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TENUE ••• Depuis la dernière, je n'ai pas tenté de visiter la ville seul. J'ai toujours attendu Tsubasa, sachant que mon sens de l'orientation et mon ignorance des lieux m'aurait forcément perdu. C'est plus simple quand il est là avec moi, même si je dois constamment ou presque utiliser une machine pour traduire ce qu'il me raconte. Il peut me montrer des choses avec ses mains, s'exprimer par des gestes, mais quand il s'agit de longue phrase, tout devient plus compliqué. J'ai appris d'autres mots en Japonais, des trucs simples. Je sais me présenter, dire merci, s'il vous plait, bonjour, au revoir, ce genre de politesse. J'arrive à faire des phrases comme « je viens de chine, je me nomme Bei Fang et j'ai 16 ans » mais ça se résume qu'à cela pour le moment. Jour après jour, j'enregistre plus de chose, autant vocalement qu'à l'écrit. C'est le plus dure pour moi, les Kanji, L'hiragana ou Katakana. Dire qu'il y a autant de vocabulaire pour une seule langue, c'est fascinant. Après deux heures à étudier seul dans ma chambre, j'ai décidé de me dégourdir les jambes dans le quartier, faire un peu le tour et repérer les lieux. Si je ne parviens même pas à sortir de chez les Nishinoya sans me perdre dans le coin, y a vraiment un soucis. J'ai donc tourné en rond une bonne demi-heure, tentant de lire les noms sur les boites aux lettres ou saluant chaleureusement les quelques voisins présents devant chez eux ou dans les ruelles. C'est tranquille, il y a peu de bruit et je peux même écouter les oiseaux chanter un peu partout dans les jardins, dans les arbres. Un beau quartier, comme de là où je viens. Même si au détour d'une rue, j'entends du grabuge, portant mon attention sur cette impasse où se trouve trois gamins. Ils doivent être légèrement plus jeune que moi, douze ou treize ans d'âge, pas plus. Jusque là, rien d'alarmant, mais j'entends à leur rire et vois à leurs gestes qu'ils ne s'amusent pas simplement. M'approchant d'eux, je remarque une boule de poil recroquevillé contre le mur de l'impasse, attaqué par des cailloux. « Hey ! Qu'est-ce que vous faites ?! » Criais-je dans l'intention de les arrêter, sauf que j'ai lâché des mots chinois et que, soit ils sont étonnés, soit hilare. Dans les deux cas, je n'ai pas l'air intimidant avec mon accent et mes mèches roses.

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TENUE ••• Installé dans ma chambre j’avais des cours à réviser et même si on pourrait penser à mon apparence que je ne suis pas quelqu’un de studieux et d’intelligent, c’est totalement faux. À défaut de ne pouvoir entendre naturellement, j’apprécie à lire et écrire, apprendre des choses ou les réapprendre. Normalement Popo reste avec moi dans ma chambre dans ce moment-là, couché sur mon lit à faire le patapouf en prenant toute la place, sauf que je ne l’ai pas vu de la journée, ce qui est étrange. Posant mon crayon j’ai besoin d’une pause, décidant de quitter la pièce pour faire un tour, ça me permettra de voir où se trouve mon gros chat ou de croiser Bei Fang d’ailleurs, on n'est pas toujours collé l’un à l’autre, même si ça arrive fréquemment en ce moment, je le laisse faire ce qu’il veut aussi, après tout tant qu’il est ici il est chez lui, s’il veut trainer au lit ou dans sa chambre il a le droit. J’ai croisé quelques personnes qui travaille ici, les saluant respectueusement bien que je sois leur « employé » même si ce n’est pas moi directement ils le ressentent surement ainsi, mais je n’ai jamais été agressif ou froid avec eux, cela aide surement à la bonne entente dans cette maison, je ne suis pas né avec une cuillère en argent dans la bouche, je me doute que ceux qui travaillent ici non plus. Sortant dehors je traverse le jardin en cherchant toujours popo, mais à part les chiens je ne vois aucun chat parmi eux. Plus je me rapproche de la sortie et plus j’entends du grabuge, j’ignore pourquoi j’ai été tenté de regarder, surement parce que c’est un quartier calme en temps normal, l’animation n’est pas ce qu’on reproche le plus dans cette rue, mais là ça semble s’en donner à cœur joie. Me rapprochant en voyant Bei Fang, étonné qu’il soit là en prise avec des gosses plus jeunes qui semblent se moquer de lui, je m’approche et les sales gosses partent en courant, posant ma main sur l’épaule du chinois. « Qu’est-ce qui s’est passé ? » Le temps d’obtenir une réponse j’ai regardé autour de nous pour voir popo apeuré, blessé contre le mur. « Popo ! » Je me suis affolé de suite en le voyant dans cet état, courant vers lui pour le prendre dans mes bras, partagé entre l’inquiétude et la colère, ce chat ne sort jamais hors de la demeure, la maison est bien assez grande pour lui, pourquoi il s’est retrouvé là ? Vérifiant doucement qu’il n’a pas de blessure « grave » je vais tout de même l’emmener chez le vétérinaire pour m’assurer qu’il aille bien. « Tu les as arrêté ? Merci. » Je ne sais pas s’il me comprend, mais c’est surement son intervention qui a sauvé Poséidon et dieu sait que je tiens énormément a cet animal...

