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 please, give me your hands and come on. avec lü fheng tâm

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Ce message a été posté Jeu 13 Aoû - 15:58
tenue ☇ FLASHBACK  — A peine avait-il assassiné le père de Tâm qu'il prit en charge sa génitrice. Il la savait au Japon et avait précisément mémoriser l'endroit où elle vivait. Bien que cela n'avait pas était si facile que cela, le mafieux avait finit par se ramener directement dans cette fameuse demeure. Toquant deux fois, il fut accueillit par cette dernière. Putain, ce qu'elle ressemble au peintre, pensa le coréen. Se penchant respectueusement devant elle, lui offrant un petit sourire courtois, il se présenta. — bonjour madame. je me nomme choi kang jae. je suis un ami de votre fils aîné, tâm. je viens ici afin de vous ramener à lui, de vous offrir une vie qui ne vous nuira plus et également, je vous offre mes services afin de vous protéger. Ah, que la vie sera belle désormais pour cette belle qui n'avait rien eut de beau dans sa vie mise à part ses fils. Jae savait que l'étudiant avait un frère cadet, et une sœur également, mais n'avait jamais posé de question, cela ne le concernait pas. Alors ainsi, il honora la demande de Tâm ainsi que sa parole. Perdant doucereusement son sourire, le blond se pencha devant elle, droitement courbé. — je tiens également à vous annoncer que votre époux à perdu la vie. si vous devez désigner un coupable jugez moi mais ne m'en tenais pas rigueur. Il fallait bien qu'il lui dise. Par respect de la chose. Se redressant légèrement, avant de réellement se retrouver droit comme un piqué, il sortit de sa poche, quelques papiers, lui tendant. — tâm m'a vaguement parlé de votre vie et de ce que vous avez subit. - ses papiers, je vous offre une nouvelle vie. Un petit sourire qui se voulait rassurant, le blond reprit. — je vous ai déjà logé dans une demeure sur les bords d'Ota, où vous serez en paix. vos papier, je vous ai rendu votre nom de jeune fille, et j'ai effacé vos plus grands rapport avec le père de vos enfants. bien entendu, étant donné qu'il touchait le gouvernement, je n'ai pas pu faire plus. Il osait espérait que cela suffirait à la mère, mais elle l'était celle de Tâm. Et si ce dernier tenait d'elle, alors Kang Jae pensa qu'il ne craignait absolument rien. Véridique, elle le fit entrer chez elle et l'accueilli avec une gentillesse hors norme. Touché tout de même par cela, il prit une mine plus sombre lorsqu'ils furent ensemble dans le salon.  — madame. j'aurai cependant quelques informations à vous demander. Voilà qu'ils se mirent à parler du père de Jae - et que oui, comme l'avait pressentis Tâm, indirectement, l'homme qui c'était servit de sa mère été bien son paternel. Il était restait tout à fait calme bien qu'intérieurement, dans la tête de Jae : c'était l'Anomie. Il nota dans son esprit tous les détails qu'elle lui donnait, tout. Absolument tout. Il resta une bonne après midi avec elle à discuter finalement, de tout et de rien. Le surveillant en apprit plus sur le jeune peintre et en fut ravis quelque part, cela lui éviterait de lui poser des questions ! Enfin, en fin de journée, il aida mlle. à faire quelques valises avant de la laisser finir pour affaire, lui disant qu'il viendrait la chercher le lendemain matin et qu'il lui laissait l'un de ses hommes en gage de sécurité, par précaution. Minutieux dans tout ce qu'il entreprenait, Jae était un homme expérimenté et doué - mais visiblement pas assez pour atteindre son propre géniteur. Le lendemain donc, jae montra le bout de son nez à l'heure prévu et embarqua dans sa voiture les valises, cartons de la mère. En même temps, il fit grimper le chien du cadet à l'arrière de sa voiture : Ah ! Un chien qui montait dans un bijou pareil, il fallait avouer qu'il l'aimait bien tâm hein ! Ainsi, il la mena à Ota, dans une demeure munie de deux étages, d'un jardin qui faisait presque autant de superficie que la maison avec une piscine bien sympathique à l'arrière. Un coin tranquille, assurément non entourée par des voisins. Descendant, devant le portail il tendit les clés à leen'âm. — c'est à vous. profitez. jae pouvait se le permettre. C'était un mort de fric à n'en plus pouvoir, entre son boulot à rps et son clan : une source de revenue bien trop sûre ! Ramenant les affaires de la plus âgée à l'intérieur, la laissant visiter en attendant. Ne l'aidant pas à défaire le tout (parce que ça ne le regardait pas et puis fallait pas abuser de sa gentillesse non plus hein), le blond fut surpris d'être prit dans les bras de cette femme bien plus petite que lui. Elle le remerciait. Ne cessait jamais de le remercier. Elle pleurait, sûrement le soulagement d'une vie nouvelle et sûrement meilleure. Affichant un large sourire, le coréen avait simplement posé sa main à plat dans le dos de la mère et lui rassurant que tout irait bien à partir de maintenant, et qu'elle serait en sécurité. Enfin, après ces petites embrassades, elle fit promettre à Jae de ne rien dire à son sujet à Tâm. Sans vouloir savoir pourquoi il accepta tout bonnement et elle lui affirma qu'elle lui dirait lorsqu'elle serait prête à enfin voir ce petit bout d'homme déjà bien adulte.


☇ TODAY — Cela faisait trois semaines et demies qu'il n'avait pas posé les pieds à rps. Congés anticipés. Cela faisait deux semaines qu'il n'avait pas parlé, ni vu Tâm. A vrai dire, s'occuper de sa mère avait été long et laborieux. Entre le déménagement (certes rapide), le temps également de trouver une habitation et les papiers à faire. Enfin, le bordel et Jae priait pour que tout cela finisse rapidement. Le matin même, alors qu'il se préparait pour aller au QG rejoindre les membres de son clan, le blond reçut un message de la part de mlle. Swang. Elle lui demandait s'il pouvait faire venir Tâm. Qu'elle était prête. Il lui répondit un simple " Oui. Je passe le prendre et j'arrive. " Une certaine détente entre les deux êtres, une très bonne entente. Enfin, Jae attrapa les clefs de sa moto et partit tranquillement (enfin, tranquillement était un mot falsifié : il roulait comme un taré) chez Tâm. Il pensait qu'il se trouverait au dortoir mais pensa rapidement que c'était dimanche : alors non. Il devait être enfermé dans sa maison étrange là, pensa Jae, où il c'était réveillé plutôt d'une manière catastrophique ! En bas de l'habitat du jeune peintre, le coréen éteignit le moteur de son véhicule, se rendant à l'intérieur. Il se souvint être descendu de quelques étages : alors le vouloir arpentant les escaliers. Les paliers passés, il eut enfin sur la porte la joie d'y lire à côté Lü Fheng Tâm. Soupirant, parce qu'il monte toujours les marches deux par deux, autrement ça n'allait pas assez vite, le blond toqua deux coups, encore une fois. Une première chez la mère. Une seconde chez le fils. Il attendit une réponse - pas auditive, sans déconner, mais il entendit quelques pas qui se faisait proche pour finalement voir la porte s'ouvrir. Comme si de rien n'était, comme s'il n'avait jamais disparu depuis quinze jours, Jae lui adressa un petit sourire, habituel. — bonjour tâm.   Il voulait garder la surprise, alors il ne dirait rien ! — tu veux pas venir avec moi ? j'ai un truc pour toi, que je dois absolument te montrer. mais c'est une surprise, alors tu sauras rien. Le silence d'un Yakuza était le plus sûr au monde. Son rictus s'agrandit peu à peu, ses dents blanches visibles. Ah, on ne refera pas le monde avec un Kang Jae !

