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 mouton bleu de la nuit (feat. king ji ao)

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Anonymous
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Ce message a été posté Lun 23 Mar - 22:58
MOUTON BLEU DE LA NUIT

I’m the one who ruined me: I did it myself Δ Haruki Murakami




La seule chose dont la jeune femme flippe, c'est la routine, c'est mortel la routine, littéralement parlant bien sûr. Elle en aurait presque terminé son paquet de marlboro à la menthe si jamais elle ne les avait pas oublié dans son sac, qui n'est pas avec elle pour le moment. Le travail de serveuse dans un café, ça craint, les gens se croient tout permis ici. Ils ont entendu parlés des gifles qui se perdent ? Amy ne croule pas sous les dettes mais elle ne veut pas dépendre de sa mère. Ah, les gosses de riche. Ah, les gens qui ne comprennent pas que ce sont les vieux et non pas leurs gosses qui sont riches. Amy n'a pas envie de rendre des comptes à propos de ce qu'elle achète, l'heure à laquelle elle l'achète, si c'est bio ou pas. Amy a simplement besoin d'être tranquille ces derniers jours, mais ce n'est pas le cas, elle est en train de s'installer dans une routine qui ne lui plait pas ; des bleus au niveau des bras, une petite blessure au visage atténuée par le maquillage. Ah l'amour, ça part vraiment dans tous les sens cette histoire. Peut être qu'elle devrait tout simplement partir mais... Elle qui est du genre à avoir un caractère plutôt fort, haut en couleur qui vous explose à la figure ; qu'est-ce qu'il s'est passé ?

Elle range ses affaires assez rapidement puis détache ses cheveux qu'elle a teint en blond, comme si ça pouvait distraire les gens, les aider à se concentrer sur autre chose même si ce n'est pas vraiment vraiment visible toutes ces blessures. Il faut se rapprocher. Mais ne vous attendez pas à ce qu'elle ne nie pas en bloc, qu'elle invente une histoire farfelue, complètement tirée par les cheveux et qu'elle vous embrouille pour finalement changer de sujet. C'est tout à fait son genre de nier en bloc ses problèmes. Elle quitte le café après avoir enfilé sa veste en cuir. Très mauvais choix, il fait froid dehors, trop froid pour porter une robe, trop froid pour être dehors. Rapidement, la demoiselle monte dans un bus, elle manque de s'endormir mais le sommeil n'arrangerait rien, ce n'est pas vraiment ce qu'il lui faut. Si elle avait le choix, elle voudrait des vacances ; au soleil, avec du sable blanc, des noix de coco, quelqu'un qui jouerait du ukulele, LE TRUC IMPROBABLE QUOI ! Elle ne veut pas profiter de l'argent de la maman, quoi qu'il arrive, même si cela veut dire, moins de vacances. Alors, elle se contente d'imaginer ces vacances et en moins de temps qu'elle ne l'imagine, elle arrive à son arrêt.


Il ne lui faut pas plus de cinq minutes pour rejoindre le bâtiment, sauter dans l'ascenseur et tenter de le refermer le plus vite possible. Mais seulement, une présence bloque les portes. Elle qui avait prévu de ne rien dire, il lui a suffi de voir le visage de la personne en question pour qu'un soupir quitte ses lèvres et qu'elle secoue la tête d'un air faussement déçu ;


Amy - Mince... Je m'attendais qu'il fasse plus beaucoup plus chaud en enfer elle dit alors que les portes se referment


© GASMASK

Anonymous
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Ce message a été posté Mar 24 Mar - 1:10
je suis le feeling

 :-081-:  :0220:  :-0146-:  :-094-:  :0224:  :0252:  :0268:  :0252: :0188:  :-039-:  :-094-:  :-042-:  


Si je recevais un yen à chaque fois que quelqu’un soupirais en voyant mon doux visage, je serais riche. Attendez une minute, je le suis déjà, on peut zapper cette partie de la phrase alors.

Je souriais aux crépitements de flashs, qui ne voulaient pas s’arrêter. Pas que ça me dérange, mais faut bien partir dormir à un moment. C’est pas comme si, je sais pas, je devais me lever tôt, enregistrer des chansons, répéter, encore répéter, toujours répéter. On était en plein milieu de l’après-midi, mais je dors n’importe quand de toute façon, je dois être narcoleptique. Je signais un dernier autographe avant d’envoyer des signes de mains en formes de cœur à la foule, suite à quoi des « waah~ » déchaînés s’excitèrent. Littéralement, s’excitèrent. Ils voulaient pas que je parte. Je sais que je peux paraître très voir trop sûr de moi, mais je sais quand même reconnaître des débordements quand y’en a. Je pouvais sentir la tension monter, mais c’était simple, fallait se répeter que c’était de simple fans, des fans gentils, des fans affectueux, qui font ça par amour simplement, c’est simple… Non ?

Des filles m’avaient lancé leurs cadeaux à la figure. Une m’attrapa ma veste. Une autre essaya de me tirer les cheveux. Mais pourquoi ? Quelqu’un m’explique l’utilité ? Elle veut faire une incantation vodoo après ? Une porte s’ouvrit derrière mon dos pendant que la foule se jetait, incontenable, je courrais vers une autre porte qui me mena à un jardin, vers une allée, vers une autre porte et une autre ruelle pour atterrir un peu confus dans un appartement, me jeter à nouveau contre une entrée et appuyant frénétiquement sur les boutons, celle-ci s’ouvrit par miracle et à mon grand étonnement personne ne me suivait. Rien. Ça faisait combien de temps que je courrais comme ça, c’était un mystère des plus total. Mystère et boule de gomme je dirais.

C’était pas les boutons de l’entrée, en y regardant de plus près, c’était un ascenseur. Tout s’était passé bien trop vite, et voilà, je vais encore me faire défoncer par mon manager, génial. La joie irradie ma personne. J’avais entendu une voix familière mais pas fais gaffe, je poussais la personne contre le mur le plus proche pour qu’elle me laisse de la place et je partis me rapprocher de la glace au fond de l’ascenseur pour m’observer. Elles s’obsèdent par ma personne et je devrais les comprendre, mais le résultat en face de moi était gâché. Ces filles étaient vicieuses, dégelasses, elle me méritait pas. Ma main vint remettre de l’ordre dans mes cheveux, la voix à côté de moi était en train de déblatérer quelque chose, peut-être qu’elle parlait toute seule.

En plus j’avais eu droit à plus de deux heures de laque et de gel et de « non c’est mieux de ce côté » de la part des stylistes. Je devrais les faire payer. Les obsédées, hein, pas les stylistes, faut suivre un peu. Et mon cœur qui continuait à battre tout aussi fort, mon souffle tout aussi pesant, on dirait que j’ai pas couru depuis Mathusalem. Mais au fond, je sais que c’est pas la course, que j’ai juste peur que ça recommence, que ça s’empire.

Une idée super lumineuse, tellement qu’elle dépassait la lumière du soleil, éclaircit mon esprit. Je tâtonnais dans ma poche arrière et trouvât le Graal, mon bonnet préféré, que je m’empressai de déposer sur mes cheveux. Fière de moi je jetai un coup d’œil dans la glace tout sourire m’étant enfin décidé à quitter mon reflet. Mon sourire ne me quitta pas en voyant l’individu qui partageait ce mètre carré, bien qu’elle avait pas l’air de tant sourire que ça.

« Mais dis donc, Hamytaro, t’a pas l’air d’être super heureuse aujourd’hui ! T’a tes règles ? »

J’ai l’impression que tout le monde a ses règles en ce moment. Oui je vous voie venir, non je les ai pas, non je suis pas jaloux. Vous me soulez parfois, dîtes.
Je regardais les boutons sur l’ascenseur, pris une décision pour la faire chier : j’appuya sur chaque bouton possible. « Oups ? »  

Je vais pas m’arrêter là, j’inspectais autour de moi et décida d’arracher chaque notice, bien fait pour les prochains qui allaient être coincés là ahah. J’imagine déjà leur tête, apeurés, impossible de savoir quoi faire, qui appeler, combien de personnes l’ascenseur prends-t-il, John est-il trop gros. Je bande. Là c’est juste littéraire, Jiao Senior ne s’était pas dressé en pensant à ça. Mais mon esprit, oui. Allez savoir. Donc je commençais tranquillement ma petite affaire, grattant avec l’ongle le bout de la notice en face de moi.
©️ GASMASK

Anonymous
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Ce message a été posté Mar 24 Mar - 14:02
NOUS SOMMES LE FEELING

I’m the one who ruined me: I did it myself Δ Haruki Murakami




Pourquoi cet ascenseur est aussi petit ? Pourquoi ce soir ? Pourquoi lui ? Pourquoi elle ? Tant de questions auxquelles elle ne peut pas répondre. Avec un sourire faussement amusé par la situation, elle se laisse bousculer par le jeune homme et détourne le regard avec un air songeur. Oui, elle se demande si son taux de folie dans le sang n'a pas augmenté depuis la dernière fois qu'elle l'a vu. Surement, très surement même. Amy secoue doucement la tête tout en le regardant se regarder dans la miroir.


Amy - Narcisse s'est noyé dans son propre reflet, est-il possible que Ji' se cogne la tête contre le miroir en essayant désespérément de s'embrasser ?


Il ne l'écoute pas, ce con, beaucoup trop concentré. Ou alors il feint l'ignorance, c'est sans doute ça. Comment on peut être concentré au point de ne pas voir ce qu'il se passe autour de nous ? Elle a envie de le frapper, ça lui démange sérieusement. Dès qu'elle voit sa tête, elle sait qu'il va dire ou faire une connerie. Alors, il vaut mieux prévenir que guérir non ? Mais elle sait aussi que si elle lève le bras, son bleu va se manifester et lui dire "hop hop hop, tu m'as oublié ? rappelle toi toujours que tu as mal ici". Un soupir quitte ses lèvres et alors le jeune homme se met à lui parler.


