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Anonymous
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Ce message a été posté Ven 4 Juil - 23:09
Je le détestais. Je le détestais à tel point que personne ne pouvait l’imaginer. C’était arrivé si soudainement que j’avais envie de tout bousiller autour de moi, tout envoyer en l’air. Je ne comprenais pas. Dans quel but avait-il fait ça ? Me protéger ? N’importe quoi. On ne protège pas un ami de la sorte. Qu’est-ce que sa folle de mère aurait bien pu me faire ? Je n’avais déjà pas grand chose à l’époque et j’aurais préféré crever, me retrouver en prison, à la rue ou pire encore plutôt que de le savoir mort. Qui souhaiterait une telle chose ? Il me connaissait pourtant. Il aurait du savoir plus que quiconque que je ne me remettrais jamais d’un tel évènement, que je me le reprocherais toute ma vie et que j’en souffrirais. Peu importait si je ne lui avait pas montré assez mon amitié, Shin savait ô combien je tenais à lui et si j’avais été à sa place, je n’aurais jamais fait ça. Je me serais battu pour le protéger lui et moi cependant jamais je n’aurais écouté les ordres de mes parents. Je les aurais fui lâchement et je leur en aurais mis plein la face d’oser me faire subir ça. Néanmoins à nouveau, la relation que j’avais avec mes parents n’étaient rien comparé à celle que mon meilleur ami avait avec sa mère. Seulement, c’était normal que je lui en veuille autant non ? Dix ans. Dix ans que je le croyais mort et disparu à tout jamais mais non, il revenait me voir comme une fleur m’annonçant qu’en réalité il était toujours en vie. Qui ne se sentirait pas trahi d’un tel acte ? Il ne savait rien de comment j’avais vécu ces dernières années, du combien j’avais pleuré et j’avais cru mourir parce qu’il n’était pas là pour me rappeler à l’ordre et qu’il me manquait. Même en fuyant Yokohama, j’avais eu du mal à remonter la pente. Qu’aurait-il fait si je n’y étais pas parvenu ? Connard. C’était un connard. Je le haissais, maudissais et tellement plus encore.

Je ne comptais même plus le nombre de verre que je m’enfilais, me remémorant sans arrêt la scène alors que je sortais de la caserne. Connard. Je n’avais pas d’autres mots pour le décrire en cet instant précis. Bien sûr je savais que c’était parce qu’il avait rouvert une puissante cicatrise qui peinait à se refermer et que celle-ci était encore fraîche. Je ne parvenais pas à réfléchir parce que j’étais fou de rage à cause de ça et que j’étais seulement capable de le lui reprocher. Il fallait que je me remette du choc, que je me pose calmement quelque part et que j’éclaircisse mes esprits seulement pour ce soir, je n’en avais nullement envie. Au contraire, mon unique désir était de me vider la tête et de boire à n’en plus finir. Je savais que ce n’était pas une solution, que cela ne m’apporterait rien de plus qu’un violent mal de crâne le jour suivant néanmoins pour le coup, je n’en avais strictement rien à foutre. Je ne buvais jamais autant et l’alcool avait été mon seul soutien pendant un moment. On ne m’en voudrait pas si je le retrouvais juste pour une soirée. Je voyais bien que le serveur semblait avoir pitié de moi et qu’il aimerait faire quelque chose pour m’aider à aller mieux. J’étais un habitué ici, on venait de temps en temps avec Hideki ou les collègues alors c’était un peu comme la famille. Il ne m’avait rien demandé, voyant que je n’avais pas spécialement envie de parler néanmoins je m’étais permis de lui rétorquer simplement que l’amitié n’avait aucun sens, que ce n’était que des mots. Je suppose qu’à partir de là, il avait compris plus ou moins ce qui s’en écoulait, qu’un ami proche m’avait probablement déçu et que malheureusement, au vue de mon état on ne pourrait rien y faire. Alors il m’avait laissé boire, sans que je ne puisse compter le nombre de verre. Heureusement que je tenais plutôt bien à l’alcool même si là peu à peu, j’avais l’impression de commencer à faillir.

M’apprêtant à boire quelques nouvelles gorgées de ma boisson, je repoussai mon geste en sentant un étrange liquide se répandre sur mon tee-shirt. Et voilà. Il ne manquait plus que ça.

- Ah ce n’est pas vrai ! Pestais-je en claquant mon verre sur le comptoir avant de secouer mon haut et de me lever.

Je ne m’en faisais pas pour si peu habituellement mais l’alcool et certainement toute cette haine qui fulminait en moi ne m’avait pas aidé à être plus agréable. Je relevai mon regard vers une jeune femme qui avait probablement trébuché près de moi et qui de ce fait, avait renversé sa boisson sur mon vêtement.

- Je ne sais pas moi tu ne peux pas regarder devant toi et faire attention ! Qu’est-ce que tu comptes faire pour ça ?!

Je désignai la tache humide avant de tituber et de me rattraper sur le bar de façon à ne pas tomber. Je ris nerveusement sans raison particulière avant de pousser brusquement cette demoiselle pour me frayer un passage.

- Allez pousse tes grosses fesses de là et dégage !! Il faut toujours qu’il y est des cons partout hein ?!

N’ajoutant rien d’autre à la concernée, je me réinstallai sur mon tabouret, ne prêtant plus attention à mon haut mouillé puis demandai au barman de me resservir un autre verre. Un de plus, un de moins. Qu’est-ce que cela changeait de toute manière ? J’étais là pour me changer les idées et ce n’était pas cette pauvre femme qui y changerait quoi que ce soit.

Anonymous
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Ce message a été posté Sam 5 Juil - 13:03

 

 

  Emi  & Yano
  It's a mistake, don't return in the past

  Ma journée de travail était enfin fini et comme à l’accoutumé je devais voir une de mes meilleurs amie pour lui raconter les derniers évènements qui s’étaient produit dans ma vie durant la semaine. Par chance ma patronne m’avait accordé le droit de finir un peu plus tôt mon service, pas besoin donc de vous dire que je m’étais rendue assez rapidement dans les vestiaires pour me changer. Malheureusement pour moi, j’entendis très vite la sonnerie de mon portable retentir dans ma poche. C’était justement mon amie qui m’informai qu’elle avait été retenue au travail et qu’elle ne serait probablement pas là avant trois bonnes heures. J’étais déçue, moi qui avait tellement envie de là voir, cependant je ne pouvais pas lui en vouloir je pouvais parfaitement comprendre qu’il était important pour elle de faire des heures supplémentaire. Il fallait juste que je trouve de quoi m’occuper en l’attendant rien de plus. Seulement, la tâche n’était pas aussi simple... j’aurais très bien pu appeler Kenta pour lui proposer que l’on se voie un peu, cependant à cette heure-ci, il devait très certainement être occupé… Akihiro alors ? Non, c'était une mauvais idée. Quand je suis avec lui je ne vois jamais le temps passer et j'aurais très certainement fini par ratée mon amie.

Finalement c’est seule et en soupirant que j’étais sortie du salon de thé dans lequel je travaille en prennent soin de dire au revoir à nos habitués. Il fallait vraiment que je trouve rapidement quelque chose à faire et de préférence au chaud, car le temps dehors commençai à se rafraichir. Finalement, par chance, mon regard croisa l’enseigne d’un bar qui se trouvait un peu plus loin dans la rue. J’avais déjà de nombreuse fois entendu parler de ce bar, je pouvais donc m’y rendre sans crainte de tomber dans un endroit insalubre. Bien sûr, il était hors de question pour moi de me souler, mais un petit verre de temps à autre ne fait pas de mal si ? Et puis de toute façon, je n’avais pas vraiment d’autre option. Je me rendais donc finalement avec détermination dans ce fameux bar.

Une fois entrée, je fus ravie de voir que l’ambiance y était agréable et qu’il n’y avait pas grand monde. J’allais pouvoir attendre mon amie au calme sans être dérangé par dieu sait qui. C'est vrai que j’aime plaire aux hommes, mais par moment, il est vraiment indispensable pour moi d’avoir un peu de tranquillité. Et aujourd’hui, c’était justement le jour où je n’avais pas envie de me faire accoster par un homme.

Histoire donc de passer le temps et de ne pas me retrouver assise à une table en fixant un mur, je me rendis assez rapidement au bar pour demander un  verre. Par chance celui-ci arriva rapidement, je m’en emparais donc et rejoignis une table libre. Malheureusement pour moi, le chemin jusqu’à cette fameuse table était semé d’embuche et en chemin je me fis bousculer par un homme apparemment ivre. Heureusement, le comptoir n’était pas bien loin de moi, je pu donc m’y rattraper assez facilement mais malheureusement ,en laissant échapper le contenu de mon verre sur un homme assit à ma droite.

-«  Pardon je suis vraiment désolé » Lui dis-je assez rapidement. Dommage pour moi, mes excuses ne semblait pas être parvenues à ses oreilles puisqu’il se mit assez rapidement en colère. Le voyant alors se lever, je me redressai rapidement morte de honte et tentai une nouvelle fois de m’excuser auprès de lui sans grand succès. Il était vraiment trop énervé pour m’écouter et malheureusement pour moi je ne pouvais pas dire grand-chose quand il vint à me demander ce que je comptais faire pour son haut.

