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 [flashback] it has to end to begin (feat. king jiao)

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Anonymous
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Ce message a été posté Jeu 14 Mai - 3:07
IT HAS TO END TO BEGIN

Sweetheart, I’m still not getting enough sleep,
but I’m not tired, and outside it’s spring….Δ  Marilyn Hacker 




Quatre heures du matin, pas de réveil, juste un cauchemars de plus dans la liste des cauchemars de la demoiselle. C'est toujours le même, ce sera sans doute toujours la même chose la prochaine fois, comme si elle n'en gardait pas un souvenir assez marquant. Comme les autres soirs, elle parle dans son sommeil. Ce sont des paroles adressées à son ex petit ami, dans un murmure, presque inaudible au départ. C'est toujours la même scène qui se rejoue, c'est fatiguant de revoir les meubles tomber, se casser, ses mains tirer sur ses chevilles pour l'empêcher de partir, les bouts de verre sur le sol, sa voix qui s'élève. Tout est si clair que cela semble réel pour la jeune femme. Et doucement, elle commence à s'agiter dans le lit ; oubliant la présence de Jiao, oubliant que ce n'est qu'un cauchemars comme les autres soirs. C'est la même scène qui se joue et rejoue et il n'est pas là, elle ne peut pas lui en vouloir cela dit parce qu'il l'avait bien prévenue. "Il va finir par te tuer".


Elle revoit absolument tout sur tout ; le porte manteau qui tombe et qui fait tomber le vase en verre, le jean déchiré de son ex, sa veste en cuir, l'odeur de cigarette ; il préférait les Lucky Strike, c'était son truc. Elle se souvient aussi de ses poings qui se serrent, de sa main qui agrippe ses cheveux et qui tire un peu trop fort. Elle se souvient de la robe qu'elle portait ce soir là, elle était blanche à rayures noire ; elle a un peu viré au rouge d'un côté. Il lui disait "tes potes, je commence trop à les détester" et ce n'était pas si grave que ça au départ, ça ne devait pas devenir aussi grave... Dans son sommeil, la main de la jeune femme agrippe doucement le t-shirt de Jiao puis le relâche et alors elle s'agite d'avantage. Sa voix qui n'était qu'un faible murmure s'élève un peu plus.


Amy - Ren arrête... Elle commence avant de tomber dans un autre silence et se tourner du côté opposé au jeune homme


Puis alors elle se mord légèrement la lèvre inférieure, elle s'apprête à dire quelque chose mais les mots s'étouffent et reste finalement silencieuse quelques instants. Ses mains semblent vouloir se débarrasser de celles de son ex qu'elle n'a pas de mal à imaginer serrant un peu trop fort ses poignets et elle s'agite un peu plus dans son sommeil. Quelques cris étouffés lui échappent, et sa main tremblante cherche à atteindre quelque chose qu'elle ne peut pas atteindre le long du lit, des larmes commencent à couler et l'air manque par moments dans toute cette agitation. Ce serait simplement bien qu'elle se réveille maintenant...




© GASMASK

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Ce message a été posté Dim 17 Mai - 2:11
i could be the rain in your desert sky

I could be the fire in your darkest night, your sun when it's cold outside, your rock when there's nowhere to hide, I could be your curse or your angel, It's all in how you love me..Δ  3LAU  



C’était étrange de dormir aux côtés d’Amy. Parce que, devoir faire attention à ne pas trop bouger, trop prendre de place, trop de chaleur, pas assez, on dirait pas, mais tous pleins de détails s’amassent encore et encore. Ce n’est pas une princesse, il se répète, et il n’est pas un prince, elle survivra s’il ne fait pas attention, n’est-ce pas ?

Malgré tout, le sommeil le gagne rapidement, brusquement. Un sommeil lourd, fermé, sans rêve. Il ne fait pas de rêve, ne s’en rappelle pas, n’en a jamais fait d’après lui. Des cauchemars des fois, des déambulations nocturnes trop sombres. Ce n’était pas un cauchemar qu’il faisait, encore un de ses rêves blanc, noir, un rêve sans couleur et sans bruit. Un sommeil lourd, l’habitude des siestes entourées de lumières et de gens, d’être réveillé par quelques mouvements, par quelqu’un le secouant. Comme là. Mais il se dit, ce n’est que l’appart d’Am, il ne peut pas être réveillé comme ça, il a dû rêver de tomber ou une autre connerie qui a répercuté sur le réel. Le jeune homme essaye de se rendormir, il est censé être doué pour se rendormir immédiatement, même si les mêmes préoccupations occupent son esprit ainsi qu’un tas de pensées confuses, puis son corps entier réagit au nom s’échappant de la bouche d’Amy. C’est l’après-sommeil, il doit être dans cette phase, à moitié-endormi, moitié-éveillé, c’est ça, c’est obligatoirement ça. Il a imaginé son nom. Mais il n’est pas sûr de tout ça, il se retourne et essaye de discerner dans le noir son visage, évidemment elle lui tourne le dos. Le noir, il n’aime pas ça, même dans la rue il y avait les faibles lumières de la ville, il se penche pour appuyer sur l’interrupteur, trop loin. Il s’assoit, quelque chose ne va pas, il le sent et son cœur bat plus vite, il n’aime pas non plus les bruits et les mouvements à côté de lui, tente de se calmer. Comment vouloir la calmer si lui aussi est paniqué ? Il n’y arrive pas, la lumière illumine la pièce, et il n’aime pas, il déteste la voir ainsi, rester calme, rester calme même si son souffle s’accélère.

