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  this summer's gonna hurt like a motherfucker. avec lü fheng tâm

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Anonymous
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Ce message a été posté Mar 4 Aoû - 23:32
tenue ﻻ    Plus tôt dans la semaine, tu avais reçus un petit mot dans ton casier. En général, cela donné un petit côté mignon d'avoir un bout de papier inconnu. Malheureusement, ce ne fut pas ton jour de chance car il ne venait pas d'une demoiselle éprise de t'es traits mais par un homme resté dans l'anonymat. Il t'avait annoncé que ton père était endetté (ayant précisé le nom et quelques informations personnelles de ce dernier afin de te prouver que ce n'était pas du bluff) et que donc, le bonhomme en question voulait récupérer son argent. Il t'avait également expliqué qu'il devait passer par toi à la demande de ton géniteur car lui-même ne pouvait rembourser. - Ah. Coller ses dettes à sa progéniture, c'était du jolie, n'est-ce pas ? Le mafieux t'avait laissé six jours - acte qu'il qualifier de suffisant et honorable.

_____________________________________________________________

Son réveil sonna. Un petit soupire désespéré sortit d'entre ses lèvres. Kang Jae se leva avec une certaine difficulté, ne dormant pas spécialement bien en ce moment. Du moins, très peu à cause de son clan. Arrivant tout de même à poser un pied devant l'autre, il fila rapidement à la douche afin de ne pas être en retard à rps. Il n'avait pas envie de voir les têtes enfarinées des plus jeunes mais c'était soi-disant son métier. Ah, qu-est-ce qu'il faut pas faire ! Pestant un peu durant les dix minutes suivantes, enviant Peach qui dormait encore dans la pièce à côté, le brun se vêtit simplement mais tout avec classe : pour attirer l'œil d'une jeune femme, il fallait tout de même faire un minimum d'effort ! Descendant à l'étage, le lion prit un café rapide, coinçant entre ses pulpes sa cigarette matinale, attrapant ensuite téléphone, porte monnaie et clé : il était paré à quitter sa demeure.

Jae avait tendance à arriver dix minutes avant tout le monde : cela lui permettait de ne pas être emmerder, disait-il, par les collègues, professeurs ou élèves déjà sur place. Saluant cependant les habitués, il alla ouvrir les portes principales à l'intérieure, celles qui menaient aux couloirs et salles de cours. La première sonnerie se fit entendre, il soupira une énième fois et leva doucement son visage vers le ciel une fois être sortit du bâtiment. — encore une putain de journée. Parfois, il était fatigué et n'avait envie de rien. C'était le cas ; mais ce n'était que le matin, cela irait sûrement mieux plus tard. En attendant, il arpenta la grande cours pour se rendre devant le portail principal, ouvrant les portes en repartant tranquillement, les mains dans les poches. Le commencement n'était jamais très violent : il discutait avec les élèves, se laisser distraire par les femmes et amusé par les hommes : la routine, quoi.  Son petit sourire en coin habituel disparu lorsqu'il vit Tâm sortir du corridor des dortoirs. Il marchait à côté d'un drôle d'énergumène aux cheveux rouges : Ah ! Les jeunes. Marchant vers son ami, il lui adressa cependant un sourire, assez sincère tout de même. — bonjour Tâm. tu vas bien ? Il savait qu'une réponse orale n'aurait pas lieu d'être présente, alors il se contentait souvent des mimiques et hochements de tête du plus jeune. Il l'aimait bien, le trouvait original et sympathique. Il n'aimait pas les gens qui parlaient pour ne rien dire : le peintre ne parlait carrément pas, que dire de plus !

Enfin. Il l'aimait bien. Certes, mais le travail était le travail et l'argent qu'il devait avoir n'allait pas tomber du ciel. Il était tard, voir un peu trop. Il était accompagné de deux de ses hommes. Marchant tranquillement, il suivait simplement le pauvre petit étudiant. Par ailleurs, malgré l'heure tardive, il y avait encore quelques inconscient qui se baladaient alors être discret était bien une tâche aisée. Kang Jae attendit quelques minutes pour se retrouver dans un endroit désert, jetant ensuite la cigarette qu'il avait coincée entre ses lèvres. — Tâm, est-ce que t'as le fric que je t'ai demandé ? Même si la surprise pouvait être évidente, le lion n'aimait pas tourner autour du pot.

Anonymous
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Ce message a été posté Mer 5 Aoû - 23:36


this summer's gonna hurt like a motherfucker.


Sa main passe sur le verrou du casier, et il l'ouvre, pensif et fatigué, baillant même, se calant de la main contre la paroi, pour perdre enfin ses yeux larmoyants d'épuisement sur l'intérieur de son casier. Il pousse un bouquin, pose un autre, prend un petite bouteille de gélules en plastique vert pâle et gobe deux petits objets cylindriques, attendant qu'ils soient bien passés dans la gorge avant de rouvrir les yeux. Il déteste ce traitement. Sa main repose par réflexe le récipient sur... tiens... c'est quoi ce papier? Il a l'habitude qu'on lui en pose. Soit les profs, soit pour le club, à travers les petites ouvertures métalliques. Soit des filles aussi, il a déjà eu le coup. Il se redresse et le prend dans sa main et l'ouvre. La journée a déjà été dure mais lui qui pensait pouvoir dormir se méprend lourdement. Quoi? Ses yeux parcourt et reparcourt le papier. C'est quoi... ce délire. C'est une blague? Tâm ferma son casier sans douceur et s'assit sur un banc à coté. Son père. Qu'est-ce qu'il avait à voir avec cet enfoiré...? Il voulait le crever, c'était certain maintenant.... se débarrasser de ce fils fardeau qu'il était... Incapable de faire de la politique ni d'avoir une progéniture, il ne servait à rien aux yeux de cet enfoiré, et il n'avait rien trouvé de mieux que de devoir de l'argent à des mecs dangereux, en lui foutant tout sur le dos...? 4 millions 232 mille yens... Tâm sentit son cœur lui faire la nique et serra les dents, plissa un œil, se recourbant en deux, son coude sur son genou, prenant son front, son crâne et ses mèches dans une main, l'autre main pendant sur l'autre genou, le papier entre deux doigts. Les nerfs. Il avala sa salive, les mains tremblantes, le regard humide pour une autre raison. Il devait tenir. Il ne devait pas flancher. Il devait avoir été un enfoiré de serial killer ou un truc du genre dans une autre vie, pour morfler autant dans celle là, sans avoir rien demander ou fait pour. Il renifla un peu, autant pour ses nerfs à fleur de peau, que pour ne pas hurler de colère dans le couloir au milieu des quelques pèlerins qui restaient. Il ne devait pas rester ici. Il avait six jours. Six putains de jours avant de crever? Lui qui s'était battu pour vivre davantage, se retrouver avec une quelconque mafia, ou entreprise corrompue hasardeuse au cul. Avait-il cet argent? Cette somme était énorme. Il l'avait, mais... s'il acceptait de payer pour ce salopard, tous les plans d'avenirs avec sa mère serait compromis... Avait-il grillé sa mère? Comment allait-elle...? Pris d'une panique soudainement, il sortit en trombe pour aller chercher son portable qu'il avait laissé au dortoir dans un moment d'égarement. putain non, pas ça. S'il savait , il la tabasserait à mort.


