say goodbye to the blondie girl (feat matsuno maylie)
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Ce message a été posté Jeu 30 Avr - 22:33
SAY GOODBYE TO THE BLONDIE GIRL
I met you and unavoidably you were special. So now I love you .Δ Anne Sexton
Et ce soir, elles se retrouvent chez Amy après un long moment où elles ont eu du mal à se joindre. Maintenant un peu plus d'un mois qu'elle a quitté l'hôpital, c'est un sentiment rassurant bien que les cauchemars soient toujours dans un coin de sa tête parfois. Elle essaie d'oublier, c'est de toutes façon ce qu'il y a de mieux à faire. Oublier et passer à autre chose. Vivre. Vivre parce qu'elle ne peut pas, elle ne peut définitivement pas composer un numéro de téléphone dans les environs de deux heures du matin et faire venir soit Jun Min soit Jiao. Autrement, elle aimerait juste faire autrement et ne pas montrer cette partie vulnérable trop souvent à son goût. Assise aux côtés de la jeune femme, attendant de pouvoir aller laver ses cheveux pour qu'ils retrouvent leurs couleur d'origine, la jeune femme prend un verre de coca, mettant distraitement une paille dans celui-ci, bien trop occupée à regarder le film avec son amie ;
Amy - Ce n'est pas trop évident ? Regarde son visage ! Son visage elle dit en secouant doucement la tête Il joue bien son rôle, j'arriverais presque à le détester Elle marque une pause avant d'ajouter Quel connard...
Un jeune homme trompant sa femme avec la meilleure amie de la femme en question. Lorsque finalement la femme devient moins aveugle et finalement, FINALEMENT découvre toute la supercherie. Elle part dans la cuisine et revient avec une de ces cuillère en bois. Amy, bien trop dans le film à ce stade, encourage cette dernière ;
Amy - C'est ça ! Donne leur une bonne leçon à tous les deux !
Elle se verrait presque taper ce type en question. Lorsque la publicité arrive finalement, elle court dans la salle de bain pour laver ses cheveux. Au revoir couleur blonde, tu lui manquera sans doute beaucoup, ton absence créera beaucoup de confusion. Elle passe une serviette noire autour de sa tête avant de revenir, de peur de manquer quoi que ce soit. Ce film n'est pas comme les dramas dégoulinant d'amour ; non il y a du drame, il y a de la réalité, il y en a comme elle le voudrait. Amy vient s'asseoir en tailleurs à côté de son amie et passe son bras sous le sien après avoir remit la couette au niveau de leurs cuisses. La scène où la femme jette les sous vêtements de son amie ainsi que ses vêtement par la fenêtre la fait légèrement sursauter, elle pose alors sa main libre au niveau de sa bouche quand elle la force à sortir alors qu'elle n'a même pas eu le temps de s'habiller. Elle dit alors d'un ton bas à Maylie ;
Amy - Le goût amer du karma...
Mais elle n'est pas sûre que Maylie l'écoute, vu le ton sur lequel elle l'a dit. Au bout d'une trentaine de minutes, elle enlève la serviette de ses cheveux qui ne sont plus humides. Les secoue doucement embêtant la jeune femme avec le peu d'humidité qu'il reste. Le générique de fin arrive et elle repose son attention sur Maylie en demandant ;
Amy - Tu pense qu'on devrait faire un masque pour le visage ?