-«  Écouté je…. »  Je ne sus finir ma phrase car l’homme en face de moi ce mit soudainement à rire sans raison particulière. Il avait vraiment l’air dans un sale était et étrangement il semblait m’être familier. Je ne sus cependant pas pousser plus loin ma réflexion car je me fis soudainement pousser en arrière tout en me recevant en plein visage de joli compliment. Bien entendu cette réflexion est ironique.

Lorsque je l’entendis me demander de « pousser mes grosses fesses » mon sang ne fit qu’un tour en moi. C’est à cet instant précis que de rapide flash me revinrent alors en mémoire. Je savais pourquoi son visage m’était familier. Je n’arrivais pas à croire que j’étais tombée sur un de mes persécuteurs de l’époque et qu’en plus de cela il m’avait à nouveau fait une réflexion sur mon physique. La pour le coup, j’étais vraiment en colère, tellement en colère que sans réfléchir je m’étais emparé du verre que le barman venait de poser devant lui avant de le lui verser sur la tête.

-«  Tu sais ce que mes grosse fesse te disent ? Lui avait je lancé au visage en reposant violemment le verre sur la table. Tu ne peux pas savoir à quel point je mourrais d’envie de faire ça, je ne suis même pas étonné de voir que tu es toujours aussi charmant avec les femmes. »

Bon c’est vrai que j’y étais allé un peu fort avec lui, d’autant plus qu’il semblait avoir un sacré coup dans le nez. Malheureusement, le jour où j’avais réussi à perdre assez de poids pour me faire aimer des autres, j’avais décidé de ne plus jamais me laisser faire. La petite fille qui se laissait persécuter sans rien dire avait disparu avec mes kilos et ce soir c’est Yano qui allait s’en rendre compte.

-«  Et dire que je m’écrasais devant toi à l’époque, tu fais vraiment pitié à voir… »


 
BY .TITANIUMWAY


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Ce message a été posté Sam 5 Juil - 18:16
C’était froid. Trop froid à mon goût. D’un revers de bras, j’essuyais le liquide qui se dissipait le long de mon visage avant de pousser un profond soupir. Déjà que j’avais mon haut de tremper, ma figure l’était aussi. Mais je pense que cette fois-ci, c’était mérité. Si même ivre je pouvais m’en rendre compte, c’était que ça l’était. Je ne savais même pas combien j’en avais bu cependant j’avais l’air d’être dans un sacré état bien que ce froid m’avait plus ou moins réveillé. J’avais repris quelque peu mes esprits pendant que cette jeune femme s’excitait contre moi. Je reconnaissais y avoir été un peu fort néanmoins je n’étais pas dans mon état normal. Pas du tout. Je ne me souvenais même plus cela faisait combien de temps que je n’avais pas bu autant. Quelques années je crois. Et dire que j’étais le premier à faire la leçon aux jeunes, à dire que l’alcool n’était pas la solution mais j’avais fini ivre mort. Oui, il y avait de quoi avoir pitié, c’était certain. Seulement je ne comprenais pas ce que racontait cette demoiselle. Encore une connaissance du passé dont je ne me rappelais pas. A force, j’allais croire que j’étais retournée des années en arrière pour croiser tous ces fantômes qui en connaissaient plus sur moi que ce que je connaissais sur eux. J’avais l’impression d’avoir fait du mal à tellement de monde. Sayuri m’avait frappé à coup de parapluie sans que je n’en comprenne véritable les raisons et cette inconnu me faisait des remarques désobligeantes que je ne saisissais guère. Bien que je sois saoule et que ma mémoire était loin d’être excellente, je savais encore qui j’étais à l’époque et je n’avais pas le souvenir d’avoir insulter ou de m’être moqué de qui que ce soit. Je n’étais pas ainsi. J’étais égoïste, je ne pensais plus à ma propre personne qu’à moi-même et je m’en fichais un peu de tout. Je faisais beaucoup de conneries parce que je trouvais ça amusant mais je n’avais jamais manqué de respect à quelqu’un. Peut-être à mes professeurs qui m’avaient pris la tête un nombre incalculable de fois à cause de mes absences. Mais je ne les avais jamais insulté et si je m’étais moqué d’eux, tous savaient que ce n’était pas méchant. Même eux. Puisqu’ils en riaient. Lorsque j’étais présent en classe, j’étais un peu celui qui amusait la galerie plutôt qui travaillait et ça m’était de l’ambiance. Même si je n’avais pas souvent été là, je crois que mes enseignants se seraient ennuyés sans moi. Alors à nouveau, je ne comprenais pas les reproches que cette jeune femme me faisait. Et l’alcool n’était pas la raison de mon incompréhension. J’étais assez conscient à présent pour pouvoir réfléchir un minimum. Mes camarades eux, au contraire de moi, critiquaient beaucoup donc vu que je faisais partie de la bande, peut-être qu’elle m’avait mis dans le même lot qu’eux. Peut-être que j’avais lancé une fois une taquinerie sans vouloir être méchant et qu’elle m’avait aussitôt catalogué comme eux. Je l’ignorais mais dans tous les cas je suppose que je le méritais. Parce que j’étais un véritable con à l’époque.

Soufflant de plus bel, je me saisis du torchon que me tendait le serveur et séchait ma figure à l’aide du linge avant de me tourner vers la jeune femme et de la regarder de haut en bas. Non. Je ne me souvenais pas d’elle. Je reportai mon attention vers le barman, lui commandant un simple verre d’eau et la boisson que cette inconnue avait renversé sur moi. C’était un peu de sa faute néanmoins je l’étais aussi alors je suppose que je lui devais au moins ça.

- Tu t’arrêtes enfin, Constata Satoshi, le barman d’une voix calme.
- Hum. Je crois que j’ai assez fait de dégâts comme ça.

Je ris discrètement, le remerciant pour l’eau que je bus doucement, me tournant ensuite vers la jeune femme.

- Calmez-vous, Repris-je sérieusement, Je n’avais pas à dire ça et je suis désolé.

En guise d’accompagnement à mes mots, j’inclinai mon visage, grimaçant légèrement à cause du mal de tête qui commençait à se faire ressentir. J’avais décidemment beaucoup trop bu et je n’étais plus habitué. Certainement que je me faisais vieux. Peut-être.

- Pour ce qui est du passé, je n’ai rien à dire. Je ne m’en rappelle pas. Mais je pense que c’est mérité.

J’haussai les épaules, gardant un petit sourire à la commissure de mes lèvres en pensant au pauvre imbécile que j’étais à l’époque pendant que le serveur lui posa son verre devant elle.

- Prenez-le. Je ne peux pas faire grand chose mais je dirais que c’est pour me faire pardonner de ce que je vous ai dit à l’instant.

Et sûrement, de mes agissements d’autrefois aussi ou de ceux de mes camarades. Néanmoins pour ma part, je n’aimais pas retourner dans le passé. Pour moi le passé restait avec le passé et je ne pouvais rien y changer. Je n’étais plus celui que j’étais bien que si on me voyait dans mon état actuel, on pourrait croire le contraire. Mais je crois que ce rafraîchissement offert par cette étrangère m’avait un peu ramené à la réalité donc elle pouvait être fière d’elle.

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Ce message a été posté Sam 5 Juil - 21:29

 

 

 Emi  & Yano
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 Il voulait que je me clame. Mais comment aurais-je pu garder mon sang froid face à une telle personne ? Certes, à l’époque il n’avait jamais été aussi loin que ses amis, cependant c’était déjà bien assez pour moi. Lorsque j’étais plus jeune, une simple réflexion aurait pu me pousser dans un gouffre sans fin alors oui je lui en voulais, et je ne comptais pas me calmer si facilement, bien qu’il semblait vraiment désoler de ce qu’il venait de dire. De plus, je dois avouer que son excuse et le voir s’incliner légèrement devant moi me déstabilisa un moment. Il ne m’avait pas habitué à un tel comportement… le temps avait-il réussi à le faire changer du tout au tout ?

-«  Et bien tu as bien de la chance de ne pas te souvenir du passé, c’est tellement plus facile ainsi » Lui lançais-je avant de poser mon regard sur le verre que le barman venait de déposer devant moi. Oui, il semblait avoir changé, mais cela ne voulait pas dire pour moi que j’allais passer l’éponge aussi facilement. Peut-être bien que le passé n’avait pas d’importance pour lui, certainement que s’en prendre à moi verbalement avait été pour lui d’une banalité sans nom, mais pour moi c’était tout le contraire.

- «  Il te faudra bien plus qu’un simple verre pour te faire pardonner. »

Oui j’étais méchant et froide, ce n’est d’ailleurs pas dans mes habitudes d’agir ainsi avec les autres mais j’avais mis tellement de temps à enfouir mon passé que le voir resurgie ainsi me faisait atrocement mal. Finalement, je repoussais le verre en direction du barman, je ne voulais rien venant de Yano, je voulais simplement qu’il disparaisse une nouvelle fois de ma vie.

