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 you're not alone (king jiao)

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Ce message a été posté Mer 5 Aoû - 0:32

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You love me so well, and in a way that brings you to me. Again and again. Δ  Simone de Beauvoir





L'anniversaire de Jiao ; un sujet qu'elle n'aurait pas pu oublier même si elle l'avait voulu. Il le lui a rappelé tellement de fois ces dernières semaines. Dans son appartement, elle traverse les couloirs. Elle ne s'est pas arrêtée aujourd'hui ; pas un seul moment pour s'asseoir tranquillement plus d'une minute. C'est quelque chose qu'elle a prit au sérieux. Est-ce que vous avez entendu parlé de l'instant magique ? Pendant quelques mois, ils auront le même âge. Août, septembre et en octobre ce sera fini. Oui, encore cette histoire de différence d'âge qui la préoccupe tellement et qui laisse Jiao indifférent. Elle s'attaque au glaçage du gâteau, l'histoire de quelques minutes où elle écrit son prénom en chinois. L'histoire d'une trentaine de minutes pour l'écrire. Il est vingt et une heures, elle sait qu'il n'a pas encore dîner ; que si ça ne tenait qu'à lui, il ne mangerait pas grand chose. Elle sait tout ça, des mois se sont écoulés depuis qu'ils sont ensemble. Déjà six mois, la moitié d'une année ; ça la fait doucement sourire, elle n'a pas vu le temps passer. Il y a eu des moments difficiles mais ils ont réussi à surmonter tout ça.


Glaçage terminé, elle part se changer, enfiler un pyjama, vous savez, ces pyjama tue l'amour. Dès qu'il va la voir, il va comprendre qu'elle "oublié" son anniversaire. La jeune femme attache ses cheveux puis regarde à travers la fenêtre. Il fait déjà sombre ici et elle a passé la journée à organiser tout ça, il n'a pas idée. Tout est une question de timing ; quand elle entend la sonnerie, elle se redresse doucement du canapé sur lequel elle s'est assise il y a à peine quelques minutes. Tout l'appartement est clean, comme d'habitude. Elle file cacher le gâteau une des petites armoires, ouvre les fenêtres puis va ouvrir la porte au jeune homme ;


Amy - Ah c'est toi... Désolée, je viens de me réveiller, je me suis endormie. Elle dit en se faufilant dans ses bras. Elle s'écarte doucement en attrapant ses mains puis lance Mah c'est pas grave, on commandera une pizza ?


Elle le tire doucement dans l'appartement puis se dirige vers le salon où elle prend lourdement place sur le canapé. Elle vient s'asseoir sur ses genoux puis encadre doucement son visage de ses mains.


Amy - On devrait regarder cette émission télé dont je te parlais. Tu sais avec tout mon emploi du temps chargé, je n'ai eu le temps de rien ces dernières semaines. Je rentrais et je dormais... Et toi ? Ta journée ?

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Ce message a été posté Mer 5 Aoû - 1:54
do not spray
into eyes
i have sprayed you
into my eyes

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Une main fatiguée essaye difficilement de remettre en place des cheveux éparpillés dans tous les sens, ses cheveux fraîchement recolorés. Cela faisait un certain temps qu’il n’avait rien fait de spécial, qu’il était resté avec les tons neutres, et son anniversaire approchant, il s’est dit pourquoi pas. Un mélange de blond platine sous certaines lumières, d’autre diraient blond cendré.

Son anniversaire, ses dix-neuf ans. Plus qu’un an avant la majorité, plus que quelques mois pour Amy et il pourra officiellement aller se plaindre au commissariat d’abus sur mineur. C’était pour cette raison qu’elle se faisait une montagne de leur différence d’âge ?

Aujourd’hui, une rencontre avec des fans pour fêter son anniversaire, puis à l’agence aussi, puis des gens sortis de nulle part et de partout qui lui souhaitent le meilleur. Pleins de numéros inconnus sur son portable, et des messages sur son téléphone, de l’attention. En réalité, Jiao n’a jamais prêté une grande attention à son anniversaire, un chiffre accolé grossièrement à un autre, représenté par des bougies sur un gâteau serait censé représenter son temps vécu sur Terre. Par contre des cadeaux, ça il apprécie. Ca, et les inconnus qui le remarque, mais à cet instant, il s’en contrefiche des inconnus et des presqu’inconnus, des souhaits rapidement échangées. Là, il s’attend à la cerise sur le gâteau en prenant l’ascenseur, il accole son dos patiemment contre la rambarde et s’observe dans la glace. Pas si mal cette coiffure, un fin sourire parcoure ses lèvres tandis que le jeune homme se rappelle d’appuyer une vingtième fois sur le bouton de l’étage de l’appartement d’Amy histoire de faire avancer plus rapidement la machine.

Ce n’était pas exactement ce qu’il avait prévu en arrivant. Un léger doute le traverse avant que s’ouvre la porte, et si elle avait invité des gens pour une soirée surprise, non, elle connaît Jiao. Et justement, parce qu’il sait qu’elle le connaît, il s’attend à ce que quelque chose cloche mais est quand même pris au dépourvu. Comment ça, ah c’est toi, elle s’attendait à quelqu’un d’autre ? Jiao plisse les yeux mais ne dit rien immédiatement, un vent souffle contre lui, pourtant aucune fenêtre n’est ouverte. Pourtant il sent sa température baisser doucement, il se transforme en mur de glace.

