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Anonymous
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Ce message a été posté Mar 18 Juil - 23:59


Save meDaiki & AlakDaiki lui manquait. Cela faisait plusieurs mois qu’ils ne s’étaient pas vus ou même à proprement parlé. Alak savait que ce n’était pas dans les habitudes de son meilleur ami de donner régulièrement des nouvelles donc il n’avait pas cherché à en savoir plus le premier mois de « froid » mais plus les jours passèrent plus Alak ne se sentait pas à l’aise face au silence du basketteur. Il avait essayé de le joindre à plusieurs reprises par téléphone mais à chaque fois, il fut repoussé par des excuses comme quoi il était occupé ou qu’il n’avait pas le temps. Leurs conversations ne duraient pas plus d’une minute. Cela attristait grandement l’acrobate. Alak finit donc par comprendre que Daiki essayait clairement de mettre une distance entre eux. Le Thaïlandais avait cherché plusieurs fois les raisons possibles de son comportement mais il n’en avait pas trouvé. D’un côté, cela lui avait permis de prendre le temps de réfléchir à la relation qu’il avait avec Daiki.

Bien décidé à le voir et à discuter avec lui, Alak quitta le cirque pour aller au campus de son ami. Il savait que Daiki avait entrainement de basket, ou plutôt, il supposait qu’il devait être sur le terrain à s’entrainer avec ses coéquipiers. Il n’avait pas voulu le prévenir parce qu’il avait peur que Daiki le fuit bien avant qu’il n’arrive. L’acrobate voulait le prendre en embuscade afin d’empêcher toute fuite possible. Pour une fois, Alak ne prit pas la peine de regarder avec admiration les bâtiments de Royal. Il connaissait déjà l’emplacement du gymnase et ne perdit pas son temps pour y aller dès qu’il arriva dans le campus. Mais avant qu’il ne puisse rejoindre le terrain de basket, un groupe d’étudiant en tenue de sport lui tomba dessus. Ils lui barraient la route. Alak ne les reconnu pas dans un premier temps mais eux, ils savaient qui il était. Pensant que c’était involontaire, l’acrobate leur demanda gentiment de se décaler afin qu’il puisse passer.

«  Tu es bien Alak n’est ce pas ?  »

Le concerné hocha naturellement de la tête avant de se souvenir des têtes du groupe d’étudiants. Ils étaient les coéquipiers de Daiki. Alak sourit dans un premier temps, il se disait que s’ils étaient là, c’était qu’ils avaient fini l’entrainement et qu’il pourrait donc rejoindre Daiki. Sauf qu’un étudiant lui attrapa par l’épaule pour le forcer à faire demi tour. Alak ne comprit pas pourquoi ils l’avaient attrapé.

« Désolé mais je suis pressé… »

Il tenta de se débattre mais on lui attrapait fermement l’épaule pour l’empêcher de partir. L’acrobate tourna sa tête vers le terrain avant de se laisser emmener plus loin. Pas rassuré par la situation, Alak prit son courage à deux mains puis poussa violemment un des sportifs qui le tenait avant de courir. Il ignorait où il se dirigeait mais ses poursuivants ne voulurent pas le lâcher. Ils le coincèrent dans une allée entre deux bâtiments.

« Mais qu’est ce que vous me voulez ? »

Alak ne se souvenait pas de les avoir froissé. Il ne les connaissait même pas personnellement. Pourtant, ils avaient l’air d’avoir une dent contre lui. Ils étaient agacés. Ils s’approchèrent de lui. Alak avait peur, il reculait pas à pas. Daiki…
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Anonymous
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Ce message a été posté Mer 19 Juil - 19:38
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Alak & Daiki

Après cette soirée, le basketteur ne pouvait pas dire que sa vie n'avait été que joie. Au contraire, rien que dans son sport, il n'avait jamais été aussi mauvais... Des matchs perdus par son adresse affligeante, le coach avait même fini par le mettre sur le banc en début de match, alors qu'en temps normal, il démarrait toujours dans le cinq majeur. En parlant de lui, il ne se gênait pas pour lui passer des savons à chaque entraînement. En même temps, pour une équipe avec pour tactique l'attaque, un élément même pas fichu de rentrer les paniers quand il fallait ne servait à rien. Le japonais avait peur que son contrat récent ne soit annulé, ça lui rongeait l'estomac et l'empêchait de dormir correctement. Les longues heures de tirs seul n'avait rien arrangé, au point qu'il avait fini par ne presque plus dormir en tentant de rectifier son taux de réussite, mais, rien n'y faisait... En même temps, son cœur avait été ce qui avait toujours guidé son jeu, son corps. La concentration n'était plus qu'illusoire, il n'avait que Alak dans la tête, peu importe ce qu'il faisait.

Bien conscient que le thaïlandais ne devait pas comprendre la raison de son souhait de l'éviter, c'était malgré tout la seule chose qu'il avait trouvé pour ne pas recommencer. Le plus jeune ne se sentait pas capable de se tenir à ses côtés et de ne rien vouloir tenter, comme il l'avait déjà fait. Ce n'était pas quelque chose qu'il pouvait cautionner. Et tout ce bazar ne faisait qu'aggraver sa situation sportive. Ça aurait été plus facile si ses problèmes n'avaient pas été liés... Là, impossible de traiter l'un sans inclure l'autre. Même s'ils n'avaient jamais été le genre d'amis à être fourrés ensemble H24, c'était bien une sensation de manque qui l'assaillait à chaque fois qu'il y pensait. D'ailleurs, ce fut ce sentiment qui l'avait poussé la première fois à aller traîner autour du cirque, sans se faire remarquer, afin de tenter d'apercevoir Alak. Il voulait simplement s'assurer qu'il allait bien. Ce qui n'était censé n'être qu'une unique fois, devint un phénomène régulier. Comme aujourd'hui d'ailleurs.

Installé sur un de ses perchoirs habituels, sa dernière engueulade avec ses coéquipiers lui ayant valu une mise à pieds de plusieurs jours, il avait davantage de temps. Passant sa main dans ses cheveux devenus roses, il avait bien vite remis sa capuche et ses lunette en voyant sortir l'objet de ses désirs. Qu'est-ce qu'il était beau avec cet air résolu sur le visage... Intrigué, Daiki ne résista pas à l'envie de le suivre, sans jamais penser que c'était complètement illégale de faire ce qu'il faisait depuis des mois maintenant. Alors qu'il restait à bonne distance dans une rue parallèle et en hauteur, le chemin emprunté lui parut bien familier. À bien réfléchir, il prenait le même pour aller à sa faculté. L'acrobate arriva devant les grilles, entra en direction du gymnase cette fois. Cela devint alors bien plus évident, il était venu le voir. Le plus jeune passa de longues secondes à peser le pour et le contre. D'un côté, il avait aussi envie de le revoir, c'était même ce qui nouait déjà ses entrailles. De l'autre, cette sensation était bien la preuve qu'il ne savait toujours pas être indifférent à Alak, alors pourvoir se retenir en sa présence.... Il en doutait toujours fermement. Lorsque ses yeux toujours indécis cherchèrent le plus âgé, il le vit juste détaler, suivi par des têtes qu'il connaissait un peu trop bien. Les gros cons de son équipes avec lesquels ils s'étaient pris la tête. Merde.

Pourquoi il avait fallu qu'il se mette aussi haut et loin ??!! Dans cette situation, ça n'avait pas été un choix judicieux du tout. Paniqué, inquiet pour le thaïlandais, il prit des risques inconsidérés pour tenter de descendre plus vite. Ce fut une chance qu'il ne se cassa rien durant le trajet. Le sportif savait que s'il les perdait de vue trop longtemps, ce serait trop tard. Alors qu'il courrait comme un dératé, son regard cherchait la moindre trace. Son cerveau fonctionnait aussi en surrégime, essayant de regrouper les probabilités quant à trouver l'endroit où s'était enfui Alak. Ses tempes en étaient devenues humides sous la pression, jamais il n'avait ressenti tel stress ou angoisse. Les scénarios catastrophes naissant dans sa tête, il les chassait aussi fort qu'il le pouvait. Immobile, il attendait le signe. Il fallait qu'il y en aie un. Il aurait été prêt à prier si ça avait pu aider le plus âgé. Une sonnerie de téléphone retentit, reconnaissable par sa mélodie irritante. Sans se poser de questions, il fonça dans la ruelle et s'interposa entre eux. Le voir débarquer les avait fait reculer tout seuls sous la surprise. Daiki put alors se permettre de retirer sa veste et se tourner vers l'acrobate apeuré. Le regardant dans les yeux, il dit d'une voix un peu ferme. « Alak, mets-toi dans un coin, ne regarde pas et bouche-toi les oreilles. » intima-t-il en lui abandonnant sa veste et en caressant brièvement sa joue de son pouce.