-«  Vous devriez lui servir plus qu’un verre d’eau dans son état » dis-je au barman avant de m’éloigner du comptoir pour enfin venir m’assoir à une table libre. Cette évènement n’avait pas vraiment réussi à faire passer le temps et il allait falloir que je reste encore un moment ici en compagnie de mon passé… Si seulement j’avais su qu’il était là….jamais au grand jamais je n’aurais décidé de rentrer dans ce bar…plutôt mourir de froid dehors…. Malheureusement, il était trop tard pour moi et j’avais beau me forcer à repousser cette évènement et mon passé au plus profond de moi-même, rien ni fessait. Sans cesse, je revoyais les images de ma jeunesse défiler devant mes yeux, à un tel point que cela me donnait mal de tête. Je dû d’ailleurs me tenir un moment la tête pour faire passer cette atroce douleur. Lorsque la douleur se dissipa enfin, je vins alors reposer mon regard sur Yano. Il était hors de question que je sois la seule à me souvenir de c’est moment, d’autant plus qu’il semblait regretter ses actions du passé.

-« Ce n’est pas étonnant que tu n’arrives pas à te souvenir de moi Yano.  Essaye de me rajouter minimum vingt kilos en plus. Ca ne te revient toujours pas ? »

Je n’étais pas certain qu’il arrive à se souvenir de moi, après tout, qui aurais pu se souvenir d’une petite grosse martyre ? Malgré cela, je voulais vraiment de tout cœur qu’il se souvienne… pour qu’il puisse enfin se rendre vraiment compte du mal qu’il avait pu me faire et de pourquoi un simple verre ne suffirait pas.

-«  Pour toi cela n’avait peut-être pas d’importance mais pour moi cela en avait…. Je vois bien que tu es différent du Yano que j’ai connu mais ça serait vraiment sympa que tu te souviennes… »

BY .TITANIUMWAY



HS:

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Ce message a été posté Sam 5 Juil - 22:22
Franchement, j’en avais plus que marre de ces fantômes du passé qui apparaissait les uns après les autres. Je pouvais comprendre que certains souvenirs restaient marqués et qu’on avait du mal à les oublier néanmoins je n’étais qu’un adolescent, n’était-ce pas évident qu’on change avec les années ? Bien sûr j’aurais pu rester con ou devenir pire que ce que je n’étais déjà mais ce n’était pas le cas. J’avais grandi, réalisant mes erreurs d’autrefois et j’avais essayé d’avancer avec. Non, je ne les reniais pas ni même la personne que j’étais, je souhaitais simplement me concentrer sur mon avenir. Et si je m’excusais, j’étais sincère. Parce que j’avais pris conscience du mal que j’avais pu causer et je regrettais. Je ne regrettais pas cette époque où tout me paraissait tellement plus libre, plus drôle également, je regrettais juste ce côté de moi qui était mauvais. Plus mauvais que je n’avais imaginé à ce moment là. Naïvement, je me croyais sympathique et je ne pensais pas que moi, Tachibana Yano, aurait pu blessé qui que ce soit. Je m’en étais rendu compte plus tard et encore plus aujourd’hui avec ces gens qui faisaient des apparitions dans ma vie et dont je n’avais plus aucun souvenir.

Elle pouvait être froide, désagréable, m’insulter de tous les noms si elle le désirait, cela ne m’atteignait pas. J’avais eu ma dose de soucis pour la journée et je n’étais pas d’humeur à l’écouter se plaindre de quelque chose dont je ne me rappelais même pas. J’étais fatigué, saoul et complètement lassé de ce qui se passait autour de moi parce que tout ceci me paraissait tellement infime. Je n’avais pas envie de me remémorer cette époque donc si elle n’acceptait pas mes excuses, tant pis. Déjà, j’avais fait l’effort d’en faire, si elle n’en voulait pas, ce n’était plus mon problème. Je ne me préoccupait plus d’elle, discutant avec Satoshi qui me donnait un nouveau verre d’eau accompagné de quelques apéritifs. Parce que soit disant, selon lui, pour dissiper l’alcool et être mieux, il était préférable d’avoir de quoi se remplir le ventre. Il n’avait pas tort. J’étais directement venu ici sans avoir pris la peine de manger quelque chose et en réalité je n’avais pas vraiment faim. Même encore maintenant cependant je décidai de me forcer si je ne voulais pas qu’on me retrouve à terre dans l’heure qui allait suivre.

Seulement alors que je pensais pouvoir finir ma soirée tranquillement, la jeune femme revint à l’attaque. J’en avais sérieusement marre qu’on me force à me souvenir du passé. Je n’avais pas une bonne mémoire, qu’est-ce que j’y pouvais ? Tout s’était effacé le jour où j’avais réellement cru que mon meilleur ami était mort dans ce tremblement de terre. Parce que je n’étais plus moi-même, je n’arrivais plus correctement à penser et que dés que je tentais de me souvenir, je ne voyais que des images troubles dans mon esprit. C’était une sorte de choc psychologique et je ne pouvais malheureusement rien contre ça. Il s’agissait d’une barrière que je m’étais construite afin de me protéger sans savoir vraiment du pourquoi je me protégeais.
Et même s’il avait vingt kilos en trop, et alors ? Rina, ma camarade de classe était aussi une personne plutôt empoté et je ne lui avais jamais porté préjudice. Au contraire, je la trouvais même plutôt cool. Bien que c’était vrai, je la surnommais « le sumo » mais elle n’était pas contre et en riait même. Ce que je disais n’était jamais méchant, du moins, pas volontairement. Cependant avec le recul, je me disais que oui mes réflexions et mes taquineries ont du en blesser plus d’un. Cela dépendait des personnes et de leur façon de prendre le second degré. Peut-être que ça avait été le cas pour cette demoiselle mais encore une fois, je n’y pouvais rien à présent. On n’était plus au collège et on n’était plus des enfants non plus. Il fallait savoir regarder de l’avant.

Je poussai un profond soupir avant de faire demi-tour sur moi-même, me tenant sur le tabouret d’à côté pour ne pas tomber et je lui fis face sans descendre du mien.

- Je ne m’en souviendrais pas et honnêtement, je n’ai pas envie de m’en souvenir non plus.

Mon ton restait calme bien que la lueur au sein de mes pupilles s’avérait être plus sévère.

- Je me suis déjà excusé. Je ne peux pas faire mieux que ça. Je suis désolé si tu as subi des brimades par le passé, que ça soit de ma faute ou de celles des autres mais je n’étais qu’un ado. J’étais un con et je le reconnais ouvertement. Maintenant si tu n’acceptes pas mes excuses, je ne peux rien faire d’autre pour toi. Oui, j’ai changé. Parce que je ne suis pas resté cloitrer dans mon passé et que je veux aller de l’avant. Le passé c’est le passé. Et que tu fasses cinquante ou cent kilos, personnellement je m’en fiche. Je suis désolé mais je ne suis pas d’humeur à discuter. Ne croit pas que j’essaie de fuir mais pour aujourd’hui, j’ai simplement eu ma dose. Et je n’ai pas envie de m’efforcer à tenter de me souvenir de quelque chose dont je ne me souviendrais pas.

Cependant à toutes, elles semblaient déterminés et avoir la hargne pour faire en sorte que je me rappelle. Sauf que ce n’était pas possible mais malheureusement personne n’était dans ma tête pour le comprendre.

- De plus, si tu n’acceptes pas mes excuses, je suis censé faire quoi ? Je ne te demande pas de me pardonner mais juste de prendre en compte le fait que j’ai simplement changé. L’erreur est humaine et si on n’en faisait pas, on n’avancerait pas dans la vie. C’est tout ce que j’avais à dire.

Je m’inclinai légèrement avant de faire à nouveau volte face sur mon tabouret et d’être au niveau du comptoir. Je n’avais pas été méchant, j’avais juste été franc tout en gardant mon calme comme je l’avais toujours fait jusqu’ici.

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Ce message a été posté Dim 6 Juil - 12:44



Emi  & Yano
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Finalement en l’écoutant, j’avais la sensation que discuter avec lui ne changerais rien à la situation. Il ne voulait pas essayer de comprendre et il ne voulait pas se souvenir alors que pouvais-je faire d’autre ? J’aurais pu continuer à lui parler, à lui poser des questions, seulement j’avais le sentiment que si je l’écoutais encore une seconde de plus, un nouveau verre finirait par atterrie sur lui. Jamais personne n’avait réussir à me mettre autant en colère, même Keisuke c’est pour dire. Je n’arrivais pas à rester calme quand je l’entendais me dire qu’il n’était qu’un ado dans le passé, je n’arrivais pas à accepter le fait qu’il dise que peur importe mon poids il s’en fichait royalement. Si effectivement cela lui avait été égal, jamais rien de tout ceci ne se serait produit. Certes il avait très certainement été un ado stupide, mais même en étant un adolescent on a des responsabilités à prendre, que ce serait-il passé si j’avais fini par me jeter du toit de l’école ? Penserait il toujours qu’il n’y était pour rien dans tout ça ? Finalement, peu importe la réalité des choses, je me rendais bien compte que tergiverser plus longtemps sur ce sujet n’arrivait qu’une fois de plus à me faire souffrir. Moi aussi, comme lui, j’avais réussi à aller de l’avant en essayant de faire abstraction de mon passé, ce n’est donc pas ce soir que je devais prendre le risque de jeter aux ordures tous mes efforts.