Et il comprend. Elle a oublié. « Non, pas de pizza, pas faim. » ce qui était vrai en soit, il la suit dans la pièce un peu en traînant des pieds, devait-il s'excuser de la réveiller, on dirait qu’il a vu un fantôme, malgré tout l’étudiant essaye de sourire, essaye cet effort, mais est tétanisé. C’est exactement la dernière personne qu’il pensait oublierait son anniversaire. Son père par exemple, ne lui a pas encore souhaité, et était en tête de liste des personnes qui oublieraient. Mais pas Amy.

« Mh ? Oh, ma journée.. » Il n’écoutait pas précisément ce qu’elle lui racontait, « Chaotique » on ne va pas tourner autour du pot, on ne s’appelle pas Jiao pour rien, mais d’un autre côté.. Il aimerait voir sa réaction si elle découvre progressivement plutôt que de tomber comme une perruque dans la soupe. « Mais un peu moins maintenant je crois » Puis ce n’est qu’un anniversaire, c’est pas si grave, le jeune homme la rapproche contre lui d’une douce fermeté puis l’embrasse comme pour se rassurer, comme pour se convaincre qu’il s’en fiche, « Ou un peu plus » et l’embrasse, un peu plus, avant de poser son front contre le sien. « Amy, c’est quand ton anniversaire ? » puis c'est un truc de meuf d'être vexée parce qu'on oublie une date, n'est-ce pas ?

On est désespérant ou on ne l’est pas.

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Ce message a été posté Mer 5 Aoû - 14:47

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tenue

Il est vexé, il est trop prévisible et il faut qu'Amy s'empêche de sourire face à son comportement, voire rire. Elle a bien l'intention de jouer la comédie jusqu'au bout. Faire mine de ne pas avoir remarqué sa nouvelle couleur, faire mine de ne rien savoir. Elle passe distraitement sa main dans ses cheveux et l'écoute en faisant mine de ne pas vraiment l'écouter. "Un peu plus". Même s'il veut faire mine de cacher son absence totale de joie, il faudrait être aveugle pour ne pas voir tout ça. La main de la jeune femme vient doucement s'agripper à sa taille et elle ferme alors les yeux ;


Amy - Je ne te dirais pas elle dit faiblement amusée Comme ça j'aurais éternellement dix-neuf ans. Elle marque une pause avant d'ajouter avec une moue Et puis pourquoi tu pose ce genre de questions


Ce n'était pas une question, mais un reproche... Oh il sait à quel point elle craint cette différence d'âge qui n'est pas si importante que ça. Elle passe doucement ses mains derrière sa nuque puis ouvre les yeux avant de détourner le regard et tourner sa tête vers la télévision. Elle dépose un faible baiser sur sa joue sans pour autant détacher son regard de la télé.


Amy - Il n'y a vraiment rien à la télé aujourd'hui... Elle lance distraitement en zappant


Elle appuie doucement sa tête contre son épaule et fini donc sur cette chaîne télé. Soudainement, l’électricité coupe. Elle sait que toutes les minutes comptent alors elle lance en se redressant ;


Amy - Oh... L'électricité a coupé...


Elle marche d'un pas rapide puis dans le couloir, se met à courir vers sa chambre. Enfile ses vêtements, ce chapeau d'anniversaire. Marche d'un pas silencieux vers la cuisine, allume les bougies. Elle entend la télé se remettre en marche ; des videos de leur voyage au Brésil, la plupart sur la plage. Elle en a fait un montage, mais malgré la musique on peut toujours entendre leurs voix. Jiao se ramassant sur une plage vide et Amy ayant presque du mal à respirer face à ce genre de scène. Elle retourne dans le salon encore plongé dans l'obscurité. Sur l'écran, Andrew apparaît avec Erin, en train de chanter, puis ensuite la mère d'Amy, ensuite le club des cheerleaders dont elle est le capitaine, puis ensuite les nombreuses personnes qu'elle connait au sein de RPS et enfin, Amy elle même. Elle commence alors à chanter. N'ayant pas dix milles bras, elle a posé les caméras cachées dans une zone où elle pourrait avoir le visage de Jiao histoire d'avoir d'autres vidéos dossier... Enfin,  des souvenirs de lui.

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Ce message a été posté Jeu 6 Aoû - 0:44
j'ai pas signé pour ça moi
abort mission
je répète
sauvez moi

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Avoir éternellement dix-neuf ans, c’est bien une idée d’Amy ça. Il oublie pendant une ou deux respirations, pendant un rire étouffé devant sa bêtise, pendant qu’il secoue dépité sa tête, « T’es vraiment… »

Vraiment quoi Jiao ? Il supprime du mieux qu’il peut l’amertume de sa voix tandis qu’il revient parmi les vivants sur le canapé, « Et toi pourquoi tu réponds pas ? » Voilà, leçon gratuite d’un maître manipulateur, ou comment poser une question pour détourner une autre question. C’est comme poser une bombe à côté d’une autre bombe. Deux enfants qui se disputent un jouet. A qui vas-tu donner le jouet ? Le plus vieux, le plus gentil, aucun ? Tu ne sais plus, tu oublies le début et le pourquoi du comment, toujours est-il que la télé semble accaparer la brune alors que l’homme parfait se trouve à côté d’elle, et ça aurait pu être du sarcasme si ça ne concernait pas notre Jiao national.