Amy - J'ai mes règles à chaque fois que je te vois Ji' ne cherche pas à comprendre... Elle dit d'un ton à peine audible en passant une main dans ses longs cheveux blonds. D'un air légèrement blasé, elle le regarde appuyer sur tous les boutons puis reporte son attention sur lui avant de répondre avec un faible sourire C'est pas grave tu sais, je sais que ça doit être dur pour toi d'être aussi stupide naturellement. Elle tapote son épaule Ça va aller, c'est pas si grave si t'as pas de cerveau, il faut de tout pour faire un monde hm


Elle s'appuie à nouveau contre le mur. Et malgré ses remarques, il continue. Les mains enfoncées dans les poches de sa veste en cuir, elle le regarde faire avant qu'un autre soupir ne quitte ses lèvres et qu'elle se redresse pour lui donner une tape à l'arrière de la tête ;


Amy - Arrête ça, si jamais l'ascenseur se...- Une légère secousse la coupe au milieu de sa phraser et elle s'accroche à la barre pour ne pas tomber. Génial, elle dit d'un ton pourtant pas convaincu Tu as gagné l'oscar de l'imbécile de l'année...


Au moins les lumières sont toujours là. Amy pose sa main au niveau d'une de ses côtes puis inspire doucement tout en croisant les bras, faisant abstraction de la douleur qui se réveille. Elle relève la tête vers le jeune homme avant de lui demander ;


Amy - Mais... Comment tu... Est-ce que tu paie tes fans ? Ca m'échappe, je comprend pas ce qu'elles te trouvent. Ou alors elles sont aussi stupide que toi ?On est bloqués ici elle dit en le poussant pour appuyer sur le bouton d'appel en cas d'urgence Pitié... Pitié elle murmure en fermant les yeux.


© GASMASK

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Ce message a été posté Ven 27 Mar - 15:17
#thug life obligey

It’s a sunny and relaxing holiday I’m wearing my pretty, white dress I left the house while humming Lalalalala ♪ 


« Ecoute, je sais que tu perds tes moyens en face de moi, mais parle plus fort si t’as quelque chose à me dire. Détacher les syllabes, on apprend ça à la maternelle. » La maternelle, ou le seul passage scolaire que j’ai suivis assidument avant de louper régulièrement l’école pour des motifs un peu plus important. La vie, au final, on l’apprend pas que sur des bancs, entre deux bavouillement.

On peut remarquer que j’apprends bien mes leçons vu où j’en suis. Surtout la morale à la fin des cours. J’appuie sur un nouveau bouton. « Non c’est pas grave si j’ai pas de cerveaux, au moins je le sais, moi. Puis t’as raison, faut de tout pour faire un monde, t’es bien là pour polluer mon air. » Je me rendis compte de sa main sur mon épaule, un peu trop appuyante, un peu trop…. Sur mon épaule. « Me passe pas tes microbes » et d’une secousse du bras, sa main quitte mon épaule. Mieux.

Je reprends ma tâche ingrate d’enlevage de notice. Tâche que j’aie choisi, mon fardeau, mon devoir. Elle commença son avertissement, s’accrocha à la barre, et moi mon corps vint tout naturellement embrasser le mur d’une manière très délicate et gracieuse. Le réflexe d’attraper une barre n’a pas dû être intégrer dans mes gènes. J’étais à terre, enfin, sur le sol froid. Je levais les yeux au ciel, « Amy, mon chou, tu sais que c’est pas parce que j’ai appuyé sur des boutons ou enlevé une notice qu’il y a un soucis dans l’appareil. C’est un problème latent, intrinsèque, consubstantiel quoi. »

Je sentais sa remarque sur mon vocabulaire arriver gros comme une maison. Depuis que j’avais plus de temps à moi, depuis mon arrivée à rps qui au final n’était pas une si mauvaise chose, il m’arrivait de lire des livres. Et pas le genre fantastique, science-fiction bidon, ou réalisto-romantique mais des choses un peu plus évoluées, des philosophes surtout. J’avais l’impression de rattraper un peu mon retard dans tout ça. En ce moment je vouais une adoration pour Jung, sa manière de penser et voir les choses était si différente mais si intéressante ! Enfin, je vais me garder de lui raconter ça, elle a pas besoin de tout savoir.

Entre temps je m’étais relevé, j’attendais patiemment après avoir sorti mon portable avant de me rappeler qu’évidemment on avait pas de réseau. Je souriais à sa remarque, remarque que je m’étais déjà faite des milliers de fois, « Jalouse~ » et rigolais pendant qu’elle appuyait sur le bouton d’aide d’urgence. Je lui pris sa main avant qu’elle n’appuie trop fort, il fallait rester enfoncé plusieurs secondes, je reconnus le mécanisme. Rester bloqué dans un ascenseur était courant dans une ville où chaque bâtiment en possède un, on allait pas déranger un pauvre inconnu alors que ça allait se remettre en place rapidement tout seul, ça m’était arrivé beaucoup trop de fois et pourtant j’aime déranger des gens inutilement… Mais j’avoue que la voir paniquée était plus drôle.

« T’es claustrophobe ou t’a pas envie d’être avec moi ? » Je souriais, c’était un plaisir infini de voir quelqu’un paniquer sous ses yeux, de voir son incompréhension se dérouler lentement, puis sa haine monter. J’arrêtais de sourire, « Plus sérieusement, c’est quoi ces bleus mal caché par ce maquillage dég ? Si y’a une chose que les maquilleurs m’ont appris, c’est que si tu veux bien cacher une marque, tu mets du fond de teint mat, et là c’est clairement du fond de teint liquide. »
J’allais pas non plus lui avouer que les marques qu’ils me cachaient étaient le plus souvent des griffures de partenaires un peu trop ferventes. Je ressortis mon portable et lança une partie de Candy Crush, mon dos contre les boutons les protégeant de toute attaque de sa part. Ok, j’avoue, je regardais aussi le reflet de mon portable où je pouvais y voir ses réactions –tordantes. Un rire s’échappa, « Fais pas la tête, dans moins de deux minutes c’est en route à nouveau… Sinon j’ai le truc pour le faire aller plus vite. »

C’était une idée absolument mauvaise, je dois le reconnaître. Je me mis tout bêtement à sauter, m’appuyant sur les barres pour me laisser retomber, et l’appareil reproduit un son rêvé, tonitruant, effrayant. Un espèce de lourd vrombissement qui ne présageais rien de bon. J’avais dû baisser une nouvelle fois dans son estime, tant pis.

« Tu sais que si on est bloqué là, c’est parce que t’es trop lourde ? » Je pris la notice que j’avais réussi à déchirer finalement, lui tendit au visage, « Regarde y’a marqué pas plus de 800 kg » puis rigolait avant qu’une autre secousse ne fasse éteindre les lumières… « T’as cassé l’ascenseur je crois »

© GASMASK


hrp:

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Ce message a été posté Ven 27 Mar - 22:21
FUCK U JIAOBIATCH

I’m the one who ruined me: I did it myself Δ Haruki Murakami




Ah Jiao, combien de fois elle a eu envie de lui en coller une ? Combien de fois elle l'a fait ? Non, c'est plus que physique dès qu'il est dans les parages, tout ce qui allait bien va mal. Vous pensez qu'elle exagère ? Il faut bien, sinon qui le fera hein ? Ses fans peut être ? Sans jamais l'admettre, elle se demande bien ce qu'elle ferait sans lui ; il faut bien un souffre douleur dans la vie, sinon c'est pas drôle. Mais un peu plus sérieusement ; elle fait quoi sans cet idiot ? Il ne s'en rend pas compte, mais il la fait rire... Ouais, peut être pas là tout de suite, mais parfois ça arrive. Parfois il la complimente pour mieux la démonter plus tard aussi, mais ça on en parle pas hein ? Elle secoue doucement la tête désespérée de lui puis ajoute pour compléter sa phrase ;


Amy - Pas assez nocif pour te faire crever rapidement cela dit.


Elle croise ses bras lorsqu'il la repousse puis le regarde faire sans rien dire. Et puis qu'est-ce qu'elle pourrait dire aussi hein ? Parfois, c'est comme parler à un sourd. Et quand le sourd a décidé d'être sourd pour toujours, puis aveugle par la même occasion... Amy n'a honnêtement pas la réponse à la question, ça la dépasse à vrai dire. Tout comme la situation, elle sent son coeur s'emballer quand l'ascenseur s'agite. Elle a peur de très peu de choses mais alors, c'est peut être quelque chose à éviter. Elle n'arrive même pas à se marrer quand il tombe, ni faire de commentaires. Et il se met à blablater, elle se pince les lèvres avant de lancer en tapant son pied dans sa jambe ;


Amy - Je vais t'en foutre des consubstantiels ! elle inspire doucement avant d'ajouter Ne mange plus de dictionnaire tu veux ? Ou alors évite les ascenseurs.


Elle pose sa main au niveau de son genou, trop bouger est égal à la douleur. Et la douleur est bien réelle, mais elle est douée pour cacher ça, elle se contente de se mordre la lèvre inférieure, sa chevelure blonde dissimulant de temps à autre les expressions de son visage. Doucement elle hoche la tête, sa remarque lui arrache un faible rire et elle lance d'un ton peut être trop enjoué ;


Amy - C'est clair, ça doit être le top d'avoir des fans qui me tirent les cheveux, qui me tirent tout court, ne plus pouvoir sortir fumer tranquille sans flipper de tomber sur quelqu'un de louche. Elle hoche à nouveau la tête Ouais, j'avoue, c'est mon rêve caché ça.


Mais la plaisanterie ne dure pas trop longtemps, elle se rappelle qu'elle est dans cet ascenseur bloqué et ce n'est rien de bon. Appuyant sur les boutons en espérant entendre une autre voix que celle de Jiao, ce dernier prend sa main sans prévenir. Elle lève les yeux vers lui avant d'écarter ses mains lorsqu'il se met à aborder THE sujet qui fâche. Elle croise les bras avant de dire tout en détournant le regard ;


Amy - Je vois pas de quoi tu parle Jiao...