Ensuite le plus jeune se retourna vers les autres, pas assez idiot pour trop rester de dos et leur offrir une cible facile, tout en commençant à marcher vers eux. S'il avait demandé à Alak de faire tout ceci, c'était parce qu'il ne voulait pas qu'il le voit user de  la violence. Vu son passé, le sportif n'aurait pas supporté qu'il l'associe à une telle méthode dont il ne se servait jamais, hormis pour se défendre. Même s'il lui disait les pires horreurs, jamais il ne lèverait la main sur le plus vieux. Ce n'était pas se faire entendre de quelqu'un, mais une dictature, ce qu'il ne souhaiterait jamais faire vivre à qui que ce soit. Le décoloré ne pouvait avoir aucune certitude sur le fait que le brun l'écouterait, mais au moins, il l'aurait prévenu. Ses sourcils se foncèrent. La colère jaillissait de lui. « Maintenant, je vais tellement vous défoncer que c'est dans l'équipe handisport que vous allez finir. Si vous avez encore une gueule potable cela dit.. » Le combat ne fut pas si facile. Les autres ne méritaient pas le moindre fair-play, encore moins en étant en supériorité numérique. Ils avaient usé de bas stratagème, ce fut bien pour ça que le japonais n'eut pas le moindre scrupule à se servir des objets dans le coin pour leur cogner dessus. Même s'il avait quand-même fait attention de ne pas toucher certains endroits. Daiki n'était pas une mauvaise personne après tout.

Le bruit de la barre de fer échappée d'entre ses doigts tombant sur le sol sonna la fin de l'affrontement. Les gars de son équipe s'enfuirent en boitant. Mais ce ne fut qu'avec la certitude qu'ils étaient réellement partis que le japonais se retourna  vers le thaïlandais, quelques marques sur le visage. « Alak, comment tu te sens ?? » Demanda-t-il en ne pensant même pas à cacher son inquiétude dans le timbre de sa voix. « Tu as mal quelque part ? » Son regard l’auscultait déjà dans tous les sens. Comme il savait que la réponse n'arriverait pas assez vite, il vérifia avec ses mains. D'abord sur le visage du brun qu'il faisait bouger en même temps, puis sur ses épaules, ses bras, son torse, bref, ce qui était à leur portée. Rien n'était à signaler. Il semblait qu'il était arrivé à temps. Ses bras l'attirèrent contre lui et le serrèrent posséssivement. Son nez huma son odeur familière, apaisante et envoûtante. Enfin, il l'avait retrouvé. « Je ne laisserai plus jamais quelqu'un te faire du mal... » Déclara-t-il, non loin de son oreille de par leur position. Ses paroles exprimaient au passage son regret de ne pas avoir pu empêcher son ex de le frapper.
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Ce message a été posté Jeu 20 Juil - 1:08


Save meDaiki & AlakDurant la période d’absence de Daiki, Alak vivait sa vie. Il continuait ses représentations au cirque, essayait de nouvelles acrobaties, allait voir ses amis, faisait des visites à Royal. Bref, il n’avait rien changé de ses habitudes. Il le fallait bien, il n’avait pas d’autre choix que de continuer son train train du quotidien. Mais plus le temps passait, plus il trouvait le silence de Daiki louche. Ce n’était pas faute d’avoir essayé de le joindre mais l’issue était la même à chaque fois. « Mais non, tu te fais des idées, il ne t’évite pas. Pourquoi devrait-il te fuir ? » Alak n’arrêtait pas de se poser quotidiennement ces questions. Ça lui trottait tellement dans la tête qu’il avait parfois l’impression de voir son meilleur ami près de lui. Mais il suffisait de tourner la tête deux secondes que cette illusion disparaisse. C’était perturbant. Mais ce fut ainsi qu’il prit d’autant plus conscience de la place qu’occupait Daiki dans sa vie. Alak ne se sentait pas lui-même, quelque chose l’empêchait d’être totalement heureux et la solution se trouvait chez Daiki. Alak voulait le revoir pour mettre les choses au clair. Il avait besoin de le retrouver, même sans ses souvenirs de la nuit passée ensemble. Surtout qu’il avait eu vent des performances médiocres du sportif. Alak ressentait parfaitement que son cadet n’allait pas bien. Pourtant, il ne voulait rien lui dire, il ne voulait même plus le voir et cela attristait Alak bien plus qu’il ne le pensait. Du moins, ce fut ainsi qu’il ressentit cette période de « froid ».

Ignorant que Daiki se trouvait déjà près de lui, Alak fit le chemin pour aller le croiser au campus. Mais il fut pris en chasse, pour une raison qu’il ignorait, par les coéquipiers de son ami. Malgré la tentative de fuite, les poursuivants ne lâchèrent pas le thaïlandais. Ce dernier se retrouva rapidement coincé. Sa respiration commença à s’accélérer. Cette situation effrayerait n’importe qui mais c’était d’autant plus éprouvant pour Alak. Les souvenirs de son ex remontèrent à la surface. On n’avait pas encore levé la main sur lui mais c’était psychologique. Il fit le parallèle entre les pas des étudiants et ceux de Nash, son ex, qui s’approchèrent vers lui. Pris de panique, il n’entendit pas ce qu’on lui disait. Il ne remarqua même pas que le prénom de Daiki sortit plusieurs fois de la bouche de ses assaillants. Son téléphone se mit à sonner mais ça non plus, il ne le remarqua pas. Il mit ses mains en avant par réflexe pour se protéger d’une quelconque attaque puis pensa très fort à Daiki. Dans une telle situation, il était la seule personne qui lui venait à esprit. Il a dû l’appeler tellement fort que son sauveur sortit de nulle part pour arriver devant lui. « Daiki.  » réussi-t-il à dire. Est-ce qu’il rêvait encore ? Non, Daiki était bel et bien sous ses yeux. Ils n’étaient pas, pour autant, sortis de l’auberge mais la présence de son ami réussit à apaiser légèrement Alak. Ce dernier récupéra sans trop savoir comment la veste de son sauveur avant de hocher faiblement la tête. Il s’efforça de ne pas laisser couler les larmes perlées à ses yeux.

Il ne voulait pas savoir ce qui allait se passer par la suite. Le savoir ne ferait que rendre la tache compliquée pour son sauveur. C’est pourquoi, il rassembla ses forces pour s’éloigner d’eux. Il leur tournait complètement le dos avant de mettre la veste par-dessus lui. Il ferma les yeux et boucha ses oreilles. Il se répétait que tout allait bien se finir. Son corps tremblait mais il fit le plus possible abstraction de ce qu’il se passait autour de lui. Il surmontait les bruits en essayant de chantonner faiblement. Il avait aussi peur pour lui que pour Daiki. Alak n’était pas idiot, il avait bien vu que son ami n’était pas à son avantage. Il avait peur d’avoir entrainé son cadet dans une mauvaise situation et il ne se pardonnerait jamais si jamais il lui était arrivé quelque chose par sa faute. Il n’avait, cependant, pas le courage d’ouvrir les yeux et de se retourner.

