra derrière moi, j’avais machinalement refermé le vêtement de mes mains, quelque peu paniqué. J’avais été surpris de ses bras autour de moi et bien que j’étais crispé, je me détendais peu à peu car ce geste m’apaisait en réalité énormément. Cela me permettait de me rappeler que j’avais une personne aimante auprès de moi et que j’étais chanceux de l’avoir… Elle était tellement différente de Natsuki. Je l’aimais oui. Et au contraire de cette dernière, cela me dérangeait de moins en moins quand elle posait ses mains sur moi-même si, j’étais encore mal à l’aise et que mon corps réagissait malgré lui. Probablement habitué de fuir toute proximité.

A peine repartie, j’observais le vêtement qu’elle m’avait glissé entre les mains et je souris. Je n’étais pas compliqué, j’aimais de tout et plus particulièrement ce tee-shirt. Parce que c’était un cadeau. Sans la moindre hésitation, je retirai ma chemise, la remplaçant par le haut offert par ma petite amie et je la balançai dans mon coffre à linge avant de retourner dans le salon. Le silence était de marbre et rien qu’à l’expression qu’affichait Natsuki, je sentais qu’elle avait l’air énervé. Qu’est-ce qu’il s’était passé encore ? Je voulais qu’elle rentre. Qu’elle parte de là mais cela ne paraissait pas être pour de suite.

- Ah. Te revoilà. Dit-elle alors.

En guise de réponse, j’haussai les épaules avant de soupirer. Ne pouvait-on pas mettre les choses au clair ?

- Je racontais à ta petite amie ce qu’on était toi et moi autrefois.
- Hein ?

Ma réaction avait été rapide. J’étais choqué et inquiet en même temps. Je n’avais pas envie qu’elle parle de ça, c’était du passé et Sae Ra n’avait pas besoin de connaître cet homme là.

- Ca l’a un peu mise en colère, je crois. Parce que tu n’es pas du tout comme ça avec elle.

Je la foudroyai du regard, la haïssant un peu plus à chaque nouveau mot qu’elle énonçait. Elle amena sa main près de moi, souhaitant très certainement me caresser le visage comme elle le faisait auparavant néanmoins j’attrapai son poignet d’un geste brusque, l’empêchant d’aller plus loin.

- Ce n’est pas parce que tu as eu cette opportunité que tu peux te croire tout permis, M’emportais-je toujours de cette voix glaciale, Je t’interdis de parler de ça.
- Pourquoi ? Tu n’avais rien contre à l’époque et à ce que je sache, ça te plaisait.

Je la maudissais tellement d’être si hautaine et plus je la voyais, plus j’avais l’impression que même une prostituée ne serait pas aussi culottée qu’elle et aurait certainement plus de discrétion. N’avait-elle pas honte de parler aussi ouvertement de ce genre de choses ? C’est censé être personnel et surtout précieux. Normalement. Mais déjà à cette période je savais qu’avec elle, ça n’avait rien de précieux.

- On n’est plus « à l’époque » Natsuki. Et je n’ai pas envie que tu la mettes mal à l’aise ni la fasse fuir. On a peut-être eu un fils mais ça s’arrête là. Je suis bien triste pour Ryôta. Qu’ils doivent subir ça mais je pense que tu devrais grandir, ne serait-ce que pour lui.

Sur ses dires, elle retira prestement son bras de mon emprise et me contemplait sans ciller.

- Tu as changé, Keisuke.

Pour la première fois depuis que je l’avais revu, même si elle gardait cet air autoritaire et qu’elle essayait de se montrer toujours supérieure, je savais qu’elle ne cherchait pas à être méchante en disant cela. C’était plus une constatation qu’un reproche. Et j’étais heureux qu’on me dise ça… Qu’on me dise que comparé à autrefois, j’avais changé. En guise de réponse, j’hochais la tête, priant à ce qu’elle ne cherche pas à tergiverser plus quant à notre passé commun… Je ne voulais vraiment pas que Sae Ra apprenne quoi que ce soit à ce propos. Ce n’était pas moi.

