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 i hate myself when i do something wrong ; especially when it concerns you.

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Anonymous
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Ce message a été posté Jeu 14 Mai - 23:16
Tenue + Je n'avais pas d'excuse, si ce n'est celle que ma vie m'avait rattrapé aussi vite qu'elle m'avait laissé partir. J'avais retrouvé Il Nam cette nuit là, avant de le renvoyer chez lui comme un mal propre le lendemain matin. Je ne peux pas assumer. Pas ça. Je crois que sur terre, il doit être la personne qui connaît le plus mes faiblesses ; si Ji-Hyun en a conscience, Il Nam les a eues en face de lui. Il sait quoi faire pour me faire craquer, pour faire surgir de moi cette facette cachée. Ce désir qui me ronge sans que je ne le veuilles. Pourquoi les hommes me plaisent autant que les femmes? Pourquoi il faut que ça tombe sur moi? J'ai l'impression d'être maudit, condamné à rester enfermé à l'intérieur de mon enveloppe de fils idéal pour le restant de mes jours. Mais je ne peux pas faire ça à ma mère. Même en cachette ; moralement, c'est insoutenable. Savoir qu'au moment où j'embrasse cet homme, où je le touche, ma mère est entrain de feuilleter les magazines qui m'on proposé un photoshoot une fois ma compet de tennis gagnée. Elle attends patiemment que je lui ramène cette fille dont elle a toujours rêvée, que je lui fasse des petits enfants. Je ne peux pas casser ça. Pas après la douleur qui nous a suivi toute ces années, et contre laquelle ma mère s'est toujours battue ; seule. Seule car j'étais trop jeune pour faire autre chose qu'avoir de bonnes notes à l'école. Mais maintenant je pouvais lui rendre tout ce qu'elle m'avait offert. Lui prouver que ses espoirs n'étaient pas vains. Son fils est un prodige. Un parfait stéréotype bien installé. Alors pourquoi, après cette réflexion qui ne cesse de me hanter, mes pas me mènent toujours à lui?

Car oui. Encore une fois, j'étais arrivé près de chez lui. Mon cœur était serré en permanence quand je repensais à la violence des mots que j'avais employé. Je lui avait dit que je ne voulais plus le revoir, pas maintenant. Que jamais l'on ne coucherait pas ensemble une autre fois. Que rester amis était la meilleure chose. Car il était comme il était, et moi je suis comme je suis. Son visage me manquait. Depuis trois semaines que je ne l'avais plus revu, son rire me manquait. Son regard rempli de désir quand mes doigts osaient toucher son corps. Tout ça ne m'appartenait plus. Alors je m'autorisais, pour la deuxième fois depuis que nous nous sommes « quittés », à venir près de chez lui, pour espérer voir son visage, ou au moins sa silhouette, de loin. J'avais envie de sonner. De m'excuser. De lui dire que j'avais envie de lui, que j'étais un con, et que tout ça était indépendant de ma volonté. Mais cet acte, ces mots, restaient simplement une envie dans ma tête. Si la première fois avait été vaine, cette fois-ci, c'était la bonne. Il était là, à quelques mètres de moi. Il ne m'avait pas encore vu. Ses cheveux oranges flottait dans la brise de mai, et un sourire s'étira doucement sur mon visage. Mon pas qui s'était arrêté repris soudainement, souhaitant aller à sa rencontre. De là où j'étais, je ne pouvais pas encore voir la personne qui l'accompagnait. Mais quand ce fut chose faite quand mes pieds changèrent mon angle de vue. Un homme. Plutôt viril, plutôt beau gosse. Brun, avec une jolie carrure. Et des mains sur les hanches d'Il Nam. Un relan de colère envahi soudainement mon cœur.

Pourquoi? Parce que pendant je me lamentais de son absence, monsieur semblait bien s'amuser, par contre. Mon allure s’accéléra quand les lèvres de l'homme se posèrent sur la bouche d'Il Nam, et sa main sur ses fesses. Vivement, je l'attrapais par le col, et plaquais ce dernier contre le mur. Je voyais rouge. Rien, absolument rien, n'expliquait de façon raisonnable ma conduite. Mais j'étais hors de moi. « Je peux savoir ce que t'es entrain de faire, espèce de gros con? », toujours accroché à son col, mes mains lui faisaient rencontrer le mur de façon un peu plus violente, « Répond! ». Les sourcils froncés, il devait sentir la haine dans mon regard ; comme je sentais la peur dans le sien. « C'est la dernière fois que je te vois par ici, c'est clair? » mon ton était froid et intransigeant. Qu'allait en penser Il Nam?

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Ce message a été posté Lun 18 Mai - 11:32
Tenue + La vie avait repris son court depuis cette nuit là. Je n'avais pas eu de nouvelles de cet idiot qui m'avait renvoyé comme un mal propre en m'avouant qu'il ne voulait plus me voir. Plus de baise entre nous. Très bien. Je n'allais pas faire un pas vers lui même si j'étais frustré. J'avais quand même  une once d'orgueil même avec mes plans cul. Il était l'un des rares après qui j'avais couru mais là, je n'avais plus envie. Il m'avait bien fait comprendre que ce n'était plus possible entre nous. Conneries ! Je ne le comprenais pas. Tout se passait pourtant bien entre nous non ? Sexuellement, on se satisfaisait mutuellement et naïvement je pensais que c'était bien assez mais apparemment je m'étais lourdement trompé. Quel idiot. Je ne savais pas si cette pensée là était dirigée vers lui ou vers moi. Je sentais sans le vouloir comme un pincement au cœur quand j'y repensais. Il avait été dur avec moi. D'habitude, ce genre de comportement ne me touchait pratiquement pas mais là. Je pensais souvent à lui et je n'arrivais pas à savoir pourquoi..

Ça ne m'empêchait pourtant pas d'envisager de coucher avec d'autres hommes. Après tout, je ne lui appartenait pas. Il fallait mettre fin à ce petit jeu stupide avant d'y croire vraiment. J'avais besoin de satisfaire mon appétit pour la chair. C'était quelque chose dont, contrairement à lui, je n'avais pas honte. C'était naturel d'avoir envie de quelqu'un, homme ou femme. Mais quelle importance ? La société l'avait bien formaté. Il n'avait pas eu le même déclic que moi. Tant pis pour lui. Même si j'enrageais secrètement de m'être fait remballer aussi brutalement. Tant pis pour lui. Qu'il aille se satisfaire avec la gente féminine ou bien sa main..

