TENUE ••• « Avoues que tu ne peux pas te passer de moi, si tu comptes m’inviter encore ~~ »
Toutefois, il était étonné et en même temps apprécie la compagnie de Haruto même si, il ne compte l’avouer au concerné. Il manquerait que ça. Certes, il était beau physiquement.. Sa personnalité, lui plaisait, mais non. Hors de question d’aller plus loin, il était attiré par la gent féminine, du moins, essayait de s’en convaincre. Quant à son sifflement, il arque un sourcil pour finalement dire :

« J’ai l’impression que tu te moques de moi. Je pense surtout par rapport aux animaux.. Et la guerre aussi.. Il y a beaucoup d’éléments naturels ici. »

Cette maison n’était pas constituée de béton ou autre, même au niveau de la décoration.. Cela donnait une ambiance zen. Une fine ébauche étire ses lippes quand il complimente sa mère. Il y tenait à cette dernière.

« Cela me rendrait presque jaloux. Enfin, mon père aussi est classe même si je ne le connais pas des masses. Je n’ai appris qu’il y a quelques jours qu’il aimait cuisiner. Mais, c’est un début. Et je sais même pas pourquoi je te dis ça. Et si un jour tu le croises, ne lui dis pas que je l’ai complimenté. »

Il y avait peu de chances qu’ils se rencontrent, mais son père était quand même une personnalité connue alors, tout était possible pour un peu qu’il soit fan de ses mangas par exemple. Finalement, il prends son short maillot noir. Pour se changer rapidement dans la salle de bain. Quand, c’est fait, il finit par rejoindre son ami. De là, ils déplacèrent rapidement jusqu’au toboggan et, avec un sourire taquin il finit par dire :

« Je pars devant. Ne te défiles pas. »

Sans attendre une réponse, il se glissa dans ce long tube rapidement pour flotter quelques secondes en lévitation avant de se retrouver submergé par les eaux dans un grand plouf. Il s’écarte rapidement avant de sortir la tête hors de l’eau et de siffler d’admiration en voyant pleinement ce niveau et la salle sportive.

« Whaou ! C’est géant !! »

TENUE ••• « Ce n'est pas c'que font des amis ? » minaudais-je, avec un jeu de sourcil aguicheur, presque provocant. Kamui n'a pas besoin de dire quoi que ce soit pour que je sache qu'il apprécie ma présence, suffit qu'il reste avec moi plus qu'il ne veut l'avouer. S'il ne me fait pas plus d'éloge, il s'intéresse beaucoup à ce lieu par contre. C'est amusant de l'entendre parler de nature, d'animaux, d'écologie. Ce n'est pas tant mon kiffe, je fais attention, mais je ne suis pas un ferveur défenseur de la faune et la flore. « Pourquoi me moquerais-je de toi ? J'admire tes intentions, c'est tout. » Il a toute mon admiration, tout mon respect.

Ma mère est ma mère, normal que j'y tienne au point de la voir comme une déesse. à mes yeux, c'est ma Hestia, ma déesse du foyer, de la famille. « Jaloux que ma mère soit mon centre d'attention primordial ou que ma mère soit parfaite ? Ce n'est que partie remise pour ton père, il ne tient qu'à toi d'apprendre à mieux le connaître. J'aime quand tu me parles de toi, continue. » Je l'invite à poursuivre son récit sur son père ou ce qu'il souhaite, tant que j'entends sa voix. « Ton père, c'est quelqu'un de connu, non ? Quand tu as dit ton nom tout à l'heure, me semble l'avoir déjà entendu. » Hijikata, ce n'est pas commun. « Comment suis-je censé savoir que ce sera ton père ? à moins d'être avec toi. » Mais bon, je ne vois pas où est le mal.

Une fois les maillots enfilés, nous pouvons retourner dans la pièce précédente où se trouve le toboggan. Kacchan fait toujours de l'humour, mais je lui fais signe de ne pas se gêner et de passer en premier. Je laisse quelques secondes à mon ami pour glisser, puis entre dans le tube et me laisse aller jusqu'à être dans la piscine. Sortant la tête de l'eau, je balance mes cheveux en arrière et passe ma main sur mon visage pour dégager la flotte et voir plus clair. « Pas mal ! ça manquait un peu de virage. » C'est de la boutade, la glissade était parfaite. J'en profite pour nager un peu, vers le rebord du bassin. « Si tu aimes ça, on pourrait se rendre dans un parc aquatique. » Ce n'est qu'une idée, il n'est pas obligé de me suivre partout dès que je le réclame. Même si, j'avoue, ça me fait plaisir.

TENUE ••• « Peut-être ? Peut-être pas ? »

Répond t’il avec la même lueur dans son regard et ce sourire obligeant ses lippes à s’étirer légèrement vers le haut. De là, il finit par marcher à ses côtés jusqu’à la chambre. Il lui assène un coup de poing à l’épaule.

« Tu en fais un peu trop. Qu’on pourrait se demander si tu es sincère. »

D’un côté, il appréciait vraiment la compagnie de ce gars, mais autant mourir que l’avouer. Allez savoir, faut croire que c’était un petit jeu qui s’était instauré entre les deux. Après, il n’y avait pas besoin de mots pour faire comprendre à l’autre que sa présence est agréable et appréciable. Sauf que ces deux là, se cherchaient comme de véritables gamins :

« Pourquoi, je serais jaloux que ta mère soit ton centre d’intérêt ? »

Il laisse un moment de silence avant de reprendre :

« Qu’elle sorte du lot. »

Puis, de là, il l’écoute et il est vrai que cela ne tenait qu’à lui d’essayer de le découvrir, mais bon il ne voulait pas non plus bousculer cet homme avec qui, il était lié par le sang. Cependant, il se sentait un peu gêné d’avoir parlé de ses sentiments envers son paternel.

« Ouais, il l’est. Il est un des mangakas les plus aimés du pays. J’avoue que tu marques un point. »

Changés et tout, il ne lui fallut pas longtemps pour plonger une tête dans la piscine, suivit de son ami. Pendant quelques secondes, avec ses cheveux trempés, il déglutit le plus silencieusement possible. Il n’y a pas à dire, il était beau. Mais, il décide de faire la planche, laissant son aîné rejoindre le bord :

« Tant que ce n’est pas du camping. Cela me va. »

Soudainement, il laisse tomber la planche pour, projeter de l’eau sur son aîné à l’aide de ses mains avec un sourire fier et fouine en même temps. Après, tout ce serait du gâchis de ne pas faire une bataille d’eau, alors qu’ils sont dans une piscine.

TENUE •••  Peut-être ? Peut-être pas ? Et mon poing dans sa gueule d'ange ? Tss. Marchant vers la chambre, son coup était gratuit. Je râle un peu, sûrement pour sur-jouer. « Je suis toujours sincère ! » Me plaignis-je, encore meilleur acteur qu'un véritable acteur de cinéma. C'est vrai, je ne mens pas en disant que j'admire ses intentions ou qu'il a du talent. C'est lui qui pense le contraire. D'ailleurs je ne pige pas pourquoi il se rabaisse autant. à sa place, je ne sentirai plus mes chevilles enfler. Enfin bon, chacun son tempérament.

« Parce qu'elle passera toujours avant tout le monde ? » Y compris lui. Je ne peux pas comparer mon lien avec ma mère et le notre, avec lui. Ma mère est ma mère, Kacchan est mon ami. C'est différent, mais je pourrais sûrement en faire autant pour ce môme que pour ma créatrice. Pour son père, il est le seul à pouvoir faire quelque chose. Je peux le conseiller, l'encourager, le soutenir, mais je ne peux rien faire de plus qu'user de la salive à déblatérer pour le pousser. Dans un sens, ça me fait plaisir de l'entendre parler de sa petite personne. C'est fatiguant de toujours être le centre d'une conversation, ha ha ha.

« Mangaka ? Oh, c'est peut-être pour ça que ton nom me dit un truc. » Ou peut-être pas, difficile de remettre les souvenirs au bon endroit. La piscine nous tend les bras, je plonge après lui et balance ma tignasse brune en arrière, comme dans le remake d'une pub pour un shampoing. Kamui est le dos, se laissant flotter au gré des vagues que nous venons de faire avec nos plongeons. « Pourquoi ? Tu n'aimes pas le camping ? On pourrait partir un week-end en forêt. » Je le taquine, alors qu'il me lance de l'eau à la figure. C'est le feu vert pour me jeter sur lui, lâchant un rire amusé. Mes mains sur ses épaules, j'appuie dessus pour mettre sa tête sous la surface et le retenir quelques secondes.