***

A son grand soulagement, sa mère allait bien mais il avait fait un foutu malaise émotif dans l'histoire. En deux trois jours, il s'était remis et prenait son traitement assidument, les membres faibles, la mine toujours lumineuse en dépit de tous ces évènements. Le quotidien s'écoulait. Avez-vous vu le monde? Ce monde qui marche, s'enchaine, se piétine, s’entremêle dans une cohésion désapprouvée et violemment destructrice? Tous semblent se foutre du sort des inconnus qu'ils croisent? Peut-être qu'il a le sida? Peut-être que sa fille est morte? Peut-être qu'il a quinze chiens? Peut-être qu'il est polygame? Peut-être qu'elle a de l'eczéma sur tout le corps, et que celle là là bas à quinze amants. peut-être qu'il ne sait pas si son père est son vrai père, que lui, il a tué sa cousine, que celui-là est nymphomane, et que cette gamine là est déjà dépucelé depuis ses douze ans. L'humain, vicelard et dégueulasse, malade et imparfait , juste sublime et parfait quand on ignore tout. Alors comme on n'aime que le beau, on se ment, on ignore tout volontairement. c'est mieux, c'est moins sale comme ça. Si on savait, on ne toucherait plus personne, on s'indignerait de tout, on n'aimerait plus la vie à ce point. Mais ça ce sont les gens ordinaires, ceux qui composent en grande partie ce monde. Et il y a ceux qui savent ce qu'ils sont, qui voient bien plus, qui vivent pour observer, qui boivent le monde comme un élixir toxique, un peu plus chaque jour, pour se voir crever à petit feu sans que personne ne bouge. Celui qui regarde les hommes marcher, courir, se mentir, pleurer et rire et qui passe dans le foula, coloré et bienveillant, pleurant comme une armée à l'intérieur et renfermant un démon qui peine à survivre. Tâm. Personne ne sait ce qu'il est en train de vivre. Beaucoup savent qu'il a eu le cancer. Beaucoup l'ont fui par peur que les scientifiques aient eu tord sur même 0.02% et que le cancer soit contagieux. Beaucoup l'ont oublié, abandonné, laissé trainé comme un vieux machin au fond d'une pièce dégueulasse. Beaucoup ont oublié qu'il existait. D'autres se sont liés un peu à lui, mais il a peur du rapprochement. Pourquoi? Parce que quand on se rapproche... l'autre voit tout. Et s'il voit tout. Il s'en va. Toujours. C'est écrit. Alors il n'a rien dit. Ni écrit. Ni laisser transparaitre. Il a souri aussi à Kang Jae quand il lui a dit bonjour la dernière fois. Ce mec a été un de ses piliers quand il était malade. Il l'a vu titubé, il l'a vu plié et gerber ses tripes dans le couloir. Il l'a fui aussi à certains moments pour ne pas qu'il l'aide. Ce mec est un mec bien, le genre de type en qui Tâm a confiance. Sans ces rares membres du personnel qui l'ont épaulé à tenir le coup, il ne serait peut-être pas là. Donc oui, il ment , il cache ce qui se passe, surtout à ces gens comme Kang Jae. Pour ne pas qu'ils s’inquiètent de nouveau. Pour ne pas dépendre d'eux. Il peut le faire seul, et il ne demande plus rien. Il lui a donc souri sincèrement, parce qu'il l'estime vraiment. Un des rares sur cette foutue planète qui se languit de le voir s'empêtrer dans les méandres de la maladie.

TENUE ¤ Ce soir, il marche le long des ruelles dans Chiyoda. Il a été faire un stock de chewing gum, passer prendre une nouvelle batterie pour son portable dans une petite boutique et aussi rendu visite à une amie dans un coin reculé. Quand il est ressorti de chez elle, après lui avoir fait la bise, il s'éloigne. Il fait déjà nuit. Il n'a pas froid. Il réfléchit encore à cette histoire. Il n'ira pas. Ils n'ont qu'à venir s'ils veulent ce fric. Qui lui dit que c'est pas son père ou son frère qui lui a foutu le papier pour avoir son argent aussi? Il en serait bien capable ce sale petit con. Il fourre ses mains dans son futal sombre. Allez on rentre. Il esquive une ruelle calmement. Il n'a pas ses rollers ce soir, ils ont en réparation, il a felé trois roues dans un saute d'un toit. Il les récupérera demain soir probablement. Mais quand il veut pour revenir sur une rue principale, au milieu de toutes ces maisons anciennes, trois hommes lui barrent la route. Il plisse les yeux, pensant à des enfoirés de roublards, qui rackettent les gens. Mais ...

Kang Jae? Pourquoi son surveillant était...
Une phrase, la clope qui a volé, et Tâm se fige. Le fric qu'il lui a demandé? mais il lui a jamais d... oh non. Sa gorge se serre. Son coeur accélère. Il fixe Kang Jae dans les yeux, bouche entrouverte. Il a percuté. Pas lui. Non. Ses yeux semblent chercher à comprendre, instable, passant d'un homme à KJ, puis à l'autre et de nouveau sur KJ... non pas lui. Il lui faisait confiance? Il a l'impression de revivre en accélérer sa première chute dans le cancer où les gens ont fait place nette. La trahison. Cette confiance. Ca ne représente donc rien pour eux. Trahi par son géniteur une fois de plus. Puis par un ... ami. Un ami...