Accompagné ce soir d'un vieil ami, ex plan cul de surcroît, je souriais enfin. Ces derniers jours, j'avais eu du mal à retrouver ma bonne humeur. J'avais beau me forcer à ne pas penser à Shôta, il revenait sans cesse à la charge. Même Daejun n'avait pas réussi à me vider l'esprit. Je me sentais si bien d'habitude rien qu'en passant un peu de temps avec lui mais rien à faire. Shôta. Cet idiot. J'avais cherché le meilleur moyen de ne plus penser à lui et une nuit avec un bon amant m'avait paru être la meilleure solution au problème. Si j'arrivais à oublier cette nuit là, peut être que j'allais pouvoir m'y retrouver. Hyung m'avait paru être le meilleur choix possible et comme il n'avait pas refusé mes avances, je l'avais entraîné avec moi ce soir pour qu'on puisse le faire. Quand il se pencha vers moi pour murmurer de belles promesses à mon oreille, je l'avais laissé faire. Il me faisait rire. Il allait me vider la tête et c'était tout ce que j'attendais de sa part. Lorsqu'il effleura mes lèvres, je fermais les yeux un court instant. Je profitais de ce contact mais aussi de la sensation enivrante qu'il me procurait. Ses mains sur mes fesses me forcèrent à me presser d'avantage contre lui et puis tout à coup, plus rien..

« Je peux savoir ce que t'es entrain de faire, espèce de gros con? » Interdit, j'avais bien du mal à comprendre ce qui était en train de se passer. La bouche légèrement entrouverte, je ne dissimulais aucunement ma surprise. Hyung plaqué contre un mur, Shôta face à lui. Son regard était d'un noir si profond. Il semblait enragé. Avait-il encore bu ? Il n'avait ce genre de réaction violente que lorsqu'il buvait un peu trop. Secouant mon hyung contre le mur, mon pied glissa finalement en avant et trouvant la force d'aller à leur rencontre, je pressais mes mains contre le bras de Shôta.  « C'est la dernière fois que je te vois par ici, c'est clair? » Levant les yeux vers le japonais, je sentais la colère monter petit à petit. Mais pour qui se prenait-il ? De qui se moquait-il au juste ? « Yah ! T'es complètement taré ou quoi !??? » A mon tour de crier. Tirant vivement sur son bras pour le forcer à lâcher mon ami, je le repoussais, sourcils froncés. « Hyung.. je suis désolé. Laisse nous pour ce soir, je t’appellerais mais là.. j'ai quelque chose à régler !» Me tournant vers lui, je lui fis signe de la tête. Il semblait hésiter mais lui parlant un peu pour le rassurer, en précisant bien que je ne craignais rien, il fini par tourner les talons et marché jusqu'au bout de la rue avant de disparaître. « Je peux savoir ce qui t'a pris ? De quel droit.. » Me retournant vers lui, mon visage devait refléter tout un tas d'émotion. La colère, l'incompréhension et un peu de douleur. Je voulais l'oublier. Il avait pourtant été très clair. A quoi jouait-il au juste ? « DE QUEL DROIT TU TE PERMETS DE TE MÊLER DE MA VIE !? » Ma voix résonna dans la rue. C'était la première fois que je criais après lui avec autant de ressenti.



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Ce message a été posté Sam 23 Mai - 22:04
Tenue + Les jours avaient été longs. Trop longs. Je repensais à notre dernière nuit sans cesse. Je le revoyais gémir sous mes coups de reins, je pourrais encore aujourd'hui décrire l'odeur si particulière de sa peau, sa texture. Son regard rempli de luxure quand j'ai frôlé son membre, au tout début. Notre jeu dans la boîte de nuit. Son rire face à mon impatience. Sa façon d'agir avec moi comme s'il me connaissait par cœur ; des fois, j'ai vraiment l'impression que c'est comme ça. C'est tellement étrange! Nous ne savons presque rien l'un de l'autre. Je ne connais pas sa famille, ni son plat préféré, ni l'émission qu'il préfère regarder à la télévision. Mais je connais son regard suppliant, son étreinte après l'amour, sa tête le matin, au réveil. C'est vraiment très, très, très bizarre. Je me sens proche de lui, j'ai besoin de le voir. Je ne savais pas pourquoi, mais comme toujours quand ça le concernait, je me devais de le faire à l'instinct. Alors après trois semaines sans avoir senti son regard se poser sur moi, j'ai comprit que j'en avait besoin. J'y suis allé ; à mes risques et périls. Car si la vision de sa nuque, son dos, ses cheveux m'avait ravi au premier abord, ce ne fut plus le cas quand je découvris des lèvres inconnues sur les siennes, et une main sur ses fesses. Sans que je ne puisse rien faire contre, la colère s'était emparée de moi. En une fraction de seconde, il était sur le mur, et je le menaçais. Je crois qu'un peu plus, et j'aurais pu le battre à mort, tellement la haine que j'avais ressenti en le voyant approcher Il Nam était puissante. Incontrôlable ; comme le rythme de mon cœur, quand je sentis sa main sur mon bras.