Quand je le relâche, c'est pour m'éloigner à toute vitesse, nageant vers un côté du bassin sans perdre ce sourire. « Alors Bambino ! Attrape-moi si tu peux ! » Criais-je en plongeant totalement dans l'eau, pour me cacher et éviter ses futures attaques. Si je pouvais rire dans cette flotte, je le ferais à gorge déployée.

TENUE ••• « Avoues, que tu aimerais que je sois jaloux non ? »

Pourquoi est-ce qu’il lui avait demandé ça ? Il ne sait pas, et des fois, il se giflerait bien pour avoir osé lui demander ça en réalité. Ah vraiment.. Il était irrécupérable comme on dit. Quant à son père, oui, il allait devoir oser s’y rendre de lui même, bien qu’il a peur de le déranger parce que soit il serait en train de travailler, soit parce qu’il sera sûrement entouré de ses assistants. Puis, lui-même, travaillait dans une boutique de mangas.. Autant vous dire qu’il comptait le garder malgré tout ce petit boulot comme on dit. Il le voulait son local, pour en faire, en quelque sorte un refuge. Il hausse les épaules face au commentaire de son ami :

« Sûrement.. »

Finalement, ils finirent dans l’eau tous les deux. Qu’est-ce que cela faisait du bien. L’eau était bonne en plus. Il ricane doucement, terminant de se laisser bercer par les vagues.

« Pour servir de couverture, parce que monsieur ne veut pas se geler les miches ? Non, merci. »

De là, il finit par lui jeter de l’eau, en imitant un personnage de DBZ. Seulement, il ne s’attendait pas à se retrouver subitement noyé par son aîné qui s’était vengé en appuyant sur ses épaules. Il ressort, le regard brûlant d’une flamme de défi, camouflé par ses mèches brunes. Un sourire vengeur flânant sur ses lèvres.

« Tu ne perds rien pour attendre Casanova. »

Il décide d’aller à sa poursuite et, de piquer de lui-même une tête sous l’eau pour aller le rejoindre, tout en essayant de faire des vagues avec ses pieds sous l’eau afin de créer des remous et le faire sortir de nouveau la tête sous l’eau, pour le rejoindre rapidement et faire des vagues au-dessus pour le tremper, jusqu’à ramener la tête hors de l’eau et rire, en essayant de reprendre sa respiration :

« Je t’ai eu. »

Sans vraiment, faire attention à la proximité. Il essaya de le faire à nouveau couler, en essayant d’agripper ses épaules.

TENUE •••  « ça me plairait. » Prononçais-je simplement avec un sourire de don juan. Ouais, ça me plairait vraiment de le savoir jaloux, même de ma propre mère. Enfin, c'est beau de rêver. Kacchan ne doit pas désespéré pour son père, un jour ou l'autre ses efforts porteront ses fruits. Je n'en doute pas une seconde. Pour le moment, il ne peut pas faire grand chose, si ce n'est en discuter avec moi. Mais au lieu de parlementer davantage, nous plongeons dans la piscine. Toutes les maisons devraient posséder ce genre de chose, un bassin avec de la flotte. Pouvoir piquer une tête quand on le souhaite, c'est l'extase.

Une couverture, quelle belle proposition. « C'est quoi qui te dérange vraiment ? » Ce n'est pas de servir de couverture pour mon corps de dieu grecque, j'en suis certain. Il y a sûrement une autre raison. Kamui me cherche à me jeter de l'eau dessus et il ne m'en faut pas plus pour entrer dans le jeu, me jetant sur lui pour le noyer. Avant qu'il ne puisse ressortir de l'eau, je file à toute vitesse à l'opposer, mort de rire. Je sais par avance qu'il va vouloir sa revanche, et c'est bien pour ça que j'impose de la distance entre nous. Enfin, pas assez pour lui échapper, sinon ce n'est pas drôle.

à sa menace, je lui tire la langue et nage en rond. Kamui me rejoint en quelques secondes, non sans retourner la piscine et manquer de la vider de son eau. Je ris encore une fois à la surface, les cheveux collés à mon front et mes tempes. Je ne vois plus rien, mais je m'éclate toujours autant. Finalement, il m'a attrapé et je sens déjà qu'il tente de me noyer... Sauf que je ne suis pas idiot pour le laisser faire sans répliquer. Je ne résiste pas, mais passe mes bras autour de sa taille pour l'emporter avec moi dans le fond du bassin.

Là, on peut dire que la proximité est grandement réduite. Je le tiens contre moi, décidé à ne pas lâcher trop vite. Même quand nous remontons, je garde mes bras accroché à son corps, un grand sourire aux lèvres. « Tu peux m'avoir... Tout entier. » Mon sérieux ne dure qu'une fraction de seconde, puis je me marre et défais mon étreinte pour virer une nouvelle fois ma tignasse dérangeante de devant ma vue.

TENUE ••• « J’aime pas l’idée d’être étouffé avec tes bras et la chaleur ! »

Mauvaise foi ? Sûrement, mais, il préféra ne pas s’y attarder. Déjà qu’il refoule très loin le fait qu’il soit spécialement attiré par le même sexe que lui. Quoi qu’il préférait refouler tout cela en lui, et finalement il préférait de loin s’amuser à l’attaquer avec l’eau. Puisqu’ils étaient dans une piscine, autant en profiter tous les deux, raison pour laquelle, il lui balance de l’eau, même si, cela lui vaut de se retrouver sous l’eau par « vengeance ». Kamui ne perd pas de temps pour tout faire à ce qu’il se ressorte de l’eau, en le rejoignant aussi et faisant des vagues grâce à ses jambes. Il pouffe doucement, n’essaie pas de dégager ses mèches brunes qui lui masquent la vision, pour essayer de noyer son ami, après l’avoir à nouveau éclaboussé dès qu’il fut à la surface. Toutefois, il n’aurait pas cru que ce dernier, l’emprisonnerait alors qu’il avait posé les paumes de ses mains sur ses épaules afin de lui rendre la pareille. Au final, tous les deux, furent submergé à nouveau par les eaux. Il recracha un peu de l’eau sur le visage de son aîné, une fois qu’ils ont remonté à la surface avec un regard brillant de vengeance, mais, il resta coi à ce sérieux et surtout à cette phrase qu’il lui balança, avant d’éclater de rire et de le lâcher. Il serre les dents et, lui balance à nouveau de l’eau dessus en lui balançant un :

« Idiot ≈ Qui voudrait de toi ? Désolé, mais ton numéro de charme ne marche pas sur moi ~~ »

Il lui tire la langue avant de se rapprocher de lui et de lui ébouriffer à nouveau les cheveux, qu’il aime tant remettre en arrière comme un diablotin et finit par passer derrière lui dans son dos, enrôlant un bras autour de son cou, pour qu’ils aillent à nouveau piquer une tête sous l’eau. Quand, ils remontent à la surface, Kamui, ne peut s’empêcher de rire contre l’oreille de son ami.

« Nous sommes quittes Casanova ~~ »

TENUE •••  Quel râleur ce môme. Y a pas un instant où il me dit « oui merci » ou « avec plaisir », toujours à répondre comme si il voulait m'éviter. Ce serait presque vexant, si je n'étais Cavalone Haruto, le bout en train et l'optimiste de service. Il aura beau me repousser, je continuerai à forcer. Notre petit jeu d'eau se poursuit, je le noie et il tente de se venger, avec sa force d'escargot. Je me moque de lui, trouvant toujours un moyen pour l'avoir et faire gonfler son envie de vengeance. à force, il n'aura que ça en tête. Kamui se donne à fond pour me noyer en retour, ses mains sur mes épaules, mais il oublie qui je suis. Un fourbe et un enfoiré, qui n'hésite pas à l'enlacer pour l'entraîner avec lui sous l'eau. Je ne bois pas la tasse, puisque je me suis préparé à couler, mais ce n'est pas son cas. D'ailleurs, il me crache l'eau à la figure quand nous remontons, mais je suis déjà trempé ! ça ne fait pas de grande différence. Mon rire résonne dans l'espace large après ma petite seconde de sérieux. C'est trompeur, on ne peut savoir si je suis vraiment en mode dragueur ou juste emmerdeur. Je ne saurais dire avec Kacchan. J'aime bien l'embêter, c'est un fait véridique. Et en même temps, j'aimerai bien le voir rougir ou perdre ses moyens. à savoir où est-ce que ça pourrait me mener... Aucune idée.