Après un temps qu’il ne pourrait définir de court ou de long, Alak sentit la veste s’ôter de lui. Il enleva doucement ses mains de ses oreilles et ouvrit les yeux. Il fut, dans un premier temps soulagé de voir Daiki puis son cœur se serra en voyant les marques sur son visage. Et en plus, son sauveur s’inquiétait plus pour lui que pour sa propre situation. Alak se sentait coupable. « Daiki ! » Sa voix craqua sous l’émotion. Il contenait au maximum ses larmes. L’acrobate fit « non » de la tête. Il n’était pas blessé, contrairement au plus jeune. Mais ce dernier ne pouvait s’empêcher de le vérifier par lui-même. L’acrobate avait toujours peur mais était relativement calme grâce à la présence du basketteur. Il se laissa prendre dans ses bras. Alak s’accrocha spontanément à Daiki et le serra lui aussi. Il se sentait bien dans ses bras. Il posa sa tête sur l’épaule et commença à pleurer. La pression qu’il avait accumulée, la peur, tous les sentiments qu’il se gardait au fond de lui le firent craqué. Il avait besoin de se lacher alors il pleura à chaudes larmes. Au bout de quelques minutes, après s’être vidé de tous les émotions négatives, il arrêta de pleurer. A cause de lui, le pull de Daiki était mouillé. Il essuya ses larmes avant de se reculer pour voir son sauveur. Ses yeux étaient rouges et légèrement enflés. « Merci de m’avoir sauvé. Et…Je suis désolé. » Il finit même par rire de son comportement d’enfant et des taches humides. « Mes lentilles sont mortes je crois. » Heureusement, il avait ses lunettes dans son sac. « Ne te moque pas ok ? » Il n’aimait pas son look avec sa monture mais il n’avait pas le choix. Après avoir vérifié que ses lentilles n’étaient plus dans ses yeux, il mit ses lunettes sur son nez.

Cette fois ci, il voyait bien les marques de Daiki. Il arrêta de rire pour reprendre son sérieux. Il approcha son index des blessures. Il passa dessus sans les toucher. Le Thaïlandais grimaça de douleur. « Tu as mal ? Ce n’est pas de moi que tu devrais t’inquiéter ! » Il prit les mains de son sauveur et les mis en sandwich entre les siennes. La chaleur de Daiki. Il n’y avait rien de plus agréable. « Allons te soigner.  » Sauf que ses jambes refusèrent de l’écouter. Il se sentait nul. C’était une situation assez embarrassante pour le jeune thaïlandais.

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Ce message a été posté Ven 21 Juil - 2:12
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Alak & Daiki

Lorsque le basketteur déboula dans la ruelle, la vision du thaïlandais bras au dessus de sa tête pour se protéger d'un éventuel coup lui serra le cœur en même temps qu'elle fit monter en flèche son énervement envers ces crétins. La surprise se lut sur le visage de son ami et il articula son prénom.  Le japonais n'avait pas vraiment le temps de tergiverser, donnant ses instructions après une brève caresse sur sa joue. Il voulait le savoir dans un lieu plus sécuritaire, enfin, dans la mesure du possible. Abandonnant sa veste, il s'en prit physiquement aux responsables. Déjà qu'il n'avait jamais eu une très haute opinion de ces trois-là, mais là, ils étaient devenus bon à jeter. Même s'il en mourrait d'envie, il s'interdisait le moindre regard en direction d'Alak. Pas assez fort pour se permettre ce genre de gestes risqués, le décoloré n'avait pourtant aucune peine à s'imaginer dans quel état devait être le plus âgé. Là encore, il aurait voulu terminer plus vite, mais il n'était pas non  plus un surhomme. Ce serait un long affrontement durant lequel chaque coup, chaque minute passée, rendaient ses gestes plus lourds et augmentaient la probabilité de l'échec. C'était bien pour ça qu'il s'était montré sans pitié en enroulant ses longs doigts autour de la barre de fer trouvée sur un chantier non loin et qu'il avait donné des coups avec.

Les abrutis battant enfin en retraite, son premier besoin urgent était de retrouver Alak. Ses yeux ne mirent pas longtemps à tomber sur sa silhouette cachée dans un coin sous sa veste. Doucement, il attrapa un bout du tissu en le tirant doucement, il ne voulait pas l'apeurer encore plus. Le soulagement était perceptible autant chez l'un que chez l'autre. Le plus jeune avait besoin de le tenir dans ses bras après avoir vérifié qu'il n'avait mal nulle part. Son étreinte lui fut rendue, pour son plus grand bonheur. C'était fou comme avec Alak, un petit rien pouvait devenir merveilleux. Une goutte humide tomba sur son trapèze, annonciatrice d'une tempête humide. Le japonais ne jugea pas, ce n'était pas une question de sexe de pleurer, seulement de caractère et de situation. Ça n'avait rien de honteux, même si ce n'était pas du tout dans sa nature. Un de ses bras resta dans le dos du brun en guise de soutien, le libre posa sa main derrière sa tête qu'elle caressa avec une affection non-dissimulée. Les minutes passèrent puis l’acrobate décida qu'il était temps de rompre le contact, à son plus grand regret. « Je suis désolé aussi, je n'aurais pas dû te laisser tout seul si longtemps. » Répondit-il tout en observant le visage aux yeux rougis du plus âgé. Les lentilles semblaient ne plus vouloir être de la partie, Daiki attendit donc que les fameuses lunettes soient mises sur ce nez. Même s'il ne voyait pas réellement le problème. « Tu es plutôt mignon avec ça sur le nez. » Déclara-t-il,le plus naturellement du monde.

L'expression soudain sérieuse sur le visage du plus âgé le fit percuter que son propre faciès devait avoir des hématomes. Depuis le début seul le bien-être d'Alak l'avait préoccupé, si bien que son corps n'avait pas non plus envoyé les petits signes avant-coureurs et annonciateurs de douleur. Ce n'était pas non plus son souhait de l'inquiéter. Décidément, lui qui se préoccupait en temps normal si peu des autres, même de leur amitié avec sa vision assez unique de la chose, il ne pouvait plus dire que c'était toujours le cas. « Je ne sens rien du tout, c'est encore chaud. » Dit-il en le regardant dans les yeux. Ces derniers furent happés par les mains emprisonnant les siennes. Son rythme cardiaque s'interrompit une fraction de seconde avant de légèrement s'emballer. Décidément, ce n'était pas ainsi qu'il allait arranger les choses. Le basketteur fit un léger oui à la proposition, ils n'avaient aucune raison de rester dans cet endroit chargé de mauvais souvenirs. Mais avant, il avait besoin de quelque chose. Son menton s'appuya sur l'épaule du plus petit, un de ses bras resta le long de son corps et ses doigts de l'autre agrippèrent son haut dans le bas de son dos, en contact avec rien, pour ne pas se montrer trop invasif. « Laisse-moi juste rester un moment comme ça. J'ai vraiment cru que je n'allais plus jamais te revoir... » Sa tête s'appuya un peu contre la sienne, ses prunelles se fermèrent. Les secondes se transformèrent en minute jusqu'à ce qu'il rompt le contact. En comprenant l'incapacité du brun à bouger les jambes, il enfila sa veste puis s'accroupit dos à lui. « Allez monte. » Lâcha-t-il par-dessus son épaule. Une fois fait, il se mit en marche.

Puis le silence s'installa. Déjà parce que le sportif ne pouvait que trop bien ressentir le corps fin et musclé de son ami contre son dos. Il espérait aussi que son rythme cardiaque ne serait pas facilement perceptible ainsi ni son trouble. En plus, il tergiversait. C'était bien beau de rentrer, mais pour aller où ? D'un côté, le dortoir serait le moins chargé de souvenirs. De l'autre avec les marques sur sa figure, ce serait le moins discret. L'appartement d'Alak était une mauvaise idée, déjà qu'il n'arrivait pas à se le sortir de la tête, là, c'était du suicide. Mais à bien réfléchir, s'il le ramenait au cirque, il serait déjà sur place et ,après la peur du jour, il était évident que Alak serait bien mieux chez lui. Ses réflexions internes se voyaient sur son visage, ses sourcils étaient légèrement froncés et sa démarche ralentie. Des poches sous ses yeux témoignaient de ses nuits d'insomnie à cause de ses résultats catastrophiques en basket.  Sa difficulté à manger l'avait asséché de deux kilos. Puis une brise apporta l'odeur enivrante du plus âgé jusqu'à ses narines, mettant quelques secondes à mal sa faculté d'analyse... Bon, c'était décidé, l'appartement serait leur destination. Une fois choisi, il remonta un peu le colis sur son dos grâce à ses bras et marcha bien plus rapidement.