« Amy ? Am ? » Il la secoue faiblement, essuie les larmes parcourant le visage de la jeune fille, « Je suis là, Amy » puis décide de la prendre dans ses bras et il serre probablement trop fort, mais Jiao ne sait pas, agit un peu maladroitement. Non, dans sa vie, il n’a pas réconforté beaucoup de personnes. Des gamins éveillés de cauchemars, il en a affronté, mais des adultes, des personnes normales, c’était différent, et puis c’était Amy. Sa main caresse doucement ses cheveux, il la laisse pleurer contre lui en murmurant par moments des « Chh, je suis là, c’est fini. » mais il avait l’impression de mal faire, et ça l’énervait franchement de ne pas pouvoir simplement effacer le passé. « Tu veux.. Je te fais un chocolat chaud ? Tu veux m’en parler ? Prendre l’air ? »

© GASMASK

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Ce message a été posté Dim 17 Mai - 3:07
I'M DYING...

Sweetheart, I’m still not getting enough sleep,
but I’m not tired, and outside it’s spring….Δ  Marilyn Hacker 




Elle n'arrive pas à rester dans ce cauchemars. Elle ne veut pas y rester de toutes façons et sent les mains de Jiao secouer doucement ses épaules avant de la prendre dans ses bras. La jeune femme a les mains qui tremblent quand elle répond à son étreinte. Il la serre bien trop fort mais elle ne sent pas la douleur, beaucoup trop secouée par ce cauchemars. Non, elle ne sent pas la douleur mais elle étouffe, rien qu'à l'idée de repenser à tout ça et son coeur bat bien trop vite à son goût. Alors tandis qu'il lui parle, ses mains tremblantes se posent au niveau des bras du jeune homme et elle se détache de son étreinte, descend calmement du lit avant de se diriger dans la salle de bain. Elle n'a rien pu lui dire au final, bien trop ailleurs encore. Non, elle a juste fait claqué la porte de la salle de bain sans pour autant la fermer à clé, puis elle s'est dirigée vers la douche à l'opposé de la grande baignoire à pieds. Puis elle a mit l'eau en marche sans prendre la peine d'enlever son pyjama. Puis tout simplement, sans s'en rendre compte elle s'est remise à pleurer.


Elle avait l'impression que tout ça n'était pas passé et pouvait sentir ses mains sur ses épaules, remontant le long de ses genoux, ses cheveux. Elle avait l'impression d'être sale. Pourtant, il n'est pas allé plus loin, il n'a pas pu. Elle lui a fait suffisamment mal pour qu'au lieu de ça, il décide de l'envoyer à l'hôpital. Elle passe ses mains au niveau de ses coudes pour éviter qu'elles tremblent d'avantage puis elle remarque la présence du jeune homme et passe la main dans ses cheveux pour écarter les mèches rebelles. Elle s'adosse doucement contre la surface lisse et le regarde alors dans les yeux.


Amy - Il ... Elle commence, sa voix n'est pas plus haute que le bruit de l'eau qui coule trop vite et trop fort alors elle hausse le ton Il n'avait pas le droit ! Sa voix se brise alors qu'elle se mord la lèvre inférieure, tentant de retenir quelques larmes


Elle tend la main pour qu'il n'approche pas, mais il ne l'écoute définitivement jamais. Et malgré son intention de bien faire, les larmes coulent toujours. Elle tente une nouvelle fois de le repousser mais sans succès. Et alors elle se retrouve dans ses bras. Elle se décolle doucement du mur


Amy - Je me sens sale... Elle murmure entre quelques sanglots


L'eau est tiède, mais malgré tout, elle tremble. Elle est en colère, elle est triste, elle est tout ça en même temps. Des tas de sentiments se mélangent, elle ne saurait pas dire lequel elle ressent le plus. Elle pose doucement sa tête contre son épaule et essaie de se calmer mais les sanglots sont toujours là, et elle tremble toujours autant.



© GASMASK

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Ce message a été posté Dim 17 Mai - 5:23
i know

I could be the fire in your darkest night, your sun when it's cold outside, your rock when there's nowhere to hide, I could be your curse or your angel, It's all in how you love me..Δ  3LAU  


Ce serait facile de dire que Jiao n’était pas affecté de la voir se lever et partir, qu’il comprenait qu’elle avait besoin d’espace. Voilà, ce serait facile, sauf que ça ne l’ait pas. Il n’aime pas la voir comme ça et n’aime pas se faire ignorer ainsi. Il ne dit rien en la regardant s’en aller mais n’en pense pas moins, a peur pour elle. Qu’elle fasse une connerie, qu’elle se dise des conneries aussi. Du genre que c’est sa faute.

Il ne s’en était pas rendu compte, de ses pieds marchant dans la chambre nerveusement. De l’espace, d’être là, de se faire ignorer, d’être là quand même. Il ne s’en rend pas compte quand il est dans la salle de bain, ses pas avancent, reculent, un instinct débile au fond de son cerveau demande s’il ne devrait pas enlever son haut avant d’entrer, puis c’est qu’un débardeur et il est déjà trempé, c’est trop tard. Ses mains se posent contre le mur, encadrant la jeune femme, dire qu’il pensait avoir tout vu, qu’il ne pouvait être plus dégoûté de la vie, dire qu’il pensait connaître la souffrance, non, c’était pire parce que c’était elle. Il avait l’impression que sa douleur, qu’elle était ancré en lui, que c’était lui qui s’était pris les coups à sa place. « Je sais », sa voix se confond avec l’eau clapotant, il ne sait pas si elle l’entend. Des envies de frapper contre quelque chose, contre les parois fragiles de la douche, c’était inutile, ça n’allait rien changer.