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Ce message a été posté Jeu 13 Aoû - 20:33
Le néant. Que restait-il maintenant? A la base, la plupart de son combat avait été de lui survivre, mais maintenant qu'il avait gagné... maintenant que sa mère était hors d'atteinte -d'après Jae- et qu'il n'avait plus à avoir peur de se faire buter dehors, excepté par son petit frêre qui devait être encore plus perdu que lui, il ne lui restait pas grand chose. Tous lui auraient dit: mais sois content, tout est fini! Tu es hors de danger, et en plus tu as fait une grosse BA pour toute ta vie, plus que beaucoup ne feront jamais. Est-ce que faire tuer quelqu'un était une BA? Est-ce qu'échapper aux médias, aux flics et tout le bordel était sensé être une bonne chance? Pour le moment, il était officiellement porté disparu et le serait éternellement ...Avait-il vraiment gagné? Et qu'est-ce qu'il avait gagné lui? Etait-ce réellement un acte d'altruisme, une vraie BA, ou bien juste le craquage d'un mec qui n'en peut plus de ce type acerbe? Etait-ce seulement pour sauver sa mère, ou aussi pour lui cracher à la gueule toutes les choses qu'il lui avait faite et le faire souffrir autant que lui? Valait-il mieux que lui dans ce cas? Et en plus il n'avait pas tenu le scalpel... Etait-ce de la lâcheté? Autant de question auxquelles ils ne savaient plus rien. Trop de questions. Après le fameux règlement final, le jugement dernier du paternel, tous les jours qui avaient suivi n'avaient été qu'errance mental, perdition artistique et questions existentielles. Il ne savait plus où il allait. Il n'avait pas revu sa mère depuis longtemps, comment pouvait-il prétendre se battre pour elle. Et son frère qui le rejetait et vivait très bien sans lui. Et toutes ces choses qu'ils faisaient pour lui, pour son amour de l'art, pour s'épanouir, et non pour épanouir les autres... Au final, qu'est-ce qui le raccrochait à ce monde. Même une connaissance génial qu'il avait fait récemment, Berry, s'avérait être un mec à moitié pételé qui coupait les gens en morceau, pour récupérer leurs organes et sauver d'autres vies... A qui se fier? Jae? Il ne l'avait pas revu depuis des jours... pas de nouvelles rien. Et personne ne le joignait non plus par téléphone. Sa vie sociale s'amenuisait au gré des jours et des nuits et avec elle, les rumeurs sur la famille. Les médias et les flics soupçonnaient un peu tout le monde en réalité, car après enquête, il s’avéra que le paternel était connu plusieurs malfrats... En somme un vrai pourri. Quand la police interrogea la mère épuisée, elle qui ne savait rien jusqu'à la venue d'un certain Bakuto chez elle, elle leur avait tout simplement dit que ses fils seraient incapables de faire ça, d'un parce que le premier était malade, et que l'autre le prenait pour modèle.

De là, ils consultèrent aussi les mouvements d'argent et virent que Tâm avaient retiré une part d'argent. Tâm leur expliqua qu'il avait du envoyé cet argent à un ami parce que son père s'était amusé à lui empreinte de l'argent et  qu'il avait fini dehors avec sa famille. Tout le monde voyait Tâm comme un mec super gentil, altruiste et serviable, ce qu'il était , donc la police ne chercha pas plus loin, ayant de plus gros chats à fouetter avec les différents problèmes qu'avait rencontré la paternel, notamment avec un certain gang en Corée, indiqué par la mère de Tâm. Mais elle n'en avait pas dit plus ne voulant pas être mélé à ça. De là, comme la politique ne traine pas, le problème fut redirigé, vers là bas. On nomma un remplaçant diplomatique et l'image du père fut descendu dans les médias, Taïwan ne voulant pas d'une image d'un homme pareil, à savoir un homme corrompu qui ne respecte pas le pays dans lequel il est envoyé. Un porte parole détourna peu à peu l'affaire des tabloïds et Tâm cessa de se retrouver avec des blaireaux en bas de chez lui...

Le calme. le silence... Affalé dans son lit de tout son long, il dormait depuis plus de douze heures... Pas un seul corps n'avait franchi le seuil de sa porte depuis. Est-ce que son art allait en être perturbé? Bien sûr que oui. Est-ce qu'il allait mourir avec son père, comme si le seul but de son talent était né de ce conflit destructeur contre lequel il luttait avec les couleurs et la joie, à savoir l'opposé? Et si au final, c'était grâce à son père qu'il était devenu tout ça. A cause de ses supplices, à cause de ses violences... non. C'était impossible. Il était plus que ça. Plus qu'un déchet sans valeur , accroché à son imaginaire comme seule force de son existence... Pour l'heure, il ne pensait plus, il avait trop chialer. Chialer comme un gamin, craquer une fois, deux fois, trois fois, il ne savait plus en fait. Épuisé, il s'était endormi juste après une douche qui avait fini par devenir froide. Plusieurs jours, et il ne guérissait pas. Plusieurs jours et il se sentait sale , encore. D'abord cette agression, puis ce contrat, puis cette soirée bizarre avec Jae, celui là même auteur de ses maux, puis cette mise à mort , ces visions d'horreurs à voir son père de faire charcuter, et sous son ordre à lui, personne d'autres... Il ne savait même plus qui il était au fond. Toute son existence n'était qu'un putain de puzzle sans queue ni tête et toutes ses actions dépendaient des actes des autres, de faits extérieurs sur lesquels il n'avait aucun pouvoir. L'impuissance... La douleur de ne pas savoir si c'est grâce à soi, à cause de soi... si on a fait aucun choix au final. Et sa maladie qui avait son surmenage émotionnel n'arrangeait rien. Il était sensé guérir. Il devait rester tranquille et suivre le traitement final à la lettre... mais il avait sauté trop de prises ces derniers temps, fait trop de malaises, user son cœur encore un peu plus... et son esprit avec.

Et on arrive à un stade... où on n'arrive plus à penser... où on regarde dans le vide... épuisé... où on se dit que ça sert à rien de trouver un sens... et on se laisse tomber en arrière... on a envie de mourir, d'oublier, de changer d'existence, d'être un autre... ou juste une peinture. Oui voila. Juste une peinture. C'est bien une peinture... c'est beau, ça décore, ça ne cause aucun problème, et ça n'attire que les regards et la poussière... Tâm aimerait être ça... que tout le monde l'oublie... s'il vous plait...

Il dort.
Ca toque. Il ouvre un oeil... Mh? Dégage le facteur, je prends pas de courrier ici, tu t'es encore planté. Il se leve quand même machinalement, et s'habille rapidement avec les fringues qu'il avait prévu la veille. TENUE . Un coup d’œil sur le portail. Merde, il est déjà cette heure ci... Tâm n'a plus trop de repères... Il préfère la nuit maintenant. C'est bien la nuit, tout le monde dort et il est seul. Il se frotte le visage et ouvre, réveillé, mais la tête en pétard quand même. Et là. Boom. Jae. Mais... euh. Qu'est-ce que... Il le regarde de haut en bas. Hein? il a pas prévenu. Et il ne l'a pas vu depuis longtemps. Oui ça fait longtemps pour Tâm. Il a un peu perdu ses repères temporels. Il fronce un peu les sourcils, silencieux, sa main engourdie se frottant la nuque, avec sa tête de mec qui comprend pas tout. Euh. Une surprise. Lui. Tâm est encore un peu dans les vapes, mais ça finit de le réveiller. Il penche un peu la tête, avec un faciès soupçonneux. Surprise avec lui, y'a 50% de chance que ce soit un truc pervers encore. Il se passe quoi, il a pas eu de nanas depuis un moment et il se rabat sur lui? Il doit absolument lui montrer. Tâm a une pensée malsaine direct, genre Jae qui se dessape et qui fait -voila!- les mains sur les hanches, surprise! Il se met une main sur le visage en battant des paupières. Oh putain dur le réveil, ok euh. Il lève son index bagué, genre - ok une minute tu veux- sa main toujours sur le visage. Il lui fait signe d'entrer quelques secondes, et va se foutre le visage sous la flotte bien froide. Un coup de main dans les tifs pour les ordonner un minimum. Il enfile ses baskets, et baille comme une carpe, en attrapant un verre de jus de fruit qu'il s'enfile d'une traite. Il regarde autour de lui, et ah oui... il ouvre un tiroir de sa table de chevet , prend un truc, deux trucs, trois trucs... portable, clefs de maison, son porte monnaie. Son autre main tient un truc... Il s'avance et tend au blond le porte monnaie qu'il a perdu, le regard sur le coté du style: ouais je sais je t'ai pas appelé pour te dire, je l'avais oublié la dernière fois... c'est à toi. Puis il lui jette un sempiternel regard innocent, absolument pas volontaire, avant d'ouvrir la porte, vérifier que tout est bon en mettant son portable dans sa poche avant de jean. Ok, bon bah allons-y. Il est un peu ailleurs en fait. Ça se voit que quelque chose s'est produit, qu'il a un intérieur tout bizarre, tout cassé, même son regard n'est pas aussi souriant qu'avant. Il va suivre Jae. Il se surprend à penser que ce foutu sourire, cette tête de clown qu'il prend quand il est fier de lui, ça lui va bien et que quelque part... ça lui fait du bien. Mais il a peur de la suite.