Je soupirais alors, de tout façon il avait raison, que pouvait-il faire de plus que simplement s’excuser ? Cependant je n’étais pas d’accord sur le principe que le pardonner arriverait à me faire avancer dans la vie. Tout un tas de personne avancent en éprouvant de la haine pour les autres, il n’était donc pas indispensable pour moi de le pardonner. Je n’avais simplement cas faire comme si tout ceci ne s’était jamais produit, comme si je ne l’avais jamais revu.

Voilà la solution était là, je devais faire comme s’il n’avait jamais été présent dans ce bar et puis de toute manière je ne tarderais plus à rejoindre mon amie. Je m’emparais donc de la carte qui se trouvait devant moi et fit parcourir mon regard à la recherche d’une potentielle boisson. Lorsque mon choix fut enfin fait, je fis signe au barman et passa commende. Cette fois ci j’attendis sagement qu’il me l’apporte à ma table, histoire de ne pas renverser le verre une seconde fois, et le remerciait quand il revint vers moi avant de le payer.

J’eu le temps de boire quelque gorgée avant que mon portable ne se mette une nouvelle fois à sonner. C’était encore mon amie, j’espérais qu’elle m’annoncerait qu’elle ne tarderait pas à arriver car je n’avais pas encore eu l’occasion de manger et la faim commençait cruellement à se faire ressentir. Malheureusement, quand mon regard se posa sur le texto j’eu la déception d’apprendre qu’elle ne pourrait finalement pas se libérer. J’étais déçue c’est vrai, mais encore plus en me disant que j’aurais pu éviter de revoir Yano. Refermant alors mon portable, après lui avoir répondu, je décidais de rentrer chez moi. Il fallait vraiment que je mange quelque chose et puis de toute manière je n’avais plus rien à faire ici. Vidant donc mon verre d’un trait, histoire de ne pas gaspiller, je m’assurais que je n’avais rien oublié à la table avant de me relever. Mais tout en me relevant, je me senti soudainement vaciller dangereusement sur le côté. Cela ne pouvait pas être l’alcool je n’avais presque rien bu… Par chance j’avais réussi à ne pas tomber en me rattrapant discrètement à ma chaise. Il fallait vraiment que je rentre de toute urgence, j’attendis donc quelque second que cette sensation de tournis me passe et prit la direction de la sortie. Malheureusement pour moi, je n’eus le temps de faire que quelque pas avant que je ne me sens une nouvelle fois mal, rien près de moi ne pouvait m’aider à rester debout, sauf un homme avec un verre à la main. Je t’entais donc  de l’attraper alors que ma vision commençait à se flouter avant de tomber dans l’inconscience.

Mes yeux se rouvrir alors que mon corps gisait au sol. Autour de moi je n’entendais que des bruits assourdissant qui me fire grimacer. J’avais beau essayer de comprendre ce que ses voix me disaient rien n’y faisait. De plus, impossible de me souvenir ce qui s’était produit entre le moment où j’avais tenté d’attraper l’homme et le moment où j’avais touché violement le sol. Je savais juste qu’à présent je me sentais vraiment faible et que ma main me faisait atrocement souffrir. Pourtant je n’avais rien à ma main avant d’avoir ce malaise…. Je soulevais donc faiblement ma main et dirigeais mon regard sur celle-ci avant de m’apercevoir qu’elle était en sang. Comment avais-je réussi à faire cela ? Instinctivement mon regard chercha alors là cause de ma blessure, avant de s’arrêter sur des morceaux de verre qui jonchaient le sol à mes côtés. Il devait certainement provenir du verre que l’homme tenait en main avant que je n’essaye de me retenir à lui. Je cherchais donc du regard cet homme avant de me rendre compte que Yano se trouvait à mes côtés. Je le voyais me parler mais encore une fois je n’arrivais pas à comprendre ce qu’il me disait, pourtant cela semblait être important…… M’agrippant alors à lui pour tenter de me redresser, je sentis soudainement une violente douleur à ma cheville qui me fit grimace. Ma main valide se posa alors instinctivement sur celle-ci, heureusement elle ne semblait pas casser… mon regard se posa alors rapidement sur Yano. Jamais je n’aurais pensé le voir si rapidement prêt de moi, finalement il devait vraiment avoir changé surtout que je lisais comme une forme d’inquiétude dans son regard, tandis que sa voix parvint enfin clairement à mes oreilles.

-« Ça va aller ne t’inquiète pas… je juste besoin de manger quelque chose… »

BY .TITANIUMWAY


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Ce message a été posté Dim 6 Juil - 16:12
Peut-être devrais-je rentrer finalement ? Je n’avais plus rien à faire ici et je crois que j’avais assez bu pour ce soir. Même si j’avais plus ou moins repris conscience de mes propres actes, toutes ces émotions retombaient les unes après les autres et j’en étais épuisé. Je n’irais certainement pas travailler le jour suivant et je pense qu’Hideki s’en était lui-même douté en voyant ce qu’il se passait avec Shin. Autant mentalement que physiquement, je n’étais pas apte à retourner à la caserne, j’enchainerais probablement les gaffes parce que j’étais trop figé dans mes pensées. Surtout que cette jeune femme ne m’avait pas aidé à aller mieux aujourd’hui, au contraire, elle n’avait fait qu’accentuer mon agacement bien qu’elle n’y était pour rien. Seulement comme je le lui avais dit, je ne pouvais rien faire d’autre que de m’excuser puisque je n’étais pas capable de me souvenir. Seulement cela elle n’était pas capable de le comprendre sauf si je lui expliquais clairement la situation, hors, sincèrement, je n’avais pas envie et encore moins de parler de Shin. Comment pourrais-je m’expliquer alors que celui que je croyais mort était en fait vivant et me l’avait caché pendant des années ? Je soupirai, lassé d’y songer encore alors que je me répétais qu’il fallait absolument que j’arrête d’y penser. Je payai mes consommations, discutant avec le barman et puis je me décidai enfin à partir. Mon lit m’attendait de pied ferme et je crois que ça ne me ferait pas de mal, une bonne nuit de sommeil. On dit souvent que ça aide à réfléchir puis là, j’en avais vraiment besoin. Néanmoins, je m’arrêtais dans mon élan en voyant la jeune femme de tout à l’heure qui ne paraissait pas aller bien. J’arquai un sourcil en l’observant, me disant que cela ne présageait rien de bon et je n’eus pas le temps de réagir qu’elle s’était déjà écroulée au sol. Tout était allé si vite... Un verre brisé, une chute plutôt puissante et heureusement qu’elle ne s’était pas cogné la tête contre le coin de la table sinon cela aurait pu être plus grave.

Sans réfléchir je m’étais précipité à ses côtés, tâtant son front de mes doigts et d’écouter son pouls à son cou afin de m’assurer qu’elle s’était juste évanouie. Délicatement, je l’amenai près de moi en faisant attention à chaque geste que j’effectuais si jamais elle avait été blessé autre part. Je lui caressai délicatement les cheveux tout en lui parlant de manière à ce qu’elle ouvre les yeux et surtout qu’elle ne panique pas quand elle se réveillera. Ceci arriva quelques secondes plus tard et je remarquai à mon tour sa main ensanglantée à cause des bouts de verre mais ce n’était pas tout, elle semblait avoir du mal à sa cheville ce qui me fit aussitôt soupirer. Une misérable chute et elle avait réussi à se faire tout ça. Je la regardai, inquiet tout de même avant de lui demander comment elle se sentait. J’hochai la tête lorsqu’elle pris enfin la parole, gardant mon sérieux avant de me tourner vers le serveur.

- Tu peux me donner du sucre Satoshi s’il te plaît et un soda aussi ? Elle fait de l’hypoglycémie.

Ce dernier acquiesça tandis que je me décalai mais toujours en la tenant, j’observai sa main blessée. Ca n’avait pas l’air profond mais il allait falloir désinfecter cela rapidement.

- Ne serait-il pas plus judicieux d’appeler les pompiers ? Demanda quelqu’un en ayant vu l’état de la jeune fille.

Je secouai la tête pour le rassurer et lui faire comprendre que ce n’était pas la peine. Mon camarade revint quelques minutes plus tard avec ce que je lui avais demandé et je forçai la demoiselle à manger et à boire. Tout en donnant de nouveaux ordres à Satoshi, désirant qu’il m’amène les ustensiles pour désinfecter tout ça parce qu’il avait obligatoirement une trousse de secours, je portai la malade avec délicatesse et la déposai sur une chaise.

- Ne t’en fait pas, je sais ce que je fais, Rétorquais-je doucement en retirant sa chaussure, Tu me dis si je te fais mal.