« Toi ? » Plaisantais-le, pour le prendre au dépourvu. « Vraiment ? » Je demande alors qu'il se rapproche pour m'ébouriffer les cheveux, s'amusant à les replacer en arrière de ses doigts. J'allais dire quelque chose, mais Kamui passe dans mon dos et saute dessus. Son poids me fait couler, fermant la bouche avant d'avaler la tasse. Même une fois remontée, il ne me lâche pas, riant contre mon tympan. « Tu ne devrais pas me chercher ~ » Ma voix se veut similaire à la sienne, l'imitant avec un sourire de défi. Mais plutôt que recommencer, j'attrape son bras d'une main et nage à l'aide de l'autre vers un bord. « Et si on allait faire à manger ? » Enfin « je », c'est à moi que revient cette tâche, mais qui sait il pourrait m'aider un peu. Arrivé au bord du bassin, ma main sur le carrelage humide, j'attends qu'il me lâche pour pouvoir m'asseoir sur le rebord. « Que voudrais-tu que je prépare ? »

TENUE ••• C’était vraiment la première fois qu’il passait un moment aussi agréable en compagnie d’un ami. Il rit et, finalement, se tût face à cette phrase et ce regard de défi :

« Oh ? Casanova est si facilement effritable ? »

Il n’avait peur de rien, mais finalement, acquiesce quand il propose qu’après leur jeu, ils aillent cuisiner. Toutefois, il arque un sourcil quand il le tire jusqu’au rebord et qu’il sort de l’eau. Il lui avait dit qu’il voulait manger italien, toutefois, parce qu’il voulait vraiment voir son talent dans ce domaine il finit par dire :

« Une entrée, un plat et un dessert italien ? A toi de choisir ce que tu préfères. Je ne m’y connais pas. »

Ce n’est pas comme s’ils n’avaient pas le temps de faire cela en l’absence de l’oncle de Haruto. Il finit par sortir de la piscine à son tour, prit une serviette qui se trouvait là, pour se sécher un minimum avant d’éclabousser et tremper toute la maison de leur hôte. Quand ce fut fait, ils finirent par se rendre dans la grand cuisine après avoir monté plusieurs marches et regardant le frigo et les armoires, il finit par dire :

« Il semblerait qu’il ait fait les courses pour nous, ton oncle. Du coup, on commence par quoi ? Cela te donne des idées ? »

Il avait déjà cuisiné des trucs vite faits, jamais fait quelque chose de sophistiqué jusqu’au aujourd’hui, mais cela pourrait sûrement être marrant de partager ce genre de moment. D’ailleurs, maintenant qu’il y pense, le laissant prendre ce dont il avait besoin pour ses idées. Il finit par dire :

« Tu as appris la cuisine parce que tu aimais ça ou bien, c’est un coup pour draguer ? »

Cela lui fait penser qu’il avait posé la même question à son paternel, mais il fallait avouer que la cuisine ce n’était pas commun enfin.. Il sait aussi que cuisiner un bon plat peut appâter beaucoup de monde dont les filles. De là, il décide de mettre un tablier et finit par s’installer à ses côtés attendant ses directives :

« N’empêche, tu m’as dit que tu ne connaissais pas ton paternel, mais au fond, ton oncle remplace ce trou non ? Je dis ça, parce que vous semblez très familier et qu’il semble tenir à toi. »

Cela sautait aux yeux. Parce qu’il avait beau être son filleul, il n’était pas obligé d’accepter la présence de son ami, donc « lui ». Pourtant, il l’avait bien prit puis, cela se voit qu’il tenait à « lui ».

TENUE •••  C'est facile de l'embêter, même s'il rend la pareille. On dirait un petit chien qui jappe quand on essaye de s'approcher de lui pour le caresser. Amusant. « Effritable, moi ? D'où tu sors ce mot bidon ? » Je me moque, avant de proposer d'aller se faire à manger. Ce n'est pas que, mais jouer me creuse l'appétit. Nageant vers le bord, je questionne encore Kamui sur le repas. Certes, je peux cuisiner italien, mais ça ne me dit pas quoi. Il doit bien connaître des plats de mon pays, non ? Pour me mettre sur la voix. « Hm ~ D'accord. Si tu me fais confiance, c'est à tes risques et périls. » C'est pour rire, je ne vais pas mettre du poison dans son assiette. ça serait trop dramatique pour moi.

Sortant mes jambes de l'eau, je me relève et récupère une serviette pour m'essuyer. Je n'ai pas pensé à prendre des vêtements de rechange, et la flemme de repasser par la chambre pour m'habiller. C'est ainsi vêtu de mon short de bain que je suis Kacchan vers la cuisine, où nous fouinons dans le frigo et les placards. « Je me serais mal vu faire des courses au dernier moment. » Râlais-je, toujours un oeil dans le frigo. « Pâte à la carbonara et escalope milanaise ? » Proposais-je en voyant la viande. Y a déjà de la viande dans les pâtes, mais je ne suis pas du genre à me restreindre quand j'ai faim. « Je pourrais te cuisiner quelque chose de plus difficile si tu viens chez moi. » Parce que ça demande du temps pour la préparation. Là, ce que je lui propose, c'est du simple et pas trop long à faire.

« Et si je te disais que c'était pour ne pas mourir de faim ? » Quand ma mère était absente ou qu'elle rentrait tard, que rien n'était prêt ou qu'il fallait toujours commander, manger dehors ou quoi. Elle n'avait pas toujours le temps pour faire un repas, du coup j'ai appris. « Je n'invite jamais une fille chez moi, donc c'est mort pour la drague. » Ma mère pourrait mettre de la cyanure dans ses pâtes. « Mais j'aime la cuisine. » J'ajoute, par évidence.

Enfilant un tablier, je me lave les mains avant de toucher à quoi que ce soit. C'est primordial, l'hygiène. « Hm, lui non plus n'a pas toujours été là. ça fait des années que je n'ai pas revu mon oncle, avant aujourd'hui. » Nous étions à Milan jusqu'à peu, puis nous n'avons pas eu le temps de fixer un rendez-vous avant ce jour-là. « C'est mon parrain, mais c'est vrai qu'il est ce qui se rapproche le plus d'un père. » Il est le seul homme que ma mère accepte sans pour autant que ce soit un potentiel crush. Je déteste les gars qui tournent autour de ma génitrice. « Ma mère l'adore comme une sorte de frère. » C'est suffisant pour moi, aussi de savoir qu'il a été là pour elle par le passé. Bref, je pourrais faire une liste sur mon oncle. « Alors, t'es prêt à mettre les mains à la pâte ? »

TENUE ••• « Cela me va comme menu, tant que je ne risque pas de me rendre à l’hosto demain ~~ »

Il le taquine, mais il n’était pas difficile, c’était un véritable ventre sur patte. Il avait toujours faim. Parfois, il se demandait si son oncle aussi avait toujours faim. Son père semblait aussi être un estomac sur pâte et pourtant, il était toujours aussi menu. Il penche la tête à son invitation, parce qu’il semblerait que cela en soit une :

« Serait-ce une invitation ? Je ne savais pas que tu étais si rapide, j’aime les saphirs et les rubis au fait pour la bague ~ »

Il le taquine et part à nouveau dans un fou rire. Finalement, il ne sait pas s’il devrait accepter ou pas l’invitation. Toutefois, cela lui disait bien d’en apprendre un peu plus sur son ami et surtout, il avait quand même hâte de rencontrer sa Mona Lisa comme il semblerait que cela soit le cas. Il le regarde avec de grands yeux et finit par dire :

« Sérieux ? Whaou, moi j’ai jamais cherché ou si rapidement.. En même temps, j’ai jamais été vraiment chez moi.. »

Quand il révéla qu’il n’avait jamais invité de filles chez lui, il se rappela de l’information sur le fait que sa mère faisait apparemment fuir toutes les prétendantes qui s’approchaient trop près de son bébé, mais étrangement…

« Je vois.. Mais, j’ai aussi l’impression que tu dois mener la vie dure aux prétendants de ta mère non ? »

En même temps, cela lui correspondrait tellement bien. Finalement, c’était à se demander qui était le pire : La mère ou le fils ? En fait, approcher l’un ou l’autre c’était un peu comme se faire un adversaire de choix.. Il met un tablier, se lave les mains et l’écoute répondre par rapport à son oncle. Finalement, c’était vraiment un fils à maman hein ? Mais, il semblerait qu’il puisse aussi compter sur son parrain.