Elle s'écarte légèrement pour s'appuyer contre le mur opposé à lui, seulement elle n'est pas bien loin, elle n'est pas assez loin de lui. Ca y est, Amy a prévu de faire la gueule et ne plus rien dire. L'expression sur son visage le montre, pour ceux qui la connaissent c'est tellement évident. Un léger rire s'échappe des lèvres du jeune homme et contrairement à lui une moue s'installe sur le visage de la jeune femme. Mais pas bien longtemps. Instinctivement, elle attrape à nouveau la barre avant de se redresser doucement. La main agrippée à la barre tremble légèrement. Elle croise le regard du jeune homme mais ne l'écoute pas vraiment. Elle ne l'écoute pas du tout enfaite. Et puis la lumière s'éteint. Balayant les larmes de son visage elle lance dans un murmure ;


Amy - Bravo, tu as gagné le prix de l'idiot mondial 2015 Jiao.... Elle inspire avant de dire dans un souffle C'est pas possible..


Elle étouffe un sanglot tout tournant le dos au jeune homme en faisant face au mur. Elle appuie sa tête sur le côté et croise les bras. Et la goutte d'eau qui fait déborder le vase ? Mademoiselle tente de faire bonne figure en attendant que les larmes finissent par disparaître. Mais en réalité, peut être qu'elle sature déjà.


© GASMASK

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Ce message a été posté Dim 29 Mar - 17:59
ouais voilà

Que la fièvre marche avec nous Sous les arcades et sous les coups Fleur au fusil, sourire en coin Tête en avant, oublie tout Lâche tes chevaux, rends-les fou Attrape la fureur à pleines mains • fauve


Je rigolais, c’était prévu qu’elle me fasse une remarque, « Oh oui Amy, fous moi des consubstantiels, j’aime quand tu fais ça~ » et me dandinais tel l’abruti que j’étais. « Bien maîtresse, je vais éviter les ascenseurs et les dictionnaires à partir de ce jour, je suis sûr que ça va révolutionner ma vie ». Mon ton était des plus sarcastique, j’espère qu’elle a pas cru une seconde que c’était réel.

Sa main sur son genou, pourquoi est-ce qu’elle pose sa main sur son genou ? Une grosse envie de venir y loger mon pied dessus me prend, mais je vous rassure, je suis pas quelqu’un de violent.

En plus ce qu’elle dit, c’est un peu trop vrai à mon goût. C’est de la provocation pure et dure, elle me demande clairement de lui faire du mal, pas comme si j’avais besoin d’une justification pour faire du mal à quelqu’un. Des flashs de tout à l’heure glissent devant mes yeux, les obsédées qui tirent et tirent, qui sucent mon âme progressivement. Je voulais reprendre mes esprits avant que les souvenirs m’éprennent de trop, je lui répondis directement, « Non mais, je te rassure, t’a pas besoin d’être une idole pour tomber sur des gens louches : regarde toi, personne ne t’aimes et pourtant tu me tombes dessus. » C’était un peu dévalorisant, je venais d’admettre que j’étais quelqu’un de louche en face d’elle. Tordu, dépravé, mauvais, louche, c’était pareil au final, ça me faisait rien. D’une certaine manière, c’était un peu gentil ce que je lui disais… Si on oublie que je lui dis que personne ne l’aime. Parce que la Amy, je la porte pas dans mon cœur profondément, je dois avouer. Bon, ok,  c’est un peu faux de penser ça, c’est sûr, elle est pas the first one en haut de la pyramide des gens que j’aime –si vous vouliez savoir, c’était moi en haut de cette pyramide ; mais c’était toujours cool de la voir. Enfin non, mais c’est la seule ici que je tolère, qui est aussi sarcastique que moi, qui a l’air de pas kiffer grandement la vie, je lui laisse un passe-droit vous voyez. En reconnaissance de cause. Ou par pitié, je sais pas, j’ai pas envie de savoir.

Donc ouais, c’était peut-être trop de prendre ce sujet autant à la légère. Evidemment que je me doutais que ces bleus ne s’étaient pas fait tout seul, ni qu’ils étaient dû à une marque d’affection. Mais c’est comme ça que je fonctionne et c’est pas elle qui va me transformer. Je pense pas qu’il faut prendre autant les choses à cœur, vraiment, j’en serais où dans ma vie si je faisais ça ? Non, aujourd’hui c’est pire, je prends tout à la légère, tout me dégoûte, tout me donne envie de vomir, mais en même temps je me fous de tout et c’est ce qu’elle devrait faire là maintenant.

« Non, évidemment, tu vois pas de quoi je parle. J’pense que le mec qui t’a fais ça il voit pas non plus de quoi je parle. Personne ne voit de quoi je parle, on est tous con, y’a rien, j’ai rêvé. »

Ok, je ne prends pas tout à la légère. Et oui, je suis probablement trop amer de tout ce qu’il se passe. J’aime pas les hypocrites, elle aurait au moins pu essayer de m’envoyer bouler. Comme d’habitude. C’est ce qu’elle devait faire, m’envoyer voir ailleurs. Au fond, je crois que ça m’énervait qu’elle n’agisse pas autant comme d’habitude, ça montrait bien quelque chose clochait. Mais je suis aussi borné qu’elle, j’allais faire l’idiot, faire comme si ce n’était pas pour ça que j’étais énervé.
Les lumières clamsent. Elle pouvait pas comprendre que c’était vraiment drôle comme situation ? C’était à mourir de rire si on se mettait de mon point de vue. Mon point de vue de mec tordu, de mec louche.

« Je comptais gagner celui du Japon en premier, mais quelle surprise, je tiens à remercier mes parents, mon manager, l’agence, mes fans ; c’est grâce à vous que je suis là aujourd’hui oui, oui ! »

Ah ce discours si faux, combien de fois je l’ai ressorti. Je voulais pas remercier mes parents mais le seul qui a été là pour moi, mon manager, y’a aucun besoin de le remercier pour son job, l’agence, ok, c’est grâce à eux tout ça, mais si je devais en garder qu’un dans mes remerciements ce seraient mes fans… Et moi, parce que quand même.

J’ai pas de vision de nuit pour l’instant mais j’arrive à sentir qu’elle me tourne le dos et que quelque chose ne va décidément pas. Putain, elle fait chier, elle va pas m’ignorer maintenant ? Je réfléchissais sans me presser, un silence passa dans l’ascenseur. C’était pour ce que j’avais dit tout à l’heure ? Donc c’est vraiment grave ? Je me demandais à quel point ça l’était, pris mon portable et le dirigea vers elle, le bruit familier de l’appareil envahit la pièce, la photo apparaissait, ce que je pensais s’avérait vrai : elle pleurait. Je jure qu’on aurait pu entendre mes yeux rouler dans mes orbites, sinon, un lourd soupir blasé se fit entendre à la place s’échappant de mes lippes. Ça m’agaçait passablement qu’elle prenne ça autant à cœur. Au moins j’aurais une photo dossier d’elle dans mon phone. On allait pas rester là sans parler pendant une heure non plus, je pris la parole.

« Amy, sérieusement ? Je suis pas ta mère, ni ton père, ni ton petit-ami, ni ton best friend, ni rien du tout. Je vais pas te faire la morale, je vais pas te dire de le quitter, ou de le dénoncer aux flics. C’est ton choix si t’en es là. Me dis pas que non, si t’avais pas voulu que ça t’arrive t’aurais réagi. » Je sentais que je m’emportais progressivement, continuais pendant que mon ton montait doucement « C’est quoi ? Tu te dis que t’es trop faible ? Que tu peux rien faire ? Si j’étais resté avec ce genre de pensées - » Je m’arrêtais, me repris, continua, j’allais pas lui annoncer comme ça qu’en pensant ça je serais resté à la rue. « Mais je suis pas toi. Je peux pas agir à ta place. C’est ta vie, t’en fais ce que tu veux, si tu veux te voir dépérir lentement c’est ton choix mais faut pas te plaindre après. » Ma voix emplissait l’espace restreint mais je lui laissais un peu de place pour respirer, ne pas l’envahir. Je voulais au contraire que ma colère l’habite, qu’elle décide d’aller lui péter la gueule, cracher dans son yop, n’importe quoi, mais qu’elle agisse.

© GASMASK

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Ce message a été posté Dim 29 Mar - 19:26
FUCK U JIAOBIATCH

I’m the one who ruined me: I did it myself Δ Haruki Murakami




Amy n'est pas sûre de savoir ce qui la met le plus en colère ; que son jeu d'actrice ne fonctionne pas avec lui ou alors le fait de ne pas savoir comment faire pour sortir de là. Non, pas de l'ascenseur, mais juste se libérer de cette situation qui devient petit à petit difficile à gérer. La réponse de Jiao ressemble à celle qu'elle aurait donné si elle avait été à sa place. Elle préfère ne pas relever et jouer la sourde de service. La lumière fini par s'éteindre, c'est presque positif dans la situation actuelle. Appuyant doucement sa tête sur le côté, elle décide de ne plus rien dire. Amy est une personne relativement patiente quand elle veut, elle pourrait clairement ne plus rien dire jusqu'à ce que les lumières et l'ascenseur reparte. Mais Jiao est d'une toute autre catégorie. Elle tourne doucement la tête vers lui suite au silence peut être trop long de celui-ci puis lance d'un ton à peine audible ;


Amy - Qu'est-ce que tu...


Le bruit de l'appareil photo de son portable l'interrompt. Un soupir silencieux quitte ses lèvres alors qu'elle lui tourne à nouveau le dos en balayant ses larmes du revers de la main. Après tout, Jiao est Jiao en toutes situations. Elle n'a pas la force de se battre avec lui pour qu'il supprime la photo. Trop d'énergie qu'elle n'a pas à dépenser sans doute. Elle l'écoute silencieusement et quand elle estime que ça va un peu mieux elle lance d'un ton calme ;


Amy - Tu sais pas de quoi tu parle Jiao... Elle marque une pause avant de finalement se tourner vers lui tout en s'adossant au mur Et quand bien même tu savais, ça n'a rien à voir avec ça. Je suis stupidement tombé, rien de nouveau, je passe ma vie à l'infirmerie. Elle hoche doucement la tête avant de finalement ajouter C'est tout.