Arrivés devant la porte en question, le plus jeune ravala sa salive. C'était encore pire que prévu de revenir sur l'endroit témoin d'une partie de leur nuit de débauche, au point qu'il se figea quelques secondes. Le trouble lié à ce souvenir se propagea jusque dans ses phalanges. S'intimant dans sa tête de ne pas attirer l'attention, il parvint avec difficulté à parcourir les deux pas restants et déposa Alak juste devant le paillasson. Une légère grimace traversa un bref instant son visage due à la vive douleur dans le mouvement. Tiens, il n'avait même pas remarqué qu'il avait mal également au niveau des côtes. Se reculant à une distance de sécurité suffisante et peu désireux de s'éterniser dans cet endroit, il se recomposa son expression habituelle où les sourires n'existaient pas vraiment. Elle était d'ailleurs de retour depuis le lendemain de cette fameuse soirée où ils avaient mangé ensemble. Puis il ne voulait pas que le plus âgé se remette à culpabiliser. Il aurait bien le temps de se soigner à son retour au dortoir. « Je pense que ça devrait aller maintenant. » Dit-il au thaïlandais. Son idée de prendre à nouveau la fuite se faisait sentir rien que dans cette phrase. De toute manière, il n'y avait aucune raison pour que Alak le retienne. Mises à part celles liées à sa compassion ou à son souhait de le soigner. Peut-être même que, le connaissant, il était déjà passé à autre chose. Ce qui l'arrangerait car trop dangereux et pas forcément envie de partager ses pensées. Mais même le regarder était devenu trop difficile, avec ce décor derrière, si bien qu'il tourna son visage à l'opposé, observant un point imaginaire, ses mains dans les poches de sa veste.
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Ce message a été posté Dim 23 Juil - 2:12


Save meDaiki & AlakVoir Daiki être à l’origine de ce premier contact était un grand soulagement pour l’acrobate. Il ne voulait pas s’imaginer comment Daiki s’en était sorti mais il savait que ça n’avait pas du être facile. Alak serrait bien fort son sauveur comme s’il voulait prouver que tout ceci n’était pas un rêve, une illusion, que Daiki était ressorti gagnant de ce combat désavantagé. Petit à petit de chaudes larmes coulaient sur son visage. Il pleurait parce qu’il avait eu très peur. Peur de ses poursuivants, peur de ses souvenirs, peur pour Daiki. Mais c’était aussi des larmes de soulagement. Tout était fini. Il était maintenant en sécurité au côté de son cadet. La caresse affectueuse rassura davantage le thaïlandais, calmant peu à peu ses torrents de larmes. Avoir pleurer lui fit beaucoup de bien. C’était comme s’il s’était vidé de toutes ses peurs. Sa respiration était toujours chamboulée mais il réussit tout de même à sortir quelques mots. Des remerciements et des excuses. Au final, il y avait plus de peur que de mal, du moins en ce qui concernait Alak. Normal, Daiki avait tout prit pour l’acrobate. Alors après tout ce qu’il venait de faire, le plus petit ne pouvait se permettre d’entendre des excuses de la part de Daiki. L’acrobate fit un non de la tête pour lui dire de ne pas s’en faire. Avec ses lunettes sur le nez et ses yeux rouges, Alak ne voulait pas s’imaginer la tête qu’il avait. Lui qui détestait mettre ses lunettes devant les autres, il ne pouvait prendre le compliment de Daiki au sérieux. Pour lui, c’était de l’ordre de la taquinerie et il fit une petite moue désapprobatrice pour le contredire.

Mais c’était grâce à sa monture qu’il pouvait clairement voir l’état de son sauveur. Il était blessé à plusieurs endroits. Et même si, grâce à Daiki, Alak était physiquement intacte, son cœur était en train de souffrir devant cette vision, bien plus qu’il ne pouvait se l’imaginer. Il fixa longuement son ami avec une grimace, comme s’il était lui-même le blessé, avant de lui prendre ses mains. Il ne pourrait jamais assez le remercier de l’avoir sauvé. Alors qu’il s’apprêtait à se lever – en vain, Daiki le prit dans ses bras. Pris par surprise, Alak eu un petit frisson mais se laissa faire. D’abord hésitant, il finit par caresser les cheveux soyeux de Daiki dans le but de le rassurer. « Je n’ai rien et c’est grâce à toi. » dit-il dans un chuchotement avant laisser place au silence. Ses caresses ne cessèrent qu’au moment où il sentit le corps de son cadet bouger. Sa proposition lui fit comprendre qu’il avait remarqué que ses jambes lui avaient laché. Les joues d’Alak rougirent rapidement. Il ne voulait pas infliger à Daiki une difficulté supplémentaire mais ses jambes refusaient de bouger. « Désolé. » souffla-t-il timidement avant de monter sur le dos.

Les bras d’Alak entouraient le cou de son ami. Pour ne pas complètement écraser Daiki, il n’avait pas posé sa tête contre lui mais restait tout de même proche de celle de son sauveur.  Ce n’était qu’à ce moment là qu’il remarqua la nouvelle couleur de cheveux de Daiki. On aurait dit de la barbe à papa, sucré et doux. Au départ, il voulait garder le silence parce que Daiki était concentré sur quelque chose qu’il ne pouvait deviner mais ce n’était pas dans son caractère de garder de tels propos pour lui-même. « Ça te va bien cette nouvelle couleur. J’aime beaucoup.    » Ce fut tout ce qu’il se permit de dire pendant tout le reste du trajet. Cependant, Alak l’observa pendant tout ce temps. A cette distance, il remarqua tous les signes de faiblesse. Il culpabilisait de se faire porter par lui alors qu’il était en manque de sommeil. Daiki faisait énormément d’effort pour lui et il commençait doucement mais surement à en prendre conscience.

Alak reconnu, bien assez tôt, le chemin pour rentrer chez lui. Les souvenirs de leur nuit n’étant pas encore remonté à la surface, il ne ressentait pas la gêne que pouvait ressentir Daiki devant la fameuse porte. Il ne comprit pas pourquoi le basketteur s’était soudainement tendu. Perdu, Alak fronça légèrement les sourcils avant de redescendre sur le sol. Ses muscles le maintinrent debout. Mais avant de pouvoir faire quoi ce soit, Daiki était déjà, relativement, loin de lui. Il était redevenu le Daiki qui l’ignorait et voulait déjà repartir. Alak fut déçu du comportement du plus jeune.

Sans plus attendre, l’acrobate s’avança vers son sauveur pour lui attraper la manche avec les deux mains. C’était surement égoïste de sa part de le retenir mais il avait l’impression qu’il allait regretter de ne pas l’avoir retenu. « Tu ne me demandes pas pourquoi j’étais là bas ?   » Ce qu’il voulait le faire comprendre, c’était qu’il était venu exprès le voir. Pour Alak, Daiki venait de sortir d’un entrainement de basket, qu’il s’agissait donc d’un hasard qu’il l’avait trouvé dans cette ruelle. Alak soupira. « Laisse moi au moins te soigner d’accord ? Je ne pourrai pas dormir l’esprit tranquille sinon.  » Il attrapa le poignet et le tira pour l’obliger à rentrer chez lui. Il ne lui laissait pas le choix de refuser. La seule façon que Daiki avait pour s’échapper, ce serait de mettre un coup bref pour rompre le contact. Arrivés devant le paillasson, il déverrouilla la porte avec sa main libre. Il fit s’assoir Daiki sur le canapé. « Si je ne te voie pas en revenant, je te parlerai plus jusqu’à la fin !   » Menace enfantine mais redoutable. Alak lacha le poignet pour aller récupérer la trousse de secours dans la salle de bain.