Elle enlève la couette, attrape la main de son amie avant de se diriger vers la salle de bain, sortant l'exfoliant et posant les masques sur le côté. Elle fait la première étape accompagnée de son amie avant de lui poser le masque en papier sur le visage et attendant qu'elle en fasse de même pour elle. Ca faisait longtemps qu'elle n'a pas fait ça. Elle éclate de rire en voyant la tête de la jeune femme, mais la sienne n'est pas mieux. Elles doivent passer quelques trois minutes devant le miroir avant de retourner dans le salon avec le masque sur le visage. Il faut attendre dix à vingt minutes apparemment. La télévision affiche la météo et en attendant l'autre épisode elle lance ;
Amy - Si jamais mon copain me trompait, elle prend le coussin pour faire une démonstration, tapant sur celui-ci, Voila ce que je ferai
Ton copain Am ? Instinctivement, elle pose sa main au niveau de sa bouche. Elle n'en avait pas parlé, n'avait pas pensé, n'a tout simplement pas... Maintenant, elle sait que les questions vont arriver, en masse, qui, quoi, comment, où, pourquoi, quand. Un faible sourire désespérée d'elle même alors qu'elle secoue doucement la tête, tentant de se rattraper en lui donnant le coussin ;
Wherever we are, it is our friends that make our world. Δ Henry Drummond
J'ai haï ces moments d'incertitude où je ne savais pas comment allait Amy, ce qu'elle faisait, pourquoi elle ne pouvait pas me joindre. Je ne savais rien, et je n'avais jamais rien su. Ni rien vu. Pouvais-je encore me considérer comme son amie? Pourtant, à cet instant insouciant ou je la vois rire et pleurer à cause d'un drama à l'eau de rose, j'ai bien l'impression que tout va bien pour elle. La réalité est-elle toute autre? A cet instant, je n'en savais rien. Je me contentais naïvement de rire et pleurer avec elle, à cause de ce drama à l'eau de rose. Elle m'avait proposé une soirée fille, et j'avais bien évidemment accepté. Amy représentait cet idéal de désinvolture et d'énergie qu'il me manquait. Je ne la jalousais pas ; j'étais comme toute amie heureuse et triste quand elle l'était. Et si j’avais bien senti que quelque chose clochait ces derniers temps, je me forçais à ne rien dire pour ne pas la forcer à parler de choses désagréable. Sa voix me sort de mes pensées, ramenant mon attention vers le drama en question. Je ris en la voyant dans cet état, avant de dire : « Mais bien sûr que si! C'est écrit sur sa tête que c'est un menteur. Même moi je le vois! ».
Je suis l'évolution des choses en me rongeant presque les ongles, totalement absorbée par le déroulement de l'action. Je ne m'y connaissais vraiment pas en disputes de couples ; ni même en couple, mais je pouvais aisément me mettre à la place de la pauvre femme. Si la personne dont j'étais amoureuse me trompais, et avec ma meilleure amie qui plus est, je crois que je ne pourrais pas m'en remettre. Et comme d'habitude, la petite blonde -qui bientôt ne le serait plus- en face de moi, parviens à me faire rire malgré le tragique de la situation. La voir revenir avec une cuillère en bois, et débiter de telles paroles, c'est trop pour moi, et j'éclate de rire pour de bon, enfonçant ma tête dans un oreiller pour cacher mon hilarité. « Aaaaaaam, arrête, j'ai mal aux côtes! », parvins-je à dire, un faux air suppliant sur le visage. Une vraie bouffée d'air frais, cette fille.
La publicité arrive, et je me précipite en même temps qu'elle dans la salle de bain, en lui demandant l'air inquiet si elle a besoin d'aide. Bah oui, c'est pas tellement pratique de se laver les cheveux toute seule, surtout à cause de la coloration. Faut frotter et tout, me semble t-il. Mais elle s'en tire toute seule, me prouvant encore une fois qu'elle était exceptionnelle. Après avoir levé mon pouce pour lui signifier sa génialitude (vous noterez ce superbe mot), nous revîmes à notre place, prêtes à reprendre la série là où nous l'avions arrêtée. Elle s'agrippe à mon bras et je fais de même avec le sien, totalement prise dans l'action. Même la petite remarque d'Amy ne parviens qu'a me faire sortir un petit : « Tu m'étonnes... », lâché sur le même ton. Je suis à vrai dire impressionnée par la réaction de la femme qui s'est faite trompée. Je pense que je n'aurais réussi qu'a pleurer toute les larmes de mon corps, à sa place ; sans savoir comment réagir, malheureusement.
« Arrête-euh ~ », lançais-je en riant, face à l'attaque des goutelettes provenant de ses cheveux. Ils sont encore un peu humides, mais bientôt elle retrouvera enfin sa couleur brune originelle. La fin de l'épisode sonne, et déjà Amy est lancée sur quoi faire ensuite. Des masques? Quelle bonne idée! « Attend. », dis-je en mettant mon index face à elle pour l'empêcher de bouger. Je me rue vers mon sac, et en sort des masques en sachet, à l'argile rose, au thé vert, ce genre de choses. Je les lui tend, tout sourire : « Je les pas encore testés, je t'attendais. ». En même temps, je suis pas le genre à « prendre soin de moi ». A part quand je vais chez Amy, ou quand je dois participer à une soirée, ou une compétition, je suis pas vraiment ce qu'on peut appeler une fille coquette. C'est donc l'occasion ou jamais de resserrer mes pores ou d'onduler mes cheveux!