C’est possible de briser encore plus le cœur de Jiao là ? Il savait qu’elle allait dire ce genre de chose, mais il ne pouvait rien y faire au final, c’était elle qui devait changer. Il ne pouvait que tendre sa main, encore, l’accompagner, c’était si dur. Il pouvait parler dans le vide, ses paroles semblaient ne pas l’atteindre. « On peut en profiter si t’es sale, on est dans la douche. », ça marchait généralement, il voulait juste qu’elle le traite d’idiot de Wang et qu’elle arrête de pleurer, mais ce n’est pas suffisant. Son coude vient cogner contre le robinet, arrêtant la cascade d’eau pouvant masquer ses sanglots, l’état déplorable du visage d’Amy. Ne voulait pas qu’elle se cache de ça, arrive à ouvrir la porte avec son pied et son dos cognant dans cet espace restreint, il ne la détache pas de lui cependant. Donc toujours en la gardant contre lui, il arrive à prendre une serviette et à la placer sur ses cheveux. C’était peut-être égoïste de vouloir qu’elle aille mieux, parce qu’il ira forcément mieux si elle s’arrête de pleurer. Jiao se résout finalement à se séparer pour ébouriffer avec la serviette ses cheveux, puis commence à sécher le reste de son corps. « Tu penses que si t’étais sale, je resterais avec toi. ». La serviette tombe sur le sol, il secoue sa tête, clairement dépassé par les évènements, ses mains viennent trouver sa nuque, son front est contre le sien, « On peut pas.. supprimer ce qu’il a fait. Ou le supprimer lui…  Mais je peux te promettre que plus personne, plus personne ne fera ça. » Il prend une courte pause, « et je suis désolé de ne pas avoir été là, de n’avoir rien fait, je.. » sa voix se perd dans un soupir, sa tête se penche légèrement et il peut sentir son souffle contre ses lèvres, mais ce n’est pas le moment, et puis l’embrasser ne va pas magiquement tout changer, alors il soupire, mais ça non plus ça ne va rien changer, alors que ses soupirs pourraient remplir des pièces et des palaces et des villas.

© GASMASK

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Ce message a été posté Dim 17 Mai - 19:02
DEATH OF THE

Sweetheart, I’m still not getting enough sleep,
but I’m not tired, and outside it’s spring….Δ  Marilyn Hacker 




D'habitude, la jeune femme réagit à ce genre de remarques, le traite d'idiot, rit éventuellement, mais ce soir c'est différent. Elle sait pertinemment qu'il plaisante mais elle secoue doucement la tête avant que sa voix ne vienne se perdre dans le bruit de l'eau s'écrasant au sol ;


Amy - Ce que je veux dire c'est que j'ai plus envie d'être là Jiao...


Elle espère la seconde d'après qu'il ne l'a pas entendue, c'était tellement égoïste. Pourtant parfois, depuis ce qui est arrivé, ce qu'elle ne sait pas nommer, parfois, elle aimerait ne plus être là. Elle secoue doucement la tête à nouveau quand il la prend dans ses bras et murmure entre quelques sanglots .;


Amy - Non, Jiao s'il te plait lâche moi...


Mais il ne l'écoute pas, ce n'est plus une surprise et elle n'a pas la force de se disputer avec lui à propos de ça ce soir. Le docteur lui a dit qu'elle ne devait pas trop s'agiter alors elle n'y retourne pas et reste plutôt calme tandis qu'il passe la serviette sur ses cheveux. Petit à petit, elle cesse de pleurer et l'écoute quand il passe ses mains derrière sa nuque. Sa présence la réchauffe alors que ses bras sont toujours trop froids. Puis elle se rend compte que ce n'est pas la bonne chose à faire et qu'elle n'est pas la seule blessée. Elle tend légèrement la main pour attraper une serviette qu'elle pose simplement sur sa tête avant de doucement essayer de sécher ses cheveux ;


Amy - Est-ce que ça a du sens... C'est pas de ta faute, si... Si je t'avais écouté je ne serais peut être pas dans cet état... Non, c'est pas de ta faute Elle se met légèrement sur la pointe des pieds pour l'embrasser puis s'écarte doucement et secoue doucement la tête Regarde l'état dans lequel tu es...


Elle marche doucement vers la chambre mais rebrousse doucement le chemin pour venir l'embrasser à nouveau. Elle s'écarte difficilement puis se dirige dans la chambre. Elle se change rapidement avant de prendre une serviette et des vêtements appartement à Jiao dans une main et prend son linge encore humide de l'autre main. Elle vient poser les vêtements du jeune homme ainsi qu'une autre serviette sur un meuble de la salle de bain puis file mettre le linge encore humide à la machine. Puis elle commence à préparer du chocolat chaud. Elle sursaute malgré elle en le voyant puis décide de se refugier dans ses bras, et le serrer un peu plus fort.  


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Ce message a été posté Mar 19 Mai - 2:13
it's called renaissance for a reason

I got you to look after me, and you got me to look after you, and that's why.  .Δ  john steinbeck



Il est un peu étonné en sentant la serviette contre ses cheveux, s’il avait toute sa tête, il la prendrait et lui dirait qu’il sait se sécher tout seul, mais il n’a plus tellement toute sa tête depuis qu’il est avec elle. C’était complètement insensé et irréel tout ça, c’est un grand n’importe quoi il suppose, mais il suppose aussi que ça devait être ainsi et pas autrement, que ça ne pouvait être autrement. « Arrête de t’inquiéter pour moi » sa phrase résonne plus durement qu’il ne le veut, tant pis, « ça m’énerve.. Puis comment je peux te promettre de telle choses si je n’ai même pas pu.. c’est ma faute.. sa faute.. » Il n’arrive même plus à finir ses phrases maintenant, c’est presque un soulagement de la voir partir pour revenir pour repartir. En attendant, il passe la serviette sur son visage et ne voit pas qu’elle lui ramène des vêtements secs. Il aurait pu lui dire aussi qu’il pouvait les chercher tout seul, mais ses vêtements mouillés atterrissent sur le sol et ses vêtements secs contre lui, il secoue la tête et murmure à lui-même, « C’est n’importe quoi.. », des gémissements qui s’échappent de sa bouche, des grognements et des soupirs, et il se retrouve dans la cuisine avec elle dans ses bras. Si elle était surprise de le voir là, lui était surpris qu’elle vienne contre lui, alors il met un peu de temps avant de placer ses mains contre son dos pour la rapprocher plus que ce n’était possible.