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Ce message a été posté Jeu 13 Aoû - 23:39
Il n'aurait jamais pensé que le taïwanais accepterais avec autant de facilité. Enfin, lorsqu'il l'invita à rentrer à l'intérieur, Jae le fit mais resta entre l'intersection de l'entrée et la première pièce, appuyé au mur. Observant le plus jeune, un petit sourire aux lèvres, le mafieux remarqua cependant qu'il n'était pas dans sa meilleure forme, ce qu'il comprenait cependant. Le voyant revenir, lui tendant quelque chose, le surveillant eut un petit sourire amusé. — merci tâm. Là, sans attendre il l'ouvrit en retirant de l'ouverture principale la chaîne de sa mère. Aussi imposante qu'elle paraissait, elle était importante à ses yeux. Peut-être même plus que sa propre vie. Pourquoi ne pas l'avoir réclamer avant dans ce cas ? Il n'y avait plus pensé. Pour lui aussi, beaucoup d'événements présents et en plus de toutes activités, il avait eut vent de son père par la mère du peintre. Sujet qui le bouleversait au plus haut point. Mais cela, il ne laissera rien transparaitre et ferma toute discussion à ce sujet. Surtout lorsque la police, avec les témoignages de la mère de Tâm avait soulevé son nom de famille qui trahissait le clan de son père. Calvaire silencieux pour le blond, il n'en avait pas moins retiré quelques profits : vouloir faire mieux, encore et encore afin de devenir plus imposant, plus puissant, que son géniteur.

Enfin donc, la croix autour du cou, il sortit tranquillement en tenant la porte à Tâm : galant le grand bonhomme ! Non, sans déconner, il attendit que la porte sois verrouiller pour prendre les escaliers. Libre au plus jeune d'utiliser l'ascenseur : lui n'avait pas envie. Il était en forme et voulait le rester, du moins, c'est ce qu'il prétendait ! Une fois en bas, ouvrant la porte du bâtiment  -laissant de nouveau passer Tâm (enfin, c'était un prétexte pour mater un peu aussi, ne mentons pas), le coréen sortit ses clés. — j'espère que t'as pas peur. Lui souriant ironiquement, Jae monta sur son véhicule. Démarrant, attendant que Tâm soit bien installé, il fut content de lui : le plus jeune était obligé de se coller à lui ... Oh ! Non Jae, pas de pensées de ce genre ! Stop ! S'il avait pu se frapper à l'instant même il l'aurait fait. Ne pense pas à ça Jae. C'est un petit être faible ! Voilà ce qu'il se disait pour ne pas profiter davantage de ce petit privilège. Ah, qu'allait-on faire de lui ? Pas grand chose visiblement, mais il fallait s'y faire, n'est-ce pas, et avec le temps, tout était plus facile à assimiler !

Sur la route, comme à son habitude, Jae roulait vite. Il aimait la sensation de liberté que cela procurait et ne s'arrêtait que si l'indication y était. Autrement, c'était un fou ! Le seul à être monté avec lui avait été Tae Oh, et jusqu'à présent le second de cuisine n'était pas mort ... Tout allait bien donc ! Aucun risque pour le peintre ... Enfin, il fallait juste un peu prier ! Empruntant une route en dehors de la capitale, le panneau indiqué la direction d'Ota. Coin un peu plus tranquille que les autres, et encore là, il trouva le moyen de se rendre dans un lieu encore plus perdu. Aux abords des rares demeures qui se trouvaient là, des plateaux d'herbes. Sans grandes vies. Ah ! Que c'était agréable au moins. Le mafieux brisa le silence de la nature par son véhicule mais se stoppa devant l'une des grandes maisons. Arrêtant son moteur, se redressant il jeta ensuite un coup d'œil à l'étudiant. Lui souriant légèrement, il descendit après l'avoir stabilisée au sol. Là, il se dirigea tranquillement vers le portail qui bordait l'entré du jardin. — viens. Ouvrant ce dernier, Jae alla toquer avant d'ouvrir lui-même la porte. Attendant que Tâm daigne à se bouger le derrière, il le fit entrer, sa main posée au niveau de sa hanche droite, à l'arrière afin de le pousser un peu histoire l'inciter à aller plus loin. Fermant la porte derrière lui, n'ayant pas retiré sa main, le coréen guida son ami au salon, où se trouvait sa mère.  — comme promis tâm. Se stoppant un peu derrière le plus jeune, histoire de le laisser retrouver sa génitrice, il la salua d'un geste de la tête muni d'un petit sourire. Appuyé à l'une des poutres, les bras croisés, il se demandait s'il ne devait pas partir. D'ailleurs, il n'allait pas tarder, histoire de les laisser ensemble.

Anonymous
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Ce message a été posté Ven 14 Aoû - 2:14
Il le suit dans les marches. Pas la peine de prendre l'ascenseur, il s'en fiche un peu en fait, alors il dévale les marches avec lui, sa main glissant lentement sur la barre avec le tintement de la bague de son index sur le métal de cette dernière. Il l'observe. Son dos... ses épaules... tout est plus massif que lui chez Jae. Il se souvient du soir où il était complètement pété, et où il a découvert les sculptures de ce même dos. Il se souvient de chaque marques, chaque courbe. Son regard va machinalement sur les marches qui suivent, esssayant de ne pas y penser. Il le suit juste et c'est trés bien comme ça. Par contre le coup de la galanterie, c'est bizarre. Il lui cache un truc et gros.... C'est pas possible autrement. Il veut pas mater son cul quand même. Très honnêtement, ça traverse l'esprit de Tâm mais il ne se retroune pas pour vérifier, il est trop stone pour ça. C'est un état étrange ou on se sent bien, sans savoir pourquoi. Mais c'est pas si bien que ça non plus. Ni noir, ni blanc, les choses apparaissent juste comme ça. Les faits et même pas penser à la suite. Tâm est d'humeur posée, peut-être fatiguée c'est vrai mais tout vide. Alors il suit. Il jette un coup d'oeil à un voisin qu'il croise et sourit un peu, lui faisant un geste de la main par politesse quand son regard cherche la voiture de Jae. Hein? De quoi? Il veut que... là dessus? Tâm s'arrête. Elle est superbe, y'a rien à dire. Massive, joli chassis, belle peinture, il penche la tête et sourit vaguement devant cette petite merveille mécanique. Sauf que monter dessus, c'est pas comme regarder. Ouais voila, un peu comme le sexe quoi. Tâm, il regarde, il dévore, il peint dessus, mais il monte jamais. Cette comparaison.... mais c'est vrai! Et la moto elle se compare à quoi alors? Tu parles de masse, de beau chassis, de carosserie... Tâm remonte les yeux sur Jae, et regarde la moto de nouveau , genre en douceur vioup... putain mais pends-toi Tâm, t'as osé!? Il est fatiguééééé... ouais. En fait il ne comprend pas du tout pourquoi il a ces réactions. C'est complètement paradoxal. Ce mec est dangereux, et il est capable du pire quand il s'agit de son travail... et il était pas là pendant longtemps. Qui sait où il t'embarque encore! Et toi tu le suis. Il va te vendre au marché noir, ce sera bien fait pour ta gueule tiens. Gros naif! Est-ce qu'il a peur? Il sourit jaune à Jae. Lui? Peur? Derrière lui en moto? Pour un lieu inconnu? Avec des gens inconnus!? Et des pièces inconnus?! Bah non qu'il a pas peur? En fait si, il est carrément pas rassuré, il hésite d'ailleurs...