Mon regard se retourna vers lui, sa main ayant forcé mon bras à lâcher l'autre gars. En vérité, si j'avais voulu, aucun effort d'Il Nam pour me faire plier n'aurait fonctionné. Mais je n'avais pas pu reposé cette chaleur douce qui m'atteignait si soudainement, et qui provenait de ses doigts. Un soupir agacé m'échappa quand il prit le gars à part pour lui dire de partir, que tout irait bien, bla bla bla. Comme si j'étais capable de faire du mal à Il Nam, sérieusement. Je me tenais tranquille, à carreaux comme on dit, parce que bientôt, nous ne serions que tous les deux. Les mains croisées sur mon torse, appuyé sur le mur, j'observais son dos, les mouvements de ses mains alors qu'il parlait encore avec son « ami ». Je passais, actuellement, pour un harceleur de première ; j'en prit conscience à cet instant. Mais je m'en foutais, c'était entre moi et lui, ça ne regardait personne d'autre. Tandis que l'autre abruti partit, Il Nam se tourna vers moi, visiblement en colère et peu content de me voir. Je fronçais les sourcils, et me décollais du mur, l'écoutant me crier dessus ; il devait en avoir besoin, puisque sa voix retenti longuement. Je me rapprochais de lui, un air douleur fixé sur le visage, et lui lâchais, presque sur le même ton : « ET SI J'AI ENVIE D'EN FAIRE PARTIE, HEIN? ». Agacé, j'attrapais sa main, et le tirais à l'intérieur de chez lui ; était-ce devenu une habitude de l'attraper de la sorte à la suite? Je n'en sais rien, pour le moment je ne voulais juste pas que le monde entier soit au courant de nos différents. Je le plaquais contre la porte, une main posée à côté de sa tête pour l'empêcher de fuir. « T'en a tant que ça rien à foutre de moi? Tu te jettes souvent comme ça sur les gens pour coucher avec et laisser tomber juste derrière? ». Mauvaise foi, quand tu nous tiens.

Mauvaise foi, parce qu'il était clair que tout était de ma faute, et qu'il n'y était pour rien. J'étais simplement un gros con égoïste, et lui il subissait mes humeurs, le pauvre. « Putain... », soufflais-je, agacé plus par moi-même que par la situation. « Il Nam, je... », je détournais le regard, avant que l'image de la main sur ses fesses me revienne à l'esprit, et qu'un râle d'énervement ne m'échappa, mon poing rencontrant la porte violemment. « Raaaah! Explique moi! C'était qui lui, pour toi? C'est le seul avec qui tu couches, ou on est encore nombreux? ». Je me sentais tellement idiot quand ses phrases sortirent de ma bouche ; et pourtant, je n'arrivais pas à calmer le jeu, ma tête bouillonnait trop. Ce soir, ça avait été trop d'un coup. Le revoir, savoir qu'il m'avait oublié aussitôt que j'étais parti... J'avais beaucoup trop de colère en moi ; et pourtant la seule chose que j'avais envie de faire, là, maintenant, tout de suite, c'était de l'embrasser contre cette porte.

Anonymous
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Ce message a été posté Jeu 4 Juin - 18:38
Tenue +Il avait un regard mauvais. Je trouvais agaçant. Il me faisait quoi là au juste ? Les poings serrés j'avais bien envie de le frapper. Il me mettait hors de moi, pour qui se prenait-il ? Pourquoi ? Juste pourquoi ? Ma respiration forte après avoir crié de la sorte, je le dévisageait moi aussi d'un air mauvais, même si lui commençait à laisser paraître autre chose. Quelque chose de triste et de douloureux. Même si sur le coup, j'étais surpris, je n'en laissais rien paraître. La colère avait pris le pas sur toute autre émotion que je pouvais ressentir. « ET SI J'AI ENVIE D'EN FAIRE PARTIE, HEIN? » Reculant d'un pas, je continuais de froncer les sourcils. L'information n'arrivait pas à se frayer un chemin à mon cerveau. C'était n'importe quoi.. Profitant de ma légère absence, il attrapa ma main et me traîna jusque chez moi. Piétinant, je lui demandais plusieurs fois de me lâcher sans résultat. Finalement plaqué contre ma porte, prisonnier de son corps, je levais les yeux vers lui. « T'en a tant que ça rien à foutre de moi? Tu te jettes souvent comme ça sur les gens pour coucher avec et laisser tomber juste derrière? » Avançant ma tête en avant alors que mentalement je tombais sur le cul, je clignais plusieurs fois des yeux. « Nan mais tu te fous juste de moi là ? T'es pas sérieux.. t'es en train de me faire une scène ? » Murmurant ses mots, ébahit par sa mauvaise foi, j'avais la main qui me démangeait sérieusement. Cette histoire allait trop loin.

« Putain... » Coupé dans mon élan, j'attendais bêtement la suite. Avais-je vraiment envie d'en entendre plus ? « Il Nam, je... » Frappant la porte à côté de ma tête, je sursautais et finalement pressais mes mains pour le repousser. « Raaaah! Explique moi! C'était qui lui, pour toi? C'est le seul avec qui tu couches, ou on est encore nombreux? » Le poussant à nouveau en arrière, je bouillonnais. « Mais ça te regarde ? Tais toi.. juste shut up !» Le poussant encore, je le laissais tomber contre le canapé sans me soucier de lui. Passant une main dans mes cheveux, je n'arrivais pas à mettre de l'ordre dans mes idées. « J'ai rien à t'expliquer Shôta. Putain .. mais juste tu te rends compte de ce que tu fais là ? Tu m'as traité comme une merde et maintenant tu viens me juger !? » Un long soupire passa mes lèvres. « Franchement .. j'ai juste envie de te frapper là. Avant c'était amusant.. t'as tout gâché alors casse toi. Casse toi j'te dis! Je te veux pas dans ma vie ! » Attrapant un coussin, je lui balançais dessus de toutes mes forces. « Te mêle pas de ma vie. Ne touche pas à mes amis et laisse moi tranquille ! On était plus sensé se revoir, tu te souviens hein ? Fallait y réfléchir avant de me foutre dehors. T'avais qu'à penser à ça avant de me traiter comme un déchet ! » Levant un doigt vers lui, j'avais presque l'air menaçant. « Et viens pas me la faire à l'envers. C'est toi qui n'en a rien à foutre de moi. » Les yeux brillants, je serrais le poing et me retournais. Pourquoi ça me rendait si sensible ? Ce connard.. il m'avait fait du mal. Pourtant j'étais du genre à m'en foutre et à encaisser plutôt bien. Pourquoi lui ? « J'ai plus envie de te voir.. le petit jeu c'est fini. C'est allé trop loin. Fais ta vie, continue à vouloir plaire à ta mère et oublie moi. Je suis pas aussi con que tu sembles le croire. J'ai aussi une fierté et là c'est bon, j'ai eu ma dose. Bravo.. ça faisait longtemps que je ne m'étais pas senti aussi mal. Alors maintenant que tu as fais du mal à ce pauvre petit pédé de Il Nam qui te dégoûte tant, tu veux bien te barrer de chez moi !? » Lui lançant un regard noir, je cachais tant bien que mal mes émotions. « M'oblige pas à appeler les flics.. »