Heureusement pour lui, Daiki n’avait pas bougé de sa place. Le propriétaire des lieux revint avec sa trousse et s’assit sur la table basse devant le blessé. Il commença par prendre le désinfectant puis humidifier le coton avec. Devant les hématomes, Alak grimaça encore une fois avant de commencer les soins. Il s’était suffisamment rapproché de Daiki pour ne pas oublier la moindre petite blessure visible. Il collait à chaque fois un pansement sur les blessures pansées. Après le visage, il s’attaqua aux mains. Il effleura les phalanges rougies à cause des coups. « Tu n’as pas l’air bien ces temps ci… Qu’est ce que tu as ?  » Dit-il avec une voix calme. Il finit par relever les yeux vers le plus jeune. Il le fixait à travers les verres de ses lunettes avec un air inquiet. Il mourrait d’envie de lui demander pourquoi il l’ignorait mais l’état de Daiki l’inquiétait beaucoup trop pour pouvoir rester silencieux plus longtemps.
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Ce message a été posté Dim 23 Juil - 18:11
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Alak & Daiki

Ses propres excuses furent accueillies par un signe de la tête négatif, et sa réaction par une moue pas convaincue, ce fut les raisons pour lesquelles il ne s'attarda pas davantage sur le sujet. Le thaïlandais semblait recevoir un choc en découvrant sa figure aux quelques blessures. C'était bien aussi pour cela qu'il n'avait pas voulu qu'il puisse le voir prendre des coups. Connaissant Alak, il aurait été capable de réagir ou crier peut-être même essayer de s'interposer, mais il avait eu besoin de concentration dans son combat difficile donc c'était tout de même mieux ainsi. Contre lui, les doigts agrippés à son haut, il se remettait de ses émotions. Une main se perdit dans ses cheveux pour les caresser, ses yeux se fermèrent le temps que cela dura. Oui, il pouvait être soulagé que le brun n'aie rien eu, c'était même tout ce qui comptait. Lorsque l'acrobate prononça son mot fétiche, ce fut lui qui secoua sa tête pour lui faire comprendre qu'il savait que ce n'était pas de sa faute si ses jambes refusaient de le porter. Une fois son paquet chargé sur son dos, il se remit en marche tout en tergiversant. Ce fut d'ailleurs pour ça que son cerveau réagit en décalé par rapport au compliment sur ses cheveux. « Hein.. ? Ah euh... Thanks. » Dit-il assez doucement. Sentant parfaitement que Alak ne quittait pas son visage des yeux, il ne fit aucune remarque durant tout le trajet.

Devant cette porte, il avait l'impression d'être Johnny Depp devant la neuvième, le diable en moins, la luxure en plus. Quand son corps se décida à de nouveau obéir, il déposa le plus âgé et s'empressa de remettre un peu de distance en parvenant à dissimuler la grimace de sa douleur au flanc. Ne pas s'attarder était ce qu'il estima le mieux. Pour lui, mais aussi, surtout, pour son vis-à-vis. Pas assez sur la défensive, il n'eut pas le temps d'anticiper le mouvement d'Alak dont il sentit les deux mains s'accrocher avec fermeté à la manche de sa veste. « Je le sais déjà, je t'ai vu. » Répondit-il à la question posée.Voilà pourquoi, Daiki était au courant de sa venue à RPS, sans pour autant penser qu'il venait de se griller par rapport à l'endroit où il n'aurait pas dû se trouver. Enfin il avait eu un doute sur ce qu'il venait faire jusqu'à le voir se diriger vers le gymnase et tomber sur les autres. Un soupire franchit les lippes ourlées du thaïlandais.La proposition ne l'emballa toujours pas, il avait déjà du mal rien qu'avec cette proximité. « Alak... » tenta-t-il de protester. Mais c'était peine perdue,  ce fut son poignet cette fois qui se retrouva serré par sa main chaude. Traînant un peu des pieds jusqu'à l'intérieur de l'appartement, son séant se retrouva sur la canapé. Au moins il s'en sortait pas si mal, il n'y avait rien eu sur ce canapé. « Très mature comme menace. » conclut-il le round. Enfin, ça ressemblait bien au plus âgé de sortir ça de cette manière.

L'acrobate prit place en face, sur la table basse et se pencha vers lui afin de s'occuper de chacune de ses blessures sur le visage. Si au début, le décoloré osait le regarder faire, il changea vite d'avis quand il réalisa quels endroits il pouvait bien fixer. Irrécupérable... Pas une seule grimace de douleur ne fut visible, fierté masculine oblige. Même s'il ne voyait pas, cela ne l'empêchait pas de sentir l'odeur d'Alak, de son souffle, tout comme il l'entendait respirer et bouger dans ses vêtements.   Là, le sportif en venait à se demander si c'était vraiment un choix judicieux. L'effleurement sur ses mains le fit rouvrir lentement les paupières. Son regard scruta celui inquiet du thaïlandais, le voir ainsi l'ennuyait. Puis une idée lui vint. Un peu radicale, probablement définitive, mais qui pourra éviter qu'il ne finisse par faire des conneries. « Tu veux vraiment savoir ? » Commença-t-il par demander, question rhétorique. « Très bien, mais tu ne viendras pas te plaindre après. » Daiki calma comme il put son rythme cardiaque et sa respiration, avant de reprendre en disant de manière posée chaque mot, chaque phrase, histoire qu'Alak ne puisse pas manquer un mot et donc une signification. Il devait comprendre, car il ne le répéterait pas. « Tu as dit que tu voulais que rien ne change entre nous deux, je ne pense plus en être capable. » Ses yeux ne lâchaient plus les siens. « Depuis cette nuit-là, je n'arrive plus à te sortir de ma tête. Tu m'obsèdes. » Légère pause.  « Je m'énerve de ne pas parvenir à me contrôler, à te regarder de cette manière ou à te toucher, car je ne fais que t'imposer des choses que tu ne veux pas. Toi dépourvu de tes souvenirs, je suis le seul à devoir subir cette attraction à sens unique qui est en train de me rendre dingue. C'est comme si le Alak de cette nuit-là n'avait jamais été qu'un songe. Comme si une partie de toi et moi n'avait jamais existé. » Nouvelle pause. « Même si je sais que c'est idiot, que tu ne te souviens de rien, te voir nier à ce point ce qui s'est passé, je ne sais pas pourquoi, mais ça me blesse. » Soupir. « Sans doute parce que je ne veux pas voir la réalité telle qu'elle est, que je ne veux pas admettre que tu ne me verras jamais comme je te vois... Que je ne pourrais jamais m'empêcher de te vouloir... » Pris par ses propres mots, Daiki saisit les mains du plus âgé pour tenter de se faire comprendre, en plaçant une sur son torse où battait lourdement son cœur et l'autre sur cou où sa peau laissait transparaître son trouble. Mais un sursaut le fit revenir à lui. « Merde, je recommence... » Gronda-t-il contre lui-même avant de s'écarter et de bouger sans pouvoir dissimuler sa douleur sur le flanc, ce qui le fit se saisir en passant du tube de crème contre les hématomes. Tout allait bientôt être terminé, ce n'était plus qu'une question de minutes.

Planté debout devant la fenêtre, dos à lui, un soupire s'échappa de ses lèvres. « Incapable de penser à autre chose, je ne parviens plus à me concentrer au basket. Mon adresse est tellement mauvaise que je commence les matches sur le banc de touche, que je me fais engueuler par le coach à tous les entraînements. En même temps, je le comprends... Je m'engueule tout seul de toute manière. Les autres cons qui t'ont fait chier, je me prends souvent la tête avec ces derniers temps et c'est bien la première fois de ma vie que j'ai été suspendu d'une équipe. » Daiki secoua un peu la tête désespéré. « Et si j'arrive pas à régler ce problème, je crains qu'on me coupe mon contrat et ça m'empêche de dormir. » Sa main passa dans un premier temps dans sa chevelure rose, par frustration et agacement certain. Même s'il avait dit tout cela avec une voix calme. Puis il se décida à soulever son haut en partie afin de regarder l'étendu des dégâts sur son flanc. Ce serait bien plus prudent qu'il le fasse tout seul à cet endroit.
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Ce message a été posté Lun 24 Juil - 23:59


Save meDaiki & AlakSans savoir si les muscles de ses jambes étaient entièrement prêts à faire des efforts, Alak se rapprocha de Daiki pour lui prendre la manche. Il la tenait fermement. Il l’avait vu ? Le Thaïlandais pencha légèrement sa tête sur le côté. Il ne comprenait pas comment il aurait pu le voir puisqu’il se souvenait d’avoir tourné la tête vers la porte du gymnase avant de se faire escorter par les coéquipiers de Daiki. Mais la réflexion demandait trop d’effort pour l’acrobate et il préféra laisser la question en suspens. Il devait tout d’abord s’occuper de nettoyer les blessures de son sauveur. Rien ne pourrait lui faire changer d’avis. D’ailleurs, il n’attendit pas les plaintes de son ami pour le tirer jusqu’à chez lui et l’installer sur le canapé.