Il s’en fout de la télé. Au cas où ça ne se remarquait pas, alors qu’il ne fait que regarder l’énergumène à ses côtés, à laisser divaguer en boucle les mêmes interrogations dans son esprit. Perte de temps la télé, les dieux semblent l’entendre tandis que l’objet perd vie sous ses yeux et semble apparaître un sourire joyeux sur la personne moins joyeuse qu’est le jeune homme.  

Il allait attraper sa main avant qu’elle ne s’échappe aussi lâchement, voulait tenter une approche pas mélodramatique, pas Jiao, pas à coup de ‘Tu ne m’aimes pas c’est ça’, mais elle n’est plus dans la pièce. Il regarde son portable, mélodramatique son portable, avec ce fond d’écran si surprenant d’elle est lui ensemble, photo prise au début, il n’arrive plus à se rappeler où. Le portable fait connaissance avec la table basse, ses jambes soulèvent sa carcasse rouillée, Jiao veux aller voir ce que fait Amy bordel parce qu’on ne mets pas vingt ans à remettre le courant et si elle s’était électrocutée.

« Qu’est-ce que »


Son sang démarre, bouillonne, cale. Un boulon a dû sauté, un épisode défile sans lui, la télé fait défiler des images qu’il connaît bien mais la raison originelle. Il se dit qu’il y a du il y avoir un bug, que la télé s’est connectée à l’ordi d’Amy toute seule, le courant, l’éléctricité. Tout ça d’un coup, c’est un très long bug, c’est impossible autrement, ses mains cachent son visage et son sourire grandissant. Il y a le canapé, mais la table basse doit être plus confortable vu qu’il y est installé.
Elle arrive doucement en chantant, cette « Idiote. » Qui aime bien châtie bien, c’est probablement la raison pour laquelle il se répète en la rejoignant et « C’était pas très juste ton chant là » avant de l’enlacer un peu trop fortement, qu’un rire le secoue et qu’il commence à parler dans un langage fortement décousu recousu plié et déplié, « J’avais cru, t’avais oublié, idiote. J’en étais sur pourtant que t’allais faire, idiote, je » et puis c’est Amy zut, elle l’a vu frapper quelqu’un, elle l’a vu s’énerver sur des milliers de gens, l’a vu mignon et peut-être trop mielleux parfois, elle l’a vu sous beaucoup d’angle et de couture, sa voix se casse sur un dernier « Idiote –Je pleure pas ok, c’est ta faute »

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Ce message a été posté Jeu 6 Aoû - 1:50

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tenue


La jeune femme aime Jiao, sans limite, c'est ce qu'il y a de plus effrayant mais de plus réel. Plus réel que tous les meubles de son appartement. Elle ne fait pas autant d'efforts pour tout le monde. Si les gens ne lui donnent pas un minimum d'attention, elle n'en donnera pas non plus de son côté si ça n'en vaut pas la peine à ses yeux. Elle pose le gâteau d'anniversaire sur la table. Quand elle l'entend critiquer son chant, elle tape doucement son épaule mais ne dit rien de plus tout en se faufilant à nouveau dans ses bras. C'est confortable. Doucement, la jeune femme pose son menton au niveau de son épaule et puis hoche doucement sa tête en pensant "comme si je pouvais oublier ça". C'est quelque chose qui tournait et tournait dans sa tête depuis un bon moment déjà.


Elle s'écarte légèrement quand il ne poursuit pas tout de suite sa phrase. Un léger pincement au coeur quand sa voix se casse. Elle comprend et l'attire à nouveau vers elle en passant sa main dans ses cheveux et murmure ;


Amy - Jolie couleur soit dit en passant. Un faible rire s'échappe de ses lèvres alors qu'elle caresse doucement et distraitement ses cheveux Ça va... Ne pleure pas, ça va.. Elle s'écarte doucement avant de lancer aller, souffle tes bougies monsieur Wang...


Elle porte à nouveau le gâteau et le laisse souffler les bougies puis va rallumer les lumières non sans se cogner contre un meuble au passage. Elle presse doucement le pas et encadre doucement son visage pour venir l'embrasser avant de se retrouver sur le canapé. Non, elle n'est pas si lourde, c'est lui qui a perdu de ses pouvoirs magiques. Elle pose sa tête au niveau de son torse et se redresse à peine pour couper une part de gâteau pas si grande que ça. Forcément, assise au dessus du jeune homme, elle ne le loupe pas en faisant mine de le nourrir. Un faible rire s'échappe de ses lèvres quand elle voit le glaçage du gâteau débordant au niveau des commissures de ses lèvres. Forcément, elle ne loupe pas l'occasion de prendre une photo à l'aide de son polaroid puis passe un de ces chapeau d'anniversaire sur sa tête. Celui-ci est une couronne. Wang, King, vous faites le lien ? Elle sait très bien que ce n'est pas fini, mais son anniversaire n'est pas encore terminé après tout

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Ce message a été posté Ven 7 Aoû - 1:06
She's morphine,
queen of my vaccine
My love,
my love

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Jiao laisse le silence déloger le son de sa voix dans la pièce, c’était un peu trop soudain, et il s’imagine beaucoup trop de scénarios, un jour elle lui fera faire une attaque cardiaque, c’est à se demander comment-a-t-il pu survivre jusqu’ici. Personne ne l’a jamais autant aimé. Elle n’a pas cassé toute sa tirelire ou composé une chanson ou fait un collier de nouille avec deux nouilles pour symboliser Amy + Jiao, et ça ne lui a probablement pas pris tant de temps à faire, et ce n’est qu’une vidéo, rien à faire. Elle le sait, ces larmes, ce n’est que de la joie et de la fatigue et de la surprise et en même temps une sorte d’état où il réalise que c’est sa façon à elle de lui dire qu’elle l’aime et que ça fait un bien, tellement de bien, et qu’il n’a pas connu ça.