- Voici mon numéro, Rétorqua-t-elle en me passant un bout de papier, Appelle-moi quand tu auras du temps. Je vais rentrer maintenant, j’ai encore des choses à faire et je n’ai plus envie de discuter.

Je suppose qu’elle se résignait malgré elle parce qu’elle avait compris que c’était inutile. Je l’espérais. Je me méfiais toujours avec elle de toute façon. Je m’apprêtai à partir réveiller notre fils néanmoins au même moment ce dernier fit son apparition dans le salon, les cheveux tout ébouriffés et sa main devant ses yeux. Il était trop mignon. Je ne pus retenir le léger rire qui s’était échappé de mes lèvres et me dirigeant vers lui, je l’avais aussitôt pris dans mes bras.

- Je n’ai pas pu profiter de toi aujourd’hui mais on va se voir souvent maintenant d’accord ?

Le petit acquiesça, encore dans les vapes, avant de venir entourer ses bras autour de mon cou et de nicher sa tête à l’intérieur. Mes phalanges s’abandonnèrent doucereusement dans sa chevelure châtaine et ne parlant pas à sa mère, je me dirigeais vers ma petite amie, obligeant Ryôta à se défaire de l’étreinte.

- Sae Ra sera sûrement là aussi alors ne l’oublie pas.

A nouveau il hocha la tête puis revint se blottir contre moi, observant la jeune femme avec un doux sourire tandis qu’il glissait son pouce dans sa bouche. Après cela, ils étaient partis, tous les deux. Et je ressentais déjà ce vide de ne plus avoir mon fils avec moi mais je savais qu’avec le temps, je pourrais le voir. J’y croyais.
Fermant la porte, je poussai un profond soupir, pas vraiment à l’aise à cause de tout ce qui avait pu se passer. Je ne savais même pas quoi dire… Encore moins si Natsuki avait réellement parlé de notre relation avec Sae Ra… Cela me tracassait. Je ne voulais pas lancer le sujet, j’avais bien trop peur alors m’asseyant près d’elle, n’osant pas la regarder, j’avais simplement rétorqué un « Je suis désolé ». Pour tout et rien à la fois. Mais surtout pour lui avoir fait vivre tant de rebondissements en même pas une journée.

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Faire nettoyer ma R8. Boire une bière devant un film potable. Appeler mes subordonnés pour prévoir une sortie intéressante. Ne plus camper... Il y a rien d'amusant finalement. Ne laisser personne savoir que je suis claustrophobe, une faiblesse que je tais en toutes circonstances, tout comme les raisons de cette peur.

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Ce message a été posté Lun 14 Juil - 3:41
Je n’avais pas mâché mes mots et me connaissant c’était rare que je sois aussi piquante, il faut vraiment que la personne en face soit à quatre-vingts pour cent sur l’échelle des choses que je ne tolère pas. Son caractère, son comportement, ses mots, rien en elle ne refléter une femme honnête ou fairplay. Elle avait certainement dû grandir avec une cuillère en argent dans la bouche et des domestiques à ses pieds pour sembler penser qu’on ne peut rien lui refuser et qu’elle était obligatoirement le centre d’attention. J’avais cependant gardé mon calme et ne m’étais pas énervé une seule fois, bien que certains mots étaient blessants et me faisait m’imaginer des choses que j’aurais préféré ne jamais visualiser, j’avais juste répondu aussi clairement et posément les quatre vérités que je souhaiter qu’elle entende.

J’avais profité du silence qui régnait pour l’ignorer et tracer ma route jusqu’à Kei pour recharger mon pauvre cœur qui en prenait pour son grade aujourd’hui... De retour dans le salon j’avais fait une remarque et m'étais installée sur le canapé toujours à une distance de sécurité recommandée et puis, plus rien. Aucun mot ne résonna dans le salon jusqu’au retour du japonais, j’avais juste jeté un œil vers lui un sourire ravi. Le haut que j’avais acheté lui allait à merveille et ça me faisait plaisir qu’il le porte... Bon... prochaine mission, la lui enlever ? hé hé. Non plus sérieusement je n’avais même pas pu dire quoi que ce soit que la jeune femme avait sauté sur lui oralement, commençant à raconter des choses totalement absurdes et aberrantes. Mes yeux c’étaient simplement écarquillés devant ce ramassis de conneries. Okay ça me dérangeait, leur histoire passé, le fait que cela sembler être une chose « tabou » ou un truc du genre m’intriguait, mais de là à dire que j’étais en colère et que je me plaignais de son comportement distant... Hahaha, sérieux ? Si elle savait qu’on sort ensemble que depuis aujourd’hui elle tomberait surement de haut la nana.