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Ce message a été posté Sam 6 Juin - 10:28
Tenue + Un vrai connard. Voilà ce que j'étais. Juste ça, tout simplement. Un sale con qui se permettait n'importe quoi, jusqu'à blesser les autres. Mais c'est pas nouveau, hein. La délicatesse et moi, ça fait quinze. Je suis pas vraiment doué pour les relations sociales, je crois que c'est ça. A quoi je jouais, là? Qu'est-ce que je faisais ici? Je passais simplement pour un harceleur de première, l'ex petit-ami jaloux, vous savez. Le méchant dans les films pour adolescentes. Je me serais foutu des baffes, sérieux. Alors que seul la colère semblait le motiver, je laissais peu à peu ma douleur transparaître ; mes mots, ma voix, mon regard. Il avait du le comprendre. Et voir que son visage n'en laissait pour autant rien paraître de plus, ça me tuait, je vous assure. Il reculait même, tient. Ça y est, je venais de lui faire peur? Je ne voulais rien savoir de plus, préférant l'attirer à ma suite. Je t'en prie, Il Nam, accepte-moi, malgré tout, malgré moi et toute la merde que je viens foutre par ici. Jamais, jamais ses mots ne pourront sortir de ma bouche. La fierté, m'voyez. Mais j'essaie de lui faire comprendre, à travers mes gestes, la façon que je peux avoir de lui parler. Ça marche pas fort fort. Tout ce que j'ai l'impression de réussir à faire, là, c'est le faire chier, putain. Alors je profite du dernier contact plausible dans cette situation ; tenir sa main pour l'amener chez lui, et épargner au quartier notre scène de ménage. Il protesta, mais c'est pas comme si je lui donnais le choix. Une fois chez lui, je termine mon speech, déballé sous le coup de la colère, évidemment. Entrain de lui faire une scène? Oui, c'était exactement ça. Comme s'il avait des comptes à me rendre. Tss, je vous jures. Je le regarde, et réponds sur le même ton : « Et si je te fais une scène, c'est grave? Je suis parfaitement sérieux. ». Putain, faut que j'arrête de m'enfoncer, je lis dans son regard son envie de meurtre.

Ce qui devait arriver arriva. J'ai dépassé les limites, très largement. Mais je ne pouvais pas laisser passer ça. J'aurais du faire quoi, hein? Partir, sans le voir? Là, on se disputait, mais au moins il était en face de moi, et je savais qu'il allait bien. C'est vraiment très glauque de penser comme ça. Il se passait quoi dans ma tête pour que je sois attaché à ce point à lui? Je pourrais m'en foutre, mais j'y arrive tout simplement pas. Il me pousse et je ne fais rien pour le repousser, le laissant se défouler un peu sur moi. Étrangement, je deviens silencieux dès l'instant où il me le demande. Oui, je me rends compte de ce que je fais. Oui, je l'ai traité comme une merde. Je me mords la lèvre, ne sachant quoi répondre pour ma défense. Il me balance un coussin, et je le laisse me heurter sans opposer de résistance. Que je me casse? Il veut me frapper? « Je sais que j'ai merdé, putain! Frappe-moi si tu veux, viens! Je ferais rien, je peux tout encaisser, va-y. Mais ne me demande pas de me casser, je t'en prie. Pas maintenant. ». Je ne le regardais pas, je n'arrivais plus à soutenir ce regard rempli de haine. Pourquoi est-ce qu'il avait raison, comme ça? Il continue de m'engueuler, et sagement j'écoute, désormais assis sur le canapé. Il lève un doigt vers moi, et me laisse comprendre qu'il pense que c'est qui n'en ai rien à foutre de lui. Je tousse et lève enfin les yeux vers lui : « Je serais pas là, si j'en avais rien à foutre de toi, espèce d'idiot! ». Je soupire, agacé, notant que le ton de ma voix était un peu trop élevé.

Je le sentais faible, soudainement, si sensible. Il s'était retourné, et moi je m'étais levé, presque au même moment. J'étais derrière lui maintenant, son dos me faisait face. Je n'osais pas le toucher, et j'encaissais tout ces mots durs qu'il avait à me lancer. Je devais continuer à vouloir plaire à ma mère? Aie. Le cœur du problème. J'avalais difficilement ma salive, ne souhaitant pas le couper. Il se retourna une nouvelle fois pour me lancer un regard noir, menaçant d'appeler les flics. Mon cœur se serra face à tout ça. Reprenant ma respiration, n'osant toujours pas le fixer, je regardais mes mains et me frottait doucement la nuque avant de lui répondre : « Il Nam... Je suis vraiment trop con, s'il te plaît excuse-moi, je... Je pensais pas... t'avoir blessé à ce point... ». Ces mots, ces mots qui étaient sortis de sa bouche... Il semblait anéanti. C'était ma faute tout ça. J'avais vraiment merdé jusqu'au bout. « T'es bien loin de me dégoûter... Il Nam, écoute-moi... toute cette histoire avec ma mère, c'est bien plus compliqué que ça... Je ne voulais pas te faire du mal, je te demande pardon, j'étais... perdu. Et je le suis toujours. ». Je le regardais, désormais, droit dans les yeux. « Je suis perdu parce que t'es un garçon avec qui j'ai couché parfois, avec qui j'ai rigolé, avec qui j'ai bu, et que j'apprécie. Je suis perdu parce que je suis pas censé fréquenter des garçons. Je me l'interdit presque. Quand je suis bourré, je me laisse plus aller, on va dire. Mais là, comme tu me vois, je suis sobre, tu comprends? Je suis sobre, et je suis venu te voir, parce que j'avais besoin de te voir. ». Je soupirais une nouvelle fois, et massais un peu plus ma nuque. « Je suis bien conscient du fait que j'ai tout gâché, que tout ça c'est de ma faute, que ça va en empirant. Je suis sincèrement désolé, j'ai rien calculé, j'ai rien comprit, tout ça c'est allé trop vite. Tu peux me frapper si tu veux, t'aura toujours le droit de me frapper, de me dire que je suis un con, que j'ai juste à me barrer loin d'ici. Parce que moi, je peux pas te promettre de pas douter, de pas avoir peur, de pas fuir une nouvelle fois. Mais je peux te promettre que tout ça, si j'avais été le seul à décidé de ma vie, ça ne serait pas arrivé. ». C'est sûr. Je continuais de fixer Il Nam, je m'étais un peu rapproché de lui, nos mains se touchaient presque. « Laisse-moi encore un peu faire des erreurs avec toi. ». Autrement dit, laisse moi rester un peu plus avec toi, avec tout ce que ça implique. Le Shôta est parfois pudique, trop pudique.

