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Anonymous
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Ce message a été posté Mar 29 Juil - 23:37
J’aimais mes parents sincèrement mais bon sang ma mère, j’avais des périodes où je voudrais pouvoir l’enfermer dans une pièce qu’elle n’en sorte pas. Elle avait toujours des idées tellement sordides et par-dessus-tout, il fallait qu’elle se mêle tout le temps de ce qui la regardait pas. J’avais une famille plutôt animé comparé à mon propre caractère, de ce fait, par moment je peinais à comprendre leur comportement. Par malheur, mais vraiment par malheur, j’avais eu la bonne idée de lui avouer que j’avais rencontré une fille dans une de nos conversations téléphoniques et j’ai regretté la seconde d’après. « Elle a quel âge ? », « Elle est jolie ? », « Comment elle s’appelle ? », « Tu l’as rencontrée comment ? » jusqu’à ce que les questions deviennent de plus en plus osés. Je n’avais répondu à pratiquement aucune d’entre elles. Je savais que pour ma mère c’était assez inattendu parce que j’étais son fils, qu’elle connaissait mon caractère mais aussi le fait que je n’avais jamais eu réellement de copine dans ma vie. Elle avait entendu parler de Natsuki, néanmoins ça avait été en partie à cause du fait qu’elle était tombée enceinte, rien de plus. C’était une femme et les femmes perçoivent souvent ces choses là donc je pense qu’elle avait remarqué que je n’étais pas amoureux de cette fille-ci. Probablement même qu’elle avait compris que ce n’était qu’une relation comme ça dans le vent, pour tester ou bien que je m’étais trop vite attaché sans connaître ce qu’était en vérité les sentiments. Elle ne m’avait jamais posé de question et à ce propos là, je la respectais. Quand elle savait que ça me blesserait, elle restait toujours étrangement calme et éviter d’en parler. Je savais juste qu’elle la détestait et ça par contre, elle ne se gênait pas de la critiquer. D’ailleurs, elle avait été très heureuse en apprenant que j’avais pu revoir mon fils et que je l’avais revu depuis notre première rencontre. Mais sérieusement, en l’entendant à l’autre bout du fil, j’avais eu l’impression que c’était elle qui avait retrouvé son enfant plutôt que moi cependant cela m’avait fait sourire. Je la reconnaissais bien.

Pour en revenir à Sae Ra, parce qu’avec tout ça, je m’embrouillais tout seul dans mes réflexions. Ma mère avait aussi été incroyablement surprise, certainement puisque c’était la première fois que je lui parlais d’une fille alors elle avait du réaliser que c’était différent de Natsuki. Elle me l’avait même dit que pour que je tombe pour une demoiselle, c’est qu’elle devait être vraiment spéciale et qu’elle avait hâte de la rencontrer. D’un certain point de vue, elle n’avait pas tort. Je ne m’étais jamais entiché de qui que ce soit toutefois avec elle, c’était comme venu naturellement... Oui, je la trouvais unique et formidable. Il n’y en avait pas deux des comme elle bien que cela, je m’étais abstenu de l’avouer à ma mère. Et alors après avoir fini son interrogatoire dont malheureusement pour elle, elle n’avait pas eu énormément de réponse, elle avait durement insisté sur le fait que je devais l’inviter à dîner. « Non ». J’avais été catégorique. Il n’en était pas question. Déjà que je trouvais qu’on avançait drôlement vite. Ce n’était pas le moment de la présenter à la famille. Bientôt on allait finir la bague au doigt sans même s’apercevoir de ce qui nous arrivait. Doucement. Puis, je n’étais pas prêt à ça. Je suppose que c’était ma petite amie qui devrait plus embarrassée que moi, pourtant, je l’étais énormément. Parce que justement, je connaissais ma famille. J’appréhendais fortement. Mais ma mère avait tellement insisté. Je m’étais senti harcelé tous les jours, même à l’entraînement pour me faire céder. Je ne changeais pas d’avis jusqu’à ce que... « Je vais trouver son numéro et l’appeler moi, Keisuke ! » Je n’avais pas aimé la manière dont elle avait prononcé mon prénom à la fin. Cela signifiait qu’elle en était capable et que par tous les moyens elle chercherait à a la contacter. Donc comme d’habitude, je n’avais pas eu d’autres choix que de me résigner. Pour combler le tout, elle m’avait demandé d’essayer d’avoir Ryôta avec moi, disant qu’elle voulait le revoir. Elle avait eu l’occasion de le voir rapidement une fois mais elle avait envie de voir son petit fils un peu plus longtemps, ce que je comprenais tout à fait.  Enfin, le pire était à venir. Parce qu’avec ma famille non plus, je n’étais pas à bout de mes surprises. Avec nos emplois du temps respectif, on ne pouvait pas se voir souvent et du coup à chaque fois qu’il y avait un dîner, c’était assez spectaculaire. Ce que ma mère avait eu la joie de me confirmer. Génial.

J’avais évidemment prévenu Sae Ra parce que organiser un repas où la principale invitée n’était pas là, ce serait un peu idiot. N’étant pas très adepte des détails, j’avais expliqué que ma famille voulait la rencontrer si ça ne la dérangeait pas. Ensuite, je lui avais alors dit pour le dîner et le jour suivant, je m’étais arrangé à lui faire parvenir un paquet cadeau chez elle, contenant une sublime robe de soirée. Evidemment, je n’étais pas un amateur de mode alors j’avais demandé conseil à Sehen à ce propos là. Après tout, il était le seul en dehors de ma famille à savoir pour Sae Ra et je n’avais pas d’autres personnes à qui demander pour ce genre de choses. Et je me disais que pour l’occasion, il lui fallait une belle tenue, autant lui offrir en cadeau non ? Les femmes aiment généralement les vêtements. Dedans j’avais demandé à ce qu’on mette un mot indiquant qu’elle devrait porté ça pour la soirée alors j’espérais sincèrement qu’elle le ferait. Les repas familiaux chez les Takeda, même si on aimait la simplicité, il fallait toujours être bien présenté. C’était une des règles à tenir. En ce qui me concernait, j’avais opté pour un jean noir foncé avec lequel j’avais mis une chemise blanche, décoré par une chaine argentée que je ne quittais que rarement. J’avais proposé à mon ami de venir cependant comme je m’en étais douté, son emploi du temps était bien trop chargé. Dommage. Il m’aurait peut-être aidé dans ce calvaire... Je ne disais pas que ma petite amie ne le ferait pas néanmoins vu que ma mère était particulièrement excitée de la voir elle, j’appréhendais.

Voilà pourquoi on en était là aujourd’hui. Après être allé cherché mon fils chez sa mère, j’étais allé la chercher elle, me garant en bas devant son immeuble. Mon visage n’avait affiché aucune expression cependant j’avais été vraiment très heureux de constater qu’elle portait mon cadeau, qui lui allait à ravir au passage. Intérieurement, un sourire béat réchauffait mon coeur néanmoins je restais impassible, la laissant s’installer tandis que Ryôta la salua joyeusement. La styliste - ou le, je ne savais pas - avait bien choisi, je n’avais pas été déçu en voyant la photo mais maintenant que je le voyais sur ma compagne, je l’étais encore moins. Mon fils était celui qui comblait le plus le silence dans la voiture disant qu’il allait revoir « Mamie » puis il racontait d’autres anecdotes de l’écoles dans lequel il était. Il était bien plus bavard que lorsqu’il avait rencontré Sae Ra pour la première fois. Je suppose que c’était grâce au fait que j’avais pu moi-même le revoir et que je lui en avais parlé à plusieurs reprises.

La maison de mes parents étaient une grande propriété privée avec un immense terrain et une villa. Je n’étais pas ébahi par ce luxe même si parfois j’avais quand même cette impression de trop. Je laissa ma voiture à l’intérieur, la parquant devant puis je sortis accompagné de mon fils et de la jeune femme. J’arborai un éclat discret à cette dernière, prenant la main du petit homme tandis que je sonnai à la porte.
Sae Ra eu à peine le temps de venir près de nous qu’on nous ouvrit et qu’un « Kei-channn !! » résonna puissamment dans mes oreilles tandis que des bras s’encerclèrent brusquement autour de mon cou. J’avais lâché aussitôt les doigts de mon fils, manquant de tomber alors que j’avais bien évidemment la voix de mon cousin qui prenait un malin plaisir à m’embêter. Je le repoussai gentiment, le saluant avant de lui présenter Ryôta et Sae Ra.

- Et voici Naoki, mon cousin.

Elle avait réellement invité tout le monde. Quelle poisse. Le jeune homme commençait à parler énormément, disant que Seiji était là aussi puis il n’arrêtait pas de me donner des coups de coude entre les côtes, me disant que j’étais chanceux au vue du « canon » qu’était ma copine. J’avais levé les yeux au ciel, faisant quelques pas en arrière, pour entremêler mes doigts aux siens et à ceux de mon enfant. Honnêtement, j’étais véritablement stressé et c’était sûrement la raison pour laquelle, à côté, j’étais plus à l’aise avec ma petite amie. Je voulais que tout le monde se rende compte que malgré mon caractère, j’étais tombé amoureux de cette fille et que je l’aimais. Je voulais qu’il l’apprécie comme je l’apprécie et surtout qu’il l’accepte.

- Mon fils ! Te voilà enfin ! S’empressa ma mère en venant vers nous, s’amusant vite fait avec Ryôta avant de devenir soudainement sérieuse.

Elle s’était redressée et détaillait Sae Ra de haut en bas. Moi c’était elle que j’observais, toujours aussi belle dans une robe de couleur rouge qui était garni de quelques bijoux. Ses cheveux bruns et ondulés étaient détachés, ce qui mettait en valeur son beau visage. Mais je trouvais qu’elle avait encore un peu minci depuis la dernière fois et je la trouvais un peu pâle bien qu’elle semblait avoir le moral.

- Bonjour, je suis Takeda Saori, enchanté.

En guise de politesse, elle s’inclina pour accompagner ses salutations et lui sourit.

- Alors c’est vous qui avez réussi à charmer mon fils, félicitation, S’amusa-t-elle gentiment.
- Eh ! Intervins-je à mon tour.