Il revint avec sa trousse et se mit face à lui. Concentré à sa tâche, il ne remarquait pas l’intensité du regard de Daiki. Il ne voyait que les coups que son sauveur avait pris à sa place et imaginait inconsciemment la scène. Ses battements de cœur s’accélèrent mais il essaya de garder son calme. Il ne voulait pas faire une crise d’angoisse alors que Daiki était le plus mal en point des deux. Par moment, il souffla délicatement sur la blessure pour vouloir l’apaiser de la douleur. Car même si Daiki n’affichait rien, Alak savait qu’il avait mal, surtout que le basketteur ne semblait pas être au meilleur de sa forme. A la question rhétorique, Alak hocha naturellement de la tête. Sans le remarquer, il avait gardé ses mains sur celles de Daiki. Alak remarqua que son cadet semblait se préparer psychologiquement pour quelque chose. Ceci le rendit légèrement tendu mais il était prêt à entendre ce qu’il avait à dire. Enfin, il se croyait l’être.

Car il ne s’attendait pas à un tel discours de la part de Daiki. Il était confus, perdu avec ses pensées. Pourtant, son regard ne faiblissait pas. Il ne savait pas qu’il ressentait tout cela envers lui et encore moins que Daiki souffrait de son black out. Alak se mordit discrètement la lèvre inférieure. Est-ce que le Alak de cette nuit n’était pas réel ? L’acrobate ignorait ce qu’ils avaient réellement fait, le plaisir qu’il avait éprouvé lors de cette nuit mais s’il ne voulait pas s’en souvenir c’était parce qu’il pensait que ça ne changerait rien à leur amitié. Lorsqu’il eut les premiers souvenirs de cette nuit, Alak avait mal interprété les propos de Daiki. Ce dernier lui attrapa ses mains pour les poser à des endroits différents de son corps. Même si le contact fut bref, il eut parfaitement le temps de ressentir ce qu’il fallait sentir. Il le regarda s’éloigner tout en remarquant la grimace de douleur. Alak resta silencieux. Il ne savait pas par où commencer, ni comment choisir les mots qui décriraient ce qu’il ressentait après tout ce qu’il venait d’entendre.

Il fixa le dos du décoloré. Ses doigts bougeaient nerveusement. Il ouvrit même plusieurs fois la bouche pour parler mais aucun mot ne sortit. A la place, Daiki reprit la parole et il écouta tout aussi attentivement qu’un peu plus tôt. Sa bougeotte s’arrêta d’un coup. Il serra ses poings puis se leva silencieusement de sa table basse. Alak s’approcha du basketteur jusqu’à pouvoir l’entourer avec ses bras. Il fit attention à ne pas appuyer sur son flanc blessé mais il le tenait contre lui. Sa joue était collée sur le cou du plus grand. « Je suis désolé. Je ne savais pas que tu traversais tout ça à cause de moi. Désolé. » Il ne venait que de réaliser maintenant qu’il faisait souffrir Daiki pendant tout ce temps. Il était non seulement la cause de ses blessures physiques mais aussi émotionnelles. Il aurait pouvoir se souvenir de cette fameuse nuit pour pouvoir lui répondre, lui dire que tout ceci n’était pas qu’un songe mais il ne pouvait lui pas mentir, pas à Daiki. Mais ce dernier se trompait. Alak luttait lui aussi pour ne pas se sentir davantage attirer par le basketteur. « Mais tu fais erreur. Tu ne m’imposes rien. »  Ses battements de cœur faisaient échos sur le dos du plus jeune. « Tu n’as pas à te reprocher de tes actions. Je suis le seul coupable parce que je ne me souviens de rien. Je suis désolé. » Des excuses. Il avait l’impression de ne pouvoir dire que ça. « Dis moi comment je pourrai t’aider à régler ce problème.  » Il remarqua qu'il serrait un peu trop fort son ami. Il ne voulait pas le faire mal mais encore une fois, il ne faisait que remuer le couteau dans la plaie. Il relâcha sa prise et recula, tête baissée. Il voulu redire à quel point il se sentait désolé mais ce n'était surement pas ce que Daiki voulait entendre.

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Ce message a été posté Mar 25 Juil - 1:16
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Alak & Daiki

Le silence s'était ensuite installé. Le japonais aurait bien bu un litre d'eau fraîche après avoir parlé autant s'il n'avait pas été bien trop préoccupé par les réactions de Alak à ses propos au point d'en oublier de se préoccuper du minimum vitale. Il s'imaginait sans peine le plus âgé réfléchir dans tous les sens et être encore plus confus. C'était aussi évident dans sa tête que la fin de leur relation n'allait pas tarder à arriver. Puis, le brun voulait savoir, il avait aussi parlé de ses problèmes au basket car ce sport était intimement lié à sa vie. Il était son présent et aussi son avenir. Malgré tout, ça restait encore et toujours moins important que Alak, ce qui ne lui ressemblait pas du tout. D'ailleurs, il y avait tellement de choses comme ça qu'il se découvrait faire, sur lesquelles il se posait beaucoup de questions. Est-ce que ça avait toujours été là et que cette rencontre avait fait ressortir tout ça ? Ou alors était-il devenu complètement fou ? Peut-être un peu des deux. Bien qu'il se sentait aussi perdu, il ne s'était à contrario jamais senti aussi vivant. Le décoloré aurait juste préféré que ça ne se répercute pas sur son sport.

Dos à Alak, il se soignait comme il pouvait. C'était moins important qu'il grimace un peu, l'hématome était un peu plus profond à cet endroit. En sentant les bras s'enrouler autour de lui, il en perdit le tube, heureusement fermé, qui tomba sur le sol. Enlacé plutôt fort, son rythme cardiaque n'avait pu que s'emballer légèrement. « Tu ne pouvais pas le savoir, je t'ai écarté de tout ça en pensant pouvoir gérer. » Puis il ne voulait pas le perdre, même s'il avait sorti tout ça pour qu'il le jette et ne fasse pas de bêtise, il le désirait pas s'éloigner du thaïlandais. Preuve en était qu'il l'avait aussi suivi et observé de loin. La phrase suivant le laissa silencieux, ou plutôt ce cœur qui battait lourdement contre son dos. Lui qui était si maître de lui en temps normal se sentait à présent bouleversé. Les mots d'excuses qui pleuvaient ne paraissaient plus être qu'un bruit de fond. Jusqu'à la fin, le brun continuait à vouloir l'aider. Ce fut la seule chose qu'il comprit distinctement. « Tu le peux. » Daiki se retourna et ses mains se logèrent en coupe sur ce visage parfait. Doucement, il le releva afin qu'il puisse croiser son regard. Son visage se rapprocha du sien car il voulait l'embrasser, se rassurer en même temps, sentir qu'il ne lui était pas aussi indifférent qu'il le pensait. Pourtant il s'en empêcha en mettant ses deux pouces sur cette bouche qui lui faisait tant envie. Alak avait besoin de choses claires, définies, et puis, il méritait mieux que de s'imaginer en coup d'un soir.

Le japonais resta donc ainsi, son regard où était mêlé désir et quelque chose de bien plus profond ne le lâchait plus. « Tu vas sans doute me trouver dingue et il n'y a aucun doute que le suis… » Commença-t-il de sa voix de velours. Si d'habitude il faisait attention à cacher son aura plus séductrice, là, elle était officiellement de sortie. Il chercha ses mots quelques secondes. « Si vouloir tout d'une personne c'est aimer alors oui je le suis. » Il rajouta. « Désespérément. » Sa voix devenait aussi plus vibrante. « J'embrasse déjà ton passé, je chéris ton présent, alors donne-moi ton avenir. Sois mien jusqu'à ton dernier souffle. »  Un de ses pouces caressa  doucement ses lèvres. « Sors avec moi Alak. Je veux pouvoir te tenir par la main lorsque je marche à tes côtés. Et pour ne pas encore passer pour être encore plus fou, je vais m'abstenir de te demander en mariage tout de suite. » Ses mains se retirèrent et il le serra à nouveau entre ses bras. Un soupire d'aise s’échappa de ses lippes, son cœur battait à nouveau bien trop vite. « Parce que là, comme ça, contre toi, alors que nos cœurs battent à l'unisson, je sais que ce ne sera jamais une autre personne que toi. » Légère pause. « Même si un jour tu me jettes, il continuera d'en être ainsi. » Autre pause plus longue. « Je t'ai déjà trop dans la peau et l'idée de devoir me tenir loin de toi m'est insupportable... » Conclut-il.