Tâm se réveille d'un coup. Son regard change et se fait noir. Un Tâm inconnu. Ce Tâm qui a fait la nique au cancer. Ni une ni deux, il prend la poudre d'escampette à toute allure dans la direction opposé, et trace comme un malade dans les ruelles sautant au dessus de tout ce qui passe. Il n'a pas de sacs et ça facilite les choses. Concentré, il saute par dessus un capot de bagnole à l'arrêt, et coupe au milieu des bagnoles sous les klaxons qui gueulent , il tourne à fond dans une rue, grimpe sur une poubelle, et attrape un échelle en ferraille, pour se hisser sur le toit, 2 barreaux par 2 barreaux. Il prend appui et se propulse sur le toit, visant le toit suivant pas très loin. Il sait qu'on le suit. Ne pas regarder derrière, ne pas écouter. Courir, encore plus loin. Qui est Kang Jae. Cette idée lui hurle dans les neurones. Un mec embauché par son père? par son frère? A moins que cette histoire soit vrai , mais ça ne lui indique en rien qui il est vraiment. Il sert les dents et saute. Merde, il est loin ce con de toit. Il atterrit de justesse dessus et se remet à courir, puis saute dans le vide, choppe un pilier de drapeau métallique et se laisse glisser, presque en chute libre avant de se remettre à courir dans les ruelles qui passent , se faisant courser par un clébard au passage. Putain mais casse-toi toi! Le chien lâche prise quand il saute par dessus un grillage, traverse un jardin, et se renfonce dans une autre ruelle encombrée.
 



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Ce message a été posté Jeu 6 Aoû - 17:10
Jae remarqua le temps que son ami avait mit à comprendre ses mots.  Il avait conscience que cela pouvait être déconcertant mais c'était ainsi, la réalité était faite de la façon dont nous percevons, vivons les choses. A cet instant, le mafieux comprit qu'il venait de perdre tout sentiment harmonieux de la part du plus jeune. Soupirant un peu, à peine audible, il tendit son téléphone, son porte monnaie et ses clés à l'un des hommes qui l'accompagnait. Faisant un pas, deux pas.... Voilà que Tâm se mit à détaler telle une furie. Écarquillant les yeux, le brun passa un rapide coup d'œil à ses coéquipiers avant de se mettre lui aussi à courir. Lorsque Tâm passa sur les toits, le mafieux resta à terre : c'était plus court et il connaissait les ruelles comme sa poche. De temps en temps, il croisait des gens qui le prenait pour un fou en pleine crise, mais qu'importe : ce n'est qu'un détail parmi tant d'autre. Au croisement d'une de celle-ci se trouvait une jeune femme, très attirante qu'il poussa, ne l'apercevant qu'au dernier moment. — AH ! dégage salope ! Il était rare qu'il refuse une femme : parfois même dans les moments les moins appropriés il trouvait le moment pour fricoter. La, c'était un peu différent, il fallait l'avouer. Soupirant un peu, reprenant à la seconde sa longue course, Jae arriva dans la ruelle où il vit l'étudiant descendre en trombe. Se stoppant, essoufflé, les mains tenant ses genoux, penché, il cracha presque ses poumons tant il avait besoins de reprendre un minimum d'air. — ah putain. plus de cigarette bordel. Petit juron qu'il ne tiendra jamais bien évidemment : la cigarette et lui : une grand histoire d'amour. Enfin, plus pour lui envers elle qu'inversement n'est-ce pas ! Reprenant sa folle course, il se rendit bien vite compte que Tâm venait de se foutre dans un cul de sac. Un long mur jonché les habitations et il prenait fin ici. Soupirant vulgairement, passant l'une de ses mains dans ses cheveux, il s'étira doucement. — et bien ! tu m'en à fait voir toi hein. habituellement on me fait pas courir comme ça. Un petit rictus, sûrement pas approprié à l'instant prit place sur les pulpes du coréen. Fixant le garçon en face de sa personne, il savait qu'à la moindre occasion il repartirait en courant : lui échapper était peut-être la seule chose qu'il pouvait tenter, de toute manière. S'avançant tranquillement cependant, Jae glissa sa main derrière son dos, empoignant en dessous de son haut une arme à feu. D'un geste rapide, leste il leva son bras en tirant un coup de feu en l'air. Le bruit était sourd et impressionnant étant donné que l'endroit était pour la plus grande partie fermé. Ce geste avait seulement pour but de déstabiliser ce pauvre petit bonhomme. Une fois prêt de ce dernier, le mafieux le prit par le col et lui fit tomber rapidement au sol en s'asseyant sur la cage thoracique du peintre. Appuyé sur ses genoux, il retenait tout de même un peu son poids pour laisser respirer sa victime : tout de même !

Son arme en main, il glissa le canon de cette dernière sur la joue de Tâm avant de le faire descendre au niveau de sa gorge, la frôlant. Il savait que c'était l'endroit le plus sensible du corps de l'étudiant mais il ne voulait pas perdre son temps, quitte à utiliser des méthodes peu agréable, que se soit pour l'un ou l'autre. — tu sais, je peux te renvoyer sur une table d'opération. tu ne voudrais pas y retourner non ? - alors donne moi ce que je veux Tâm et je te laisserais tranquille. Son autre main prit le visage de son cadet, un peu plus penché au dessus de lui. — je ne veux pas te faire de mal Tâm. mais réfléchie à ce que tu fais. Il n'était tout simplement pas l'homme qu'il fallait prendre à la légère sous prétexte qu'au fond il parait agréable et plutôt gentil. L'un des doigts de Kang Jae se glissa sur la glotte du vietnamien tout en le fixant. — ne m'oblige pas à te violenter. Au fond il ne voulait vraiment pas cela et souhaitait que tout se passe pour le mieux. Il espérait également que la personne en face de lui soit raisonnable et qu'il ne soit pas dans l'obligation de sévir. Au fond, il l'aimait bien ce petit Tâm et en faire sa cible avait été une légère source de tracas. Le Roi était humain, il ne pouvait pas non plus se permettre de nier les sentiments d'amitié qui le lié avec le peintre. Hors, il avait conscience qu'après cet incident, ses états d'âmes ne conteraient plus et seraient au contraire véridique : la confiance ne règnera plus bien que cela ne se fera que d'un côté : Jae continuera de protéger le petit homme, même de loin.

