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 Lee KyannI am the strawberry fonda |
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Ce message a été posté Ven 27 Mar - 11:33 Tenue➦ C’est quand même un truc de fou, cette attirance, ce besoin de le toucher et de le désirer, de presque me l’accaparer car je n’ai même jamais imaginé le laisser retrouver les bras d’un autre, forçant cette dépendance, comme cette nuit-là je sens que les choses sont loin d’être normal et même si contrairement à lui je ne me pose pas de question, depuis ce jour il semblerait qu’on ait déjà perdu l’opportunité de n’être que des amis. C’était surement même le cas avant, silencieusement dépendant à l’autre. Dans cette cabine, ce manège, les choses ne pourraient pas être plus claires, je me sens juste totalement toucher un bien-être du bout des doigts, comme si je pouvais passer à travers des nuages moelleux, mon cœur est en feu, mes lèvres gourmandes, mon esprit vidé. Je veux juste profiter de cet instant qu’on partage, baiser avide, insatiable, je me trouve dans un autre monde, loin de ce lieu public, je me verrai presque chez lui, prêt à recommencer nos ébats. Ji Hyuk a soudainement attiré mon attention comme si j’étais une part de l’aimant et lui l’autre, dès le premier instant, dès notre rencontre tout c’est enchainé sans qu’on ne vît les choses arrivées. Peut-être que demain sera différent d’aujourd’hui comme aujourd’hui l’est d’hier. Chaque jour qui passe notre relation évolue, nos sentiments muets, inconsciemment, frappe à nos portes. Le nombre de baisers que je peux échanger avec lui, sans jamais m’en lasser est surement illimité, une chose qui diffère de mes anciennes relations où elles me reprochaient de ne pas être assez « amoureux », pas assez « tactile » trop occupé avec mon métier, que même les embrasser ne me venait pas à l’idée. Je pense que je les aimais, mais peut-être que cet « amour » que je leur donnais, était un stade inférieur aux véritables sentiments qu’on peut ressentir ? Je ne sais pas trop, tout ce que j’affirme c’est que mon chaton me donne des envies et des pensées que ces filles dont je ne me souviens même pas les prénoms n’auraient même pas pu obtenir de ma part à l’époque. C’est dans ce premier long et langoureux échange qu’on fut gratifié d’une surprise au sommet, un feu d’artifice que j’avais presque oublié dans la récompense. Magnifique, le spectacle l’était, pourtant je n’avais aucune intention de le regarder, bien trop obnubilé par ce regard dans lequel j’ancre le mien, ses lèvres humides et attirantes, je n’avais qu’un désir c’était de profiter de ces instants seul et à l’abri du monde pour l’assaillir de cette chaleur à flot qui coule en moi embrasant tout sur son chemin.
Est-ce qu’il la ressent ? Est-ce que je lui fais oublier tous ses doutes comme je lui avais dit cette nuit de folie ? Il est tellement réceptif et me permet de croire que c’est le cas. Ces baisers ne semblent presque plus suffire, toujours plus, on est à un stade où les limites semblent difficiles à instaurer. Le laissant se faufiler dans mon cou pour me marquer, que sa possessivité soit affichée, je n’en serais que plus satisfait. Mais je veux le rendre encore plus fou, qu’il ne me croit pas passif, je préfère de loin laisser mes mains balader sur sa peau, sous cette couche de vêtement pour la marque à ma manière. Ce sont de léger soupires qui débute, sous ses caresses, ses baisers qui semblent vouloir nous montrer notre faiblesse, idiot on devait surement l’être pour ne pas mettre de mot clair sur ce qui nous lie, peut être aussi que je devrais y réfléchir, il suffirait surement d’une minute pour comprendre si seulement je prenais le temps de me questionner sur mes agissements. Mais mes mots parlent d’eux-mêmes, il est fou ? Je le suis aussi, peu importe le sens qu’il voit dans cette phrase c’est surement la même folie pour nous deux. Mais nos lèvres ne restent jamais bien longtemps desceller pour qu’on puisse entamer une conversation, poser des questions...
Glissant au sol entre les deux sièges de la cabine, d’un point de vue extérieur elle sera surement vide et on sera tranquille un bon moment à rester enfermé ici tous les deux, ne serait-ce même que pour un tour supplémentaire... Mais non, je sais que si ça continue je vais juste vouloir aller plus loin et bien que ce n’est pas parce que j’en suis incapable, mais simplement parce que Ji Hyuk n’est pas comme moi. Je peux lui imposer des tas de choses, mais ça j’ai mes limites je pense. Mais je regrette presque mes paroles en l’entendant répondre, bien que ce ne soit pas sur le ton le plus aimable du monde, je n’y avais pas fait attention, souriant contre ses lèvres, prêt à réitérer mon offre, mais le terminus est là... a quelques secondes. Finalement je lie doucement nos lèvres comme un effleurement finale avant d’être forcé d’agir comme si de rien était. Le taquinant, je lui tire la langue à sa rétorquassions pour finalement :
« Ne sois pas gênés, tu es mignon comme ça~ » si le Ji Hyuk grincheux est de retour, le Kyann emmerdeur n’est pas loin. Les portes du manège s’ouvrent alors que je le regarde jusqu’au dernier moment, comme si ce qui venait de se passer étais une sorte de « rêve » en parallèle, complètement en dehors de la réalité, c’était drôle de passer d'amant super proche à deux jeune « amis » banal aux yeux des gens. J’aimerais juste ne rien cacher, agir comme je le veux, ce qui me correspond le mieux vu que je pourrais être mis en clicher ou même harceler que ça ne me ferait pas changer, les gens les plus cons sont ceux qui n’acceptent pas le changement, qui s’amuse à détruire le bonheur des autres parce qu’ils sont différents. Je suis trop « libre » en même temps. À sa question je laisse quelques secondes passer, respirant doucement en m’étirant agissant comme lui, comme si tout était normal.