Je la laisse m'entraîner dans la salle de bain, et commencer à me déposer des masques en veux-tu en voilà sur le visage. Je m'applique à faire de même pour elle, et tente de faire ça bien ; on connait tous ma maladresse légendaire, hum. Le masque posé, on repart s'avachir sur le canapé, pour attendre l'autre épisode de la fameuse série. Quand soudain, Amy m'évoque un copain -ici représenté par un cousin- qu'elle aurait, et qu'elle taperait, visiblement, si jamais il la trompait. Elle essaie de changer de sujet, mais déjà j'en sais trop -ou pas assez- pour ne pas lâcher l'affaire comme ça. « Aaaaaaaaaaam! Tu a le devoir de parler! », lui répondis-je, mi-indignée, mi-outrée, mi-amusée par son comportement. « Quel copain? Tu m'a caché quelque chose? Il est comment? Tu le connais depuis longtemps? Racooooonte-euh! ». Je vais jusqu'à la chatouiller pour la forcer à me donner des informations. Je suis rarement dans cet état, mais là elle l'a cherché.
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Oui, ce genre de soirées, elle en avait besoin depuis si longtemps mais ce n'était pas assez calme dans sa vie, surtout avec Ren, elle se sentait étouffer petit à petit. Inutile d'avoir des pensées négatives, se dire qu'elle aurait pu mourir ce soir là et que Maylie et des tas d'autres personnes auraient été bouleversées. Peut être qu'elle lui expliquera ce soir que la vie qu'elle vivait avec lui n'était pas vraiment agréable et que maintenant c'est terminé. Le rire de Maylie est tellement contagieux, elle ne peux pas s'empêcher de sourire. Lorsque finalement elles se retrouvent sur la canapé à nouveau, quelques paroles lui échappent. Jiao et elle maintenant, ça faisait... Elle ne comptait pas, beaucoup de semaines s'étaient écoulées et elle n'avait simplement pas eu le temps de compter. Elle tente cela dit de changer de sujet, comme si de rien n'était, mais c'est grillé, tellement grillé maintenant. La technique de la jeune femme pour lui extirper des informations la fait plus rire qu'autre chose. Puis finalement, elle lève le bras et agite sa main libre. Elle parvient à dire ;
Amy - S-stop... Stop Pitié..
Elle se redresse doucement, balayant les mèches rebelles du revers de la main, reprenant son souffle. Un soupir s'échappe de ses lèvres alors qu'elle croise les bras, assise en tailleurs en face de la jeune femme. Elle relève doucement la tête, cherchant la manière de le dire. Elle reste du coup silencieuse quelques secondes, tentant de commencer des phrases, mais cela dit aucun mot, aucun son ne s'échappe de ses lèvres ;
Amy - Je... Elle passe la main dans ses cheveux, légèrement gênée. Non, pas par Jiao. Mais juste le fait d'être incapable d'en placer une. On est ensemble depuis quelques semaines maintenant... Elle pince légèrement ses lèvres avant de lever la tête vers Maylie Tu vas sans doute avoir du mal à y croire, parce que l'image que tu dois avoir de nous doit ressembler à Tom et Jerry se disputant... Constamment..
Elle passe à nouveau sa main dans ses cheveux, avant de prendre son portable, zappant la photo où elle a des sourcils rouges à cause de Jiao et lui une barbe de sept jours et une moustache dessinées au feutre. Puis finalement, elle tombe sur une photo où tout a l'air normal. Elle ne la montre pas pour autant à Maylie et range son portable, tentant de lui faire deviner de qui il s'agit. Elle ne se dispute pas avec tout le monde, donc c'est assez simple.
Amy - Beaucoup de choses se sont passées si tu veux savoir elle dit sur un ton amusé avant que son sourire ne s'estompe pour laisser place à une expression un peu plus sérieuse alors qu'elle regarde ses mains Alors, um un indice, un indice... Je critiquais beaucoup l'état de ses chevilles à un moment donné... Oh et de la façon dont il avait parlé à une fille alors que je traversais le couloir. C'était d'ailleurs pour ça qu'on s'était disputés lui et moi, l'année passée le premier jour.
Elle appuie doucement la tête sur le dossier du canapé, avec un sourire amusé avant de murmurer ;
Amy - Qui suis-je ? Elle marque une pause avant d'ajouter Ne sois pas trop surprise surtout...