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Ce message a été posté Jeu 6 Aoû - 21:17


this summer's gonna hurt like a motherfucker.


Il sauta par dessus un tas de caisses pour finir bloqué contre immense mur de béton, et les première fenêtres sont trop hautes. Putain, s'il avait eu ses rollers, jamais Kang Jae ne l'aurait rattrapé. Il est vrai que la vitesse et la souplesse étaient les plus grands atouts physiques du taiwanais. Il ragea , grognant violemment, sa main heurtant à plat le mur pour en effriter quelques morceaux de ciments, quand le coup de feu retentit et part réflexe, Tâm se baissa un peu , les mains au dessus de la tête. Quoi?! Un flingue. Il regarda lentement sous son bras en se redressant , les yeux limite incrédules, ne reconnaissant plus le type qu'il croisait tous les jours. Il déconnait pas... Ok, on se calme. Il leva lentement les mains, enfin levées... disons qu'elles étaient à mi hauteur de chaque coté de ses épaules. Il ne le lâchait pas des yeux, essoufflé. Moins que lui, visiblement, mais Tâm avait mal. Il la fermait parce qu'il n'était pas du genre à se plaindre, il avait connu bien pire, mais sa gorge le brûlait et il avait mal à la nuque et  au dos, les nerfs. Il était déjà crevé, il puisait dans sa réserve nerveuse. Se décalant un peu sur le coté, il manqua de se prendre les pieds dans une brique au sol, et un autre truc à la con. Le temps d'un pauvre coup d'oeil au sol, pour voir où il foutait les pieds, que Kang Jae, le choppait par une fringue et le foutait au sol, sans même qu'il puisse se retenir. Mais merde, ton équilibre légendaire, il est où Tâm? Tâm, là, il sait plus trop où il habite, alors son équilibre, il est un peu bancale. Il heurte le sol, plein dos, serrant les dents, s'épargnant de peu le choc du crâne au sol, un coup à finir à l'hosto direct ça. Grimaçant sous la douleur, il échappa un râle en plissant un œil, une main accrochée par réflexe au tee shirt de son agresseur, qu'il trouve soudainement un peu trop près à son gout.

*Me touche pas putain !* pense-t-il fort en l'incendiant du regard, sous la douleur qui lui fait trembler une main, la gauche libre, ne sachant plus où la foutre.

Il se démène un peu , essayant de le pousser , mais ... le flingue sur la joue le fige, bouche ouverte, le regard sur le coté, direction l'arme qui lui descend le long du visage. Sa respiration se raccourcit, mais il avale sa salive, et son pouls ralentit lentement. Se contenir. C'est comme avant de rentrer au bloc, zen. Ne pense pas que tu vas clamser et jamais te réveiller... Il ferme les yeux un court instant, arquant la gorge sous la pointe du canon qui s'y loge. L'adrénaline. Il la sent dans toutes ses veines, comme quand il fait ces parcours nocturnes à risquer sa vie en sautant en roller dans le vide. Mais les sueurs froides en plus. Il a envie de gerber du coup sous l'émotion. Si tu fais ça Tâm, il va t'en coller une en pleine tête, donc contiens tes tripes. Sa main lâche lentement le tee shirt du blond en face, expirant longuement, sous les paroles de l'autre. Inutile d'essayer de lui en coller une? Il en sait rien, il s'est déjà fait agresser, mais c'était par son paternel ou son frère, ou des hommes à eux, mais c'était pas à ce point, et jamais avec une arme. Il peut pas bouger son gros cul ce taré? Il va lui péter les côtes si à un moment il se sent une faiblesse.
Le traitement contre le cancer fragilise aussi ses os , dégage bordel! En réalité, Tâm a moins peur de se prendre une balle, que de crever à cause de son corps en kit. S'il se prenait une balle, sachant qu'il prenait un anticoagulant pour éviter les caillots statiques dans ses artères... il crèverait non pas à cause de la balle mais de l'hémorragie de ses propres défaillances. Pas de balle. Pas de balle. Retourner sur le billard? Sérieux tu crois que tu vas lui faire peur avec ça mec? Il les compte même plus les opérations et les anesthésies, qui lui ont aussi déglingué certains trucs à force. Son corps n'était qu'un tas de cicatrices invisibles et il emmerdait tout ceux qui osait lui dire qu'il n'avait pas garder de traces.

Il croisa le regard de Kang Jae, essayant de reprendre un peu son sang froid, ce qui n'était pas évident avec ce flingue dans le creux de la jugulaire. Cette main se referma sur son visage et il plissa les yeux, se laissant faire, observant, écoutant. Si le mafieux n'était pas con, il lirait des dizaines de choses dans le regard du peintre. Colère, incompréhension, douleur, tristesse..déception et il verrait aussi la lueur changer quand il aurait parler de billard. Plus froide, plus amère.

- Ne parle pas de c'que tu n'connais pas..
. murmura-t-il avec un voix éteinte et rauque. La douleur était là quand il parlait, c'est pour ça qu'il ne le faisait pas. Mais Kang Jae avait abordé LE mauvais sujet, réveillé cette force naturelle qui était là dans les pires moments de Tâm. Il n'était pas qu'un feu follet multicolore plein de joie et de légèreté. Cette partie là serait morte sans l'autre. Chaque homme qui en a chié a en lui l'enfant et la bête. Tâm serra les dents et sa main gauche se referma sur le canon du flingue, rapprochant son visage du sien pour qu'il l'entende bien.
- Tu ne sais rien de ce que ça fait de se faire charcuter pendant des mois.... Garde tes menaces...  La douleur c'est ma catin la plus fidèle...