« Ok, allons acheter aussi des pommes d’amours et des barbes à papas, voir des churros ! Je t’ai dit que j’en voulais pour ce so... ! » Je sens ma veste être attrapée doucement et je stop mes pas pour me retourner sur lui qui semble sur le point de dire quelque chose d’important, silencieux je le fixe simplement, curieux. Sa voix résonne, mais avant qu’il ne puisse terminer un groupe passe à côté de nous et le bouscule, je soupire agacé par ces gens qui ne font pas attention en prenant Ji Hyuk par l’épaule pour le coller davantage contre moi, geste que j’ai fait naturellement, faisant quelques pas pour se décaler de la foule, le regardant en le lâchant.
« Tu voulais dire quoi ? Il se pourrait que tu me... Quoi ? » Est-ce que j’avais fait le rapprochement, est-ce que je savais ce qu’il pouvait dire ensuite ? Après tout avait-il entendu mes mots ce soir là? Suspens, peut-être bien, peut-être pas. Mais voyant la vitesse des battements de mon cœur qui se sont affolé d’un coup je suppose que « lui » en tout cas l’a deviné.
« Ah... » Je sors mon portable, avant d’attraper la main de mon chaton pour le tirer contre moi une nouvelle fois, pour dire simplement : « prenons une photo, maintenant que j’ai créé twitter pour toi, on doit le remplir de notre amour flamboyant tu ne pense pas ? » Je lui tire à nouveau la langue, avant de poser ma tête contre la sienne : « souris~ » une de prise~ heureusement que j’y ai pensé ! Même si dans tous les cas je repartirais de cet endroit avec un souvenir bien plus marquant qu’une photo. |
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 Kwon Ji HyukSecrétaire du conseil des élèves |
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Ce message a été posté Ven 27 Mar - 14:20 Tenue➦ Une porte venait de s'ouvrir dans mon esprit, dévoilant un monde qu eje ne pensais exister, un univers inconnu qui m'effraie tellement. Je le regardais de loin, l'air anxieux, sans oser m'en approcher. Que se passerait-il si je franchissais cette limite ? Qui y avait-il au delà de celle-ci ? Pourrais-je faire demi-tour si ça ne me plaisait pas ? Tellement de question défilait dans ma tête, alors que nous étions encore dans cette cabine, cause de mon trouble. Je me sentais si bien avec lui, en sécurité, croulant sous une attention que je ne pensais pouvoir être mienne. Dans le fond, je sais déjà quel mot donner à cette sensation, à cette situation. Je connais déjà la réponse à toute mes questions, bien que je la repousse et m'interdis d'y penser. Ce mot résonne dans ma tête, tapant contre mes temps, jusqu'à faire bourdonner mes oreilles. Mon crâne va exploser, mon cerveau partir en fumée et mon âme se faire la malle. Je ne veux pas y penser, ni m'y abandonner, mais comment faire autrement quand cette chose vous envahit ? Je voudrai arrêter le temps, mettre ce moment sur pause et continuer à dévorer ses lèvres avec cette envie qui me submerge. Bon sang, j'adore sentir son coeur battre en écho avec le miens, preuve que nous ne sommes pas indifférent l'un à l'autre. Le feu peut bien embraser le ciel, illuminer cette fin de journée, éclairer nos visages proche l'un de l'autre, je ne vois que lui. Il n'y a que lui qui occupe mon esprit, qui prend mes pensées en otage. Si seulement les choses n'étaient pas si compliqué de mon côté. Si seulement je pouvais me l'accorder et céder, sans crainte, sans reproche. Je le veux, mais je ne peux pas. Et plus j'avance dans le temps, plus je me sens déçu par moi-même. Kyann ne mérite pas une telle chose, encore moins si je venais à lui faire mal ou à le pousser au bord du gouffre.