Incapable de faire moindre le mouvement, il ne pouvait plus qu'attendre. Espérer que ses mots l'atteindraient, feraient voler ses dernières résistances. S'il en était aussi convaincu de ne pouvoir aimer aucun autre c'était bien parce qu'il le ressentait dans chaque morceau de son être. L'incident lui avait encore plus ouverts les yeux. La vie était trop pleine de surprises, pas forcément les bonnes, et il ne voulait plus risquer de perdre le moindre temps de plus. Bien que ça ne se voyait pas trop à l’extérieur qu'il était troublé par tout ce qu'il venait de dire, ses mains étaient moites et il le tenait assez fort pour empêcher toute tentative de fuite.
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Ce message a été posté Mer 26 Juil - 23:59


Save meDaiki & AlakAlak connaissait l’importance du basket pour le plus jeune. C’était sa vie et l’entendre dire qu’il n’y arrivait plus lui fendait le cœur. Il se savait responsable de ses désastres. Il n’y avait pas de mot pour décrire à quel point il se sentait coupable de l’état de Daiki. Cette nuit commune avait bien plus d’impact sur Daiki qu’il ne le s’était imaginée. Tout ça parce qu’il avait dit qu’il n’aimerait pas que les choses changent. Les deux se torturaient l’esprit à cause de sa phrase. Daiki se prenait le blâme, pourtant ce n’était pas ce que Alak pensait. Il avait tant fait pour lui, il se trouvait lamentable à ne pas l’avoir remarqué plus tôt. Son souffle caressait la nuque du plus grand. Il n’osait pas encore le regarder mais le gardait dans ses bras jusqu’à ce qu’il remarque qu’il n’aurait pas du le serrait aussi fort.

Lorsque le sportif se retourna pour lui attraper son visage, Alak leva les yeux vers lui. Il ne voyait que les prunelles du décoloré. Avec cette faible distance, son cœur faillit le lâcher. Il oublia même comment il faisait pour respirer. Il avait réellement cru que Daiki allait l’embrasser mais ses pouces lui caressèrent ses lèvres à la place d’un baiser. Mais même s’il se rappelait de comment respirer, il n’en était pas moins perturbé. Ce n’était, cependant, pas une sensation désagréable. Malgré la présence de ses lunettes, il était hypnotisé par le regard du plus jeune. Le temps s’était arrêté pour Alak.

Puis il y a eu cette déclaration. Cette si belle et sincère déclaration accompagnées de tendres caresses qui ne rendait pas indifférent l’acrobate. Il n’y avait pas que ses joues qui prirent une nouvelle teinte, ses oreilles avaient viré au rouge. Son cœur ne voulait plus se calmer. S’il devait comparer son organe vital avec le moteur d’une voiture, ce serait surement avec celui d’une Ferrari. D’ailleurs, tout au long de la déclaration, il avait même cru pouvoir entendre les ronronnements de son moteur tellement ça battait fort et vite. Daiki l’aimait. Il était en train de le regarder avec des yeux remplis d’amour et de tendresse. Il lui avait déjà prouvé plusieurs fois qu’il pouvait être le parfait petit ami. Il le protégeait et le faisait rire. Il était beau et gentil avec lui. Avec Daiki, Alak ne pouvait qu’être heureux. Mais la plus grande question que se posait le Thaïlandais était de savoir s’il aimait Daiki. C’était idiot car il connaissait déjà plus ou moins la réponse.

Alak se mit légèrement sur la pointe des pieds pour aller coller ses lèvres à celles de Daiki. Ses yeux se fermèrent au contact. Il voulait ressentir le plus possible les délicieuses lèvres du cadet. Ce baiser était la réponse à toutes les questions, aussi bien celle de Daiki que les siennes. Il y avait bien plus que de l’attirance physique dans cet échange passionné. Même si les battements gardaient la même fréquence qu’au début, ce baiser calmait ses pensées. Il se sentait bête d’avoir voulu trop réfléchir. Il n’avait jamais été l’élève studieux et ça n’allait pas changer. Il n’aurait pas du s’aventurer dans un domaine qu’il ne maitrisait pas. La preuve, il lui suffisait tout simplement de se laisser guider par ses envies pour qu’il comprenne l’évidence. Il se libéra délicatement de la prise de son cadet pour pouvoir mettre ses bras autour du cou du décoloré tout en continuant à mouvoir ses lèvres.

Il rompit le baiser avant de reprendre sa taille normale en posant ses talons au sol. Il était toujours autant troublé mais il se sentait mieux, beaucoup mieux. Il glissa sa main sur le torse de Daiki. Il pouvait sentir ses battements, ce qui fit légèrement rire l’ainé parce que Daiki était plus perturbé qu’il ne le montrait. Leur baiser devait être suffisant pour que le japonais comprenne la réponse d’Alak mais celui-ci préféra vider lui aussi son cœur. Il mit un doigt sur les lèvres du plus jeune pour l’obliger à garder le silence. « C’est parce que j’ai été assez bête de croire que le meilleur pour nous serait de garder notre amitié intacte que tu as tant souffert. » Il n'osa pas encore regarder son cadet et avait fixé l'emplacement du coeur de Daiki.«Mais à la place de te dire que je suis désolé, j’aimerai te dire autre chose... Quelque chose de plus significatif… » dit-il en levant la tête pour aller croiser son regard. « Ne me quitte pas et reste avec moi... » Un sourire s’afficha sur son visage. « ...Parce que je crois bien que je t'aime aussi. » La déclaration de Daiki ainsi que leur baiser lui avaient ouvert les yeux. Alak pouvait enfin sourire devant Daiki. « Non, j'en suis même sur. Je t'aime aussi. » Son autre main alla rejoindre celle de son cadet. Il la tenait sans faire attention à la chaleur avant de se blottir, un peu trop brutalement contre le sportif. Il recula immédiatement après avoir senti le petit frisson. « Désolé ! Je t’ai fait mal ?! » Il le regardait avec un regard de chien perdu.

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Ce message a été posté Ven 28 Juil - 23:24
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Finalement il n'avait décide de tout lâcher, de se jeter à  l'eau. Alak ne l'avait toujours pas fui, au contraire, il s'était même un bon moment accroché  son dos comme s'il avait peur qu'il parte et ne revienne jamais. De toute manière, rien n'était plus logique lorsqu'il était en sa présence. Daiki ne savait toujours pas si c'était réellement lui qui avait toujours été ainsi ou bien si le thaïlandais avait réussi à faire naître cette partie plus douce à l'intérieur de lui. Peut-être que l'un et l'autre se valaient. Le japonais n'était pas assez expérimenté en la matière. C'était de sensations différentes, mais pas mauvaises. Refrénant son envie de l'embrasser, ses mots n'avaient pas été choisis avec attention. Il n'avait fait que retranscrire tout ce qu'il avait sur le coeur. Ne réalisant qu'après chaque phrase la signification de cette dernière. Ce n'était pas son genre non plus de se prendre autant la tête pour quelqu'un, sauf que c'était toujours le cas lorsqu'il s'agissait de Alak. Daiki était devenu incapable de l'ignorer. C'était même pire que ça. Pour la première fois de sa vie, il avait besoin de quelqu'un.

Le rouge aux joues se répandit jusqu'aux oreilles du brun. Le plus jeune vit là un signe qu'il était touché par ses mots et s'enhardit dans son discours. C'était à son tour de le serrer de peur qu'il ne s'éloigne. Oui, il voulait tout de lui. Connaissant son passé, il l'acceptait avec. Il voulait être son présent et continuer jusqu'à devenir son avenir. Ce n'était pas important à ses yeux. Les actes, le vécu de quelqu'un par le passé ne résumait pas une personne. Il ne voulait plus jamais que Alak puisse vivre quoi que ce soit du même genre que ce soir, il souhait le protéger, ne plus le voir pleurer. Ça le prenait aux tripes. Il voulait qu'il soit à lui, pas comme un objet, mais comme une personne éclairée qui choisirait d'être le sien d'un autre. Les secondes durèrent une éternité. Puis, enfin, il eut droit à ce geste initié par le thaïlandais qu'il n'attendait plus, ses lèvres sur les siennes.