C'était certain que Tâm avait une résistance à la douleur peu commune. L'accoutumance. Sous ses mots, il ragea et de toutes ses forces, lui colla un coup de genou en plein dans le dos, virant le flingue sur le coté, de manière à ce que si un coup parte, ça finisse dans le mur, au risque de se bruler les mains. Encore une idée ingénieuse. Bien sûr qu'il allait se cramer les mains ce con. Ou bien le coup ne partirait pas , mais il ne se laisserait pas faire comme ça. C'était à son père de payer. Et Kang Jae. Traitre.

- Enfoiré! T'étais un ami!
cracha-t-il de nouveau en murmure aussi fort qu'il pouvait. Sous l'effort, il sentit une douleur dans son torse.

Bâtard de paternel... il savait qu'il allait perdre, mais il refusait de faire la pucelle et de se faire bouffer sans réagir. Il était peut-être malade et plus faible , c'était certain, mais il allait lui en donner pour son beurre. Il le voulait son fric? Qu'il lui prenne de force. Qu'il le convainc de lui filer.
 


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Ce message a été posté Sam 8 Aoû - 0:45
La surprise fut si grande lorsque le coréen entendit la voix du peintre qu'il se recula un peu, par réflexe. Alors il savait encore parler ? Un petit rictus sur le coin des lèvres, il secoua légèrement son visage. Tu aurais pu me le dire, pensa-t-il. Enfin, ce n'était pas le moment de penser au temps passé ensemble, lorsque tout était tout beau, tout rose. Là, le tableau se présentait seulement par des couloirs froides, sombres et indélicates. Laissant parler le soi-disant muet, Jae le fixa sans rien dire en retour. Ne pas savoir ce que cela faisait de se faire charcuter à longueur de temps ? Si, il le savait très bien. Il avait subit cela sur une longueur de six années. Et pourtant, tout allait bien aujourd'hui. Fronçant légèrement les sourcils, Jae lâcha un soupire : à quoi bon parler de ce que l'on sait déjà. Tout ce qu'il voulait son fric. Il se doutait bien que sa proie ne se laisserait pas dévorer facilement. Le coup qu'il prit dans le dos le fit bien évidemment avancer en avant. Se redressant un lâchant ce coup-ci un soupire plus audible, il se tourna afin de fixer cette petite gazelle qui se trouvait dans son terrain de chasse, à ce pauvre lion affamé.  Enfoiré! T'étais un ami! Passant doucement l'une de ses mains dans ses cheveux, le Roi ne pu s'empêcher de sourire, machinalement. — je ne fais que mon travail tâm. ne soit pas si dur. autant avec moi qu'avec toi-même. Lorsqu'il prononça ses mots, il se déplaça en même temps devant le malade tout en rangeant son arme, l'attrapant par le col. — fait pas le con tâm. donne moi juste ce que je veux. Le lâchant brusquement, il savait que sans action il ne réagirait pas de la même manière et son dessein serait alors modifié. Il tourna de nouveau le dos au plus jeune avant de se retourner d'un coup sec et, sous un geste leste, rapide et agile, il décocha une gifle digne de ce nom à ce dernier. Sa main était assez grande pour prendre toute sa joue voir plus. Pourquoi ne pas avoir serrer les doigts, ne pas y avoir mis le poing ? Ah, il ne voulait pas non plus le défigurer. Lui attrapant violemment le bras, il plaqua Tâm contre le mur adjacent, lui collant cette fois-ci son genoux dans le ventre. Lorsque, comme tout humain il se pencha - même un tantinet en avant sous la douleur, Jae attrapa la gorge de son ami, plaquant ainsi sa tête contre le mur, à plat. Leur corps étaient assez proches pour qu'il puisse l'immobiliser avec. — ne me force pas à aller plus loin tâm. s'il te plaît. Son regard était vide de sens, vide de sentiment et pourtant il continuait à se borner sur le fait qu'il pouvait rapidement obtenir ce pour quoi il était sortit ce soir.

— si tu ne veux pas me le donner c'est qu'il y à une raison, donne la moi. Lâchant prise sur le point sensible du cadet, il fit signe de deux de ses doigts à ses coéquipiers qui se trouvaient assis non loin de là, fumant tranquillement. Ils se levèrent et rejoignirent les deux hommes. L'un d'eux lui tendit une corde et rapidement, afin de ne pas laisser de chance au taïwanais, il lui attacha les poignets ensemble, derrière son dos. Serrant comme un viking, le coréen glissa doucement ses lèvres au niveau de l'oreille droite de sa victime, susurrant là quelques paroles. — avec le corps que tu as tâm, je  pourrais faire quelque chose de ta petite personne. beaucoup pourrait en profiter. ainsi, le remboursement se ferait d'une manière moins agréable pour toi mais tout aussi bénéfique pour moi. Un petit sourire malsain collé sur ses pulpes, Jae regarda le second bonhomme qui attrapa ce qu'il avait dans la poche arrière de son pantalon et qui pendait depuis tout à l'heure. Un sac en tissue noir dans lequel il passa la tête du peintre, serrant le bas afin qu'il ne puisse absolument rien voir. D'une main, Jae le poussa. — avance. Il restait derrière, tenant la corde de sa main gauche, la droite posée sur l'épaule de Tâm. Ses acolytes guidèrent quant à eux le pas à l'avant. Le lion n'était pas d'humeur à rire, à jouer ou à faire mumuse avec n'importe qui pour n'importe quoi. Il était pressé car ce n'était pas le seul travail qu'il devait accomplir cette nuit et en vue de la façon dont elle avait débutée, elle serait longue. C'est ce qu'il c'était dit à l'instant même où il avait posé les yeux sur le bonhomme qu'il tenait désormais entre ses mains. Il en ferait ce que bon lui semblait s'il n'y avait pas coopération, et malgré l'amitié qu'il lui portait, il n'aurait aucune hésitation à faire quelque chose de répugnant, comme il l'avait si bien soulevé dans ses précédentes paroles. C'était donc à Tâm de choisir, il était libre au moins pour cela.

Anonymous
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Ce message a été posté Sam 8 Aoû - 3:09


this summer's gonna hurt like a motherfucker.