C’est assez drôle quand on y pense, Jiao n’a jamais pleuré devant Amy, il ne pleure pas, enfin, ne veut pas pleurer et fait de son mieux pour éviter ces moments de faiblesses, même si c’est dur. Et parfois, c’est affreusement dur, et il n’y a rien à faire, à part regarder le plafond, ouvrir grand les yeux et attendre que ça passe. Ça passe. Il lui reprochait d’arrêter de mentir et de faire comme si tout allait bien, et il n’est pas mieux à se convaincre, à se berner d’illusions. Il frotte vigoureusement son dos, sentant ses bras toujours froid contre lui, avant de se départir légèrement « Sers le chocolat, je reviens » et dépose un baiser contre son front avant de filer chercher un de ses sweats. Il est gris, trop grand pour Amy, mais il sait qu’il lui tiendra plus chaud avec sa doublure douce en polaire. Le jeune homme retrousse les manches qui tombaient, zippe jusqu’au bout le pull et finalement ses yeux rencontrent les siens, il a un peu honte d’être aussi attentionné, lui offre un sourire se voulant réconfortant mais il ne dit rien, se contente de prendre à une main le plateau avec les tasses et dans l’autre la main de la petite blonde pour l’emmener jusqu’au balcon où il lui demande silencieusement d’un mouvement de tête d’ouvrir la porte, et ils se retrouvent dehors. Jiao pose le plateau, s’assoit, tire Amy faiblement pour qu’elle prenne place sur ses genoux, mais il ne dit toujours rien en tendant son chocolat et en prenant le sien, c’est un silence confortable, pas paisible, non, mais confortable.

© GASMASK

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Ce message a été posté Mer 20 Mai - 4:08
HOT CHOCOLATE

Sweetheart, I’m still not getting enough sleep,
but I’m not tired, and outside it’s spring….Δ  Marilyn Hacker 




Comme si elle pouvait faire ça ; arrêter de s'inquiéter pour lui. C'était dans le contrat imaginaire ! Non enfaite, c'était juste tout le temps comme ça pour Amy. Impossible de ne pas s'inquiéter.   


Jiao - Puis comment je peux te promettre de telle choses si je n’ai même pas pu.. c’est ma faute.. sa faute..-

Amy - Shhh.... Elle commence d'un ton calme Ne dis rien si c'est pour dire des bêtises...


Elle ne pouvait pas l'empêcher de penser ce genre de choses, tout ce qu'elle pouvait faire c'était lui répéter mille et une fois que ce n'était pas de sa faute ce qu'il s'est passé. Il n'aurait rien pu faire de toutes façon ; rien de plus que ce qu'il avait fait à ce moment là dans l'ascenseur, la prévenir... Finalement elle se dirige dans la cuisine et le jeune homme ne tarde pas à la rejoindre. C'est si rassurant d'être dans ses bras, rassurant et confortable. Finalement, elle hoche doucement la tête avant de venir éteindre le feu pour finalement mettre dans la tasse rouge et la tasse noir le chocolat chaud. Puis chose faite, elle suit le jeune homme du regard lorsqu'il revient avec son sweet, elle ne comprend pas tout de suite et passe la main dans ses cheveux blonds, perplexe, avant d'enfiler celui-ci. Trop large, comme tous les vêtements du jeune homme sur elle de toute façon. Jiao n'est pas énorme, non non, c'est Amy qui est beaucoup trop fine malgré tout ce qu'elle peut manger. La jeune femme est bien trop surprise de le voir sourire aussi soudainement pour pouvoir répondre au sien, elle le regarde juste, légèrement étonnée avant qu'il ne prenne sa main pour traverser le salon. Elle pensait qu'il s'arrêteraient là mais finalement... Changement de plan ?


Sur le chemin, elle attrape le plaid polaire à carreaux rouge brique et fini par ouvrir la porte, laissant le jeune homme passer avec le plateau. Il fini par l'attirer doucement vers elle, l'incitant à s'asseoir sur ses genoux. C'est étrange vous savez, quelques semaines avant tout ça, tout était si différent entre eux. Il ne le voit sans doute pas mais elle est légèrement mal à l'aise, soudainement, sans raison particulière si ce n'est cette proximité. Elle attrape la tasse qu'il lui tend après avoir recouvert leurs jambes puis souffle légèrement dessus. La tête de la jeune femme touche un peu la sienne et ils demeurent silencieux. Elle ferme doucement les yeux. Elle ne dort pas, elle profite du calme dont elle a été plus ou moins privé ces derniers mois. La tasse est encore brûlante alors elle décide de la reposer sur le plateau après avoir réchauffé ses mains. Il ne fait pas si froid que ça finalement. Sans doute l'effet du sweet. Ses mains cherchent les sienne pendant quelques secondes avant de finalement les trouver et les poser au niveau de ses genoux. Elle lève la tête vers lui pour lui demander ;