Il y a les fans, bien sûr, puis il y a monsieur aux chevilles trop grandes qui passe sa journée à se regarder dans la glace, il y a les vidéos qu’il a déjà pu recevoir lors de cérémonies de remises de prix. Son cadeau a ce truc, tout comme elle. Un je-ne-sais-quoi un peu cliché mais un peu adorable, il sourit à son compliment, « Je sais » parvient-il à murmurer. Le jeune homme sèche rapidement son visage en souriant, souffle ses bougies, et allait lui dire merci quand elle revient avant de se faire couper la parole par un baiser. Vie difficile. Le reste est prévisible, au moins ne lui a-t-elle pas enfoncé sa tête dans le gâteau au moment où il soufflait ses bougies. Il mange sans trop poser de questions, même s’il n’a pas faim, quel gentleman, à ne même pas se plaindre de ce drame. Jiao rigole en voyant la couronne, « J’arrive pas à le croire… Idiote, je suis désolé d’avoir cru que tu aies oublié »

Le jeune homme se réinstalle doucement sur le canapé, regarde la photo prise par le polaroid et n’hésite pas à se venger en prenant du glaçage du bout de l’index et l’étalant gracieusement sur les joues, en peinture tribale façon le Roi Lion, et malheureusement un sincère « Magnifique » s’échappe de ses lèvres tandis qu’il la prend en photo. Vraiment sincère, il l’aime au point de la trouver belle avec du chocolat étalé sur le visage et un chapeau d’anniversaire dont l’élastique décoiffe subtilement ses cheveux. Et à ce point, il aurait pu répliquer au moment où elle prenait la photo, mais ça ne sert plus à rien de lutter face à la force du polaroid.

Il sourit innocemment en reposant l’appareil ainsi que son assiette vide sur la table, ce gentleman a aussi fait l’effort de manger entièrement sa part sans laisser de miette, ce qui est facile quand le gâteau est bon, ne la regarde pas au début et « Je ne sais pas si tu as prévu autre chose mais… Cela doit faire plus de six mois que.. et puis la dernière fois on a failli donc.. » seule personne au monde à demander ce genre de service en agissant innocemment tout en sachant que cela ne va pas marcher mais qui ne tente rien n’a rien. C’est son anniversaire non ?

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Ce message a été posté Ven 7 Aoû - 18:27

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tenue



Un faible rire s'échappe de ses lèvres quand il lui répond qu'il sait ; il ne changera jamais. Puis elle n'a pas envie qu'il change. Même ces défauts que parfois elle déteste, elle les aime quand même au fond. Elle regarde la photo apparaître et pense qu'à la fin de l'année, ils auront un album complet si ce n'est pas déjà le cas. Des tas de souvenirs, il lui en faut, elle a grandi comme ça. Elle secoue doucement la tête à son compliment auquel elle ne peut pas croire. Il lui faut des lunettes au bonhomme. De bonnes paires de lunettes.


Un faible rire s'échappe à nouveau de ses lèvres quand monsieur relance le sujet. Non, ce n'est pas qu'elle est mal à l'aise. Il lui en faut un peu plus que ça pour être mal à l'aise. Et puis Jiao ne la met pas mal à l'aise. Enfin, tout dépend du contexte. Elle tend légèrement la main pour attrapper une serviette et se penche alors vers lui pour enlever tout ce glaçage sur son visage ;


Amy - Comment est-ce que je pourrais te prendre au sérieux avec tout ça sur le visage elle murmure faiblement amusée Aigo idiot... elle dit en tirant doucement sa joue Comme si ça allait changer des autres jours


Et puis il lui a dit qu'il n'en avait pas besoin. Ehei~ tous les même au fond. Mais Amy s'en amuse pour ce qui est de Jiao. Elle devrait être fâchée, ou se sentir un peu moins ce qu'elle est au moment où je vous parle. Mais avec Jiao c'est différent. Non avec Jiao, ce n'est pas comme ça a été avec Shota ou les autres. C'est différent dans un sens positif. Elle pause la paume de ses mains sur les joues du jeune homme pour encadrer son visage puis vient poser son front contre le sien. Elle vient vient murmurer à son oreille ;



Amy - Je t'aime Wang Jiao. Elle marque une courte pause Je t'aime et... Parfois j'ai l'impression qu'il n'y a aucune limite. Elle appuie doucement sa joue contre la sienne et passe ses bras autour de sa taille Ce n'est pas une question d'être prête. Je pense juste que ça arrivera au moment où ça arrivera, sans que ce soit calculé et re-calculé. Juste comme ça.


Elle dépose un baiser dans son cou avant de poursuivre ;


Amy - En attendant, un des meilleurs restaurant américains sur Tokyo a une table qui nous attend, et on va devoir attendre un mois pour avoir une autre chance d'y mettre les pieds elle dit en s'écartant légèrement Dépêche toi et arrête de me regarder comme ça elle dit en se levant la première, manquant de rire à cause de l'expression sur son visage


Elle enfile sa veste en cuir et ajuste celle-ci avant de fermer la porte derrière eux. Le temps dehors est tellement agréable ce soir. Il fait un peu frais mais rien d'inquiétant du côté d'Amy qui n'a même pas regardé la météo. Ils se retrouvent à marcher dehors, prendre un taxi et arriver à destination où ils se retrouvent dans une ambiance plutôt calme et confortable. Le pianiste est plutôt bon et les autres musiciens aussi.