Ma mère se mit à rire doucement puis nous fit signe de la suivre, marchant dans le couloir qui nous emmènerait ensuite dans la salle à manger.

- Il ne voulait vraiment pas à ce qu’on vous invite, c’est un sacré personnage !
- Parce que j’avais mes raisons.
- Tu dis toujours ça, Ajouta-t-elle avant de se tourner vers ma petite amie, J’espère pouvoir faire plus ample connaissance avec vous. Les autres ne devraient plus tarder à arriver.

J’acquiesçai tandis qu’elle nous laissait tous les trois tranquilles, mon cousin étant parti rejoindre sa mère qui fumait dehors.

- Est-ce que tu veux visiter ? Lui proposais-je alors, évitant le sujet que ma mère avait lancé, portant ensuite Ryôta dans mes bras.

La soirée était loin d’être terminée. Je le sentais.

Kawee S. Dakota
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Age : 25 ans Date de naissance : 18/07/1993 Astrologie : Cancer Métier : Depuis peu il a changé d'identité, donc il a tout quitté Résidant à : Il vit à l'hotel serizawa à Ginza en attendant de se trouver un autre endroit où vivre Notes : Danser tout simplement en ne laissant personne douter de mes autres activités. Nourir mon chien. Raylai l'a poignarder donc il a une cicatrice a l'abdomen Ne pas me laisser "attendrir" par lui Trier mes contacts et jeter les jouets inutiles. Vérifier mes comptes en banques et bien éparpiller les sommes pour rester "clean". Trainer avec la bande, faire du parkour et sauter d’immeuble en immeuble peut-importe la hauteur ou le risque en toute liberté. Embêter Yun Hua. Aller au commissariat faire un petit coucou a quelques-unes de mes proies. faire un tour en moto. Faire des courses de voitures de temps en temps.

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Faire nettoyer ma R8. Boire une bière devant un film potable. Appeler mes subordonnés pour prévoir une sortie intéressante. Ne plus camper... Il y a rien d'amusant finalement. Ne laisser personne savoir que je suis claustrophobe, une faiblesse que je tais en toutes circonstances, tout comme les raisons de cette peur.

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Ce message a été posté Jeu 31 Juil - 13:40
Tenue Une musique résonnant dans la maison, j’avais allumé le Pc sur une ancienne playlist et les chansons qui passaient étaient vraiment nostalgique, que ça soit Sonic le hérisson ou Goldorak, passant par Pokémon et YuGiOh, j’avais de tout les gouts ! Mais je connaissais les paroles par cœur, c’était vraiment génial et pour faire le ménage quoi de mieux ! Chantant de vive voix jusqu’à l’appartement voisin où ils devaient se poser des questions sur le niveau de ma déficience mentale. Balai à la main, je dansais et l’utiliser comme micro, passant la serpillère partout avec enthousiasme.

« Denver le dernier dinosaure, c'est mon ami et bien plus encoooore ! » Wow quel talent ! Ou peut-être pas tant que ça, mais je m’éclatais. Nettoyant ma chambre comme si je faisais le ménage de printemps, j’avais changé mes draps, ma housse de couette et tout mon linge était propre ! ça sentait la bonne odeur de febreze dans toute la maison et lorsque j’avais fait le tour, je me dirigeais dans ma cuisine attrapant une bouteille d’eau qui... n’en était pas ! Buvant comme si ma vie en dépendait je venais de descendre la bouteille de limonade en deux secondes, ma gorge piquée et je me suis mise à tousser. C’est malin de ne pas lire l’étiquette haha.

Mes yeux qui pleurent, ils finissent par se poser sur un carton, celui où se trouve la tenue que Kei m’a faite livré, ça m’amusait dans un sens parce que j’avais l’impression de me préparer pour une sorte de bal où mon petit ami serait mon cavalier et qu’il attendait le jour J pour me voir porter la robe. Cette pensée n’avait pu retenir un sourire qui avait pris place sur mon visage impatient. Je l’avoue, j’avais peur. Je ne sais pas comment ça allait se passer et je ne connaissais pas les parents du japonais, d’ailleurs ce fut si soudain ! Ce n’était pas pour me déplaire, au fond j’étais vraiment contente, juste que j’appréhendais. Rencontrer les parents de l’homme que j’aime c’était une épreuve et surtout de nouveau une première fois. Je m’étais assise sur mon canapé avec le paquet sur mes genoux que j’avais ouverts pour fixer ce que j’allais porter, c’était vraiment joli et surtout de très bon goût... J’ignorais que Keisuke avait une passion pour la mode et j’avais du mal à l’imaginer choisir une tenue de fille dans un magasin, je ris suite a l’image qui me traversa en tête. Je suis sur que dans le rayon prêt à porter pour femme il aurait l’air d’un enfant abandonné, voir perdu. Mais tellement mignon.

J’avais attrapé mon portable pour lui envoyer un SMS, confirmant de nouveau l’heure et puis parce que j’avais envie de lui parler tout simplement. Ma maison propre, ce fut à mon tour, j’avais mis presque deux heures à me préparer, mais j’étais paré de mes meilleurs atouts pour faire face à la belle famille. Kei vint me chercher avec son fils, j’étais contente de revoir Ryôta. Il était beaucoup plus détendu et je me sentais à l’aise aussi, j’avais vraiment peur au début que l’enfant de Kei ne m’accepte pas, mais ça avait l’air de se passer très bien, il me posait même des questions. Il était vraiment mignon, tel père tel fils hein.

À l'approche de la destination finale mon cœur battait beaucoup plus vite, j’avais beau être quelqu’un d’extraverti je ne pouvais taire se stresse.

Pendant que Kei sortait de la voiture accompagné de son fils, j’avais la main sur ma poitrine pour me calmer, prenant une grosse respiration et m’auto encourageant ! Les rejoignant la porte s’ouvrit et qu’elle ne fut pas ma surprise en voyant une personne bien vivante en sortir. Je tenais Ryôta pour qu'il ne tombe pas en arrière lorsque le jeune homme avait sauté au cou de son père. Naoki ? Je devais retenir son prénom. Je le salué à mon tour m’inclinant poliment. Je n’entendais pas ce qu’ils se disaient, mais j’étais heureuse de voir que Kei avait l’air d’avoir une bonne relation avec sa famille, enfin je n’avais encore vu personne à par le cousin, mais c’était déjà un bon début. Rapidement il avait entremêlé mes doigts aux siens et je ressentais immédiatement plus de courage pour affronter les géniteurs de mon copain et leur jugement. Une voix de femme raisonna dans mes oreilles et le « mon fils » m’indiqué immédiatement la personne dont il s’agissait. Je regardais la mère de Kei sans pour autant être agressive ou insistante, j’avais un sourire discret mais pas timide, seulement « impressionné » je pense. Elle était une très belle femme et à sa rencontre je me suis rapidement dit qu’elle s’entendrait surement très bien avec ma propre mère. Je m’inclinais, la saluant respectueusement lorsqu’elle se présenta et je répondis immédiatement derrière elle.

« Je suis Kwon Sae Ra, enchanté également. » Lorsqu’elle me félicita d’avoir charmé son fils suivit de la réaction immédiate de Kei, j’avais laissé échapper un rire amusé. Elle n’avait pas vraiment tort ! Je ne sais pas comment j’ai réussi cet exploit, mais je suis fière du résultat. Entrant dans le jeu de la maman, je me sentais déjà beaucoup moins stresser et voyant le caractère de cette dernière je suppose que ça m’avait soulagé.

« Merci, j’avoue que j’ai l’impression d’avoir gagné la médaille d’or aux jeux olympiques ! » Brandissant le poing comme signe de Victoire. Je suivais le pas derrière eux, quand la mère m’annonçait que Keisuke ne voulait pas que je vienne, automatiquement je le regarda d’un air « ah ouai ? » je me doutais des raisons, mais ça faisait un peu de peine à entendre.

« Moi de même » avais-je répondu à sa dernière réplique. Je ne savais pas encore comment m’adresser à eux, mais je garder un certain sérieux, je n’étais pas ici pour jouer les comiques après tout... Et puis je voulais vraiment qu’ils m’apprécient pour ce que je suis. Regardant Kei, je souris à sa demande.

« Je veux ! La maison est grande, je peux enfin voir où tu as grandi alors je ne vais pas passer à côté. Bien que... » Je m’approchais lentement et repris. « Tu ne voulais pas que je vienne hein. » J’attendis qu’il ouvre la marche pour le suivre, mais avant ça je lui pris son fils des bras.

« Laisse-moi porter Ryôta un peu et joue bien le guide! » Je questionnais le petit garçon sûr comment il allait, s'il était content et tout ça, auquel il me répondit avec son sourire, cette expression que je pouvais quelquefois voir sur le visage de Kei. C’était la même et ça m’amusait beaucoup.

« Je veux voir ta chambre ! Et tes parents n' ont pas d’animaux? En tout cas ta mère a l’air vraiment cool et gentille, je suis sure qu’elle s’entendrait très bien avec la mienne... M’enfin elles se ressemble peut-être un peu trop en fait, on risque de créer un duo diabolique où je ne sais quoi ! » Je délirais totalement, mais j’imaginais bien les deux mamans élaborer des plans contre nous ou ce genre de choses. Pas méchant, mais entreprenant. En tout cas même si je n’étais pas encore au bout de mes peines avec le nombre de personnes auquel j’allais devoir faire face, le début était plutôt sympa et j’espérais que ça continue.

Anonymous
Invité
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Ce message a été posté Jeu 31 Juil - 16:33
Je maudissais ma mère. Toujours à faire des réflexions sans en connaître les véritables raisons et même si je n’en disais rien, que je n’en montrais rien, ça m’agaçait parfois. Avait-elle vraiment besoin de préciser que je ne voulais pas inviter ma petite amie ? Surtout qu’elle se trompait. Ce n’était pas que je n’en avais pas envie, je ne voulais pas assister à un énième repas de famille et de mettre Sae Ra dans l’embarras. Je les connaissais à tous et même moi, cela me déstabilisait alors que je les côtoyais depuis des années pour la plupart. Je ne disais pas que je ne les aimais pas, on s’entendait tous plutôt bien et c’était toujours assez turbulent lorsqu’on était tous réuni mais eux aussi, ils étaient lourds de temps à autre. Je préférais le calme donc que cela soit autant animé ne me plaisait pas forcément et ils ne s’étaient gênés pas de me faire la remarque d’ailleurs. Cependant malgré tout ça, j’étais quand même rassuré de voir que le feeling semblait être bien passé entre ma copine et ma mère. Cette dernière avait beau sourire et chaleureuse, quand une personne ne lui plaisait pas ou lui donnait un mauvais pressentiment, elle devenait rapidement plus sérieuse, plus froide et plus distante également. Je suppose que c’était sa manière de me protéger et aussi la raison pour laquelle elle détestait Natsuki. Parce que même si je n’avais rien dit, elle savait que j’en avais souffert et en voulait à la jeune femme plus que je ne le lui reprochais moi-même.