L'innocence qui m'habitait jusqu'à présent s'effritait peu à peu, laissant place à ces vagues de plaisir et de malice, tandis que je me glissais dans son cou pour le marquer, ses mains se jouant de ma patience et de mes soupirs. Pendant que je mordillais ou aspirais sa peau pour la rougir, Kyann griffait la mienne de ses ongles, m'arrachant une légère plainte étouffée contre son épiderme chaud. Pour rien au monde je ne voudrais échanger ma place, je suis bien là, assis sur lui à tracer des cercles jusqu'à son épaule. Qu'est-ce qui cloche avec nous, hein ? Nous savons, ou plutôt, nous nous doutons du cirque se déroulant entre nous. Un spectacle silencieux et au suspense à rallonge, partagé entre la patience et l'incompréhension. Nous sommes en mesure de désigner ce sentiment qui nous lie, pourtant nous ne disons rien là-dessus. Qu'est-ce que nous attendons pour nous dévoiler mutuellement à l'autre ? Je l'ignore, et je n'ai pas besoin d'entendre sa voix, ni de faire entendre la mienne, pour le savoir d'avance. Du moins, je sais ce qu'il en est de mon côté. Je deviens fou, complètement cinglé, à être interné dans un hôpital psychiatrique. Apparemment, c'est la même chose pour lui, et là je comprends que je suis encore plus fou de tout garder pour moi. Quel idiot suis-je pour ne pas ouvrir ma bouche et lui avouer. Je ne suis qu'un être stupide qui l'embrasse comme si sa vie en dépendait, toujours plus proche de lui.
Caché des regards entre les sièges de la cabine, je me laisse emporté par ses idées grotesques, remarquant que nous sommes tous les deux dans le même cas. Nous ne pourrons pas résister si un tour supplémentaire venait à s'entamer. Ce serait débile de partir dans un tel débat, alors qu'on s'embrasse à nouveau sans faire attention aux restes. C'est mieux ainsi, quand nous restions sages et à notre place, surtout dans un lieu publique comme ce parc d'attraction. Aucune envie de me faire chopper en flagrant délit... Qu'est-ce que je pourrais bien dire pour ma défense, hein ? De toute façon, le terminus arrivait à grand pas, précipitant ce moment de bonheur dans une course rapide. « Je ne suis pas gêné. » Je fais la moue, faussement vexé. Même si j'affirme le contraire, je suis souvent embarrassé par sa faute. Finalement, les portes s'ouvrent et nous devons laisser cette chaleur et ce bien-être derrière nous, derrière ses portes, dans cette cabine qui doucement deviendra glaciale sans notre présence. Je voudrais que cette bulle dure partout, n'importe quand. à bien y réfléchir, ce serait possible si je faisais le premier pas... Mais comment faire ? J'ai tellement peur des représailles.
La vie devait reprendre son cours, tel que nous devons laisser nos secrets en arrière. ça m'embête de fermer les yeux sur une telle chose, alors que je le veux autant que je le crains. C'est stupide, quand même. Ma question paraît si simple, si ennuyeuse. Kyann laisse quelques secondes s'écouler, avant de me répondre avec un enthousiasme que je connais très bien. En fait, je m'en fiche de ces trucs gras et sucré, j'ai quelque chose à lui dire. Ma main retiens doucement son vêtement, voulant attirer son attention. Ah, c'est gênant, en fait. Les mots viennent d'eux-mêmes, comme s'ils cherchaient à s'évader de ma gorge, pourtant ils furent rapidement coupés quand un groupe me bouscula. Bah voilà, envolé ma motivation. Je me sens juste stupide et embarrassé, à la limite de pleurer. Son geste ne m'a pas tellement étonné, ainsi collé contre lui. Il me protège, comme je me doutais venant de lui. Est-ce qu'il compte toujours le faire ? Je le regarde en silence, redessinant sa mâchoire de mes iris sombres. Je dois lui dire, ou lui faire comprendre.
« Je... » Ma bouche s'ouvrit pour laisser un son en sortir, puis plus rien. Non, je ne parviens pas à l'avouer, finalement. Est-ce qu'il a comprit ? Je ne sais pas. Il m'avait dit ce soir-là d'être direct dans ce sujet. Je veux l'être, vraiment. Il suffirait que je lui dise, seulement que je sois honnête avec lui et moi-même. De quoi parle-t-il ? Twitter ? Amour flamboyant ? Je me retrouve de nouveau contre lui, son portable face à nous. Ah, il veut encore faire des selcas, c'est ça ? Je ne dis rien, souriant difficilement. Quel idiot, je ne parviens même pas à être sincère. Le déclic de son portable résonne avec celui dans mon coeur. Je ne veux pas que cette journée se termine ainsi, sur cette frustration qui grandit en moi. Non, ce serait insupportable, inenvisageable. Sans même le prévenir, je tourne ma tête vers la sienne, ma main remontant dans ses cheveux pour les saisir, la seconde attrapant son portable. Je le tenais entre mes doigts, collant mes lèvres aux siennes pour un baiser passionné, avant de prendre une photo. Je l'aime, merde. Ma bouche se décroche lentement de la sienne, mes yeux s'ouvrant pour le regarder. « Je te déteste. » Je crache ses quelques mots, le regard sévère et les sourcils froncés. Ce n'est pas vraiment ainsi que je voulais le dire...