Passant la main dans ses cheveux blonds, elle est reconnaîssante de la présence de l'obscurité. Elle croise à nouveau ses bras, passant sa main au niveau de son coude par moments. Un faible sourire se dessine sur ses lèvres alors qu'elle lance ironiquement d'un ton calme ;


Amy - Aller patience, encore quelques marches d'escaliers et tu pourras m'enterrer.


Quelques marches d'escaliers hein...

© GASMASK

Anonymous
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Ce message a été posté Dim 29 Mar - 20:16
ouais voilà

Que la fièvre marche avec nous Sous les arcades et sous les coups Fleur au fusil, sourire en coin Tête en avant, oublie tout Lâche tes chevaux, rends-les fou Attrape la fureur à pleines mains • fauve


Donc elle avait décidé de faire semblant, de jouer son jeu, de jouer à l’idiote. Pourtant elle sait qu’ici, jouer à l’idiot c’est le rôle de Jiao non ? Jiao qui parle de lui à la troisième personne, qui serait capable de sortir de la cabine et de couper les câbles de l’ascenseur pour le fun. Je fermais les yeux, elle pouvait pas le voir bien sûr, mais je bouillonnais. Me prendre pour un abruti comme ça, franchement, c’est ok quand c’est un jeu mais pas quand elle s’entête à ce point. C’est pas la première fille battue par un mec, si elle savait toute les filles dans son cas que j’ai croisé avant. Et vas-y qu’elle me sors les mêmes excuses. Elles pouvaient pas inventer autre chose ? C’est clairement du déjà vu. Je repensais à ma voisine, de quand j’étais ado, il y avait aussi la mère d’une fille que je gardais. Toujours la même excuse « je suis tombé ». Je frappais mon poing contre le mur, tant pis si j’avais mal, ou si ça cassait encore plus cette cabine délabrée.

« Non, évidemment, je sais pas de quoi je parle. Et bien sûr, tu es tombée. » N’importe qui d’autre, je l’aurais gobé, ou j’aurais ignoré ça, mais c’était Amy, c’était une situation que j’avais déjà vu. Pas vécu, mais vu, et être un simple spectateur inoffensif ne pouvant pas agir, c’est juste pas dans ma nature.
Ma voix était mielleuse à souhait quand je lui répondis « Mais voyons, tu t’enterres toute seule déjà non ? C’est pas ton but dans ta vie ? Ah non pardon tu préfères que ce soit les autres qui le fassent. Sauf que c’est pas moi qui vais t’enterrer, et tu le sais n’est-ce pas ? » Je rigolais, continuais, « Non je rectifie, personne ne va t’enterrer vu que c’est parce que tu tombes toute seule, c'est tout, j’oubliais. » J’avais repris ses mots et caricatura sa voix à la presqu’perfection.

Je voulais qu’elle me supplie d’arrêter, qu’elle me dise la vérité tout bêtement, qu’elle se batte. C’est stupide, mais on pouvait me croire impatient, et je l’étais d’entendre ses réponses, mais j’étais surtout patient quand j’avais un but. Et j’allais l’atteindre, si on devait rester plus d’une journée ici, soit.
« Je te croyais pas aussi faible. Donc tu tombes ? Si ça t’arrives souvent, c’est que quelque chose te préoccupe. Mais tout va bien n’est ce pas ? »
C’était si simple ce que je demandais. Qu’elle s’attende pas à une épaule réconfortante par contre, je veux juste l’entendre craquer, progressivement. J’aviserais ensuite. Mais pas d’épaule réconfortante, si elle est assez faible pour se laisser mener en bateau par la personne qui lui fait ça –parce qu’après réflexion, j’ai directement blâmé son mec mais ça pouvait être n’importe qui, moi je suis pas assez faible pour la laisser pleurer sur moi. Qu’elle ne mouille pas ma chemise Givenchy, ça coûte une blinde.
« Tout est au mieux dans le meilleur des mondes. » Leibniz. C’est pour ça que des gens se font battre, d’autre meurent, d’autre partent parce qu’ils ont peur des responsabilités. Des faibles. « Mais faut pas tomber Amy, faut rester sur ses pieds voyons, faut arrêter de porter des talons. »

Je pouvais être borné quand je m’y mettais, je m’accroupis leva son pied et enleva sa chaussure d’un coup, elle était trop surprise pour réagir. « Voilà, tu tomberas à moitié maintenant ! Ton problème est réglé n'est-ce pas ? Enfin pardon, je suis trop bête pour comprendre. Je suis l'idiot mondial 2015. J'oubliais. »


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Ce message a été posté Dim 29 Mar - 21:05
ASY...

I’m the one who ruined me: I did it myself Δ Haruki Murakami




Le bruit de son poing contre le mur la fait légèrement sursauter sur le coup de la surprise. Elle n'a pas le temps de dire quoi que ce soit qu'il poursuit. Il n'y croit pas, mais il va finir par y croire. C'est ce qu'elle se dit du moins, sa main serre légèrement son bras suite aux paroles qui suivent. Elle inspire silencieusement avant de lui répondre d'un ton faussement amusé ;


Amy - C'est pourtant pas si long que ça, contrairement au speech habituel que tu te coltine si ?


Le bruit de ses talons tapant doucement au sol dure quelques secondes, elle n'a jamais été aussi impatiente de quitter une pièce. Enfin, après son petit ami bien entendu, c'était Jiao en deuxième position. Elle se mord légèrement la lèvre inférieure pour s'empêcher de dire d'éventuelle bêtises. Jusqu'ici, elle a réussi à gérer. Jun Min n'a rien remarqué, les autres non plus, alors pourquoi est-ce que ce serait Jiao hm ? Elle hoche doucement la tête avant de lui dire d'un ton calme et faussement surpris ;


Amy - Whoa, Wang Jiao aurait donc de la mémoire en stock, surprenant et difficile à croire ... Mais pas désagréable elle marque une pause avant d'ajouter tu as tout compris, tout va merveilleusement bien... Oh, peut être que le seul truc, c'est le fait d'être enfermée ici, avec toi, alors que je pourrais être n'importe où  à l'heure actuelle.


Elle voulait être désagréable, au point que le jeune homme décide de ne plus lui parler. Amy avait déjà fait ça une fois avec quelqu'un, ça avait coupé net la conversation, cette personne était trop bavarde à son goût. Pour le cas du Wang, c'est tout autre chose. Il a beau être littéralement au mur opposé au sien, il se rapproche trop à son goût, beaucoup trop et risque par conséquent de toucher un point sensible. Il l'a dit tout à l'heure il n'est ni sa mère, ni son père, ni son petit-ami, ni ton meilleur ami. Mais pas rien du tout, ce serait cruel ; ce serait le genre de trucs cruel qu'elle sortirait. Jiao c'est la personne qu'elle ne sait pas étiqueter ; parfois, comme maintenant, elle le déteste parce qu'il a raison et parfois, de très rare fois, elle l'apprécie. Puis en général, ils passent leurs temps à s'embêter, faisant abstraction des liens qu'ils partagent. C'est indéfinissable ; ils sont juste proche et éloignés à la fois. Elle perd légèrement l'équilibre quand le jeune homme lui enlève sa chaussure. Par réflexe, sa main s'accroche à nouveau à la barre. Cependant, cela réveille un bleu qu'elle avait oublié au niveau de son bras. Un soupir quitte ses lèvres alors qu'elle dit en retirant l'autre paire de talon, la calant contre le mur à l'aide de son pied ;


Amy - Jiao t'es pas marrant.


Elle appuie sa main sur les murs, incapable de voir ce dernier, puis finalement au bout de quelques secondes, elle finit par atteindre son épaule. La jeune femme attrape alors doucement son bras mais manque de chance, ce n'est pas la bonne main. Elle ne la lâche pas pour autant, lançant d'un ton tout aussi calme que tout à l'heure ;


Amy - Rend la moi s'il te plait...


Elle n'a sans doute pas l'énergie nécessaire pour se battre avec lui contrairement aux autres jours.




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Ce message a été posté Dim 29 Mar - 21:52
ksos qui mange seule

Que la fièvre marche avec nous Sous les arcades et sous les coups Fleur au fusil, sourire en coin Tête en avant, oublie tout Lâche tes chevaux, rends-les fou Attrape la fureur à pleines mains • fauve


Si elle croit franchement et sincèrement que ça m’atteins, elle est à mille lieux de la réalité. Mais même mille lieux semble court tellement elle en est loin.

« Tu crois que c’est un plaisir d’être en ta merveilleuse compagnie ? Heureusement qu’il fait noir et que je peux pas voir ta sale face franchement, avec tes cheveux hideux, pourquoi tu les as teins en blond ? Un choc émotionnel ? Tu me fais de la peine. »

Et c’était vrai, elle me faisait de la peine. J’veux pas être son sauveur, loin de là, mais c’était juste désespérant de voir ce bout de femme se faire marcher dessus comme ça, elle se laisse faire, elle se laisse porter par la vie. Alors elle a beau essayé de se défendre, mais ça me donne surtout progressivement envie d’appuyer sur chacun de ses bleus. Mais j’vous jure que je suis pas violent, faut me croire.

« Si, tu l’as dit toi-même » Je repris ma voix d’Amy, voix que j’affectionnais apparemment, avec ses tons suraigus et stridents « Bravo, tu as gagné le prix de l'idiot mondial 2015 Jiao » Je repris, « et le but d’un idiot est d’être marrant », j’hochais vigoureusement de la tête, même si elle ne pouvait pas me voir.

Je percutais qu’elle m’avait appelé Wang il y a même pas trente secondes. Elle doit croire m’amadouer avec ça, c’est certain. Le pire, c’était que ça marchait un peu, mais juste un peu, ce nom était une sorte de consécration à mes oreilles. J’avais même enregistré les fans scandant mon nom en plein concert, et parfois, je dis bien parfois, je l’écoutais, mais c’était uniquement en cas de grande nécessité, cas que Wang Jiao ne connaissait pas, cas qui étaient bien connus de King Jiao... Alors l’entendre de sa bouche, oui, c’était plaisant, mais ça va pas me faire lâcher l’affaire. J’étais pas venu en tant que Wang Jiao, l’idole du public, plaisant aux vieilles comme à ta petite sœur, mais en tant que King Jiao, le mec un peu très chiant que t’aimes pas trop.