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Amy, son point faible, c'est les chatouilles. Pas que, mais disons que ça y participe beaucoup quoi. Alors quand j'entend que mademoiselle ne me dit pas tout sur tout, et que vraisemblablement j'ai loupé un gros morceau de sa vie actuelle, je ne peux pas m'empêcher de me venger, à ma façon disons. Elle me demande d'arrêter, n'en pouvant plus ; et je comprends, parce que j'y suis pas allé de main morte. Mais elle était coupable de haute trahison! Elle méritait le châtiment imposé par le juge ; c'est-à-dire moi. Je me recule, toujours un grand sourire intrigué et impatient sur le visage. Je voulais tout savoir. Et le silence qu'elle m'impose n'est pas pour me rendre plus gentille. Il me faut maintenant toute les informations sur ce garçon, c'est tout, c'est vital. Je crois que si jamais je sors avec un garçon un jour, elle aussi elle sera insupportable comme je le suis maintenant. Remarquez, venant de moi, c'est sûr que ça risque d'être un événement... quand on voit que le nombre de copains potentiel que je peux avoir est proche de zéro... ouais, nan, c'est zéro en fait. « Parle! », ne pus-je m'empêcher de lâcher, toujours aussi amusé par notre comportement de gamines de six ans.
Elle semble si gênée, c'est trop mignon! Elle débute sa réponse, et je fini par arrêter de parler pour la laisser parler, tout simplement. Je la regarde, un air de merlan frit sur le visage. Vous noterez que la seule gamine de six ans ici, c'est moi en fait. C'est dingue comme on peut agir différemment en fonction des gens... Quand je suis seule avec Amy, je suis imprévisible, incontrôlable. L'image de Yukine me vient à l'esprit. En y repensant, j'étais pas mieux avec lui la dernière fois... Pourquoi? Je chasse cette pensée de ma tête en me reconcentrant sur la description que m'en fait mon amie. Un garçon avec qui elle se disputais souvent? Je fronce les sourcils, en tentant de m'en souvenir.
Je la vois sortir son portable, certainement pour me montrer une photo, avant de l'observer le ranger peu après. « C'est cruel de faire ça! », protestais-je en la regardant, l'air faussement indigné. Elle venait de me faire le pire faux espoir de ma vie, je crois. Je pense certainement comme ça parce que je suis à fond sur notre conversation actuelle, hum. Amy n'arrête pas de toucher ses cheveux, nerveuse je pense. « Oui, je veux savoir! ». Elle consent à me donner un indice, tandis que mon cerveau surchauffe en passant en revue tous les garçons qui tournaient autour d'elle à une époque. Le premier jour? Je me souvent de l'agacement palpable de la désormais brune en face de moi, ce jour là. Elle était venue me voir pour me faire le portrait d'un garçon qui semblait regrouper tous les défauts du monde. Connaissant le côté très hyperbolique d'Amy par moment, je ne m'en étais pas formalisé. C'était donc lui? Elle me l'avait montré à la bibliothèque, la semaine suivante, je crois bien... C'était donc...
« WANG?! », mes yeux se révulsèrent en prononçant ce mot. Ignorant les conseils de mon amie, j'avais laissé la surprise me submerger. Me relevant subitement, je m'asseyais sur mes genoux pour lui redire une nouvelle fois, à fond : « Amy, me dit pas que tu sors avec Wang Jiao, si? ». Ma main s'écrasa sur mon visage, avant que je ne dise, perdue : « Mais tu le haïssais! C'est la dernière personne avec laquelle je te voyais sortir, c'est dingue... ». Un soupir m'échappa, puis un nouveau rire : « Maintenant tu te DOIS de me raconter TOUT depuis le début. Je veux tout tout tout! ». Je lui souriais, attendant qu'elle s'exprime enfin, avant qu'une pensée ne me revienne à l'esprit : « Mais attend... il est pas connu lui? Genre il passe à la télé, et des fans lui courent après? ». Il me semblait, mais je m'y connais tellement mal en stars, qu'il vaut mieux pas me demander...
