~ retrouvailles ~ Cela faisait deux ans que cet amour était terminé. Ce grand amour qui avait tant blessé Ori. Plus qu’une fracture au bras, plus qu’une foulure de la cheville, la fin de cet amour avait été une atroce douleur pour la jeune femme qui n’avait alors que 20ans à l’époque. Néanmoins, elle s’était reconstruite, petit à petit, d’abord à l’université, où elle s’était fait de nombreux nouveaux amis. Là-bas, personne ne connaissais la Ori anéantie, la Ori au cœur blessé. A Royal Private School, seule une Ori pétillante, joyeuse et souriante était reconnu. Alors quand elle rentrée chez elle, elle se laissait des moments de tristesses, des moments où la douleur revenait intérieurement ; la peine de cette histoire d’amour tristement terminée. Et alors quand elle y repensée, elle regrettée, énormément. Elle regrettée de n’avoir donnée aucune nouvelle à son copain durant cette année où elle se reconstruisait mentalement et physiquement, après l’accident. Elle regretté de ne pas avoir insisté d’avantage face à l’homme qu’elle avait tant aimé. Cet homme qui l’avait lâchée et délaissée. Alors même un an après, la japonaise y repensait, et bien trop souvent. Des fois elle souriait parce qu’elle se voyait dans le bonheur passé, mais des fois elle versait des larmes. Elle en parlait peu de tout cela, parce qu’encore une fois, la Ori que le monde extérieur voit et une Ori heureuse. C’est l’image qu’elle veut qu’on se fasse d’elle. Seulement, parler n’a que du bon lorsque l’on traverse une peine, heureusement que sa facilité à sourire et à voir du monde lui permettait de penser à autre chose. Alors qu’un vent chaud traversait les fenêtres de la maison familiale en ce début d’été, Ori était ainsi, installée sur une chaise en bois blanc, les genoux portés à son visage, le dos rond. Ses yeux flous fixaient l’extérieur à travers des vitres ouvertes. Une larme continuait son chemin et ne tarda pas à s’installer sur les lèvres de la jeune femme. Encore aujourd’hui, elle y pensait. Certes, au fil du temps les fréquences à laquelle elle se remémorait ses souvenirs s’étaient raccourcis, mais il y’avait ces fois où, elle ne pouvait s’empêcher de larmoyer tout en regrettant, encore. Après plus de vingts minutes ainsi, elle se décida à attraper son téléphone portable. Oui, elle allait enfin parler. Parler pour de vrai, parler de ses sentiments, de sa peine. Alors elle faisait défiler la liste des contacts entre ses doigts. Il y en avait un bon nombre entre le travail qui lui permet de rencontrer bon nombre de personnes, puis les amis. Elle ne parlait pas tellement avec la moitié et elle n’avait pas utilisé les numéros de certains depuis l’époque du lycée. Mais Ori aimait garder les contacts, les supprimés auraient été comme les abandonné comme cet ancien amour avait pu le faire avec elle. Alors elle gardait tout, même ses chaussettes troués, même ces vieux courrier –mais ce n’est que détail-. Et puis, il y a le « on ne sait jamais ». C’était un jour vide, ni travail, ni école. L’un des rares jours de repos depuis qu’elle avait commencé son travail de technicienne son. La liste en était déjà à la lettre « Q » mais aucun nom ne lui avait aspiré du bon. Sans vraiment en avoir conscience, la jeune femme recherchait une personne neutre, pouvant être à son écoute sans l’embêter. Les « R » défilèrent aussi rapidement que le reste de la liste. Le néant. Tant de prénoms ne servant à rien. C’est alors que son doigt s’arrêta sur un nom qui lui paraissait étrangement chaleureux. Un nom familier et qu’elle n’avait pourtant pas prononcé puis un moment. A travers les cheveux tombant sur son visage, elle souffla tout doucement : « Shojiro… ». Elle resta bloquée sur le numéro. Devait-elle appuyé ? Comment allait-il réagir alors que les deux ne sont plus que des inconnus ? Shojiro était quelqu’un de sympathique, et sa compagnie était appréciable. Ils s’étaient rencontrés au club de musique, alors qu’elle n’était encore qu’au lycée. Elle voulait le voir, sans vraiment réfléchir pourquoi. Peut-être qu’elle lui parlerai de tout ça, peut-être pas. Finalement, elle ne mit pas trop de temps et pressai sur le numéro. Après plusieurs bip, d’une voix faible et timide elle soufflait de nouveau : « Shojiro ? »
(c) crackle bones
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Ce message a été posté Mar 14 Juil - 16:18
Les retrouvailles
"Allez encore une fois" S'écriait le leader des Colorful Diamonds dans la salle de répétition qui leur était dédiée. Depuis deux années, l'étudiant s’entraînait dans cette même salle après avoir signé chez le label connu qui a propulsé leur carrière sur les devants de la scène en y mettant les moyens nécessaires. Ce qui faisait de ce japonais tout à fait lambda, un nouvel idole sur le marché de la musique, en compagnie de ses amis du lycée. Il n'était pas question de se séparer des membres du groupe initiale mais bien de consolider leur proximité pour augmenter leur talent et donc le nombre de fans qui les suivaient durant leur concert. Une fois n'était pas coutume, le groupe se retrouvait tous les jours à heure fixe en salle d'entrainement pour répéter encore et encore les pas de leurs chorégraphies. Car si l'apprentissage durait longtemps, il était nécessaire de s’entraîner pour augmenter leur synchronisation et éviter les oublis de pas, en plein live. Ce ne serait surement pas bien vu et loin d'être considéré comme un acte professionnel. Ses bras s'étaient levés au dessus de sa tête pour étirer ses muscles endoloris. Quatre heures d’entraînements d'affilés, laissaient des marques sur son corps qui prenait de l'âge. Et plus il pensait à la douleur, plus l'idée de revenir dans les rangs pour s’entraîner devenait difficile. Mais en tant que leader du groupe, l'exemple devait bien être montré au reste des membres qui semblaient également dans le même état, sauf un .... celui ci semblait prendre un main plaisir à danser encore et encore. Ryoma était fait en acier ou quoi ?
Les gouttes de sueurs dégoulinaient le long de ses tempes qu'il essuya à l'aide d'une serviette posée sur la desserte non loin du lecteur cd. Sa gorge asséchée lui réclamait le soin d'un litre d'eau fraiche. A défaut d'avoir des glaçons, il rechercha la bouteille qu'il avait déposé ce matin dans son sac, s'en empara et en bu une grande gorgée. Il répéta son geste une seconde fois avant de fermer la bouteille, la délaisser sur le sol et reprendre sa position tout en tapant ses deux paumes l'une contre l'autre afin de motiver les troupes. Une demi heure plus tard, alors que la chanson venait tout juste de se terminer, le bruit d'un appel téléphonique se fit entendre. Shojiro n mit pas bien longtemps à comprendre qu'il s'agissait du sien. Sans attendre, sa silhouette s'élança vers son sac pour en dégoter le dit objet de communication et répondre sans avoir le temps de visualiser le nom de son correspondant. "Allo ?" Son souffle était fort de part l'intensité des entraînements et l'énergie dépensé pour s'en extirper. Son oreille restait collée au combiné afin d'écouter son interlocuteur qui venait tout juste de prononcer son prénom; Surpris par la voix féminine qu'il venait d'entendre, l'idole déplaça le téléphone entre ses doigts pour s'assurer de son identité. Etait ce réellement elle ? Ses yeux s'ouvrirent d'autant plus grands qu'il ne l'avait pas revu depuis une année. Le temps passait à une de ces vitesses. Il recala l'objet proche de lui pour pouvoir communiquer comme il se devait. "Oui c'est Shojiro. Est ce que c'est toi Ori ? Ca fait tellement longtemps. Tu vas bien ?" Les questions se posaient comme une évidence. Elle était différente de toutes ces filles dont il croisait le chemin, ne semblait pas vouloir se ressembler aux idées reçus de la parfaite petite japonaise et restait elle même en toute occasion. Rien que pour ca, Shoji était heureux de pouvoir lui parler même si leur conversation ne durait que cinq minutes. Les membres du groupe l'appelait déjà pour qu'il revienne plutôt que de draguer par téléphone. Ah ceux là, ils mériteraient une bonne leçon. "Tu quoi ? ... Là maintenant ? ... ok donne moi l'adresse."