Sa main touche mon bras. Je lui ai fait comprendre tout à l’heure que je n’aimais pas le contact, pourquoi est-ce qu’elle s’acharne ? Je comprends que son mec fasse ce qu’il fasse si elle oublie aussi rapidement ce qu’elle doit et ce qu’elle ne doit pas faire. Elle cherche, elle continue de creuser, mais je vous jure, si elle s’étonne après qu’on la trouve, c’est qu’elle est un peu conne.
Pourtant, même si son geste est doux, je renvoie son bras un peu trop violemment : il vient rencontrer aimablement la barre à nos côtés. Si vous me connaissez, vous avez compris qu’aimablement est ironique. « T’es lente à comprendre ? Ne me touche pas. » Je n’avais pas répondu à sa supplique.
Oui je sais, je vous ai dit que je voulais l’entendre me supplier. Mais juste un peu plus, c’est possible non ?
« Je la prends en otage et je demande une rançon. Aller, je te laisse en plus deviner ma rançon, je suis sympa et te donne un indice : ce n’est pas ton corps disgracieux couverts de coups que je veux. »
Si elle pouvait voir dans le noir, elle aurait clairement vu mon sourire narquois habituel, quoiqu'un peu plus narquois que les autres jours.

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Ce message a été posté Dim 29 Mar - 23:13
I AM THE MASTER OF MY LIFE BI****

I’m the one who ruined me: I did it myself Δ Haruki Murakami




La jeune femme passe la main dans ses cheveux blonds avec un faible sourire avant de répondre ;


Amy - Pour que tes yeux explosent mon enfant Elle marque une pause avant d'ajouter Je vais pouvoir vivre avec ta peine, ne t'en fais pas


Elle arrivait à vivre avec tellement de choses en ce moment que la peine de Jiao pour son changement de couleur, ce n'était rien. Ca la faisait même rire, enfin, ça aurait pu lui faire rire dans une autre situation. Mais là ce n'est pas drôle, là elle se sent mal d'être ici avec quelqu'un qui voit ce que les autres ne voient peut être pas encore. Et puis si en plus il s'amuse à lui piquer ses talons, où va le monde ? Amy ne sait pas. Une moue se dessine sur son visage mais il ne peut pas le voir


Amy - Si tu essaies de m'imiter, tu le fais très mal...


Ca lui donne envie de lui en coller une. Mais pour ça, il faudrait qu'elle le voit déjà. Et il faudrait que ces bleus partent. Un énième soupir silencieux quitte ses lèvres alors qu'elle tente de l'atteindre dans cet ascenseur. Une fois qu'elle attrape son poignet, il repousse son bras qui cogne contre la barre. Comme si elle n'avait pas assez de blessures pas vrai ? Passant sa main au niveau de son poignet, elle se mord légèrement la lèvre inférieure tout en fermant les yeux quelques secondes. Elle voudrait lui en coller une, mais vraiment. Seulement, il y a ces bleus qui lui parlent silencieusement dans une langue qu'elle seule peut comprendre "tu vas te faire mal Amy". Mais il fait froid ici, et être pieds nu n'arrange rien... Ô, si un regard pouvait gêler une personne sur place, Jiao n'y survivrait pas plus que les autres. Amy n'a pas la force d'être en colère ; il n'y a pas de la place pour la colère dans cette pièce. Non, elle risque de trop en montrer. Avec sa main non blessée, elle tente d'attraper sa chaussure mais comme par automatisme, celle ci lui échappe.


Amy - Je vais tomber malade elle dit d'un ton calme arrête de faire l'enfant et rend la moi Jiao... Elle inspire avant d'ajouter Je ne sais pas ce qu'il se passe dans ta tête, comment est-ce que tu veux que je devine quoi que ce soit. Elle tente à nouveau de l'attraper mais elle lui échappe à nouveau.


Finalement, assez exaspérée, elle finit par attraper ses deux mains. Un semblant d'étreinte ? Pas du tout. Poussant le jeune homme contre le mur, elle se penche légèrement puis tire finalement sur sa chaussure, s'écartant avec cette dernière. L'espace de quelques secondes à peine, la lumière est présente et son regard croise le sien. On peut clairement voir la fatigue dans celui d'Amy, morale et physique. Elle enfile sa paire de talons puis le pousse légèrement pour appuyer à nouveau sur les boutons. Elle ne veut pas craquer ici, dans cet ascenseur, mais plus les minutes passent et moins elle se sent bien. Elle appuie alors un peu plus fort mais sans succès.




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Ce message a été posté Lun 30 Mar - 1:22
tepu

Que la fièvre marche avec nous Sous les arcades et sous les coups Fleur au fusil, sourire en coin Tête en avant, oublie tout Lâche tes chevaux, rends-les fou Attrape la fureur à pleines mains • fauve


Elle essaye de reprendre sa chaussure, c’est pas comme si j’avais vu le coup venir à des kilomètres. Elle est vraiment trop prévisible, sérieusement, je la place assez haut pour qu’elle ne l’attrape pas mais qu’elle tente quand même. Vicieux moi ? Non, vraiment pas. De toute façon, entre gens petits, c’était pas de la viciosité mais une communion d’esprits. C’est le truc banal qu’on te fait tout le temps quoi, donc à force tu l’intériorise, tu l’accepte, tu le tolère. Pas pour elle apparemment.

« Mais j’en ai rien à faire que tu tombes malade ma belle. » Faire l’enfant ? Mes sourcils se froncèrent à sa remarque. J’étais tout sauf un enfant, ça m’agaçait franchement que les gens prennent mon comportement pour tel. Je suis pas un de ces enfants pourris gâtés, tel la miss en face de moi, dont l’avenir sourit tout comme le passé, tout comme tout le monde. Si je fais ça, c’est parce que je la connais cette chienne de vie, je la hais, j’ai l’impression d’être un vieux qui a tout vu tout fait et qui regarde d’un air blasé, se disant « tiens, j’aurais dû faire ça ». J’essaye souvent de me ressaisir et de me dire que non, mais c’est une impression tenace qui s’agrippe à vous et qui vous colle au dos, qui vous susurre à l’oreille des mots doux, qui vous demande tous les jours des comptes. Sauf que j’en avais ras le bol de cette bête noire, moi, je voulais vivre, putain, comme un enfant normal, avoir une vie normale. « Tss, infâme, tu sais très bien que je veux la vérité. J’dirais que ça crève les yeux, mais on est dans le noir donc bon. »

Elle m’attrape, me plaque contre le mur, et m’arrache la chaussure des mains, tout ça d’un seul coup, sans que je ne puisse rien voir. Rien ou presque, s’il n’y avait pas eut la lumière pendant un court instant, je n’aurais pas croisé son regard fatigué. Tellement fatigué. J’avais l’impression de me voir en ce regard, mais en me reprenant, non, c’était le sien. C’était sa fatigue, pas la mienne. Une fatigue si différente, j’avais un souvenir fugace, un éclair foudroyant, ma conscience trop enfouie qui ressortait pour désapprouver d’un hochement de tête.
Mais je m’en bas de ma conscience, si Amy a vu des remords ou plutôt une apparition de remords dans mes yeux, elle pouvait l’oublier illico presto. « Ca y est, heureuse, tu l’a ta chaussure ? »

Et puis elle m’avait touché. J’ai aucun trauma particulier, je ne supporte juste pas qu’on me touche. C’est même pas par rapport aux autres obsédés, ou à mon égo surpuissant, ou peut être que ça l’ait, au final c’est pareil : on. Ne. Me. Touche. Pas. C’est simple et pourtant tout le monde semble penser le contraire.

« Bah tu peux te la foutre bien profond, ou demande à ton copain, il s’en fera une joie je suis sûr » Je la regardais bêtement appuyer sur les boutons, « Et arrête d’appuyer comme un mouton sur les boutons, ça change rien, faudra réessayer quand y’aura la lumière et c’est tout. Et après on dit que la section Art est stupide, mais vous faites quoi en éco g ? »
Elle était fatiguée, c’est cool, je vais utiliser ça pour moi, jusqu’à ce qu’elle craque. Je veux juste la voir craquer, ça aussi c’est pas compliqué ça non plus, mais le monde est contre moi apparemment.
« Pourquoi t’es faible Amy ? Pourquoi t’es fatiguée ? » ça semblait évident. Mais l’idiot du village ne comprend pas tout. D’un côté ça me fatiguait aussi d’être comme ça, non, ça m’énervait. J’étais énervé d’être énervé, c’est un comble non ? Je m’avançais, et jouais avec une mèche de ses cheveux. Parce qu’on était dans le noir mais je savais quand même représenter dans l’espace, chose qu’on apprends avec cette charogne qu’est la danse.
« Ton copain, il fait ça aussi, non ? » Je tire, fort, sur sa mèche, pour venir continuer de jouer avec d’autres mèches, les entortillant et les déroulant à loisir. « Ou il reste aux violences basiques, sournoises, insidieuses, psychologiques ? Il te dit à quel point, tu le soule, si tout va mal dans sa vie c’est de ta faute, et toi t’es piégée, t’acquiesce parce que c’est comme ça. Il boit ? Beaucoup ? Vous ferez pas une belle famille, mais tu peut essayer, je veux bien être parrain de tes enfants si tu veux » Surtout que je ne crois en aucune religion.