Délicatement je touchai sa cheville et essayai de la bouger mais la voyant grimacer, j’arrêtai aussitôt. Cette dernière était enflé. Pas le choix, on allait devoir passer à l’hôpital. Cela sentait l’entorse à plein nez. Je reposai doucement son pied, m’emparant des affaires que le jeune homme me donnait et concentré, je m’occupais de sa main, observant bien qu’aucun bout de verre ne s’était coincé à l’intérieur. Par précaution, je préférai lui mettre une bande plutôt que des pansements et je gardai la seconde pour sa cheville.
Je tirai une chaise en face d’elle et me servant de ma veste, je la pliai de façon à ce qu’elle serve de coussin puis lui indiquai chaleureusement de poser sa jambe ici.

- Je vais quand même t’emmener à l’hôpital. Il faut que tu passes une radio, tu as du te faire une entorse en tombant mais on va attendre que tu ailles mieux.

Lui faisant signe de boire le soda, je conversai quelques minutes avec Satoshi attendant son autorisation pour aller dans la cuisine. Je cherchai de quoi lui faire une atèle et je pris deux ustensiles en bois. Jusqu’à la clinique, ça ferait l’affaire. Je revins ensuite, prenant un torchon dans lequel je mis quelques glaçons avant de dire au jeune homme que je lui ramènerais tout ça néanmoins plutôt que de me répondre, il ne put que rire de mon comportement.

- C’est sûr que ça ne sera pas sexy mais écoute, on fait avec ce qu’on a d’accord ? Rétorquais-je d’une voix taquine à la demoiselle en désignant ce que j’avais ramené.

Elle ne devait pas comprendre grand chose mais cela n’avait pas d’importance. En premier lieu je rafraîchis sa blessure avec les glaçons, essayant d’atténuer la douleur avant de lui demander de mettre son pied bien droit. Calquant les ustensiles de part et d’autre de sa cheville, elle devait les tenir puis je me servis de la bande en guise de scratch, resserrant à certains endroits précis.

- Ca va comme ça ?

Je lui arborai un tendre sourire comme pour lui montrer qu’elle n’avait pas à s’inquiéter, qu’elle était entre de bonnes mains et qu’elle n’avait rien de grave. Je rallongeai sa jambe sur la chaise, me redressant ensuite pour ranger le reste. Dés qu’elle aurait repris quelques couleurs, je l’accompagnerais à l’hôpital. Pour le moment, vu que les premiers soins avaient été fait, il était avant tout préférable qu’elle reprenne ses esprits.


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Ce message a été posté Dim 6 Juil - 18:06



Emi  & Yano
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Je suis vraiment surprise, tellement surprise même que finalement je n’arrive pas à dire grand-chose. Je lui avais simplement dit que je devais manger et immédiatement il avait fait en sorte que l’on m’apporte du sucre et un soda. En l’observant, j’ai vraiment l’impression qu’il sait ce qu’il fait et que je peux sans problème lui faire confiance. Ce qui est plutôt paradoxal en sachant que quelque minute auparavant je n’avais même plus envie de lui parler. Qui aurait pu dire qu’un garçon si énervant cachait un tel sauveteur ? Surement pas moi…. Bien qu’en même temps j’étais grandement aveuglé par ma colère….

Finalement lorsque le morceau de sucre arrive enfin, je le place dans ma bouche sans broncher. J’ai beau eu faire un malaise, ma faim est toujours belle et bien présent. Et bien que ce morceau de sucre n’aide pas à combler pas ma faim, je peux tout de même sentir qu’il me fait un bien fou. Savourant donc ce gout sucrée dans ma bouche, je me laisse transporter sur une chaise avant de reporter mon attention sur Yano qui, par ses gestes, ne cesse de me surprendre. Malgré la situation, il ne perd vraiment pas le nord et ne tarde pas à s’occuper de ma cheville en me demandant de signaler si cela me fait mal. Bien entendu, ses manipulations ne tardaient pas à réveiller une douleur vive dans ma cheville qui me fit grimace.

-«  Itai… »

Plus aucun doute, je suis certaine d’avoir la cheville foulé. Dans ma jeunesse, il m’arrivait souvent de tomber et de me blesser à la cheville. Cette douleur n’est donc pas inconnue pour moi et forte heureuse elle ne me s’emblait pas extrêmement grave. Malgré cela, certainement par précaution, Yano me la banda  après s’être occupé de ma main. Décidément ce jeune homme sait vraiment tout faire, je suis vraiment admirative de ce qu’il est en train de faire. Apres tout, rien ne l’oblige à m’aider surtout pas après mon comportement agressif à son égard. Je suis tellement bouche bée de le voir m’aider que je fais exactement tout ce qu’il me dit sans poser de question. Manger, boire, poser ma cheville sur une chaise, tout ça je l’ai fait uniquement parce qu’il me l’a demandé. En cette instant, il dégage un Aura tellement protectrice que je fini par hocher bêtement la tête en l’entendant me dire qu’il allait me conduire à l’hôpital. A l’hôpital… Pourtant je sais très bien que ce n’est pas utile et que je n’ai rien de grave. Pourtant je venais de lui donner bêtement mon accord…Tout ça par ce qu’en une fraction de seconde il est passé à mes yeux d’un véritable abrutit à un prince charmant….

Soupirant de ma propre bêtise, je le laisse cependant terminer ses soins tout en n’oubliant pas de boire cette merveilleuse boisson sucrée. Je lui apporte également de temps à autre mon aide, comme par exemple pour bloquer ma cheville.

-« Ca va oui…. »

Voilà encore une chose stupide que je lui laisse faire, elle n’est pas cassé je n’ai donc pas besoin de tout ça. Une bonne poche de glace et je peux repartir sans soucis en sautant à cloche pied jusque chez moi. Encore plus simple même, je peux appeler un taxi… Cependant, puisque Yano semble savoir exactement ce qu’il doit faire, je le laisse terminer et attend sagement qu’il me rejoigne après avoir tout rangé.

-« Merci beaucoup… lui dis-je faiblement lorsqu’il revint à ma hauteur, mais tu sais pour l’hôpital ce n’est vraiment pas utile, je me coupe régulièrement à mon travail donc pour ma main j’ai l’habitude. Et puis pour ma cheville, dis-je en jetant un rapide coup d’œil vers celle-ci, elle va finir par dégonflé… Etant jeune je me la tordais souvent donc il n’y a pas de quoi s’inquiéter. »

Bien entendu au vue des soins que Yano avaient prodigué, je me doutais très fortement qu’il n’allait pas me laisser repartir aussi facilement d’autant plus que je risquais de faire un nouveau malaise à tout instant.

-«  Ecoute si tu es vraiment inquiet, plutôt que de me conduire à l’hôpital, offre moi à manger ou reconduit moi chez moi. Je t’assure que tout ira bien, tu n’as pas besoin d’aller déranger un médecin pour une chute aussi stupide… »

Bon honnêtement, j’espère vraiment qu’il ne va pas accepter de m’inviter à manger. Je me sentirais bien trop mal à l’aise face à lui. De tout façon, je peux lire dans son regard qu’il reste toujours convaincu qu’il faut que j’ailles à l’hôpital, et comme je n’en ai pas envie je tente finalement de lui changer les idées .

-«  Au fait, tu es quoi derrière ta carapace ? Un prince charmant ? Bien que je doute fort qu’un prince puisse mettre autant en colère une jeune femme. »

Cette fois ci ma remarque n’est pas du tout méchant, d’ailleurs je l’ai dite sur le ton de la plaisanterie en lui faisant un grand sourie pour qu’il comprenne bien parfaitement que ce n’est destiné cas le taquiner.

-«  En tous cas…. quoi que tu sois, tu m’as vraiment impressionné… » Et ça c’est une forme de remerciement à peine dissimulé.

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Ce message a été posté Lun 7 Juil - 15:14
Je crois que cette demoiselle se fichait un peu de moi. Je ne pouvais pas m’empêcher de lui sourire, faisant mine de l’écouter alors qu’elle ne m’aurait pas si facilement. Evidemment, je me doutais qu’elle n’avait pas idée de mon métier et qu’elle ne m’imaginait pas travailler là-dedans donc elle essayait de me berner avec ses paroles. Sauf que cela ne fonctionnait pas avec moi. Je n’étais pas idiot et j’avais ausculté sa main ainsi que sa cheville avec attention. Il n’était pas question qu’elle rentre chez elle sans avoir passé de radio et avoir reçu des soins plus convenables que de vulgaires cuillères en bois. Je l’écoutais calmement, m’installant en face d’elle tandis que sans qu’elle me le dise, j’avais bien l’intention de lui faire manger quelque chose. Je ne pouvais pas l’emmener à l’hôpital ainsi et prendre le risque qu’elle me fasse un nouveau malaise en cours de route. Son teint était encore blafard alors il était préférable qu’elle mange quelque chose de plus consistant qu’un vulgaire bout de sucre mais avant ça, j’avais voulu m’assurer que tout allait bien pour elle.