« Tu rentres dans ma vie sans prévenir, tu sais beaucoup de chose sur moi alors que j'ignore tout de toi. Tu t’invites chez moi, tu me prends pour ta femme, tu n'as même pas honte de m'envahir et maintenant tu me voles mon coeur. C'est pas juste... ça fait trop mal. » Couinais-je en sentant le sang me monter aux joues et les larmes aux yeux. Quel sensible, je vous jure. Quelques gouttelettes salés perlèrent sur mon visage cramoisie, tandis que j'enfouis ce dernier contre son torse pour me cacher. Hors de question qu'il me voit dans un tel état, c'est trop la honte de ma vie.
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Lee KyannI am the strawberry fonda |
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Ce message a été posté Ven 27 Mar - 14:48 Tenue➦ Je peux sentir la température de la cabine montée sous la chaleur que nos corps dégage, nous ne faisions qu’échanger de nombreux baisers, brulants et langoureux, mélangeant cette passion et cette avidité qu’il me fait ressentir. On en était venu à se laisser totalement succomber sous le désir que nous ressentons, sans pour autant dépasser la ligne de conduite accordée, toucher sa peau, ses lèvres gourmandes, me perdre dans son regard, quand il parle de folie je sais ce que c’est, j’en suis la victime. Même si contrairement à lui je laisse moins paraître ce que je ressens, je ne rougis pas facilement et ne suis pas embarrassé ou timide, parce que je n’ai honte de rien, ou en tout cas je n’ai à ce jour pas pris conscience de quelques choses qui pourrait me faire reculer. Un peu trop libre j’emporte telle une rafale de vent Ji Hyuk dans ma course. On s’abandonne à un sentiment qui nous lie silencieusement, consciemment ou non depuis le début nous avons déjà succombé. Dès l’instant où mes envies de le faire mien sont devenu de plus en plus présentes, où nos corps se sont unis, les choses avaient déjà commencé à changer. Je ne m’inquiète pas pour demain comme j’ai laissé hier derrière, tout ce qui m’importe c’est le présent et en ce moment je veux le garder dans mes bras, voir sur son visage l’effet que je lui fais, gonfler ses lèvres comme le seront les miennes, sentir sa chaleur, imploser doucement, mais surement. Je veux juste pouvoir le garder pour moi tout seul et ne plus avoir à faire semblant, qu’il me regarde, uniquement moi, être celui qui comblera le vide de son passé, comme un baume à son cœur ne qui d'ailleurs bat aussi fort que le mien. Est-ce qu’il doute encore ? Est-ce que cette vérité dissimuler l’effraie ? Je l’ignore, mais à chaque fois que je l’embrasse, que mes mains parcourent son épiderme, n’est-ce pas rassurant et suffisant pour lui transmettre mes sentiments ?
Mais le tour se termine, je suis obligé de me séparer de lui, d’éteindre la braise et de reprendre la route loin de cette bulle qu’on laisse derrière nous. Il n’aime pas être gêné et rougir, mais à chaque fois que c’est le cas je le trouve adorable, même sa manière de ne pas l’accepter, de ne pas être honnête envers lui-même. J’aime ses expressions, le taquiner, le pousser à bout, je veux en découvrir davantage, même si je sais pas mal de choses le concernant, il y a encore tellement à voir. Marchant vers les stands, si tout doit redevenir « normal » alors autant se gaver de conneries à manger et faire les pleins pour rentrer se reposer à la maison. Cependant, avant que je ne finisse ma phrase je sens la pression sur ma veste que Ji Hyuk impose en me retenant, je pose mon regard interrogateur sur lui essayant de savoir ce qui se passe. Il semble vouloir dire quelque chose de « difficile » mais alors qu’il débute, je ne peux entendre la suite qu’il est bousculé par un groupe de jeunes qui ne sait pas faire attention, mais je ne me fais pas prier pour le « protéger » et le coller contre moi, quand il est concerné je peux vite maudire et être agacé par notre entourage, mais je ne le cache pas. À l'écart du monde je le questionne pour savoir ce qu’il voulait dire, mais je peux sentir sans peine face à son expression et à son « hésitation » que je n’aurais pas la réponse en la réclamant de cette manière surtout que j’ai des doutes sur ce qu’il tente de dire, mais dès que je l’imagine les prononcer mon cœur s’affole violemment et finalement je choisis ce moment pour décider de prendre une photo pour mon twitter ou je n'y mets quasiment que des photos de nous deux. Prêt à regarder le cliché en souriant, je fus surpris par mon chaton qui d’un geste rapide ramène mes lèvres contre les siennes pour un baiser loin d’être innocent... Puis le flash, mais honnêtement que les gens puissent nous voir où n’importe quoi d’autre, là tout de suite je suis plus occupé à répondre à cet échange, mon cœur tambourinant, je dois bien avouer que cette fois c’est lui qui m’a totalement eu... Lorsque sa bouche quitte la mienne et que mon regard croise le sien, malgré son expression et ses mots j’y entends autre chose, si fort et si clair, comme si tout son être me le crier sans pour autant être entendu.