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Ce message a été posté Lun 30 Mar - 17:12
TAPIN

I’m the one who ruined me: I did it myself Δ Haruki Murakami




La vérité n'est pas très bonne à entendre. Elle n'en a pas parlé à qui que ce soit, pas même son meilleur ami Jun Min. Elle aurait pu mais elle peut clairement voir son regard de reproche mélangé à la compassion. La vérité, qu'est-ce qu'il gagnait à l'obtenir, il avait vu juste de toute façon. Les bras croisés, elle hoche doucement la tête bien qu'il ne puisse pas la voir. Elle fini par perdre patience et récupérer sa chaussure. Elle a toujours mal au niveau du poignet à cause de lui, mais est-ce qu'elle va lui dire ? Non. Tout comme elle continue à nier en bloc ce qui est grand comme une maison pour Jiao. Après avoir récupéré sa chaussure, elle les enfile puis se dirige à l'autre bout de l'ascenseur -qui n'est pas si loin- pour appuyer sur les boutons comme si ça pouvait changer quelque chose. Elle secoue la tête aux paroles du jeune homme avant de lancer ;


Amy - Ne pleure pas, je te donnerai l'adresse de la boutique histoire que tu t'achète ta propre paire. Elle marque une pause avant d'ajouter Pas du coloriage et des chaise musicales en tous cas


Elle continue d'appuyer sur les boutons mais cesse lentement quand la voix de Jiao remplit à nouveau le silence dans ce petit espace. Pourquoi elle était fatiguée, pourquoi elle était faible. Un soupir silencieux quitte ses lèvres et elle sursaute légèrement quand il passe sa main dans ses cheveux, non pas que la présence du jeune homme soit menaçante pour Amy. Cependant la suite est loin d'être agréable. La jeune femme tente d'étouffer une plainte. Sa main se pose sur celle du jeune homme histoire de retirer la sienne mais sans succès. Pour éviter qu'il s'éloigne alors, par réflèxe, sa main aggripe son haut cependant, ça n'empêche pas Jiao de se déplacer et elle est alors obligée de le suivre.


Amy - Ji-Jiao... Elle dit dans un souffle avant d'ajouter Ne...


Elle n'arrive cela dit pas au bout de sa phrase. Elle mord sa lèvre inférieure tout en fermant les yeux. N'ayant cela dit pas la même patience que tout à l'heure, les larmes se remettent à couler. Elle ne sait pas trop si c'est du à la fatigue ou alors si c'est du au fait d'avoir été ici trop longtemps. Ses mains sont à nouveau légèrement fébriles. Celle agrippée à son haut ne se relâche pas. Quant à celle posée sur sa main non plus. Vu de loin ça ressemblerait plutôt à une valse tout ça, mais rien à voir dut tout.


Amy - Que... Qu'est-ce que ça peut te faire que je sois tombée des escaliers... ou qu'on m'ait tapé dessus ? Elle demande entre des sanglots Tu crois que c'est facile ?... T-tu crois que j'ai pas essayé ? Elle sent la pression sur ses cheveux se relâcher et en profite pour s'écarter du jeune homme Plus je m'éloigne et plus il se rapproche... Tu crois que je suis stupide ? Tu crois que je le fais exprès pour obtenir un peu plus d'attention... Je suis ni la première ni la dernière... Q-qu'est-ce que tu veux elle hausse doucement les épaules Le monde ne va pas s'arrêter de tourner pour autant, tu sais pourquoi ? On s'en fout elle répète alors dans un souffle On s'en fout, et c'est pas si grave.. Tu.. Tu m'énerve, pourquoi... Pourquoi tu peux pas faire comme tout le monde et... Et...


Impossible de finir sa phrase. Elle passe la main dans ses cheveux, croise les bras avant de revenir appuyer sur les boutons, incapable de faire autre chose. Ses mains tremblent. C'est pas si grave si elle est plus là demain, le monde ne s'arrête pas de tourner. Amy commence à dire n'importe quoi, le pire peut être, c'est qu'elle n'en a pas conscience. Elle balaie les larmes de son visage de sa main libre mais elles reviennent toujours.




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Ce message a été posté Mer 1 Avr - 11:29
call me fckn baby

Que la fièvre marche avec nous Sous les arcades et sous les coups Fleur au fusil, sourire en coin Tête en avant, oublie tout Lâche tes chevaux, rends-les fou Attrape la fureur à pleines mains • fauve


Je souriais, j’étais en plein extase. Enfin ! Enfin elle avouait ! Ma patience payait, à moins que ce ne soit de l’impatience mais le résultat était le même –elle avait avoué ! Cette chaleur familière se répandit dans tout mon corps, sincèrement, j’étais à deux doigt d’avoir un orgasme là. Ou j’étais peut être en train d’en avoir un. Si elle pouvait voir mon visage, elle…
Merde. Mais Jiao, mais tu te rends compte que ça te rend heureux qu’elle te dise qu’elle se fasse battre ?
Non mais c’est parce que tu t’inquiètes pour elle c’est ça. C’est parce que tu crois que maintenant qu’elle ait avoué, tu peux la protéger.
Non. C’est hypocrite de penser ça. T’es juste heureux de la voir craquer, une bonne fois pour toute. T’es juste un sadique qui ne se refait pas, qui aime voir souffrir les autres, qui aime faire souffrir les autres. Pourtant, y’avait une exception à la base. Je suis complètement perdu, je l’aime bien en plus Amy, ou je la tolère… Je l’aime bien. Je veux pas être heureux qu’elle ait mal, mais je veux pas la protéger et je veux pas que quiconque ne le fasse, je veux juste qu’on retourne à avant, avant qu’on entre dans l’ascenseur, avant que je la connaisse, tout serait plus simple, sérieusement.
C’était un réflexe inconscient qui m’avait poussé à reculer lorsqu’elle mit sa main sur la mienne, mais il était devenu réellement conscient quand elle s’agrippa à mon haut. Je la relâchais et me relâchais en même temps, libéré de son emprise, un souffle que je ne savais pas retenu sorti lui aussi. J’étais en train de retenir ma respiration ? Sérieusement atteint.

Non, je ne crois pas qu’elle ait essayé. J’avais des souvenirs confus, de cette mère qui me regardait honteusement, n’arrivant même pas à se cacher de ses enfants pendant que le père se ramenait. J’avais les questions en tête des enfants qui n’arrêtaient pas, « Tu nous gardes nous, tu peux garder maman ? Tu peux le faire Ji ? Elle a plus besoin de toi que de nous, s’il te plait Ji » mais à l’époque, je pouvais vraiment rien faire, et ils me croyaient surhumains, et ils me demandaient de l’aide et l’autre avait des enfants alors qu’Amy n’en ait pas à ma connaissance et demande rien à personne. Mais que faire maintenant ?

Je la laisser vider son sac, ça m’énervait, j’avais vraiment envie de changer. De changer les choses, de lui prouver que ce monde était immonde mais que là, elle pouvait agir, pas comme moi avant. Je repensais aux enfants, à tout ça, puis décida d’arrêter de penser même si j’allais le regretter. Je m’avançais, pris son visage entre ses mains et essuya ses larmes avec mes pouces, lentement, comme à un gosse. Je pris la même voix que quand je voulais les calmer, c’était une voix douce, on aurait dit que je chantais presque, « Non, regarde, regarde toi. Baek Amy, vous êtes une femme forte, vous êtes intelligente, et vous êtes belle. » Je rigolais, pourtant ça ne sonnait pas faux, c’était si rare de sortir des compliments, « Je te signale que je ne suis pas comme tout le monde, miss, et que toi non plus. Peut-être que le monde ne va pas s’arrêter de tourner, que métro boulot dodo, que c’est pas si grave, t’es une sur sept milliards, que pleins d’autres sont dans ton cas » Ca commençait à partir en quelque chose de pas très joyeux, mais faut pas qu’elle croit que je tentais de l’achever, « Mais mon monde, lui, oui. Je sais que tu te dis, mais Jiao, t’es rien ou presque pour moi tout comme moi pour toi. » Oui, j’avais repris mon imitation d’Amy, si ça pouvait la faire penser à autre chose, c’était bon. Je pris sur moi et posa sa tête sur mon épaule, la laissant pleurer tel le faible que j’étais et encerclais mes bras autour d’elle. Faible. « Enfin, pour une raison ou pour une autre, ton cas ne m’est pas anodin tu vois ? Je… T’es pas la première dans ce cas, mais toi, je veux pas, je ne peux pas te laisser comme ça, vu que maintenant je peux, et puis je m’embrouille non ? Ahah, pardon, j’arrête de parler de moi, je fais un effort pour toi tu sais ? » C’est pas drôle Ji, t’es pas drôle, vraiment. « Enfin, je te l’ai dit, tu es une femme forte, mon Am', tu dois te battre. Tu me dis que t’a essayé, mais essaye encore et encore et continue, peut être que tu vas mourir en essayant, bon là ce serait triste et j’irais à ton enterrement, je mettrais même un petit mot genre –T’es morte à cause de moi, RIP, c’est pas cool- t’aimes ? »

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Ce message a été posté Jeu 2 Avr - 10:55
NOPE

I’m the one who ruined me: I did it myself Δ Haruki Murakami



Amy, c'est le genre de personne à ne pas se soucier de ses problèmes en premier, mais ceux des autres. Retarder l'échéances, c'est son truc. Peut être qu'elle aurait pu le faire ce soir, si elle n'était pas tombée sur Jiao, si l'ascenseur ne s'était pas bloqué, s'ils ne s'étaient vu que très rapidement. Peut être. Elle sait que la semaine dernière, elle aurait bien noyé sa peine dans une pinte de solitude, enfermée dans son appartement ou alors à l'extérieur mais dans des endroits où personne ne met les pieds. Du moins personne qu'elle ne connaisse dans le lot quoi. Elle n'a pas l'habitude de pleurer devant les gens. On ne pense même pas qu'elle soit capable de pleurer jusqu'à ce que ça arrive. Parce que son truc, c'est de retarder l'échéance, c'est le manque de sérieux, le sarcasme, l'excès, l'excentricité. Pas la tristesse. C'est sa kryptonite tout ça, et depuis un moment déjà, Jiao la rapproche de sa kryptonite. Elle sent ses mains encadrer son visage, une impression de déjà vu, mais l'autre n'était pas agréable loin de là. Si les souvenirs de la jeune femme sont bon, dans l'autre scénario, le lendemain, elle tentait de dissimuler les blessures au maquillage.