« Il n’y a jamais rien eu entre eux ? »

Ben quoi ? Cela aurait pu, s’ils se connaissaient depuis des années. En tout cas, il hocha la tête pour lui faire comprendre qu’il était prêt pour la cuisine.

* * * * *

Il avait essayé de suivre les directives tout en le regardant faire. On apprenait plus en regard qu’on pourrait le penser. Avec ce qui restait de la panure, parce qu’il était un gamin qu’il ne restait plus qu’à faire cuire les escalopes il finit par prendre un peu de cette panure pour s’amuser à en mettre sur le nez de son ami.

« On dirait un clown comme ça. »

TENUE •••  « C'est au septième ciel que tu seras, pas à l'hosto. » Déconnais-je, faisant référence au paradis. Ma cuisine est à tomber par terre, demander à toutes les personnes qui ont la chance de goûter mes plats. Aucun n'est tombé malade, au contraire. Mes idées sont simple, mais je ne suis pas chez moi et je ne connais pas la cuisine de mon oncle. Je fais à l'improvisation, ce qui peut être meilleur dans certain cas. « Ha ha, très drôle. Faut déjà par ma mère pour la demande en mariage. » Je réplique, avec un jeu de sourcil. Ma mère n'est pas si terrible, puis il n'a pas de vagin ou de paire de nichon pour la foutre en rogne. Du moment où c'est une fille, ça complique grandement la tâche. Kamui n'a qu'à venir et mettre les pieds sous la table, je suis persuadé qu'elle va le cajoler et le couvrir d'attention.

La raison de pourquoi je sais et j'aime cuisiner n'est pas compliqué. D'abord parce que ma mère n'était pas toujours à la maison pour assurer un repas, parce que ça lui ferait plaisir d'avoir la table mise dès son retour et ensuite, parce que j'ai pris goût à être aux fourneaux. La cuisine, y a que ça pour rendre quelqu'un heureux. Ma mère l'était, en tout cas. Elle l'est toujours, évidement. Et ce serait bien que ce soit le cas de Kacchan. « Faudrait remédier à ça. » Qu'il se sente chez lui quelque part.

Ma mère et son côté dragon. Elle me surveille de près, mine de rien. à moins de draguer une fille à l'école ou l'emmener dans un endroit loin de chez moi, je ne vois pas comment faire. Au final, je ne suis pas assez sérieux pour me lancer dans une relation durable. Elle le sait, je le sais. « Qui ça ? » Je fais genre, ricanant doucement. « Ils passent pas la porte, et si jamais ça arrive, ils entrent en enfer. » Dis-je avec une voix grave, imitant sûrement un Satan de pacotille. Ma mère me met la misère, je le rend bien. C'est tout. C'est un échange de bon procéder.

Quant à mon oncle, j'en sais trop rien. Je réponds ce que je sais, mais ça semble peu satisfaisant. « Aucune idée. Et je n'ai pas tellement envie de savoir. » Ma mère a eu son époque de liberté, avant de m'avoir. Je ne veux pas l'embêter avec ça, je le fais déjà assez aujourd'hui avec le moindre homme qui s'approche trop près d'elle. Bref, j'en reviens à notre tâche, la cuisine.

* * * * *

La cuisine est un plaisir pour moi, je ne m'ennuie jamais à préparer des bons petits plats. Pour une fois, j'ai un assistant qui m'aide dans mes tâches. Rien de bien compliqué puisque j'ai choisis du simple. Les pâtes sont bientôt cuite, la sauce est prête et la viande cuit à feu doux. Tandis que Kamui vient me tartiner le nez de panure. « Ne m'oblige pas à me venger. » Je le menace, mes doigts déjà dans le pot de crème fraîche pour venir l'étaler de sa joue à ses lèvres. Je ris, sortant mon portable de ma poche pour le prendre vite fait en photo. « A-do-rable. » Me moquais-je, enregistrant le cliché comme photo de profil pour son numéro.

TENUE ••• « Hahaha, quoi que là, au final, puisque je vais mettre la main à la pâte.. Cela ne compte pas vraiment pour ce soir. Donc, j’attends une prochaine invitation. »

Il lui fait un clin d’oeil. Au moins, il accepta l’invitation indirecte que lui a jetée un peu plus tôt son ami. Face à la plaisanterie qu’il a faite et par rapport au fait qu’il fallait qu’il en parle à sa mère pour la demande en mariage. Une esquisse légèrement insolente se glisse sur son visage. Confiant dans ses paroles qu’il s’apprêtait à dire :

« Je suis sûr qu’elle tombera sous mon charme, après tout tu es bien tombé, donc je me dis que vous avez les mêmes goûts. »

Après tout, telle mère tel fils non ? Bon, certes, c’était arrangé à sa sauce, mais le message était là. Kamui était curieux concernant le fait que son ami sache cuisiner. Au moins, il apprenait à le connaître. Il comprenait et il est vrai, qu’avec une mère célibataire, cela avait dû être difficile pour elle d’être toujours présente pour son fils. Quant à lui ? Bah que cela soit en Amérique ou non, on ne peut pas dire qu’il s’était senti chez lui. Il aurait pu, mais sa mère l’a toujours envoyé au loin quand il était un gamin et, sinon il y avait ces camps d’entraînement au baselle. Il arque un sourcil :

« Remédier à ? »

Il était curieux, mais il ne souhaitait pas non plus attirer la pitié ou quoi que ce soit. Toutefois, il devait admettre qu’il ne savait pas vraiment où, il voulait en venir pour le coup. Raison, pour laquelle, il n’hésite pas à changer de sujet et brancher Haruto sur le fait qu’il devait être un joli petit démon. Il pouffe de rire devant sa réponse.

« Je le savais ! Cela ne m’étonne pas.. Je sais pas qui sont les plus à plaindre dans l’histoire, tes copines, ou tes prétendants beaux papas !! »

Appuyant bien sur « beaux papas ». Enfin, plaisanterie, mise à part, les mains lavées, tablier autour de la taille et voilà, qu’ils commencèrent à cuisiner. Au final, même si c’était simple, il apprenait. Et puis, il n’avait rien d’autre à ajouter au fait que leur hôte ait pu avoir une relation avec la mère de son ami. Cela ne le regardais pas.

*** *** **

Ils avaient quasiment terminé la cuisine.. Et Kamui, décida de jouer, toutefois, il fit un pas en arrière, quand il sentit Haruto lui mettre de la crème fraiche et pire que ça.. Prendre une photo. Il papillonne et finit par dire faussement menaçant :

« Alors.. Là.. Tu n’aurais pas dû non plus.. Supprime cette photo. »

Il trempa à son tour la crème fraiche, puis de nouveau dans la panure, avec chacun de ses deux doigts pour les placer sur chacune de ses joues et le nez, avec un sourire mauvais et un ricanement.. Avant que soudainement, il entende un nouveau flash !