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TENUE ••• Découvrir le quartier où vit Tsubasa est une bonne idée, ainsi je peux trouver quelques repères et me familiariser avec les lieux. Il y a d'autres maisons luxuriantes dans le coin, toute protégé par des murs, des barrières ou des portails. C'est un coin calme et en même temps, j'ai l'impression que les gens se coupent du monde entier. C'est pareil chez moi en Chine, nous vivons dans un coin où les voisins ne se côtoient pas vraiment et où presque personne ne se connait. Cela ne m'a pas permit d'avoir des amis, étant souvent enfermé entre les murs de ma maison ou de ma résidence. Chez les Nishinoya, je peux franchir le portail sans demander la permission, mais si je préviens toujours quelqu'un de mes intentions. Je ne file pas sans dire un mot, bien que je le fasse avec les employés de la maison. Ils prennent l'habitude de m'entendre à travers une machine, mon vocabulaire est trop restreint en Japonais pour parler de vive voix avec eux. Maintenant que je suis dehors, je peux profiter de l'air frais et de me dégourdir les jambes, jusqu'à tomber sur ces gamins qui embêtent un pauvre chat. Je reconnais l'animal de Tsubasa, m'approchant rapidement pour dissuader les adolescents de s'en prendre à nouveau à lui. Ils ne comprennent rien à mes paroles et se moquent, comme si être chinois était la meilleure blague au monde. Je ne peux pas leur reproché, ni m'énerver contre leurs railleries puisque je ne pige aucune d'elle. Finalement, c'est Tsubasa en personne qui se pointe et fait fuir la bande, me questionnant. Là encore, je suis perdu, mais lui indique le chat pour unique réponse. Dès qu'il voit sa boule de poil dans cet état, il lui saute dessus avec toute l'inquiétude du monde. Dès qu'il me parle, je fixe son visage, ses lèvres, mais c'est difficile pour moi. Le seul mot que j'ai bien saisi, c'est « merci ». Inclinant ma tête, je pose mon attention sur Popo, les sourcils froncés. Pointant le chat du doigt, c'est comme si je demandais ce qu'il comptait faire.