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La réaction de la jeune femme quand elle fini par trouver le nom du jeune homme vraiment inattendue. Elle pose doucement la main sur sa bouche, impossible de savoir si elle se retient de rire ou autre chose, mais ce qui est certain c'est qu'elle détourne le regard dès l'instant où la jeune femme prononce son nom. Sérieusement, elle se met à penser qu'elle parle trop. Est-ce qu'elle parle trop ? Honnêtement ? Bon peut être qu'elle en a juste trop dit. Mais ça lui a échappé et Maylie n'aurait jamais laissé tomber de toutes façons. Elle ferme doucement les yeux, la main toujours posée au niveau de sa bouche et hoche doucement la tête quand elle demande seconde confirmation. Amy peut se rappeler avec une précision déconcertante à quel point elle était exaspérée de la présence même de Jiao l'année passée. On ne sait pas par quel miracle ils n'ont pas fini par se battre, mais c'est rassurant non ? Non, ils se disputaient vraiment beaucoup, pire que des gosses, pire que des gosses vraiment.
Amy - Maylie, elle lui coupe la parole, commençant d'un ton sérieux en encadrant son visage à l'aide de ses mains Personne ne sait encore pour nous, si jamais je... Si jamais les filles ou Jun Min apprennent que tu es la première à le savoir, ils vont me tuer, ils vont définitivement nous tuer elle marque une pause, inspire doucement et laisse ses mains se poser sur les épaules de la jeune femme Prétend que tu ne sais pas, hm, attend la soirée filles... Non, attend juste... Je sais pas
Elle passe la main dans ses cheveux, frustrée, puis fini par en conclure ;
Amy - Je n'ai rien dit, J'ai juste dit qu'il s'agissait d'un garçon avec qui je me disputais beaucoup. Je me disputais enfaite avec beaucoup de gars elle hoche doucement la tête, essayant de se convaincre et convaincre Maylie par la même occasion. Elle attrape doucement sa main et se rapproche alors d'elle avant de poser sa tête sur son épaule et ajouter J'ai l'impression d'avoir tuer quelqu'un et d'essayer de cacher le corps... Ou... Ou d'avoir braqué une banque... Elle marque une pause avant de demander Tu m'aiderais à braquer une banque ou cacher un corps ? Elle lui donne un léger coup de coude puis lance Quoi, je demandais juste
Elle marque une pause à nouveau puis lui demande d'un ton plus calme ;
Amy - Et toi, est-ce que tu fréquente quelqu'un en ce moment... N'essaie pas de me mentir, je vois les mensonges venir tu sais. Je suis douée pour les voir.
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On peut comprendre ma surprise, non? Je veux dire, Amy et lui se haïssaient tellement au départ! Je trouves ça très déconcertant, et ça doit être pour ça que je m'exprime aussi facilement, posant des questions quelques peu indiscrètes, je dois dire. Mais c'était de sa faute aussi! A force de vouloir attiser ma curiosité, elle avait réussit à y parvenir. Totalement prise dans mon enthousiasme, je ne vis pas le visage de mon amie me faire face avec un air on ne peut plus sérieux. Ses mains vinrent prendre mon visage entre elles, et je la toisais, interdite, ne sachant comment interpréter ce geste. Heureusement, elle m'aida un peu plus en commençant à parler, m'expliquant que j'étais la première au courant, et qu'il fallait mieux que je n'en parle pas pour l'instant. J'hochais la tête simplement, une vague de chaleur emplissant mon cœur quand je me dis qu'Amy m'avait choisie pour être la première à connaître une information si importante pour elle. Tout de suite plus calme, je lui dis, un petit sourire sincère sur les lèvres : « Amy, je... Je suis tellement contente de voir que tu me fais confiance au point de m'en parler en premier à moi... ». Je détourne le regard vers mes mains que je triture vaguement, avant de dire, un peu honteuse de mon comportement d'il y a quelques minutes : « Tu peux compter sur moi, tu le sais ça, hein? Je ne dirais rien, promis. ».