Je levai les yeux au ciel lorsque la jeune femme me répéta la phrase de ma génitrice, soupirant sans pour autant lui répondre, agacé d’avoir à subir une telle remarque puis mes sourcils se froncèrent subitement quand elle m’arracha Ryôta des bras. Oui, m’arracher, parce que je ne voulais pas le lui donner. C’était mon fils. Je ne connaissais pas non plus ce genre de sentiments, j’avais l’impression d’en découvrir un peu plus chaque jour lorsque j’étais avec elle. Mais je suppose que j’étais un peu possessif concernant mon enfant et que j’avais du mal encore à le confier à qui que ce soit. Je venais tout juste de le retrouver et avais envie de passer chaque instant auprès de lui alors je voulais aussi le garder contre moi. Cela me faisait sentir qu’il était là et que plus jamais je ne le perdrais. Seulement, je n’avais vraisemblablement pas le choix. Marchant devant elle, je gonflais mes joues discrètement, quelque peu grincheux avant de lui faire signe de me suivre et de monter les escaliers qui mèneraient au couloir de ma chambre.
Pendant ce temps je répondais à sa question, répliquant que non mes parents n’avaient pas d’animaux. Ils tenaient trop à leur belle maison pour cela. On en avait eu quand j’étais plus petit, un chat justement mais après sa mort, mon père avait été catégorique en disant qu’il n’en voulait plus ici. Personnellement je n’avais pas chipoté et je crois que je m’en fichais un peu aussi.
J’ignorais si ma mère pouvait s’entendre avec celle de ma petite amie, sincèrement j’aimerais bien néanmoins je n’avais pas envie qu’elles préparent des plans diaboliques comme la jeune femme venait de dire.

Je m’étais contenté d’hausser les épaules avant d’arriver à la porte de ma chambre et de lui reprendre mon fils des bras pour le poser à terre. Ainsi au moins, il n’y aurait pas de jaloux. Le bonhomme rigola sans raison particulière puis j’ouvris pour enfin rentrer dans la pièce, me poussant afin de laisser les deux entrer à l’intérieur. Rien n’avait vraiment changé depuis que j’avais quitté la maison. Les murs étaient tellement plus décorés que dans mon propre appartement. Il y avait du baseball de partout. Des posters de grands joueurs accrochés au mur dont quelques uns de Ichiro Suzuki, mon modèle dans ce sport. Il y avait aussi des bibelots à l’effigie du baseball, des coupes et des cadres avec des photos aussi. Même la couette de mon lit représentait mon sport favoris. Tout ce décor me fit aussitôt me sentir nostalgique alors que mon fils s’amusait à toucher à tout.

- Eh papa... C’est toi ? Me demanda-t-il en prenant un cadre qu’il me montra avec des yeux ébahis et un immense sourire.

Je ne pus me retenir que je lui rendis son geste puis j’observais la photographie avant d’hocher la tête. J’étais jeune... Cette photo avait été prise après le tournoi du Kōshien au lycée où on avait perdu la finale mais malgré tout, on avait été heureux de notre place. Pour ma part j’en étais fier et ce cliché le démontrait. J’avais un beau sourire et je montrais, ravi, la médaille accroché autour de mon cou.

- Tu avais l’air content, Constata Ryôta en riant avant de retourner fouiner dans mes jouets d’enfant.

Il avait raison. Je l’étais. Enormément. A l’époque, il n’y avait que le baseball capable de me décrocher un tel éclat sur les lèvres, à présent cela m’était encore difficile mais il m’arrivait parfois d’en sortir un. Je reposai le cadre doucement, observant Sae Ra qui avait l’air particulièrement curieuse aussi avant de m’assoir sur mon lit et de contempler tous ces posters qui remplissaient l’espace.

- Je n’ai jamais dit que je ne voulais pas que tu viennes.

Soudainement. J’avais lancé ça comme ça néanmoins ça me tracassait et j’avais besoin d’éclaircir la chose sinon ça allait me prendre la tête. Encore.

- C’est juste que je connais ma famille et comment ils sont. Je n’aime pas quand il y a du monde et puis même, je n’étais pas spécialement prêt à affronter ça.

J’appréhende déjà toujours lorsque je suis seul alors évidemment que cela me paniquait encore plus de savoir que j’allais devoir leur présenter ma petite amie. J’avais peur de leurs réactions, des questions qu’ils pourraient bien poser et surtout qu’ils la mettent mal à l’aise. Moi j’avais l’habitude mais ce n’était pas son cas. Mais malgré ça, j’étais content qu’elle soit là parce que de ce fait, on pouvait se soutenir mutuellement. Je pense que du moment qu’on était là pour l’autre, c’était suffisant.
Elle n’eut pas le temps de dire quoi que ce soit qu’on fut interrompu, quelqu’un ayant frappé à la porte avant de s’appuyer contre celle-ci. Je m’étais retourné instinctivement et je n’avais rien pu prononcer, surpris de voir mon demi-frère ici. Naoki m’avait prévenu cependant je l’avais à peine écouter et honnêtement, je n’y avais pas cru. Cela faisait des années que Seiji séjournait en Amérique et le voir s’était toujours avéré difficile alors me rendre compte qu’il était là aujourd’hui, ça me surprenait. Je le détaillais de haut en bas, remarquant qu’il avait bien grandi et je ne sus comment réagir face à lui. Il m’avait toujours impressionné parce qu’il faisait preuve d’une prestance immense et ça me déstabilisait. On ne se ressemblait pas tellement toutefois si on nous observait avec attention, on pouvait remarqué certains aspects physiques qui nous étaient propres à tous les deux.

- Papa te cherche, Enonça-t-il simplement.

Il avait peut-être changé mentalement aussi. Je ne savais pas. Mais même si on s’entendait bien ou disons que plutôt que s’entendre bien, on ne se tapait dessus ni nous disputions, notre relation avait toujours été assez distante et un peu froide. Je n’avais jamais pu expliquer pourquoi c’était ainsi... Certainement à cause de nos personnalités qui étaient complètement différentes et aussi du fait que nous n’avions pas la même mère. J’ai toujours pensé que Seiji ne devait sûrement pas m’aimer. Surtout qu’au bout du compte notre père vivait avec ma mère, pas la sienne. J’acquiesça en me levant puis il se tournait vers ma petite amie à qui il adressa un somptueux sourire, sincère aussi.

- Excusez-moi, je ne me suis pas présenté. Je suis son frère, Ashina Seiji, Ajouta alors mon ainé en s’inclinant poliment.

Il n’avait jamais rien reproché à mon père, comprenant que les sentiments ne pouvaient pas se contrôler bien qu’à l’époque, il concevait les choses autrement. Néanmoins, malgré ça, il avait tenu à reprendre le nom de sa mère puisqu’il ne faisait plus partie de la famille Takeda à proprement parler. Je crois que je comprenais aussi.

- Il en a de la chance d’avoir trouvé une si jolie fille.

Un doux rire résonna dans la pièce tandis que je détournai mon regard avant de le diriger à nouveau en sa direction et de froncer les sourcils.

- C’est bon, tu t’es présenté, laisse-nous maintenant. On va arriver.
- Toujours aussi agréable à ce que je vois, Remarqua Seiji en m’observant d’un air neutre.
- Pas autant que toi.

Je ne le quittai pas des yeux et je crois que c’était l’une des rares fois où on se cherchait ainsi lui et moi. Après un soupir, il avait quitté la chambre et je m’étais abaissé pour regarder ce que mon fils faisait, lui câlinant tendrement les cheveux.

- Tu es prête ? Demandais-je posément en tournant ma tête vers ma petite amie, Mon père n’est pas ma mère.

Il était même pire que mon frère. Certes, il était gentil mais il dégageait cet aura qui mettait facilement mal à l’aise, en particulier lorsqu’il ne connaissait pas ou quand il était sérieux. Mais en dehors de ça, c’était une personne dotée d’une forte intelligence et d’une grande culture aussi alors il avait toujours des choses à raconter. Puis, quand il appréciait une personne, il essayait d’être plus chaleureux même si avec moi, il a toujours été assez distant, froid afin de me parfaire une excellente éducation. C’était pour cela que j’appréhendais énormément.

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Faire nettoyer ma R8. Boire une bière devant un film potable. Appeler mes subordonnés pour prévoir une sortie intéressante. Ne plus camper... Il y a rien d'amusant finalement. Ne laisser personne savoir que je suis claustrophobe, une faiblesse que je tais en toutes circonstances, tout comme les raisons de cette peur.

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Ce message a été posté Ven 1 Aoû - 15:49
En arrivant j’avais vraiment eu peur de ne pas me sentir à ma place, je ne connaissais rien sur la famille de Kei, ses parents, ses cousins, ses oncles et tantes, même son frère. Enfin j’allais devoir faire face à tellement de gens qui seraient là à me juger sur mon apparence, mon comportement ou mon caractère, j’étais effrayé. Mais un côté de moi était également excité, je voulais vraiment découvrir ceux qui avaient vu grandir mon petit ami, ceux qui l’avaient mis au monde et élevé, ceux avec qui il pouvait s’amuser et être lui-même. J’étais impatiente de découvrir son monde, ce passé dans lequel je ne le connaissais pas, de marcher sur le sol qu’il a frôlé toute sa vie, de voir les mêmes décorations, les murs et d’avoir une vision de l’endroit où il a vécu. Après la rencontre avec sa mère j’avais tout de même pu souffler un peu dans le sens où cela avait l’air de s’être bien passé. Je ne sais pas trop ce qu’elle pense de moi et pour l’instant je ne peux pas vraiment donner mon avis sur elle, juste qu’elle avait l’air gentille et que c’était une femme très élégante. Mais je souhaitais vraiment faire connaissance et apprendre à la connaitre, je ne sauter pas les étapes, mais si un jour Kei et moi devions-nous marier je voulais vraiment avoir de bonnes relations avec ma belle-famille et aujourd’hui et une journée importante je pense pour arrivée à ce résultat. Rien qu’à cette idée je souris en regardant le visage du sportif.

