3 mois… 3 long mois enfermée entre ces quatre murs. Tu pensais que la séquestration de ton enfance était ton plus gros trauma mais la tu t’étais bien trompée. S’il y avait une chose dont tu étais bien sur, ce de ne pas retourner là-bas. Tu voulais juste en finir, arrêter de subir tout ça. On disait qu’on internait les fous là-bas, mais en réalité, c’est ce genre d’endroit qui rendait fou. Pas la peine de dire que tu en voulais au monde entier durant ces instants. Mais une partie de toi était plutôt contente. Tu ne te souviens plus la dernière fois ou tu t’étais sentie libéré d’un poids. Il faut dire que tu n’avais pas l’habitude de parler de toi en une telle profondeur et que ces médocs et ton psychologue t'étaient d'une grande aide. Ceci t’avait quand même fait bien fou. Tu avais un problème et tu as su enfin y faire face. Et il faut dire que la mère de Yi Han a été bien plus présente en quelques semaines que ton père en des années. Paradoxale, tu avais envie de dire. Elle que tu n’as pas cessé de repousser, elle a été ton plus grand soutien. Et ça tu ne la remercieras jamais assez.
Si a l’hôpital, tu as réussi à trouver un certain équilibre, retrouver une vie normale te faisait atrocement peur. En fait, c’était surtout retrouver ce quotidien dans cette maison. Tu ne savais pas comment allait se passer cette relation avec Yi Han désormais. En fait ce que tu redoutais le plus c’étaient les retrouvailles avec lui. Tu avais une mince idée de ce qu’il pouvait lui traverser a l’idée de cohabiter a nouveau ensemble. Tu avais surtout peur de ta propre réaction. Il a été ton addiction, cette drogue qui te soulageait pendant tellement longtemps. Tu avais cette crainte constante d’avoir une crise ou retomber dans cette dépendance. Tout va bien se passer. Tu répétais ceci comme un mantra. Cette petite voix dans tête ne piégera pas, quitte à ce que le coréen te provoque. Le souffle court, tu osais pénétrer dans la demeure de ton père. Tu avais longtemps maudit cette maison, aujourd’hui tu n’as jamais été aussi contente d’y être. Bien évidemment, rien avait changéTant mieux, tu avais envie de dire. C’est comme si un sentiment de sécurité prenait place autour de toi. Mais le meilleur endroit reste ta chambre. A cet instant tu ne pouvais pas t’empêcher de te rendre vers ta pièce intime qu’etait ta propre bulle. Enfin, tu ne savais pas si ta chambre était encore en état. Yi Han aurait pu la saccager. Ça n’aurait été que partie remise après avoir foutu le feu a ses affaires. Triste épisode. Empruntant les escaliers tu tombais nez à nez avec le coréen. Ton coeur se stoppait. Ca faisait longtemps.
▬ Yi Han, je ne pensais pas que tu es là....
Tu baissais ton regard, un sourire pincé aux lèvres. Sa présence te faisait du bien mine de rien. Même s’il a été la cause de ta tentative de suicide ou même la première personne à t’humilier a la première occasion, tes sentiments eux étaient encore présents. Tu aurais aimé que ton psy t’aide pour que tu puisses arrêter de l'aimer
electric bird.
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Ce message a été posté Mer 6 Déc - 12:04
TENUE † C’était la paix, la joie, le plaisir de ne plus être emmerdé par l’autre. C’est que je m’étais habitué très vite. La liberté, enfin. Si seulement ma mère pouvait se séparer de son père, là, ça serait encore mieux. Mais de ce que je voyais, c’était loin d’être un plan du futur. Même si je trouvais vraiment, ce type chelou. On dirait un gangster ou que sais-je… ça ne m’inspirait rien de bien bon à dire vrai. Soit, qu’il fasse sa vie, tant qu’il n’embarque pas ma mère dans sa merde. Moi ça me convenait. D’ailleurs, j’avais susurré à ma mère ne pas faire de crédit ou autre avec lui. Fallait pas non plus qu’elle se fasse arnaquer… Allongé sur mon lit, je me détendais. J’entendais au loin ma petite loutre, s’amuser dans sa petite piscine. Me levant, je la sortais de là en l’enroulant dans une serviette. La séchant histoire, de ne pas avoir de l’eau partout, je finis par ouvrir la fenêtre et jeter l’eau par celle-ci avec un seau. C’était loin d’être pratique… Vive l’été où il m’est possible d’aller dans la cour… La prochaine fois, j’irais dans la baignoire. Mais il faudrait que je susurre l’idée d’en acheter une plus grande, afin que ma petite fifille puisse mieux se détendre. Finissant par tout ranger, je lui donnais à manger, avant de quitter ma chambre et tomber nez à nez avec l’autre folle. « Yi Han, je ne pensais pas que tu es là.... » J’arquais un sourcil avant de soupirer. « J’suis quand même chez moi. » Je la jaugeais du regard avant de soupirer. « Le quartier des putes est plus loin par contre. » Non mais qui s’habille comme ça avec le froid qu’il fait ? Passant à ses côtés, je dévalais les escaliers pour aller dans la cuisin.