Quelques secondes se passèrent avant que je ne réplique, mon sang n'ayant fait qu'un tour après ma réflexion : « Doooooonc... si j'ai bien compris, j'avais raison? », lâchais-je en me collant à elle, un sourire béat et espiègle sur le visage. Elle passe sa main dans ses cheveux, et semble soudainement un peu agacée par tout ça, comme si elle se sentait coupable. Avais-je mal réagit à sa révélation? Elle essaie me faire avaler que peut-être je me trompe, étant donné qu'elle se disputait avec beaucoup de gars, bla bla bla. Son air dit l'inverse de sa bouche. Elle est cramée, mais tout le côté adorable d'Amy réside dans cette partie d'elle ; faire croire que c'est faux alors que c'est vrai, tout faire pour y parvenir. Je tente de réprimer mon sourire, laissant mes pensées divaguer en demi-teinte face à son visage préoccupé. Je n'aimais pas la voir comme ça, vraiment pas. Je la laisse prendre ma main et se reposer sur mon épaule, alors qu'a mon tour je pose ma tête sur la sienne. Je rigole face à ses mots, et lui réponds : « Non! », prenant un faux air indigné. En vérité, je le ferais, j'en suis certaine. Je reprend notre conversation pour lui répondre : « Dis ce que tu veux, t'es pas crédible, Amy. Mais bon, c'est pas comme si tu m'avais raconté un secret, on va dire que je l'ai découvert toute seul, d'accord? », un léger sourire reste sur mon visage, et je lui caresse la tête avant de dire, sincèrement : « Je suis contente pour toi ~ appelle moi s'il te fait pleurer, je connais des gens qui pourrait aller lui péter la gueule, honey. », lançais-je pour conclure, mi-sérieuse, mi-amusée, tentant une nouvelle fois de détendre l'atmosphère.
Sa question fit louper un battement à mon cœur. Pourquoi est-ce que l'image de Yukine m'est-elle venue à l'esprit? On est pas ensemble, à ce que je sache. Je me mord la lèvre à ses mots. Oui, j'étais bien placée pour savoir qu'Amy voyait les mensonges à des kilomètres. C'était dur à expliquer, mais elle avait une sorte de sixième sens pour ça, je sais pas. Je ne sais pas tellement quoi lui répondre, et bafouille un peu avant de rougir, trouvant soudainement mes mains très très très intéressantes. « Euh.. bah, euh... comment dire... », je la regarde, elle et son air intransigeant, et je sais encore moins quoi répondre. Maylie, merde, dis la vérité! Il n'y a rien entre Yukine et toi, donc pourquoi tu te sens gênée? « Il n'y a rien entre nous! », lâchais-je subitement, comme une phrase sortie de nulle part. Oh, putain. C'était encore plus suspect. « Je... on se connait, c'est tout, il se passe rien... », je plonge mon regard dans le sien, sentant les questions venir, « ... et il ne se passera rien! ». Un jour, je prendrais des cours pour apprendre à mentir. Un simple « non » aurait suffit, hein. Tsss.
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La jeune femme ne peut pas vraiment revenir en arrière, alors essayer de nier tout ça en bloc au point où elle en était ne servait plus à rien. Mais vous connaissez Amy non ? Amy ne suit pas les règles, elle a un souci avec les règles il faut croire. Un faible sourire amusé se dessine sur ses lèvres face à la réaction de la jeune femme ainsi que ses paroles. Non, ce n'est pas si amusant que ça, plutôt attendrissant enfaite. La jeune femme fini par ébouriffer ses cheveux et dire d'un ton plutôt évident ;
Amy - Evidemment que je te fais confiance, aigo....
Mais quand elle lui demande si elle avait raison, elle se contente juste de passer sa main dans ses cheveux encore légèrement humide et détourner le regard. Comme si ça pouvait encore la sauver. Un soupir quitte ses lèvres alors qu'elle hoche doucement la tête. Il n'y a rien d'autre à dire de toutes façon, pas vrai ? Un faible rire lui échappe quand Maylie lui répond trop vite négativement et elle lui répond alors sur le ton de la plaisanterie ;
Amy - D'accord d'accord, je ne viendrai pas sonner à ta porte si ça arrive...
Erin accepterait sans doute à coup sûr, aucune hésitation. Elle tente encore de se rattraper à propos de cette histoire de Jiao d'idiot de Wang mais c'est trop tard et May lui fait bien comprendre. Beaucoup trop tard. La jeune femme passe la main sur son visage et hoche à nouveau la tête avant de lancer ;
Amy - Je t'appellerai si ça arrive, no problemo. Mais il aura déjà souffert avant de venir te voir. Non mais je veux dire..., c'est la moindre des choses non ? Elle marque une pause avant d'ajouter Attends, tu as dit que tu connaissais des gens ? Oh, mademoiselle Matsuno est ce genre de personne ? Elle demande ironiquement.
