-50%
Le deal à ne pas rater :
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
69.99 € 139.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 Osaka nous voilà [Flashback]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 

Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Jeu 12 Oct - 7:54
CHAPITRE UN
Alak & Daiki

C'était déjà prévu depuis longtemps, ce séjour  chez ses parents pour les grandes vacances. Entre sa mise à pied avec son équipe deux semaines et ses blessures de guerre récentes, ça donnait encore plus de bonnes raisons pour séjourner un bon moment dans sa vile natale. Lorsqu'ils étaient venus plus tôt dans l'année, les parents du japonais avaient eu l'occasion de rencontrer Alak. Le feeling étant bien passé - en même temps qui ne pouvait pas l'aimer ? - ils avaient proposé au thaïlandais de profiter du retour de Daiki pour le mois d'août afin de l'accompagner et découvrir leur ville. Ce que ce dernier n'avait pas traîné pour accepter. Entre temps, il s'était passé d'autres choses, que le décoloré lui-même n'avait pas imaginé possible, et, bien que c'était risqué, ni l'un ni l'autre n'avait souhaité annuler. Après tout, ils sauraient bien faire attention, non ? Enfin le sportif le pensait en tout cas.

En parlant sport, ne plus jouer commencer à sérieusement manquer au basketteur. Mais le médecin avait été formel, sa blessure aux côtes commençait à se résorber, bien que légèrement douloureuse et l’atèle à son nez n'était pas là que pour le tenir. Elle dissuadait les éventuels inconscients qui voulaient jouer avec, même si Daiki aurait été capable de le faire, ne serait-ce  que quelques shoots par grande frustration. D'un autre côté, il était posé, pas du tout impulsif et était de ce fait capable de comprendre que prendre ce risque pouvait augmenter la durée de son repos obligatoire. Ce qu'il voulait encore moins. Lorsque son réveil sonna, il ouvrit les yeux, s'étirant longuement dans son lit. Depuis qu'il était en couple, un nouveau rituel s'était installé dans sa routine, rester un moment allongé à penser à Alak, à ce qu'ils avaient dit ou bien fait, à ce qu'il s'imaginait de l'avenir et au séjour, de relire les innombrables messages qu'ils avaient bien pu s'échanger. Il s'y perdait volontiers, surtout qu'il n'avait plus besoin de se lever aux aurores pour s'entraîner. Enfin aujourd'hui, il valait mieux être réactif et ne pas trop s'attarder sous peine d'arriver en retard à la gare.

Ses bagages étaient prêts depuis deux jours, il n'avait donc qu'à se soucier de se préparer. Rien de mieux qu'une bonne douche pour se réveiller. Devant le miroir, il s'observa quelques secondes après avoir enfilé sa tenue, satisfait car il ne faisait pas dans la fausse modestie, et envoya un SMS à Alak afin de savoir où il en était, sans avoir de réponse pour le moment. Ce n'était pas très grave en soit, il imaginait très bien le thaïlandais complètement surexcité, ne pas réussir à dormir et devoir tout faire ce matin au saut du lit. Cette pensée le fit sourire doucement tout seul avant d'attraper ses affaires, saluer ses colocataires et sortir du dortoir. Un bus et un métro plus tard, Daiki arriva au lieu de rendez-vous avec 5 minutes d'avance. Anticipant au cas où, Alak et lui s'étaient mis d'accord afin d'arriver avec trente minutes d'avance. Les écouteurs dans les oreilles, il scrutait les personnes qui allaient et venaient dans l'immense fourmilière qu'était la gare, surtout aux heures de pointe.

Jetant un œil sur sa montre, il constata que l'heure du rendez-vous était déjà passée de 10 minutes et toujours pas de Alak. Se demandant ce qu'il pouvait bien faire, il renvoya un SMS qui resta aussi sans réponse. Guettant toujours après lui du regard, il avait eu le temps de voir les informations affichées sur le panneau, le numéro du quai, le niveau de leur repère par rapport à leurs places, mais toujours pas d'acrobate... Pour en savoir davantage, il l'appela. Répondeur. Bon, il devait avoir eu un souci avec son  téléphone. Même s'il ne souhaitait pas retomber sur un autre scénario catastrophe comme celui où certains joueurs de son équipe avaient voulu s'en prendre à lui. Mais il s'était empressé d'aller leur parler et régler la situation, car c'était le meilleur moyen qu'ils ne recommencent pas, donc ce n'était pas possible. La main sur la poignée de sa valise, son sac sur le dos, il ne restait plus que cinq minutes lorsqu'il vit enfin arriver au pas de course celui qu'il attendait, en nage. Une fois à sa hauteur, il lâcha un « mais où t'étais ? » pas du tout agressif, juste un brin inquiet. N'ayant pas le temps de discuter sans avancer, il prit fermement la main de son autre et l'entraîna en direction du quai, jetant un petit coup d’œil par dessus son épaule afin de l'inviter à donner une réponse à sa question puis de reporter son attention devant afin de les guider au mieux.  
Made by Neon Demon

Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Dim 15 Oct - 19:22
OSAKA NOUS VOILA
Daiki & Alak