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Ce message a été posté Sam 18 Juil - 1:47
Les Retrouvailles
Shojiro & Ori
Ori avait du mal à imaginer Shojiro au bout du fil. Il avait sûrement changé. Elle savait qu’il faisait parti d’un célèbre groupe, elle l’avait quelques fois vu à la télévision, néanmoins, elle n’en n’avait pas tellement plus connaissance sur le jeune homme. Elle n’avait pas franchement pensé à lui non plus cette dernière année et c’est pourquoi cet appel était si soudain pour elle, mais également pour celui qui était à présent une idole. Il devait être occupé, Ori le savait, il devait avoir un milliard de choses à faire avec son nouveau statut. Mais il avait décroché, le téléphone n’avait pas indiquée que le correspond était injoignable, non, la jeune femme était bien en contact direct avec son ancien ami. Le numéro n’avait pas changé, il avait même prononcé le nom de la japonaise en retour. Deux options étaient donc possibles : soit ce dernier avait garder son numéro, soit il avait reconnu sa voix et dans les deux cas, Ori se sentait agréablement surprise. Il semblait essouffler. Elle, prit une inspiration et sortit un timide : « Hum… » pour répondre aux deux questions du jeune homme. Non ça n’allait pas du tout en réalité. Et c’est bien parce que ça n’allait pas que la japonaise avait contacté Shojiro, malgré que cela soit un mal à avouer. Toujours le téléphone contre l’oreille, elle laissait son mot en suspend. Elle voulu dire oui et lui demander également en retour s’il se portait bien, mais la situation actuelle faisait qu’elle ne pouvait répondre positivement. Après quelques secondes de silence, la jeune femme reprit : - Oui… ça faisait longtemps… Elle hésitait encore, annoncer à une personne occupée qu’elle voulait sa compagnie n’était pas aussi simple, mais finalement, elle se lança: « Dis… on pourrait se voir, pour parler ou peut-être pas… j’aimerais bien sortir là, tu veut bien ? » Il y avait du bruit autour de lui, c’est ce qu’elle pouvait entendre. Le chanteur n’était pas seul et elle en avait à présent conscience, elle voyait déjà se faire refuser cette faveur. Ori mordilla sa lèvre inférieure alors qu’attentivement, elle écoutait les moindres sons qu’elle pouvait percevoir dans son téléphone, d’après son oreille de musicienne. « Tu quoi ? ... Là maintenant ? ... ok donne moi l'adresse. » répondit-il sans trop tarder. C’était donc un avis positif. Assez surprise, la jeune femme baissait les jambes, ses pieds touchèrent de nouveau le sol froid. Elle s’empressa de donner l’adresse du premier endroit qui lui vint en tête : Le Maid café. Un endroit loin de l’image d’Ori mais un endroit chaleureux et simple, tout comme elle. L'étudiante n’avait après tout pas eu le temps de réfléchir à une enseigne plus qu’une autre. Et puis, elle s’en fichait, elle se qui l’importait c’était de revoir son ami et d’échanger. L’envie de parler lui vint alors. Elle se leva de sa chaise et fit un arrêt : « Merci » souffla t’elle avant de mettre fin à la conversation téléphonique. C’est en quatrième vitesse qu’elle enfila une paire de chaussures et passa la porte d’entrée sans même prendre de sac à main : juste des clés de voitures et son portable.
A présent dans son véhicule, il fallait qu’elle atteigne Chiyoda. Après un accident comme celui dont elle avait été victime, Ori aurait évidemment pris les transports en communs pour s’y rendre, comme à son habitude, mais c’était bien trop long et il n’y avait pas à attendre. C’est peu de minutes plus tard que l’étudiante faisait son entrée dans le bar. De droite à gauche elle tournait la tête et étudiait la salle du regard. Elle le vit alors, il était là, Kawate Shojiro était vraiment dans ce café, il avait vraiment accepté la faveur de celle qui pendant un an, avait oublié son existence.
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Ce message a été posté Sam 18 Juil - 14:01
Les retrouvailles
Tenue - "J'arrive" Un sourire s'étirait sur ses lèvres alors même qu'il s'emparait d'un crayon et d'un bout de papier pour récupérer le nom et l'adresse du lieu proposé. Il ne connaissait pas du tout l'établissement et trouva même amusant de se voir proposé un maid café. Voir des serveuse en tenu de cosplay avec des oreilles de chat pourrait être amusant après tout mais pas question d'indiquer aux autres membres du groupe l'endroit de cette rencontre, au risque de prendre cher pendant longtemps. Il n'avait pourtant pas fini les entraînements. Dans le milieu de l'entertainment, il était nécessaire de s’entraîner encore et encore et encore pour toujours s'améliorer et donner un rendu professionnel sur scène. Ca permettait également d'engraver les mouvements dans son esprit et son corps lui évitant ainsi des erreurs de pas au moment d'un live. Pour autant, ils avaient suffisamment souffert pour aujourd'hui et pour une fois, Shojiro préféra stopper l'entrainement pour des raisons personnels.. Il était à peu près certain qu'aucun de ses amis n'opposeraient de résistance puisque cela signifiait du temps libre pour batifoler entre eux. Si ce n'était pas un cadeau ca ? Le leader rangea ses affaires dans son sac avant de frapper dans ses mains. "L'entrainement est fini, je dois y aller. Je vous dis à plus tard." Ce fut dit rapidement, le temps pour lui de déposer son sac sur ses épaules et de prendre la direction de la douche.
Dix minutes plus tard, propre, changé, les cheveux encore mouillés, il positionna une paire de lunette de soleil sur ses yeux et sortit de l'agence, direction Chibuya. Une personne lui proposa de l'emmener en voiture à l'endroit de son choix mais il préféra prendre un taxi pour l'y conduire plutôt que d'utiliser une voiture qui pourrait servir aux autres Colorful Diamonds. Il s'installa sur la banquette arrière, tout en enfonçant sa casquette pour dissimuler un maximum son visage. Ainsi il semblait plutôt louche mais puisqu'il paierait sans problème la course, le chauffeur s'en contentait. Il ne dit pas un mot durant tut le trajet et lorsqu'il fut enfin arrivé, il transmit l'argent avec un petit bonus avant de s'extirper de la boite métallique. Il ne fallut pas bien longtemps au taxi pour repartir dans une zone bondée pour gagner un nouveau client. Shojiro s'était tourné quant à lui, vers l'enseigne, se demandant à deux fois s'il devait véritablement se rencontrer à cet endroit.