Le coup n'eut pas l'effet escompté. Les appuis de Kang Jae ne devait pas être assez stables et il partot vers l'avant se relever au passage. Son travail? Qu'il aille se faire foutre, lui et son travail. Mytho. Charognard. Comment voulait-il qu'il ne soit pas dur avec lui? Il était sérieux là? Il venait de le foutre au sol, avec la menace de possiblement le buter, pour ne pas vouloir payer une dette qui n'était pas la sienne. Tâm se releva d'instinct aussi vite qu'il put , mais se fit chopper par le col, maugréer au visage, lâché, et les quelques secondes qu'il eut pour observer en hauteur un endroit par où s'échapper, alors qu'il avait aperçu les deux types au fond de la ruelle, ne furent que trop courtes. Le flingue. Il était où le flingue. Tombé? Non? Rien au sol. Il voulut reculer mais se fut trop tard. Il se prit une main dans la gueule et pas une petite. Le genre qui vous envoie la tignasse en vrac, vous démonte une demi vertèbre, et vous sonne. Du moins quand on est une femme ou quand on sort de deux ans d'hopital et qu'on est encore sous traitement pour un putain de corps en kit. Tâm vit des traits blancs en picots dans ses yeux et cligna plusieurs fois des yeux, titubant d'un pas, la bouche ouverte, la joue plus que rouge. Pourquoi une baffe... Foutrement humiliant une baffe et ça le fit enrager. Pensait-il être gentil en faisant ça? On gifle les gonzesses bordel... pas les mecs!

A moitié dans le flou visuel, il n'eut pas le temps de récupérer son équilibre, qu'il se sentit partir en arrière, heurtant le mur. Il avait trop courru tout à l'heure, il sentit la jauge de ses réserves en force diminuer, comme si on lui avait pomper sa dose pour le jour suivant. La respiration se fit plus irrégulière. Il serra les dents au choc dans le mur, mais son corps reparti en avant quand le genou s'explosant dans son abdomen. Tous les abdos du monde n'aurait pas suffi à encaisser ce choc, à moitié d'être un putain de boxeur Thaï. Tâm cracha en avant, un peu de sang suivi, coupé à l'intérieur de la joue par la gifle de rustre qu'il avait eu. Putain... ce que ça faisait mal. Si Kang Jae ne lui avait pas choppé la gorge pour le renvoyer en arrière, sa tête heurtant de nouveau le mur... il aurait fini au sol, plié en deux. Ses jambes le tenaient , mais il sentait que ça n'allait pas durer. Merde, il allait finir comme ça? C'était pitoyable... Son père allait réussir son coup au final... Le buter comme le fils soit disant indigne qu'il était.. par la main d'un autre. Tâm commençait à pâlir mais tenait bon. Ses deux mains attrapèrent le poignet de la main qui l'étouffait à moitié. Non pas la gorge. La bouche ouverte, entre douleur vive et respiration difficile, le son rauque qui émanait de sa gorge n'était pas bon signe. Il le savait. Cet enfoiré savait que c'était son point faible sa gorge... Il ne le reconnaissait tellement pas. La douleur autant physique que morale, quand on se fait détruire par une personne qu'on estime... Celle d'avoir l'impression de ne pas avoir été à la hauteur encore une fois... Celle de ne pas comprendre où on a merdé, et au final , cette impuissance... totale... S'il te plait? Pourquoi ce mot...

Quand il lui lâcha la gorge, Tâm tomba au sol, ouvrant plus grand la bouche, plié en deux, pour reprendre un souffle douloureux. La raison de son refus était simple. Ce n'était pas un putain de puit à fric. Les mains tremblantes, il savait qu'il ne tiendrait pas la nuit à ce ryhtme. Il rouvrit des yeux fiévreux sur le sol, controlant au mieux son coeur. Bordel , c'était minable. Un mec de sa carrure qui se laissait évincer de la sorte, si facilement , et dont le corps refuser de tenir davantage... Il osa penser que c'était fini, mais on le tira en arrière pour lui attacher les mains dans le dos, à lui bruler limite les poignets. Serrant les dents, il peinait déjà à tenir debout. Comment pouvait-il se démener comme un diable? Si seulement il avait été à son plein potentiel... Il y avait trois ans de ça, jamais on ne l'aurait malmené comme ça. Il se haïssait d'être si faible... Le regard semi clos, il avait un mal de crâne horrible, et envie de gerber, les douleurs lui irradiant l'abdomen et la gorge. Il était à moitié dans les vapes. Mais pas assez pour ne pas comprendre ce que venait de lui dire Kang Jae. Q...quoi? Double sensation, effroyable. Son cœur sauta un battement. Il avait peur de ne pas avoir compris. Une lueur vive essaya de se frayer un passage dans cette expression brumeuse qu'il avait dans le regard. La détresse. L'angoisse. Il sentit son ventre se serrer. Incapable de plus... Kang Jae voulait faire de lui une putain? Non... pas ça... Il savait que ça existait pour l'avoir lu dans les journaux ou sur le net... mais pas à lui putain, il avait rien fait de mal! Il avait pas eu une existence suffisamment merdique pour ne pas avoir à passer par ça? En plus , il est vierge. Putain! Il essaie de reprendre ses esprits quand on lui couvre la tête. De pire en pire. NON! Vu l'étranglement passé, il ne peut plus tenter de parler sans vomir ses tripes sous la possible douleur. Il a envie de hurler pourtant. De chialer comme un gosse, mais il se mord la levre, au sang... Une légère coupure sans incidence réelle, mais qui en plus de celle dans sa joue, imprègne un peu le tissu noir. Il doit tenir... Par fierté. Par nécessité de se prouver qu'il a des couilles, qu'il n'est pas qu'un putain de cancéreux faible... Idiot, Tâm... Ses jambes ne semblent pas de cet avis, titubant légèrement. Il a frissonné à la proximité du son de la voix de cet enfoiré... *Kang Jae... Pourquoi tu me fais ça*...Il a frissonné mais ça n'a pas duré. Le mépris. Saturation. Ses mains se serrent. Il avance, sentant cette main empoisonnée. Celle qui autrefois l'a soutenu et qui là est l'outil de sa déchéance à venir... il bouge l'épaule pour lui virer sa main et se sent partir sur le coté. Mais un des hommes le choppe et le redresse, pour qu'il tienne debout. Pas touche, toi et tes paluches graveleuses. Tâm se heurte à un  autre corps, qu'il identifie vaguement à Kang Jae... Il n'arrive pas à respirer dans ce truc... Où est-ce qu'on l'emmène... Sa peau est en feu , et il a froid en même temps, et les tremblements de ses mains n'ont pas cessé. Il est épuisé...  