Amy - Je te vois venir, n'essaie pas de payer quoi que ce soit, j'ai déjà tout fait à l'avance.[/b] Elle affiche un sourire satisfait avant d'ajouter en sortant une boîte de son sac [b]Je l'ai fais moi même.


Tu ne va pas dire à quel point tu as trouvé ça difficile Am ? Un collier en cuir dont le pendentif n'est autre que du jaspe poli. Elle a choisi le jaspe puisque le rouge est la couleur favorite de Jiao. La cornaline était rouge orangé, et vous commencez à connaître cette perfectionniste d'Amy. Elle ne voit pas le monde autour d'eux, non, elle attend juste la réaction du jeune homme.

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Ce message a été posté Dim 9 Aoû - 12:50
staring at the Sun
One thing's true just like you
There's only one.

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Est-ce que ça devrait le surprendre qu’ils aillent manger au restaurant après une part de gâteau ? Est-ce que ça devrait le surprendre qu’elle refuse sa demande pourtant amenée sur un plateau d’argent et des fleurs et de la gentillesse ? Non, vraiment, des milliers de filles sauteraient sur l’occasion et elle, non. Le connaissant, on pourrait croire que ça en deviendrait un défi, un challenge, honnêtement, il ne s’attendait à rien en déposant sa requête au bureau des plaintes, pardon, à Amy. Ou si, c’était pour l’embêter, mais elle le prend un peu trop bien et Jiao en serait presque déçu. Sa réponse est presque trop sugar-coated, sortie d’un paquet d’Haribo, elle lui explique comme à un gosse qui ne comprendrait pas pourquoi il ne peut pas avoir le jouet dernier cri de son voisin. Il n’est pas parti à la pêche aux grandes déclarations, et encore moins le jour de son anniversaire. Oh, des deux, c’est probablement lui qui doit le plus le dire, pour quelqu’un qui devait l’avoir dit deux ou trois fois dans sa vie avant. C’est donner sans attendre en retour, pour quelqu’un qui demande toujours tout et n’importe quoi à qui veut bien lui prêter de l’attention, en somme, quelque chose d’un peu miraculeux sur les bords.

De toute façon, un baiser dans son cou scelle son accord. On dirait qu’il s’est fait greffer un bouton on/off, plop, un bisou, on n’en parle plus. Elle ne doit pas totalement se rendre compte de l’effet qu’elle a sur lui, tant mieux.

Quelque chose cloche, meilleur restaurant et américain dans la même phrase, mais le reste de sa phrase le ferait trébucher s’il était debout, ce qui peux expliquer sa tête partagée entre la constipation et la consternation, « Te regarder comment ? » Il essaye de se retenir, parvient néanmoins à glisser tout en tentant de reprendre contenance « Tu sais que j’ai d’affreux souvenirs de l’american food.. » Enfile un bras dans sa veste en jean, un autre, réarrange son col pensivement, « Je veux dire, à partir du moment où tu appelles un pain ouvert en deux avec un steak trop cuit de la cuisine » Encore, la plus grosse plainte qui lui brûle les lèvres, il essaye de l’avaler, de la faire tenir au creux de sa gorge. Y parvient en sortant avec elle, passe un bras discret contre le dos de la jeune femme, et silencieusement ils se retrouvent au restaurant.

« Amy, je n’ai rien dit jusqu’ici, mais tu sais ce que j’en pense.. » elle sort la boîte, non Jiao, quand on reçoit un cadeau, on ne lève pas les yeux au ciel. Bon, tu souris, ça rattrape un peu ton geste. En plus, avec ta vision un peu arriéré, moi homme, moi ramener sous maison, tu risques de faire un malaise si ça continue. Jiao prend la boîte d’une main lente, nonchalante, et regarde longuement Amy en souriant doucement, pourtant deux sentiments assez contradictoires sont en train de mener leur guerre chez lui. Autant il est content, autant ça l’énerve. Ce qui était prévisible. D’un soupir, il ouvre la boîte sans rien dire, en sort le collier pour le mettre directement tout en secouant la tête par moment, sans arrêter de sourire cependant.

« Tu sais quoi, je vais essayer de ne pas me plaindre aujourd’hui –ce soir. » Incroyable, merci Jiao, « Oui madame. Aucune remontrance. Ce qui signifie que je ne te dirais pas que tu es complétement folle et que c’est beaucoup trop, et que tu es complétement folle » ni que la dernière publicité qu’il a tourné où il a simplement dû dire un mot et lever le pouce en l’air lui a fait gagner assez d’argent pour acheter un appartement à Tokyo, un petit appartement certes, qu’il pourrait largement payer tout ça, acheter le restaurant, ou qu’il n’a pas besoin d’autant, non ça serait un peu mentir quand même, il jette un dernier coup d’œil vers le collier avant de reprendre, sans la quitter des yeux, il a un peu le souffle coupé, « Merci » Il avait doucement emprisonné sa main dans la sienne et l’amène à ses lèvres pour l’embrasser tendrement, « Tu mets la barre beaucoup trop haute pour ton anniversaire, tu le sais ? » Un serveur arrive, ils passent commande, doivent maintenant attendre. Toujours sa main dans la sienne, il s’amuse avec, lie leur doigts ensemble, les délient, pense à tout et à rien, à leur premier baiser étant dans un restaurant, si on peut appeler ça ainsi. « Combien d’enfants on aura plus tard ? Je voyais, une fille, Jia, qui aura ma perfection évidemment, et ta manière d’être incroyable et stupide en même temps. » Ça commençait romantique pourtant.