Les mains fourrés dans ses poches, il finit toutefois par rentrer, accueillit avec le sourire par une serveuse qui le plaça à une table de deux personnes dans un coin de l'établissement. Il ne voulait pas se retrouver au centre c'était une habitude qu'il ne dissimulait pas. A peine assis, une silhouette qu'il reconnu facilement fit son entrée. Il leva alors son bras dans sa direction pour lui indiquer sa présence et l'invita à s'installer en face de lui. "Ori ! Tu n'as vraiment pas changé" Il affichait un sourire réconfortant sans vraiment savoir comment agir avec elle. Ils ne s'étaient pas revu depuis une bonne année de quoi laisser un fossé entre ces deux individus qui pourtant, furent des amis autrefois. L'idole délaissa ses lunettes de soleil mais sa casquette, outils nécessaire pour éviter qu'un nombre trop important de personne ne puisse voir son visage au risque de créer une esclandre dans l'établissement. "C'est la première fois que je viens dans ce type de café alors si tu pouvais me conseiller ?" Il avait pris la carte qui se trouvait au centre de la table pour la glisser entre eux d'eux. Son visage s'était avancé afin de regarder tous les noms des plats et boissons proposés sans vraiment savoir quoi chercher.
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Ce message a été posté Jeu 23 Juil - 1:17
Les Retrouvailles
Shijiro & Ori
Il lui avait fait un signe de la main afin de lui montrer qu’il était présent dans le café. Ori n’aurait pas reconnu le jeune homme avec cette casquette sur la tête. Cela le caché, lui rendait un visage sombre et c’est par cette accessoire que finalement, la jeune femme se rendait compte du statut de Shojiro. Oui, il était à présent une idole. Elle ne l’avait pas connu sous ce statut, elle n’avait pas à le voir caché derrière sa casquette pour s’entretenir avec lui, à l’époque. Mais cela avait changé, changé comme la vie tout simplement. En si peut de temps chacun voyait son quotidien différemment, chacun avait eu des changements dans son mode de vie. Il s’était également passé tellement de choses. C’est en voyant ce petit détail dressé sur les cheveux de l’idol que la japonaise se rendait compte des bouleversements et à quel point ils ne s’étaient plus vu tout deux. Le jeune homme invita gentiment Ori à s’assoir face à lui. Elle n’avait pas vraiment changé ? Pourtant il s’était passé pas mal de faits entre temps et la jeune femme pensait elle-même avoir bien mûri mais de ce que faisait entendre Shojiro, physiquement, rien n’avait l’air d’avoir bougé si ce n’était ses cheveux qu’elle avait coupée en carré et renfoncé alors qu’il étaient plus vers le brun clair autrefois. Elle lui souriait. « Toi en revanche tu semble avoir bien grandi » Certes, il n’a qu’un an de plus, mais a premier coup d’oeuil, le japonais semblait plus « homme ». Elle aimait bien ce Shojiro et même si après tout il ne s’agissait que d’une première impression après les retrouvailles, elle pouvait constater ce changement en lui. Après tout, en exerçant le métier d’idole, l’ancien camarade ne pouvait qu’avoir mûri face aux responsabilités dont il devait faire face. Paraît-il qu’il occupe également la place de leader au sein de son groupe. Ori avait entendu cela une fois par grand hasard, elle avait gardé cette information dans un coin de sa tête. Elle prenait place sur le fauteuil du maid café. Il ne s’agissait que de sa deuxième fois dans un tel endroit. Elle avait aimé cette ambiance joyeuse et chaleureuse. Et puis c’est tout Ori ça, l’atmosphère joueuse, le non commun. C’est un endroit qui lui ressemblait et qu’elle voulait faire partager à Shojiro. Sans vraiment y avoir réfléchi elle lui avait dit de se rendre dans cet endroit. C’était la première chose à laquelle elle avait pensé. Drôle d’endroit pour parler de sa déprime du moment. Parce que oui, si l’étudiante avait subitement repris contact avec le leader des Colorful Diamonds, c’était bien parce qu’elle voulait vider son sac à propos de sa douleur amoureuse lui faisant particulièrement mal en ce jour. Il mentionnait une première pour lui, dans un maid café. Ce a quoi Ori lui répondit : « C’est sympa non ? Elles sont toujours souriante, c’est ça qu’il me faut aujourd’hui… » le son de sa voix se faisait de plus en plus petit sur le dernier mot. Mais avant que son interlocuteur n’est le temps de dire quoi que ce soit elle renchérissait sur un ton peut-être un peu trop enthousiasme pour être vrai : « bon ! On va attendre qu’elles viennent nous proposer à boire ! » après quoi elle tournait la tête au jeune homme pour observer les lieux. Ils étaient pratiquement seuls, placés près de la fenêtre du fond du café, dans un coin presque isolé. Mais ça n’était pas plus mal. « Dis… je ne t’ai pas déranger ? Tu dois être occupé… ? » finissait-elle le regard interrogateur.
Spoiler:
en vrai je ne savais pas du tout ce qu'était un maid café du coup j'ai pris ce lieu au pif AHA c'est au fil du rp que j'ai compris XDD du coup j'ai essayé de trouver une raison pour Ori ^^
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Ce message a été posté Lun 27 Juil - 20:44
Les retrouvailles
Tenue - Etre idole n'était pas de tout repos, entre les cours, un emploi du temps très serré géré par un manager qui connaissait bien son métier, les entraînements avec les autres membres du groupe ainsi que les enregistrements, prenaient la totalité de son temps. Il n'avait vraiment plus une seconde à lui pour faire de nouvelles rencontres, discuter avec ses amis, passer voir sa famille ou encore se promener incognito dans la rue pour se reposer et jouer les personnes lambda japonaises. L'anonymat lui manquait parfois pour la tranquillité et l'idée d'avoir beaucoup de temps pour soit. D'un autre côté, il réalisait son rêve de gosse, trouver de quoi briller sans vraiment passer en premier plan et possédait des fans. De vrais fans. C'était juste incroyable à quel point sa vie avait changé au moment où il avait signé chez un label connu. Pas mal pour un novice musicale non ? Il reconnaissait sans mal la jolie étudiante puisque seulement une année les avait éloigné l'un de l'autre. L'amitié laissa place avec le temps à une relation vide et sans communication qui ne présageait rien de bon pour la suite. Et pourtant, contre toute attente, il reçut le coup de téléphone d'Ori, sortie de nulle part, lui demandant son aide. Si elle posait la question, il ne saurait surement pas quoi lui répondre. Pourquoi ? Oui pourquoi avait il choisit de quitter l'entrainement pour répondre à son appel ? Pourquoi son sourire s'était agrandit lorsqu'il aperçut sa silhouette au loin ? Pourquoi sa nouvelle coupe de cheveux lui allait si bien ? Elle paraissait plus féminine, plus attractive encore qu'elle ne l'était la dernière fois. "Tu me trouves grandi ah oui ? " Sa main se leva au dessus de sa tête en suivant le mouvement de ses yeux pour s'assurer qu'elle disait vrai avant de rire de plus belle à sa bêtise. Il n'avait certainement pas pris de centimètres supplémentaires mais à son âge, il n'était pas rare que son visage finisse de se former avant de se figer dans le temps. "Je suis condamné à garder cette tête là toute ma vie."