Une jambe fléchie au sol... mais on le relève encore. Il tousse et entache un peu plus le tissu. Lentement... il repense à ce qu'il a vécu... de meilleur. Il murmure pour lui même..."j'te d'mande pardon m'man..." . Il ne le répètera pas. C'était son unique envie avant de ne plus pouvoir sortir un mot.  Il aurait bien aimé être un fils digne, et avoir la force de détruire son père. Il aurait voulu guérir pour ça. Toutes ces souffrances pour rien? Tout ce combat pour rien... Où était la logique... La nature était une belle salope en robe de marié au final. On a pas déjà signé qu'on est déjà mort... Il n'a même pas eu le temps de devenir prof. De visiter le Népal. De serrer sa mère dans ses bras. De tomber amoureux.

This is the day of your crash darling...


 


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Ce message a été posté Sam 8 Aoû - 12:35
Après quelque minutes de marche, l'un des hommes de mains du coréen ouvrit la portière passagère du véhicule de jae. Celui-ci y mena le peintre, le forçant à se baisser en appuyant sur sa nuque, lui faisant ainsi comprendre qu'il devait s'asseoir. Fermant après que le plus jeune soit installé et que l'un de ses coéquipiers l'ai attaché (pour qu'il ne bouge pas, ils s'en foutaient de sa sécurité), le lion prit sa place en partant donc, seul à seul avec Tâm. Silencieux durant le trajet, n'ayant de toute manière rien à lui dire, le blond se stoppa après vingt minutes de route. Sortant tranquillement, il alla chercher sa petite proie, le levant avec force en le forçant à marcher. Il y avait du bruit. Enormément de bruit - beaucoup trop. De la musique ? Des rires, féminins, masculins ? Des cris, des paroles. Tout se bousculait et cela donnait une symphonie désagréable. Sa main tenait le bras de de son cadet et l'amena à l'intérieur d'un bâtiment. La musique était présente à l'intérieur, l'atmosphère à l'intérieur était assez malsaine si l'on savait reconnaître les sensations. Obligeant le jeune homme à marcher à un rythme soutenu, Jae le mena dans une salle, non dans la pièce principale.

Là, il ferma la porte derrière lui. Il y avait toujours une musique, des rires, des paroles. Trop d'animation. Enfin, ce n'était qu'un détail. Sous un mot, le mafieux ordonna à un homme de récupérer sa petite proie et ce dernier le fit monter sur une estrade qui se trouvait au centre de la pièce. Enfin, cela, on ne pouvait le savoir que si l'on avait la vue libre. Ce n'était pas le cas pour Tâm, du moins pas encore. Tout cela devait être stressant ? C'est ce que l'Oyabun voulait. Qu'il stresse et qu'il se sente mal pour donner une abdication. Celui qui s'occuper du malade lui détacha les poignets pour rapidement lui lever les bras de force, lui rattachant les liens en hauteur. Des rires plus intenses se faisaient entendre en direction de sa personne. Pourtant, rien n'avait était fait encore. Le bonhomme qui se trouvait derrière Tâm dégaina un Katana (signe qu'il appartenait au clan de Jae), cela se fit entendre par le doux frottement de la lame contre son fourreau. Alors, d'un geste simple il glissa le bout de cette dernière sous le haut du plus jeune en le déchirant à l'arrière pour ensuite lui ôter en le déchirant. Le voilà torse nue. Il fit de même avec son pantalon. Ah, le voilà en sous-vêtements. Jae fit un petit signe de la main et le bourreau retira le sac qui cachait la vue du plus jeune pour qu'il puisse enfin voir où il était et ce qui l'entourait.

Jae était là, assis juste en face de lui tel un Roi sur son trône. Deux femmes étaient à ses côtés bien que son attention n'était pas viré sur elles mais bien sur sa petite victime. La honte était le meilleur remède comme tout acte de rebellion et s'il devait aller plus loin il le ferait. Les gens de la salle ? Et bien, hommes, femmes de tout âges. Tout cela ne présageait rien de bon. - Repense simplement aux paroles qu'il avait pu prononcer. Ai peur. C'est tout ce qu'il te demande pour que tu puisses craquer. En attendant, il avait ce petit sourire indéniable sur ses lèvres.

Anonymous
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Ce message a été posté Sam 8 Aoû - 13:41


this summer's gonna hurt like a motherfucker.

Il suivit. Il ne pouvait faire que ça dans son état. Il n'avait pas envie, mais il n'était pas stupide. Quand on n'a pas la force d'affronter un adversaire, on fait en sorte de récupérer ses forces pour essayer plus tard... Mais il avait mal. Plus encore que physiquement, c'était mentalement que les cartes s'envolaient peu à peu... Effrité de l'intérieur... encore une fois. De longues minutes où ses jambes semblent le trainer comme un vieux morceau de viande... Ne vaut-il pas mieux que de devenir une vulgaire putain? Il ne comprend pas. Il n'a rien fait de mal, il ne cesse de se le répéter pour ne pas penser qu'une fois de plus, il mérite le châtiment qu'on lui inflige. On le fait se plier et entrer dans ce qui semble être un véhicule. Vu l'odeur de l'intérieur, entre celle du cuir, et l'odeur typique de la voiture neuve, il suppose que c'est une grosse bagnole de riche. Il en a tellement l'habitude... On l'attacha. Pourquoi? Ils avaient peur qu'il ouvre la portière avec les dents et sautent? Y'avait peu de chance... pas vu la bagnole... D'instinct Tâm se laissa aller vers l'avant, ses mains toujours archi liées dans le dos, et posa son front contre le fauteuil de devant... Son souffle se calma, il ne bougeait plus, il récupérait un minimum... ça ne s'arrêterait pas là... Il le savait. Putain de paternel... Il ne donnerait pas cet argent... Cet argent représentait une énorme part de ses économies, et il était réservé à sauver sa mère des griffes de son père... Il ne pouvait pas la trahir. Alors il encaisserait comme il pourrait...