Ok question d'honneur, tu prends tes couilles à deux mains et tu montes. Au pire, tu lui fais avoir un accident avec toi si ça te plait pas, il aurait au moins morfflé une fois sur tout ce qu'il te fait subir depuis le début! AH! ça va doucement et vite à la fois dans la tête à Tâm aujourd'hui. Il a pris ses cachetons sur lui, pour le coeur et aussi pour s'il a soucis de tremblements... Les capsules pleines ne quittent jamais ses poches. Il avale sa salive et enfourche l'engin, juste derrière Jae. Bah voyons. Une jambe de chaque coté, et il doit se coller à lui en plus... en fait, il pensait qu'il n'aurait pas trop besoin. il voit ça des fois, les passagers de moto qui se tient pencher sans toucher. Oui mais ça c'est pour ceux qui respectent le code de la route et les limitations de vitesse! Il aurait du s'en fouter... c'est un taré en moto. Est-ce qu'il y a au moins quelque chose qu'il fait comme tout le monde??Alors Tâm se rapproche de Jae au bout de quelques secondes, et passent ses bras autour de son ventre. Pas de casque en plus. Ils vont mourir. Il le sent. Il n'aurait jamais du ouvrir. Où est-ce qu'il le conduit? il a conscience qu'à chaque fois qu'il le croise ou qu'il le fréquente, il se passe des trucs juste pas possibles. D'abord il l'agresse, puis il lui donne des millions, puis il le ramène déchiré après un parcours du combattant, et enfin il tue son père et ... alors il va se passer quoi là bordel! Je veux desceeeeeeeendre!
Eh bah non. Tu peux pas. Puni. Tâm pose sa joue contre l'épaule de Jae. En plus il a envie de gerber. Il en peut plus de cette vie de fou là. Il va lui repeindre le dos de jus d'orange, ça va être fun. Son torse s'appuie contre son dos, son ventre de même et ses mains se pose sur le ventre, de manière à tenir si jamais ça penche trop. Ouais, et ça penche un peu trop souvent TROP d'ailleurs. Bordel Jae! Des mains qui d'ailleurs sentent le ventre en question et Tâm indirectement est déconcentré. Le Tâm n'est jamais loin, le vrai, celui qui "oh un papillon!" et on l'a perdu. Et bah là le papillon c'est le ventre de Jae. Merde, il est musclé ce con... D'un coup, Tâm complexe un peu beaucoup. Mais tant qu'il est distrait, il stress pas comme un con, et suit le mouvement de Jae et la moto. Par contre, c'est carrément pas discret Tâm. Il percute même pas cet idiot. Quoi, il est en exploration artistique, il fout pas les mains sous le haut, il les a juste posé!

Quand la moto ralentit et que la verdure se fait plus présente, comme les maisons plus rares , Tâm se redresse un peu et fixe les environs. Hein? Pourquoi en bordure et pourquoi ce chemin? Il veut se débarasser de lui c'est ça ? La surprise c'est un coup de pelle? Son ventre se sert et il retrouve son anxiété passé, ça se lit sur son visage. Finalement c'est pas un coup de pelle vu qu'ils entrent dans une propriété... ok, c'est quoi ça... il connait pas ici. Une fois le véhicule arrêter, Tâm descend. Les souvenirs du vieux porc reviennent et aussi ceux de sa mère envoyés en pâture à des enfoirés. Quoi Jae va faire pareil avec lui? Après tout c'est lui qui a dit qu'avec le corps qu'il avait, il pourrait faire de la tune... Il regarde Jae pas rassuré, et a un mouvement de recul, mais il ne semble pas avoir été assez convaincant ... Tâm se passe une main dans les cheveux sous l'ordre ou l'indication, il sait pas trop. Bizarre, Jae n'a pas une mine sombre pourtant. il a l'air plutôt content justement. C'est quoi ce délire. Tam observe autour de lui, et sent son cœur perturbé. Ok , respire, c'est rien. Il expire profondément en fermant les yeux et suit, près à se tirer en courant aussi loin que possible... Il regarde le Yakuza ouvrir la porte et il se fait doucement happer vers l'intérieur... bordel... c'est grand. C'est quoi ici... Il avale encore sa salive. Il est vraiment flippé là, c'est silencieux. Son regard parcourt les yeux, alors qu'il avance, pas bien dans ses pompes. Son regard va vers le sol, puis derrière, la porte refermé. Hein? De quoi comme prom... le regard de Tâm qui est revenu vers l'avant se fige.

En face, une silhouette qu'il connait. Ses grands yeux, ce sourire qui s'étire, avec les larmes qui viennent à cette femme qu'il a toujours plus aimé que n'importe qui, mais dont on l'a privé depuis qu'il a treize ans, l'age de devenir un homme comme il disait ce connard de défunt géniteur... L'étudiant reste figé. Ses mains s'engourdissent, ses bras se remplissant d'une sensation froide. Son souffle se met à trembler. Sa mère. Sa... maman à lui? En face de lui, sa mère se mord la lèvre, les larmes aux yeux, devant l'homme qu'est devenu son fils. Elle le trouve beau, grand dieu oui... Elle sourit de tout son visage, une main sur la bouche. "Bonjour mon chéri..." elle murmure. Tâm sent les larmes lui monter. Putain c'est pas viril... ça va pas du tout. Oh ta gueule. Y'a rien de viril dans tout ce qu'il vit depuis deux semaines, il craque encore. Sauf que c'est son cœur. Il ouvre la bouche sans savoir quoi dire, rien ne sort , et ses jambes lâchent.... Il monte sa main à son ventre sous ses côtes, tremblantes... Les genoux heurtent le sol, et la mère ouvre de grands yeux "Oh mon dieu Tâm! Jae!" C'est trop pour l'étudiant. Émotionnellement, il va y rester à force. Il ferme les yeux, le souffle irrégulier et cherche les cachets dans sa poche sans parvenir à les chopper. La mère finit a genoux devant son fils, paniquée, prenant son visage dans ses mains . "Tâm regarde moi! Respire mon ange. Respire. Lentement." Il essaie mais c'est son coeur qui commence à merder, battant plus rapidement. Il sourit et pleure à la fois. "Jae, j't'en prie! Aide le!" supplie la mère, toute impuissante à voir le fils qu'elle voulait voir depuis si longtemps limite lui clamser dans les mains. "M'al..long..er" qu'il murmure son front contre sa joue de sa mère. Sauf qu'elle, c'est une naine, elle peut pas le porter. Elle lance un autre regard angoissé à Jae.

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Ce message a été posté Ven 14 Aoû - 2:51
Cette scène, lui rappela que lui ne pourrait jamais retrouver sa génitrice, si ce n'était dans la mort. Il trouva Tâm chanceux et c'est peut-être pour cette raison qu'il l'avait mené en ce lieu avec le sourire. Qu'il profite de ce que lui n'aura jamais. Restant cependant de marbre face à cette scène pourtant si émouvante, Jae pouvait ainsi passer pour un être sans cœur. Ah ! Ce n'était pas vrai, ou presque. Il était humain après tout mais n'arrivait pas à partager quelques émotions. Hors, celles-ci ne l'atteignait visiblement pas. Tournant son regard vers le peintre, voyant qu'il ne réagissait pas comme prévu, ou du moins, qu'il ne bougeait pas, le mafieux l'observa mais... Voilà que l'étudiant tombe au sol. Se décalant rapidement de la poutre, il rejoignit directement le plus jeune, le tenant délicatement. Il le savait cardiaque, l'ayant soutenu durant un temps lorsqu'il avait été malade. Alors niveau santé, le blond l'avait déjà bien cerné. La panique de la mère, il la comprenait Jae, mais releva bien rapidement son visage vers elle. — si vous continuez de paniquer autant cela ne fera qu'empirer les choses pour lui. Pas besoins de le supplier une énième fois, il n'était pas sourd mais ne pouvait pas agir n'importe quand non plus. Il devait se rendre compte du souffle du peintre pour pouvoir le déplacer au bon moment sans prendre le risque de le brusquet et ainsi de le rendre encore plus mal. Attrapant ses médicaments sortis, l'Oyabun glissa l'une de ses mains sous les genoux de Tâm en le penchant doucereusement en arrière, contre lui, et le souleva à bout de bras. Qu'il ne regrettait pas d'avoir passé plus de huit heures par semaines dans une salle de musculation ! Ceci fut donc pour le soulever. La suite, elle se montra plus facile, l'ayant un peu contre lui.