C'était bien la première fois qu'il venait dans ce type d'établissement. Un lieu un peu étrange avec toutes ces décorations féminines partout sur les murs, les costumes façons cosplay des serveuses et ces dessins très girly sur la carte ne lui disait rien de bon. Il se sentait de trop dans ce café mais ferait un effort pour son ancienne amie puisqu'il s'agissait de son son choix et non du siens. Pour détendre l'atmosphère, il tentait dune approche avec la carte entre les mains qu'il déposa entre eux deux afin d'obtenir son avis sur la nourriture à ne pas laisser passé sous peine de le regretter ou la boisson qui donne des ailes. Les noms paraissaient tous attrayant mais il n'avait pas la moindre idée du goût de la présentation ou encore de la qualité du rendu. Et visiblement, sa demande d'aide sur la question passa inaperçu. Néanmoins, il sentit une baisse de morale dans ses paroles et surtout l'envie de lui parler de ce qui la dérangeait. Shojiro s'enfonça un peu plus sur sa chaise, redressant légèrement son visage pour être sur que son regard se fonde dans le siens. "Est ce que tu veux en parler ?" Ce n'était pas si facile de discuter de sujet personnel avec quelqu'un de connu alors qu'un individu délaissé depuis un an semblait être un bon moyen de décrire un mal être. "Ne t'inquiète pas pour ca. Ca me donne une excuse pour sortir un peu dehors et discuter avec une ancienne connaissance. Tout le monde est gagnant."
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Ce message a été posté Mer 5 Aoû - 13:32
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Les Retrouvailles
Shojiro & Ori
Revoir Shojiro avait rendu Ori heureuse. Il ne lui avait pas manqué, mais au fond d’elle, la jeune femme pouvait sentir que ces soudaines retrouvailles lui faisaient du bien. Les deux n’avaient jamais été extrêmement proche, néanmoins, elle l’appréciait beaucoup; assez pour l’appelé subitement en le dérangeant en pleins travail alors qu’un simple chagrin d’amour l’ennuyait. Mais il ne semblait pas lui en vouloir pour cela, il souriait. Son sourire, Ori l’aimait beaucoup, parce qu’il mettait en confiance, et il rendait heureux. C’est quand elle revit ce sourire qu’elle revoyait le passé au lycée, le bon temps au club de musique, ce temps où ils étaient bons copains. Tous ces heureux moments qui avait précédés cet accident : affreux événement qui l’avait séparé de son amour. « Mais j’aime bien cette tête moi. » lui répondait-elle tout en esquissant un léger sourire. Elle le suivait dans son rire et ça lui faisait du bien. Après tout, ce genre de moment lui avais manqué et elle pouvait alors retrouver le vrai Shojiro, celui qui se cachait derrière sa sombre casquette. Malheureusement, malgré cet instant d’allégresse, l’humeur d’Ori n’était pas pour autant meilleure. Cette tristesse régnait encore en elle, et cela pouvait se traduire par son visage fade, qu’elle ne montre finalement que très rarement. La jeune femme plongea le nez dans la carte des menus, ce qui pouvait être une solution pour cacher ce visage en manque de lumière. Alors qu’elle évoquait son besoin de bonne ambiance, son besoin de visages souriant, son ancien camarade lui proposait déjà son aide, sa présence. Cela lui confirmait qu’elle avait bien choisie la bonne personne. Mais elle ne voulait pas en parler, du moins pas pour le moment. Elle voulait laisser couler, essayer de passer un bon moment et c’est durement qu’elle se prêtait au jeu pour oublié ce qui la rendait si malheureuse en ce jour. Mais malgré elle, malgré ces quelques tentatives rien ne semblait marcher. Elle essaya néanmoins de changer de sujet en évoquant la carte. Elle ne prit pas même la peine de refuser son aide, il comprendrait de lui-même. « Ca c’est bon. » l’informait-elle tout en désignant du doigt le nom du dessert en question. « Tu veux manger ? Parce qu’ils font de bons plats aussi à ce que j’ai entendue ». A vrai dire, elle n’en connaissait pas tellement plus que son camarade sur les maid café. Elle n’y avait été qu’une seule fois, avec des étrangers étant en échange à l’école, ils avaient juste pris un goûté.
Finalement voilà que l’étudiante se sentait bloquée, emprisonnée de ses sentiments. Elle restée silencieuse, toujours plongée dans cette carte pour ne pas avoir à faire au regard de son interlocuteur. Les bras croisés sur la table, sont moral baissait de plus en plus. Finalement, revoir son ami l’avait rendue plus nostalgique. Il lui rappelait le passé, et le passé c’était également sa relation. Cette relation qui avait été toute sa vie durant un an. Oui, elle se sentait pitoyable de repenser à ça, de replonger dans une telle tristesse mais après tout, cela durerai un jour et le lendemain, tout repartirai de zéro. Elle redeviendra une Ori joyeuse et pétillante. Elle sautillerait de nouveau dans les couloirs de l’université tout en saluant ces nombreux amis. Mais pour le moment, elle était loin d’être cette fille là. Mais ça n’était pas grave, puisque tout redeviendrai normal. L’envie de parler lui vint alors plus rapidement qu’elle ne le pensait. Après tout elle n’avait rien à lui raconter et si elle avait fait appel à lui, c’est bien parce qu’elle avait besoin de parler. « En fait il y avait une personne. Une personne que j’aimais énormément… ça fait deux ans que tout s’est arrêter et j’y pense encore… » Toujours les yeux fixés vers le bas, dans le total flou, la jeune femme se décide enfin à vider son sac. «Je me sens tellement idiote mais il y a des jours comme ça où je ne peux pas m'empêcher d'être triste à propos de ça...»
hrp: je suis désolééééé pour ce retard, j'essaierais de mieux faire ♥
Tenue - A part faire de la chirurgie esthétique, son visage ne changerait pas d'un pouce mais ce n'était pas pour lui déplaire après tout, il gardait son identité, marqué par l'amour de ses deux parents. Personne ne lui ressemblerait, homme unique et non pas lié aux demande de physiques parfaits des asiatiques. D'ailleurs, il vivait très bien le fait de ne pas être aussi populaire que les autres membres du groupe, de part sa façon d'être mais aussi de sa silhouette. Tant mieux d'un sens, il possédait moins de fans du type hystérique, à lui donner des sueurs froides dans le dos. Quoiqu'il en soit, son sourire ne quittait pas son visage face à cette amie qu'il n'avait pas revu depuis un an. A y penser, une année c'était long, vraiment très long. Surtout s'il tenait vraiment à son amitié avec cette même personne, délaissé pour causes de changements de statut, surement l'effet université, étude, pression d'être bien meilleurs que les autres ou encore entouré par le même type de caractère, à se serrer les coudes dans l'adversité pour réussir à obtenir un beau diplôme en fin de cycle. L'idole connaissait très bien ce sentiment d'être entouré par les mêmes personnes, à se soutenir les uns les autres pour grandir ensemble et supporter la malchances ou les erreurs techniques lors de leurs représentations. Une partie de lui se disait chanceux d'être à leur côté parce que, bien que plus jeune que lui, ils réussissaient à lui apprendre comment cuisiner, s'habiller, se défendre dans une conversation, avoir confiance en ses semblables, s'améliorer en travaillant dur dans la discipline qu'il maîtrisait le plus et rire de celles qui lui posaient des difficultés. Alors, même si aujourd'hui, à cette table reculée d'un maid café, il se retrouvait devant cette ancienne amie qui ne semblait le connaître ni même souhaiter en savoir plus, il se laissait juste guider par son instinct. Le même qui l'avait convaincu de tout planter pour venir à ce rendez vous de dernière minutes. Mais la connaissant, il était évident qu'elle avait besoin de son aide qu'il était bien décidé à lui apporter.