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Ce message a été posté Dim 9 Aoû - 23:53

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Oh, elle sait très bien ce qu'il en pense, c'est justement pour cette raison qu'elle s'y est prise à l'avance. Sinon, il aurait tellement, tellement, tellement insisté. Si elle l'écoutait, elle ne dépenserait même pas un centime pour lui. Heureusement pour lui, elle ne l'écoute pas souvent. Amy a sa propre vision des choses concernant un paquet de sujet. Un faible rire s'échappe de ses lèvres quand il lui dit qu'il ne va pas se plaindre ce soir. La jeune femme hausse doucement les sourcils, l'incitant à poursuivre, puis elle secoue doucement la tête.


Puis quand finalement il la remercie, elle hoche doucement la tête avant de lui répondre d'un ton calme et détaché ;


Amy - Mais tu ne sais pas quand est mon anniversaire... Elle dit en carressant distraitement sa main à l'aide de son pouce


Oh, il peut rapidement savoir cela dit, et quelque chose lui dit qu'il le ferra très certainement s'il ne l'a pas encore fait. Attrapant le verre d'eau, elle décide cela dit de ne pas le porter à ses lèvres quand Jiao se met à parler d'enfant. Contrairement à ce que les gens peuvent penser, la personne la plus réticente face à l'idée d'avoir des enfants, des deux, c'est bien Amy. Non, enfaite, c'est un amour à sens unique ; elle les aime mais ils ne l'aiment pas tant que ça, pas autant qu'ils aimeraient Jiao par exemple. Un faible rire s'échappe de ses lèvres, à nouveau alors qu'elle lui répond ;


Amy - Hors de question de l'appeler Jia. Elle secoue doucement la tête Non non... Si jamais c'est une fille, on l'appelera Mei ou Areum, ou Sae Ri, ou quelque chose d'autre... Mais pas Jia espèce d'idiot de Wang. Elle va nous en vouloir toute sa vie


La commande arrive et elle rajoute


Amy - Deux, deux ce serait suffisant non ? Attend, je vais mettre ça de façon explicite ; Me transformer deux fois en baleine, c'est assez, pas vrai ? Elle entamme son plat en ajoutant plus bas d'un ton amusé Peu importe si c'est un garçon ou une fille, il t'aimeras plus que moi Elle marque une pause et ajoute quelques minutes plus tard On dirait que les plats ne sont pas si terrible que ça, tu as tout fini

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Ce message a été posté Lun 10 Aoû - 0:59
Don't let me drown, don't breath alone,
No kicks no pangs no broken bones.

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Il n’a rien répondu, c’est vrai qu’il ne connaît pas la date de son anniversaire, qu’il pourrait la connaître en demandant simplement à Erin, ou, ou en cherchant dans les archives de l’école, et il y avait cette secrétaire qui était fan de lui, mais non. Il ne veut pas l’apprendre d’une tiers personne, allez savoir pourquoi, loupera son anniversaire et s’en mordra les doigts, mais il l’aura sa réponse il le sait. On ne peut pas cacher sa date de naissance éternellement. Le destin la rattrapera, elle fera une gaffe, il saura d’une manière ou d’une autre. Au pire, il l’agressera jusqu’à avoir une réponse. Peut-il demander ça en cadeau, oui encore un autre, parce qu’on en a jamais assez ?

Son cœur se brise néanmoins un petit peu en entendant sa réfutation. C’est un magnifique prénom que Jia. Presque aussi magnifique que le sien, qui indique forcément une magnifique personne, c’est inscrit dans les gènes du prénom. Enfin, il n’aimait pas spécialement son prénom à la base, le Jiao. Il n’a aucun lien avec la personne qui lui a donné, et puis, qui appellerait son enfant ‘tendre’ ‘charmant’ ‘attirant’ ? Enfin, toujours est-il qu’il a commencé à apprécier son prénom au moment même où il a appris sa signification. C’est son état d’esprit, je suis meilleur que tout le monde, je leur prouverais, et puis, c’est qu’un prénom.

« Regarde-moi. Je n’en ai pas voulu toute toute ma vie à ma mère pour m’avoir appelé charmant. C’est un prénom très dur à porter et je m’efforce d’arriver à sa hauteur chaque jour de ma vie. »
Jolie déclaration, regardez ce sourire fier de lui, son petit clin d’œil tout contenté, « Mais tu seras une jolie baleine ? » Jiao, l'art de convaincre, on repassera.