 TENUE - Ce fut le bruit des frappements contre sa porte qui tira Alak de son sommeil. Toujours pas réveillé, il se leva avec les yeux fermés pour aller ouvrir. Il trouva sa sempai du cirque, paniquée de le voir encore en pyjama. «  Mais qu’est ce que tu fais ? Tu m’avais promis de manger le petit déj ensemble ! Mais attends… Tu n’avais pas un train à prendre ?  » Train ? L’acrobate se frotta les yeux pour se remettre les idées au clair. Quand soudain, il cria de stupeur en comprenant ce qui lui arrivait. Il regarda l’heure sur la montre de son amie (en approchant l’objet très près de ses yeux). Il était en retard ! «  Désolé !  » Il ferma aussitôt la porte pour aller récupérer son portable posé sur la table de chevet. Mais l’objet était éteint ?! Le garçon se mit à paniquer. Sa conscience lui était complètement revenue. Il se maudissait lui-même. Pourquoi, la veille de son départ, ne s’était il pas arrêté d’exprimer par texto son enthousiasme à Daiki concernant ce séjour ? Pourquoi n’avait-il pas écouté Daiki lorsque celui-ci lui avait dit d’aller dormir parce qu’ils avaient rendez vous tôt le matin ? Pourquoi, à la place d’écouter sagement Daiki, avait il passé la plupart de la nuit à jouer avec son téléphone pour faire passer le temps ? A force de jouer, son portable n’avait plus de batterie et son réveil n’avait pas sonné. Il aurait pu continuer à se donner tort mais ce n’était pas le moment pour. Le garçon fila dans la salle de bain pour se débarbouiller le visage, mais sans ses lunettes, il ne vit pas son sac de voyage par terre. Il se prit les pieds dedans et faillit rentrer la tête dans le mur.

Heureusement, son sens d’équilibre lui épargna l’accident. Il se lava rapidement le visage, laissant ses cheveux tel quel. Il ne prit même pas le temps d’enfiler ses lentilles, se contentant de ses lunettes. Il ne prit pas la peine d’enlever son haut de pyjama et mit un gilet par-dessus. Quant à son pantalon, il récupéra le premier short qu’il trouva pour se l’enfiler.

Récupérant son sac de voyage qu’il avait eu la stupidité de mettre un coup de pied tout à l’heure, il mit la bandoulière sur son épaule et quitta rapidement sa chambre. Pour une fois, il maudissait aussi l’emplacement du cirque. Peu de taxis passaient spontanément par là et il n’y avait pas de bus pour l’emmener directement à la gare. Il fut donc obligé de courir vers la station de métro pour faire deux changements pour pouvoir arriver à la gare. L’acrobate avait couru dans tous les sens et s’arrachait les poumons pour ne pas rater le train. Il priait pour pouvoir arriver à l’heure.

Lorsqu’il vit Daiki au loin, il se força à accélérer sur la dernière ligne droite. Arrivé à sa hauteur, il pouvait enfin prendre la peine de respirer. Il s’avachi sur ses genoux. Son souffle était saccadé et ses jambes étaient épuisé. Mais il était fier de lui parce qu’il était arrivé « à temps ». Mais ça, c’était avant que Daiki lui prenne la main pour avancer jusqu’au train. Alak avait crié victoire trop rapidement. Mais l’avantage c’était qu’il n’avait pas à fournir l’effort d’avancer, Daiki était là pour le tirer. D’ailleurs, il ne s’était toujours pas remis des blessures qu’avait le basketteur. Il voulait pleurer à chaque fois qu’il voyait l’attèle sur le nez. Mais ce n’était non plus pas le moment de pleurer mais des explications. «  Mon réveil n’a pas sonné. Mon portable n’avait plus de batterie. » Dit-il toujours essoufflé. Ses lunettes avaient de la buée sur les verres et il ne voyait que grossièrement. Il lui montra son téléphone éteint. «  J’étais tellement excité que je n’ai pas pu dormir.  » A vrai dire, il avait, au départ, beaucoup stressé pour cette rencontre mais il avait fini par réfléchir autrement. Après tout, Daiki serait là avec lui pendant tout le séjour donc rien ne pourrait lui arriver. Et depuis qu’il avait adopté cette mentalité, il avait très hâte de partir en séjour avec son petit ami. Un peu trop même.

Guidé par Daiki, Alak ne prit même pas la peine de vérifier s’il allait dans le bon wagon. Il faisait entièrement confiance à son petit ami. Il en profita pour nettoyer ses verres avec son gilet. Arrivés dans le wagon, Alak décida de ranger les valises dans le portoir destiné pour. Il insista de le faire pour ne pas aggraver les blessures de Daiki. De toute façon, vu les efforts qu’il avait fait de si bon matin, ce n’était pas ça qui allait le déranger. Bon finalement, il accepta de se faire aider mais Alak avait été formel, Daiki n’était là que pour l’aider et pas le contraire. La partie la plus difficile devait lui revenir. Valises rangés, Alak s’installa lorsque le basketteur lui montra sa place. Il ne se fit pas prier et s’affala sur le siège. «  Je suis désolé d’être arrivé en retard.  » Les excuses arrivaient tard mais elles étaient là.
 