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Ce message a été posté Sam 6 Juin - 13:15
Tenue +Il me suppliait de ne pas le mettre à la porte et ça ne me faisait rien. J'étais tellement en colère contre lui. Ce fameux soir quand il m'avait jeté toutes ces saloperies au visage j'avais été tellement surpris que je n'avais pas eu la répartie nécessaire. Et plus j'y avais pensé, plus j'avais ruminé dans mon coin, plus j'avais accumulé tout un tas de négativité à son égard. J'explosais donc à juste titre. Je n'avais plus envie de voir son visage. Je n'avais plus envie de me prendre à se point la tête pour une simple histoire de fesse. Il n'était que mon plan cul après tout. J'avais besoin avant tout de recadrer les choses, de lui faire comprendre que je n'étais pas son mec. Et cette vérité là me troubla tout à coup..

 « Il Nam... Je suis vraiment trop con, s'il te plaît excuse-moi, je... Je pensais pas... t'avoir blessé à ce point... » Un rire amer passa mes lèvres tout naturellement. Il ne pensais pas m'avoir fait du mal ? Oui ça pouvait paraître logique sachant que d'habitude je ne prenais pas les choses à cœur de cette façon. Mais d'habitude mes plans culs n'étaient pas aussi prise de tête. Il était l'un des rares à avoir réussi à dépasser mon seuil de patience. Soupirant à nouveau, j'hésitais vraiment à le mettre dehors moi même. « T'es bien loin de me dégoûter... Il Nam, écoute-moi... toute cette histoire avec ma mère, c'est bien plus compliqué que ça... Je ne voulais pas te faire du mal, je te demande pardon, j'étais... perdu. Et je le suis toujours. » Secouant la tête, je l'écoutais pourtant attentivement, curieux de savoir ce qu'il pouvait encore bien avoir à dire. « Je suis perdu parce que t'es un garçon avec qui j'ai couché parfois, avec qui j'ai rigolé, avec qui j'ai bu, et que j'apprécie. Je suis perdu parce que je suis pas censé fréquenter des garçons. Je me l'interdit presque. Quand je suis bourré, je me laisse plus aller, on va dire. Mais là, comme tu me vois, je suis sobre, tu comprends? Je suis sobre, et je suis venu te voir, parce que j'avais besoin de te voir. » Nos yeux s'étaient croisés entre temps et fronçant les sourcils, je me refusais à vouloir comprendre. Quelque chose n'allait pas. « T'as besoin de me voir ? Mais Shôta c'est trop tard là.. c'est trop tard. C'est fini. » Le regardant se masser la nuque, la colère s'atténuait peu à peu sans que je m'en rende compte. « Je suis bien conscient du fait que j'ai tout gâché, que tout ça c'est de ma faute, que ça va en empirant. Je suis sincèrement désolé, j'ai rien calculé, j'ai rien comprit, tout ça c'est allé trop vite. Tu peux me frapper si tu veux, t'aura toujours le droit de me frapper, de me dire que je suis un con, que j'ai juste à me barrer loin d'ici. Parce que moi, je peux pas te promettre de pas douter, de pas avoir peur, de pas fuir une nouvelle fois. Mais je peux te promettre que tout ça, si j'avais été le seul à décidé de ma vie, ça ne serait pas arrivé. » Son regard me mettait presque mal à l'aise. Baissant alors les yeux, je ne savais plus vraiment où j'en étais. Trop d'information d'un coup. « Laisse-moi encore un peu faire des erreurs avec toi. » Proche de moi, je l'observais sans un mot. Je détaillais son visage, déchiffrais ses expressions. Il avait l'air perdu. Je devais avoir la même tête que lui. L'ambiance qui s'était installée était pesante. « Shôta on peut pas continuer comme ça. » Reculant d'un pas à nouveau, je tentais de mettre de l'ordre dans mes idées. Mais qu'est ce que je devais dire ou faire ? Pourquoi me mettait-il toujours dans ce genre d'état ? D'habitude je n'avais aucun mal à dire ce que j'avais à dire. Un soupire passant mes lèvres, je décidais d'aller prendre une bonne grosse gorgée de vodka. Peut être que ça allait m'aider. Une gorgée de plus pour me donner le courage nécessaire et je lui faisais à nouveau face, la bouteille toujours en main. « Tu peux pas te pointer comme ça et me demander pardon. C'est pas si simple.» Prenant une autre gorgée, je retrouvais le sourire. Un sourire alcoolisé. « Qu'est ce que tu veux vraiment ? Faire des erreurs ? Mais si j'ai pas envie de te laisser jouer avec moi comme tu le fais ? Putain il me faut une clope.. » Lâchant la bouteille, je farfouillais dans mon sac pour en sortir un paquet de clope. En allumant une, la coinçant entre mes lèvres, je prenais une profonde inspiration. « Pourquoi tu m'fais ça.. »



Anonymous
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Ce message a été posté Sam 6 Juin - 17:51
Tenue + Des coups de poignard. Voilà ce qu'on s'envoyait depuis tout à l'heure. Et c'était pas sans conséquence. J'avais mal, mon cœur me serrait au fur et à mesure de ses paroles. Je suis entrain de tout gâcher pour de vrai, ou alors mon sort est déjà scellé? Pourquoi même en l'entendant déblatérer une horde de mots désobligeants, je m’accroche encore? Je ne veux pas y croire, je ne veux pas y penser. Ça n'est pas fini, entre nous. Je tente, désespérément, de le retenir, d'étouffer ses mots durs avec les miens, ceux qui sortent tout seul, ceux qui si longtemps sont restés enfermés dans ma tête. Ça n'est pas trop tard, Il Nam, ça n'est jamais trop tard. Il y a un temps pour tout dans la vie. Quand notre temps arrivera t-il? Est-il déjà parti, comme tu semble le croire? Je t'en prie, ne dis pas des choses pareilles. Mes pensées, et mes mots se bousculent, mon flot de parole ne s'arrête pas. Je sais que si je m'arrête de parler, il va le faire à son tour, et là je ne pourrais plus rien faire, je serais désemparé face à ses paroles, comme tout à l'heure.