Amy l'écoute parler à défaut de pouvoir en placer une ; elle a déjà beaucoup parlé et elle a l'impression que chaque mouvement lui coûte un effort colossal. L'illusion du contrôle de la situation s'est dissipé aussi vite qu'un nuage de nicotine. Elle ne peut pas vraiment dire ce qu'elle ressent à propos de ce qu'il se passe autour d'elle. Et ça fait mal. Elle écoute Jiao simplement, il ne lui a jamais parlé comme ça. Ils ne se connaissent pas depuis extrêmement longtemps mais il n'a jamais vraiment fait de compliment sincères et elle non plus d'ailleurs. Leurs relation n'est simplement pas comme ça ; ça mettrait sans doute mal à l'aise l'autre et alors, cet autre en question chercherait la présence d'éventuel souci. Non, ils ne se couvrent pas d'éloges tous les deux, pas gentiment, mais en quelques sortes, c'est leur façon de faire, ça ne fait pas mal. Le jeune homme a beau avoir tenté d'effacer les larmes de son visage, elles reviennent comme si de rien n'était. Il pourrait croire qu'elle ne l'écoute pas mais quand il tente d'imiter sa voix, la jeune femme tape son épaule, comme pour dire qu'elle suit en quelques sortes.


Puis chose encore moins commune, il la prend dans ses bras. Peut être que c'est la douleur qui l'empêche de parler, cette sensation d'impuissance totale. Les épaules de la jeune femme tremblent légèrement, il parle beaucoup, il parle pour deux, il part de mort, d'enterrement. C'est stupide, ça pourrait presque la faire rire. Amy n'a pas besoin qu'on la plaigne, qu'on lui dise à quel point elle est malchanceuse, elle le sait. D'un hochement de la tête, la jeune femme se contente de silencieusement acquiescer avant de répondre à ce qui semble être une étreinte plutôt maladroite. Jiao n'est pas très tactile, en général, elle l'embête avec ça. Mais ce n'est pas pour l'embêter ce soir, cela dit, elle le fait sans doute. Ca n'a pas d'importance pas vrai ? C'est sans doute... La magie de l'ascenseur en panne. Tout rentrera dans l'ordre quand ils en sortiront et personne n'en parlera plus après. Il n'y a que les sanglots de la jeune femme à présent dans ce petit espace. La lumière s'allume quelques secondes à nouveau avant de les replonger dans le noir


Amy - Je te le demanderai pas tous les jours, jamais si ce n'est pas une urgence... Mais est-ce que je peux rester avec toi ce soir ? Je serais pratiquement invisible. Il faut juste que j'aille à la pharmacie, je doute que tu aies tout le kit... Elle inspire doucement avant d'ajouter si jamais tu ne veux pas, je me débrouillerai, tu le sais bien...


Aller à la pharmacie dans cet état, bien sûr. Il n'y en avait pas de plus proche en soit dans les environs; juste de très éloignées. Mais elle est tellement persuadée d'embêter le jeune homme, et tellement pas habituée à demander de l'aide qu'elle pourrait faire le trajet. Un certain temps s'écoule avant qu'elle ne s'écarte encore légèrement tremblante malgré l'intention de ne plus l'inquiéter. Elle balaie à nouveau les larmes de ses yeux. Normalement, il n'y a pas de réseau, mais son téléphone sonne. Elle vérifie simplement et ses craintes sont justifiées. La jeune femme éclaircit légèrement sa voix avant de répondre. Sa voix, c'est comme si elle n'avait jamais pleuré, elle le fait tout le temps, prendre sur elle. Elle est juste un peu faible ;


Amy - Allô ? ...  Ah, l'ascenseur est bloqué ? Je... C'est pas grave, je ne suis pas encore rentrée, je ne rentrerai probablement pas ce soir de toutes façons.... Non c'est pas ce que je veux dire Ren... Elle passe le revers de sa main au niveau de ses joues pour balayer les larmes Ecoute... Calme toi, il faut que tu te calme, je-...


Son portable lui échappe des mains...




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Ce message a été posté Jeu 2 Avr - 15:22
allez stp

Que la fièvre marche avec nous Sous les arcades et sous les coups Fleur au fusil, sourire en coin Tête en avant, oublie tout Lâche tes chevaux, rends-les fou Attrape la fureur à pleines mains • fauve


Si j’étais vraiment un abruti fini, je lui aurais reproché de ne pas me répondre. Donc y’avait quand même de la chance, j’étais encore rattrapable, cool. Je la laissais m’étreindre maladroitement, étouffant de justesse les reproches qui manquèrent de sortir de mes lèvres. Après tout je l’avais voulu, fallait pas que je râle parce qu’elle répondait à mon geste. Voilà, j’ai fait ma bonne action du jour. C’était étrangement agréable, comme s’il fallait que je me lance à aider les gens, à tout lâcher pour faire dans le caritatif.
Je passais mes mains dans son dos, traçais des lignes discontinues avec mes doigts, continuais à déblatérer sans m’arrêter, espérant que quelque part cela l’atteignait. Au fond, peut-être que je l’embête plus qu’autre chose. Une infime partie de mon esprit ne se retenait pas de croire aveuglement que cela allait changer les choses. Le mot clé ici est aveuglement, on ne change pas d’un coup, c’est illusoire. J’avais mis fin à mon long discours décousu et un silence s’était installé dans l’espace restreint qu’était l’ascenseur. Pas un de ces silences oppressant, mais calme, s’il n’était entrecoupé par ces sanglots.

Sa demande me prit de court, mais on n’était pas à la première surprise de la journée. Je réfléchissais rapidement. Impossible de la laisser rentrer comme ça, c’était une option qui ne s’affichait tout simplement pas dans le menu. Je voulais pas réfléchir au pourquoi, mais il fallait évidemment qu’elle reste avec moi. Rentrer avec elle au dortoir semblait être compromettant par contre, je n’avais pas les colocataires les plus discrets au monde, dont son cousin. Je doutais qu’elle désirait le voir dans cet état. L’agence m’avait forcé à prendre les dortoirs et j’avais donc évidemment quitté mon ancien logement, logement que je louais, impossible d’y retourner. Je comptais m’acheter un appart au centre-ville, mais j’avais pas encore cherché en profondeur. Restait l’appart que je louais à mon père, mais j’avais pas envie d’y aller là avec Amy, et j’étais sûr qu’elle non plus. Génial, le nombre de choix qu’on avait. On pouvait aller dans un hôtel, mais bonjour les scandales après. Au pire, on pouvait passer la nuit dehors, ça lui changera les idées. Et les miennes en passant.
Ou sinon y’avait son appart aussi. Evidemment, je pense à ça en dernier. Mais rentrer dans la tanière de la bête ? C’était pas dans mes habitudes de m’inviter chez les gens comme ça, enfin si, mais ça me semblait bizarre sur le moment. J’avais assez empiété sur son intimité et sa vie privé pour la journée, ça m’étonnait qu’elle m’accepte encore.

Je refis un bilan rapide de la situation avant de prendre une décision, c’était inconcevable de la laisser seule dans cet état, avec ce qu’elle m’a dit, qu’elle ait de grosses pensées suicidaires ne serait pas étonnant, et qui j’embêterais sinon ? Plus sérieusement, si l’autre l’attendait là-bas, ça ne m’étonnerait pas non plus.
Je la pris par les épaules et scrutais son regard, une moue s’affichant sur mon visage, mais probablement pas pour les raisons qu’elle devait croire. Etait-elle sûre de vouloir rester avec moi ? Je venais quand même de l’agresser un peu quoi. « Je sais pas si t’arrivera à être invisible, parce que, hm, t’es tellement grosse que si tu fais le poirier bah tu meurs étouffée ! » Blague 2.0. J’attrapais sa main avant qu’elle ne me tapes, c’est bon, ça va une fois, je vais pas la laisser me taper toute la soirée non plus. « Je… Je veux bien rester avec toi, mais je te préviens, je reste pas tous les soirs non plus. Ah, et tu vas pas à la pharmacie. J’ai mon kit au dortoir mais… Ouais voilà. J'irais te le chercher ton kit, tapin. » Etant une idole, les coupures aux entraînements et autres bobos minimes qui paraient mes jambes de divers bleus en tout genre, j’avais dû apprendre par moi-même les bases médicinales, the hard way.

C’était quand même bizarre. Quelqu’un me demandait de rester avec, genre, par plaisir. C’était vraiment très bizarre.

Sa voix me tira de mes pensées. Est-ce qu’elle me parlait ? Non, elle répondait au téléphone. Sérieusement. Elle va me tuer un jour. Instinctivement, je lui pris le portable des mains, raccrocha immédiatement et pour ne plus se faire embêter plus que ça, tins Amy à distance, écrivit un court sms (pardon mon cœur, plus de réseau), éteignit le phone pour ensuite venir le glisser dans la poche arrière de mon jean. « Problème réglé, je te le rends si t’es sage. » Je n’avais pas parlé au mec pour qu’il ne se mette pas à croire qu’Amy voit quelqu’un d’autre et qu’il y est de quelconque répercussions, je voulais pas non plus l’envoyer paître pour elle, il fallait qu’elle le fasse elle-même, j’y tenais, je voulais pas tout faire pour elle, juste être dans l’ombre et laisser faire les choses innocemment mais d’un autre côté… J’avais une grosse envie d’écraser son phone sous mon pied. Violemment.
Je piquerais son numéro quand elle aura le dos tourné, et puis, si l’autre reçoit la visite de quelques-uns de mes potes, ça reste agir dans l’ombre non ? Je crois que je deviens tsundere maintenant, j’espère qu’il y’a des médicaments pour ça à la pharmacie.