« J’suis quand même chez moi. » Tu arquais un sourcil à ces mots. Alors ca y est, il s’était finalement approprié les lieux ? Bon il fallait dire que quand vous n’aviez plus la personne que vous maudissez le plus au mond,e c’était facile. Lui qui rester presque tout le temps cloîtrer dans sa chambre. Tu avais cette forte impression que désormais, c’était toi qui allais te sentir comme une étrangère. Quand tu entendais sa dernière remarque, tu lâchais un lourd soupir avant de fermer les yeux. Prends sur toi Tsuyu Tu ne voulais pas refaire une rechute a peine sortie. Tu te contentais de faire un décompte pour canaliser tous tes sentiment négatifs et passer outre cette remarque plus que blessante. Tu serrais ta veste pour cacher ta tenue avant de le rejoindre dans la cuisine
▬ Non mais ça tombe bien que tu sois là, il fallait que je te parle
Tu soupirais lourdement avant de prendre appuie sur le comptoir. Tu ne savais pas réellement par ou commencer
▬ Je.. Je voulais te dire que j’étais désolée… Pour tout
Autant déjà aller à l’essentiel et commencer par là. Cela faisait partie de ta thérapie, faire fasse à tes erreurs et au mal que tu as pu faire autour de toi. Et s’il y a bien une personne auprès de qui tu devais commencer, c’était Yi Han
▬ Je sais que ca ne changera rien à ce que je t’ai fait subir pendant plus d’un an. Il y avait ma maladie qui était en cause, je l’avoue, mais au fond j’avais quand même conscience du mal que je te faisais.
Lui qui a du supporter tous tes écarts et sauts d’humeur malgré lui. C’est encore étonnant qu’il ne t’ait pas passé un couteau sous la gorge
▬ Tu sais, je n’attends rien de toi et sache que je vais te laisser tranquille cette fois.
Pour ta guérison, tu savais que c’était ce qu’il y avait de mieux a faire. Et puis il faut dire qu’avec tes médoc, tu arrives a rester plutôt stable. Tu te mordais la lèvre en baissant ton regard
▬ J’ai fini par comprendre que tu ne m’aimeras jamais et je l’ai accepté...
Tes sentiments étaient toujours présents malgré tout. C’était tellement triste qu’il ait fallu que tu ailles en psychiatrie pour retirer ce voile
electric bird.