Portant Tâm jusqu'au canapé, l'allongeant délicatement tout en posant par la suite un coussin sous la tête de ce dernier afin de le rehausser, pour faciliter la circulation et éviter un mal-être, Jae ordonna (oui, c'était le mot) à la mère du jeune homme de lui apporter de un verre d'eau et un gant. Pas qu'il était habitué des malades mais presque ! Ayant vécu dans un hôpital pendant six ans, il en avait vu des choses. Durant l'absence de la dame, le mafieux adressa un sourire qui se voulait dés plus rassurant au peintre. — moi qui pensais te faire plaisir ! - et puis. me claque pas entre les doigts, je serais obligé de te faire du bouche à bouche. Plaisantant afin de garder éveillé et conscient le petit Tâm, il prit le verre d'eau qui venait d'arriver. Se redressant, prenant la tête du bonhomme sous son bras afin de la redresser, il lui posa un cachet dans la bouche en y versant délicatement de l'eau : cela l'aiderait d'avantage. — aller tâm. Une fois cela prit, la dose nécessaire, le blond reposa lentement le malade. Là, il prit le gant et le mouilla de l'eau fraîche que contenait le verre, le posant sur le front de son cadet. — la fraîcheur permettra à son corps de rester actif sous la température, du coup il s'en remettra plus vite. Son regard rivé sur la mère, il lui adressa un léger sourire. — laissez lui quelques minutes, ça va passer. Se levant, laissant Tâm reprendre un peu, Jae alla s'asseoir en attendant sur le canapé en face, pépère.

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Ce message a été posté Ven 14 Aoû - 14:12
Tâm se maudit. Il déteste cette santé pourrie. Il déteste être émotif. Il déteste tout court dépendre des autres. Il en marre! Il a envie de tout péter et de gueuler au monde entier qu'il emmerde tout le monde. Oui voila! Fuck the world, et filez moi un nouveau cœur. Sa mère lui irradie les oreilles d'ailleurs.Il retrouve sa maman et il clamse à moitié devant elle, normal qu'elle panique la pauvre, mais lui, il aurait été être plus solide. Quelque chose ne va pas. Il faut absolument qu'il aille à l'hosto un de ces quatre pour faire des contrôles. Il a trop vécu de choses pour que son corps n'ait pas morflé avec... Et vu qu'il le sent mal,il ose pas, il a trop peur qu'on lui annonce des trucs qui font peur. Ou qu'on lui dise qu'il n'a plus que six mois à vivre. Ouais enfin six mois, c'est quand même mieux que mourir maintenant. Il plisse les yeux et serrent les dents. Ca fait mal, ça pince à l'intérieur et il a des picotements dans les bras et les jambes. Sa vue se trouble. Leen'äm, elle, ne sait pas que Jae et Tâm se connaissent depuis son cancer. Elle pense qu'ils se connaissent de RPS certes, mais sans proximité certaine. Non pas que ça la dérange, elle en a vu des choses en Corée pendant qu'elle jouait les poupées asservies, mais elle ne sait pas, alors elle prend les mains de son fils, regardant Jae faire. Elle le lâche quand il soulève Tâm.

Tâm a sentit les mains de Jae. Quand il lui a pris les medocs qui étaient logés dans sa main crispée ou quand il l'a soulever. Ok, c'est certain maintenant, il est carrément plus fort que lui? Faudra qu'il essaie un jour de soulever Jae. Quand il ira mieux, qu'il aurait retrouvé sa force et qu'il sera guerri. Ouais et qu'il aurait fait quinze mois de muscu, et même là, il est pas sûr de pas se péter un morceau. Pour le moment, encore une fois, il était HS. Il se sent soulevé, avec un haut le coeur, il va tout renvoyer. C'est comme si ses organes lui faisaient la nique tous en même temps. Son visage tombe doucement contre le cou de Jae, et il ferme à moitié les yeux. Il a mal à tous les muscles. Le sang circule probablement n'importe comment dans son corps, et il a l'impression de tomber dans un gouffre blindé de couteaux qui lui martèlent le torse. Sa main lui agrippe le haut. Il a juste une envie . En fait non deux. Une de serrer sa mère fort dans ses bras, et l'autre d'étrangler ce grand con. Le frapper, ou autre chose, il sait pas. Il ne veut pas être dépendant de lui. Il ne veut être dépendant de personne. Il a 23 ans bientôt et il a l'impression d'être aussi misérable qu'une gamine atteinte d'une maladie incurable. Mais tu es malade Tâm. Et plus que tu ne le penses. Il se réfugie intérieurement dans cette idée que Jae n'a pas voulu le vendre en fait , et que la surprise était la pire ou la plus belle de toutes, il en sait rien. ca va trop vite. Il ne réalise pas et il meurt en même temps. Dans tous les sens du terme. Quand on le pose sur le canapé, il sent une violence douleur dans son diaphragme, et gémit en serrant les dents, se tordant un peu, sa main se crispant sur son propre tee shirt. Pourquoi il peut pas avoir des câlins comme tout le monde? Lui, c'était douleur sur douleur et à tout homme scied ses limites... il allait falloir que ça s'arrête tôt ou tard ou bien , il ne survivrait pas. Sa mère est là, de l'autre coté du canapé et Tâm agrippe le bras de Jae. Il a de la poigne mine de rien le peintre. Faut arrêter de le prendre pour une tafiole fragile. Il n'attend qu'une chose, c'est d'un jour être guéri et reprendre l'ascendant sur tout pour prouver ce qu'il vaut.

Ses yeux se mouillent sous la douleur et son ventre se contracte sous les soubressauts cardiaques. Il va pas faire un arrêt quand même. Il sourit nerveusement à la phrase de Jae, qui dit qu'il pensait lui faire plaisir en l'amenant à sa mère. "Va t'faire foutre..." qu'il lui lâche en souriant toujours, perdu sous ses mèches en bataille. Son torse se soulève et il murmure un "Pars pas, faut qu'je parle a...près..." Du bouche à bouche. Quel enfoiré, mais bizarrement ça l'a fait sourire. Il avale l'eau et le cachet, manquant de s'étouffer au passage et renfonce la tête contre le coussin, serrant toujours les dents, le souffle court. Il a les sens perturbés, ça tourne pas mal. Manque d'irrigation du cerveau probablement. Les minutes s'écoulent, la mère de Tâm assise à moitié sur le dossier, lui tenant la main, sous son visage qui finit par sourire. Son torse se calme, et relève un genou, et se masse la gorge de la main. Dix bonnes minutes où il a bien manque de clamser... Émotions de merde. Il finit par regarder sa mère, pour se redresser, encore faible, mais son cœur semblait moins tirer la gueule. Et vu qu'il est pas du genre à se laisser abattre, et qu'il marche tant qu'on l'oblige pas à ramper, il tousse et s’assoit en respirant profondément. Bien sur qu'il a encore mal et d'ailleurs, ça tourne encore, mais il s'en fout. Il tient. Il va pas lâcher maintenant. Il tourne la tête vers sa maman derrière et pose son front contre son flanc, un beau tailleur pourpre et super doux, et cette odeur... nom d'un chien... il a envie de chialer... Encore... Mais il se contient et lève la tete pour murmurer un truc à l'oreille de la femme. Elle sourit, l'embrasse sur le front, lui caressant la joue, et fait oui de la tête, lui disant qu'elle revient le voir d'ici un petit quart d'heure, qu'ils ont tout leur temps. A partir de là, elle monte les marches , direction l'étage probablement pour lui préparer une chambre.