Son visage se penchait sur la carte tout observant les conseils de la jolie japonaise mais il ne savait vraiment pas comment réussir à choisir ni même s'il aurait de quoi manger convenablement sans avoir à refaire quatre heure de sport pour écouler toutes ces calories prises en une seule fois. A son âge, les besoins nutritionnels n'étaient pas à prendre à la légère. Ses sourcils se froncèrent par la concentration jusqu'à ce que l'ombre d'une serveuse, ne vienne le déranger. Par réflexe, son visage se tourna dans la direction de la source tout en appuyant sur la visière de sa casquette pour dissimuler la forme de ses yeux. Elle ne pouvait voir qu'un morceau de nez, des lèvres et un menton. Ce qui ne devait pas être très rassurant. Néanmoins, s'afficher en toute quiétude dans un café, sans le port de vêtements dissimulateur n'était vraiment pas au programme. Pour l'avoir déjà fait ailleurs, il a eu quelques ennuis avec des fans qui ne le laissait plus profiter de son moment de détente comme il le méritait. "Vous êtes déjà là ? Ah ... Ori que souhaite tu manger, boire ? C'est moi qui offre, fais toi plaisir." C'était aussi un bon moyen de briser la glace dès le début, que de manger ensemble ou boire ensemble et se permettre de discuter sans qu'un nuage gris ne se positionne au dessus de sa tête en guise d'orage imminent."Ce sera cette glace pour moi, coulis caramel, merci." Des mots qu'il glissa avant de lui tendre la carte du menu afin qu'elle puisse la rapporter avec elle, près du comptoir. Laissé en tête à tête, le silence prenait place, délaissant alors les quelques bribes de paroles échangés, sans vraiment comprendre le moyen de le briser. Quand finalement, un son rompit l'ambiance calme mais étrangement froide qui se dessinait entre eux pour laisser place aux premières révélations. Son besoin de soutient était donc lié à une blessure amoureuse passée ? Ce type comptait à ce point à ses yeux ? Cette idée ne lui plaisait pas vraiment surtout au vu de la finalité et des cicatrices qu'elle portait encore dans ses bagages. Sa main droite, glissa lentement vers la sienne jusqu'à la recouvrir de sa paume et enfermer ses doigts par la même occasion. Un premier contact, chaleur de la peau contre la peau qui se voulait rassurant et à l'écoute. Il ne bronchait pas d'un pouce, se contentant simplement d'attendre plus de détails croustillants à se mettre sous la dent, car faute de détails plus important, il n'avait pas la moindre idée des dégâts occasionnés ni même son niveau de déprime actuel. "Est ce que c'est une date anniversaire ? C'est pour ca que tu penses à lui peut être ?"
AVENGEDINCHAINS
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Ce message a été posté Lun 10 Aoû - 15:37
Les Retrouvailles
Shojiro & Ori
La carte proposait des gourmandises plus délicieuses les unes que les autres. Ori ne savait que prendre et puis, ça n’était pas son principal problème. Elle en oubliait qu’il fallait commander, et alors, quand la maid fit son arrivée à leur table, elle restait perdue face aux nombreux noms, images et dessins que proposait le café. Shojiro affirmait qu’il voulait offrir. L’étudiante ne prit la peine de débattre devant la serveuse, mais elle saurait le remercier plus tard, s’ils venaient à se revoir. « La même chose s’il vous plait » répondait-elle alors en toute simplicité, n’ayant pas eu le temps de réfléchir. Après tout, elle ne ressentait aucune faim, et cela importait peu. C’est après le départ de la jolie jeune fille au cosplay qu’Ori se décidait d’ouvrir la bouche et de laisser Shojiro en savoir plus sur cet appel soudain. Elle lui parlait de sa tristesse et de sa nostalgie du jour. D’une petite voix elle sortait les mots qui lui venaient en tête. Elle ne lui contait aucun détail de son histoire, ça n’était pas même un résumer de ce qui s’était passé durant ces deux ans qui l’ont tant changé. Juste la raison pour laquelle elle avait mauvaise mine, juste ça, c’est tout ce qu’elle lui disait. Alors elle ne savait que faire par la suite… lui faire part de ce qu’il s’était passé plus précisément ? Evoquer l’accident de voiture ? Rester silencieuse ? Bloquée, elle préférait attendre une potentielle réponse de son interlocuteur, qui la guiderait peut-être à en dire plus. Cependant, ce qui arriva était loin d’être une chose à laquelle Ori s’attendait… Son interlocuteur ne s’informait pas plus, il ne lui demandait pas d’avantage d’explications, il restait silencieux, ne disant pas un mot de compatissance. En effet, le contact physique est ce qu’avait choisi Shojiro pour lui montrer un signe de réconfort : sa main serrant celle d’Ori, légèrement plus petite. Loin de s’attendre à un tel geste, elle en était mal à l’aise. Le contact physique étant une chose à laquelle l’étudiante est loin d’être familière, cette position ne l’aidait pas à continuer. Elle se pinçait alors les lèvres, ne sachant que faire. Cela ressemblait presque à un sourire, un sourire faible. Malgré le non confort, elle pouvait ressentir une rassurance, une aide. Plus que jamais, elle était alors sûr d’être écoutée, et même épaulée. Elle n’avait pas même à se demander si l’idol pouvait subitement la lâcher pour le travail, ou parce qu’il en aurait marre. Non, elle était certaine qu’il tiendrait cette paume jusqu’à la fin, toute la nuit s’il le fallait. C’était du moins, ce qu’elle pouvait ressentir à travers Shojiro et ce contact qui signifiait beaucoup. « Pendant une année, je ne lui avais donné aucune nouvelles de moi, parce que… » (silence, elle baissa les yeux quelques secondes avant de se re-concentrée sur son interlocuteur) « … disons que je ne pouvais pas alors... il est parti, et puis il avait trouvé quelqu’un d’autre entre temps, une vraie femme, alors, je me sentais seule, si seule, tu as déjà ressentis ça Shojiro ? » Sans vraiment le laisser répondre elle renchérissait : « même après deux ans j’y pense, encore, et j’aimerais que ça ne soit pas comme ça… » Tétanisée par le fait d’être prise par la main, la jeune femme ne bougea pas, c’est à peine si elle respirait tranquillement. "Est ce que c'est une date anniversaire ? C'est pour ca que tu penses à lui peut être ?" Répondait Shojiro en brisant son silence.
« Non… c’était…» Les glaces firent leur arrivés, elles coupaient Ori en pleine phrase. Ca n’était pas bien long, juste le temps que la maid dépose les dessert sur la table et qu’elle souffle un « bonne dégustation » classique. L’étudiante hocha la tête, en signe de remercîment, puis après une vingtaine de secondes, elle reprit doucement : « c’était l’hiver, mais j’y pense souvent comme si c’était une date spécial… en fait chaque élément me fait penser à cette personne alors ça n’est pas facile. » Gênée plus que jamais, elle libéra délicatement sa main gauche bloquée sous celle du jeune homme, en la glissant le long de la table. Voulant évité le mal entendu, elle porta de cette dernière la cuillère à sa bouche et pris de glace. C’était froid, ça lui fit un effet désagréable sur les dents, mais elle restait silencieuse. Elle voulait y aller doucement avec son histoire, elle prenait son temps.