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TENUE ••• Bei Fang est libre ici, même si on prends soin de lui et veille à ce qui ne lui arrive rien, s’étant engagé auprès de ses parents évidemment à être présent, je ne veux pas qu’il se sente enfermé ou obligé de sortir avec moi, sauf que je sais qu’il n’a pas le sens de l’orientation, surtout dans cette ville qu’il ne connaît pas et où les gens ne prennent pas le temps d'écouter un étranger dans la rue, bien trop pressé pour ça. Aujourd’hui j’ai étudié comme souvent quand j’ai un peu de temps, mais après quelques heures j’ai l’impression de saturer et décide de faire un tour, cherchant mon chat par la même occasion. C’est à l’extérieur de la maison que je le retrouve, entendant du grabuge, je me suis rapproché faisant fuir les gosses qui étaient autour du Chinois en l’interrogeant, mais je n’ai pas de réponse, il me montre l’animal plus loin... Poséidon n’est pas la seule bête dans la maison, il y a les chiens aussi, pourtant lui est différent, on en a partagé beaucoup de choses ensemble et en le voyant ainsi mon cœur a fait un tour, à la fois effrayé, inquiet et en colère. Je me suis rapidement rapproché, n’ayant pas besoin de dessin pour comprendre qu’il s’agissait de la bande qui a filé, remerciant Bei Fang de l’avoir « sauvé ». Je regarde les blessures de mon chat et soupire, il n’a aucune blessure « grave », mais pas mal de petites coupures et puis par précautions je dois l’emmener au vétérinaire, hors de question de prendre le moindre risque. Croisant le regard du chinois je me redresse avec l’animal blotti dans mes bras. « Je vais appeler le vétérinaire. » Faut qu’il s’occupe de soigner mon chat. « Tu viens avec moi ? » Je ne peux pas parler avec les signes, donc s’il ne comprend pas j’attendrais qu’il sorte la machine pour répéter mes paroles.

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TENUE ••• Ce pauvre chat semblait mal en point quand je suis arrivé, acculé contre le mur de l'impasse, il ne pouvait que subir la bêtise de ses gamins indisciplinés et méchants. Avec mon accent et mes paroles chinoises, je n'ai pas réussi à les faire fuir comme je l'imaginais, me retrouvant face à une bande de gosse de riche du quartier. Je peux en découdre, ils seraient étonné des nombreux talents que je possède, mais tsubasa arrive à temps pour les faire filer à toute jambe. évidement, je ne comprends rien à ses mots mais lui indique son chat, n'ayant pas encore eu le temps de m'en approcher avant son intervention. Précipité à ses côtés, je le suis sans tarder pour m'assurer que poséïdon va bien. J'ignore ce qu'ils ont fait au chat, si il est vraiment blessé ou si c'est superficiel, mais ça me chagrine pour lui. Après tout, il n'a rien demandé et ces idiots sont tombés sur lui pour le malmener. Si j'étais arrivé plus tôt, peut-être qu'il n'aurait rien. Blotti dans les bras de son maître, popo n'a pas l'air de bien vouloir bouger et je crains qu'il se soit vraiment fait mal. Vétérinaire ? Tandis qu'il me parle à nouveau, je tâte mes poches et cherche après ma machine, la sortant rapidement. Je ne vais pas lui faire répéter à chaque fois, juste préciser mon intention de le suivre. « Je te suis. » Fis-je à travers le petit boitier. Il n'a pas besoin non plus de m'expliquer de a à z ce qu'il compte faire, je me doute bien qu'il s'inquiète pour son chat et qu'il doit faire quelque chose pour l'aider. « Que veut dire « vétérinaire ? » » L'interrogeais-je, disant le mot en Japonais dans ma phrase en chinois. La machine ne l'a pas changé, repérant sûrement la langue employé.