J'avais beau parler, lui expliquer, lui faire comprendre comment je me sentais le mieux possible, il n'y avait rien à faire. Il reculait. Même en me regardant, même en comprenant mon regard sur lui, il reculait. Un nouveau coup de poignard me transperça. On ne pouvait plus continuer comme ça, selon lui. Il avait l'air perdu, si fragile, si désemparé.. Silencieux, je baissais le regard. Il se déplaça dans sa cuisine, se mit à boire de la vodka. De la vodka. Je fronçais les sourcils. Je lui donnait envie de se bourrer la gueule? Je ne prêtais presque plus compte à ses mots, je le fixais simplement, impuissant et agacé. Une clope maintenant. Il se foutait de ma gueule, ou..? Il commença à fumer devant moi, à moitié alcoolisé ; il avait changé tellement vite, comme s'il ne savait pas quoi faire. C'est ça, Il Nam, tu en sais pas quoi faire? Pourquoi je te fais ça? Pourquoi toi, tu me fais ça, hein? Je me rapprochais rapidement de lui, l'air strict et sérieux. Je lui arrachait la cigarette des mains, l'écrasant dans l'évier derrière lui. Un long soupir passa mes lèvres, alors que je le regardais avec un air dur plaqué contre le visage. Puis ma main se posa sur le bas de son dos, et mes lèvres doucement sur les siennes. Si mes mots, mon regard, ne pouvaient lui faire comprendre ma peine, alors sûrement que mes lèvres y parviendront. C'est comme ça qu'on fonctionne tous les deux, après tout. Avec notre corps. J'accentuais lentement le baiser, passant ma main dans sa nuque, cherchant à éliminer l'odeur d'alcool et de fumée qu'il dégageait. Après quelques minutes de douceur, je me décalais en le fixant, sans pour autant presque la fine distance entre nous, l'air triste et doux à la fois. « Je t'en prie... essaie de comprendre ce que je veux te dire.. », chuchotais-je, laissant mon souffle s'échouer sur ses lèvres. Mon nez caressa le sien, la courbure de sa mâchoire, sa carotide, doucement. « Tout de toi m'a manqué, si tu savais... ». Je le regardais à nouveau, fixement, et murmurais doucement : « Je sais pas très bien ce qu'il se passe dans ma tête ses derniers temps... mais je sais que ce temps passé loin de toi, ça a été dur. Et te voir avec ce mec encore plus. Laisse moi une seconde chance, s'il te plaît.. Je suis un con, t'a le droit de la penser, de le dire, de me le faire comprendre. Mais le con te demande pardon. ». « pardon ». C'est dur à accepter. Ça ne suffit souvent pas. Mais je ne savais plus quoi faire, comment lui faire comprendre que je ne savais pas tout, mais que je voulais me perde encore un peu plus. Avec lui.

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Ce message a été posté Sam 6 Juin - 19:34
Tenue +Ma clope toujours solidement placée entre mes lèvres, je tirais dessus sans gêne. Shôta commençait à s'approcher de moi et son air sérieux me fit sourire d'avantage. Qu'est ce qu'il allait bien pouvoir me dire avec ce regard là ? Il voulait encore jouer les gendarmes ? Ça devenait pénible ! Lorsqu'il m'arracha ma cigarette pour l'écraser juste derrière lui, je fronçais les sourcils et plaquais vivement mes mains contre son torse pour le pousser en arrière. « Hey mais ça va pas !? » Son air dur me donnait envie de le claquer. Faisant un pas vers moi, il était tellement proche. Et puis sa main se posa au creux de mon dos, ses lèvres venant tout naturellement trouver les miennes, je gardais les yeux ouverts. J'étais légèrement surpris. On était en train de s'engueuler et puis tout à coup on s'embrassait ? Mes mains agrippaient déjà son tee-shirt et j'hésitais à le repousser. Mais les secondes passant, je perdais toute envie de l'envoyer balader. Il accentua alors le mouvement de sa bouche contre la mienne et je tirais légèrement sur son tee shirt. C'était ça que je voulais et qui m'avais manqué. C'était cette sensation là que je cherchais chez les autres sans jamais la trouver. Fermant enfin les yeux, je profitais de notre baiser avant qu'il y mette fin. Ce n'était franchement pas de cette manière là que j'allais réussir à mettre de l'ordre dans mes idées.