Cependant, bien que tout cela soit des mensonges dans le but de m’énerver réellement ou de faire douter Keisuke, je n’avais pas répondu ni affiché une expression autre que celle qu’on aborde devant les personnes pathétiques devant leur manque d’attention maladif. De toute façon encore une fois mon petit ami montra qu’il pouvait s’en charger tout seul, bien que je la maudissais de tout mon être intérieur. Elle voulait le toucher, le récupérer . C’était quoi son but ? Montrer qu’elle avait toujours du pouvoir et de l’emprise sur le père de son fils. Je ne sais pas trop où elle voulait en venir et si ses intentions devaient m’inquiéter, mais j’étais clairement entrain de bouillir intérieurement et je m’auto félicité de cette performance sans faute que j’étais en train d’exécuter. Car sur mon visage aucun signe de mon irritation et de mon impatience ne se lisait. Elle semblait finalement se résigner en voyant que ses tentatives avaient échoués et qu’elle foncé droit dans le mur. Partir était la meilleure solution si elle ne voulait pas perdre la face.

Son numéro... Je me rassure en me disant que c’était uniquement pour les affaires concernant Ryôta et bien que j’avais cent pour cent confiances en Keisuke, il y avait aussi les zéros pour cent de Natsuki, ce qui au final me donné cinquante pour cent de raison de stresser et de me prendre la tête. Mais apercevoir le petit garçon qui venait de se réveiller me redonna un large et honnête sourire. Keisuke semblait triste de devoir déjà se séparer de son enfant, ce qui était normal. Mais il allait vite le revoir, je le souhaitais de tout mon cœur. Quand il l’emmena vers moi, j’avais automatiquement caressé sa joue en lui disant au revoir et qu’on se reverrait très bientôt. Espérons que sa mère ne lui mette pas des trucs débiles dans la tête. Lorsque la porte se ferma sur eux je me laissa tombé sur le canapé, levant les yeux au plafond, me sentant beaucoup plus légère d’un coup.

Kei assis à mes côtés, je remarquais qu’un truc le tracassé, mais quoi ? Les mots qu’il prononça alors me surpris un peu. « Je suis désolé » Je me redresse pour m’assoir face à lui je le force du bout des doigts à tourner la tête et à plonger son regard dans le mien.

« Qu’est-ce que tu as fait de mal pour t’excuser ? Ne t’inquiète pas Keisuke, no stress. » Je ris en réalisant que ma phrase faisait très peace and love ! Puis je pris place au sol, adossait au bas du fauteuil, seul mon bras était posé sur la jambe de mon petit ami espérant que ce léger contact ne le gêne pas et regardant droit devant moi, je poussa un soupire bien mérité et repris.

« Je ne veux même pas savoir comment tu as fini dans le lit de cette femme... sérieusement tout ce qu’elle a dit tout à l’heure n’était que dans le but de nous diviser et d’instaurer le doute, je ne suis pas en colère et je préfère laisser le passé où il est. » Je marqué un temps de pause avant de lever la tête vers lui.

« Même si elle venait à me raconter vos galipettes où toutes ses choses blessantes, ça ne changerais rien à ce que je ressens et bien entendu au fond j’aurais voulu que tu ne l’aies jamais rencontré, mais sans sa Ryôta ne soit pas là et je ne veux pas considérer la naissance d’un enfant comme une erreur, peux importe la situation dans laquelle il a été conçu, que ça soit par jeu, par avidité, par amour ou par curiosité, la raison m’importe peu. » J’avais l’impression de parler beaucoup, mais est-ce mal ? Je me positionné sur les genoux face à lui et souris de nouveau.