Lorsqu’il proposa de nous faire visiter, je ne pouvais qu’accepter, souhaitant voir sa chambre en premier. C’est l’endroit qui en dit le plus sur nous et je voulais voir ce que le Kei d’avant pouvait apercevoir chaque jour. Ryôta quitta mes bras par l’intermédiaire de Kei qui semblait jaloux, je ne pouvais pas lui en vouloir, bien qu’à sa place j’aurais été contente que mon enfant soit proche de la personne que j’aime. Mais il avait l’air assez possessif avec son petit et je ne pouvais pas le lui reprocher, au contraire, il était mignon dans un sens. Je fis le premier pas dans son antre et la décoration ne m’étonna pas, je me serais douté qu’il avait des posters de baseball et plein de choses à l’effigie de ce sport. J’observais attentivement, même son lit avait son image ce qui me fit rire discrètement. Il pouvait dire ce qu’il voulait cette chambre représentait son amour pour ce sport et au fond de lui il devait se rendre compte qu’il aimait toujours ça. On pouvait le ressentir lorsqu’il était sur le terrain également et ici... je pouvais imaginer le petit Kei, les yeux fermer. Regardant par la fenêtre je voyais ce qu’il voyait, j’étais heureuse au fond de moi d’être là. La remarque de Ryôta concernant une photo me fit sortir de mes pensées, je regardais le cadre et souris.

« Tu étais mignon, tu n’as pas changé en fait. » C’est vrai qu’il était adorable, autant qu’il l’est aujourd’hui, mais je voulais voir plus de photo, de souvenirs... Je n’étais pas pressé, j’avais le temps de découvrir tout ça plus tard. Je n’ai jamais dit que je ne voulais pas que tu viennes. Mon regard se tourna vers lui tandis que je restais silencieuse. C’est juste que je connais ma famille et comment ils sont. Je n’aime pas quand il y a du monde et puis même, je n’étais pas spécialement prêt à affronter ça.

J’allais répondre, quand on fut interrompu par le frère de Kei. L’atmosphère était assez bizarre, un peu lourde entre les deux garçons, pourtant il ne semblait pas méchant et physiquement il n’avait pas beaucoup de ressemblance avec Kei, mais dès qu’il avait ouvert la bouche j’avais manqué de rire tellement le ton employé était presque identique. Lorsqu’il se présenta à moi un sourire aux lèvres j’avais simplement répondu.

« Enchanté, Kwon Sae Ra, sa petite amie, mais ça vous le savez déjà » une remarque agréable à entendre sorti de sa bouche à laquelle j’avais simplement souris et Kei l’avaient ensuite mis dehors si je puis dire. Lorsqu’il me demanda si j’étais prête j’avais tenu à lui répondre pour ce qu’il avait dit plus tôt j’avais besoin de mettre ça au clair je pense. Attrapant son bras je lui demandais d’attendre deux secondes.

« Tu penses que je l’étais ? » Déclarais-je simplement avant de reprendre. « Je veux dire, prête à affronter tout ça... » Je soufflai un bon coup. « Je flippe à mort Kei, on ne dirait pas, mais c’est la première fois que je dois faire face à tout ça et je stresse plus que toi surement, mais je me dis que c’est une étape à passer et que je serais contente à la fin car j’aurais fait un énorme pas. Je suis heureuse de voir ta famille et de faire leur connaissance parce qu’ils sont liés à toi et puis voir où tu as vécu et grandis, connaitre tes parents... Mais ça n’empêche que je ne suis pas si à l’aise que j’en ai l’air. » Je préférais qu’il sache car au fond il est le seul qui pourrait m’aider à me « détendre » en restant à mes côtés. Si encore je devais faire face à seulement ses géniteurs, mais là, il m’avait prévenu du monde et j’étais la seule « inconnue » au bataillon, donc forcément c’est normal que j’ai la trouille. Je finis par prendre une grande respiration et à terminer.

« Allons-y, de toute façon comme on dit, quand faut y aller, faut y aller non ? » Un nouveau sourire sur les lèvres, je prenais sur moi, mais je devais me rendre dans la cage du lion par moi-même, alors c’est parti.

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Ce message a été posté Dim 10 Aoû - 14:24
Mon père qui me cherchait, j’appréhendais. Bien sûr il voulait me voir mais plus que me voir moi, je pense qu’il était impatient de rencontrer ma petite amie. Je n’avais jamais amené personne à la maison, pas même d’éventuels amis alors une fille, c’était assez surprenant. Pas seulement aux yeux de mes parents, aux yeux de toute ma famille aussi. Et je savais que plus que tous les autres, ils avaient très certainement été les premiers à me croire gay. Toutefois, j’avais malgré tout peur de la réaction de mon paternel et je ne voulais pas qu’il la déstabilise ou lui pose des tas de questions. On le voyait souvent dans les films, les parents qui font des interrogatoires afin d’en savoir plus sur l’être aimé. En plus, mon frère était là et moi-même, j’étais encore moins à l’aise. Il m’impressionnait et une partie de moi en était effrayé aussi. Parce qu’il était beaucoup mieux que moi et que nombreuses étaient les filles qui avaient craqué pour lui. Je n’avais pas envie qu’en plus de cela, il me vole celle que j’aimais. Je ne le lui pardonnerais pas.

Perdu dans mes pensées, je m’apprêtai à quitter la pièce, attendant que Sae Ra me rejoigne néanmoins celle-ci m’empêcha de faire un mètre de plus, me retenant par le bras. Je me tournai afin de lui faire face, n’affichant aucune expression lorsqu’elle commença à parler cependant je sentais que ça allait m’agacer. Je comprenais l’intention, je comprenais ses sentiments aussi sauf que je le savais déjà tout ça et que ce n’était pas la question. Avais-je l’air si stupide pour qu’elle croit que je ne voyais pas qu’elle-même était sûrement terrifiée à l’idée de rencontrer ma famille ? Qui ne le serait pas ? Elle n’avait pas le droit de dire qu’elle était plus stressée que moi, elle ne le savait pas. Bien sûr qu’elle n’était pas à l’aise et qu’également, elle aussi devait avoir cette énorme boule au ventre cependant je n’avais pas parlé de ça. Elle ne connaissait pas ma relation avec ma famille ni les sentiments que je ressentais quand j’étais avec eux. Elle ne connaissait pas non plus la pression que j’avais sur les épaules lorsque ma mère a durement insisté pour la faire venir. Ce n’était même pas une question que je ne voulais pas la présenter à ma famille. C’était normal de le faire au contraire cependant à mes yeux, je n’étais pas prêt. Pas à cause de Sae Ra mais à cause de mes parents qui avaient voulu à tout prix accélérer les choses. J’étais loin d’être une personne sociable et ouverte aux autres alors non je n’étais pas préparé à tout ça. Et j’avais peur de ce que l’avenir pourrait nous réserver après ça. Mais la jeune femme ne semblait pas comprendre et je n’avais pas envie de discuter plus longtemps sur ce sujet là. C’était la raison pour laquelle je n’avais pas relevé, me contentant d’hausser les épaules comme je le faisais la plupart du temps.

Portant mon fils dans mes bras, j’acquiesçai à la remarque de ma petite amie avant de reprendre la marche. Doucement je descendis les escaliers, me retournant de temps à autre afin de voir si Sae Ra suivait.

- Attends ici, je reviens, Répliquais-je calmement sans la regarder pour autant.

Je me rendais compte qu’avec un tel comportement, elle pourrait croire que j’étais fâché néanmoins ce n’était pas le cas, j’étais juste moi aussi tourmenté par tellement de choses que j’ignorais comment je devais réagir. Je m’en allai dans une autre pièce, laissant Ryôta à ma mère puis après avoir discuté quelques minutes avec elle, je repartis auprès de ma petite copine. Mentalement, j’essayais de me donner du courage tandis qu’on avançait vers l’extérieur. On pouvait voir la vitre devant nous et le paysage que nous offrait le jardin... Sans réfléchir, comme si ce geste permettrait d’atténuer le stress, j’entremêlai mes doigts au siens, les serrant fortement. On était deux, ça irait.

Le terrain était vraiment grand, bien que ce qui se trouvait devant nous n’était qu’une infime partie de ce dernier. A quelques mètres de nous on pouvait voir la gigantesque piscine où des transats permettaient de se détendre. Naoki était là lui aussi avec sa mère et ma cousine, tous semblaient plongés dans une conversation intéressante néanmoins, tenant toujours la main de ma petite amie, je me dirigeai à l’opposé d’eux. Sur la terrasse de la maison, des tables et des chaises d’extérieurs étaient installés tandis que mon père, assis sur l’une d’entre elle, sirotait tranquillement l’un de ses cocktails préférés.

- Ah, te voilà, Dit-il en nous voyant.

Rien que son intonation m’impressionnait. Ce n’était pas qu’il était froid mais dans sa voix on pouvait ressentir toute sa prestance et mettre une image sur l’homme qu’était mon père. Je le vis dévisager la jeune femme instinctivement et sans se gêner. L’atmosphère était assez tendu, j’ignorais quoi faire, je n’étais pas doué pour prendre les devants ou pour parler mais je supposais que c’était ainsi que je devais agir.

- Je te présente Sae Ra, Déclarais-je en tirant la demoiselle près de moi.

Silencieux, mon géniteur se contenta de s’incliner avant de la dévisager à nouveau.

- Que faîtes vous dans la vie ?

Ah. Le fameux interrogatoire. Bien qu’il restait calme et extrêmement poli dans sa façon d’agir.

- Et comment avez-vous connu mon fils ?

Je l’avais dit. Il n’était rien comparé aux autres que ma petite amie avait pu rencontrer. Il avait l’air plus méfiant aussi et je voyais dans son regard qu’il ne semblait pas l’apprécier.