« Je t'en prie... essaie de comprendre ce que je veux te dire.. »,Il chuchotait et je ne disais pas un mot. Qu'est ce que je devais comprendre ? Que ça prenait trop d'ampleur ? Gardant les yeux fermés alors qu'il s'amusait avec moi, je fus surpris d'entendre la suite. « Tout de toi m'a manqué, si tu savais... » Lorsque nos yeux se croisèrent, je ne pouvais cacher ma surprise alors qu'une idée s'insinuait dans mon esprit. « Je sais pas très bien ce qu'il se passe dans ma tête ses derniers temps... mais je sais que ce temps passé loin de toi, ça a été dur. Et te voir avec ce mec encore plus. Laisse moi une seconde chance, s'il te plaît.. Je suis un con, t'a le droit de la penser, de le dire, de me le faire comprendre. Mais le con te demande pardon. » Plaçant finalement ma main contre ses lèvres, je le poussais gentiment en souriant. « Tais toi.. » Il fallait que j'éclaircisse les choses apparemment. « Shôta arrête. Je commence à comprendre ce qui se passe dans ta tête .. et non. T'es juste mon plan cul.. » Me cramponnant au bord de la table, je sautais sur elle sans le quitter des yeux. « Si tu veux qu'on continue à se voir et que ça se passe bien.. arrête de trop réfléchir. » Penchant la tête en avant, je soupirais. « Tu peux faire ça ?  » Levant les yeux vers lui, je l'observais avec une certaine curiosité. Pourquoi est-ce que j'avais envie de lui donner une seconde chance aussi facilement ? J'étais rancunier .. et surtout je ne m'encombrais pas de ce genre de personne. J'avais plein d'autres hommes qui pouvaient faire l'affaire alors pourquoi continuer avec lui ? Cette pensée me donnait envie de me gifler mentalement. Pourquoi en l'entendant parler, je me disais qu'il m'avait manqué aussi. Conneries. Ce n'était qu'un plan cul !


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Ce message a été posté Dim 7 Juin - 12:39
Tenue + Il n'avait pas résisté longtemps. De toute façon, je le savais. C'était nous, ça, notre façon de communiquer. Nous toucher, nous embrasser, c'est de cette façon qu'on se comprenait. Sentir à nouveau ses lèvres sur les miennes, ça m'avait manqué, putain, mais tellement. Trois semaines tellement longues. Entre nous, c'était électrique, ça l'avait toujours été. Le désir, l'envie ; ou la colère, la rage. Quitte ou double. On fonctionnait comme ça, sans vraiment s'en rendre compte. Il Nam, c'est je crois la première personne avec qui j'ai une relation forte et violente comme ça. Ce qu'il y a entre nous deux, ça ne se dit pas, ça se ressent. Ses mains sur mon t-shirt qui ne pouvait ni se résoudre à me repousser, ni totalement à me coller un peu plus à lui. J'accentuais les mouvements de nos lèvres, profitait d'un peu de douceur à ses côtés, avant de me reculer. Puis des mots, finalement. Aurais-je mieux fait de me taire? Sûrement. Le bordel qu'était actuellement ma tête était une horreur ; la minute de répit que j'avais eu venait de s'écouler, putain. La surprise sur son visage. Qu'avais-je dis? M'étais-je mal exprimé? Son doigt me forçat à me taire subitement, et je le fixais, ne sachant plus que faire, presque encore plus perdu que tout à l'heure.

Je me laisse repousser, je le laisse faire, sans rien dire, me forçant à ne rien penser. Juste son plan cul, hum. D'accord. Arrêter de trop réfléchir? D'accord. Mais j'ai tellement eu l'impression... qu'il se passait autre chose... quelque chose de plus mystérieux encore que le désir. J'étais le seul à le ressentir, alors? Peut-être que c'était parce qu'Il Nam était un homme, et que le goût de l'interdit rajoutait encore à l'envie qui me consumait dès que je le voyais. Dans tous les cas, j'en avais plus rien à faire ; premièrement parce qu'il venait de me dire d'arrêter de trop réfléchir comme ça, et deuxièmement parce qu'il venait plus ou moins de me faire comprendre qu'on pouvait continuer à se revoir comme avant. La joie qui envahi mon cœur aussitôt me fit m'approcher de lui de nouveau, un peu plus. Ma main et ses hanches, ma bouche et la sienne ; à nouveau un ballet de sens, un combat de possession. Je stoppais quelques instants le baiser pour lui répondre : « Oui... donc je prend ce que tu viens de me dire comme une invitation à continuer.. ». Et après lui avoir lancé un sourire charmeur, je fondis sur ses lèvres encore un peu plus. C'était tout ce qu'il attendait de moi, non? Du sexe? Alors pourquoi en l'embrassant, à ce moment-là, je ne pensais qu'au fait que je venais de lui éviter de passer la soirée avec un autre homme...? Shôta, arrête de réfléchir, putain.

Ma main dériva vers ses fesses, et je commençais à les malaxer, tentant d'oublier cette pression sur mon cœur en ne pensant qu'au désir qui peu à peu s'insinuait dans mes veines. Il Nam, fait-moi oublier ce que tu viens de dire. Je ne sais pas encore combien de temps je serais capable de tenir comme ça, alors profite. Dis-moi qu'il n'y aura que nous. Que tu ne couchera qu'avec moi.

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Ce message a été posté Ven 26 Juin - 20:30
Il semblait dérouté. Je voyais dans ses yeux que l'information faisait lentement son chemin et puis comme si je venais d'appuyer sur un interrupteur, il s'approcha comme un félin. Son visage était si proche du mien que mes yeux se mirent à cligner plusieurs fois avant que l'on ne se remette à s'embrasser. Ses mains tenaient fermement mes hanches et sa bouche ondulait contre la mienne. Les yeux clos, j'appréciais cette danse qui fatalement allait nous conduire à bien plus. Il était particulièrement dominant ce soir et ne me laissait pas vraiment prendre le dessus. Ce n'était pas comme si ça pouvait me déranger, bien au contraire. C'était cet aspect là de lui qui m'avait attiré en premier. Cette fougue et un abandon presque touchant. J'avais presque du mal à respirer. Un sourire étirait ses lèvres, je pouvais le sentir. Mes propres lèvres me trahissaient en mimant les siennes. Oui, quelque part j'étais content que cette dispute n'aille pas plus loin. La frustration et la tristesse n'étaient plus que de lointains souvenirs. Il n'y avait pas mieux pour guérir ma mélancolie des derniers jours. Quelque chose qu'il n'avait pas besoin de savoir car même moi, je ne me comprenais pas.