Made by Neon Demon

Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Sam 21 Oct - 14:02
OSAKA NOUS VOILA
Alak & Daiki

Vu l'état dans lequel arriva le plus âgé, c'était évident qu'il avait dû courir pendant un long moment. Seulement, ils n'avaient pas le temps de bavarder sans se mettre à marcher vite en parallèle et ça ne dérangeait pas Daiki de le soutenir sur la fin en le tirant. Alors qu'il l'invitait du regard à répondre à sa question, il se remit à scruter l'avant afin de slalomer de manière optimale et de ne pas se retrouver coincés. Heureusement qu'il y avait toujours ascenseur, escalator et escaliers normaux à chaque quai, ainsi monter les marches évitait de se retrouver à être ralenti par les familles ou les personnes âgées ou trop chargées. Les explications finirent par tomber en plusieurs morceaux, son regard se posa à nouveau brièvement sur l'écran de téléphone éteint quand on lui présenta. Lorsque le brun termina, Daiki ne put s’empêcher d'esquisser un petit sourire amusé. « J'en étais sûr. » Comme quoi il connaissait bien le phénomène. Puis de toute manière, même s'ils rataient ce train, ils n'auraient plus qu'à prendre un des suivants. Il n'y avait pas non plus mort d'homme. Mais le sportif n'étant pas du genre défaitiste et, au contraire, très compétiteur, il n'était pas non plus question de gâcher les efforts de son petit-ami pour arriver jusque-là dans les temps, ils devaient avoir ce train.

Le quai. Le train était là et les derniers passagers en train de monter. Quelques mètres supplémentaires et ils grimpèrent à temps dans leur wagon. Satisfait de la performance de leur duo, le sportif chercha à s'occuper des bagages, mais un regard lourd complètement désapprobateur pesa sur lui. Laissant donc le thaïlandais s'en charger, il se retint de protester en voyant qu'il galérait. Au final, le plus âgé s'était ravisé et il avait pu un peu aider. La corvée faite, ils s'installèrent à leur siège. Les excuses d'Alak furent accueillies par un baiser tendre qui dura une ou deux secondes. « L'important, c'est que tu sois arrivé à temps. Tu as fait un bel effort, tu peux être fier de toi. » Dit-il doucement en essuyant un peu sa joue humide avant de se mettre à fouiller dans son sac à dos à ses pieds. Ses doigts attrapèrent la tablette devant Alak pour la faire descendre, ensuite il déposa une petite bouteille d'eau neuve et encore fraîche dessus ainsi qu'un paquet des gâteaux favoris de son petit-ami, n'aimant pas forcément le sucré, il se doutait bien qu'il n'avait pas eu le temps de petit-déjeuner.

La voix du contrôleur se fit entendre, le signal strident du train qui part et ses roues qui le mettent en mouvement. Il n'y avait pas trop de monde dans leur wagon, ce qui n'était pas un mal en soit. Au moins ils ne se feraient pas regarder bizarrement. Même si Daiki ne se souciait pas de l'avis des autres, il n'avait pas envie que ça puisse blesser Alak. Comme ils étaient dans le premier wagon, ils furent donc les premiers à être contrôles, ce qui permettrait qu'ils soient tranquilles le reste du trajet. Une fois le contrôleur sorti, le sportif reporta son attention sur le brun à ses côtés. Prenant le temps de le détailler, un petit sourire amusé apparut sur ses lèvres en tirant sur le col du pyjama censé être caché sous le gilet. « Tu lances une nouvelle mode ? Outre le côté pratique c'est... » Laissant sa phrase en suspens, avec son index il tira sur le col un peu plus jusqu'à dévoiler de son torse. « ...très sexy... » Bien entendu qu'il le charriait, mais il ne se gênait pas pour se rincer l’œil au passage. De toute manière, il en était au stade où, même avec la plus hideuse des tenues, il continuerait de désirer Alak. Donc il y avait bien un peu de vérité derrière sa raillerie.  Après tout, dans les situations d'urgence, il fallait parer au plus pressé et il comprenait très bien son choix de mettre une veste dessus son haut de pyjama afin de gagner du temps.

Son bras passa autour du thaïlandais pour le garder contre lui. « On en a pour trois heures de trajet, tu pourras dormir si tu veux histoire que tu ne sois pas trop crevé à l'arrivée. » Proposa-t-il, bien que lui ne dormirait pas, de peur de ne pas se réveiller à leur arrêt. Son téléphone vibra dans sa poche, un message venait d'arriver, qu'il lut devant Alak. « Ma mère. Elle voulait être sûr qu'on était bien dans le train. » Information transmise, il répondit brièvement que c'était le cas, avant de le ranger. Puis son attention se porta à nouveau sur le brun. « La prochaine fois qu'on doit partir en vacances, on dormira ensemble la veille du départ, ça évitera ce genre de problèmes. » Suggéra-t-il. « En plus, tu ne devais pas prendre ton petit-déj avec ta sempai ? Le dernier souvenir de toi qu'elle aura gardé de ce jour c'est de voir une fusée sortir du cirque. » Petit sourire en coin. Il imaginait très bien la scène. « Au fait, ton chargeur est dans ton sac ? Ça pourrait être pas mal que tu charges ton téléphone sur la prise là, au cas où on se perde de vue à l'arrivée. »  Termina-t-il pour le moment. Qui aurait pu croire que Daiki aimait bien parler ? En réalité, c'était surtout les autres qui se l'imaginaient à tort vu son caractère. 
Made by Neon Demon

Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Mar 31 Oct - 21:15
OSAKA NOUS VOILA
Daiki & Alak

 TENUE - Non non non, il était hors de question de rater le train à cause de lui. Il ne voulait pas donner de mauvaises impressions aux parents de Daiki. Certes, il les avait déjà vu et il savait qu’ils étaient gentils, qu’ils ne les en voudraient surement pas pour un éventuel retard mais non. Alak voulait absolument prendre le train qu’ils avaient prévu de prendre. Il courrait dans tous les sens et même quand il était posé dans le métro, il bougeait sur place. Ce fut difficile mais il arriva à temps jusqu’à la gare. Mais là encore, le combat n’était pas terminé. Alak eut tout juste le temps d’expliquer la raison de son retard, sous les yeux amusés de son petit ami, qu’ils devaient repartir. Heureusement pour l’acrobate, il pouvait compter sur son chevalier pour le guider. Il se laissait complètement emporter par la vitesse de Daiki, ses jambes bougeaient toutes seules.

Son état physique ne changea rien de sa volonté à mettre les bagages sur les portoirs. Tout comme sa volonté à ne pas vouloir louper le train, il ne voulait pas que son cadet prenne le risque de se blesser davantage. D’une part parce que ça lui fendrait davantage le cœur mais aussi parce qu’il restait l’ainé des deux et que lui aussi, il devait protéger à sa manière Daiki. Mais malgré toute cette détermination, il fut obligé d’accepter l’aide du sportif. Petit à petit, il devenait de plus en plus dépendant de Daiki. Dépendant et accro. Car comment ne pas l’être après ce doux baiser ? D’abord surpris, Alak finit par sourire à travers le baiser. Tout sa précipitation avait disparu et il était devenu nettement plus serein. L’acrobate sourit timidement aux encouragements. On aurait dit un enfant qui entendait un compliment pour la première fois. A travers ses lunettes, il fixait amoureusement Daiki et se demandait ce qu’il avait fait pour le mériter. Cette pensée se renforça lorsque le basketteur sortit une bouteille d’eau fraiche avec ses gâteaux au chocolats. Il posa une main sur chacune de ses joues et regarda son petit ami avec un sourire comblé. «Rahhhh t’es parfaiiiit  » Dit il en posant une ou deux secondes sa tête sur l’épaule du sportif. Sa voix s’était légèrement plus aiguë que celle d’habitude.

Ils furent interrompus par l’arrivée du contrôleur et par la mise en marche du train. Alak sortit de son petit sac sous son siège, son billet et attendit que le contrôleur finisse avec celui de Daiki pour le lui donner. Par peur de le perdre (même s’il n’en n’aurait surement plus besoin), il rangea immédiatement son billet à son endroit d’origine. Il ne s’attendit pas à se faire taquiner dès qu’il se redressa de sa place. Daiki attrapa son col de pyjama pour l’approcher de lui. Le Thaïlandais releva sa tête avec un regard curieux pour inciter le plus jeune à finir sa phrase. A la raillerie non méchante de son petit ami, l’acrobate tira la langue et remit son col en place, faire comme si personne ne voyait rien. « Mais euuu… J’étais pressé. » Dit-il pour se justifier avec une petite moue. « Je suis sur que tu ne pourrais pas faire mieux à ma place. Je dois avoir un talent pour le stylisme pour avoir réussi à limiter les dégâts ! » Cette fois ci, il prit un air semi rêveur, attrapant sur son menton entre deux doigts.

Niché dans le creux du bras, Alak se blottit davantage contre le plus jeune. Il secoua négativement de la tête à la proposition. « J’ai déjà trop dormi ! Je serai avec toi pendant ces trois heures. Donc ne me laisse pas dormir si tu voies que je roupille. » Dit il avec un regard déterminé. « Attaque moi avec des bisous, des chatouilles mais je veux tenir.  » Il récupéra la bouteille d’eau pour boire une première gorgée quand Daiki sortit son portable. L’acrobate sourit la bouche fermée. La mère de Daiki, tout comme son fils, était une personne adorable. Lorsqu’il posa sa bouteille sur la tablette, elle avait déjà été vidée de la moitié. Il passa deux doigts sur ses lèvres pour enlever l’excès d’eau tout en écoutant le plus jeune. « Oh oui ! Bonne idée. » Il dormirait surement beaucoup mieux dans les bras de son chevalier. Cette fois ci il ouvrit le premier paquet de gâteau. Pas très fier de lui, il hocha la tête avec une petite grimace. « La pauvre... Tu aurais vu sa tête quand j’ai fermé la porte juste devant elle… Je lui ai claqué la porte au nez en réalisant que j’étais en retard ! » Sa grimace se changea en un rire en rejouant la scène dans sa tête. « Elle n’était qu’à quelques mètres de ma chambre quand je suis sorti en courant.  » Le voilà qu’il se moquait gentiment de sa sempai. Après tout, maintenant que c’était passé, il pouvait bien en rire.