Gardant le silence, je le laisse déballer ses sentiments tels qu'il vienne, écoutant ses mots sans le quitter des yeux, mes lèvres légèrement entrouvertes, un peu étonné de tout ce qu’il est en train de me balancer, mais rapidement un sourire refait surface alors que je peux entendre le cognement de cet organe dans ma poitrine, ce mec... il me rend fou, complètement. N’entends-il pas le son qu’il produit chez moi ? Sa tête contre mon torse, ne se rend-il pas compte de l’état dans lequel il me met? Mes bras viennent l’entourer soudainement, soulagé et comblé, je rigole ne pouvant pas m’en empêcher, j’ai l’air idiot je sais, mais... C’est sa faute. Posant ses mains sur chaque côté de son visage, pour qu’il me regarde, essuyant ses perles salées sur ses joues j’effleure ses lèvres malgré toute l’envie que j’ai de les capturer, me retenant le temps de répondre.
« Ji Hyuk, tu m’aimes ? » Non je ne suis pas un imbécile qui ne sais pas lire entre les lignes, mais je veux qu’il le dise, le pousser à me l’avouer, même si c’est un peu sadique, mais je veux l’entendre clairement, reprenant. « Ça te fait mal ? Je connais le moyen pour que ça ne soit plus douloureux. » Je prends un air sérieux, je ne plaisante pas, mes iris dans les siens, je pose mon front contre le sien en closant mes paupières. « Je t’aime. » Le silence est brisé, les sentiments dévoilé, même si je ne m’attendais pas ce que ce soit aujourd’hui que le voile serait levé. Riant doucement en rouvrant mes paupières. « Donc tu m’excuseras, mais je ne compte pas te rendre ton cœur chaton, bien au contraire. » Je lui tire la langue et viens prendre ses lèvres en attrapant ses mains pour entrelacer nos doigts, le faisant reculer pour que son dos se pose contre le mur, abrité des regards qui pourrait le déranger. Aspirant ses lèvres de nouveau pour un baiser plus léger, je glisse jusqu’à son oreille pour :
« Tu n’es pas ma femme, mais mon amant, idiot ~ » Reculant pour le regarder de nouveau dans les yeux, sans doute, un regard franc et honnête avant de reprendre avec un sourire doux et réconfortant.
« Je te l'ai dis dès notre première soirée ensemble, si tu veux savoir quelque chose sur moi, il te suffit de me demander. » |
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Kwon Ji HyukSecrétaire du conseil des élèves |
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Ce message a été posté Ven 27 Mar - 15:51 Tenue➦ J'aurai tellement désiré que cet instant se fige dans le temps et ne s'arrête jamais. Les mots se sont doucement placés sur mes réactions et la raison qui pousse mon coeur à battre. Je le sais maintenant, je sais parfaitement ce que je ressens pour cet idiot, et je m'en veux. Je me sens coupable de ressentir de tels sentiments pour lui alors que ma vie ne me le permet pas. Je suis une personne avec des responsabilités et un but à atteindre, que l'envie y soit ou non. Que ferais-je à l'avenir quand mes obligations reviendront me hanter ? Je suis le fils d'un sénateur réputé en Corée du Sud, un futur héritier qui se doit d'être parfait. En étant avec Kyann, je jette les attentes de mon père à la poubelle, je tourne le dos à ma famille et j'enterre ce simple qu'il me restait encore avec eux. Je crois que mon coeur vient de se serrer alors que nous quittions cette cabine, l'abandonnant aux prochaines qui oseront éclater notre bulle intime et réchauffante. Nous laissons derrière nous ces souvenirs agréables, comme j'ai pu laisser derrière moi ma soeur. Mon estomac se tord lentement, signe que je me sens de moins en moins bien. Qu'est-ce qu'on va pouvoir faire maintenant ? Reprendre notre vie normalement comme si rien ne s'était passé ? Acheter des conneries pour les manger en route, tels des potes ? C'est étrange et désagréable à mes yeux, mais que puis-je bien faire de plus ? Je replonge dans mes doutes, incapable de savoir quoi faire sans hésiter, sans avoir peur. Qu'est-ce qu'il va arriver si je lui dis, si il le sait ? Kyann ne voudra plus me lâcher, mais moi je serais obligé de l'abandonner un jour ou l'autre. ça m'écrase la poitrine et comprime cet organe qui s'étouffe, j'ai mal.
Qu'est-ce que j'y perds, hein ? Peut-être que je n 'y gagnerai rien à lui avouer, mais je ne pourrais pas tomber plus bas non plus... à moins que ce soit possible ? Je pourrais le perdre lui, ainsi que nos moments si précieux. Pourtant, je lui ai déjà agrippé sa veste, prêt à parler et cracher le morceau, mais je me sens secoué comme un prunier, mes mots se perdant dans le vide. Quelle honte, même le destin est contre moi. Je me sens rougir, tiré contre le corps protecteur de Kyann. Il veille sur moi, quoi qu'il arrive, il est toujours là. Je me sens faible, en fin de compte. Faible de l'aimer et de le vouloir à tout prix. Les secondes s’égrainent et je ne parviens pas à reprendre où j'ai été arrêté. Kyann en profite pour nous prendre en photo, disant que ce serait pour son twitter. ça me saoul. Je ne veux pas rester sur cette défaite, je veux qu'il comprenne ce que je ressens pour lui, cet idiot. Alors je fais en sorte de passer le message en attrapant son portable et en l'embrasser, nous prenant subitement en photo dans cette position et pendant cet échange. Bordel, pige par toi-même! Qu'importe si les gens nous regarde ou nous juge, là dans l'immédiat, j'aimerai qu'il saisisse où je veux en venir. Ce n'est pourtant pas difficile, non ? Après tout, nous avons couchés ensemble, échangé tellement de baiser, et cela, je ne le fais pas avec n'importe qui, surtout pas pour le retrouver le lendemain et recommencer à nouveau.