Amy - Tu n'as pas froid ? C'est plus fort qu'elle. Tu sais... Elle commence d'un ton calme en posant son regard vers le ciel plutôt dégagé ce soir, appuyant doucement sa joue contre la sienne Je suis une personne plutôt maladroite, tu ne pourras pas tout le temps me protéger de tout ce qui est dangereux autour de moi. Je suis déjà dangereuse pour moi même elle ajoute d'un ton faiblement amusé et tout aussi désespéré avant d'ajouter plus sérieusement Ce qu'il s'est passé ce soir là... C'était ma faute, mais aussi la sienne, surtout la sienne tu le sais bien... Et tu n'aurais rien pu faire, Jun Min non plus, Kyann non plus, pareil pour Ji Hyuk Elle serre un peu plus ses mains dans les siennes avant d'ajouter Je ne peux plus mettre ma tenue de pompom girls, je ne peux plus mettre certains vêtements parce que les blessures ne sont pas toutes partie, peut être que certaines ne partiront jamais et ce n'est pas joli à voir en ce moment... Peut être que ça ira mieux quand les blessures disparaitront, je ne sais pas vraiment... Mais si tu es là, ça me va vraiment, ça me suffit. Je... Je ne vais pas te demander d'arrêter de vivre juste pour être certain que tout aille mieux pour moi. Il faut que je passe à autre chose, qu'on passe à autre chose. Elle hoche faiblement la tête C'est vrai, ce sera sans doute pas comme avant mais, ce n'est pas forcément une si mauvaise chose hm


Elle remonte le plaid au niveau de sa taille puis pose sa tête au niveau de son épaule avant de rajouter dans un murmure


Amy - Tu sais j'ai jamais eu de chance en amour... Elle plaisante légèrement à propos du concerné en disant dans un faible rire je suis tombée sur un idiot de Wang, je suis tombé sur un drogué violent, je suis tombé sur un type qui n'a pas voulu m'attendre.... J'ai jamais eu de chance en amour... Mais j'ai l'impression que je pourrais plus jamais recommencer avec quelqu'un d'autre si jamais on se doit se séparer un jour... Alors ne me demande pas de ne pas m'inquiéter. Elle passe ses mains autour du cou du jeune homme, doucement, et plaisante à nouveau lançant dans un murmure Laisse moi t'étrangler d'inquiétude ! Un soupir de déséspoir d'elle même s'échappe de ses lèvres alors qu'elle ajoute reposant ses mains sur ses genoux, attrapant à nouveau les siennes On est vraiment sérieusement grave comme couple...


Elle prend alors la tasse et boit quelques gorgées du chocolat chaud avant de la reposer.




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Ce message a été posté Jeu 21 Mai - 13:58
someone call the doctor

I got you to look after me, and you got me to look after you, and that's why.  .Δ  john steinbeck



C’est évident qu’elle allait continuer de s’inquiéter, non, ce serait étrange qu’elle l’écoute et l’obéisse, il en serait bien plus inquiet lui-même si elle faisait vraiment ça. Mais c’était comme pour tout, il ne pouvait s’empêcher de penser certaines choses, il ne pouvait pas se retenir de laisser sa voix s’emporter un peu plus durement que nécessaire, « Non, idiote, je n’ai pas froid. » c’est comme tout, il ne peut pas s’en empêcher. Il ne peut pas empêcher un sourire amusé de se former lentement sur son visage, de s’accrocher à ses joues sans savoir s’il est amusé par ces paroles ou rassuré ou toujours un peu plus inquiet au final. Puis il soupire doucement, serre ses mains tout aussi doucement. Elle avait raison au fond, pas pour tout, il aimerait la couper pour lui dire, mais ce serait, non, ça n’est pas envisageable, elle qui se livre si peu aussi, l’arrêter en pleine élan. C’est rare d’être aussi sérieux, eux qui passaient leur temps à se dire qu’ils s’énervaient l’un et l’autre, pour de bonnes raisons et pour des raisons futiles, si rare d’être ainsi, maintenant.

Puis elle continue de parler, et son envie de l’arrêter, d’arrêter le flot ininterrompu de ses paroles, augmente et augmente. Parce qu’il n’aime pas ce qu’il entend, il aime sa peau contre la sienne, sa chaleur contre lui, ses mains fragiles dans les siennes, son odeur, ses cheveux blonds, mais il n’aime pas ce qu’il entend. Il n’est pas chirurgien mais il sait pertinemment que c’est mauvais tout ce qu’elle fait subir à son cœur. Appelez un docteur, amenez le, soignez le. Encore une fois, il serre ses mains, il avait besoin de sentir ce contact, c’était n’importe quoi, avoir besoin de serrer les mains de quelqu’un, lui Jiao. « Tu ne peux pas me demander d’arrêter de vivre pour toi.. Mais c’est impossible autrement. J’ai toujours regardé vers toi, comment je pourrais changer ça… », il chuchote, sans s’en rendre compte, lui qui voulait la laisser parler tranquillement, calmement, « Enfin, je suis d’accord, conscient, qu’il faut avancer, que ce sera mieux qu’avant même, et que tout ne pourra pas aller mieux non plus. Hmm.. »