- On en a déjà parlé de ça, Soufflais-je malgré moi, On ne peut pas aller à table plutôt ?
- Je ne me suis pas adressé à toi Keisuke, laisse-nous. Je n’ai pas envie d’avoir un entremetteur pendant que je parle à cette jeune fille.

Il fallait toujours qu’il soit ainsi, autoritaire et sûr de lui. Je ne disais pas que c’était un mauvais père parce qu’à mes yeux, malgré ses réprimandes, il avait tout de même bien pris soin de moi. Seulement je n’aimais pas quand il se comportait de la sorte et me donnait des ordres alors que j’étais majeur et que je ne vivais plus dans cette maison. J’ignorais ce qu’il pouvait dire à Sae Ra et je refusais de les laisser seuls. Je ne voulais pas qu’il l’influence ou lui fasse peur. D’un geste presque machinal, je serrai encore plus fortement nos mains entrelacées, rapprochant la demoiselle de moi tandis que je le regardais avec les sourcils froncés.

- Je reste, Ripostais-je, Je suis ici en tant qu’invité, tu n’as pas à me dire ce que je dois faire.

Mon ton lui était froid et mon regard montrait à quel point j’étais sérieux dans mes paroles. Paroles qui n’avaient pas plu à mon père et sans que je ne la vois venir, sa main était venue heurtée violemment ma joue. Jusqu’ici, je n’avais pas le souvenir que mon géniteur avait déjà levé la main sur moi. Il m’avait déjà réprimandé puissamment mais sans jamais me toucher parce que selon lui la violence ne résolvait rien. Pourtant, il m’avait frappé aujourd’hui. Certes, j’avais peut-être exagéré mais lui aussi. Je ne m’excuserais pas. Encore moins après ça. J’étais vexé. Ce qui m’arrivait rarement d’ailleurs. Mes pupilles devinrent noires et je le foudroyai du regard avant d’ajouter un « on s’en va » et de tirer ma petite amie de façon à ce qu’on fasse demi-tour.

- Eh. Qu’est-ce qui se passe ? Intervint ma mère en nous croisant dans le couloir, inquiète.
- Rien. On rentre. On n’a pas l’air d’être les bienvenus de toute façon.
- Mais qu’est-ce que tu racontes ? Ne te tracasse pas tant pour ton père.

Sa main douce se posa sur mon visage qu’elle tourna tendrement afin de voir la joue qui avait été giflé. Seulement je secouai ma tête, l’obligeant à retirer ses doigts de ma peau et je soupirai discrètement.

- Je vais faire un tour. J’ai besoin de prendre l’air. Désolé.

En guise d’excuse, je m’inclinai légèrement devant ma génitrice qui se tracassait puis demandant à Sae Ra si elle souhaitait venir, je m’échappai par une autre entrée qui menait aussi à l’extérieur. En silence, je marchai à ses côtés, m’éloignant sur ce chemin, caché entre les buissons.
Appuyé contre un arbre, je la contemplai dans cette robe qui lui allait à merveille puis sans qu’elle ne puisse s’y attendre, je la tirai par le bras afin de la blottir contre moi et d’encercler mes bras autour de ses épaules. J’avais besoin d’elle. Plus que tout, en cet instant précis, j’avais besoin d’elle. Parce que j’avais de nombreuses choses qui me tracassaient, parce que mon père avait osé me gifler, parce que je refusais de la perdre et parce que tout simplement, je voulais la serrer contre moi.

Kawee S. Dakota
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Ce message a été posté Jeu 21 Aoû - 2:26
Je me sens à l’aise et en même temps oppressé comme si je n’étais pas à ma place dans cette maison. Non pas que sa famille m’intimide, même si c’était un peu le cas, mais surtout parce que je n’aimais pas être l’inconnue, la personne qu’on juge, de plus je pouvais paraître assez à l’aise dans mes mots et mon attitude pourtant si Keisuke n’était pas à mes côtés je savais que j’allais m’effondrer, toutes ces personnes que je vois arriver, puis bien que sa mère soit gentille, je n’avais pas encore rencontré son père. Le mien est cool, petite je ne voyais pas beaucoup mes parents, mais au fil des années ils ont compris que j’existais et ont commencé à faire attention à moi plus qu’en m’achetant les derniers jouets sortit. Je suis une infirmière par choix, ce que je n’ai pas dit à Kei c’est que ma famille est très riche et que si j’avais choisi de suivre les pas de mes géniteurs... Je ne serais pas dans un hôpital à soigner des patients. J’ai fait de ma passion mon métier, aider ceux qui en ont besoin et je n’ai pas honte de ça, j’aime ma vie et je ne veux pas qu’on me rejette parce que je n’ai pas le profil de la petite princesse à son père... Je ne sais pas pourquoi cette idée me traverse l’esprit, mais j’ai beaucoup de personnes dans mon entourage qui sont passé par là et l’atmosphère que je ressens me fait quelquefois imaginé que j’ai mis les deux pieds dans le plat. La présence que dégage sa mère est identique à la mienne, je pense que le jour où Kei la rencontrera il comprendra.

Je ne sais pas trop ce que je viens de lui dire, mais je pense qu’au fond j’avais besoin de lui faire comprendre avec des mots ce qui semblait évident. J’avais besoin de les dire et de les sortir, de pouvoir montrer à quelqu’un que je suis vraiment stressée et pas bien et que j’ai peur ! Mais qu’au final je suis prête à le faire, je veux le faire. C’est pour cette raison que je propose d’y aller, plus vite cela sera fait, plus vite je pourrais souffler. Nous séparant de Ryôta qui resta avec sa grand-mère je sentais mon cœur se compresser en imaginant ce que son père allait bien pouvoir me demander ou simplement me dire et si physiquement je convenais pour être au bras de son fils. Bien que malgré son avis cela ne me ferait aucunement quitter Kei, je pense qu’au fond je voulais réellement son approbation, je veux que Kei sente qu’il est soutenu et que je peux être avec lui ! Nous avons peut-être passé l’âge pour demander la permission à nos parents, mais avoir leur soutient... On en a toujours besoin quoi qu’on dise. Je suivis Kei, découvrant ainsi la maison un peu plus sur l’extérieur, arrivant ainsi sur la terrasse. Ici, un homme aux allures assez sévères, buvant son verre. Je n’avais pu dire aucun mot que le père de Kei me regarda de la tête aux pieds, je me sentais tout à coup mise à nu, ce sentiment était loin d’être agréable.

Je restais calme, le laissant faire, serra la main de mon petit ami plus fortement, surement était-ce la chose à laquelle je me rattachais pendant qu’ont me relooker et me jugé. Ce sentiment était celui que je n’aurais pas voulu ressentir, s'il avait fait ça discrètement cela ne m’aurait pas gêné, mais son intensité et son insistance n’ont rien de discret. À sa première question je posé mon regard sur lui sans le détournait. J’avais droit à un interrogatoire et au fond je me doutais que cela allait arriver, j’étais prête à répondre bien que le malaise s’installa. Qu’avais-je pour qu’il ne cherche pas à m’apprécier ? Avait-il peur que je ne dispose pas assez d’argent ? Ou que je courrais après celui de Kei ? Ou simplement ma tête ne lui revenait pas? Je ne sais pas ce qui se passe dans sa tête, mais ce jugement injuste m’irrita au plus haut point et malgré tout... Je restais toujours aussi calme, faire bonne figure, ne pas se laisser emporter, j’avais reçu les bonnes manières et je n’étais pas du genre à être facilement énervée. Je pense que si ça me touché autant, c’était parce que l’homme que j’aime... était son fils.

Rêver d’une belle famille parfaite me semblait tout à coup très naïf. Sans comprendre ce qui se passa, tout s’enchaina rapidement et de l’électricité s’échappa entre le fils et le père. Jusqu’à ce que le plus vieux frappe mon copain et d’un geste choqué je mis mes mains contre ma bouche, je... n’adhérè pas à la violence gratuite... Mais là, bien que j’avais envie de répondre, de me mettre devant, de le protéger... je ne put bouger et aucun mot ne s'échappa. Tiré par Kei on sortit de la maison, j’étais inquiète pour lui. Sa mère tenta de nous arrêter, mais il était hors de question que je le laisse seule. Le suivant à l’extérieur, je n’avais encore rien dis. Rapidement je me retrouvais entre ses bras, j’avais autant besoin que lui de le sentir et de cet échange. Je veux qu’il sache à quel point je l’aime et que je me fiche pas mal si on refuse notre relation, même si on doit s’enfuir loin j’étais prête à tout pour rester avec lui... Mais.

« Kei, je t’aime. Je t’aime, je t’aime. » Répétais-je plusieurs fois comme si une seule ne suffisait pas. « Je n’ai pas l’intention de laisser ton père ou qui que ce soit se mettre entre nous, mais je ne veux pas que tu aies à choisir. Ta famille est surement aussi importante que moi, si tu perds quelque chose d’aussi précieux par ma faute je ne l’accepterais pas. » M’écartant, je vins poser mes deux mains sur ses joues et vins l’embrasser, je me recule en le regardant dans les yeux et caressant celle où son père venait de le gifler.

« Reste ici. » Dis-je simplement avant de partir en courant vers la maison, croisant sa mère je demanda un gant avec des glaçons.

« Je suis désolée, je ne sais pas ce que mon mari a dit, mais il ne faut vraiment pas que cela... » « Il n’y a pas de problème. » Dis-je avant qu’elle ne termine sa phrase.

« Contrairement à votre époux je ne le juge pas. Je veux juste le bonheur de Kei, le reste m’importe peu, je suis désolé si je parais insolente ou si mes mots sont mal choisis, mais je me mets à nu en venant ici, je ne cache aucune avidité, aucune raison particulière d’être avec votre fils et je ne pense pas être repoussante physiquement, sans être prétentieuse. Alors... Je ferais tout pour que votre mari le comprenne, je suis ici parce que j’aime Kei, c’est la seule raison. » Je venais de déballer mes sentiments tels qu’ils étaient et peut-être était-ce une erreur, peut-être pas. Mais je n’avais pas envie de m’écrouler, de me rabaisser et de jouer la belle fille modèle, si cela signifiait être une poupée téléguidée. Je me retourne pour rejoindre Keisuke qui se trouvait devant moi.