Il commence son plat, parvient entre deux bouchées à l’entendre ruminer, pas que de la nourriture. Il a dit qu’il ne se plaindra pas, et il ne le fera pas. Elle pourrait donc prendre exemple sur notre merveilleuse idole nationale non ? Honnêtement, il ne s’attendait pas à une telle réponse. Jiao commence à s’imaginer qu’elle ne voudrait pas avoir d’enfant avec lui tout court, tout ça parce qu’ils l’aimeront lui plus qu’elle, puis il réfléchit à la pertinence de sa réflexion. Non, simplement, non, c’est inconcevable qu’ils ne l’aime pas autant, Jiao, s’il te plaît, essayes de garder des pensées du genre ‘bien que tout le monde m’aime’, commences autrement ta phrase, « Ne dis pas de connerie, comment pourraient-ils ne pas t’aimer plus ? Je.. J’ai ce truc avec les enfants. C’est pas hyper viril en soit, je le crierais pas sur tous les toits.. Mais toi, tu es si, tu es géniale. Tu ferais une très très bonne mère, la meilleure du monde » il prend une courte pause avant de reprendre, « enfin, tu ne pourras pas être pire que la mienne. » dit avec un sourire en plus, parce qu’il le pensait sincèrement et pour une rare fois, n’en ressentait aucune haine ou amertume.

Il tire la langue dans un élan de grande maturité avant de jeter un coup d’œil à son assiette. Merde, elle a raison. « J’espère que ta pas prévu que tout leur staff viennent avec un gâteau et des bougies ? » pitié, honte suprême internationale. Même s’il aime être le centre de l’attention.. C’est juste ça. Ca, non, pas possible. Un serveur arrive sans crier gare, quel malotru, tout le monde crie gare en arrivant pourtant, ramène les assiettes après avoir rapidement demandé si le repas convenait, il s’efface doucement vers les confins sombres du restaurant.

« Tu as de la sauce là, bouge pas » on se croirait dans un drama, mais non, il se penche en avant pour… essayer d’étaler le plus possible la tâche qu’elle avait sur sa joue, et se rassoit en souriant. Faut bien s’occuper avant que les plats ne reviennent.

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Ce message a été posté Lun 10 Aoû - 23:49

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La mère de Jiao, la jeune femme n'en sait pas grand chose. Il n'en parle pas souvent, mais n'en parle pas de façon positive, ce qui lui fait tout simplement penser qu'il ne lui présentera pas, comme elle lui a présenté ses parents. Oh, Amy n'est pas spécialement pressée ; cela lui prendra le temps que cela lui prendra. Elle regarde le jeune homme puis un rire lui échappe quand il parle de ramener le staff, elle se contente de secouer la tête avant de lui répondre ;


Amy - Non, je ne suis pas si folle...


Elle lève les yeux vers lui quand il parle de sauce sur le visage mais n'a pas le temps de bouger qu'il l'aide à l'enlever. Enlever pense t-elle. Si naïve. Et elle continue de parler, les plats arrivent puis plus tard le dessert. Finalement, ils quittent le restaurant au bout d'une heure à tout casser. Le temps passe si vite quand on sait ce qu'on en fait. Elle pose simplement la veste sur ses épaules et marche d'un pas plutôt lent en glissant la main dans la sienne.


Geste habituel, elle ne n'est même pas rendue compte du décors, du fait d'être dehors en public, sans masque, sans rien, pas cachés comme d'habitude. Non, c'était juste eux. Bien entendu, si elle y pense, elle lâchera certainement sa main sans prévenir. La réalité aura raison d'elle et sa raison ne veut pas que Jiao ait des problèmes avec son manager, avec ses fans, avec son travail en soit. Elle réalise qu'elle a laissé son paquet de cigarettes chez elle. Elle n'en a même pas envie pour être honnête. Elle est bien là, tout simplement.


En regardant son reflet dans les vitrines, elle essuie cette tâche étalée avant de taper son épaule non sans un faible sourire malgré elle. Sa main serre doucement la sienne. Quelques minutes passent avant qu'elle ne se retrouve dans la rue dans laquelle elle a invité ses amis du cursus langues. Ils passent et le premier lance à Jiao "bon anniversaire mec !" en lui tapotant l'épaule au passage les deux suivants le disent en espagnol, puis les suivant en anglais, puis coréen, italien puis, en chinois, en français, en allemand, en russe et même en portugais et en arabe. La jeune femme fait comme si de rien n'était mais elle a du mal à ne pas rire honnêtement.


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Ce message a été posté Mar 11 Aoû - 0:28
Et à travers les roselières

Après la nuit
Avant le jour
J'irai chercher les hautes lumières

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Dans tous les cadeaux qu’il a reçu, il y en a un qu’il aimerait avoir, parce qu’il aime demander beaucoup. L’avoir sans demander et en omettant de lui en parler, c’est presque trop facile. Il y réfléchit depuis plusieurs semaines, plusieurs mois, il n’y a pas de date officielle où il a commencé à y penser. Et ils sont dehors, comme les gens normaux, et c’est calme, c’est doux, c’est un de ces soirs d’étés où les voitures se sont toutes cachées dans un repaire secret, où les chats n’osent pas traverser la rue, un soir calme. Ils sont à moitiés officiels alors, vu sous cet angle. Si personne n’est là pour les voir, c’est comme un applaudissement à une main non ? Ou quelque chose comme ça.