Il réalise qu’il est en train de parler et se perd légèrement dans ses pensées tandis qu’elle remonte le plaid qui tombait. C’était vrai, même avant, s’il n’avait pas de nouvelle, ne s’était pas fait emmerdé dans la semaine, il commençait à s’inquiéter. Ça aurait dû être un signe, non ? Le même sourire revient sur son visage, à moitié amusé, à moitié inquiet, complètement confus. Ok, il rigole faiblement quand elle fait semblant de l’étrangler, et quand elle fait le constat de la gravité de leur couple, il savait déjà depuis longtemps ce qu’elle lui disait. Et il n’a toujours pas pris ne serait-ce qu’une gorgée de son chocolat, mais elle semble commencer à boire, alors il se dit qu’il devrait en profiter peut-être. Il soupire faiblement, d’habitude, de fatigue, avant que son cœur s’accélère doucement lorsqu’une certaine idée germe dans son esprit. Il ne devrait pas. « Tu sais… » Ca commence bien. Par une pause. « Toi. Tes blessures. Tout. J’accepte tout, dans son ensemble, c’est bizarre, mais je ne changerais pas d’abrutie pour rien au monde. Ce que je veux dire c’est que, même si tu ne pourras pas remettre ton uniforme, si tes blessures ne disparaissent pas. Si on est plus ensemble.. Ah putain j’y arrive pas je crois. » Un rire sans vie tombe du balcon, le sien, mais il essaye de continuer quand même, « Les blessures, ça signifie que tu as vécu. Regarde. » Il penche la tête et enlève un peu les cheveux de sa nuque. « Moi aussi j’en ai. Et d’autres qui ne se voient pas, comme tout le monde tu me diras, je suis pas exceptionnel, je sais. Tes cicatrices, tu les regarderas plus tard en rigolant, en pensant que Jiao était là et n’a pas mis de pansement à paillette sur chacune d’entre elle, et ça, même si on est ou pas ensemble. En fait, tant que tu sais que je suis là pour toi, maintenant, je crois que ça me suffit, ou je vais essayer de faire comme si ça me suffisait. J’aimerais toujours que tout ça n’existe pas, que tu n’aies pas à souffrir autant, mais peut-être qu’on en serait pas là. Qu’on serait pas ensemble aujourd’hui, sans lui et sans.. mh. » Puis il pense à quelque chose, et un rire le traverse à nouveau, « Faut qu’on arrête de parler de quand on sera plus ensemble sérieusement, tu veux déjà notre fin ? »

Puis il prend finalement une gorgée de chocolat chaud, se rappelle qu’il préfère le café, mais en boit quand même, s’arrête et demande un peu sérieux quand même, « Dis.. Je suis vraiment vraiment idiot ? »

© GASMASK

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Ce message a été posté Mar 26 Mai - 21:48
HOT CHOCOLATE

Sweetheart, I’m still not getting enough sleep,
but I’m not tired, and outside it’s spring….Δ  Marilyn Hacker 




L'insouciance de la jeune femme est bien loin. Elle est consciente de tout et s'inquiète de tout. L'amour doit rendre fou d'inquiétude, et enlever la raison pour en arriver à là, parce que si jamais ça n'avait pas été lui, si jamais l'appartement avait été vide, elle serait probablement encore sous la douche. Peut être qu'elle se serait enfermée le temps que ça passe. Les rêves d'Amy lui jouent des tours cruels. Elle voudrait pouvoir passer à autre chose. Elle essaie tout de même, mais c'est difficile, rien n'est facile ces dernières semaines il faut croire. Si seulement elle pouvait ne pas s'endormir, mais c'est impossible, elle ne peut pas. Tout ça est effrayant, aimer quelqu'un comme ça est effrayant ; la peur de  perdre quelqu'un qui ne nous appartient pas, le voir partir, tout recommencer et de son côté, rester figée comme une photo. Elle l'aime, elle l'aime beaucoup, et ça lui fait peur parfois.


Elle regarde leurs mains et réfléchit ; le moment où elle a réalisé qu'elle l'aimait. Vous savez, Am a toujours l'habitude d'être amicale avec les gens, un peu tactile par-ci, un peu bavarde par là. Mais quand elle l'a vu, elle a tout de suite su que ce ne serait pas comme les autres ; qu'elle le détesterait, qu'elle aurait envie de lui en coller une, voir deux, voir trois, qu'ils se disputeraient sans jamais se réconcilier de façon explicite, qu'ils se battraient, qu'ils se rendraient la vie difficile. Ce n'était marqué nul part, mais elle savait que ce serait différent. Puis, quand il l'a prit dans ses bras dans cet ascenseur, tout est devenu un peu plus confus, et elle a eu du mal à totalement s'éloigner à nouveau de lui. Chaque prétexte était bon pour le voir. Excuses sur excuses, SMS sur SMS, appels sur appels. Pourtant, elle ne le savait pas encore, ne l'acceptait pas encore et en aurait sans doute rit.



Calmement, elle le suit du regard pour finalement reposer son attention sur la cicatrice au niveau de sa nuque. Il est rare de l'entendre avoir de tels discours "je suis pas exceptionnel" dans la bouche de l'éternel bonhomme aux chevilles enflées. La jeune femme sourit doucement à cette idée avant de faiblement secouer la tête quand il parle de séparation. Un silence fini par s'installer et il lui pose alors une question à laquelle elle ne s'attendait pas. Elle se met alors à rire doucement avant de poser ses mains au niveau de ses joues. Elle ne répond rien en particulier, elle l'embrasse simplement. Léger goût de chocolat chaud. Les mains toujours posées au niveau de ses joues, elle s'écarte doucement et le regarde. Des tas de sentiments se mélangent alors ; la peur, la tristesse, la joie, l'inquiétude. D'un ton toujours aussi calme elle fini par répéter ;


Amy - Ne dis rien si c'est pour dire des bêtises


Elle vient passer ses bras autour de ses épaules et appuyer doucement sa tête contre la sienne avant de fermer les yeux.