Tenue - Sa main posée contre la sienne, fut un réflexe à ses yeux plus qu’une agression surprise envers une ancienne amie. Plutôt que des mots maladroits glissés au travers d’une conversation difficile, il sentait que le silence offrirait les réponses qu’il n’était pas en mesure de lui promulguées. Pourtant, bien vite, un malaise s’était installée. Et si l’étudiante n’en dit mot, Shojiro en comprit le sens. Ce qui se traduirait logiquement par un relâchement de sa main. C’était sans compter sur sa détermination à être présent pour cette femme qu’il avait toujours observée de loin. Cette fille pas comme les autres qui se trouvaient des amis facilement, s’intégrait dans un groupe d’inconnu avec aisance pour laisser place à une personnalité pétillante et rafraîchissante. Toutes ses qualités qui l’avaient déjà conduit à penser que peut être, un jour, il aurait sa chance avec elle. Ce n’était ni le lieu ni le moment de penser à une telle finalité. Les mots continuèrent dans leur lancée lui en apprenant d’avantage sur la situation bien que les informations restaient tronquées par intermittence. Un soupir s’échappa de ses lèvres incapables d’en dire plus car une année sans l’ombre d’un message de la part de sa petite amie signifiait la fin d’une histoire. Il l’aurait cherché pendant plusieurs semaines mais aurait finalement arrêté ses recherches faute de résultat probant. Lui demander d’attendre sans avoir eu d’explication au préalable semblait être une requête compliquée pour un homme. Mais comment lui dire ? « Je vois. » De nouvelles révélations se faisaient au fur et à mesure. Deux années, une histoire qui semblait compliquée, une année sans information, un homme qui s’est attaché à une autre femme durant ce laps de temps et Ori qui restait éperdument accroché à ce sentiment qu’elle avait éprouvé à ses côtés. Cette voix cristalline, fut cependant arrêtée dans sa course par l’arrivée de la serveuse et donc des coupes glacées très bien décorées, un peu trop d’ailleurs. Shojiro s’empara de sa longue cuillère pour plonger dans la chantilly et apporter la cuillère à ses lèvres. « Délicieux » Accompagné d’un sourire franc pour l’aider à se détendre même si sa main venait tout juste de lui échapper. L’idole se contenta de faire glisser sa main sur la table jusqu’à sa coupe glacée.
« Pour répondre à ta question, non je n’ai pas eu l’occasion de me sentir réellement « seul » après une relation. » L’honnêteté primait sur les mensonges qui n’avait pas lieu d’être. En même temps, en comparaison avec ses actuels colocataires, la liste de ses relations semblait vraiment courte. Voir qu’un lien brisé pouvait blesser une personne à ce point lui donnait quelques difficultés à s’exprimer. Il aimerait connaître ce type de relation, à l’excès, aussi forte que déchirante. « Je ne suis pas sur de tout suivre … est ce que tu lui as dit que tu ne serais pas joignable pendant une année ? Est-ce qu’un ami lui a fait part de cette absence ? Et cet homme était il vraiment plus âgé ? » Il commençait à s’inquiéter sur cette relation car en emboîtant les morceaux du puzzle, celui ci continuait d’être une zone d’ombre à lui tout seul. Trop d’éléments manquaient pour être interprétés de la bonne façon. « Est-ce que tu te sens prête à me dire pourquoi tu étais absente un an ? » Il fut très prudent en posant cette dernière question. Il ne voulait pas l’effrayer encore moins qu’elle ne se replace dans une coquille pour éviter toute autre forme de questions équivalentes. Les blessures ne se refermaient pas si facilement surtout lorsque le silence gardait ses secrets enfouis dans le sol mais que la conscience ne faisait qu’essayer de les déterrer. La cuillère plongea de nouveau dans sa coupe pour en récupérer une portion de crème glacée. Un geste qui se voulait tranquille pour se focaliser sur un autre sujet que ce dernier. Dire qu’il allait bien serait mentir. La voir dans cet état ne lui plaisait pas du tout. L’envie de la prendre dans ses bras pour lui offrir un minimum de réconfort ne manquait pas ; mais là encore, son geste serait sûrement mal interprété et jugé déplacer.
AVENGEDINCHAINS
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Ce message a été posté Sam 12 Sep - 12:58
Les Retrouvailles
Shojiro & Ori
Shojiro rentrait de plus en plus dans les détails, semblant plus curieux. Cette histoire, Ori ne l’avait compté que peu de fois, et il n’était pas facile d’expliquer la raison de cette absence d’un an. L’idol posait des tas de questions qui méritaient d’avoir une réponse. C’était délicat pour la jeune femme, revenir sur la période de sa vie qui fut surement la plus rude, n’était pas ce qu’il y avait de plus simple, mais après tout, si elle avait fait appel à cet ami d’autrefois, à celui qui devenait petit à petit un confident, c’était bien à cause -ou peut-être même- grâce à cela. Elle n’avait pas peur de ce que pouvait penser le jeune homme, et elle savait qu’importe ce qu’elle faisait, il ne la jugerai pas et resterai humble avec elle. C’est ce dont la japonaise était sûre. Alors, elle se sentait prête. Prête à tout sortir, sans ne rien caché comme elle avait précédemment fait. Non, cette fois-ci elle raconterait le tout sans avoir à s’enfermé derrière une carapace de joyeuse fille. Parce que lorsqu’elle faisait face à cette époque de sa vie, cette ancienne relation, elle devenait une Ori plus sombre, plus renfermée et encore blessé par les dégâts non cicatrisés du passé. Elle engouffra une nouvelle bouchée de crème glacée avant de prendre une inspiration et se lancer : « Non… non ça ne pouvait pas se prévoir de ne plus donner de nouvelles et il y a eu des moments où je ne savais même plus si j’allais rappeler ou non. Je savais que c’était mal et même égoïste, je m’en voulais… » Mais, bien que lancée, elle s’arrêta, prenant de nouveau de l’air, et fuyant le regard de son interlocuteur. Posant les yeux sur la table, se perdant dans le bois clair, Ori réfléchissait à la meilleure façon d’annoncer le tout. Y’en avait-il une ? Finalement, elle relevait la tête, posa son regard dans les yeux de celui qu’elle considérait encore comme un ami, malgré le contact perdu depuis le passage à l’université. Tourner autour du pot, elle en avait marre. S’arrêter entre deux mots pour reprendre ses esprits, c’en était assez. Shojiro ne pouvait pas attendre éternellement non plus. « Cette nuit là, j’ai eu un accident de voiture, rien de grave mais mentalement, ça m’a fait beaucoup de mal, je suis plus sensible que moi-même je ne l’aurais cru. Il m’a fallu une bonne année pour me reconstruire, et j’ai eu un blocage, inexplicable. » Une seconde, elle se mordit la lèvre inférieur avant de rapidement reprendre. Elle ne laissait pas même le temps au chanteur de réagir, bien décidée à en finir avec cette histoire. « Pour l’âge, il y avait environ neuf ans d’écart… oui. » Shojiro ne juge pas, Shojiro comprends. Se répétant cela en tête, elle continua, cachant son anxiété. « Un professeur de l’université de la Royal, c’est ce qu’il était avant de démissionné lorsque qu’il à trouvé quelqu’un d’autre.» à vrai dire, il y a eu quelques fois où ces deux là ce sont croisés dans les couloirs de l’université. De très rares fois, mais des moments toujours électriques et glacial. L’un des deux se devait de partir, et Ori l’aurait fait si ce dernier n’avait pas pris l’initiative. « lorsque je l’ai rapelé, il m’a bien fait comprendre qu’il ne m’avait pas attendu, ce que j’ai du comprendre, parce que je n’avais pas été toute blanche dans l’histoire, mais ces mots étaient durs, mauvais… , notre dernière conversation n’a pas été des plus facile, ça a rendu la rupture plus difficile. » Un sourire effacé, un regard abattu, une mauvaise mine, Ori commençait à se demander si refaire surgir ces souvenirs étaient vraiment une bonne solution, mais elle avait le soutien de Shojiro, elle le sentait.