Puis alors c'est à son tour de parler un peu d'elle ; Amy n'aime pas garder l'attention trop longtemps de toutes façon. Un faible sourire se dessine sur ses lèvres, elle ment si mal. Profitant de toute cette confusion dans le cerveau de la jeune femme, Amy lui demande alors ;
Amy - Je vois... Et tu as des sentiments pour lui ?
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Je me trouve tellement insignifiante, que je suis parfois surprise de l'intérêt que l'on peut me porter. Je veux dire, moi, à la place d'Amy, si j'étais une fille aussi populaire et aimée de tous, je m'encombrerais pas d'une fille timide et qui connaît rien à la vie comme moi. Mais elle a toujours été très chaleureuse avec moi, elle le montre une nouvelle fois aujourd'hui, je ne peux que l'en remercier. Sa main ébouriffe mes cheveux, et un petit rire m'échappe. Elle me fait confiance, j'en suis heureuse, sincèrement. Elle sait que c'est réciproque, je serais pas là sinon. Je suis pas le genre de fille hypocrite, et toute façon si je l'aimais pas j'aurais pas accepté de venir chez elle. Mais c'est le cas, et j'échangerais ma place pour rien au monde.
Son silence vaut bien toute les réponses du monde. Je la connaît suffisamment maintenant pour savoir que cette main dans ses cheveux, ça veut dire que j'ai raison. Elle se met à rire autant que moi face à ma réponse catégorique. Son air faussement attristé me pousse à jouer la comédie à mon tour : « Bon, bon ! Okay pour la banque, par contre le corps tu le gardes chez toi, je trouve ça trop glauque! ». Un rire m'échappe de nouveau. On part un peu loin, c'est vrai, mais bon, au moins on le fait à notre manière. Le sujet revient sur son petit-ami, et je lui dit de venir me voir si les choses tournent mal. Quand on voit mon air de victime et la taille de mes biceps, on se doute que je vais pas faire grand chose, encore moins contre un garçon. Mais ça me fait rire de laisser penser le contraire. Je me doute que ce pauvre garçon aurait déjà souffert avant haha! Je ris de plus belle face à son ton ironique, ne jugeant pas utile de répondre quelque chose.
« Mais bien sûr ! », oups, Maylie, tais-toi. Des fois, je ferais mieux de vraiment tourner ma langue sept fois dans ma bouche avant de parler. Parce que là... je la vois déjà venir. « Ah non! Non non non non non! Absolument pas! », m'exclamais-je aussitôt après m'être rendue compte de ma bourde, le rouge aux joues, mes mains s'agitant devant mon corps comme pour rejeter cette hypothèse. Je n'avais pas de sentiments pour lui, si ce n'est... « Amicaux. De simples sentiments amicaux. J'ai cru que c'était un abruti arrogant au premier abord, mais il est très gentil, en fait... ». Un peu calmée, je me rassoit correctement sur le canapé, avant de lâcher, une moue boudeuse sur le visage : « Amy, tu dois me croire... »
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Elles imaginaient des plans qui ne se mettraient sans doute jamais en place. Du moins, c'est ce qu'il y avait à espérer. Des corps à cacher, une banque à braquer. Rien de sérieux. Tout le temps là à plaisanter. C'est agréable de parler à Maylie ; c'est vrai elle est si différente d'Amy, mais c'est pour ça qu'elle l'apprécie. Il n'y a aucun de ses amis qui se ressemble. D'un air faussement résigné, la jeune femme hoche doucement la tête et lui dit ;
Amy - C'est d'accord, je le garderai... Si on peut même pas partager ça...
Un faible sourire se dessine sur ses lèvres alors qu'elle regarde Maylie rire. Elle s'asseoit un peu plus confortablement avant de continuer à la questioner de façon indirecte. Elle n'a pas l'air si impliquée, mais quand Maylie lui dit oui, la jeune femme se redresse et la pointe du doigt en lançant, satisfaite ;
Amy - Aha !
Et comme elle s'y attendait, la jeune femme tente de se justifier. Elle le fait avec tellement d'effort mais ce n'est pas suffisant pour Amy qui hoche la tête d'un air si peu convaincu. Un faible sourire fini par se dessiner sur les lèvres de la jeune femme alors qu'elle passe son bras autour des épaules de Maylie
Amy - Comment il est ? Comment il s'appelle ? Il fait quoi dans la vie ? Il est à RPS ?
Tant de questions et si peu de temps pour répondre. La jeune femme commence à s'agiter avant de rire doucement tout en ajoutant sur un léger air de reproche ;
Amy - Réponds moi~ ... J'ai perdu ma patience, j'ai du la perdre en même temps que ma couleur de cheveux.