Amy - Jiao... Elle murmure sans pour autant finir sa phrase. Non, elle vient simplement enfouir son visage au creux de son cou





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Ce message a été posté Jeu 28 Mai - 1:42
stupid cupid

It's so much darker when a light goes out than it would have been if it had never shone.  .Δ  john steinbeck


Il pouvait voir dans le visage des gens, il pouvait déjà le voir, les futures questions arrivant qui ne se poseraient pas à haute voix. Comment peut-elle l’aimer, lui ? Il voyait déjà Jun Min le regardant d’un air louche, puis il s’imagine ses proches, puis il faudra affronter d’autres personnes aussi. Andrew, il va pas comprendre, c’est sûr. Ils étaient nés pour être papillons, pas oiseaux en cage, c’était ses mots, c’était leurs mots. Mais quand il voyait la cage dans laquelle il était emprisonné, il oubliait même le mot liberté, il lui faisait la guerre à ce mot, il l’enterrait bien profondément.

Ces questions, lui non plus ne pouvait pas y répondre. Pourquoi lui, pourquoi elle, comment, quand. Ca restait entre eux, et ça le restera il faut croire. Avec le temps, ils les laisseront tranquilles, ils oublieront ces questions. Jiao ne s’inquiétait pas de sa tranquillité, Jiao voulait juste être Amy. Le jeune homme pourrait presque se vexer en la voyant rire à sa question, parce que c’était sincère. Il devait être vraiment complètement idiot pour être tombé autant amoureux d’elle, il n’y avait pas d’autre solution. Parce que ses lèvres contre les siennes lui rappelait un peu trop fortement ça, et ses yeux, il ne supporte pas y déceler de la tristesse, de la stupidité, il était stupidement stupide. Il sourit en l’entendant parler, finalement,  il était content d’être aussi stupide il faut croire. Son ordre ne l’empêche pas de lui répondre, depuis quand obéissait-il ? Depuis jamais, certaines choses ne changent pas. « Je ne dis jamais de bêtises Am’.. contrairement à toi. »

Un soupire amusé se fait entendre, le sien, puis il ferme les yeux à son tour et passe ses mains contre le dos de la jeune femme, frotte doucement contre son sweat, comme pour la rassurer, comme pour lui assurer qu’il était là. Partir ne faisait pas partie de ses projets, pas sans elle en tout cas. Des milliers de cauchemars pouvait la réveiller s’il le fallait, si c’était pour lui prouver qu’en se réveillant il serait toujours et encore là. Ces derniers temps, beaucoup de paroles, beaucoup de mots avec beaucoup de sens s’échappaient de ses lèvres, alors laisser le silence traduire tout ce qu’il voulait dire était parfois nécessaire, pour lui, pour eux. Même s’il avait l’habitude de se confronter à la vérité, des limites, il en avait parfois. Alors, il sent, il comprend ce qu’elle veut dire en l’appelant simplement par son prénom, en enfouissant sa tête contre son épaule. Il répond tout aussi simplement, « Amy » et son nom résonne mieux, son nom est doux comparé au sien, son nom, il pourrait le répéter plus de fois qu’il ne pourrait l’admettre, et ça lui ferait toujours le même effet.

« On devrait rentrer. »

C’était plus un ordre qu’une proposition, mais ils étaient bien là, ils pourraient regarder le soleil se lever, ou s’endormir et oublier la journée qui arrivait, oublier la journée qui s’était passée en même temps. « Ne me dis plus jamais que tu n’as plus envie d’être là, ou je sais pas quoi. » Le jeune homme sait qu’elle est aussi têtue que lui, qu’elle ne pourra pas lui promettre de le penser et que c’est égoïste de croire en cela, mais il avait besoin que cela sorte. Comme pour la couper dans sa réponse, pour éviter de l’entendre râler ou peut-être juste pour remonter le moral des troupes, il la tire doucement vers lui pour capturer ses lèvres avant de la laisser partir vers l’intérieur. Laissant la basse besogne de ramener les tasses à notre idole nationale, qui pourrait presque se plaindre, s’il ne la suivait pas à l’intérieur à son tour.

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Ce message a été posté Jeu 28 Mai - 3:09
INSIDE

Sweetheart, I’m still not getting enough sleep,
but I’m not tired, and outside it’s spring….Δ  Marilyn Hacker 




Amy - C'est exactement ce qu'une personne qui dit des conneries dirait pour se défendre... Elle lance d'un ton calme, dans un murmure.


Cependant, elle n'en est pas moins amusée dans un sens. Cela dit, elle en dit des bêtises, et ça ne l'empêche pas de les penser parfois. Ces marques sur sa peau, des bleu, des blessures profondes, toutes ces blessures parfois l’écœurent et elle a l'impression que les plaies vont s'ouvrir à nouveau et s'infecter. La jeune femme serait alors infectée du virus que représente son ex. Pire qu'un cancer, pire qu'une tumeur. Nocif au plus haut point. Non, si Jiao lui donne envie de vivre, Ren lui donne envie de mourir. Il suffit qu'elle pense à lui seulement et elle peut le revoir, l'odeur des Lucky Strikes. Il sent la nicotine mais ne s'en cache pas pour autant. Un cauchemars vraiment. Mais parfois elle a peur de fermer les yeux et le revoir et ne pas se réveiller. Ren. Il lui donne envie de mourir, vraiment. Une infection mortelle. Jiao ne peut pas effacer ça de sa mémoire, elle voudrait pouvoir l'effacer, ne plus se réveiller si tard au beau milieu de la nuit, mais elle n'y arrive pas. Elle voudrait lui répondre quelque chose de positif, mais elle n'a que du négatif à donner à propos de ça. Est-ce qu'il l'a vu venir ? Il l'embrasse et cet instant dure, dure avant que finalement ils s'écartent l'un de l'autre et qu'elle rentre à l'intérieur avec le plaid.