TENUE ••• Tora avait été pas mal occuper avec une réunion, mais qui ne concernait pas Dreamin.. Mais un autre projet tout aussi intéressant qu’à hautes responsabilités. D’ailleurs, cela signifiait aussi qu’il allait devoir faire le tour du monde pour parler de ce projet dont il était un des noyaux et qu’il allait aussi devenir consultant. Un autre emploi de grande envergure. En même temps, il avait besoin d’investisseurs pour son agence et c’était aussi une très bonne publicité pour l’image de l’agence. Certes, cela signifiait très peu de repos.. Ce n’est pas comme s’il en avait déjà et aussi beaucoup de déplacements sur le globe.. D’un autre côté, il devait aussi être là pour la présentation de la nouvelle senseo de Nestlé.. La nouvelle machine mise par la marque dont il devait être aussi « l’image ». C’est la raison pour laquelle, il avait décidé de laisser les « enfants » cet après-midi. Pourtant, en sortant.. Tout en allant sur ses différents lieux de rendez-vous, il avait acheté plusieurs choses comme en ramener. Après tout, il ne devrait même pas être au courant pour le garage que possédait son filleul, toutefois, il n’avait rien promis à Nami de ne rien dire. Déjà qu’elle lui avait demandé d’avoir une conversation avec lui par rapport au géniteur de ce dernier, car elle, n’arrivait pas à grand-chose… D’un autre côté, il pouvait comprendre. Pourquoi, il fallait toujours que cela soit sur lui, que cela tombe hein ? Enfin, il était persuadé que Cavalone Jr comprendrait. Enfin, il était intelligemment idiot, il en était sûr, mais bon il n’y avait qu’à retenir le mot « intelligent ». C’est donc tranquillement qu’il revint sur ses « terres ». Qu’il sortit de sa voiture, les bras chargés de sacs. Finalement, il faisait encore un peu jour quand il est arriva et quand il rentra, il fut accueilli par ces deux chiens qu’il salua d’une caresse. Il entendit les voix des garçons qui semblaient être dans la cuisine. Déposant au passage tous ses sacs, il avança tel un shinobi jusqu’à la cuisine, pour voir une scène attendrissante. Il vit Kamui ouvrir les hostilité et finalement sortit son portable pour filmer avant de terminer par une photo quand Haruto reçut la seconde attaque. Un sourire mauvais il finit par dire :

« Il semblerait que vous vous amusiez bien tous les deux ! La photo est magnifique. Je devrais peut-être l’envoyer à ta mère. »

Comme il devrait envoyer la photo à l’homme qu’il aime.. Sauf, que pour le moment.. Il était incapable de lui envoyer un texto ou de lui dire qu’il hébergeait son fils. Finalement, il finit par dire en remettant son portable :

« Quoi qu’il en soit, chacun de vous devrez prendre une douche et s’habiller. Je vais allumer les bougies et après.. J’ai ramené plusieurs choses. Des choses qui méritent d’être déballés. »

Sadique Tora ? Pas qu’un peu. En même temps, c’était mieux de les faire languir. De là, il décide de commencer à allumer les nombreuses bougies avant que la nuit ne tombe complètement baignant ainsi son habitat dans la pénombre complète.

TENUE •••  « donc tu acceptes un rendez-vous avec moi ? » invitation, rendez-vous, tout est relatif. Ça revient au même pour moi, que ce soit dehors ou à la maison avec ma mère. C'est même pire de venir chez moi que sortir manger en ville. Je plaisante en disant qu'il devrait demander à cette dernière pour le mariage, et cela le fait rire. « tu en es si sûr ? Testons et voyons si tu as raison. » je le mets au défi de rencontre ma mère et de lui plaire, bien que je connaisse déjà la réponse à cette question. Tant que ce n'est pas une fille, il a toute ses chances de lui plaire. Il est vrai que mon petit Kacchan ne me laisse pas indifférent, haha. Je le poursuis presque, alors qu'il doit sûrement vouloir la paix. Si ça ce n'est pas de l'amour, au point de cuisiner pour lui. Il m'aide, mais c'est moi qui ait la recette en tête.

La cuisine est un besoin à la base, maintenant c'est juste une passion, un passe-temps. Quoi que je fasse, je sais que je vais le réussir et faire plaisir à celui ou celle qui goûte. remédier à quoi ? « à ce que tu te sentes bien quelque part. » Répondis-je en toute sincérité. Il n'est pas à l'aise avec son père, quant à sa mère, je n'ai pas eu beaucoup d'écho positif. Donc, le mieux ce serait de lui trouver un endroit où il se sente bien.

Démon, c'est ma seconde nature. Je n'aime pas les hommes qui batifolent autour de ma mère. Ils ne sont pas apte à l'approcher, encore moins à me plaire. « Hm, et si c'était plutôt ma mère et moi les plus à plaindre ? Au final, on va finir vieux et seul. » Je plaisante. Ma mère risque de me supporter jusqu'à sa mort, son dernier souffle. Alors que moi, je serais vraiment seul sans elle. C'est triste, mais c'est la vie.

La cuisson est la dernière étape avant de manger, il faut attendre encore quelques minutes supplémentaire avant de pouvoir se mettre à table. Et attendant que cela soit prêt, Kamui s'amuse avec la panure restante. Je lui rends bien avec la crème fraîche, mort de rire tandis que je prends une photo de lui en vitesse. « Tu rigoles ? T'es trop mignon là-dessus ! » Je le charrie, fanfaronnant sur mon cliché alors qu'il revient à la charge et me décore les joues. Je ris, mais ne parviens à me venger... Par l'intervention de mon parrain. « On s'éclate ! » Répondis-je au nouveau venu. « Tu veux pas attendre que je l'amène à la maison avant ? » Genre, j'ai des exigences en plus. ça ne me dérange pas qu'il montre la photo à ma mère, loin de là.

Se doucher et s'habiller ? « Eh ! Mais on n'a pas mangé ! Et c'est prêt.[/b] » Un repas se doit d'être mangé chaud, pas tiède ou froid. La douche peut attendre, pff. « Oh ? Tu as ramené quoi ? Des cadeaux ? » Je cherche mon propre intérêt dans l'affaire, voyons. « ça va, tu survis Kacchan ? » Lui qui voulait que je supprime ma photo ... Voilà que nous sommes deux contre lui. Les bougies, très peu pour moi. « Allons nous doucher avant de manger. » Dis-je à l'intention de mon ami. Les préparations peuvent être réchauffé à feu doux, une fois à table.

TENUE ••• « Oui, même si rendez-vous c’est un peu fort. Finalement, c’est peut-être moi qui vais refuser la demande ~ »

Il s’amuse à le narguer tout en le défiant. Comme le fait de rendre la Mama Italienne de son ami. Il avait peur que cela se passe mal, mais au final.. Il voulait vraiment la rencontrer. Après tout, il était hors de question qu’il recule, surtout face à Haruto. Raison pour laquelle il..

« défi relevé. »

Ben oui, rencontrer une maman, c’était une grosse étape. Enfin, cela le serait si ils étaient en « couple ». Ce qui n’était pas le cas. Ce ne serait pas la première fois qu’il rencontre les mères de ses amis. En effets, ses équipiers au baseball avaient souvent leurs mères qui venaient les encourager dans les gradins ou qui participaient à cuisiner pour toute l’équipe, que cela soit en saison de matchs ou bien lors des camps d’entraînement. Sauf qu’il n’a jamais été invité dans une maison de l’un d’eux. Lui-même n’avait jamais pu invité. Des « pouilleux » de baseball ? Pour sa mère, c’était hors de question. Surtout pour lui faire plaisir. Il papillonne, étonné par la réponse de son ami.

« Ouais.. Mais, t’en fais pas pour moi. La rue me va aussi. »

De toute façon, c’est là où il nourrissait toutes ses inspirations. Puis de toute façon, il y avait des endroits pas mal à Tokyo à force de trainer comme on dit. La conversation tourna sur un sujet amusant. Il pouffe devant feignant d’être désolé en posant sa main sur son épaule :

« Toutes mes condoléances. »

Il se foutait de lui ? Et pas qu’un peu, son sourire subtilement « hypocrite » pour sa pauvre situation et voilà qu’il se mit à pouffer avant qu’ils ne commencent sérieusement la cuisine dans la bonne humeur.

*** *** **

Tout était en train de cuire à feu doux, quand les deux garçons étaient agités comme des puces, à cause de lui, dans un premier temps. Il se retrouvait avec de la crème fraiche et pris en photo par ce fourbe de Haruto :

« Je vais t’en fais manger du mignon !! Efface là ! »

Pauvre petit chat qui fut pris au piège aussi par l’arrivée de leur hôte. Finalement, il avait de la chance ce petit Cavalone d’avoir été sauvé par le gong même si, maintenant il était aussi pris en photo. Il se sentait gêné d’avoir pris sur le fait par cet homme. En plus, il menaçait de la donner à la madre italienne.