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TENUE ••• Je déteste la violence et encore plus quand elle est gratuite. Mon chat n’est pas méchant, il n’attaque personne, mais les idiots, les sales gamins qui pensent qu’ils ont droit de vie ou de mort sur un animal, eux je pourrais les frapper sans aucun regret. Grâce à l’intervention de Bei Fang Popo n’a pas de grave blessure et est vivant surtout, si je l’avais perdu lui aussi je pense que j’aurais vraiment eu du mal à l’accepter, mais en attendant, blottis dans mes bras, je peux sentir sa peur plus que sa douleur. Je veux tout de même l’emmener au vétérinaire pour faire une visite et être certain qu’il n’a rien, il a des blessures à la patte et son pelage cache peut-être d'égratignures, je ne veux pas passer à côté et puis je serais plus rassuré ainsi. Les bêtes ne parlent pas pour nous dire ce qu’elles ont, comme les bébés. Je le questionne en me doutant qu’il ne comprend pas tout ce que je raconte, mais j’attends quand il sort son appareil, à ses paroles je hoche la tête, le remerciant silencieusement de son soutient. Marchant vers la maison, je dois prendre des sous pour payer et une couverture ou enrouler mon chat, préférant qu’il soit bien confortable le temps du trajet, il y en a un pas loin en ville, ça me rassure de ne pas avoir à traverser tout Tokyo pour soigner mon animal. « C’est le docteur pour animaux. » Je ne sais pas comment expliquer autrement, la machine va traduire, il utilise surement son propre mot en chinois. Je souris en lui faisant signe qu’on y va, marchant dans les rues en regardant autour, si je croise ses petits cons je vais leur en passer un de savon, ça me fout en rogne ce genre de comportement. Caressant popo qui est bien calé dans mes bras, certains regards se posent sur nous ou sur l’animal, mais pas le temps de m’arrêter, même s'il reçoit des compliments. « On est arrivé. » Montrant l’enseigne à Bei Fang, je ne peux pas ouvrir la porte, donc j’attends qu’il le fasse pour entrer, croisant le regard de la secrétaire je dois répondre à des questions sur l’animal, raconter ce qui s’est passé, ça me prends grosso modo cinq minutes avant qu’elle me demande de patienter dans la pièce d’à côté. M’installant sur un siège, je garde popo sur mes jambes. « Tu as des animaux ? » Je ne pense pas lui avoir demandé encore si c’était le cas en Chine.

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TENUE ••• Je peux comprendre la colère de Tsubasa en voyant son chat dans cet état, de la violence gratuite tout simplement. Ces gosses sont immondes, des monstres. La boule de poil est effrayé, mais je ne parviens à voir si il est vraiment blessé. Je laisse cela à son maître qui le tient dans ses bras et le transporte avec délicatesse. Sortant mon appareil de ma poche après n'avoir rien compris à ses paroles, je lui fait savoir que je suis là et que je compte le suivre, peu importe où il se dirige. Il n'y a pas besoin de dire plus là-dessus. Par contre, je n'ai pas compris le terme qu'il a employé dans sa langue, le questionnant là-dessus. Cette fois, j'ai ma petite machine pour traduire et retenir, mais plutôt que répété le mot, il m'explique son terme, sa définition. Docteur pour animaux ? Oh, vétérinaire ! Je le répète en chinois avec un hochement de tête, saisissant parfaitement là où il veut en venir. J'aurai dû le savoir en voyant le chat, mais c'est compliqué de tout analyser à la fois. Suivant Tsubasa chez lui, j'attends qu'il récupère ce dont il a besoin avant de filer chez ce vétérinaire, le chat emmitouflé dans une couverture bien chaude. Ces gamins ne perdent rien pour attendre, même si je laisse le soin de les engueuler au propriétaire du chat blessé et traumatisé. Ce n'est pas à moi de m'en mêler, puis je ne veux faire du mal à personne en usant de ce que l'on m'a appris chez moi. Dans ma course, j'ai rangé mon appareil dans ma poche, mais je n'ai pas besoin de comprendre les mots de mon ami pour voir l'enseigne du docteur pour animaux, comme il l'a décrit plus tôt. Sans attendre, je pousse la porte et la retiens, le temps qu'il se faufile à l'intérieur avec popo. Tsubasa se charge du reste, je ne peux l'aider sur ce plan-là. Ayant repris mon traducteur, je le garde dans ma main au cas où il me parle. ça ne loupe pas et je réponds à l'affirmatif d'un mouvement du menton. Pour lui répondre, je sors mon portable et cherche des photos de mes animaux, pour lui montrer. Deux gros chats et trois chiens, tous différents. Deux mains coons, un leonberg, un mastif tibétien et un giant malamute. Que des grosses bêtes qui prennent beaucoup de place, mais y a de quoi faire chez moi. « Ils me manquent. » Avouais-je, le regard rivé sur les photos.