Elle qui d'habitude est frileuse n'a rien senti, mais c'est juste maintenant qu'elle sent qu'il faisait froid. Comme si le temps s'était figé quelques instants. Retour à la réalité.


Amy - Comment est-ce que tu t'es fait ça, elle demande en posant le plaid sur le canapé après l'avoir plié


Elle passe la main dans ses cheveux tout en s'arrêtant dans l'encadrement de la porte de la cuisine. Elle ne sait pas si elle devrait poser cette question. Elle ne sait pas où les points sont plus sensibles que les autres. Son regard suit le jeune homme et puis finalement, elle passe ses bras autour de sa taille, puis ils finissent par remonter au niveau de ses épaules. Et juste comme ça, elle s'accroche à lui, tel un panda. Non, ses pieds ne sont pas fatigués, mais le docteur a dit... Enfin, ce n'est pas comme si elle lui laissait trop trop le choix là. Et ils se dirigent dans la chambre où la lumière est toujours allumée. La jeune femme décide de descendre doucement et puis quand finalement ils se retrouvent sous cette couette, toujours dans un murmure, alors qu'elle a éteint les lumières, puisqu'elle n'a toujours pas de réponse, elle lui demande ;


Amy - C'est une question que je ne peux pas poser ? Courte pause Pourquoi ?


Elle vient alors doucement se réfugier dans ses bras avant de passer sa main derrière son dos et doucement le caresser.


Amy - C'est toujours douloureux ?


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[/quote]

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Ce message a été posté Jeu 28 Mai - 4:30
sleep

It's so much darker when a light goes out than it would have been if it had never shone.  .Δ  john steinbeck


« Fait quoi ? » Il sait de quoi elle parle, il part poser le plateau avec les tasses dans la cuisine.

Il sait beaucoup sur elle, il sait que ça devrait être à son tour de se dévoiler un peu plus, pour que ce soit équitable, logique, par soutien, et il en a envie, il aimerait vraiment lui dire mais il n’y arrive pas. En s’activant légèrement, car même s’il était très tard ou très tôt, laisser traîner des choses n’est pas dans son habitude. « Oh, ça ? C’est long à expliquer. » Sa main vient instinctivement frotter contre sa cicatrice, elle partait du milieu de sa nuque et remontait se perdre dans ses cheveux, sur environ cinq centimètre, à moins que ce ne soit quatre.

Ce n’était pas long à expliquer, en soit, et c’était normal qu’elle pose des questions, il aurait dû s’y attendre en lui montrant en premier lieu sa blessure, mais il avait pris le risque.. Il avait espéré.. C’était logique pourtant, il allait bien passer par là un jour. Seulement, il sentait que le jour n’était pas aujourd’hui, il ne sentait pas le jour arriver non plus prochainement ni jamais. Un jour, c’est proche tout comme c’est loin, la seule certitude était que lorsqu’elle allait savoir. Lorsqu’elle allait tout savoir, elle en serait dégoûtée, elle partira en courant. Le jeune homme y avait déjà réfléchi, à lui expliquer progressivement, une info par-ci, par-là. Quand on est adepte du ‘je te tends la mains et tu me bouffe le bras’, c’est un peu dur à faire, à mettre en place, malgré toute la bonne volonté du monde.

Il sourit en la sentant contre lui, sentant un poids se rajouter à sa force gravitationnelle, oui, il se sent tiré un peu plus fort vers le centre de la Terre pour une bonne raison : un koala venait de faire son nid dans son dos, tranquillement. Restait-il d’autre solution que de passer ses bras contre ses jambes pour s’assurer qu’elle ne tombe pas ? Il la réajuste un peu avant de se mettre à bouger, elle a de la chance, il avait fini de nettoyer et ranger. Décidément, une femme au foyer le Jiao. Quelle réputation. Mais entre sa face maniaque et sa face macho, le choix était fait, et résolument fait. Au passage, il éteint les lumières de la cuisine, du salon, mais pas de la chambre puisqu’Amy s’en occupe.

« Non, je, idiote. Pose n’importe quelle question.. je risque juste de ne pas pouvoir répondre à chacune d’entre elle. » Il réfléchit, pourquoi ne pourrait-elle pas lui poser la question, c’était évident. « Tu veux pas entendre tout ça, c’est tout. » ou tu n’en as pas besoin, tu ne veux pas qu’il devienne acerbe, insupportable, tu ne veux pas le voir vraiment. A ce stade, Jiao ne sait pas s’il veut se protéger lui, ou elle, ou eux, mais c’est trop nouveau pour gâcher ça avec des histoires à dormir debout, les siennes en plus. Mais elle le prend de court, elle le prend clairement de court, il se surprend à chercher un peu d’air, et à reprendre un souffle qu’il ne savait pas retenu. « Je crois…Je ne sais pas. Ça ne m’avait pas fait mal directement, tu sais, je n’ai jamais mal » rire faible « je n’y ai jamais fait attention, puis parfois la douleur surgit, comme ça-» il pincerait bien les côtes de la jeune femme pour lui démontrer sa douleur, mais elle a une côte cassée, ce serait terriblement stupide de lui en casser une autre « mais j’y repense, et c’est loin maintenant, c’est même drôle à vrai dire. » qu’on lui paye un sens de l’humour « Essaye de dormir, d’accord ? » il étouffe un bâillement avant de se caler dans une position plus confortable, gardant Amy contre lui. Au bout d’un certain temps, peut-être dort elle, peut-être est-ce pour ça qu’il parle, « C’était un éclat de verre. Une bouteille. Rien de passionnant. Une bouteille. Et il n'avait pas fait exprès » ça en disait assez ? Il sombre de sommeil.

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