Durant les premières secondes, il observa le visage aux yeux clos d'Alak. Ses paupières finirent par  se fermer. Là, concentré sur leurs gestes, Daiki pouvait sentir l'émoi de celui qu'il tenait toujours dans ses bras rejoindre le sien. Ses lèvres se mouvèrent contre, synchrones, pas pressées mais langoureuses. D'un mouvement de la part du plus âgé, il desserra son étreinte pour mettre ses mains sur ses hanches sans que le baiser ne fut rompu. Le basketteur comprit alors que c'était là sa réponse. Lorsque le baiser cessa, ce fut lentement que le décoloré rouvrit les yeux, se perdant dans l'onyx de leurs jumeaux. Le rire de Alak se fit entendre au moment où il sentait son coeur battre à un rythme soutenu. Un doigt barra ensuite ses lippes, alors il garda le silence. Pas réellement préparé, il n'avait jamais vécu pareille scène auparavant, il n'avait pas la moindre idée de ce qui allait suivre. Les seules fois où il avait entendu des déclarations, c'était lorsque certains venaient lui en faire et il les remballait toujours. Son attention était focalisée sur Alak, tout comme son regard intense.  Le visage de celui qui l'obsédait était toujours orienté vers le bas lorsqu'il commença à parler.  Tout son être était suspendu à ces lèvres. Sa curiosité fut piquée en entendant qu'il voulait dire autre chose.  Puis, à nouveaux, leurs prunelles s'accrochèrent pour ne plus se lâcher. Son cœur manqua un battement. Le sourire éclatant d'Alak lui parut être ce qui allait l'achever tout comme sa demande qui allait dans le sens des siennes, mais ça, c'était ce qu'il pensait avant d'écouter jusqu'au bout.

Alors que ses joues rosirent très légèrement, son cœur sembla quitter son corps avec son âme. C'était donc de l'amour qu'il éprouvait pour le thaïlandais ? En tout cas, c'était ce qu'il en déduisait de ses paroles. Est-ce que c'était aussi normal que désormais Alak était entouré d'un halo lumineux qui le rendait encore plus beau ou était-ce son cerveau qui avait complètement cramé ? Un tel sourire lui fit en un esquisser un. Puis, le plus âgé s'appuya contre lui, sa main se posa en bas de son dos.  Daiki avait encore du mal à réaliser que ses sentiments lui étaient retournés et ça lui alla bien qu'ils restent là sans bouger un moment. Jusqu'à ce que l'acrobate se recule en croyant avoir réveillé une douleur, son bras l'encercla au niveau de la taille et le ramena contre lui. Hors de question qu'il rompt le contact. « Là, il pourrait y avoir un avion qui s'écrase sur nous, je ne le sentirais même pas... » Son front alla s'appuyer contre le sien tandis que son autre main se logea sur sa joue qu'il caressait doucement de son pouce, non sans avoir un sourire un peu plus grand à cause de ce qu'il venait de dire.

Puis la manifestation de sa joie disparut et ce fut lui qui entama leur second baiser. Plus chaleureux de seconde en secondes Sa main libre se balada doucement le long de sa colonne. Lorsqu'il le rompit, son visage se rapprocha de son oreille alors qu'il l'enlaçait toujours étroitement. Son souffle la caressa quelques instants. Pire, il osa même se servir de cette voix, grave, chaude, qu'il savait faire de l'effet et à laquelle le plus âgé était aussi réceptif, même s'il ne s'en souvenait toujours pas. « Je veux graver cette promesse dans chaque parcelle de ton être. » Daiki n'avait pas peur d'utiliser le verbe vouloir à la première personne, car plus qu'un ordre, c'était la meilleure manière pour lui d'exprimer son puissant ressenti. « Je veux rentrer dans chaque parcelle de ta peau, m'insinuer dans ton esprit.. » Sa main s'engouffra pour toucher sa peau sous le tissu. « Je veux te marquer, encore et encore. Tellement que ta dépendance sera si forte que tu ne pourras plus jamais te passer de moi... » Enfin il se décolla un peu de lui histoire de pouvoir avoir à nouveau son visage du sien. « Tu me troubles  tellement  que j'en viens même à oublier comment respirer… Je n'ai pas seulement besoin de te le dire, mais aussi de te le montrer. » Dit-il en parlant de cet amour transi qui le consumait. Tout comme son regard et l'intérieur de  son corps. « Laisse-moi te faire l'amour.. » Son ton avait encore été plus rauque sur sa dernière phrase.
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Ce message a été posté Jeu 31 Aoû - 0:54


Save meDaiki & AlakConfier son cœur à quelqu’un pouvait s’avérer être dangereux. Alak ne le savait que très bien après ce qu’il s’était passé avec son ex. Malgré son caractère joyeux, il ne voulait plus retomber amoureux. Il avait peur de ne plus pouvoir recoller les morceaux de son cœur s’il subissait une nouvelle expérience de ce genre. Mais Daiki était différent. Il avait montré à plusieurs reprises qu’il avait toujours été là pour lui, qu’il le protégeait. Et même si le Thaïlandais pensait que ce n’était que de l’amitié, la déclaration du sportif changea sa manière de voir leur relation. Pour l’acrobate, s’engager une nouvelle fois dans la vie de couple était un pari risqué mais face à la sincérité de Daiki, Alak avait laissé tomber ses dernières hésitations. Ce n’était pas sans peur qu’il avait initié ce baiser mais en remarquant la façon dont Daiki le regardait après l’échange, toutes ses craintes s’étaient évaporées. C’était le pouvoir qu’avait le plus jeune sur lui. En sa présence, l’acrobate se sentait choyé et rassuré. En fait, c’était simplement ce que le Thaïlandais recherchait. Il voudrait lui faire comprendre la réelle influence que Daiki avait sur lui en essayant de le retranscrire par des mots. Et des mots, il ne pouvait connaitre d’aussi forts et significatifs que « je t’aime ».

Pris par ses émotions, l’état de Daiki passa au deuxième plan. Il voulut le laisser respirer en se détachant de lui mais il fut agréablement surpris par la soudaine étreinte du sportif. L’acrobate lacha un simple rire amusé en guise de réponse. On aurait une réplique sortie d’un film d’amour mais étrangement, ça n’était pas désagréable à entendre, au contraire même. La distance réduite à zéro, le rire cessa mais son sourire était toujours accroché sur son visage jusqu’à ce qu’il disparaisse sous le baiser. Yeux fermées, Alak avait enroulé ses bras autour du cou de Daiki. Son cœur battait toujours aussi vite que les fois d’avant. Mais pour cette fois, c’était plus agréable. En effet, il savait qu’il n’était pas le seul à ressentir ces symptômes.

Sentant que le baiser allait prendre fin, l’acrobate ouvrit les yeux. Il pouvait encore sentir le contact des lèvres de Daiki sur les siennes. Il le faisait frissonner de plaisir, que ce soit par ses baisers, sa voix, ses caresses. Et Daiki ne le savait que très bien, pour le plus grand plaisir de l’acrobate. Ce dernier ne se souvenait toujours pas de leur nuit commune, si ce n’est que de petits bribes de souvenirs, mais il ne chercha pas à le faire. Il avait compris que plus il se forçait à faire quelque chose moins il n’y arrivait. Son corps allait finir par le lui rappeler si Daiki continuait à le chauffer ainsi. Ce n’était que des mots mais son imagination s’occupa du reste. Ce n’était pas bien difficile avec tant d’intensité dans le comportement du décoloré. Le sourire d’Alak grandissait au fur et à mesure des paroles, c’était un mélange entre de la joie et de la fierté. Il avait même profité du visage de Daiki en face du sien pour poser sa main sur cette mâchoire si bien dessiné. Il le désirait ardemment et la dernière phrase n’arrangea pas son état. Il posa sa deuxième main sur le visage du plus jeune avant de secouer sa tête. « Fais moi l’amour.  » Dit-il avec une voix sensuelle avant de l’embrasser langoureusement. Tout en l’embrassant, Alak enleva cette chemise à demi ouverte et la laissa tomber sur le sol. Il n’avait plus la tête à faire attention à ses blessures, il voulait le caresser, sentir sa peau contre la sienne avant de se décider à enfin enlever ses propres couches de vêtements. « Fais de moi tout ce que tu veux…  » Réussit-il à dire entre deux baisers. Il attrapa le poignet de son amant et le tira sur le lit. Fesses nues sur le meuble, Alak dévorait Daiki du regard tout en reculant pour lui laisser la place de venir. Le désir se lisait aisément dans son regard. «…Car je suis tout à toi.   » lui chuchota-t-il.

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