Je le déteste. Je n'ai pas pu lui dire clairement, passant par un autre chemin moins amusant et plus difficile à emprunter. Les mots sortent par eux-mêmes, sans être blessant mais plutôt révélateur. Il m'a volé mon coeur, il devrait le comprendre et faire quelque chose. Au lieu de ça, je me met à pleurer comme un gosse, ma tête cachée contre son torse. Bah voilà, j'ai l'air de quoi maintenant ? Son coeur bat fortement contre mon front, sans vraiment que je m'en rende compte. Moi aussi, je suis bête parfois. J'ai ma réponse sous les yeux, et je n'y fait même pas attention, jusqu'à qu'il attrape mon visage entre ses mains et me force à le regarder. Non, non, non. Pas quand je pleures ! Même s'il efface mes petites larmes avec ses doigts, ses lèvres frôlant dangereusement les miennes. Il me rends faible. Si je l'aime ? Bien évidement, il ne l'a pas encore compris ? Sans comprendre où il veut en venir, je le regarde dans les yeux en attendant quelque chose, comme le saint esprit ou un miracle.
Mon coeur s'affole brusquement, front contre front. Il vient de le dire, il vient de prononcer les mots que je voulais prononcer tout à l'heure. Pourtant, je ne parviens pas à les redire, gêné et rouge comme une tomate, mes yeux ronds comme des billes. C'est ce que je voulais, alors pourquoi je me sens comme une gamine ? Ah, il ne va pas me rendre mon coeur... Mais je m'en fou de ça! Sérieux, quel imbécile. Je roule finalement des yeux, tapant gentiment mon poing contre son torse. « Idiot. » Je dois connaître que ce mot pour toujours le dire. Pas le temps de faire un truc qu'il capture mes lèvres en attrapant mes mains, nos doigts s'épousant à merveille. Qu'est-ce que ça veut dire, hein ? Nous... Sortons ensemble ? Je suis... Son petit ami ? Non, non, non. Je ne peux pas lui infliger une telle chose, mais pas le temps d'y penser plus que je me retrouve poussé contre un mur, loin de la foule. Il fait ça pour moi ? Il sait que je n'aime pas le regard des gens...
« Je ne veux pas être ton amant. » Je lui fait face, les yeux dans les yeux. « Je veux tout savoir sur toi, Kyann. » Rétorquais-je avec une voix enfantine et franche à la fois. « Je t'aime, débile. » Ce n'est pas trop l'endroit pour lui dire, mais faut qu'il le sache clairement. Pourtant, une ombre vient assombrir ce tableau. Ma condition familial, mes attentes dans l'avenir, ce doux sentiment de déprime qui me ronge lentement mais sûrement. Je ne lui montre pas, alors qu'il est bien présent. Dans le fond, je veux seulement profiter de lui pour cette journée. « On ferait mieux de rentrer... Je commence à avoir froid. » Je mens, prétextant avoir froid juste pour rentrer chez moi. Maintenant qu'il le sait, j'ai peur. |
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Lee KyannI am the strawberry fonda |
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Ce message a été posté Ven 27 Mar - 18:30 Tenue➦ L’amour, même moi je n’ai pas de mot pour décrire quand ou comment je me suis mis à l’aimer, tout ce que je sais c’est qu’il est différent, désirer posséder le corps et le cœur d’une personne à ce point je ne connaissais pas ce sentiment, j’ai cru jusque-là que je savais ce que c’était que tomber amoureux, mais la définition change de tout au tout avec Ji Hyuk, bien que je ne sois pas le plus démonstratif par mes mots, mes gestes et mes attentions ne sont elles pas des preuves suffisante ? Bien qu’on doive abandonner ce petit cocon qui sans ses sensations sur mes lèvres, les battements de mon cœur et la chaleur de mon corps pourrait être tel un songe duquel je viens de me réveiller, j’aimerais retourner dans ce « monde » où on ne caché rien, mais c’est terminé, je dois me faire une raison, on doit redevenir des « potes » aux yeux des gens avant d’être des... amants. Pourtant les choses s’enchainent et pour une fois je ne suis pas celui qui a allumé la flamme, seul mon chaton désireux de m’avouer ses sentiments m’a permis de le conduire à l’écart des regards, là où j’attends patiemment qu’il me dise ce qu’il semblait vouloir me confier, mais c’est après que j’ai pris une photo pour mettre sur la toile qu’il agit et il ne le fait pas à moitié, ce baiser qu’il a capturé dans mon téléphone, remplis de passion, je me laisse emporter dans cette nouvelle vague qui coule en moi. Je comprends sans mal tout ses « je t’aime » dissimuler qu’il me transmet, mais la confirmation arrive quelques mots plus tard, bien que la surprise soit totale, je ne m’attendais pas à ce qu’il craque soudainement, mais je ne suis pas mécontent qu’il l’ait fait. Je crois que c’est la seule personne à pouvoir me dire « je te déteste » et me rendre heureux en le disant.