Amy a toujours été curieuse à propos de ces histoires là, bien qu'elle ne soit pas du genre à intervenir à moins qu'il y ait un grave problème. Non, Amy aime simplement avoir quelques bonnes nouvelles comme ça. Puisque c'est tellement rare en ce moment, elle en profite.
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Cette histoire de cadavre, ça nous fait encore une fois partir loin loin loin dans des délires toutes les deux, comme d'habitude ; on est graves, je vous assure. Mais j'aime être à ses côtés, parce qu'elle me rend plus forte. Ma timidité disparaît rapidement quand elle est dans les parages, je m'autorise des mots, des gestes qu'avec personne je n'use habituellement. Cette discussion sur les meurtres et les cadavres, c'est un bon résumé de nos trip à toutes les deux. Et puis, Amy connaît ma maladresse, elle sait comment se comporter, quoi dire pour m'arracher ce qu'elle veut entendre de ma bouche. Et c'est exactement ce qu'il vient de se passer. Je rougis de plus belle, me transformant en tomate à mesure que la gêne emplissait mon esprit.
Et elle ne me croit pas, évidemment, quoi que je fasse, quoi je lui réplique. « Amyyyyyyy... », gémis-je en attrapant ma tête entre mes mains. Elle ne voulait rien entendre, et en plus elle voulait plus d'informations. Après, j'ai fait la même chose à sa place, j'ai rien à dire...mais c'est même pas comparable! Je ne sors pas avec Yukine, alors que c'est le cas pour elle et Jiao. Son bras autour de mes épaules, son air insistant... Elle rigole et s'agite, reprenant à peu de chose près mon comportement de tout à l'heure. Je rougis toujours, la tête cachée sur mes genoux pliés. « Je t'assure que je ressens rien pour lui... et puis, tu vas trouver ça bizarre quand tu sauras qui c'est... », je relève la tête et les yeux vers elle, me tapotant les joues pour me ressaisir. « Ne vas rien t'imaginer, d'accord? ».
Je soupire, et dis d'une petite voix : « Il est en section danse comme moi, sauf qu'il préfère le hip hop. Il s'appelle Yukine, Miyaki Yukine.. mais tu dois voir qui c'est non? De vue, au moins. Enfin bref, il est gentil c'est tout, hum? ». Maylie, Maylie, Maylie. Tu passes pour une adolescente amoureuse, t'es au courant là?
I met you and unavoidably you were special. So now I love you .Δ Anne Sexton
Maylie et Amy, elles sont si différente, mais se complètent dans un sens ; toute les deux, c'était évident qu'elles s'entendraient oui, mais pas au yeux de tout le monde. Quand elle a rencontré la jeune femme la première fois, pour elle c'était évident et pourtant difficile à expliquer, voire inexplicable. Doucement, elle hoche la tête d'un air peu convaincu. Oh, ne lui demandez surtout pas de ne rien imaginer, c'est déjà trop tard, Amy est trop loin maintenant. Mais pas trop loin pour avoir cet air légèrement étonnée quand la jeune femme prononce ce prénom ; ça lui dit vaguement quelque chose. Oh, l'université est grande, mais vous savez comment ça fonctionne ; certaines personnes sortent plus que d'autre de l'ombre. Elle met du temps à avoir l'image à côté du prénom mais son expression parle à sa place, l'étonnement.
Amy - Sérieux ?
Mah, elle ne connait pas la personne pour juger ou pour avoir un avis personnel. L'étonnement laisse à nouveau place à l'amusement alors qu'elle lance d'un ton calme et faussement innocent ;
Amy - D'accord, il est juste gentil et c'est tout
Comme vous pouvez le devinner et l'entendre au ton de sa voix, elle n'en croit pas un mot. Elle passe son bras autour de ses épaules et fini par dire ;
Amy - On en reparlera demain ! Tout en se redressant pour se diriger vers sa chambre.
Mais quand toutes les deux sont allongées, la curiosité de la jeune femme remonte à la charge et elle lance dans un chuchotement, pour l'embêter gentiment ;
Amy - Et elle se mit à sortir avec lui parce qu'il était gentil... Un faible rire s'échappe de ses lèvres lorsqu'elle sent la main de Maylie taper son épaule et elle fini par murmurer Bonne nuit May...
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