« Et puis franchement... Je ne m’inquiète pas de ce que tu ais pu être pour elle et avec elle Kei. Ce qui m’intéresse c’est seulement ce qu’on sera l’un pour l’autre à partir d’aujourd’hui, alors ait confiance en moi, Natsuki peut dire ce qu’elle veut, les doute, la colère, l’envie, la jalousie... quoi que je ressente sur le moment, une fois seule avec toi tout disparaît. » J’étais peut-être trop sentimentale ou peut-être que mes mots étaient bizarres . Mais j’ai toujours été honnête et pipelette, alors bon, autant que ça sorte.

« Mais si tu veux quand même te faire pardonner. Je tapotais sur mes lèvres avec mon index. Embrasse-moi. » Oh quelle coquine je faisais, utilisant un ton enjoué et taquin, fermant mes yeux. Je savais que les contacts n’allaient pas être faciles, mais j’en avais envie.

Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Lun 14 Juil - 10:42
Tout allait si vite. Je ne savais même pas où me mettre et j’étais mal à l’aise. Je n’avais pas envie de parler de cette histoire passée, je voulais l’oublier autant elle autant cet homme que j’étais et qui me faisait honte. Je détestais Natsuki d’en avoir parlé aussi ouvertement, de ne pas s’être gênée juste sous prétexte de vouloir encore une fois avoir tout ce qu’elle désirait. Elle ne supportait pas qu’on puisse lui passer sous la main et que les gens pouvaient changer. Mais, étrangement je pouvais l’admettre, c’étaient mon cas. Je n’étais plus celui que j’étais avec elle. Alors, je ne souhaitais pas qu’elle revienne rameuter le passé en essayant de faire revivre ce garçon pitoyable que j’étais. Je ne disais pas que je ne l’étais plus aujourd’hui cependant je ne l’étais certainement pas autant. Ma relation avec Sae Ra était différente de celle que j’avais avec elle, je pouvais le concevoir et même le dire. Parce que j’étais tombé amoureux et que c’était grâce à elle si j’avais pu changer ne serait-ce qu’un petit peu. Cette flamme qui résidait en moi n’existait pas à l’époque de Natsuki, encore moins avant, encore moins après. Et c’était avec du recul que je m’étais rendu compte à quel point j’avais souffert de mon enfance. Même si à ce moment là, j’avais l’impression de ne rien ressentir, aujourd’hui je pouvais remarquer que c’était faux. J’en étais blessé à chaque fois mais je gardais ce que je pensais au fond de moi, vivant avec ce caractère et cette maladresse qui m’était propre. Avec elle, ça avait été pareil. Elle s’était juste servie de cet aspect de ma personnalité, de ma vulnérabilité et de ma faiblesse. Elle avait réussi à entrer dans ce cercle très fermé et je n’avais rien pu faire contre ça. Puisqu’elle était plus forte que moi. Tellement plus forte.

Je n’osais pas regarder ma petite amie, embarrassé et me haïssant de lui faire vivre tout ça. Je n’étais qu’un incapable et je m’en voulais. J’aurais préféré lui faire éviter une telle rencontre, encore plus après ce qui s’était passé dans la fête foraine. J’aurais voulu qu’on mette les choses au clair et le lui avouer, comme je l’avais fait avec Shota. J’aurais préféré qu’elle le découvre par moi plutôt qu’elle se retrouve dans une situation aussi déstabilisante et qui, je n’en doutais pas, avait certainement dû la mettre en colère. Néanmoins, elle ne me reprochait rien, m’obligeant à plonger mon regard dans le sien et mon cœur rata un battement à l’entente de ce rire. J’étais charmé un peu plus à chaque fois que ce son résonnait dans mes oreilles et que cette image éblouissait mes yeux.