Daiki prouva une nouvelle fois à quel point il pouvait être avenant. Alak avait complètement oublié son portable déchargé. Le brun mit le gâteau dans sa bouche et le croqua à moitié pour le garder dans sa bouche et partir à la recherche de son chargeur dans son sac. Il plongea la main dans la grande poche puis fouilla à tâtons. Son sourire trahissait sa trouvaille. Il sortit l’objet et brancha son téléphone à la prise. Une fois fait, il put avaler tranquillement son gâteau. Il savait que Daiki n’en raffolait pas donc il s’abstint de le lui en proposer. L’acrobate se colla sur le Japonais tout en évitant de le faire mal. « Tes parents savent pour ton nez ? » Il ne faudrait pas que sa mère se mette à pleurer comme Alak l’avait fait. Il vint nicher sa main dans celle de Daiki et entremêla leurs doigts entre eux. Il leva discrètement la tête pour voir ce nez. Il grimaça pour la énième fois avant de caler sa tête sur son petit ami. C’était agréable de se poser après toute la précipitation. Ça lui donnerait presque envie de se reposer.

 
Made by Neon Demon

Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Sam 4 Nov - 18:05
OSAKA NOUS VOILA
Alak & Daiki

Tout ce qui se passait entre eux plaisait un peu trop au sportif. Que ce fut les choses importantes ou bien insignifiantes. De ce regard rempli d'amour derrière ses lunettes à son air timide ou bien ses mots, ou son contact. Daiki n'avait jamais aimé auparavant et réalisait que jusqu'à présent il était passé à côté de quelque chose de vraiment grisant avec un petit côté solennel. Il pouvait être envahi par tellement d'émotions différentes bien qu'elles possédaient toute la même source. Ce n'était pas qu'il regrettait de n'avoir rien connu avant, après tout il n'avait jamais manqué de partenaires pour s'amuser. C'était tout simplement qu'il n'avait pas rencontré la bonne et elle était désormais installée à côté de lui tout en faisant partie de sa vie. Après tout ce que Alak avait traversé avec son ex, il voulait l'aimer et lui montrer à quel point il méritait d'être traité de la meilleure manière qui soit. Le décoloré s'était habitué à la nouvelle musique qu'il entendait en permanence  dans ses oreilles, que ce soit de penser à son petit-ami ou bien d'être en sa présence, les battements de son cœur ne manquaient jamais de jouer un hymne. La phrase ainsi que le ton le firent un peu sourire, pas convaincu de l'être. Sa main se posa sur sa joue pour la caresser brièvement. Puisque c'était ça l'aimer, alors il acceptait de se consumer d'amour pour Alak. Voilà ce que son regard disait pour lui.

Ensuite le contrôleur commença sa tournée de vérification dans leur wagon, ce qui ne fut qu'une formalité pour le couple au premier rang, à savoir eux. Bien entendu que le plus jeune avait paré à toutes les possibilités, étant parfaitement conscient du côté spontané et tête en l'air du plus âgé. L'employé parti, il ne tarda pas à rapprocher Alak de lui, déjà en manque de son contact. Avoir remarqué le pyjama dessous, c'était suffisant pour le taquiner sur le sujet et ça marchait très bien. La petite pose à la fin l'amusa beaucoup. « Tout dépend de ta conception de l'expression faire mieux. Mais tu as raison, je m'incline devant tant de talent, je ne peux en effet pas lutter. » Son petit sourire en coin ne l'avait pas quitté, tout comme l'expression sur son visage sur lequel on pouvait lire qu'il ne pensait pas le moins du monde ce qu'il disait et, qu'en réalité, pour faire aussi peu assorti n'était pas dans ses capacités.

Le thaïlandais davantage niché sur lui, la conversation continua sur un ton enjoué. La proposition rejetée, une autre fut suggérée. Le basketteur se demanda si son petit-ami avait réellement conscience qu'il pourrait profiter de la situation. Non, en fait, après réflexion,  il avait certainement dit ça le plus innocemment du monde et c'était une des choses qui le rendait mignon aux yeux de Daiki. N'ayons pas peur du mot. De toute manière il restait dans l'incapacité de le faire à cause de l'atèle et des coups qu'il voulait éviter à son nez s'ils s'étaient mis à chahuter. « C'est noté, je te torturerais si tu t'endors. » Le voir descendre aussi vite la bouteille le conforta dans l'idée qu'il avait bien fait d'en prendre deux. Le geste de ses doigts sur ses lèvres donnèrent l'occasion au regard du japonais de se perdre quelques instants dessus. Passant sur un autre sujet, Daiki prit un nouveau temps de réflexion. « Quoi que je me demande si ce serait moins risqué.. » Légère pause alors qu'il prononça le reste sur un ton un peu plus grave et d'une voix ronronnante. « Je ne suis pas certain de réussir à m'abstenir de ne pas te dévorer une grande partie de la nuit... » Redevenant le plus normal possible la seconde d'après, Daiki enchaîna sur la sempai du cirque. La scène décrite l'amusa beaucoup, son sourire trahissait ce fait. Il aimait voir et entendre rire Alak. « Je crois que tu viens de trouver ton costume pour Halloween, celui de Flash Gordon. À  moins que ça ne devienne ton nouveau surnom au cirque et que tu te mettes à faire un numéro de vitesse ? »