Un rire s’échappa de mes lèvres quant elle me taquina sur sa colère néanmoins à ce niveau là, je n’y pouvais pas grand chose. Elle s’était énervée toute seule bien que je l’avais cherché également auparavant, je le reconnaissais. Seulement je ne pouvais pas revenir dans le passé et me souvenir d’elle parce que malheureusement, j’en avais oublié une grande partie et même en me forçant, je savais d’avance que je ne me rappellerais pas. Parce que j’avais ce blocage psychologique qui me bloquait. Et d’un certain point de vue, c’était tant mieux. Au moins je n’avais pas à me soucier de mon passé. Dans tous les cas, je n’avais rien d’un prince charmant. Enfin, je veux dire si c’était le cas, le stéréotype du prince charmant aurait beaucoup changer non ? Il serait devenu blond avec des airs de « bad boy » et insulterait la princesse avant d’aller la sauver. Drôle de conte non ? Je pensais que la jeune femme se trompait à ce propos et qu’elle mélangeait un peu beaucoup de choses. Je n’étais qu’un homme comme un autre qui ne faisait qu’exercer son métier. Je m’en serais voulu si j’étais parti en la laissant ici, allongée à terre sans agir alors que j’étais certainement le mieux placé ici à faire quoi que ce soit. Puis, soyons honnête, avec le temps, c’était devenu instinctif chez moi d’aider les personnes en difficulté donc peu importait le mal qu’elle aurait pu me faire, les critiques balancés en pleine face, je passais outre cela quand je voyais un blessé ou un malade devant moi.

- Je te remercie, Dis-je sans effacer l’esquisse égayant mon visage, Mais je n’ai pas fait grand chose.

J’haussai les épaules et lui tendant une carte de menu, je lui indiquai de choisir ce qu’elle veut, qu’elle n’avait pas le droit de refuser parce qu’elle devait avant toute chose se remplir le ventre.

- On ira à l’hôpital ensuite. Par précaution. Surtout que si tu te foulais souvent étant jeune, ton pied s’est fragilisé et du coup il est plus facile pour toi de te faire une entorse. Tu peux insister, je ne changerais pas d’avis. Je suis pompier donc c’est mon devoir de t’emmener là-bas.

Faisant signe à Satoshi de venir pour prendre la commande, je ne pus me retenir que je me mis à rire d’un rire doux et cristallin, ne quittant pas la jeune femme du regard.

- Navré de briser le mythe, je n’ai rien d’un prince charmant.

Pendant qu’elle commanda, j’en profitai pour me concentrer sur sa cheville, m’assurant que son « atèle » tenait bien et lui souriant, je finis par m’incliner légèrement.

- Je m’excuse encore, pour ce que je t’ai dit tout à l’heure et aussi de ne pas pouvoir me rappeler. Je sais que j’étais con et je me suis même fait frappé par une fille y a pas longtemps à cause de ça. A coup de parapluie en plus. Je n’ai pas trop compris ce qui m’arrivait mais je suppose que j’ai fait plus de mal que je ne l’imaginais alors je suis sincèrement désolé.

Mes doigts se faufilèrent à l’arrière de mes cheveux, les secouant nerveusement tandis qu’un sourire gêné étirait mes lèvres. Je ne voyais pas ce que je pouvais dire d’autre de toute façon. J’étais un idiot, un imbécile, un véritable abruti, peut-être même un connard cependant des années s’étaient écoulée et quoi qu’on puisse me dire, j’avais changé.

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Ce message a été posté Lun 7 Juil - 18:03



Emi  & Yano
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Je suis prête à partir, à sauter sur mes jambes, après avoir appelé un taxi, pour rentrer chez moi. Malheureusement, tous mes espoirs s’envolent assez rapidement lorsque je vois une carte se tendre devant moi. Yano est bien décidé à me faire manger et pire encore à me conduire à l’hôpital après cela. Je suis vraiment désespérer, comment allais je pouvoir faire pour me sortir de là ? Je ne comprends vraiment pas quel est le problème d’une entorse, je sais déjà d’avance ce que le médecin va me dire. Ne forcer pas sur votre cheville pendant quelque jour, laisser là le plus possible au  repos, garder une attelle pendant au moins une semaine, blablabla…. Je savais déjà tout cela…

J’ai beau essayer de concentrer toute mon attention sur la carte qui se trouve à présent entre mes mains, automatiquement mon esprit revient sur cette idée d’hôpital. Alors oui, je comprends pourquoi Yano ne veut pas lâcher l’affaire. Il est certain que s’il exerce la profession de pompier tout en lui, le pousse à me conduire dans un endroit où il sera certain que je n’ai rien de grave. Cependant ne peut-il pas essayer de comprendre que c’est vraiment inutile ?

Soupirant intérieurement, je fais finalement comprendre au barman que je n’ai pas encore arrêté mon choix sur un plat, sans que Yano ne le remarquer, avant de reposer faussement mon regard sur celle-ci. Honnêtement, rien ne me fait vraiment envie… tout est bien trop gras ou bien trop sucrée, je sais exactement ce dont j’ai envie et ici ce n’est pas possible d’en manger. Je pose alors mon regard sur mon sauveur, prête à lui annoncer que je suis belle et bien décider à ne pas manger ici, mais celui-ci me devance en s’excusant une nouvelle fois, venant même à me raconter une de ses récente mésaventure.

-«  Honnêtement tu étais vraiment plus que con, lui dis-je en reposant la carte sur la table, Pour la tout à l’heure, tu es pardonné alors oublie ça… Cependant sache que si j’avais été à la place de cette fille, j’aurais très certainement agis de la même façon … »

Pour aujourd’hui il est plus que pardonner, cependant je ne peux pas tirer un trait sur ma vie d’avant et sur ce qu’il m’avait fait aussi facilement. Il me faudrait très certainement beaucoup de temps pour que j’arrive à lui pardonner complétement… Malgré cela, j’étais parfaitement conscience qu’il était arrivé à changer et ça c’est le plus important pour moi.

-«  Pour ce qui est de l’hôpital, je sais d’avance ce que tu vas me dire, mais il est hors de question que j’y aille pour une entorse. Il n’y a pas besoin d’aller là-bas pour ça, d’autant plus que j’ai déjà tout chez moi pour soigner ce genre de blessure…. Alors voilà ce que je te propose, tu m’aides à aller jusqu’au salon de thé dans lequel je travaille pour que je mange quelque chose et après tu me laisse rentrer chez moi. De cette façon tu auras à moitié ce que tu veux et moi de même. »

Je sais très bien qu’il ne va pas être facile de convaincre Yano. Mais je suis bien décidée à ne pas lâcher le morceau. Manger oui, l’hôpital non.

-«  Et je te préviens si tu refuses, ce n’est pas à coup de parapluie que je vais t’assommer mais à coup de carte » répondis-je en la brandissant gentiment devant lui, comme pour faire mine que je suis prête à le taper

BY .TITANIUMWAY


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Ce message a été posté Dim 13 Juil - 20:34
Sincèrement, il en fallait pour m’énerver et je savais être patient. Néanmoins il y avait des limites et je crois que cette jeune fille m’agaçait. Pour ce qui était dans mon comportement du passé et du fait que j’étais un véritable abruti fini, je comprenais et j’acceptais. Ce n’était pas le souci mais elle m’énervait avec son hôpital, à vouloir toujours avoir raison. Même si ce n’était qu’une entorse, elle devait consulter, peu importait ce que lui dirait le médecin, ce n’était sans compter le malaise qu’elle venait de faire. Mais soit, Madame avait « l’habitude » alors je n’allais pas la contrarier. Qu’elle fasse ce qu’elle veut après tout. Cela ne me regardait pas et puis au moins cela m’évitait d’avoir à rester plus longtemps avec elle et tenter de rameuter le passé. J’en avais aussi assez de rameuter le passé. Ce n’était pas ma journée aujourd’hui et à présent mon unique souhait était de rentrer chez moi. Comme je lui avais déjà dit plus tôt, j’avais eu ma dose désormais. Mais elle en rajoutait et accentuait ma mauvaise humeur avec ses remarques et son attitude. Ne pouvait-elle pas se contenter de ce qu’on lui donnait déjà ? Peut-être était-ce pour cette raison que j’avais été mauvais avec elle dans le passé. Cela ne m’aurait même pas étonné.

Non parce qu’il fallait que mademoiselle aussi ne soit pas satisfaite de ce que je lui proposais à manger et qu’en plus de la raccompagner, je devais la déposer à son travail pour qu’elle puisse manger à sa guise. Se rendait-elle compte au moins de ce qu’elle demandait ? C’était quand même vachement déplacé… Je n’étais pas le genre de mec à avoir des tas de principes seulement je ne pouvais m’empêcher de trouver cela exagéré. Déjà que je m’étais pris des insultes en pleine face, que je lui venais en aide, il fallait que la jeune femme n’était pas satisfaite. Et bien tant pis. Je n’avais nullement l’intention d’insister.

- Pas besoin de coup carte, Déclarais-je en me levant, Je te ramène. Comme tu veux.