Je regardais mon portable, effectivement, le réseau était revenu. La lumière ne tarda pas à nous éblouir par la suite, chose logique après être resté trop longtemps dans le noir. Je pris mes lunettes de soleil que j’avais en tout moment de la journée sur moi, les posas sur mon nez avant de décider en la regardant qu’elle en avait plus besoin que moi. Son maquillage dégoulinait littéralement. « Bouge pas » Je lui posa un peu maladroitement les lunettes sur son visage, puis décida avec horreur de me tourner pour voir l’état de ma chemise blanche. Etat catastrophique qui étonnement me fis sourire, elle était trempée au niveau de l’épaule et légèrement noire par endroits. « Pas mal, tu devrais te reconvertir en styliste et vendre tes créations, je suis convaincu que tu ferais fureur ! »

Les boutons de l’ascenseur étaient éteins, je regardais la notice et composa le numéro qui y était inscrit, « Bloqués, 3ème étage. Si vous arrivez à faire fonctionner l’appareil en moins de 5 minutes, 500€. Chaque minute qui passe, j’enlève 50€ ». Je voyais mes sous s’envoler lentement de ma poche, j’étais convaincu qu’ils allaient faire fonctionner le truc en deux minutes, y’a que comme ça qu’on arrive à des trucs dans la vie. La carotte au bout du bâton. Je devrais peut être envoyer de l’argent à l’autre mec ? Ahah, non.
« Me regarde pas comme ça, je dépense des sous pour nous là. J’investis dans notre relation, tu pourrais faire un effo. » Je fus coupé par une secousse et un bruit de remise en marche. « J’te jure, je parie qu’ils attendaient que ça, qu’ils avaient prévu le coup et tout... Mes sous. » L’ascenseur se mit à monter, on allait se taper tous les étages à cause de ma connerie de tout à l’heure. Au 4ème, je lui pris la main et l’emmena dans l’escalier le plus proche en courant, on allait pas attendre trois plombes de plus là-dedans.
« Allez, du sport ! Après je t’emmène au karaoké, et si tu râle, j’appelle ton mec » Chassez le naturel, il revient au galop. C’est pas comme si j’allais le faire vraiment. Quelle crédibilité.

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Ce message a été posté Jeu 2 Avr - 23:17
NOPE

I’m the one who ruined me: I did it myself Δ Haruki Murakami




Tapin. Le langage de la vie normale est revenu à la charge finalement, mais généralement c'est Amy qui utilise celui-ci dans les SMS qu'elle envoie au jeune homme ou alors simplement quand ils sont au téléphone. Peut être que c'est une marque d'affection dans leur monde. Même si ce n'est pas normal pour les autres qui pensent certainement qu'ils sont en froid, pour eux c'est habituel. Le téléphone se retrouve dans les mains de Jiao quelques secondes avant de finir dans la poche de son jean. L'expression du visage d'Amy s'il pouvait la voir, il peut sans doute deviner à quoi elle ressemble. De l'inquiétude. Beaucoup trop. Mais quoi qu'elle fasse il ne lui rendra certainement pas avant un long moment. Autant abandonner et ne pas essayer quoi que ce soit donc. Moins d'énergie dépensée pour ne rien obtenir du tout au final. Elle regarde Jiao mettre ses lunettes de soleil quand la lumière revient. Amy elle, se contente de plisser légèrement les yeux quelques secondes à peine. Il finit par lui passer les lunettes, de peur qu'il ne lui crève les yeux sans doute, Amy ferme doucement les yeux quelques secondes à peine, juste le temps qu'il pose les lunettes sur le bout de son nez.


Sa remarque à propos de son haut la fait faiblement sourire, ce sera sans doute le seul sincère qu'il verra dans cet ascenseur si ce n'est de la soirée. C'est un miracle que le jeune homme ne pique pas de crise. Après tout, il n'aime pas que l'on touche à ses affaires, alors quand on fait du mal à ses affaires, c'est sans doute pire. Mais ce soir non. Ce soir c'est un peu différent des autres soirs ; une atmosphère différente. Ce n'est pas qu'elle n'est pas à l'aise dans ses bras, c'est juste que ce n'est pas dans leurs habitudes. Amy n'est pourtant pas la personne la moins tactile au monde, au contraire ; mais quand il est question de Jiao, Jiao qui semble lui ressembler un peu, elle bloque. Ce n'est pas qu'elle ne l'aime pas ; sinon qu'est-ce qu'elle ficherait avec lui ? Enfin hormis dans cet ascenseur quoi. Leurs histoire est complexe et en même temps très simple. Le regard posé sur le concernée mais pourtant ailleurs, ce dernier le ramène à la réalité. Une légère secousse de plus dans l'ascenseur avant qu'il se remette à fonctionner. Elle regarde le numéro des étages défiler, elle ne s'attend pas à descendre au quatrième alors son coeur s'emballe un peu quand il attrape sa main pour se mettre à courir. Elle ouvre la bouche mais aucun son n'en sort et puis de toute façon il parle à sa place.


C'est si inhabituel de voir Amy aussi silencieuse. Ils descendent les escaliers et quand ils atteignent finalement le rez-de-chaussée, il lui suffit de tourner la tête vers l'ascenseur pour voir son petit ami, mais ils passent beaucoup trop vite pour qu'il n'ait le temps de la reconnaître. Finalement à l'extérieur, la jeune femme respire profondément, légèrement essoufflée. Elle pose sa main libre au niveau de son coeur, tirant sur la main du jeune homme, secouant la tête avant de pouvoir dire en indiquant le taxi de la main libre ;


Amy - ... Taxi, j'ai... J'ai des talons je te signale


Elle parvient à en attraper un au bout de quelques secondes, est-ce qu'il peut voir son regard insistant à travers les lunettes de soleil ? Il veut dire, "monte dans la bagnole et tais toi". Finalement ils se retrouvent à l'intérieur et elle passe doucement la main au niveau de son genou assez discrètement. Elle regarde le jeune homme quelques secondes avant d'appuyer sa tête contre la vitre.


Amy - Pourquoi le karaoké ? elle demande d'un ton plutôt calme




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Ce message a été posté Ven 3 Avr - 2:13
je t'aimais

Que la fièvre marche avec nous Sous les arcades et sous les coups Fleur au fusil, sourire en coin Tête en avant, oublie tout Lâche tes chevaux, rends-les fou Attrape la fureur à pleines mains • fauve


L’idée du siècle, c’était bien loin de l’être. Prendre son portable devait l’avoir stresser, alors oui, parler de ma chemise en rigolant était une manière de changer de sujet. J’ai toujours été doué pour mener la conversation où je voulais qu’elle nous emmène de toute façon. « Là, mon dieu, j’aurais dû prendre une photo, ma tapin préférée souris ! » J’avais envie de poursuivre, de me moquer du fait qu’elle était muette comme une carpe, qu’elle ne devrait pas s’étonner si elle se faisait taper après. Mais c’était trop tôt, beaucoup trop tôt, elle a pas besoin que je remue le couteau dans la plaie. Pour le moment, elle devra se préparer pour plus tard. J’était peut-être trop conciliant ce soir, trop gentil, trop différent. Mon regard vint glisser sur ses yeux, non je ne l’étais pas, j’étais à mille lieux d’être la personne dont elle avait besoin au final. Amy avait besoin de quelqu’un certainement plus, déjà fort, mais aussi compatissant… Tant pis.

Les marches s’enfilaient sous nos pas, l’un cliquetant, déséquilibré, mal assuré, et l’autre –le mien, sautillant comme si rien ne s’était jamais passé. On sortit enfin du bâtiment, l’air froid nous mordait le visage, mais qu’est-ce que c’était bon. Enfin, si elle n’aimait pas, j’en prenais assez pour deux. Mais je ne devais pas prendre tout l’air froid du monde, je me retournais vers elle, poussa un soupir désespéré et posa ma veste en cuir sur ses épaules. « Tu me rends tout ça demain, sinon je pars te dénoncer à la police. » C’était ironique si elle savait qu’en me pointant à la police, j’avais de grandes chances de me faire emmener pour le même délit. Mais c’était pas le but de la soirée, on était pas là pour moi. J’allais partir, sa main toujours dans la mienne, avant de sentir qu’elle me retenait.

« Je peux te porter si tu veux ? » Je sourirais, pas de mon habituel sourire de requin, j’étais aussi en train de penser à mon vol de talon, je lui offrais un sourire réellement amusé, quel faible. « Ou tu peux les enlever et y aller pied nus. »

Et puis, avec la course que je venais de lui faire subir, c’était normal qu’elle soit aussi essoufflée. Je ne devais pas m’inquiéter, l’inquiétude c’est pour… Voilà, elle était sur mon dos, je venais d’attraper ses jambes avant qu’elle n’accepte quoi que ce soit. Notre duo atypique parvient finalement à trouver une bagnole, un chauffeur avait dû prendre pitié de nous, mais on en avait rien à faire de sa pitié. Je la pose à terre, lui ouvre la porte avant qu’elle n’entre dans l’habitacle, le gentleman en moi claqua la porte violemment une fois que l’ombre de ses cheveux disparurent de mon champ de vision. C’était pour la sécurité que j’avais claqué la porte, évidemment.

Je sais plus ce que je racontais, j’avais commencé à parler au chauffeur, jetai des coups d’œil furtifs à ma compagne de la soirée, remarquais qu’elle touchait son genou. Ca y est, elle allait faire un infarctus et dire que c’était ma faute.
Volontairement, je posai ma main sur son genou. Pas brusquement, ni durement, mais d’une douceur qui essayait désespérément de lui dire « s’il te plait, arrête de te faire du mal, pense à autre chose hein, pense à moi par exemple ». Je ramenais tout à moi, ça aurait été démoralisant si je ne m’aimais pas autant.
« Parce que c’est cool les karaokés ! » Son air blasé, fatigué, me convainquait le contraire. Je réfléchissais, à quand remontait mon dernier karaoké ? Il y avait bien des émissions où ils nous faisaient participer à des karaokés, mais c’était tellement scripté, c’était pas un vrai de vrai karaoké. Je n’avais jamais le temps d’y aller quand j’étais idole à plein temps. Et avant, l’idée même d’y aller était drôle. Je venais de réaliser que je n’étais jamais allé dans un karaoké de toute ma vie, et que ma première fois allait être avec ma pire ennemie. « Je sais que t’as toujours eu envie d’y aller avec moi. Ne mens pas. J’officialise ton désir intérieur, il est libéréééé, délivréééé » Le chauffeur freina brusquement, je me pris la vitre sur la tête, ça m’apprendra à faire l’imbécile. On aurait dit que j’avais pompé son énergie et sa joie, et elle, réciproquement, avait pris ma bonne humeur quotidienne.

Enfin, on était parti pour le karaoké, la soirée s’annonçait longue.

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mouton bleu de la nuit (feat. king ji ao)

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