« Ah... Je t’ai dit de m’attendre dehors. » Dis-je en gonflant les joues. M’approchant comme si nous étions seuls, je pose le gant contre sa peau, appuyant pour que cela dégonfle. Je souris en le regardant et rajouta.

« Retournons voir ton père. Je répondrais à ses questions. » Je m’approche pour me blottir contre lui, je tremblais un peu, par excitation ? Par peur ? Je l’ignore. Mais on ne pouvait pas partir comme ça.

Anonymous
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Ce message a été posté Lun 25 Aoû - 10:07
Ma famille ? Je n’ai jamais vraiment su quoi en penser. Je n’avais fait que les écouter pendant des années, satisfaisant leurs désirs et écoutant lorsqu’ils me parlaient à table. Hormis ça, je n’avais pas grandement le souvenir d’avoir passé des moments avec eux comme d’autres camarades de classes. Je ne sortais pas après l’école parce que « les enfants, ça ne traînaient pas dans les rues », je ne m’amusais pas non plus à la récréation pour ne pas abîmer mes affaires parce que « les vêtements coûtent chères » et je n’étais jamais allé au parc près de l’école non plus. Je rentrais directement faire mes devoirs tandis que c’était la nourrice qui gardait la maison pendant que mes parents travaillaient dans je ne sais quel endroit du pays. Je ne les ai jamais détesté pour cela puisque malgré tout, je n’avais jamais manqué de rien et quand ma mère rentrait du travail, elle essayait de discuter avec moi. C’était juste moi qui me braquait et qui ne disait pas grand chose. Toujours. Le baseball entrant dans ma vie, cela m’avait peut-être ouvert l’esprit et quand je parlais, c’était pour mentionner ce sport, ce qui la faisait toujours sourire. Cependant, malgré leur soutien, malgré le fait qu’ils acceptent cette passion, ils n’avaient jamais assisté à aucun match, ce qui maintenant que j’y réfléchissais m’avait profondément blessé. Quel enfant ne souhaiterait pas voir ses parents dans les tribunes d’un stade, l’encourageant, le jour d’un match décisif ? Ce n’était jamais arrivé. Même encore aujourd’hui, il ne s’y intéressait pas. C’était à se demander s’il connaissait quelque chose sur mon équipe ou même sur le baseball en particulier. J’étais incapable de dire ce que je pensais d’eux... Est-ce que je les aimais ? Je suppose que oui seulement si j’étais amené à choisir, que ferais-je ? Je n’avais jamais été aussi bien que lorsque j’étais avec Sae Ra, je me sentais libre, avec plus de confiance en moi et j’avais l’impression de changer, de devenir quelqu’un de meilleur au fur et à mesure que je la trouvais meilleure elle-même. Pourtant, je ne m’imaginais pas non plus séparer d’eux... On n’était pas proche comme certains néanmoins on s’entendait bien, parfois. Donc je crois que si je visualisais les choses de cette façon, c’était que derrière cette image d’indifférence, je les aimais et tenais à eux. Peut-être était-ce pour cela que la gifle de mon père avait été plus violente dans mon coeur que ces coups que j’avais reçu par les joueurs des Giants.

Me sortant de mes rêveries, ma petite amie se sépara de moi pour partir, ce qui ne me plu pas réellement. Même si elle m’avait demandé de rester là, je n’avais pu l’écouter que reprenant mes esprits, je l’avais suivi à l’intérieur de la maison. Le simple fait qu’elle puisse croiser mon géniteur m’avait tracassé et j’avais préféré ne pas la laisser seule. Voilà pourquoi, avec cette mine de petit chiot abandonné, j’étais resté appuyé contre l’entrebâillement de la porte, n’osant m’avancer plus alors qu’elle parlait à ma mère. J’étais touché par ses mots seulement je ne montrais aucune réaction et je ne cessais de les observer toutes les deux, ne sachant quoi dire ni même quoi penser.
Quand elle remarqua ma présence, j’avais froncé les sourcils et retirer aussitôt mon visage de ce gant que ma copine avait posé soigneusement contre ma joue. Je n’aimais pas ça. Et encore moins lorsqu’il y avait d’autres personnes autour de nous. Lorsqu’elle mentionna mon père, ma colère ainsi que ma rancune remontèrent en flèche tandis que je l’obligeais à se défaire de moi, n’appréciant pas cette proximité. Mais je suppose que c’était à cause de ma mère présente dans cette pièce et que cela me mettait terriblement mal à l’aise.

- Je n’ai pas envie de le voir, Déclarais-je froidement, Donc tant pis pour lui.
- Eh, Keisuke... Intervint ma génitrice en s’avançant vers moi, me forçant à effectuer un mouvement de recul, N’en veut pas trop à ton père. Il s’inquiète juste pour toi.

S’inquiéter pour moi ? Machinalement, j’avais arqué un sourcil comme si ce qu’elle racontait était complètement sordide.

- Il a une drôle de façon de le montrer.
- Toi aussi.
- Hein ?
- Tu es froid avec tout le monde et désagréable mais on te connaît, on sait que c’est parce que tu es maladroit. Ton père ne sait pas comment agir... Comprend le, tu n’as jamais ramené qui que ce soit à la maison, tu t’es toujours un peu enfermé dans ton monde et tu nous présentes quelqu’un. On veut que tu sois heureux mais par-dessus tout, on n’a pas envie que tu souffres non plus.

Ses bras étaient venus m’enlacer et sans que je n’ai pu me rendre compte de cette étreinte, elle s’était décalée vivement pour m’embrasser la tempe. Elle détourna un instant ses somptueuses prunelles vers Sae Ra avant de me dire d’un sourire « Mais je pense que tu es tombé sur quelqu’un de bien. » Faisant un clin d’oeil à la demoiselle, elle quitta la cuisine nous abandonnant ainsi tous les deux. J’avais du mal à réaliser tout ce qui venait de se passer et m’apercevant que yeux commençaient à briller, je les frottai d’un revers de bras, évitant de laisser d’éventuelles larmes couler. Depuis que j’étais petit, ma mère ne m’avait jamais parlé de la sorte ni même déclaré de telles choses. J’avais longtemps pensé qu’ils n’en avaient certainement que faire de moi et que même si je venais à disparaître de leur vie, ils n’y prêteraient aucune attention. Je n’avais pas confiance en moi, je ne m’aimais pas alors souvent il m’arrivait de réfléchir à de telles choses... L’entendre me faire une telle déclaration aujourd’hui me faisait plus de bien que je le rétorquerais à haute voix.

- Allons-y, Dis-je après un silence, m’emparant de sa main pour la mener de nouveau à l’extérieur.

Mon père n’avait pas bougé et s’était mis à lire un journal même si par moment, quelque chose semblait le tracasser à cause de ses doigts qu’il frottait contre son menton. Lorsqu’il était nerveux, stressé ou inquiet, il faisait toujours ça. Au contraire de moi qui mettait souvent ma main dans mes cheveux.

- Tu es revenu, Constata l’homme en pliant le papier et toujours avec cet air supérieur.
- Hum. Mais je compte rester là. Je ne veux pas que tu la mettes mal à l’aise.

En silence, il se leva puis la dévisagea de nouveau, ce qui me fit plus paniquer qu’autre chose. Mes doigts serrèrent encore plus fortement ceux de ma petite amie tandis que j’appréhendais sérieusement ce qui allait suivre.

- Je sais qui vous êtes, Avoua-t-il en la fixant dans les yeux, Donc je n’ai pas besoin que vous répondiez à cette question.

Qu’est-ce que ça voulait dire ça ? Ce fut à moi de le dévisager cette fois-ci, ne comprenant pas où il voulait en venir. Il n’avait quand même pas fait des recherches sur elle ou je ne sais quoi d’autre ? Il n’y a que dans les films qu’on voit ce genre de choses.

- La seule question que je vous poserais est que savez vous de Keisuke ?

Je ne discernais plus rien ni pourquoi il gardait ce masque de sévérité que je détestais tant et qui m’avait toujours déstabilisé, ni pourquoi il effectuait une telle demande à mon propos. Qu’est-ce que cela pouvait bien changer ?

- On s’en fiche de ça. Arrête avec tes drôles de question, Râlais-je sans jamais enlever ma main de celle de ma petite amie.
- Je ne m’en fiche pas, Keisuke ! Je t’ai déjà dit de ne pas m’interrompre, ce n’est pas à toi que je parle !

Après ses paroles, je n’avais plus rien dit. Je n’avais pas envie de me prendre une nouvelle gifle néanmoins j’étais véritablement inquiet pour Sae Ra et je priais que tout allait pour elle. Je savais qu’on aurait jamais du faire ce dîner... C’était trop tôt. Beaucoup trop tôt.

Kawee S. Dakota
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Ce message a été posté Sam 13 Sep - 5:23
Je savais déjà qu’en venant ici il y aurait surement quelques tensions, que je risquais de me frotter à des personnes qui ne seraient pas compatibles avec moi ou qui chercherais simplement à me mettre à nu pour découvrir qui j’étais et ce que je voulais. Mais je n’avais pas reculé, je voulais être présente dans la vie de Keisuke et donc connaitre ses proches, sa famille pour qu’il m’accepte et donne leur bénédiction à notre relation, certes nous n’allons pas nous marier demain... Mais si je peux nouer des liens positifs avec ceux qui lui ont donné naissance, ça ne peut être qu’avantageux pour nous deux. J’agissais encore a ma façon et j’oubliais que Keisuke n’était pas du genre réceptif à certaines attention, parfois ça me blessé sur le moment et ça passé parce que je savais comment il était, je l’acceptais tel qu’il était avec ses qualités et ses défauts, bien que dire qu’il ait des « défauts » ne serait pas vraiment le mot, je préfère simplement voir ça comme une partie de sa personnalité que j’aime tout autant. J’ai peur, parfois qu’il me rejette, qu’il s’éloigne, qu’il ne me comprenne pas ou que mes bonnes intentions deviennent mauvaises à ses yeux. J’aime Keisuke, tellement que certaines choses me paraissent normales, mais il les évite et je me sens nulle dans ses moments là, j’aimerais simplement lui dire « ça suffit, laisse-toi faire » et la seule chose qui me retient à cet instant de le dire de vive voix, c’est la présence de sa mère dans la même pièce, ça semble ne pas plaire à Kei et je n’ai pas envie de le mettre en colère inutilement. Certains pourraient penser que je prends des pincettes avec lui, mais c’est faux, c’est simplement que je peux comprendre ses sentiments, si je suis plus ouvertes pour les montrer et agir en conséquences, ce n’est pas son cas et je respecte ça. Par contre, bien que je veuille mettre les choses au clair avec son père, lui ne semble pas prêt à le faire. Jusqu’à ce que sa mère lui fasse la leçon. Je me contente d’écouter chacun de ses mots, toujours silencieuse j’offris un sourire chaleureux et rassuré lorsqu’elle me fit un clin d’œil en me complimentant. J’ai l’impression que sa mère ma acceptée, alors le père reste le plus grand défi aujourd’hui.