« Oh, tu as peur que ta mère tombe sous mon charme avant même de me rencontrer ? Puisque je suis si mignon, je risque d’avoir une demande en mariage de sa part non ? »

Il le taquine encore, avant de rajouter de son front à son nez un trait de crème fraiche sur le visage de son ami. Pour lui dire.. Tu es aussi mignon ainsi. Il ne se gêna pas pour lui prendre son portable des mains et le prendre en photo pour se l’envoyer sur son portable de sa chambre. En même temps, il aurait été idiot qu’il ne profite qu’il soit en pleine conversation avec son parrain.

« On dirait un joli clown. Et ok, pour la douche, ce sera mieux. Tora san.. Vous n’avez besoin de personne pour les bougies ? »

Il était quand même poli et serviable. Finalement, il suivit son ami après avoir rendu le mobile à Haruto pour prendre une douche. Un vrai petit joueur. Il s’incline aussi en passant près de cet homme, un peu gêné par cette attitude. Une douche ne serait effectivement pas de trop.

TENUE ••• Il n’y a pas à dire.. Ils étaient vraiment adorables. Il pouffe intérieurement devant les faces de ces jeunes hommes et n’hésites pas à prendre une autre photo.

« Je vois ça. Cela me rassure de savoir que vous n’avez pas mis le feu. En tout cas, cela sent bon.. Quel est le menu de ce soir ? »

Il taquine son filleul par rapport à l’incendie, mais c’était aussi une façon à lui de montrer, qu’il tenait à ce gamin qui savait rebondir concernant ses intérêts. Il était bien comme sa mère sur ce point. Elle ne pourrait pas lui reprocher de lui avoir soufflé dessus concernant ce trait de caractère. Concernant la demande de son ami.. En fait.. Et écoutant la phrase du petit Kamui, il rigola intérieurement.

« Cela ne me dérange pas. Au contraire, je pourrais m’en vanter ~ De plus, ce serait bête qu’elle demande ton ami en mariage avant toi ~~ »

Il l’embêtait même si, au fond il ne savait pas du tout quelle était la sexualité de son neveu. D’un côté, avec les jeunes d’aujourd’hui c’était compliqué. Mais, passons. Il ne préférait pas s’attarder dessus et, il avait dit cela sur le ton de la plaisanterie. Haru’ marquait un point sur le fait de manger maintenant que c’était prêt.

« Si tu veux le savoir.. File à la touche gamin. Et finalement, le fait de réchauffer ou pas dépend de vous.. Si vous êtes des tortues ou non. D’ailleurs, vous perdez de précieuses secondes. »

Il se tourne vers Kamui à sa demande, pouffant de voir comment il est arrivé à voler le portable de son ami pendant qu’il était distrait par ses soins.

« Non, ne t’en fais pas. J’aurais déjà tout allumé quand vous reviendrez. Merci. Haruto tu devrais prendre exemple sur « lui » si tu ne veux pas qu’il te vole ta mère. »

Il le charrie et d’ailleurs, n’hésite pas à ébouriffer les cheveux humides de son neveu quand il passe à ses côtés tout en lui soufflant un « vraiment mignon » pour le charrier avec toutes cette « peinture » de guerre sur le facies. De là, il s’occupe d’allumer tous les bougies, même dans le couloir menant aux salles des bain et chambres ainsi que pièce de musique et évidemment, toutes les salles du premier niveau, le salon, la salle à manger et la cuisine à l’aide de grosses bougies. C’était une habitude à prendre. Il décide de réchauffer à nouveau à feu doux les plats de ces deux invités. Qu’il revit assez vite, alors qu’il était en train de mettre la table :

« J’ai cru que vous vous étiez noyés tous les deux ~~ »

TENUE •••  à cette réponse, je roule des yeux et fais mine de l'ignorer. Qu'il refuse si ça lui chante, je ne lâcherai pas l'affaire pour autant. Aucune chance que ça se passe mal avec ma mère, j'ai bien compris qu'elle préfère rencontrer mes amis hommes que filles. Même quand j'affirme qu'il n'y a rien avec, ça se passe mal. Kamui relève mon défi et je souris, attendant de voir ça. Y a rien de mal à rencontrer ma mère, on le fait souvent quand on est gamin, pourquoi pas maintenant ? Combien de mes amis Italiens sont venus chez moi pour s'amuser ? C'est sûr que quand on voyageait, c'était plus difficile. C'est moi qui allais chez eux, quand je rencontrais quelqu'un. La rue ? Bruh. Hors de question que je le laisse pioncer sous un pont. Il sait que mon garage est là pour l'héberger, si jamais. Kacchan est vraiment comme un chiot pour moi. Je dois en prendre soin. Quitte à le cacher comme un enfant qui ne veut pas qu'on lui prenne son compagnon. « Idiot. » Soufflais-je à son commentaire.

Kamui est trop chou avec sa crème fraîche sur le visage, je l'ai pris en photo à son insu et ne compte pas l'effacer, même s'il se plaint. Je ris, me moque et m'attendris devant le cliché. « Jamais de la vie ~~ » Gloussais-je, fier. Mon parrain s'ajoute à la partie, ce qui n'est pas pour me décevoir puisqu'il a profité de notre plaisanterie pour nous filmer et nous photographier. Au grand malheur de mon cadet. Il aime prendre des photos mais n'aime pas être dessus. « C'est fort possible, mais je n'ai pas peur de ça. Pff, n'importe quoi. » Râlais-je, pour ma mère. Elle est trop vieille pour lui, puis je l'interdis de sortir avec un gosse. Il en profite pour refaire un trait sur mon visage, clignant des yeux avant de froncer les sourcils. « N'en profite pas ! » Mon oncle est toujours là. Kacchan pique mon portable et me prend en photo, trafiquant ensuite dessus. Sale gosse. Je suis photogénique, de toute façon.

« Joli, ça me va. » Ouais, je retiens que ça. Mettre le feu ? « Pâtes carbo' et escalopes milanaises. » Répondis-je, ignorant sa plaisanterie. Le jour où je mets le feu, ça sera seulement en boîte. Des tortues. Je ne suis pas lent, mais j'aime profiter de la douche... Faisans la grimace, je continue de me plaindre mais en silence. Kamui propose son aide pour les bougies, ce que je ne fais pas. Non merci. « Juste parce qu'il veut allumer des bougies ? Bah dis donc, il en faut peu à ma mère pour craquer.  » Gnagnagna. Il peut bien se moquer, ma mère est à moi. Et moi seul. Prêt à quitter la cuisine, Tora me décoiffe et je lui tire la langue, laissant mon maquillage en place.

De retour dans la chambre, je me jette sur le lit et fais l'étoile de mer. « Vas-y en premier. » Je ne suis pas pressé. Quand il a terminé, je prends rapidement une douche et remet mes vêtements de tout à l'heure. Ils ne sont pas sales, autant les garder pour finir la journée. « C'est bon ? Il a dû finir avec les bougies, allons-y. » Neveu ingrat, mais je n'ai pas honte. Suivi de mon ami, nous revenons dans la cuisine où Tora est là. « ça ne risquait pas. » Puisque nous avons pris notre douche l'un après l'autre. Je voulais éviter la crise cardiaque à ce pauvre petit chat, haha.

TENUE ••• « Oh Casanova est effrayé ? »

Par rapport à sa mère par exemple. Kamui sait et ne compte pas voler le coeur de cette dernière. En même temps, c’était impossible selon lui. Sa mère ne l’aimait pas, comment cela pourrait en être autrement par une madre qui ne supporte pas que son fils sorte avec des filles ? Un autre sourire un peu vantard franchit ses lippes :

« Les filles aiment bien les hommes setviables ≈ »

Il lui donne un coup de coude à l’épaule avant de pencher la tête en avant avant de partir aussi prendre la douche. Il remercie Haruto de le laisser prendre une douche en premier, d’ailleurs, il n’y avait pas à dire.. Cela lui fit du bien.. Cette salle de bain, était vraiment grande.. Plus grande et spacieuse que celle qu’il avait chez sa mère.. Il ne pouvait pas dire que c’était chez lui. Il tenait toujours à avoir son loft, même s’il appréciait aussi le garage de Haruto. Se lavant grâce aux produits de sa trousse de toilettes, il finit par sortir avec un débardeur et un vieux short bermuda. De là, il attendit dans la chambre Haruto. Il en avait profité pour se perdre dans ses pensées qui furent interrompues par la voix de son ami.