Le regard de Tâm la regarde s'éloigner, il est assis en face de Jae. Il tourne les yeux sur lui et plisse les yeux, la main toujours sur sous le diaphragme. Il avale sa salive, prend sa respiration et grimaçant, il se lève, forçant sur ses jambes encore flagada. Il déteste quand elles lâchent. Il se relève, le souffle long et profond et s'avance vers Jae, ne le lâchant pas des yeux, sauf pour éviter de se bouffer la table basse à proximité dans les tibias, ce qui lui aurait valu un vol plané. Il n'est quand même pas trop fier sur ses jambes, lui qui fait du roller acrobatique d'habitude et que rien ne peut faire tomber, il se retrouve plus faible qu'un faon. Ça craint. L'une relâche, mais assez tard pour que Jae et le canapé soit sous son atteinte. Il se réceptionne un peu comme une merde, à coté de lui et en fait, à moitié sur lui aussi. Une main sur l'épaule du blond... ok. Déplacement réussi. Et là maintenant, il est hyper super gêné de la mort qui tue comme dit les wesh as been d'une époque révolue. Ouais non, en fait Jae n'a pas idée de ce qu'il lui a offert... c'est la chose la plus précieuse et la plus importante à ses yeux et il se sent hyper con. Il est un peu perdu et le regard baissé, il remonte un genou sur le canapé, pour se masser la nuque. Il a encore mal dans le torse. Il a encore des étoiles dans les yeux, c'est pas super pratique pour être trés lucide, mais il relève un regard vers le sien. Il avale encore une fois sa salive. Il va plus en avoir à force. "tu vas m'faire mourir un jour...tu le sais ça.." Ses lèvres ont à peine bougé. Ce type va le rendre dingue, il perd tous ses repères à chaque fois... Il a presque pas réfléchi à comment le remercier. En fait si , il sait déjà , mais là, il sait même pas ce qu'il fait à coté de lui , il a pas prévu en fait. Pourquoi il est pas rester sur l'autre canapé. Il regarde l'autre canapé, puis la cuisse de Jae, sur laquelle il prend fermement appui, et inspire. Il lui relance un autre regard un peu paumé, et s'avance pour lui happer les lèvres des siennes, lentement, les yeux mi clos, et carrément pas sûr de lui. Putain on fait ça à une fille d'habitude, c'est quoi cette envie débile que t'as... Il appuie son front au sien et ferme les yeux en expirant le souffle encore peu sur, et le ventre serré.
"Tu parles de ça à qui que ce soit... j'te tue...Et prends pas ça pour un acquis." qu'il murmure-t-il... Le haut de ses oreilles a rougi. Il ne sait plus où se foutre... Il se décolle un peu de son front, le regard vers le bas... " Merci..." Dans la tête à Tâm, il le méritait et puis, il avait l'air d'être sincère et... qu'est-ce qu'il a pas fait là? .... Il percute d'un coup et ouvre de grands yeux. Oh putain. Oh pt....

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Ce message a été posté Sam 15 Aoû - 0:35
Il observa la mère embrasser le front de son enfant. Mais la voyant partir, le blond se posa quelques questions. Il venait de lui claquer à demi dans les mains et il l'a faisait partir ? Ah. Ne cherchant pas plus loin, Jae se redressa, ses coudes au niveau de ses cuisses. Son téléphone en main, répondant à l'un de ses hommes à propos d'une affaire assez important, le mafieux releva son visage sur le peintre lorsqu'il sentit du mouvement dans la pièce. oui, ses sens étaient plutôt développer : l'entraînement portait ses fruits, pour devenir un homme aguerrit et efficace pour se montrer à la tête d'un groupe, il fallait bien faire quelques efforts, surtout lorsqu'on ne prend pas un clan sous un système hiérarchique mais qu'on le créer. Jae en avait bavé et avait vécu un enfer pour obtenir ce qu'il avait aujourd'hui. Regardant le malade se lever, il haussa un sourcil : qu'est-ce qu'il était en train de faire ? C'était puéril et stupide. Se lever maintenant, en sachant qu'il était faible. Mais il devait en avoir conscience non ? Soupirant discrètement, il n'alla quand même pas l'aider. Il était grand et savait ce qu'il voulait, pensa-t-il, et il n'était pas non plus son babysitteur hein. Reportant son attention sur son écran, cela ne fut pas long : Tâm se vautra à moitié sur lui. Les yeux ronds, le coréen posa son téléphone, rapidement bien entendu, mais ne toucha pas le plus jeune, attendant de voir s'il pouvait se relever seul. Aucune pitié ne se lisait dans son regard, aucune compassion non plus. tu vas m'faire mourir un jour...tu le sais ça.. Haussant un sourcil, Jae secoua légèrement sa tête. S'il crevait se serait de sa faute, non de la sienne. Il n'était pas garant de sa vie et au fond cela l'importait peu : il ne se sentirait pas coupable ! Bien qu'il tenait tout de même au jeune homme, il ne fallait pas croire qu'il irait remuer ciel et terre s'il venait à disparaître. C'est vrai ? Ah. Foutaise, on ne sait rien des sentiments que pouvait entreprendre Jae envers un être : il était bien trop compliqué.

Le regardant simplement, baissant son regard sur la main de son cadet qui s'appuyait sur sa cuisse, il fut bien vite stoppé par ... Les lèvres de ce dernier. Ecarquillant les yeux, voyant même que le plus jeune avait les yeux à demi clos, Jae ne su comment réagir. Il le laissa faire cependant, n'allant pas le rejeter, n'est-ce pas. Agir envers cet acte serait pervers, ne rien faire montrerait un certain désintérêt qui n'était point. Alors, il se mit à sourire, légèrement sous les pulpes de Tâm. Avant qu'il n'écarte ses lèvres, le mafieux répondit légèrement à cet échange : de part afin d'embêter le plus jeune, mais pour prouver qu'il avait apprécié, tout de même. Tu parles de ça à qui que ce soit... j'te tue...Et prends pas ça pour un acquis. Un acquis ? Jae se mit à rire. — tu remercies les gens bizarrement toi. tu le savais ? Ironique, il savait bien que le peintre n'embrassait pas le premier venu au coin d'une rue. — et. pour me tuer, il faudrait déjà que tu tiennes sur t'es deux jambes. Petit pique qui était placé pour le rappeler à l'ordre, qu'il devait au moins s'asseoir convenablement. Il l'avait sauvé une fois. Pas deux, car il serait inutile. — je prends ce que je veux pour acquis. Un petit sourire taquin, le blond approcha son visage de celui du malade en embrassant légèrement son front. — c'est parce que je t'ai parlé du bouche à bouche ? ça t'a inspiré ? Ah, même s'il était à deux doigts de lui crever dans les pattes, il ne pouvait s'empêcher de le taquiner. Et puis, cela lui permettait peut-être de penser à autre chose qu'à sa santé ? — oh. au faite. tu devras te faire pardonner de ton " va t'faire foutre". j'accepte pas que l'on s'adresse à moi sur ce ton. surtout que je t'ai sauvé la mise. Il ne fallait pas trop lui en demander non plus, n'est-ce pas ! Deux de ses doigts se glissèrent sous le menton de Tâm afin de l'obliger à le regarder et il lui adressa au même moment un petit rictus, entre l'amusement et la perversité.