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TENUE ••• Je n’ai jamais aimé la violence, on a souvent pensé que je l’étais parce que j’avais une apparence qui sortait de l’ordinaire avec mes cheveux rouges, mais je n’ai jamais été un gamin turbulent, pas dans ce sens-là en tout cas. Je suis un bosseur, un type qui va au-delà des choses, mais quand on s’en prends aux personnes que j’aime je ne peux que ressentir cette amertume contre ceux qui me font du tort à moi ou comme aujourd’hui, mon animal. Pour beaucoup ce ne sont que des bêtes, de la compagnie pour occuper les journées se fichant de leurs santés ou de leurs besoins, mais ce n’est pas mon cas. À mes yeux, Popo est précieux et il le sera toujours. Je demande à Bei Fang s’il souhaite m’accompagner, il n’a surement pas tout compris à mes paroles, mais avec son traducteur ça semble déjà plus simple. Nous mettant en route pour le vétérinaire. Une fois dans la salle d’attente je demande à mon ami s’il a des animaux, c’est le meilleur moment pour l’interroger sur ce sujet. Voyant son expression et son affirmation je suis curieux de les voir, surtout quand il sort son portable comprenant qu’il cherche des photos. Lorsqu’il me les montre je souris, il en a aussi plusieurs, ils sont très beaux. « C’est normal, on y tient à nos bêtes. » Dis-je en gardant le sourire, posant mes yeux sur mon chat, blottit contre moi. Finalement le vétérinaire sort et c’est à notre tour, faisant signe à Bei Fang de me suivre, il peut entrer avec moi plutôt que d’attendre dehors. Laissant au professionnel le temps d’examiner l’animal posé sur la table, je reste en retrait, mais pas trop, pouvant le caresser malgré tout pour le rassurer. Apparemment il a des blessures, une un peu profonde qu’il doit recoudre, mais avec de la pommade et des cachets, Popo devrait s’en remettre rapidement, même si d’après le docteur il est sous le choc et risque d’être un peu effrayé par tout durant quelque temps, je peux comprendre, hochant la tête, il restera avec moi. Prenant ce qu’il faut, payant la visite, on peut repartir. Soufflant une fois dehors, rassuré malgré tout que ce ne soit pas plus grave. « Rentrons. » Je pense que mon chat a eu sa dose aujourd’hui.

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TENUE ••• La détresse des animaux me touche personnellement, je n'ai pas pu laisser ce chat se faire maltraité par des gamins mal élevé, que ce soit celui de Tsubasa ou de n'importe qui d'autre. Je n'ose imaginer dans quel état il serait si j'étais arrivé quelques minutes trop tard. Popo va bien, à vue d'oeil je dirais qu'il n'a rien de casser surtout. Je ne suis pas expert en animaux et l'avis du vétérinaire sera plus concluant que mes observations. Du coup, Tsubasa l'emmène à la clinique pour les animaux, et bien que je ne comprenne pas tout, malgré mon appareil, je ne reste pas loin de mon ami. La seule chose que je sais, c'est que son chat va être guérit. Quand la conversation s'engage sur les animaux, je peux affirmer au Japonais que j'en possède moi-même quelques uns et de ce fait, je lui montre les photos de mes animaux. Des gros chiens et des gros chats, tous restés chez moi en Chine. Ils me manquent, c'est normal quand nous sommes habitués à les voir et à les câliner tous les jours et que d'un coup, ils ne sont plus là. Je sais que je pourrais les revoir d'ici que je retourne dans mon pays, pour des vacances. Hochant ma tête, je confirme les paroles de Tsubasa traduite par ma machine. J'y tiens énormément, oui. C'est finalement notre tour et j'accompagne le garçon et son chat vers une pièce plus intime, où le vétérinaire examine l'animal blessé. Je ne fais que regarder et écouter, tentant de comprendre sans mon traducteur. L'appareil ferait trop de bruit, autant épargner cela à l'assemblée. Je poserais des questions plus tard, en attendant je me contente de mes yeux pour voir. Une fois terminé, je suis Tsubasa vers le sortie, après qu'il est réglé sa visite. J'en profite pour rallumer mon appareil et acquiescer. « Comment va-t-il ? » Demandais-je en caressant la tête de Poseïdons, presque collé à son maître pour l'atteindre. Je m'éloigne un peu pour éviter une maladresse de ma part, et aussi pour regarder où je mets les pieds. J'ai tendance à vite me casser la figure, quand je suis trop distrait.

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