« Ok. »

Il n’y avait pas grand-chose à dire et, il fut un peu gêné, mais remercie une nouvelle fois son hôte et prit place sur la table se demandant s’il avait droit de demander à cet homme.. Mais, il y avait pensé depuis qu’il avait vu la salle de musique et puis…

« Je vous remercie encore Tora san pour m’héberger et, votre après-midi.. C’était par rapport à votre agence ? »

Puis, il se retourna vers son ami et aîné pour lui tendre l’assiette et faire un sourire tout innocent :

« Je veux bien aussi que tu me serves s’il te plait Casanova. »

Ben quoi ? C’était lui, l’invité et en plus, il avait filé un coup de main dans la cuisine. Alors, Haruto pouvait bien servir le petit chaton qu’il était non ?

TENUE ••• « Oh un repas italien hein ? »

En même temps, il aimait les pâtes alors, cela ne le dérangeait pas, mais il aimait bien taquiner son neveu juste pour le fun. Les deux enfants semblaient bien s’entendre. Finalement, cette vidéo et cette photo.. Il les donnerait à Katsura et Nami plus tard. Katsura… Ce dernier lui manquait vraiment. Depuis, ce qui s’est passé.. Il n’arrêtait pas de penser à lui, sans pour autant oser le contacter. Pas réellement de peur, disons qu’il se demandait s’il en avait encore le droit. Un simple trait, il finit par dire..

« Il se teint les cheveux en blond et tu l’as perdu ~ Allez prendre une douche. »

Il s’amusait aux dépens de son neveu, mais en même temps, s'il ne pouvait pas emmerder le fils de sa meilleure amie, alors la vie serait bien ennuyante. Quand les petits disparurent de sa vue, il décide de se mettre à allumer toutes ses bougies après avoir éteint le feu et ne le rallumer qu’une fois qu’il avait terminé sa tâche en attendant les deux garçons. Il avait réellement l’impression de se revoir à ses 20 ans. D’ailleurs, quand il les voit débarquait, il finit par dire :

« Oh ? Tu me rassures, j’étais sur le point d’appeler les pompiers ~ »

Kagetora finit de mettre la table avec de vrais couverts occidentaux, soit une fourchette et un couteau. Il sortit une bouteille d’eau fraiche et se mit à l’aise tout en écoutant la question de Kamui à laquelle il répondit une fois qu’il alluma l’énorme grosse bougie sur la table.

« Non, c’était pour d’autres affaires avec Nestlé, et un projet d’autre grande envergure dont j’ai participé depuis le début.. En plus d’organiser et de me préparer pour le festival en l’honneur de Uesugi Kenshin qui est organisé chaque année au Japon. »

Il y avait beaucoup de choses à faire.. Il sourit et adresse aussi son assiette à son neveu, puisque Kamui en profita aussi pour lui demander de faire le service il allait faire de même :

« Ne perd pas la main Bambino. »

En attendant que le service soit fait, il finit par dire :

« Au fait, cela vous dit dans la semaine d’assister à une course de formule 3. Haruto, tu pourras sûrement parler à un ancien champion et à son équipe d’écurie derrière ? C’est d’ailleurs dans les voitures que tu veux carrière ? Et toi Kamui ? »

TENUE •••  « Je ne savais pas que tu étais une fille. » Fallait pas me chercher, je réplique avec un sourire sournois. « Hm, Kacchan voulait goûter ma cuisine italienne. Je veux juste faire plaisir à mon ami ~ » Répondis-je à mon oncle, avant qu'il nous envoie à la douche. Dans la chambre, je laisse la première place à Kamui, le temps de m'allonger et de rêvasser. J'ai tout mon temps, rien ne presse à mes yeux. Quand il termine, je prends mon tour et ne m'attarde pas plus de cinq minute. Juste pour me savonner et me rincer, ainsi que me rhabiller. Je laisse juste mon sweat dans la chambre, gardant que mon tee-shirt noir. Une fois prêt, j'interpelle mon cadet pour retourner à la cuisine où mon parrain doit nous attendre pour le repas.

Impossible de me noyer, même dans la piscine. Je suis un bon nageur, à moins d'être retenu sous l'eau. Enfin, ce n'était qu'une plaisanterie et sûrement l'un des sous-entendus dissimulés de mon oncle, que je ne relève évidement pas. Installé à la table, Kamui fait la conversation en premier et je les écoute en silence. C'est rare que je n'ouvre pas ma bouche, mais je n'ai rien à dire pour le moment. Mon parrain est toujours très et trop occupé, je l'ai compris en le voyant que très rarement. Voire pas du tout, depuis des années. Ma mère m'a toujours dit qu'il avait du boulot, un planning rempli et serré. Bref, je ne suis pas du genre à courir après quand y a aucune chance.

Du temps qu'ils discutent, je me lève de ma chaise pour saisir les couverts et servir. Ils n'ont pas besoin de dire quoi que ce soit pour que je m'en occupe, mais j'aime quand même quand ils me réclament. Finalement, je me sers en dernier, après Kamui et mon oncle. Une course ? Je manque de lâcher la cuillère pour la viande. « Sérieux  ?! Tu as l'accès au garage ?! » On dirait une jeune fille qui jubile sur des billets de concert de son groupe favori. « J'aurai droit de toucher ?! » Là, on dirait que je parle de meuf, mais c'est loin d'être le cas. J'en oublie que je suis toujours debout, face à la table et mon assiette.

« Hm, j'ai déjà un local pour m'exercer, mais j'aimerai avoir ma propre affaire. » Répondis-je, une fois mon cul sur ma chaise. Je n'ai pas parlé de ce garage à ma mère, pas encore. Je me doute que mon parrain va faire son perroquet avec ma mère, mais tant pis. Tôt ou tard, faudrait bien que je l'avoue à quelqu'un. En dehors de Kamui.

TENUE ••• Cet homme était-il humain ? Il se disait que son père était déjà un homme des plus occupés au vu de son organisation, mais au moins il pouvait dormir, se reposer, mais son hôte ? Est-ce qu’il dormait même ? Finalement, il comprenait pourquoi il était célibataire. Cet homme semblait avoir un point commun avec son père : L’amour du travail.

« Je.. Je vois. Vous n’avez jamais eu peur des échecs ? Vous ne doutez jamais ? »

Peut-être qu’il pourrait s’inspirer de lui ? Mais, il semblait être un génie contrairement à lui. Le talent hein ? On naît avec. Finalement, il était simplement qu’un échec parmi un autre de sa mère. Même si son père a dit le contraire. Il ne voit toujours pas ce dont son père est fier de lui. Il a toujours encore du mal à croire que son existence a fait le bonheur de son paternel et pourtant, il en est heureux. Il était vraiment heureux que son père ne regrette pas sa venue au monde. Donnant son assiette pour que son ami le serve. Il le remercie et attend tout le monde pour commencer à manger en faisant tournoyer sa fourchette comme des spaghettis.

« Hmm, c’est bon. Finalement, j’avoue que tu es un bon chef, mais tu as eu aussi un bon commis. »

Complimenter, mais pas trop. Au moins, il évitait à son ami de se prendre pour le roi des cuisiniers. Il se sentit un peu mal à l’aise face aux questions de son hôte. Même si, il préféra laisser Haruto répondre. Cela l’amusa de le voir aussi excité face à la proposition de leur hôte. Ah les voitures.. On aurait dit un grand gamin.. Mais, quelque part, c’était adorable..

« Je n’y connais pas grand-chose, mais ça me plairait bien de m’y rendre. »

Au moins, il comprendra certainement un peu mieux l’amour que le jeune Cavalone porte à ces bolides. Quant à lui.. Il ne sait pas quoi dire..

« Je ne sais pas pour ma part.. De toute façon, ce n'est pas comme si j’avais quelque chose de particulier. Ma mère est de cet avis. Mais, Haruto m’a permis de travailler dans son affaire. »

TENUE ••• Remplissant son verre d’eau fraiche, d’une bouteille volvic. Il ne boit pas de l’eau du robinet. Que de l’eau dans des bouteilles d’eau françaises, il sourit intérieurement bien qu’il ne le montre pas extérieurement. C’était touchant qu’il lui pose cette question.