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Ce message a été posté Sam 15 Aoû - 3:06
Il se rassit et se pinça les lèvres, remontant ses jambes contre son torse. N'im-por-te-quoi... Pourquoi il a fait ça? Pourquoi il a pensé que c'était une bonne idée? Rien qu'une idée, c'était un acte crétin, mais alors bonne, mais pends-toi! Et il avait mis trois minutes, longues, à activer son cerveau? En fait il en pouvait plus, il se choqua mais la douleur à son torse, le fit posa son front sur un de ses genou. Il avait raison... même la menace ne tenait pas la route. Non mais l'idée du siècle Tâm... pourtant il a pas abusé. Tu l'as fait sourire mais il t'a même pas mis la main au cul comme la dernière fois... Serieux... c'est vraiment n'importe quoi... n'importe quoi ... vas y repète le toi, culpabilise et fais toi du mal. Des fois que tu souffrirais pas déjà assez.... Pourtant.. il avait eu envie de le faire. Il en avait honte certes, parce que c'était pas franchement normal pour lui ces choses là. En meme temps, rien n'est normal avec toi. T'as vu ta vie??? Crétin , comme s'il embrassait n'importe qui... Tâm lui lance un regard un peu moins perché, un regard un peu plus plissé, du style: fais pas chier, comme si j'avais fait ça au pif, comme ça pour le fun, tu m'énerves. Et c'est bon j'ai compris que je suis un handicapé, ta gueule. Il enfouit une longue seconde son visage dans sa main, se frottant lentement, alors que son torse respirait doucement, mais lui faisait toujours bien mal. Il avait des palpitations, il les sentait mais il essayait de ne rien montrer. Il faisait deja assez fragile comme ça à ses yeux. Toujours assez proche, il vit Jae s'approcher et lui embrasser le front, un sourire aux lèvres.... Le souvenir du lendemain qu'il avait passé chez lui lui revint. Il avait fait pareil. Il ne dit rien et ferma juste les yeux cette fois-ci, avant de les rouvrir lentement... une expression plus posée, fatiguée sur le visage... Il respirait un peu saccadé, et son poing serrait son tee shirt mais il ne disait plus rien. La petite pic qui suivit lui fit froncer les sourcils. Décidément, mais merde! Il lui adressa un regard accusateur, ne pouvait pas pousser davantage sur sa voix, et lui poussa le torse de la main sans méchanceté, dans le genre: putain mais dis pas d'conneries! Et le voila, qui se mit à rougir des oreilles, et sait plus où se foutre, parce qu'il y repense et que son cerveau lui, n'a pas de censure, contrairement à son corps régi par sa timidité. Il expire en fermant les yeux et laisse retomber ses genoux, un de ses pieds au sol, l'autre jambe pliée... Il sait plus trop là, ça fait beaucoup de phrases à la fois, son cerveau accroche plus trop... Il voit juste Jae, et son coté un peu sonné revient, de même que son faciès d'ange paumé. Ses mains retremblaient mais doucement. Il se serra les poings l'un dans l'autre, se concentrant pour pas flancher. Il faisait le dur, mais il galérait gravement intérieurement. Merde, pas savoir gérer un mètre quatre vingt de muscles... un coup joyeux, un coup triste. Un coup solide, un coup fragile. Un coup sûr de lui, un coup complètement paumé. Il était sûr que quelque part, les chimio passaient et tous ces médocs qu'il avait ingéré dans trois dernieres années, lui avaient à moitié niquer le cerveau. Qui voudrait d'un pas aidé pareil... c'était juste trop lourd à porter, il ne pouvait en vouloir à personne. Les taquineries de Jae lui paraissaient limite normales, il l'avait toujours connu comme ça. Par contre, la dernière phrase. Il ouvrit des yeux plus grands. Au nom, pas le sabre, hein... Il avala sa salive et baissa net les yeux. Bordel, il recommençait avec ses menaces? Dans son état , Tâm n'était pas apte à lutter et il se laissa relever le visage, les yeux embrumés, les lèvres entrouvertes, le souffle un peu instable, à cause de sa crise passée. Il planta ses yeux dans ceux du Yakuza... "J'suis pas un d'tes hommes, ....mais j'ai promis... " Sa voix était faible, et rapait un peu. Il avait promis? Quoi? Rappelle-toi Jae. Il n'y a pas que les yakuza qui peuvent avoir un honneur et une parole... Il inspira profondément de la proximité de ce visage. Putain, il le destabilisait, c'était pas bon ça. Pas bon du tout. Il monta sa main droite pour la poser sur la sienne, celle qui avait relever son visage... Trop proches... Tâm était séché, il s'en foutait de la morale là, ne réfléchissant plus, il s'approche de nouveau et l'embrasse de nouveau. De toute façon, ce n'est pas sa première fois ça, il sait parfaitement faire...Enfin sur un mec si...A l'aide!  Il lâche la main de Jae de la sienne, et cette dernière atteint la nuque du blond, pour la cramponner en douceur... Il ouvre un peu plus les lèvres et s'empare de ses jumelles avec plus de fermeté...  Sa respiration s'écrase sur leurs joues. La culpabilité sera pour demain. Sa main se referme lentement sur les cheveux sur la nuque de Jae, les lèvres suivant le mouvements de ses doigts.

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Ce message a été posté Sam 15 Aoû - 16:05
Il était vrai que leur proximité était à définir. Jae en avait l'habitude, enfin, ce n'était pas première fois qu'ils se retrouvaient ainsi ... Non ? En clair, le mafieux s'en tapait, d'avoir son souffle presque mêlé au plus jeune, cela ne le dérangeait pas, tout au contraire mais ceci se passera de commentaire. Il allait pour se décaler ou au moins se reculer mais voilà que le peintre prit la parole. Et bien, c'est courant en ce moment. J'suis pas un d'tes hommes, ....mais j'ai promis... Un haussement du sourcil droit sous la main de l'étudiant contre la sienne. Que faisait-il ? Et puis, une promesse ne pouvait être honorée qu'en pleine forme. Non ? Autrement, cela ne servirait pas à grand chose. Mais ce qui perturba réellement le plus âgé, c'est qu'en général, le contact physiquement n'était pas du ressort de son bel interlocuteur. Le voyant s'approcher, cette fois-ci de son gré, Jae écarquilla les yeux lorsque Tâm reprit ses lèvres. A quoi jouait-il ? A quoi pouvait-il penser en agissent ainsi ? Ah, trop de questions se bousculaient dans la tête du mafieux. Mais ce n'est pas pour autant qu'il ne profita pas de cet échange si personnel en sois. La timidité du plus jeune s'envolée petit à petit. Il n'était plus aussi coincé ? Ou était-il tout simplement trop mort pour pouvoir réfléchir dans ce sens ? En fin de compte, Jae s'en foutait car il profitait bien de l'instant. Répondant parfaitement au plus jeune de ses lèvres, il sentit alors la main de ce dernier lâcher prise sur la sienne pour se glisser au niveau de sa nuque. Qu'il aimait ça, grand Dieu ! Il avait deux points sensible ; la nuque était l'un d'eux. Tâm tapait fort et il n'avait pas intérêt à se montrer faible par la suite, car Jae ne lui pardonnerait pas cet affront malgré son respect habituel pour le caractère du plus jeune. Lorsque la main du peintre se resserra, le coréen sentit un long frisson lui parcourir la colonne vertébrale : Tâm avait de la chance, qu'ils soient chez sa mère et que qu'il vient de frôler la mort. Ô oui. Estime qu'il s'estime -très- chanceux. Prit dans cet échange plus ou moins fougueux, la main du blond, qui s'était auparavant trouvé sous le menton de son petit favori se retrouva en appui sur le dossier du canapé, derrière Tâm. En outre, il était à peine un peu plus relevé que ce dernier. Là, il se leva légèrement, ne rompant pas pour autant le baiser langoureux qu'ils s'étaient offerts.  Mais voilà que le mafieux avait finit par le faire, penché au dessus de l'étudiant, la lèvre inférieure de ce dernier entre les dents de l'Oyabun. Il le fixait, le provoquant du regard. Il le lâcha cependant rapidement avant de partir à l'extérieur : la mère de Tâm venait de faire son apparition : Jae l'avait entendu, c'était pour cela qu'il c'était levé. Autrement, jamais il n'aurait stopper cet instant : autant en profiter lorsque location se présent !

Pensif sous le grand jour de l'après midi, le mafieux avait une cigarette coincée entre les lèvres. Assis sur l'un des bancs présents, planté dans la pelouse, il ne pensait qu'à l'acte de Tâm, puis parfois aux missions qu'il allait devoir faire. Trop d'épuisement. Non mais sérieusement, bouge ton cul et réveil toi Jae ! S'énervant un peu contre lui-même, il glissa l'une de ses mains au niveau de son front. Il t'a embrassé, t'as désiré presque ; au fond, et toi ... Tu n'en penses pas grand chose ?! Ah. Il était bien plus coincé que cela avant ! Et tu ne réagit pas... Mais secoue toi ! Non. Il en voulait plus. Il voulait attendre pour pouvoir juger ce qui venait de se passer. Ah. Quel insatisfait de première. Mais ce n'est pas pour autant qu'il n'avait pas apprécié, bien au contraire. Seul Dieu pouvait le savoir, et quel cachotier il était ! Sa dose de nicotine tant chérie était à présent terminée, à force de faire cogiter son cerveau sur la douceur des lèvres de Tâm, son courage, son audace ; son touché. Ah ! Stop Jae. On va pas recommencer ! Mais cette emprise sur sa chevelure l'avait assez perturbé : il aimait tellement ça, c'était impossible pour lui de ne pas y repenser. Se levant, les mains dans les poches, il rentra tranquillement. Là, souriant cependant gentiment à la mère du jeune homme qui venait de lui vendre littéralement du rêve, il ferma la grande porte vitrée derrière son passage. — vous avez besoins de moi pour autre chose ? autrement, je vais rentrer. j'ai quelques affaires à finir et je m'en vais dans trois heures. Il était 14:00. Où allait-il ? Il ne donna aucune information. Il ne fallait pas abuser non plus. Enfin, sous une réponse négative, la mère se tourna afin de vaquer à ses occupations. Récupérant sa veste sur le canapé, son téléphone, Jae se tourna doucement vers Tâm. — à plus tard. Partir comme ça ? Non, certainement pas. Il se retrouva rapidement au dessus du jeune homme, penché sur lui à l'aide de sa main gauche appuyée sur le dossier centrale du fauteuil. Ses lèvres alla dans le cou de ce dernier et il lui offrit un baiser. Là, doux ; un tantinet sensuel. Le genre de baiser qu'on ne porte qu'une seule fois dans sa vie. Se relevant comme si de rien n'était, il partit, claquant légèrement la porte.