La regardant quitter la pièce, je m’étais inclinée par respect, heureuse qu’elle n’ait pas mal pris ce que j’ai dit plus tôt. Je voyais bien que tout cela avait ému et touché Keisuke, il avait surement besoin de ça et je pouvais le comprendre, peux importe ce qu’on dit, les parents sont importants et jouent un rôle majeur, on a besoin d’eux. Il a dû se sentir seul et isolé, mais entendre que ses géniteurs tiennent à lui doit être une caresse sur son cœur solitaire. Enfin façon de parlé. Sa main attrapant la mienne, je la serre un peu stressé, appréhendant la nouvelle rencontre avec le père, mais pas moins motivé à le faire changé d’avis.

De nouveau face à lui, j’étais sérieuse et silencieuse. Je préférais attendre ses questions avant de prendre la parole, bien que Kei soit à mes côtés cet homme avait une certaine présence, il était imposant. Je pouvais sentir la main de mon petit ami se resserrer et la mienne faire de même, légèrement panique intérieurement de voir son père me dévisageait sans un mot. Il savait qui j’étais ? Immédiatement je me suis simplement dit qu’il connaissait ma famille, qui était également de la haute société et donc peut-être qu’il avait compris que l’argent de Kei ou celui de sa famille ne m’intéressait pas.

La question à laquelle j’eus droit ne put cacher ma surprise. Malgré l’intervention de Kei, cela semblait important pour son père d’entendre ma réponse, alors soupirant intérieurement pour ne pas faire ou dire de bêtise, je voulais garder mon sérieux et montrer que je ne prenais rien à la légère dans cette histoire. Je l’aime vraiment et je peux venir à bout de n’importe quoi pour lui.

« C’est une question assez vague, mais je vais y répondre tel que j’ai compris votre demande, si cela ne convient pas, arrêtez-moi. » Regardant Keisuke, tenant toujours sa main, je lui souris et reposa mon regard sur le père, sans trembler et calmement je repris.

« Kei est quelqu’un que les gens ont tendance à fuir sans prendre le temps de le connaitre, il paraît froid et distant, il n’aime pas être proche des personnes ni qu’on le touche, mais au fond c’est simplement qu’il est maladroit et ne sait pas comment s’y prendre. Parfois il me fait penser à un enfant en plein apprentissage, mais il est franc et il ne manque pas de courage. Il a tendance à se rabaisser et a penser être une personne faible, mais rien qu’être à ses côtés me rend plus forte. Il n’a pas confiance en lui, mais j’ai confiance en lui. Lorsqu’il se trouve sur un terrain de baseball il illumine par sa présence, il n’a pas conscience de ce qu’il représente, mais a mes yeux il brille chaque jour un peu plus. Il aime beaucoup son fils et bien qu'il pense surement que ça n'a aucune importance, il tient a sa famille plus qu'il ne veut l'avouer. Ce que je sais sur lui monsieur ? C’est suffisant, on a une vie pour se découvrir et en apprendre l’un sur l’autre. Savoir de quelle famille il vient, l’argent qu’il a sur son compte en banque, ou qu’il a un enfant ne m’a jamais conforté ou déconforté dans mon choix d’être à ses côtés. » Je serre de nouveau la main de Kei, appréhendant la réponse du père et espérant ne pas en avoir blessé Kei parce que j’en ai trop dit, enfin je flippe légèrement, bien qu’honnête, chacun de mes mots sont mes sentiments, mais je ne suis pas vraiment habitué à devoir les déballer devant un « inconnu ».

« Est-ce que ma réponse vous convient ? » c’est ce que j’aimerais demandé, mais je choisis simplement de planter mon regard dans le sien en attendant une réaction de sa part. Ce soir je force mon petit ami à me faire un gros câlin ! Sisi... C’est trop éprouvant comme journée.

Anonymous
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Ce message a été posté Dim 14 Sep - 21:27
Dans les moments comme ceux-là, je détestais mon père. Il était tellement impressionnant que je n’osais pas bouger. Je n’osais rien dire non plus. J’avais peur pour ma petite amie, ce qu’il allait bien pouvoir lui dire et qu’il la déstabilise. Le simple fait qu’il ait pu faire une enquête sur elle ne me rassurait pas non plus d’ailleurs. Ma mère avait dit que c’était parce qu’il s’inquiétait pour moi, pour mon futur seulement je peinais à le croire. Il n’avait jamais montré un tel sentiment maintenant donc pourquoi le ferait-il à présent ? S’était-il soudainement muni d’une once de compassion ou d’humanité ? Ce n’était pas une pensée particulièrement méchante, c’était juste que j’avais toujours eu du mal à saisir ses agissements. Tout comme moi, il montrait rarement ce qu’il pensait et se cachait derrière un masque de sévérité. Je suppose qu’il s’agissait là d’une façon comme une autre d’éduquait ses enfants ou de m’éduquait moi plutôt. Parce qu’il n’était pas le même avec mon frère, ce dont je n’avais jamais compris. Pourquoi était-il plus soft avec lui qu’avec moi ? Etait-ce à cause de ma rébellion quand j’étais plus jeune à vouloir à tout prix faire du baseball ou bien était-ce parce que nous n’avions pas la même mère et qu’il n’avait pas su gérer cette famille là ? Ou le contraire, que Seiji soit partie à l’étranger pour ses années, qu’il n’a jamais réussi à avoir une véritable autorité sur lui alors il se rabattait sur moi. Peu importait, dans tous les cas, j’avais été celui qui avait le plus subi les ordres de mon père et sa froideur. Je ne me souvenais pas avoir déjà eu l’occasion de partager un bon moment seul avec lui, qu’il m’ait emmené dans un restaurant ne serait-ce que pour m’offrir mon plat préféré et qu’on puisse se retrouver tous les deux. Maintenant que j’y réfléchissais, il avait toujours été assez distant avec moi sauf peut-être au début mais j’étais trop jeune pour m’en rappeler. Je savais que son métier l’occupait beaucoup et même si j’avais souvent rêvé qu’il m’emmène un jour à son travail, je ne lui en avais jamais fait part puis écouter ce qu’il racontait à ma mère lorsqu’il rentrait. Je l’avais longtemps admiré, d’où le fait qu’il m’impressionnait encore plus. C’était un formidable réalisateur et je ne pouvais pas le nier. Cependant avec le recul, je me rendais compte que cette distance entre nous m’avait aussi attristé. Plus je grandissais, plus il s’éloignait, du moins plus il était sévère avec moi et ne me parlait que pour me donner des ordres. Où était l’inquiétude là-dedans ?

C’était la voix de ma petite amie qui me sortie toutefois de mes songes et machinalement, je renforçai l’étreinte de nos doigts pour la rassurer mais également pour me réconforter moi-même. Sauf que, je ne m’étais pas attendu à entendre une telle déclaration. Certes elle ne m’était pas directement adressé mais c’était tout comme. C’était de moi dont elle parlait et je sentais mon coeur s’emballait à des milliers de kilomètres. La façon qu’elle avait de me décrire, d’avouer ce qu’elle pensait de moi, l’écouter procurait en moi un bien être immense. Un sentiment de satisfaction, d’accomplissement aussi. Et beaucoup d’amour. Je l’aimais tant. Cette fille n’avait pas idée à quel point elle était formidable et à quel point elle importait à mes yeux. A dire vrai, en cet instant précis, j’étais encore plus mal à l’aise que je ne l’étais à l’origine et un léger rose avait du teindre mes joues.
Sentant néanmoins l’appréhension de ma petite amie, je la collai un peu plus contre moi désirant lui faire comprendre qu’elle n’avait pas à s’inquiéter et que j’étais là. Je me surprenais moi-même d’être si entreprenant, si « fort » dans de telles circonstances toutefois je ne flanchai pas et la gardai précieusement à mes côtés.

- Je vois, répondit simplement mon géniteur, une très fine esquisse, discrète, se dessinant sur ses lèvres.

Elle était si faible que je me demandais si je n’avais pas rêvé, si cela ne faisait pas partie d’une hallucination parce que c’était le genre de geste que j’espérais obtenir de sa part. Ou plutôt son approbation quant à notre couple.

- Je ne donne pas mon accord, Poursuivit-il, Je préfère juger sur le long terme.

Ce n’était pas un oui cependant ce n’était pas un « non » non plus donc je pense que c’était bien partie. Il ne la dévisageait plus comme à son arrivée et rien que ça m’enlevait un lourd poids des épaules. Ensuite, il passa près de moi, s’arrêtant un instant tandis que ses sombres prunelles me fixaient comme s’il souhaitait me dire quelque chose.

- Tu me passeras la date de ton prochain match.


Mes paupières avaient papillonné à plusieurs reprises alors que mon père était déjà retourné à l’intérieur. J’ignorais si cela signifiait bien ce que je pensais et je ne pus m’empêcher d’y croire intérieurement que mon géniteur avait enfin décidé de venir me voir jouer. Je peinais à réaliser tout ce qui se déroulait en cette soirée, comme si comparé aux autres, elle était différente. Spéciale. Pourquoi maintenant ? Pourquoi après tant d’année, les deux se réveillaient et montraient une partie de leur personnalité que je n’avais jamais entrevue auparavant ? Etait-ce parce qu’ils s’apercevaient enfin que j’avais moi aussi bel et bien grandi ?