Mes mains contre ses joues glissaient gentiment contre ses épaules pour finalement aller agripper solidement sa nuque. Ce baiser, je ne voulais pas qu'il se termine et pourtant. Shôta recula légèrement et sans pouvoir me retenir un couinement désapprobateur s'échappait de mes lèvres rouges et gonflées. Mon regard était trouble. J'avais chaud et une certainement partie de mon anatomie tout particulièrement. « Oui... donc je prend ce que tu viens de me dire comme une invitation à continuer.. » Clignant trois fois des yeux, je le regardais sans comprendre. Il me faisait l'un de ses sourires et je faisais la moue, incapable de me retenir. « Mais tais toi idiot et embrasse moi.. » Mes paroles n'étaient que murmures. Presque à bout de souffle, j'étais comme à chaque fois excité par ces lèvres qui n'en finissaient pas de rouler contre les miennes, glissant de bas en haut, dans de longs mouvements lascifs et enivrants. Mes doigts, solidement attachés à sa nuque le forçaient à rester près de moi. L'heure n'était pas au paroles mais aux retrouvailles.

Immobiles, je commençais à me dire qu'il allait falloir qu'on se trouve un endroit plus agréable pour continuer nos petites affaires mais quand ses mains agrippèrent mes fesses, le vide total. Couinant voir grognant contre ses lèvres, j'inspirais un grand coup et pris d'une furieuse envie de me frotter à lui, je donnais un coup de bassin, faisant rouler mes hanches contre les siennes. Le mouvement délogea nos lèvres et les laissant alors vagabonder contre sa peau, jusqu'au creux de son cou, je venais mordiller le lobe de son oreille de façon insistante mais pas brutale. « Hyung.. » Répétant plusieurs fois cet unique mot, je continuais de parsemer sa peau de légers baisers, de simples effleurement de lèvres. Mon souffle était irrégulier, mon cœur s'était emballé depuis longtemps et je n'avais plus les idées claires. Pas étonnant quand on avait si mal. Mon sexe était tellement gonflé que ça commençait à devenir douloureux.


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Ce message a été posté Sam 27 Juin - 11:35
Tenue + Je savais que c'était ça, que c'était exactement ça qu'il aimait. Ma bouche lente et lacive sur la sienne, ma prise ferme sur son corps, mon regard intrangisant. Il Nam aimait me voir laisser mes doutes à la maison et devenir une bête de sexe rien que pour lui. Moins parler, baiser plus. J'avais clairement compris ça, maintenant. Nous deux, c'était du cul à l'état pur, et je devais me persuader que la seule chose dans ces semaines qui m'avait manqué, c'était son corps. On arrivait jamais à se disputer bien longtemps, cet instant en est bien la preuve. Pourquoi les choses sont toujours si différentes, si anormales avec lui? J'ai l'impression de ne plus être moi-même, d'être transformé. A vrai dire, quand un beau gosse à mi-chemin parfait entre le côté enfantin et le sexe violent vous roule une pelle comme celle qu'il m'offre à présent, le reste n'a pas trop d'importance. Voilà, en même pas deux minutes, je réussissais à avoir de nouveau envie de lui. Sa protestation murmurée, son air presque torturé à cet instant tellement il semblait avoir besoin de plus, c'était trop. Me taire et l'embrasser? Si tu continues de me regarder avec ce regard fiévreux, tout pourras tout obtenir de moi, tu dois le savoir. Heureusement que ça, je ne l'ai pas dit.

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Ce message a été posté Sam 27 Juin - 15:49

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Ce message a été posté Dim 28 Juin - 18:39

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Ce message a été posté Ven 17 Juil - 14:37

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Ce message a été posté Lun 20 Juil - 9:25

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Ce message a été posté Dim 26 Juil - 23:26
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Ce message a été posté Dim 9 Aoû - 14:50

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Ce message a été posté Sam 15 Aoû - 13:55

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Ce message a été posté Dim 16 Aoû - 17:12

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Ce message a été posté Jeu 20 Aoû - 1:29

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Ce message a été posté Sam 22 Aoû - 0:12
Tenue + Je ne sais pas comment agir. La conversation que j'ai eue avec Ji Hyuk me revient vaguement en mémoire, dans les bribes du plaisir qu'il me reste encore. Je ne vois pas comment me comporter. On s'est réconciliés, on a baisé, et putain, c'était génial, mais je ne peux m'empêcher d'en vouloir plus. D'avoir besoin d'autre chose. De quelque chose d'un autre ordre. C'est dur de mettre mes pensées en ordre, d'autant plus que ce n'est pas de l'amour, je n'en ai pas l'impression. Mais la présence d'Il Nam m'est indispensable. Ses bras autour de mon cou me donnent le champ libre. Il est encore à moi pour quelques heures. Jusqu'à ce que je pète de nouveau la gueule du premier gars qui voudrais s'en approcher de trop près. Je veux le posséder tout entier, et ça ne passe pas que par le sexe. Sentir son nez humer mon cou, c'est une sensation si délicate... il devrait le faire plus souvent. Il m'a manqué, et je lui fait comprendre sans plus de cérémonie. Je n'attendais pas une réponse ; c'est une simple affirmation, en écho à sa demande pendant le sexe, tout à l'heure. J'ai bien cru comprendre que ça ne serait que mon plan cul. J'aurais certainement du dire que c'était ses « petites fesses » qui m'avaient manqué, pas lui tout entier. Mais ça aurait été mentir.

Je n'allais pas le porter en sac à patate, alors cette option de prince et princesse me paru une bonne idée. Ma demande fut peut-être un peu étrange, mais j'étais perdu. Je crevais d'envie de partager son lit pour la nuit, et pourtant je savais que je n'en avais pas le droit. Parce que c'est le genre de truc que les couples font, pas les plan-cul. Et je ne retrouvais Il Nam que pour baiser, même si ma tête me titillait sur cette question. Ça n'était pas que son corps qui m'avait manqué pendant ces deux semaines. Mais il avait été clair, et je me devais de respecter sa décision. On était chez lui après tout. Son soupir me paru de mauvaise augure ; mais mon cœur accéléra sa course quand il me tendit sa main. Ouah. Je m'installais sur le lit, un peu brutalement, posant par réflexe ma main dans le creux de ses reins quand il me grimpa dessus. Il Nam aimait le contact, même pour dormir, pas de doute là-dessus. Son côté tactile me plaisait outre mesure, autant qu'il m'insupportait de penser que d'autres hommes en profitaient. J'embrassais son nez face à sa remarque, ne sachant que dire. Après l'avoir observé dormir quelques instants, le sommeil eu raison de moi à son tour.

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