Anonymous
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Ce message a été posté Sam 15 Aoû - 21:15
Le contact de ses lèvres.. chaudes, calmes... Jae le roc sentimental, pas nouveau , Tâm le sait et il a peur à un moment de se prendre sa main dans la gueule, ce qui aurait fini de le foutre en vrac. A croire qu'il aimait ça et y revenait... Mais rien de tout ça ne se produisit. Il sentit les jumelles bouger et accompagné sa proposition. Plus rien n'existait. Tâm, l'artiste, le malade, le gosse, l'adulte, le gueuleur intérieur, ou le plus gentil du monde... plus rien n'existait. Juste un éclatement sensorielle, qui lui niqait la raison. La chaleur des lèvres de l'autre, le souffle qui se répercutait , les mèches de Jae qui s'emmelaient dans les siennes, et sa main baguée sur cette nuque, s'enfonçant un peu dans ses tifs. Ils étaient doux. Il fallait qu'il touche, c'était plus fort que lui. Tâm habitait un monde qu'on ne peut pas toucher, seul lui y a accès. Il passe pour un fou. Il passe pour un niais. Il s'en branle. C'est son monde, et il a au moins le mérite d'en avoir un. Et là, son monde a englobé Jae. Jae et ses lèvres, son visage.. ses mains. Putain ses mains. Pourquoi avait-il fait? Une envie? Une début de promesse? Une manière de se faire pardonner de son va te faire foutre? Connerie, son va te faire foutre avait été lancé avec humour, et il le redirait à l'avenir un jour ou l'autre. Non , c'était pas ça. Mais ça passait pour, c'était donc pas plus mal. Autant de choses auxquelles il n'avait pas envie de réfléchir en fait... Pas là... pas maintenant..
Non. Maintenant c'était... loin de tout. Rien à foutre du reste. L'art du peintre et du photographe qu'il était. Saisir le moment opportun pour immortaliser une chose. Juste compter sur le présent, le reste est idiot et fortuit. Ses doigts fins s'enfilaient lentement le long de cette nuque, dans le début des mèches et le frisson, il le perçut, la peau se réchauffant. C'était bizarre et agréable aussi. Il n'avait embrassé personne depuis bien longtemps, ces filles étaient toutes des folles. Il n'était jamais tombé sur une timide et en fait les timides l'ennuyaient à jamais savoir ce qu'elle voulait. Compliqué. Tâm quoi. Ne jamais chercher de logique avec lui, il était loin d'être prévisible et se faisait une religion de cultiver ce critère. La main de Jae passe de l'autre coté, et il sent son visage plus bas que le sien, montant sa deuxième main sur l'autre coté du cou, ne quittant pas le baiser qui s'attardait en plusieurs prises jumelles... Des frissons. Partout. Son ventre qui se serre. Sa respiration loupe un coche quand il sent les dents de Jae se refermer sur la lèvre inférieure. Maladresse ou pas un léger soupir grave et soufflé s'échappe de sa gorge, tout son dos s'incendiant d'un frisson bien plus gros... C'était quoi ça! ... Ses yeux s'étaient rouverts sous la morsure. Une nouvelle sensation. Il aimait. Bordel... Son regard croisa celui du Yakuza. Et d'un coup. Plus de Yakuza. Un bruit. Oh merde.

Tâm baissa les yeux et se fit violence pour reprendre son serieux, s'appuyant son coude sur son genou, le visage plongé dans sa main. Qu'est-ce qu'il vient de se passer là serieux... C'était violent, il a l'estomac complètement en vrac. Celui qui a inventer la phrase: "on a qu'une vie , autant la vivre à fond"... il n'imaginait probablement pas à quelques points Tâm l'exploitait...Son souffle tremblant, il les ferma. Ca tourne et pas que dans sa tête... Jae était sorti. Sa mère descendait les marches et s'approcha de son fils qui releva les yeux. Heureusement qu'elle les avait pas grillé, grâce à Jae... Il était franchement nul. Il se jurait de se rendre plus performant niveau sentinelle à l'avenir. Une fois tout ça passer, il allait refoutre ses rollers, sans compter que ça lui manquait de voler entre les toits et dans les rues. D'instinct , il se laissa tombe contre le cou de sa mère qui le serra contre lui. Il la prit dans ses bras et la serra à son tour pour ne pas la lâcher pendant de longues minutes. Ils allaient avoir tout le temps de partager et rattraper le temps passer. Honte à Tâm , qui même s'il était heureux comme un fou, pensait à ce qui venait de se passer... Il était épuisé... il aimerait pouvoir voir un peu de soleil dans ce merdier et Jae venait de foutre un grand coup de balai dans les nuages... lui qui lui avait pourtant apporter le pire orage de sa vie... Il avait cru mourir dans ses mains... puis revivre, puis... il ne sait plus. La première personne qui lui échappe , autant que lui lui échappe quelque part. Très étrange... Quelques minutes étaient passées, sa mère avait apporté un grand verre de multi-vitaminés à son fils et un bon gros sandwich pour qu'il récupère lentement. Elle prendrait soin de lui, et il était un peu perdu... il ravala un cachet pour le cœur, histoire de vraiment calmer tout ça. Les douleurs et les tremblements commençaient à partir. Il vit Jae revenir, lui portant un regard aussi naturel que possible, histoire de ne pas trop activer son cerveau. Il le pensait parti. Il n'avait même pas noté qu'il avait laissé ses affaires en fait. Il le suivit du regard en mordant dans le sandwich , et jetant un coup d’œil derrière lui, se recentrant sur un bout de jambon, qu'il happa un peu...

Bam. Il s'arrêta de mâcher lentement. Il avait.. senti. Le regard figé sur la table basse, un frisson à retardement. Choqué. Il ne s'attendait pas du tout à ça. Tâm allait lever la main pour lui faire salut, mais c'était... foutu. Oh god... Il toucha lentement la peau de son cou du bout de ses doigts, finissant de mâcher, mais au ralenti. Interdit. Il le suivit du regard et la porte se ferma, sous le regard, un sourcil haussé en coin. Cette fois, elle a vu. Tâm baisse les yeux sur son sandwich et se frotte le nez de la main... Ok. Quelqu'un a de la drogue? Non parce qu'en en prenant, il pourra trouver ça comme prétexte pour avoir eu une hallucination ou un excès? Il relève les yeux par réflexe et croise ceux de sa mère, qui essuie des assiettes , avec un petit sourire, le regardant en coin. Oh... merde... Il se facepalm. Faut au moins ça Tam. Il a envie de lui dire que c'est pas ce qu'elle croit et qu'il ... qu'il quoi? Pf. Tu peux même pas trouver d'excuses là. Elle s'avance vers lui essuyant ses assiettes.

- Il est mignon.
Tâm hausse les sourcils, surpris. Hein? Il faut genre celui qui a pas compris en les fronçant ensuite.
- Il est mignon, et en plus c'est un homme d'honneur. Ne t'inquiète pas, j'ai vu bien pire où j'étais. Et puis, je me rabattrais sur ta petite sœur pour avoir des petits enfants... , dit-elle en souriant, posant l’assiette sur une pile.
Mais non!! Elle se fait des films! C'est pas ça! Alors c'est quoi? Tâm manque de s'étouffer avec son sandwish. Maman bordel!! c'est un complot ou quoi. Il tousse plusieurs fois et secoue sa main, les larmes aux yeux. Il s'est vraiment étranglé. Il avait oublié à quel point elle était directe.
- Et puis c'est bien que tu t'entendes bien avec lui mon ange... , dit-elle plus sérieuse. Je travaille pour eux à présent. Je leur ai offert mes services en reconnaissance.
Tâm reste con. Sa mère. Chez les Bakuto? Une informatrice cachée? Mais ceci est pour un autre chapitre... Tâm, vas dormir.

-END-

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please, give me your hands and come on. avec lü fheng tâm

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