Malgré tout, je lui donnai un coup de main pour s’appuyer, puis faisant signe à Satoshi, je quittai le bar. On fit quelques mètres avant que je n’hèle un taxi et l’invite à monter à l’intérieur. Je n’étais pas venu en voiture et de toute façon au vue de l’alcool que j’avais bu, il était préférable de ne pas prendre le volant.
Je n’avais pas envie de parler parce que j’étais réellement agacé et que j’avais peur qu’en disant quelque chose, je ne parviendrais pas à me contrôler. Alors le trajet se fit en silence, mon regard se perdant dans le paysage qui défilait sous mes yeux. Même avec ça, j’étais incapable d’oublier cette histoire avec Shin et je serrai automatiquement mes poings en songeant à ce qu’il avait fait. Je le détestais tellement.

Heureusement, le conducteur se gara sur le côté et on arriva à la boutique de la demoiselle. Je demandai à l’homme d’attendre un peu, que je paierais de toute façon la différence et j’aidais la « princesse » à sortir. Parce que c’était exactement ainsi que j’avais l’impression qu’elle se comportait. Peut-être qu’elle était une gosse de riche en réalité. Bref, peu importait.

- Donc tu es pâtissière, Lançais-je presque inconsciemment tandis que j’observais l’intérieur, Je ne pense pas pouvoir travailler là-dedans. Ce n’est pas du tout mon domaine.

Et surtout, je déteste les gâteaux, les desserts. Cela m’écœurerait presque.

- Enfin. Mange un peu et je te ramène ensuite. Je n’ai pas le courage d’insister ce soir donc tu peux t’estimer chanceuse.

L’alcool commençait à se dissiper ou au contraire à agir, j’avais l’impression d’être triste à présent. Je passais par toutes les émotions possibles ce soir mais j’avais beaucoup de choses qui s’agitaient dans mon esprit. Et je suppose que cela se reflétait également dans mes pupilles, j’étais quelque peu ailleurs.

- Je t’ai fait quoi ? Demandais-je de but en blanc après un silence, Dans le passé.

Je ne voulais pas remuer le passé, je ne voulais pas m’en rappeler mais à le voir se ramener aussi brutalement ces derniers temps, je crois qu’une partie de moi ne pouvait plus résister. Peut-être parce que justement, même si j’étais devenu une bonne personne, je regrettais cette période là. Tout était plus simple, plus facile. Je ne me souciais jamais de rien, j’avais l’impression que j’avais la vie sous les pieds, que rien ne pourrait arriver et que facilement à nous tous, on pourrait dominer le monde. Mais cela n’avait été qu’un rêve éphémère.

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Ce message a été posté Dim 13 Juil - 22:45


Emi  & Yano
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« Qu’est-ce que tu veux que je te dise ? » instinctivement en entendant cela, je remonte mes mains pour lui faire comprend que je n’en sais rien. Après tous je ne connais pas sa vie. Cependant, il peut me dire qu’il va bien, je vois très bien que cela n’est pas le cas. Malheureusement, s’il n’a pas envie d’en parler il est inutile d’insister. Certain garçon ne sont pas doué pour parler d’eux ou n’éprouve pas le besoin de se confier aux autres pour se sentir mieux par la suite. Quand on est mal, on peut facilement penser que personne ne peut comprendre notre mal être, j’ai connu ça… Voilà pourquoi je n’insiste pas et le laisse, en silence,  continuer sa tirade… Surtout que je peux me tromper sur sa façon de penser et que je n’ai pas une nouvelle fois envie de m’attirer ses foudres.

Je l’écoute donc, trouvant inutile qu’il s’excuse auprès de moi. Il l’a dit lui-même, cela ne changera rien au passé. Ce qui est fait est fait, j’en ai souffert, il ne s’en souvient plus fin de l’histoire. D’autant plus cas l’époque je me suis rendue compte que la vie valait la peine d’être vécu. Me gâcher l’existence pour des abrutis dans son genre ne valait pas la peine. J’ai des personnes qui m’aime comme je suis et c’est ça le plus important.

Finalement, il avait eu raison de ne pas vouloir discuter de ce genre de chose car cela ne change absolument rien. Je vais continuer à lui en vouloir un moment et lui… bah lui ça ne changera rien du tout pour lui… Il va peut-être continuer à être hanter par d autre personne de son passé mais pour le reste il va bien vite m’oublier comme il l’a déjà fait jadis. Je ne peux pas lui en vouloir, je ne suis pas important pour lui. On n’est pas amis et je doute que cela change un jour.

-«  Je ne vais pas me vexer par ce que tu n’as pas envie de discuter… C’est ton choix après tout… »

Je comprends qu’il veuille qu’on le laisse tranquille mais… A l’époque quand moi je le suppliais de me laisser tranquille il ne l’a jamais fait et je ne suis certainement pas la seul dans ce cas. Tout le monde rêve d’avoir la paix, mais la vie n’est pas faite ainsi. Même si elle faut la peine d’être vécu, elle est loin d’être douce et nous revoit tous nos comportements du passé en plein visage un jour ou l’autre...

-«  Ne te fâche pas mais je pense que tu en demandes beaucoup là, un soupire traverse alors mes lèvres. Cependant tu n’as pas à t’en faire, je vais te laisser tranquille. Je vais continuer à ne pas t’aimer pendant un moment dans moins coin et puis s’est tout. »

En silence, je termine alors ma pâtisserie avant de reporter mon attention sur lui. Finalement, ce n’est pas un mauvais garçon… Il a juste du beaucoup souffrir dans sa vie comme plein de monde sur cette terre…

-«  Ne t’inquiète pas…. Je suis sûr qu’un jour ton passé te laissera tranquille… »

Se faire poursuivre par des souvenirs de sa vie d’avant n’est jamais agréable, j’ai connu ça et c’est pour ça  que je peux comprendre sa peine. Malheureusement, c’est le genre de chose que l’on doit combattre seul… Certes le soutien d’ami est utile mais dans ce genre de moment, même bien entouré, on peut se sentir très seul.

-«  Je sais que ce genre de situation n’est pas facile… mais n’abandonne pas… tu verras la vie fini toujours par te sourire à un moment ou un autre… »

Et c’est sur un petit sourire que je me lève enfin.

-«  Je pense qu’il est temps d’y aller non ? Il est tard et j’ai assez abusé de ton temps… »

BY .TITANIUMWAY


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Ce message a été posté Jeu 24 Juil - 14:10
Je détestais me sentir aussi maussade. Cela faisait d’ailleurs bien longtemps que je ne l’avais pas été et sincèrement, ça ne m’avait pas manqué. Néanmoins je pense qu’avec tout ce qui me tombait dessus ces derniers temps, il était difficile de rester positif, de bonne humeur et de garder constamment le sourire. Je ne comprenais pas pourquoi ils avaient tous cette fâcheuse manie à vouloir rameuter le passé. Pourquoi ils revenaient tous en maître, me rappelant cette époque qui m’avait tant marqué et dont je peinais à me souvenir. Je n’avais pas besoin de cela alors que je vivais plutôt bien. C’était peut-être une punition que l’on souhaitait m’infliger à cause de mon comportement du passé. Maintenant c’était à mon tour d’en payer le prix comme toutes ces personnes avaient souffert par ma faute. Peut-être. Seulement, j’avais l’impression d’avoir déjà vécu cette punition à la mort de mon meilleur ami. Oui parce qu’à mes yeux, je n’arrivais pas à considérer la chose autrement et j’avais toujours en tête ces images en tête où Shin se faisait écraser par le hangar, moi hurlant après lui et priant à ce qu’il s’en sorte vivant. J’avais longtemps pleuré, j’avais cru mourir des milliers de fois à cause de la douleur qui était si puissante et je n’avais jamais été autant mal qu’à cet instant là. Encore à présent, cela m’arrivait d’en faire des cauchemars, de me souvenir de ce moment de ma vie qui m’avait tant marqué et de me réveiller avec des larmes déferlant le long de mon visage. A présent, je peinais à faire la différence entre le vrai et le faux, comme si j’étais dans un monde parallèle et qu’en réalité, rien de tout cela ne s’était passé.

J’écoutais les paroles de cette jeune femme, ne la quittant pas du regard tandis que j’hochais la tête parfois comme pour dire que je suivais et comprenais. Même avec des efforts, j’étais incapable de me souvenir d’elle parce qu’elle n’était sûrement pas la seule avec qui on avait agi de la sorte. L’unique chose que je savais était que comme elle le disait, si je m’étais moqué d’elle ou l’avait taquiné, ce n’était pas par mauvaise intention. Mes amis oui néanmoins je n’avais jamais été le genre de personne qui aimait critiquer. Je faisais juste souvent des blagues et adorais vanner mon entourage sans m’apercevoir que certaines de mes paroles auraient pu être blessantes. Je la comprenais, en partie, je suppose. Mais je n’avais pas spécialement envie de tergiverser sur le sujet « je ne mange pas ci pour ça » etc. Parce que malgré tout, c’était une chose que même si je comprenais, je trouvais cela stupide.