J’aime l’entendre, cette façon de libérer ce qu’il a sur le cœur, de me dire ses sentiments. Je le trouve vraiment irrésistible, même avec ses yeux qui brille pour laisser place à des larmes qu’il vient cacher contre mon torse, les pulsassions de mes battements ont dépassé la vitesse autorisée depuis longtemps par sa faute, mais il ne semble pas le remarquer, il suffirait qu’il écoute, qu’il tende l’oreille, mon cœur ne bat pas ainsi pour n’importe qui, cette emprise, Ji Hyuk est l’unique responsable. Mais s’il faut que je lui dise avec des mots, alors je n’ai aucune hésitation à le faire, le forçant à relever la tête pour qu’il me regarde, je veux le voir, lui posant une question de but en blanc, même si je n’obtiens pas de réponse immédiate et que c’est plus qu’évident, je ne me retiens pas de briser la distance pour frôler mes friandises préférées, avant de lui dire cette phrase sans aucune hésitation, s’il veut comprendre mes sentiments, s’il est prêt à les entendre, alors je n’ai plus de raison de les garder secret. Il est donc évident que son cœur je comptais bien le garder en otage. Je souris en sentant cette petite pression sur mon torse.
Ayant assez retenu ce désir de l’embrasser je viens les capturer, comme je le disais, je veux le garder contre moi, abrité du regard, je ne veux pas le lâcher ni me séparer de ses lèvres. Notre souffle s’entrelacé alors que je m’éloigne pour écouter ses réponses, pas mon amant ? tout connaitre sur moi ? Je souris prêt à lui répondre, mais il surenchérit en me laissant enfin entendre ses trois mois, bon le débile n’était pas nécessaire, mais je le prends quand même, je n'ai pas trop le choix. Une chose est sûre, entendre cette déclaration ne me laisse pas indifférent et je l’enlace simplement, silencieusement.
« En tant que petit ami tu es mon amant, qu’est-ce que tu veux être d’autre chaton ? » Sans le lâcher je repris. « Tu sauras tout ce que tu voudras ~ Enfin peut-être. » Je lui tire la langue pour le taquiner en reculant, je ne vais pas changer de comportement parce qu’on a échangé nos sentiments. Malgré tout je peux sentir qu’un truc le bloque, connaissant sa situation je n’ai pas besoin de photo pour savoir ce qui se passe, mais il va devoir m’en parler par lui-même, y faire face pour accepter cette situation, je n’ai pas peur de ce que demain sera, je ne veux pas penser à savoir si notre relation durera, sa famille je n’y pense pas, personne n’est là pour nous voir, nous juger à cet instant et j’ai des épaules plus solides qu’il le pense, à sa dernière phrase je souris doucement. Quand il commence à avancer pour rentrer, je me place derrière lui pour entourer mes bras autour de son cou et le ramener contre moi, juste le tenir cinq minutes, pour souffler.
« Ne t’inquiète pas, tout va bien. » simplement ça, il peut le prendre comme il veut, mais je ne veux pas que ça change ou que je sois responsable de ses peurs. Finalement je passe devant lui pour caresser sa joue, toujours mon sourire rassurant, je viens lui pincer le nez en riant naturellement.
« Avant de rentrer je veux mes pommes d’amour et mes churros~ » Je ne lâche pas l’affaire, attrapant son poignet, je le tire avec moi vers le stand le plus proche et commande tout en double. Les mains remplies, je donne sa part à Ji Hyuk, l’énorme barbe à papa cachant nos visages, je rapproche le mien pour venir lui voler un baiser rapide, krkr, je gout du sucre sur nos lèvres, c’est un échange gourmand et je chuchote « Joyeuse saint valentin~ » suivi d’un petit clin d’œil, il est maintenant temps de rentrer, que ce soit le début d’une histoire ou non, seul l’avenir nous le dira. |
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Kwon Ji HyukSecrétaire du conseil des élèves |
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Ce message a été posté Ven 27 Mar - 20:50 Tenue➦ Les choses s'étaient enchaînés sans que je ne puisse avoir un vrai contrôle dessus. D'abord, on m'a coupé la parole, puis Kyann a voulu prendre des photos de nous, et au final, je n'ai trouvé que cette méthode pour lui transmettre mon message. Je l'aime, pas comme un ami ou un voisin, pas comme un vrai ou un simple coup de coeur. Je l'aime comme on aime une âme soeur, sa moitié, son.. Amour. ça ne se résume pas à une forte attirance physique, ni à des envies charnelles, cela va bien au-delà de nos corps. C'est une question d'esprit, d'entente, de bien-être, de sentiment. à présent je ne peux plus reculer devant la vérité que je venais de lui imposer à travers cet échange et cette photo, preuve de mes aveux. Je ne lui ai pas encore dit de vive voix, sauf si ce n'est pour un « je te déteste » mensonger mais au plus proche de mes prochaines paroles. Je le déteste de me rendre si vulnérable et amoureux de lui, surtout. Je le hais de me confronter à une pareille situation, et pourtant, je ne pourrais plus jamais me passer de lui. Triste vie quand on sait l'envers du décor, ce qui se cache derrière le masque. Les larmes coulent en même temps que les mots m'échappent, goutte après goutte, elle creuse des sillons sur mes joues et trempe son vêtement. De quoi ai-je l'air à chialer comme un gosse ? Sûrement de rien, ou justement d'un pauvre enfant perdu et déboussolé.