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Ce message a été posté Mer 27 Déc - 17:05
TENUE † « Non mais ça tombe bien que tu sois là, il fallait que je te parle » Comment dire que je n’avais pas envie de lui parler, moi ? Elle ne le voyait pas à la façon dont je lui parlais ? Elle était trop stupide ou quoi ? Je secouais doucement la tête en soupirant. Elle ne valait pas la peine que je lui réponde. Ce n’est pas possible… « Je.. Je voulais te dire que j’étais désolée… Pour tout » J’arquais un sourcil avant de lâcher un rire. Elle s’excusait, après m’avoir fait chier pendant tout ce temps ? Et elle croyait que j’allais accepter, comme ça ? Tel un petit ange qui pardonne tout ? Ben voyons. « Je sais que ca ne changera rien à ce que je t’ai fait subir pendant plus d’un an. Il y avait ma maladie qui était en cause, je l’avoue, mais au fond j’avais quand même conscience du mal que je te faisais. » Je l’écoutais parler, alors que je me sortais les plats que ma mère avait mis au frais pour grignoter un peu. Comme si j’allais lui pardonner. C’est pas parce qu’elle faisait sa rédemption là, que je devais tout accepter. Sa maladie… Je suis sûr que si je lui donne la main, elle va retomber dans le piège. Peut-être que comme ça, elle partirait à nouveau ? Et je serais débarrassé ? C’est une idée envisageable…La bouche pleine, je l’écoutais, sans même la regarder. De toute façon, pour voir une nana moche habillée comme une plouc, je n’en voyais pas l’intérêt. C’était me salir les yeux. « J’ai fini par comprendre que tu ne m’aimeras jamais et je l’ai accepté... » Je levais le pouce en l’air avant d’attraper une canette de bière que je décapsulais pour en boire une gorgée. « Il t’en aura fallu du temps pour comprendre que l’amour c’est pas forcément le même pour tout le monde. » Je léchais rapidement mes baguettes avant de chiper un morceau de viande. « J’espère que le prochain mec que t’aimeras ne finira pas à te fuir comme je l’ai fait. » Ouais, ben avec elle, on pouvait s’attendre à tout… Quand je vais dire ça, à Heechul, il va tellement rire… « Du coup, t’as plus de raison pour entrer dans ma chambre et me piquer mes fringues. Ah, c’est cool. Enfin la paix. »
Bien évidemment, tu t’attendais à ce qu’il ne te prenne pas au sérieux. Son rire, ne te fis même pas mal sur le moment, il faut le dire. Peut-être que si les rôles avaient été inversés, tu aurais réagi de la même façon. Néanmoins, tu ne te démontais pas face à ca. Il fallait que ça sorte, que cela vienne de ta propre bouche. Tu préférais de loin suivre les conseils de ton psy qui t’avait prévenu que ta tentative de rédemption sera un chemin ardu. Mais tu devais prendre le risque. Très honnêtement, il est triste qu’il t’ait fallu une tentative de suicide et un internement pour comprendre que vous n’aviez pas la même définition de l’amour. « J’espère que le prochain mec que t’aimeras ne finira pas à te fuir comme je l’ai fait. » A ces mots, tu soufflais un simple rire
▬ Oui… Espérons-le…
Tu n’étais toi-même pas convaincu par tes paroles. Tu ne savais pas si tu serais capable d’aimer un autre que lui. Tu te devais de te persuader que c’est le cas. Quand il évoqua l’incident de la chambre, tu roulais les yeux.
▬ C’est arrivé qu’une fois…
Mensonges. Tu avais visité sa chambre à bien des reprises et cela t’a permis d’apprendre bien des choses sur l’élu de ton coeur. Hélas tu as été prise en flag seulement une fois… Une horrible fois que tu t'efforces d’oublier.
▬… Mais oui, je ne mettrais plus les pieds dans ta chambre.
Tu n’avais désormais plus de raison de le faire, il faut dire. Tu étais déterminée a garder tes bonnes résolutions. Si les personnes qui souffraient d’un trouble de la personnalité borderline avant des médicaments comme drogue, pour toi c'était le coréen
▬ Vis ta vie et je vais construire la mienne de mon côté
Tu scellais ces mots d’un sourire. C’était ce que tu avais de mieux à faire. Tu prenais appuie sur le comptoir, observant toujours le jeune homme se régaler de ses plats. Tu ne cessais de repenser à ces derniers mots malgré ses mots. Les sourcils arqués, tu l’interrogeais
▬ Mais… Tu… Tu acceptes mes excuses ? Vraiment ?
Qu’ils les acceptent aussi facilement te paraitrait encore plus bizarre qu’il t’envoie sur les roses. Il y aurait anguille sous roche
electric bird.