hj - désolé j'ai eu cours ce matin, pas pu poster avant ♥
Tenue - La conversation changeait de sujet mais il était évident que le résultat était lié à cette absence de conversation pendant un an. Qui tiendrait aussi longtemps loin de sa petite amie sans un mot pour l'aider à comprendre ce qui pouvait s'être passé ? Il n'était pas certain de faire mieux si jamais cette situation devait lui arriver. Un an, c'était presque un abandon volontaire autant de cette histoire d'amour que de sa propre personne. La situation semblait difficile à argumenter mais l'étudiant était certain qu'une bonne raison existait pour cette attitude froide et distante qui semblait si loin de sa personnalité. Sa cuillère plongea dans sa coupe pour en terminer une boule de glace, au gout parfumé au caramel. Il prit son temps pour en déguster toutes les saveurs le temps de lui laisser l'espace nécessaire à la réflexion. Discuter d'un sujet sensible n'était pas une mince affaire, alors, lorsqu'elle débuta son récit, son dos se redressa, le regard penché dans le sien. Il l'écoutait avec la plus grande attention. Ses premières paroles semblaient décousues, difficiles à comprendre et à remettre dans l'ordre mais il s'accrochait pour l'aider, pour être présent comme elle l'avait souhaité. "Tu peux continuer, je ne vais pas te juger." Il sentit un décrochage lorsque son regard s'était détourné du sien. Une sensation, comme un manque de connexion se fit sentir. Mais, incapable de le combler à la manière dont il l'aurait souhaité, il se contenta agriper ses genoux tout en arrêtant toute forme de mouvements. Le silence. Le silence à la fois apaisant et anxieux, l'empêchaient d'être relaxé. Il craignait le pire scénario possible afin de se préparer à d'éventuelles révélations dérangeante. Et puis, comme la vague d'un tsunami, il se sentit balayer par la suite du récit. Ses yeux s'écarquillèrent au moindre son émis dans sa direction. Un accident de voiture. Un homme plus âgé de neuf années. Un professeur à RPS et une histoire qui s'est finit par sa démission. Beaucoup d'informations furent à encaisser l'une après l'autre sans qu'il n'ait le temps de placer une réaction. De toute évidence, Shojiro analysait, observait ses réactions, attendait le moment propice pour intervenir. Et lorsqu'il sentit que cet instant était venu, ses lèvres se délièrent doucement, laissant ainsi, un souffle long s'échapper. "Waow." Un mot prononcé dans la plus grande douceur, à la fois surpris et confus. "Et depuis tout ce temps tu gardais ces blessures pour toi ? Mais pourquoi ?" Ce n'était sans doute pas ce qu'elle attendait comme réaction de sa part mais il n'allait pas lui sauter au cou après des annonces pareilles.
"Est ce que tu vas bien ? C'est sur ? Je parle physiquement ? et quel genre d'accident de la route ? Est ce que les secours sont rapidement sur place ? Tes parents sont venu te voir ? Est ce que tu étais soutenue ? Pourquoi tu ne m'as pas appelé à ce moment ?" Toutes ses questions furent enchaînées à grande vitesse, se laissant à peine le temps de reprendre son souffle. Il semblait perturbé parce qu'il tenait à elle, parce qu'il y a deux ans, ils étaient des amis proches et qu'il n'avait jamais eu vent de ce fameux incidents qui a mis fin à sa relation amoureuse. Cependant, il ne pouvait pas nier être heureux de savoir que cet homme, ce pervers plus âgé, l'avait laissé pour une autre plutôt que de continuer à flirter avec une étudiante et lui vendre du rêve. Ce type de relation ne menait jamais nul part. Un adulte ? Une jeune adulte qui connaissait à peine ce que c'était que de vivre un grand amour ? Non. Le japonais se refusait à penser que sa relation était saine. "Désolé c'est juste que ... je n'ai pas été là pour t'aider." Il se rendait compte sans mal que son attitude pourrait l'effrayer alors ses mots cessèrent un instant pour laisser le vide prendre place le temps de pouvoir réfléchir à nouveau à leur discussion. "Et cet homme, il t'arrive de le revoir ?" Conscient que sa question pourrait sembler trop personnelle, il enchaîna rapidement "Tu n'es pas obligée de répondre tu sais."
AVENGEDINCHAINS
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Ce message a été posté Mer 16 Sep - 14:20
Les Retrouvailles
Shojiro & Ori
Shojiro semblait surpris et stupéfié par ce que venait de lui avouer Ori. Tout ce passé, toutes ces blessures, elle en avait enfin fait part à quelqu’un et ressentait alors un grand bien en elle. Parce qu’il savait à présent tout, elle pouvait finalement le regarder dans les yeux et lui répondre positivement lorsqu’il lui demanderai si tout va bien. Son sourire serait alors vrai et rien ne sera gardé. C’était bon d’enfin relâché tout, se sentir à l’aise et sereine en la compagnie d’un ancien ami qui deviendrait un ami actuel. En effet, la jeune japonaise ne se sentait plus de lâcher Shojiro, maintenant qu’elle l’avait rappelé, et qu’ils s’étaient revus. Sa compagnie lui avait manqué et renoué les liens était bien la première chose qu’elle voulait accomplir après ce passage difficile des retrouvailles.
Le jeune homme semblait plutôt concerné et intriguer par cette fameuse nuit, des tas de questions furent posés à Ori ce qui lui arrachait un petit sourire. « Ma voiture a glissé parce qu’il avait plu, j’ai eu beaucoup de chance juste un bras cassé mais oui, les secours sont vite arrivé et ma famille m’a bien soutenu. J’ai la chance d’avoir une famille comme la mienne. » lui expliquait-elle. L’étudiante reprit un peu de glace ce qui laissait un silence la laissant réfléchir sur cette dernière question. A vrai dire, elle l’avait un peu oublié Shojiro, et c’est lors de ces retrouvailles qu’elle se rendait compte à quel point, ça avait été une erreur. « Disons… que nous n’étions plus trop en contact tu sais… » un sourire accompagnait cette dernière phrase. Elle s’en voulait, vraiment et avoir gardé ce numéro de téléphone avait bien été l’une des meilleures choses à faire parce qu’aujourd’hui, elle était persuadée que tout pouvait redevenir comme avant, elle s'en donnerait les moyens. « Tu n’as pas à t’excuser, c’est moi… » contrairement au chanteur, Ori n’en était qu’au début de sa crème glacée pour avoir pris de toutes petites bouchés. Maintenant que le sujet « révélations » était presque clos, elle pouvait y aller plus franchement sur cette délicieuse glace. « Cet homme ? Non, je ne l’ai jamais revu, ça ne serais pas tellement une bonne chose tu sais… Je ne suis pas le genre de fille à espionner la vie de mes exs ou à voir ce qu’ils sont devenus haha ». Sur une pointe de rigolade, la japonaise bien décidée à remontrer la Ori de l’époque à son ami, une Ori plus mature mais tout aussi bonne vivante que sympatrique.
« Et toi alors ? J’ai suivis tes débuts tu sais ! Je suis une grande fan de Colorful Diamonds ! Mon préféré est Natsu mais tu n’est pas très loin derrière rassure toi ! » Elle lui offrit un grand sourire, celui qui es digne de Hase Ori. Celui qui lui donne ce titre de « rayon de soleil ».