C'est finalement lui qui prend les choses en mains, se dévoilant entièrement à moi sans aucune retenue, ni aucune honte. Il me le demande en premier, sans que je ne sache quoi répondre, puis il les prononce à ma place. Je t'aime. Venant de lui, ça paraît si simple à dire, si facile à formuler. Pourtant, je n'y arrive pas aussi aisément que Kyann. Ce même Kyann qui ne veut plus me rendre mon coeur et qui le garde égoïstement pour lui. C'est stupide comme image, mais j'aime l'idée de lui donner malgré moi. Nous ne sommes plus à quelques mots maintenant, tandis qu'il me pousse vers un coin tranquille pour m'embrasser, nos bouches se mouvent l'une contre l'autre à la recherche de cette étincelle qui m'électrise. Je ne regret pas de lui avoir avoué, même si ça risque de me faire souffrir à l'avenir. Kyann n'est pas mon amant... Je voudrais qu'il soit mon petit ami, mon... Han, c'est trop embarrassant comme surnom! De toute façon, je veux tout savoir de lui, de la couche culotte jusqu'à aujourd'hui. Par quoi il passé, ce qu'il a connu, et ainsi de suite jusqu'à notre rencontre dans ce parc. Pour le moment, disons que nous ne sommes pas encore à cela. Pour l'instant, je voudrais qu'il sache réellement mes sentiments pour lui, avec ces fameux mots. La limite est dépassé, n'est-ce pas ? Je ne peux plus lui faire croire à une blague.
Qu'est-ce que je voudrais être de plus ? à mes yeux, un amant s'est juste pour le sexe ou le côté corporel d'une relation. Je me suis emporté pour rien, en fait. Je devrais vraiment réfléchir avant de parler, ça m'éviterait bien des âneries. Encore une fois, je rougissais en me pinçant les lèvres, l'impression d'être un idiot sur ce coup-là. Malgré tout, quelque chose bloque en moi. Une crainte sourde qui s'éveille doucement d'heure en heure, de minute en minute. Nous sommes plus des simples amis, mais sommes-nous plus pour autant ? Nous n'avons pas encore parlé de ça franchement, ni même décidé de la tournure des choses. De mon côté, j'ai le mauvais pressentiment que rien n'avancera dans mon sens, ni dans le siens. Ou est-ce simplement ma peur qui revient au galop pour me pousser à me terrer dans un trou de souris ? Je l'aime, d'accord, mais je sais d'avance que mon père n'acceptera jamais une telle chose.
On ferait mieux de rentrer. Je n'ai plus tellement envie de m'attarder ici, bien que ce soit avec lui. Une porte s'est ouverte en moi, alors qu'elle aurai dû rester close et scellé. Ce n'est pas une question de « tant pis », je ne peux pas le dire aussi facilement... Puis au final, Kyann me rattrape rapidement en passant ses bras autour de mon cou, mon dos se collant à son torse. Il suffit qu'il me dise cela pour que je sente les larmes revenir titiller mes paupières. Non, je ne dois pas pleurer. Une bonne inspiration et je chasse cette vague de tristesse qui a faillit m'envahir, maintenant face à lui. Je tente de lui sourire aussi, même si ça semble plutôt faux et forcé. Mince, je ne trompe personne. « Merci, Kyann. » Juste ça, qu'il le sache aussi. Il m'a quand même pincé le nez, cet abruti. « Tu penses vraiment qu'à bouffer, ma parole! » Un ventre sur patte, ce gars, mais je le laisse me traîner vers les stands pour acheter la nourriture qu'il désire. Nos bras sont chargés et je peine à voir où je met les pieds. Il abuse quand même... Encore plus de m'embrasser avec ce goût sucré sur les lèvres. Un délice. J'en souris bêtement, toujours aussi rouge de gêne. « Joyeuse saint Valentin.. » Fis-je d'une voix douce et amusée. J'ignore où cela va nous mener, ni même si je parviendrai à vaincre mes craintes et cette déprime qui pointe le bout de son nez... Mais je voudrais croire en l'avenir, et aussi en nous. |
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