Je la trouvais sincèrement formidable, plus encore. Il n’y avait certainement pas de mots pour décrire à quel point elle était adorable. Elle était douce et peu importait ô combien je pouvais m’en vouloir, elle n’était pas fâchée. J’étais rassurée qu’elle ne me demande rien sur notre histoire et je crois que cela s’était probablement ressenti à cause du soupir de soulagement qui s’était échappé de mes lèvres. Cependant, j’avais baissé mes yeux malgré moi. Parce que je savais que Sae Ra l’apprendrait tôt ou tard et à choisir, j’aurais préféré qu’elle l’apprenne de moi néanmoins j’ignorais si j’en serais capable ou non de lui expliquer ça un jour. En tout cas, elle parlait beaucoup, ce qui me fit sourire intérieurement. C’était déjà un trait de sa personnalité que j’avais pu remarquer à plusieurs reprises mais c’était aussi quelque chose que j’aimais énormément chez elle. Je n’étais pas quelqu’un de très bavard et je parlais très peu alors disons qu’ainsi, on se complétait non ?
Toutefois la jeune femme me pris par surprise avec sa demande et mes pupilles s’étaient écarquillés malgré moi. « Embrasse-moi » avait-elle dit. Ce n’était rien à proprement parler et je l’avais déjà fait mais je pense qu’il était évident que j’étais quelqu’un d’assez timide. Et c’était vraiment gênant. Je la regardais avec ses paupières closes, ne pouvant retenir l’esquisse qui étirait mes lèvres puis je m’avançais doucement vers elle, sentant son souffle chaud effleurer ma bouche. Mais je me reculai aussitôt, passant une main nerveuse dans mes cheveux avant de recommencer une autre tentative. Je répétai ce geste trois fois puis incapable, je m’étais mis à rire doucement.

- Je… Pardon, Rétorquais-je une fois mon amusement atténué mais c’était drôle, C’est embarrassant.

Nos prunelles étaient liées ensemble et finalement à mon tour, j’essayai de la surprendre en m’approchant vivement de son visage puis de déposer un vif baiser sur le haut de son front.

- Tu es tellement honnête tu sais ? Je respecte ça. Mais merci, vraiment, merci. Parce que je n’ai pas envie de parler de cette histoire. J’en ai un peu honte et puis, ce n’est pas pareil. Ce n’est pas pareil qu’avec toi, vraiment.

« Parce que toi je t’aime ». J’aurais pu lui avouer cela, c’était les pensées qui m’avait traversé l’esprit néanmoins je n’étais pas encore à ce stade où je pouvais être aussi franc qu’elle et étaler mes sentiments sur la table.

- Elle n’a strictement aucune chance. Et là, je suppose que c’est moi qui en aie.

De l’avoir rencontré, d’être tombé sur elle comme ça soudainement et de l’avoir dans ma vie désormais. Je la trouvais si différente des autres, si exceptionnelle. Je savais qu’elle allait changer beaucoup de choses en moi et je sentais déjà ce changement venir. Mais peu à peu, il me semblait moins effrayant. J’avais l’impression de sortir d’une noirceur infaillible et d’entrevoir enfin ne serait-ce qu’un brin de lumière signe d’espoir. Un espoir de pouvoir être heureux et de connaître pour de bon ce qu’était réellement le bonheur.

Je lui adressai un doux sourire et entremêlai tendrement mes doigts dans les siens avant d’oser aller m’emparer de ses lèvres et d’échanger un merveilleux baiser. Je remerciais le ciel de m’avoir permis de rencontrer une personne aussi formidable qu’était Sae Ra et de me laisser passer du temps à ses côtés. De pouvoir l’entendre rire, la voir me sourire et l’embrasser sans jamais se lasser. Je crois que peu à peu, grâce à elle je devenais un autre homme. Quelqu’un de meilleur. Je l’espérais.