Son aîné aimait vraiment ces gâteaux, ça se lisait dans ses prunelles, ce qui faisait plaisir à Daiki de lui faire plaisir. Ensuite, la main du brun partit en exploration dans le sac afin de trouver le chargeur. C'était mieux d'être prudent. Le portable en charge, son petit-ami revint contre lui. « Bien sûr qu'ils sont au courant. Étant toujours mineur, l'hôpital les a appelés lorsque je suis allé aux urgences. » Ce dont il se serait bien passé s'il avait été majeur. Leurs doigts s'entrelacèrent. Sa joue s'appuya sur le dessus de sa tête doucement. Le regard triste posé sur son nez de temps à autre l'ennuyait toujours, il ne voulait pas que son petit-ami soit triste par sa faute et pour le coup, il avait bien merdé. « Ma mère voulait monter, je l'ai empêché de le faire. Puis j'avais déjà un bon garde-malade pour prendre soin de moi. » Dit-il, en parlant de celui qui s'était calé contre son épaule. « Quant à la raison, j'ai dit que j'étais tombé des gradins, autant à l'hôpital qu'à mes parents. Je ne voulais pas qu'ils sachent que je me suis blessé en me battant. Ils m'obligeraient à revenir à Osaka. » Puisque le médecin avait bien vu la blessure à ses côtes. Et même s'il n'avait pas levé la main sur celui qui avait cassé son nez. Les amalgames pouvaient être vite fait. « Je compte sur toi pour ne rien leur dire. » Ses lèvres se posèrent une seconde sur son front afin de déposer un baiser.  Alak semblait bien installé et le décoloré se demanda si, au final, il n'allait pas s'endormir. De toute manière, contrairement à ce qu'il l'avait dit, il ne l'aurait réveillé que quelques minutes avant d'arriver. « Je suis quand-même soulagé que l'hématome ne soit plus aussi important, ça fait moins impressionnant ainsi. » Rajouta-t-il. À défaut d'avoir pu épargner les larmes de son Alak, il espérait au moins éviter cela à sa mère.
Made by Neon Demon

Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Jeu 9 Nov - 22:47
OSAKA NOUS VOILA
Daiki & Alak

 TENUE - Alak avait oublié ce que ça faisait d’être aimé et protégé. Il avait confiance pour ses relations amicales, familiales mais pas amoureuses. Après tout, quand la personne qui était sensé vous aimez plus que tout, lève la main, ça change toute la vision qu’est l’amour. Pourtant, Daiki avait réussi à redonner confiance à Alak. Le sportif était avenant, prévoyant et doux. Il pensait aux moindres détails afin que le Thaïlandais se sente bien et ne manque de rien. Alak allait définitivement y prendre gout. Il disait souvent, pour plaisanter, que c’était une ruse pour le rendre accro à lui. Même si ce n’était pas faux, pour Alak, il était inconcevable de voir le futur sans Daiki. C’était même une question de l’ordre de survie. Alak était éperdument amoureux de son cadet.

Le contrôleur fit rapidement son boulot puis s’éloigna du couple. Daiki se moqua doucement de la tenue de l’acrobate. Il n’était pas très fier de la combinaison mais devant l’urgence de la situation, il avait guère le choix. De toute façon, il était convaincu que personne d’autre que son amoureux de petit-ami n’aurait remarqué cette tenue. D’ailleurs, il était aussi le seul qui pourrait le trouver attirant dans ces habits. Voyant l’ironie sur le visage du sportif, Alak fit une petite grimace en lui tirant la langue et en retroussant son nez. «  La prochaine fois, à la place de mettre une couche par-dessus, je l’enlèverai. Comme ça, je courrai torse nu, aux yeux de tous.  » Dit-il avec un sourire. Comme ça, il n’aura pas à faire attention aux couleurs et aux formes de ses habits. Tout ça pour dire que même s’il avait mieux, il existait aussi pire.

Une fois le marché conclu, Alak but à grosses gorgées la bouteille d’eau. Il ne pensait pas qu’il boirait autant mais cela prouvait que son corps avait bien besoin de récupérer l’eau perdue lors de sa folle course. La proposition de Daiki plu particulièrement à l’acrobate. Avec lui, c’était certain que ce genre d’événement ne se reproduira plus. « Pourquoi ?  » Il était curieux de la ou des raisons qu’allaient sortir Daiki. La suite de sa phrase le fit rougir, elle n’était pas sans effet sur l’acrobate. Il donna un petit d’épaule avant de sourire timidement. Le sportif savait exactement quoi faire pour se faire désirer. Le pire, c’était qu’Alak ne trouvait pas l’idée déplaisante, au contraire. C’était déjà plus plaisant que de claquer la porte au nez à sa sempai. Il décrivit cette scène embarrassante mais comique au décoloré. La plaisanterie lui fit beaucoup rire. Il riait tellement qu’il sentait ses abdos se crisper. « C’est trop ça, j’ai trouvé ma nouvelle vocation ! » Alak avait conscience qu’il était un des rares à profiter de l’humour de Daiki. En fait, il était le seul avec qui le décoloré se comportait ainsi. C’était une grande fierté. D’être celui qu’il aimait.