« Des doutes ? Si l’homme se laisse dominer par la peur, alors il ne fera jamais rien de la vie. De plus, je refuse de perdre contre qui que ce soit, c’est mon lemotiv comme on dit. Et tu peux me tutoyer, tu crois que ce môme se gêne ? »

Il boit son verre et remercie son neveu de l’avoir servit. Il acquiesce et ne peut s’empêcher de rire intérieurement au vu du compliment détourné de Kamui envers son filleul. Ils étaient vraiment mignons tous les deux à se chercher. Finalement, ils lui rappelaient vraiment le groupe et lui. Il avait hâte de les revoir tous autant qu’ils étaient. Kamui lui manquait… Toutefois, ses pensées étaient privées. Il félicite aussi son neveu pour le repas, et voilà que sa proposition semble émerveillé, non enthousiasmé le fils de sa meilleure amie. Il reste calme un moment avant de lui répondre :

« Oui, il n’y a pas que ta mère qui a des contacts dans les voitures. Le chef mécanicien est un ami. »

Pour lui dire indirectement, qu’il avait accès au garage et a même essayé les voitures. Après, son cercle de connaissances était large. Mais, cela c’était grâce à tous ses efforts fournis et sa force de caractère de vouloir tout essayer, car il trouvait cela amusant. Il a la réponse de Kamui pour voir la course et..

« Je vous embarque donc demain. Et qui sait ? Je pourrais toujours demander. Mais, si cela t’intéresse tant, je pourrais contacter une grande écurie de karting. C’est aussi intéressant.. Là tu pourras toucher. J’ai qu’un appel à faire, mais je suis certain que tu pourras demain. »

Haruto semblait savoir où aller, sa réponse suivante ne le surprend pas. Il était déjà au courant pour son garage. Avec Nami. D’ailleurs, il finit par lui demander :

« Monter ta propre affaire ? Qu’est-ce qui t’en empêche actuellement ? »

Il était curieux concernant son neveu, puis la réponse de Kamui, le fit sourciller.. Comment un jeune homme de son âge pouvait se dévaloriser ainsi ? Il l’avait remarqué plutôt quand ils étaient arrivés, mais là.. Katsura allait avoir du travail. Car, Himiko semblait l'avoir complètement détruit. Pourtant, coupant un bout de son escalope, il finit par lui dire, quand il mentionne sa mère.. Est-ce qu’elle a vraiment détruit toute sa confiance en « lui ».

« Est-ce que tu cherches toujours la reconnaissance de ta mère ? Si tu veux faire quelque chose, fais le. Qu’importe si tu échoues, si cela ne plait pas à ta mère. Haruto à son rêve, mais tu ne dois pas t’obliger à le suivre jusqu’au bout. Même si, peindre sur des voitures est amusant. »

Finalement, il finit par dire :

« Est-ce si je te commande un tableau après manger ? »

TENUE •••  La discussion devient sérieux avec eux, à parler de capacité, de talent, de motivation, tout ça tout ça. Et moi dans mon coin qui se contente de servir alors que je suis l'invité ! Je ne suis pas comme Kamui a avoir des doutes ou des craintes. Je suis comme mon parrain, j'ai tendance à foncer sans m'arrêter. Si la peur s'immisce dans tes choix ou tes actions, tu n'avances plus. C'est mon oncle, je ne vais pas le vouvoyer comme un vieux ! à ce commentaire, j'hausse mes épaules avec un « pff » faussement dédaigneux. Les assiettes pleines, je me rassois sur ma chaise et accepte le compliment de Kamui avec un sourire espiègle. « Mais oui c'est vrai, sans mon commis ça ne serait pas si délicieux. » Il a besoin de reconnaissance, alors je le flatte. Inclinant doucement ma tête, je les remercie malgré tout pour leurs paroles.

Suffit d'entendre le mot « voiture » pour me sortir le nez de mes spaghettis. Mon parrain sait comment m'amadouer ! Je rayonne et ne tiens plus en place, tandis qu'il propose de voir les écuries et les employé, ainsi que les bolides ! « Wouaah ! J'ai vraiment de la chance d'être tombé dans cette famille ! » M'écriais-je, sans me rendre compte que ça pourrait blesser mon ami. Ce dernier se joint à la partie, ce qui me fait gesticuler davantage. « Tu verras, c'est trop cool ! » Je me retiens d'ajouter des détails sur la course ou les voitures, pour ne pas lui faire peur et le faire fuir.

« Marché conclu ! J'ai tellement hâte d'y être ! » Je suis complètement réveillé, à sautiller sur mon siège en oubliant presque de manger. J'adore toucher, si personne ne me retient, je pourrais démonter la voiture pour voir comment elle est faite. « Tu pourrais vraiment contacter une grande écurie de karting ? » Y a pas à dire, je signe direct. « Hm... Rien ? Mais je suis encore étudiant, je ne peux pas lâcher mes études comme ça. » Faut être réaliste, il me faut un diplôme en poche avant de vouloir me lancer où que ce soit.

Kamui n'a pas grande confiance en lui. à l'écouter, il ne vaut rien. C'est dommage, parce qu'il m'a déjà prouvé son talent en art. Je laisse mon oncle parler. « Je ne lui demande pas de me suivre dans mon rêve, je l'aide simplement à prendre confiance en lui. » Répondis-je naturellement, piochant un morceau de viande dans mon assiette. « Si tu voyais celui qu'il m'a peint ! Il est énorme ! Faudrait que je le ramène à la maison, pour que maman le voit. » Il parle à Kamui mais c'est moi qui ouvre ma bouche. Mais bon, cet idiot de Kacchan ne voit pas son propre talent, que ce soit le dessin ou la photographie, le base-ball ou peu importe quoi.

TENUE ••• « Hahaha ne te forces pas. »

Il sait très bien ce que faisait Haruto, mais là, il avait plus l’impression que c’était forcé. Au moins, une chose était certaine.. Il se sentait pas vraiment de trop.. Mais, comment dire.. C’était bizarre.. Il avait l’impression que ce qu’il avait toujours recherché, il le trouvait chez deux personnes qu’il ne connaissait pas vraiment. Son père lui a dit qu’il était fier de lui.. Sauf, qu’il n’a rien vu de lui. Alors que là, ce sont deux personnes qui essaient de lui redonner confiance en ses capacités, ou l’encourager.. Parce qu’au fond, il était complètement détruit par sa propre mère. En tout cas, voir Haruto aussi excité, le faisait bien rire intérieurement. Ce sera une bonne sortie, il pourra sûrement en apprendre davantage sur son ami et le comprendre surtout.

« Si tu ne me perds pas avec des mots scientifiques. »

Non, parce qu’il avait l’impression qu’il serait un vrai moulin à parole. Cependant, c’était plus pour le charrier qu’autre chose. Au moins, il en apprendrait un peu plus sur les voitures, même si, les motos l’intéressaient plus. En tout cas, il n’y avait pas à dire.. Dans cette famille, ils avaient réellement confiance en leurs capacités. C’était incroyable.. Et les paroles de cet homme.. Kagetora étaient dures à entendre quelque part, mais il pointait du doigt une vérité assez terrible. Il a toujours cherché à plaire à sa mère et au fond.. Il sait qu’il n’aura jamais sa reconnaissance, ni son amour. Pourtant, peindre des voitures.. Etait aussi une chance d’améliorer son art.. Et au fond, il a pas le temps d’en placer une, mais, c’est peut-être mieux ainsi.

« Pourtant, cela me pousse à utiliser d’autres techniques aussi.. J’aime bien apprendre en autodidacte et.. Puis, ce n’est pas à l’école que j’apprendrais ça ou peindrais sur de tels supports. »

Il ne rajouta rien sur la confiance. Touché par les paroles de Haruto. Pourtant, il n’arrivait pas à voir où il pourrait être doué. Pourtant, il sait que cela pourrait être une prise de tête s’il refuse d’admettre qu’il a une once de talent dans ce domaine. Il est surpris par la question de son hôte. Il papillonne des yeux et…

« Un.. Tableau ? Vous êtes sérieux ? Mais.. Je n’ai pas de matériel.. Et puis.. Vous avez des exigences ou autres choses.. Non.. Mais, ce tableau.. C’est.. C’est pas grand-chose. Haruto exagère toujours ! »

D’ailleurs, il lui asséna même un petit coup de pied dans le tibia, mais il semblerait que cela n’ait aucun effet sur lui. Ah vraiment.. Il semblerait qu’avec son aîné, il doive s’habituer ça cela.