- C’est incroyable, Murmurais-je dans un souffle, encore abasourdi par les évènements.

Je repris néanmoins mes esprits et fis face à la jeune femme à qui je lui adressai un doux mais fabuleux sourire.

- Tu t’en es pas mal sorti.

Prenant sur moi mais aussi parce qu’en cet instant précis, j’en éprouvais une envie immense, je l’embrassai d’un chaste baiser.

- Pour tout ce que tu as dit... Merci... Je ne pourrais pas faire mieux te concernant mais, je te remercie vraiment...

J’aurais aimé lui dire tant de choses seulement les sons refusaient de s’échapper de ma bouche. Je n’étais pas aussi honnête qu’elle. Du moins, je ne parvenais pas à avouer ce que je ressentais à son égard aussi facilement. Cependant si je pouvais bien lui déclarer quelques mots, c’étaient bien ceux-là... Afin de m’encourager, je fermai mes doigts plus durement autour des siens et la rapprochait légèrement de moi avant d’avouer dans un chuchotement un « Tu n’as pas idée ô combien j’ai besoin de toi » et de l’enlacer comme je ne l’avais jamais fait auparavant. Si elle était angoissée par tout ça, je l’étais tout autant. Voir même plus. Je n’avais pas l’habitude d’un tel revirement de situation et des tas d’émotions émergeaient en moi sans que je ne puisse les définir. J’étais perdu néanmoins dés que je la tenais dans mes bras, plus rien ne comptait sauf nous deux. Parce que je l’aimais. Plus encore. Et qu’elle était juste merveilleuse.

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Ce message a été posté Sam 20 Sep - 2:11
Je ne comprenais pas tout, je dois avouer qu’entendre le père de Kei me poser une question pareil m’avait donné matière à réfléchir, question piège ou non ? Sérieusement je l’ignorais, mais je ne savais pas ce qu’il espérait entendre et au fond je n’avais pas envie de lui sortir une réponse toute préparée juste pour marquer le coup sans utiliser mes sentiments. C’est pourquoi sans me poser plus de question j’avais ouvert mon cœur, lâchant mot après mot les choses que j’avais pu comprendre et découvrir sur mon petit ami au cours de ses jours passés à ses côtés. Je sais bien qu’il n’est pas facile de mettre des mots sur certaines choses, j’essayais malgré tout d’être le plus juste et honnête possible. Ça m’embarrassé un peu et j’avais cette appréhension qui monté en moi, je laissais mon regard plongé dans celui du père et l’étreinte, la pression de nos mains liées me rassuré et encore plus lorsqu’il me rapprocha de lui. Surprise, mais heureuse qu’il agisse de cette manière surtout devant son père, lui qui m’avait repoussé plus tôt, mon cœur s’alléger.

Le géniteur de Kei semblait toutefois pas mécontent et bien qu’il n’était pas très expressif, la phrase qu’il prononça me faisait espérer et j’étais d’accord avec lui. Je ne comptais pas lâcher son fils alors le long terme ne m’effrayait pas, au contraire ça m’encouragé pour la suite et j’étais heureuse d’avoir passé cette épreuve. Ce n’était pas facile et je n’ai jamais eu aussi « peur » qu’aujourd’hui, bien que ce soit plus un gros coup de stresse, cette boule au ventre qui s'est installé, mais qui a totalement disparu maintenant. Je reste silencieuse, affichant simplement un sourire soulagé sur le visage, m’accrochant un peu plus à Kei, sa présence est si rassurante et me fait du bien, je l’aime vraiment... Quand j’ai dit qu’il est ma force ce ne sont pas des mots en l’air, depuis que je l’ai à mes côtés, m’en passait devient de plus en plus difficile et je ne souhaite pas m’en éloigner. Quand Monsieur Takeda demande à son fils de lui passer la date de son prochain match, je suis vraiment contente pour lui ! Surtout en voyant la réaction de mon petit ami, apparemment il semblait y avoir des problèmes de communication dans cette famille et peut-être que Kei vient de briser cette barrière. Se confrontant face à face avec son paternel à surement amener à cette situation et je suis sur que lorsque ses parents le verront jouer ils comprendront et verront leur enfant d’un œil différent.

« C’est super Kei ! »  M’exclamais-je montrant que j’étais vraiment contente pour lui. Son bonheur fait le mien après tout. Un baiser échangé et des mots qui me vont droit au cœur, je souris de nouveau, beaucoup plus à l’aise et libéré que le reste de la journée.

« Pas de problème, j’ai juste laissé parler mon cœur. Je me suis dit qu’il fallait que je reste honnête avec ton père, même si c’était un peu embarrassant je suis contente de l’avoir fait. »  Je n’ai pas trop dit de choses réellement gênantes, mais c’est plus le fait de parler de son fils qui plus est présent en usant de mots le décrivant comme si justement il était absent qui m’avait un peu dérangé. Mais comme l’avait dit Kei, je m’en étais pas trop mal sorti et ça me suffisait. Les mots qu’il prononça ensuite firent battre mon cœur soudainement, si moi j’étais du genre à lui faire des déclarations haut et fort facilement, ce n’est pas du tout son cas, alors l’entendre me dire qu’il a besoin de moi de cette façon me faisait tellement de bien que même des mots ne pouvaient décrire à quel point. Enlacé, je resserrais l’étreinte vraiment heureuse posant ma tête au creux de son épaule. Ma tête se vider et plus rien ne semblait pesé sur nous, mes angoisses, mes craintes s'étaient évaporées et je me sentais juste bien. Gardant mon visage caché contre lui, je brisa le silence.

« Merci d’avoir été à mes côtés Kei, on aura passé cette épreuve ensemble finalement. On a bien fait de venir, j’espère que tu montreras à ton père à quel point tu es génial sur un terrain de baseball ! Je suis sur qu’il n’attend que ça au fond. » Relevant la tête vers lui pour le regardait.

« Mais je ne garantis pas de survivre a un autre « entretient » de ce genre ! »  Riant légèrement, j’avoue que c’était vraiment tendu, me décalant, gardant nos mains liées, je lui demande simplement.

« On devrait les rejoindre, ils vont nous attendre. »  Après avoir affronté les parents, faire face au reste de la famille ne devraient pas être bien difficile ! Un jeu d’enfant... Enfin, ça restait encore légèrement stressant d’être dans cet environnement où je me sens encore étranger, mais le plus dur était passé, j'avais Keisuke à mes côtés et puis une fois rentré à la maison je serais surement contente d’avoir survécu a une journée comme celle-ci...

Faudra que je raconte tout ça a Sayu, elle sera surement curieuse de savoir comment ça c’est passé !

Anonymous
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Ce message a été posté Sam 27 Sep - 15:40
Je m’estimais réellement chanceux d’avoir une personne comme Sae Ra à mes côtés. Elle croyait en moi dans n’importe quelle situation, me soutenait à fond, m’aimait alors qu’aujourd’hui encore, j’avais du mal à comprendre pourquoi. Il y avait des hommes tellement mieux que moi mais la personne qu’elle avait choisi n’était personne d’autre que moi. Toutefois, s’il y avait bien une chose que je n’avais pas relevé, c’était lorsqu’elle avait parlé du baseball. J’étais peut-être « génial » comme elle le déclarait néanmoins c’était différent maintenant. Je n’aimais plus autant ce que je faisais qu’auparavant.
Peut-être que, à présent que je l’avais elle, ça aussi ça pouvait changer. Elle semblait tant aimé ça, m’encourageait tellement qu’elle finirait par m’en convaincre. Bien que personnellement j’en doutais. Pour cela il fallait que j’arrête d’être professionnel et que je reprenne une vie normale mais une partie de moi refusait. Effrayé du changement, effrayé de ce que ça serait sans tout ça. Peut-être devrais-je simplement changé d’équipe cependant cela ne serait jamais pareil qu’intégrer l’équipe de Tokyo. J’espérais qu’un jour, la roue finisse par tourner au sein des Giants, que mon entraîneur s’aperçoive que ses joueurs sont tous des abrutis et qu’il essaie d’arranger les pots cassés. Mais malheureusement, l’entraîneur n’était pas celui qui se charger des recrutements donc c’était plus compliqué sinon je suppose que l’équipe aurait été modifié depuis longtemps. Tout ça pour dire que désormais, le baseball n’était plus le plus important à mes yeux. Si avant mon bonheur était uniquement grâce à ce sport, aujourd’hui, ça avait changé. J’avais connu l’amour, j’avais rencontré une femme merveilleuse et pour combler le tout, j’avais retrouvé mon fils.

Après l’entretien avec mon père, nous étions retourné à l’intérieur, rejoignant toute ma famille qui était déjà, pour la plupart, installé à table. Le repas se fit dans la bonne humeur, ma mère m’étant ma petite amie à l’aise, ma tante aussi. Je voyais bien ma cousine, assise en face de nous qui nous dévisageait du regard et je savais exactement pourquoi. Ce n’était pas véritablement une histoire de jalousie mais parce que Sae Ra avait réussi à faire de moi ce que personne n’avait réussi dans cette famille. Avec mon frère cependant, notre relation était resté froide et distante en particulier lorsqu’il faisait exprès de complimenter la demoiselle pour m’embêter. Sauf que je ne relevai pas, me contentant de le maudire intérieurement alors qu’au fond, mon unique souhait était d’être capable d’établir un vrai lien avec ce dernier. Seulement il était comme tous ces gens que je croisais autour de moi, qui me dévalorisaient sans raison et n’essayaient pas d’apprendre à me connaître. Il s’en fichait. Frère ou non. Ca n’avait aucune importance pour lui.

Mis à part ça, le dîner s’était bien passé, même mon père arborait quelques sourires parfois jusqu’à ce qu’il soit un peu pompette et remette encore à l’œuvre ses blagues qui ne faisaient rire que lui. Dans l’ensemble, je suppose que Sae Ra s’était bien amusée malgré le stress des évènements.
Quittant la maison, je l’avais ramenée chez elle en prenant soin de la remercier alors que je ne cessai de la contempler discrètement. Elle était magnifique. Plus que tout. Mais je m’étais abstenu de lui dire, me contentant de l’embrasser tendrement puis avec plus d’amour avant de la laisser regagner ses appartements et de rentrer chez moi à mon tour.

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