Quand enfin ils arrivèrent, on le fit sortir, il pouvait mieux marcher, il avait récupéré son sang froid, sa vue n'était plus troublée et son ventre allait mieux. La douleur sur sa gorge était toujours présente, mais peu importe, il avait signé à vie pour ça. Le bruit, cette odeur sulfurée, de sueur , de sang, d'alcool, cette musique à lui incendier le cerveau. Il connaissait ce genre de lieux vaguement , du moins, en général pour être sorti avec des amis un peu n'importe où à l'époque. Et puis à force de se balader la nuit, il avait trouvé des lieux plus malsains les uns que les autres parfois et croisés des enfoirés à la pelle, sans pourtant s'y mêler. Jae. Il reconnaissait sa poigne. Et son odeur. Il était là, c'était donc lui qui le guidait. Pourquoi en arrivait-il à ça? Un tabassage n'était-il pas plus approprié pour un règlement de compte. Lui péter la gueule n'aurait malheureusement pas ramener l'argent... presque 5 millions de yens. Et s'il les avait pas? Allait-il mourir pour ça? Jae avait conscience que peut-être que les gens à qui il s'en prenait pouvait être pauvres? Qu'on n'est pas forcément responsable de la connerie des autres? Que c'est dégueulasse? Et s'il avait été une vieille femme avec une petite fille de 3 ans, aurait-il fait pareil?

En quelques minutes, il passa une pièce, puis deux, puis trois... cet endroit ne lui plaisait pas, au vu des sons... Plus le temps passait et plus il angoissait. Il ne sentait pas bien, mais physiquement ça allait un peu mieux. De quoi tenir on va dire. Il monta des marches. Puis il entendit un bruit de lames. Il ferma les yeux, avalant sa salive , priant pour ne pas crever maintenant... il était mort de trouille, qui ne l'aurait pas été.... Mais c'était inutile de tenter de s'enfuir. Les bras tendus vers le haut, de nouveau attaché comme un putain de cochon de boucherie, il sentait la lame froide se glissait sous son tee shirt, lui faisant serré les dents, et se cambrer d'un longue inspiration sous la peur de se faire embrocher. Son tee shirt ne fut bientôt qu'un lointain souvenir, puis son futal de cuir. Putain, son futal... tu lui en dois un mec. C'était un cadeau de sa mère. Et il entend le monde autour, puis on lui découvre la tête. Le visage baissé, il comprend. Alors c'est ça. Il veut l'humilier pour le faire céder? Pauvre con. Il assume complètement son corps, et y'a de quoi vu son physique. Son torse accuse de longues respirations. Il ouvre les yeux, entre la fatigué et la colère. Jae... Il se fait craquer la nuque, elle lui fait mal. Ils peuvent rire, eux ces péteux endimanchés. Ont-ils seulement conscience qu'ils ont un fils de célébrité politique sous les yeux et qu'on les foutrait en taule pour un tel affront aux yeux des lois? Tâm ne voyait pas ça lui. Ce qu'il voyait c'était que ce type qui l'avait aidé à vivre, se comportait comme son père. A l'humilier en public pour ré hausser son prestige de main sur les autres. Seulement le grand Taiwanais avait été forgé sur l'humiliation, sur le rabaissement, sur le fait d'être détruit pour le plaisir d'un homme. Un peu plus ou un peu moins... Il releva un regard entre ses mèches ébouriffés. Un coté sauvage, violent et que peu connaissaient de ce mec qui d'ordinaire souriait, aidait, aimait tout le monde jusqu'aux pâquerettes. Il fixait le lion sur son trône... Tu connais la fable du Lion et du Rat darling? Son regard en disait long... Je vais te crever Jae. Je t’exècre. Vas y joue, éclate-toi.... Connard... Il rebaissa les yeux. Psychologiquement, il se conditionnait... Ne pas céder... pense à ta mère Tâm... Elle a besoin de toi. Alors, il se ferma à son environnement. Il n'entendait plus les autres, juste un fond sonore...
 

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Ce message a été posté Sam 8 Aoû - 14:18

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Ce message a été posté Sam 8 Aoû - 15:27


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Ce message a été posté Sam 8 Aoû - 18:33


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Ce message a été posté Sam 8 Aoû - 22:39
Lorsque le petit ange se mit à vomir, Jae se recula : il n'allait pas non plus venir lui essuyer le coin des lèvres en caressant gentiment son dos alors que oui, il avait manquait de se faire violer par l'un des clients. Soupirant un peu, sans décrocher un mot cependant, laissant là le peintre se vider de ses tripes, il attrapa le pantalon de Tâm - du moins ce qu'il en restait pour y prendre dans sa poche la boîte qui s'y trouvait. Là, s'asseyant à côté de lui Jae soupira un peu en lui tendant doucement. Regardant la date inscrite sur l'estrade, il afficha un petit rictus satisfait bien que cela n'avait pas été tâche facile. Attrapant l'étudiant après qu'il ai ingéré ce dont il avait besoins, le portant tel un sac à patate (parce qu'une princesse ça l'aurait pas fait n'est-ce pas), le menant à son véhicule. Une fois assis à sa place, le blond posa sa tête sur le repose tête du siège en soufflant silencieusement. Il avait enfin terminé. Quel jeu désagréable avait-il joué cette nuit. Démarrant, partant de cet endroit emplit de souvenirs difficiles pour le plus jeune, Jae retourna à rps.

Une fois une place, se garant prêt du portail des dortoirs, le coréen aida Tâm à sortir, l'aidant également à monter les escaliers jusqu'au onzième dortoir. Jae savait qu'il vivait avec deux autres hommes : en vue de l'heure, il serait difficile de les voir debout. Entrant après avoir précédemment chipé les clefs du jeune homme dans les poches de son pantalon déchiré, il aida le peintre à aller jusqu'à sa chambre. — au revoir tâm. Le laissant alors, il partit, retournant à ses occupations nocturnes. Tout cela ne l'avait enchanté. Mais cela n'allait pas l'empêcher de dormir ce soir, contrairement à certains.

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