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Ce message a été posté Sam 13 Jan - 10:25
TENUE † Je mangeais tranquillement, dans la cuisine, les plats que ma mère avait mis au frigo. Pendant que l’autre, qui venait tout juste de revenir, me parlait. Elle ne pouvait pas s’en empêcher. Elle allait reprendre ses vieilles habitues à me coller ? Alors ok, elle s’excusait, soit disant qu’elle avait changé et qu’elle ne referait plus ça, mais je demandais à le voir pour le croire. Parce qu’en fait, je n’y croyais pas trop à ses paroles. Faut dire qu’elle était tout de même gravement atteinte de la cervelle… Alors bon, fonder des espoirs en elle, c’était un peu too much. « C’est arrivé qu’une fois… » Je levais les yeux en l’air. « Sans compter le nombre de fois où tu m’as suivi… N’essaie pas de te dédouaner, ça marchera pas avec moi. » J’étais pas non plus le saint esprit qui pardonne tout, bien au contraire. Si elle croit que c’est parce qu’elle s’excuse, que ça pardonne tout, elle a totalement tort. Le passé reste le passé, il n’est pas possible de le changer… ça se saurait si tel était le cas. Moi le premier j’aurais déjà changé pas mal de chose. « Mais… Tu… Tu acceptes mes excuses ? Vraiment ? » Je la regardais avant d’enlever mes baguettes de la bouche, pour manger ce que je venais d’y mettre. « Absolument pas. » Elle pouvait rêver pour que je la pardonne et accepte ses pseudo excuse, c’était bien trop facile. « Avec tout ce que tu m’as fait endurer, tu ne crois pas que je vais te dire amen, car tu sors d’un hôpital psychiatrique qui a soit disant soigner ta folie. » Quenini. « Peut-être que dans 10 ans je te pardonnerai, va savoir. » Enfin bon, dans dix ans, on ne se verra plus, elle sera même t’être plus de ce monde.
▬ Oui, bon, c’est vrai que j’ai été extrême… Pardon
Tu baissais ta tête timidement avant de te mordre la lèvre. Il avait raison, ca ne pourrait pas effacer ces mois de stalkage et d’espionnage. Et encore, il ne semblait pas être au courant de toutes les salopries que tu as pu faire aux les filles qui lui tournaient autour. C’était même mieux ainsi. Même si tu savais que l’image qu’il avait de toi de ne pouvais pas être plus basse. Mais tu essayais néanmoins d’amorcer un premier pas vers une rédemption. Chose a laquelle le coréen ne semblait pas convaincu. « Peut-être que dans 10 ans je te pardonnerai, va savoir. ». Un bref rire t’échappait
▬ Même toi, tu n’y crois pas…
Rétorquais-tu brièvement. Tu savais qu’avoir son pardon et aussi facilement relèverait du miracle. La haine d’un homme est souvent le sentiment le plus puissant que l’on puisse développer. C’était une chose étrange de savoir que nous étions majoritairement composé de sentiments négatif. Comme quoi les sociologues qui pensent que seul l’environnement en est la cause ont parfois tort.
▬ Bien. Je tenterais néanmoins de gagner ton pardon.
Cela te tenait tant a coeur. Désormais, lui prouver que tu étais sincère dans tes paroles et gestes. C’est ta nouvelle détermination. Et puis tant vos parents étaient ensemble, vous étiez forcés de vous supporter. En parlant de ça….
▬ Ta mère a été très présente pour moi, tu sais.
En quelques semaines elle a été plus présente que ton père en 14 ans… ou même ta mère durant toute ta vie. Toi qui a longtemps prôné le lien du sang… Elle t’a fait comprendre que ce n’était qu’au fond que de simples globules. Il faut dire qu’en tant qu’héritière d’un boulot des plus dégradant qui puisse existe, ou corruption, mensonge, meurtre et manipulation est monnaie courante pour se hisser au sommet. Tu avais assez fait comme ça dans ta courte vie. La gourmandise te gagnait rapidement à cet instant. Tu pris le chemin du réfrigérateur pour y trouver un fruit qui te faisait tant envie. Tu infligeais une morsure a cette pomme, savourant son goût acidulé avant qu’elle ne glisse dans ta gorge.
▬ Tu as de la chance d’avoir une personne aussi aimante dans ta vie. J’espère que tu en as conscience. Prends en soin.
Tu ne sais pas s’il s’en rendait compte. Tu aurais vraiment aimé connaître une femme ainsi. Tu étais sûre que ta vie aurait été totalement différente
▬ Et surtout qu’elle fasse quand même gaffe à mon père
Je ne sais pas ce que ton père avait dit ou fait pour la convaincre de le fréquenter, mais tu ne voulais pas qu’elle soit sa prochaine victime
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