Sous le conseil de son petit-ami, le Thaïlandais chargea son portable avant de se caller de nouveau sur Daiki. «  Je t’ai déjà posé la question c’est ça ?  » Car bizarrement, la réponse lui était familière. Il l’avait surement entendu au moment où il était venu à l’hôpital, après avoir reçu l’appel, mais qu’il avait mis aux oubliettes cette information à cause de ses autres préoccupations du moment. Mais Alak ne pourrait jamais se faire à l’idée que le décoloré était son cadet. Il était tellement plus mature que lui. Par contre, la suite des informations, Alak était pratiquement sûr de les entendre pour la première fois. L’acrobate sourit fièrement lorsque le décoloré l’évoqua. Ça pour être un bon garde-malade, il l’était. C’était même à se demander s’il n’en faisait pas trop. «  Promets moi de ne plus te battre. » D’une part parce que la violence l’effrayait et de l’autre parce qu’il ne voulait pas voir sa moitié être blessé. «  … Ou de ne plus donner de raison pour qu’on te frappe. » Car il connaissait Daiki, ce dernier n’était pas du genre à utiliser la violence. Mais il savait aussi qu’il pouvait dire les choses sans retenues. Il était évident qu’Alak ne dirait pas un mot sur la vraie raison. « Tu peux !   » Dit-il avec un ton déterminé. Au contact des lèvres du sportif sur son front, un tendre sourire se dessina sur les lèvres de l’ainé. « C’est parce que tu le compares au premier jour ! » De toute façon, un simple bobo, aussi petit qu’il soit, sur Daiki, ferait pleurer Alak. «  Mais il me semble que ta mère a le cœur plus solide que moi.  »

Alak réussit à rester éveiller les deux premières heures du voyage. Pendant la première heure, ils avaient continué à rire et à discuter. Par moment, de petites caresses s’échangèrent entre les deux. A la deuxième heure, ils avaient écouté de la musique en se partageant les écouteurs. La simple présence de Daiki le rendait serein. Collé à lui, le Thaïlandais regardait le paysage défiler tout en écoutant la musique. Puis petit à petit, ses yeux se fermèrent. Il dormit jusqu’à la fin du voyage. C’était la belle voix de Daiki qui le sortit de son sommeil à quelques minutes de l’arrivée. Alak ouvrit les yeux puis se les frotta avec ses doigts fins. En voyant Daiki, son réflexe fut de sourire. Il n’existait pas meilleure comme vue, que celle de voir le beau visage du décoloré à l’ouverture des yeux. « Re-bonjour. » Dit-il tout en s’étirant avant de réaliser qu’il s’était endormi.

Il fit un petit signe de mécontentement en bougeant la tête de droite à gauche. Son petit ami était trop parfait à ses yeux. Alak récupéra son téléphone. La batterie était pleine. Et avant d’oublier de ranger le fil, il le mit dans son sac. Une annonce informa de l’arrivée imminente à Osaka. Alak hésita un instant sur comment formuler sa question. Ses doigts tapotaient, sans qu’il ne se rendait compte, sur sa cuisse. « Est-ce que tes parents nous attendent à la gare ou chez eux ?  » Selon la réponse, Alak n’aurait « plus le droit » de tenir la main de son petit-ami en sortant du train.


 
Made by Neon Demon

Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Sam 9 Déc - 4:17
OSAKA NOUS VOILA
Alak & Daiki

Comme toujours ils s'adonnaient à leur petit jeu préféré, se chercher. Là, le japonais avait décidé de profiter de ce pyjama sous la veste du thaïlandais, preuve qu'il devait être sacrément en retard. Une chance qu'ils avaient prévu à la base de se retrouver assez tôt à la gare sinon Alak serait arrivé bien trop tard. Un tirage de langue plus tard, le but de cette phrase était évidemment de le rendre jaloux et... ça fonctionnait parfaitement. Mais Daiki, comprenant la manœuvre, décida de ne pas le montrer. « J'imagine déjà recevoir ton appel du commissariat après que les flics te soient tombés dessus pour attentat à la pudeur. » Bien entendu, rien sur son visage ne laissait entendre qu'en réalité, il n'aimerait pas le savoir à courir à moitié nu dans les rues. Possessif ? Juste un peu alors.

La conversation bifurqua sur le meilleur moyen pour éviter à leur prochain séjour quelque part de reproduire la panne de réveil qu'avait eu son petit-ami, ce dernier marchait bien dans les paroles de Daiki et savait parfaitement que la moitié était sans doute le programme en avance de ce qui se passerait le soir-même. Les rougeurs le firent sourire un peu, tout comme il n'ignorait pas que sous ses airs d'ange, le thaïlandais n'était jamais en reste en la matière. Puis sa sempai arriva dans l'histoire et ils se mirent à rire en imaginant tout le programme de la future carrière toute trouvée du brun. « Je veux la moitié pour avoir trouvé l'idée de ta conversion. Puis j'ai déjà des idées de costumes qui t'iront trooop bien. » Avait-il exagéré sur le mot trop. « A toi la conquête du monde et les représentations dans les plus grands cirques. » Renchérit-il à nouveau.