Tenue - Il lui était difficile de juste fermer les eux en espérant faire abstraction de sa confession juste pour la laisser en paix avec sa conscience. Il était après tout, présent pour l'écouter. En tout cas c'était le but qu'il s'était fixé en s'extirpant de la salle d'entrainement pour la rejoindre dans un café pas comme les autres, au centre ville; Les mots dépassèrent les idées qu'il s'étaient mises en tête, loin de l'imaginer aux bras d'un homme plus âgé, avec de l'expérience. Un professeur qui ne devait pas faire partie des hommes bien s'il l'a délaissé dès que ca l'arrangeait. A croire qu'il ne fonctionnait pas comme ses semblables sauf qu'une année sans un mot paraissait tout de même long. Faire preuve de patience oui mais pour combien de temps ? N'avait il pas souffert de cette absence de contact pendant cette séparation fortuite ? Il ne posait pas ce type de questions de peur de s'immiscer encore plus dans un sujet qui ne le regardait pas. Par contre, le type d'accident, ses blessures, le soutient, il n'allait pas en faire l'impasse. Un soupir s'extirpa de ses lèvres, laissant son corps redescendre en pression dès sa première réponse. Rien de très grave, du soutient de sa famille, tout avait été mis en place pour son rétablissement. "Tant mieux. Dans ces moments difficiles, il est préférable d'être bien entouré pour s'en remettre tant au niveau moral que physique." A croire qu'il devenait un expert en la matière.
Elle n'avait pas tort, ils n'étaient pas très proche à l'époque alors pourquoi le contacter ? Mais de la même façon, alors pourquoi maintenant que leurs chemins ne leur permettait plus de se croiser à nouveau ni même de partager des anecdotes amusantes comme autrefois ? Pour le coup, l'histoire semblait encore obscure mais poser plus de questions sur le sujet pourrait la blesser plus que de nécessaire. "Ah ah tu as raison. il ne faut pas vivre dans le passé et puis y a plein d'autres opportunités qui te tendent les bras." il voulait détendre un peu l'atmosphère bien que sa voix fut surement un peu trop forte vu qu'une plusieurs serveuses s'étaient tournées au même moment, dans leur direction. Shojiro fit un signe de la tête pour s'excuser avant d'écouter plus attentivement, la suite de la conversation. "Quoi Natsu ?" Il mima un air outré avant d'attraper son téléphone portable, prêt à lui envoyer un sms. "II ne perd rien pour attendre." Il laissa planer quelques secondes avant de finalement se mettre à rire à plein poumon. "Je plaisante. Natsu a vraiment un beau physique. Je suis jaloux, je lui dis souvent. Mais c'est aussi pour ca qu'on s'adore. Merci .... d'être fan du groupe." l en rougirait presque, esquivant toute forme de contact visuel avec elle de peur de ne plus savoir où se mettre. Le sentiment n'était le même entre une inconnue qui lui avoue être fan du groupe et Ori, qu'il avait toujours trouvé différente des autres filles comme une sorte de personnalité à part qui jouait les aimants avec lui. "On s'entraine vraiment dur tous les jours mais rares sont ceux qui réalisent leur rêve."
AVENGEDINCHAINS
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Ce message a été posté Mer 23 Sep - 23:22
Les Retrouvailles
Shojiro & Ori
Shojiro redevenait important pour Ori. Elle pouvait s’en rendre compte, petit à petit, alors qu’ils commencèrent à rires et se retrouvés l’un et l’autre. Ce moment difficile où il avait fallu retourner dans le passé c’était transformé en chaleureuses retrouvailles, entre deux amis qui du regard, peuvent se comprendre facilement. Son sourire refaisait surface, la joie revenait, le bonheur de vivre, elle ne pouvait pas l’oublier plus longtemps, parce que la Ori d’aujourd’hui est une jeune et pétillante femme qui prend l’instant présent comme une grande chance, une opportunité à ne jamais refusé. Alors elle riait aux éclats, lorsque le chanteur plaisantait suite à sa confession de membre favori. Un moment qui les replongés dans leur passés de lycéens, du temps où tout deux se racontaient sans honte et sans gêne leur potins quotidiens. Le jeune homme semblait ému ou peut-être touché, lorsqu’Ori avouait être une fan. A vrai dire, bien qu’il eut une période ou chacun s’était éloigné à en devenir des étrangers, la japonaise n’avait pas pour autant complètement oublié ce garçon avec qui elle s’entendait si bien. Les débuts du groupe, les premiers clips, premiers albums, elle avait tout suivis avec le fait que ce talentueux leader qu’est Shojiro n’était rien d’autre que son grand camarade de l’époque. C’est une autre étudiante, également ancienne lycéenne de la Royal, qui lui avait appris la nouvelle, lorsque le chanteur faisait ses premiers pas sur scène. Une grande joie, c’est ce qu’avait ressenti Ori sur ses mots. Depuis, il avait bien grandi, mûri et était devenue quelqu’un d’encore plus intéressant, d’encore plus attirant. « J’étais tellement fière quand je t’ai vu dans ton premier live ! Ca m’a rappelé le club de musique, quand on chantait dans la petite salle avec trois instruments et un micro qui ne fonctionnait même pas aha. Et dire que tu es une célébrité maintenant ! » Les yeux pétillants, c’est en le couvrant d’éloges qu’elle continuait à converser avec celui qui à présent et de nouveau, était son ami confident. Celui avec qui on se sent bien, et celui qui fait tout oublié. Ces retrouvailles est tout ce qui lui manquait à cette si belle vie qui aujourd’hui, recommencerait d’une petite part. Parce qu’à présent, elle avait Shojiro, et elle ne le lâcherait plus, star ou non. « Tu sais Shoji, mon rêve à moi, ça serait de devenir productrice dans la télévision ! »
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~ retrouvailles ~ Cela faisait deux ans que cet amour était terminé. Ce grand amour qui avait tant blessé Ori. Plus qu’une fracture au bras, plus qu’une foulure de la cheville, la fin de cet amour avait été une atroce douleur pour la jeune femme qui n’avait alors que 20ans à l’époque. Néanmoins, elle s’était reconstruite, petit à petit, d’abord à l’université, où elle s’était fait de nombreux nouveaux amis. Là-bas, personne ne connaissais la Ori anéantie, la Ori au cœur blessé. A Royal Private School, seule une Ori pétillante, joyeuse et souriante était reconnu. Alors quand elle rentrée chez elle, elle se laissait des moments de tristesses, des moments où la douleur revenait intérieurement ; la peine de cette histoire d’amour tristement terminée. Et alors quand elle y repensée, elle regrettée, énormément. Elle regrettée de n’avoir donnée aucune nouvelle à son copain durant cette année où elle se reconstruisait mentalement et physiquement, après l’accident. Elle regretté de ne pas avoir insisté d’avantage face à l’homme qu’elle avait tant aimé. Cet homme qui l’avait lâchée et délaissée. Alors même un an après, la japonaise y repensait, et bien trop souvent. Des fois elle souriait parce qu’elle se voyait dans le bonheur passé, mais des fois elle versait des larmes. Elle en parlait peu de tout cela, parce qu’encore une fois, la Ori que le monde extérieur voit et une Ori heureuse. C’est l’image qu’elle veut qu’on se fasse d’elle. Seulement, parler n’a que du bon lorsque l’on traverse une peine, heureusement que sa facilité à sourire et à voir du monde lui permettait de penser à autre chose. 