Kawee S. Dakota
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Ce message a été posté Lun 14 Juil - 18:59
Je… Pardon. C’est embarrassant.  J’ouvris mes yeux qui était resté fermé et me mis à rire à mon tour, il est trop mignon. Je pense que je vais vraiment prendre plaisir à l’embêter et à le taquiner, j’aime tellement ses réactions et puis il a essayé tout de même, j’avais pu le sentir se rapprocher plusieurs fois, mais c’est vrai que maintenant que j’y pense la situation était assez embarrassante, bien que je tenté de passer outre. Tout ça était nouveau et on allait commencer petit à petit, seulement j’essayais de ne pas laisser la gêne prendre le dessus, je préfère profiter à fond de notre nouveau statut de couple. Puis voir Keisuke aussi... Enfin il reste tout de même attentionné envers moi et ça me change des rencontres précédentes, normal... Lorsque j’y repense, je n’aurais jamais imaginé finir à ses côté de cette manière, tomber amoureuse, sortir avec lui, je ressentais tellement de sentiments puissant et incontrôlable. Je me trouvais chez lui comme si de rien n’était, tout ça paraissait presque anodin et normal, mais ça ne l’était pas. En une journée ma vie, mon quotidien avait changé, mes sentiments étaient partagés et une nouvelle histoire allait commencer. J’étais à la fois excité, impatiente et effrayé. Mais la joie et le bonheur prenaient largement le dessus sur tous les doutes que je peux ou pourrait ressentir.

À défaut d’un baiser sur les lèvres Kei vint embrasser mon front et mon cœur avait manqué un battement ne m’attendant pas à le voir s’approcher d’un coup, de plus lorsqu’il était près de moi tout mes sens semblés s’éveiller. Surprise par son geste un rire gêné se laisser entendre, mais je trouvais ça tellement adorable. Tu es tellement honnête tu sais ? Je respecte ça. Mais merci, vraiment, merci. Parce que je n’ai pas envie de parler de cette histoire. J’en ai un peu honte et puis, ce n’est pas pareil. Ce n’est pas pareil qu’avec toi, vraiment.  Ça m’intriguait toujours, les secrets et les raisons cachés derrière leur passé commun, pourtant je ne voulais réellement pas en savoir plus. J’avais un passé, mon enfant ne c’était pas fait tout seul et moi aussi je n’avais pas forcément envie d’entrer dans les détails et de parler de mes histoires avec mon petit ami, à quoi bon mettre sur le tapis ce qui est derrière nous. Du moins quand cela n’a pas lieu d’être bien sur, car il y a des choses du passé avec lesquelles on doit vivre avec et qu’on ne peut oublier. Heureusement sinon à quoi bon être munis de « souvenir ». Les peines, les pleure, les joies, le bonheur, la tristesse, les blessures... c’est ce qui nous rend plus fort et nous fait avancer.

« Je te crois et j’espère bien ! dis-je en ricanant. Reprenant rapidement. Et désolé d’être honnête ou pipelette... Mais c'est plus fort que moi. » Avais-je avoué en gonflant les joues, bien qu’il n’ait fait aucun reproche là-dessus fallait que je le dise. De toute façon il avait surement dû s’en rendre compte depuis le temps, si lui est calme et assez réservé je suis son opposé. Enfin bon, comme on dit les contraires s’attirent non ? Elle n’a strictement aucune chance. Et là, je suppose que c’est moi qui en aie.  Je tirais la langue abordant une expression assez fière.

« Totalement ! C’est bien que tu le saches » Large sourire taquin, je me sentais tellement bien que je n’avais aucune envie que ça s’arrête.
Nos doigts entrelacés, je profitais de ce simple, mais pas moindre contact. Chaque geste avait le don de me transporté, je me sentais stupide, mais j’explorais réellement l’expérience d’être amoureuse, c’était la première fois, alors je suppose que j’allais découvrir encore de nombreuses choses, pour mon plus grand plaisir. Je ne me lasse pas de ses lèvres sur les miennes et de nos baisers qui malgré tout était assez fréquent pour un début comme attiré l’un vers l’autre, un besoin. Je pourrais rapidement devenir avide de ces échanges. Pouvoir le toucher, le caresser, être intime avec Kei, je me sentais si privilégié et chanceuse. Avec lui je suis sure de pouvoir recommencer, repartir sur de bonne base et enfin être heureuse tout simplement.

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