Un rire discret s’enfuit toutefois de mes lèvres quand elle voulut me « consoler » ou plutôt m’écouter parce que selon elle, je n’avais pas l’air bien. Ce qui, soyons honnête, n’était que la vérité. Cependant je la trouvais assez paradoxal dans le sens où elle était celle qui m’agressait, qui me parlait mal mais qui en contrepartie me demandait de lui parler de moi et de mes soucis.

- Qu’est-ce que tu veux que je te dise ? Demandais-je alors en haussant les épaules, n’effaçant pas l’infime esquisse qui traçait ma bouche, Ne t’en fait pas. Je vais bien.

J’en avais juste assez de tous ces fantômes du passé qui débarquaient sans prévenir, me frapper sans que je ne sache pourquoi et qu’il me rappelle à quel point je pouvais avoir été abruti autrefois.

- Dans tous les cas, je suis désolé. Même si cela ne peut rien modifier, je tiens à m’excuser. J’étais con et je ne me rendais pas compte de ce que je faisais. Mais je l’aurais amèrement regretté si tu avais sauté d’un toit alors ne fait jamais ça. Surtout que peu importe ce que tu subis, la vie vaut vraiment la peine d’être vécu. Je m’excuse aussi de ne pas m’en souvenir seulement je sais très bien que je ne m’en rappellerais jamais. Même avec tous les efforts que je veux, c’est impossible. Parce que c’est psychologique et que je l’ai effacé inconsciemment de ma mémoire.

Le choc. Voilà ce qui avait causé tout ça. Ce n’était pas une perte de mémoire, cela n’avait rien à voir, c’était simplement que je me protégeais, que je voulais oublier alors instinctivement, j’avais tiré un trait sur de nombreuses choses concernant celui que j’étais dans le passé. Certes j’avais changé mais à quel prix ?

- Ne te vexe pas seulement je n’ai pas spécialement envie de parler de ce qui me tracasse. Je n’ai pas spécialement envie de parler du passé non plus mais vu que tout d’un coup, tout le monde revient dans ma vie, me rappelant cette époque là. Je me dis qu’il doit bien y avoir une raison alors éviter le sujet n’est sûrement pas la solution non plus sinon je vais encore en avoir plein d’autre qui vont revenir. Je sais que j’étais con mais j’ai changé pour cela et j’en ai juste assez qu’on vienne me le rappeler. Des années se sont écoulées, évidemment que j’ai changé. On a tous souffert dans la vie donc j’aimerais juste qu’on arrête de s’en prendre à moi une bonne fois pour toute.

C’était probablement une demande égoïste cependant cette fois-ci je crois que je n’en pouvais plus. J’étais fort mais à moi aussi il m’arrivait d’avoir des coups bas et pendant ces instants-là, j’aimerais qu’on me laisse juste tranquille, qu’on cesse de me ramener dans ce passé que j’essayais d’échapper depuis des années.

Anonymous
Invité
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Ce message a été posté Lun 1 Sep - 13:32
Pardon:



Emi  & Yano
It's a mistake, don't return in the past

« Qu’est-ce que tu veux que je te dise ? » instinctivement en entendant cela, je remonte mes mains pour lui faire comprend que je n’en sais rien. Après tous je ne connais pas sa vie. Cependant, il peut me dire qu’il va bien, je vois très bien que cela n’est pas le cas. Malheureusement, s’il n’a pas envie d’en parler il est inutile d’insister. Certain garçon ne sont pas doué pour parler d’eux ou n’éprouve pas le besoin de se confier aux autres pour se sentir mieux par la suite. Quand on est mal, on peut facilement penser que personne ne peut comprendre notre mal être, j’ai connu ça… Voilà pourquoi je n’insiste pas et le laisse, en silence,  continuer sa tirade… Surtout que je peux me tromper sur sa façon de penser et que je n’ai pas une nouvelle fois envie de m’attirer ses foudres.

Je l’écoute donc, trouvant inutile qu’il s’excuse auprès de moi. Il l’a dit lui-même, cela ne changera rien au passé. Ce qui est fait est fait, j’en ai souffert, il ne s’en souvient plus fin de l’histoire. D’autant plus cas l’époque je me suis rendue compte que la vie valait la peine d’être vécu. Me gâcher l’existence pour des abrutis dans son genre ne valait pas la peine. J’ai des personnes qui m’aime comme je suis et c’est ça le plus important.

Finalement, il avait eu raison de ne pas vouloir discuter de ce genre de chose car cela ne change absolument rien. Je vais continuer à lui en vouloir un moment et lui… bah lui ça ne changera rien du tout pour lui… Il va peut-être continuer à être hanter par d autre personne de son passé mais pour le reste il va bien vite m’oublier comme il l’a déjà fait jadis. Je ne peux pas lui en vouloir, je ne suis pas important pour lui. On n’est pas amis et je doute que cela change un jour.

-«  Je ne vais pas me vexer par ce que tu n’as pas envie de discuter… C’est ton choix après tout… »

Je comprends qu’il veuille qu’on le laisse tranquille mais… A l’époque quand moi je le suppliais de me laisser tranquille il ne l’a jamais fait et je ne suis certainement pas la seul dans ce cas. Tout le monde rêve d’avoir la paix, mais la vie n’est pas faite ainsi. Même si elle faut la peine d’être vécu, elle est loin d’être douce et nous revoit tous nos comportements du passé en plein visage un jour ou l’autre...

-«  Ne te fâche pas mais je pense que tu en demandes beaucoup là, un soupire traverse alors mes lèvres. Cependant tu n’as pas à t’en faire, je vais te laisser tranquille. Je vais continuer à ne pas t’aimer pendant un moment dans moins coin et puis s’est tout. »

En silence, je termine alors ma pâtisserie avant de reporter mon attention sur lui. Finalement, ce n’est pas un mauvais garçon… Il a juste du beaucoup souffrir dans sa vie comme plein de monde sur cette terre…

-«  Ne t’inquiète pas…. Je suis sûr qu’un jour ton passé te laissera tranquille… »

Se faire poursuivre par des souvenirs de sa vie d’avant n’est jamais agréable, j’ai connu ça et c’est pour ça  que je peux comprendre sa peine. Malheureusement, c’est le genre de chose que l’on doit combattre seul… Certes le soutien d’ami est utile mais dans ce genre de moment, même bien entouré, on peut se sentir très seul.

-«  Je sais que ce genre de situation n’est pas facile… mais n’abandonne pas… tu verras la vie fini toujours par te sourire à un moment ou un autre… »

Et c’est sur un petit sourire que je me lève enfin.

-«  Je pense qu’il est temps d’y aller non ? Il est tard et j’ai assez abusé de ton temps… »

BY .TITANIUMWAY


Anonymous
Invité
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Ce message a été posté Sam 20 Sep - 17:20
Spoiler:

J’étais fatigué. Autant moralement que physiquement. Je suis quand même le genre de personne qui positive facilement néanmoins pour ce soir, cela me paraissait quelque peu plus compliqué. Je suppose qu’on avait tous des moments de coups de blues ou même sourire nous semblait difficile. Je ne voulais plus être ancré dans mon passé ni qu’on me le rappelle. Je ne faisais que croiser des personnes qui ne m’aimaient pas pour ce que j’étais à l’époque et au fond c’était assez douloureux, quand bien même je comprenais. Je n’étais plus celui de l’époque. Pourquoi n’y avait-il donc personne pour comprendre cela ? Il y a une différence entre un adolescent de quinze ans et un adulte de vingt six non ? On fait tous des erreurs et cette jeune fille en avait probablement fait aussi. Etait-ce une raison de ne pas pardonner ? Enfin de toute manière, je ne cherchais pas à être pardonné, j’avais juste envie qu’on me laisse tranquille avec mon passé. C’était la raison pour laquelle j’avais soufflé discrètement, soulagé quand elle mentionna arrêter de m’embêter avec tout ça. Elle n’avait qu’à faire comme si elle ne m’avait jamais vu, comme si je n’étais qu’un individu de passage dans son existence et que je n’étais pas ce Yano Tachibana qu’elle avait connu autrefois. J’étais quelqu’un d’autre.

J’acquiesçai quand elle déclara y aller, à croire qu’elle avait lu dans mes pensées. Elle était blessée et peu importait les circonstances, je n’aurais pas pu la laisser seul dans une telle situation. Certainement que mon métier y était pour beaucoup, ça m’avait permis d’avoir plus de conscience, plus de compassion mais plus d’humanité aussi. Je l’aidais alors gentiment à marcher puis une fois à l’extérieur, je lui esquissai un léger mais doux sourire.

- Sache juste une chose, tu n’es pas tombé dans mon meilleur jour, Déclarais-je, Si j’en suis arrivé là, ce n’est pas pour abandonner maintenant.

Je la fis monter dans le taxi qui nous attendait, le remerciant puis ce dernier nous emmena alors à l’habitation de la demoiselle. Je réglai le tout pour finalement sortir avec elle et lui portais un coup de moment pour monter jusqu’à son appartement. Chose faite, je l’avais gentiment saluée, lui disant de faire attention et j’avais pris la route en direction de mon propre logement, à pied. Marcher me ferait du bien et me permettrait certainement de faire le tri dans mes idées. C’était ce dont j’avais le plus besoin.

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