Ensuite, son nez devint le sujet de la conversation. A la question, le japonais acquiesça doucement, bien qu'ils n'étaient pas rentrés davantage dans les détails la fois où ils avaient abordé le sujet. Une promesse fut ensuite demandée, à laquelle Daiki ne mit pas longtemps à répondre. « Si je te promets de ne plus le faire, excepté si c'est pour te protéger, ou si quelqu'un en veut à ta vie ou à la mienne ou celle de mes parents, est-ce que ça conviendrait ? » Demanda-t-il en gardant ses prunelles quelques secondes plongées dans les siennes. Le décoloré se doutait qu'il pouvait faire confiance à son petit-ami pour le couvrir sur les raisons de ses blessures, même s'il avait préféré le mettre dans la confidence au cas où. Quant à sa propre remarque sur la diminution de son hématome, ses lèvres déposèrent un baiser sur son front et furent accueillies ensuite par un sourire de son aîné. « C'est d'elle que je tiens mon côté posé donc tout s'explique simplement. » Précisa-t-il avec un peu d'amusement.

Le reste du trajet se déroula dans la bonne humeur. Au bout d'un moment, le train commençait à les détendre au point qu'écouter de la musique ensemble était la seule chose qu'ils pouvaient faire. Puis, comme il se l'était imaginé, il avait fini par avoir un bel endormi entre ses bras les dernières heures. Endormi qu'il avait regardé souvent avant de devoir le réveiller en caressant sa tête. Le sourire d'Alak était toujours aussi éclatant même au réveil. « Hey. » Se reculant pour le laisser s'étirer, le japonais commençait déjà à ranger leurs affaires parce qu'il valait mieux ne rien oublier. Même le regard légèrement désapprobateur de l'avoir laissé s'endormir vit une des mains de Daiki se loger sur sa joue pour le chasser. Ce qui allait tout aussi bien avec la question posé par son petit-ami. « Tu connais les mères, la mienne doit attendre sur le quai tout en ayant fait la vie à mon père pour qu'il reste chez nous garder la boutique. » Mais voulant le consoler un peu, il l'embrassa à nouveau quelques secondes puis s'écarta de lui à contrecœur afin de reprendre ce qu'il faisait.

Comme annoncé, sa mère les attendait bel-et-bien sur le quai et les retrouvailles furent riches en émotions puisqu'elle les enlaça chacun leur tour. Même s'ils mentaient, selon lui pour la bonne cause, le japonais ne pouvait qu'être fier de savoir que ses parents adoraient son petit-ami. Une fois dans la voiture, sa mère ne manqua pas de cribler de questions les deux plus jeunes, ce qui amusait assez Daiki qui ne manquait jamais de lancer parfois des regards complices au thaïlandais. La circulation était un peu dense vu l'heure et ils mirent un peu de temps à arriver à la maison familiale. La boutique de fleurs se trouvait à l'avant, tandis que l'habitation se trouvait à l'arrière, disposition qui n'était pas forcément anodine. Le repas de midi engloutit sous une avalanche de questions de part ses parents, notamment à Alak et à son activité au cirque qui fascinait toujours dès que les personnes le savaient. Le décoloré aida donc à débarrasser et faire la vaisselle, parce que c'était ainsi que cela fonctionnait chez lui.

Lorsque ses parents retournèrent au travail, Daiki fit signe à Alak de le suivre à l'étage alors qu'il portait un des sacs, laissant l'autre à son petit-ami sous peine de se faire disputer pour avoir trop forcé. Devant la porte de sa chambre, il l'ouvrit et laissa le plus âgé entrer le premier. La pièce avait une décoration assez sobre, des objets relatifs au basket bien entendu, pas un seul trophée en évidence ni photo, tout était rangé pour ne pas y abîmer, la chambre d'un lycéen dans toute sa splendeur, le désordre en moins. Abandonnant le sac dans un coin, il passa ensuite sa main sur son ventre. « J'ai trop mangé… » Petit regard complice au brun non loin de lui. « Fais comme chez toi. » l'invita-t-il ensuite. Puis, ayant beaucoup trop chaud, il retira son haut à manches longues afin de le poser sur le dossier de la chaise de son bureau. Oubliant complètement qu'ainsi, le bord du pansement qu'il avait au niveau de son biceps était visible sous son t-shirt, fait encore ignoré par celui qu'il aimait. Ses bras enlacèrent ensuite le brun, déjà en manque de son contact. « Mes parents seront occupés jusqu'à ce soir, tu voudrais qu'on aille faire un tour ou bien qu'on reste là ? » Demanda-t-il.
Made by Neon Demon

Contenu sponsorisé
Ce message a été posté
 

Osaka nous voilà [Flashback]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Égypte nous voilà !
» flashback ♔ welcome to japan
» Mai ♔ nous étions beaux, nous étions grands
» [flashback] don't cry little panda (feat bae yun hua)
» Great time with video games (osaka)
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Royal Private Schools ::  Memories, memories! ::  les archives du forum ::  Les RPS useless-