Alors Jiao ne dit rien mais il n’en pense pas moins, hésite par moment à lui faire la remarque, elle a gardé pas mal de temps la tâche sur sa joue depuis qu’ils sont sortis du restaurant, pas cette remarque-là. Ca a tellement rien à voir du quotidien, sont-ils encore à Tokyo ? Ont-ils émigrés à Rio ? Le restaurant, les gens, l’air semble même différent. L’amour rend aveugle il paraît, mais alors là, il rend aveugle sourd et complétement débile. Surtout pour elle, qui lui a préparé encore une autre surprise, spécialement réservée aux deux connaissances et demi en langue de Jiao. L’idole qui savait dire je t’aime et bonjour en plus de vingt déclinaison, et ça s’arrête là, le japonais lui suffit il faut croire, ainsi que des relents d’anglais, et quelques expressions coréennes qu’il a dû chopper à cause des Baek. Entre la Baek qu’il a à ses côtés, le Baek qu’il se coltine au dortoir, Jiao est gâté, pourrait presque s’en plaindre.

L’étudiant lance un « merci » assez sûr de lui, puis un autre et encore un autre, essaye en coréen et en chinois, comme à son habitude, même si des inconnus l’abordent et qu’en vrai il ne comprend pas tout. Il semblerait qu’il aime bien faire comme si il avait le contrôle de la situation, quelle que soit la situation. Il semble aussi que ça ne prend pas avec sa charmante compagnie qui décèle directement sa confusion. La raison voudrait que cela soit logique, vu qu’elle a elle-même organisé tout ce défilé de langue étrange et bizarre. « Arrête de rire, idiote » parvient-il à glisser entre deux accolades. Finalement le dernier s’en va non sans parler deux minutes à Amy et ce en coréen pour ne pas couronner le tout, ils se remettent à marcher dans la rue, toujours aussi tranquillement.

Ou presque, connaissant la santé mentale de Jiao, « what the fuck ? » il rigole doucement, « pardon, j’ai dis que je me plaindrais pas, mais c’était quoi tout ça ? T’as rien prévu d’autre j’espère ? » et après un certain temps qui semble presque une éternité pour Jiao, le temps qu’il se décide ou non à poser cette ultime question, « et c’était qui ce mec ? »


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Ce message a été posté Mer 12 Aoû - 1:14

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Les personnes défilent si rapidement, il y a des langues qu'elle ne comprend pas, comme l'allemand et l'italien. Le même message au final. Elle fini par parler quelques minutes avec un de ses amis coréen. En arrivant au Japon, elle était persuadée qu'elle allait avoir du mal, mais elle a rencontré beaucoup de coréens. Elle s'est tout de suite sentie à l'aise. Il n'y a aucun endroit où elle ne sente pas à l'aise de toute façon ; c'est une personne sociable, c'est une personne qui n'a pas de mal avec ça. Elle agite doucement la main à l'attention de cet ami tout en le remerciant une dernière fois et se retrouver à nouveau seule avec Jiao.


Ses pas sont lents, il n'y a pas la pression à propos d'un rendez-vous quelque part. Depuis qu'elle est devenue mannequin, c'est devenu difficile de voir Jiao ; métro, boulot, dodo... Ah et cheerleaders, forcément, c'est obligé. Donc elle profite de ces instants ; elle profite de tout ça jusqu'à la dernière minute. Elle secoue doucement la tête en guise de réponse. Non, elle n'a rien prévu d'autre. Elle sait qu'elle doit lui donner les clés de son appartement, mais elle n'a pas encore fait les doubles puisqu'elle n'en a pas encore eu le temps. Tout s'est passé si vite. Elle relève la tête vers Jiao avant d'appuyer doucement celle-ci au niveau de son épaule.


Amy - C'est mon neuvième amant, j'étais en train de voir quand est-ce qu'on pourrait avoir un autre rendez-vous secret alors... Léger haussement d'épaules innocent


Elle n'a même pas le temps de rire qu'une goutte d'eau vient interrompre ses paroles. La pluie se met très vite à couler, beaucoup, elle n'a pas non plus le temps de se plaindre ou quoi que ce soit. Non, tout simplement, la jeune femme se met à courir en serrant doucement sa main dans la sienne. Ils arrivent rapidement devant son bâtiment, se retrouvent dans l’ascenseur, trempés jusqu'aux os. Un rhume s'annonce,  pour celle qui tombe malade beaucoup trop facilement. La jeune femme presse doucement le pas dans le couloir. Au moment d'entrer, sa tête cogne doucement au niveau du torse du jeune homme, puis lorsqu'elle tente de s'écarter elle se rend compte qu'une mèche s'est coincée dans les boutons. Un faible rire s'échappe de ses lèvres alors qu'elle fait de son mieux pour s'écarter de Jiao. Quand finalement elle y parvient, son rire s'estompe progressivement ; son visage est simplement trop près du sien. La lumière automatique dans l'entrée s'éteint et ses lèvres viennent capturer les siennes tandis qu'elle se rapproche un peu, et se hisse légèrement sur la pointe des pieds.


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Ce message a été posté Mer 12 Aoû - 2:27
si le ciel s'écroule,
si les continents plongent
Je te suivrais même jusque dans tes songes

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En fait, ils pourraient rester toute la soirée dehors, toute la nuit. Se fondre dans le décor et devenir la légère brise qui caresse les cheveux fraîchement teint de Jiao. Ils pourraient, mais ils ressemblent trop à un couple marié sage et raisonnable pour le faire. Ils ne parlent pas beaucoup, Jiao surtout a arrêté après qu’une moue boudeuse se soit installé sur son visage, puis il a oublié pourquoi il boudait, puis il s’est perdu dans ses pensées. Pas si loin de là où ils sont, ses pensées sont perdues vers elle, ses pensées dérivent vers le permis qu’il réfléchit de plus en plus à passer pour pouvoir kidnapper Amy encore plus quand il le voudrait et comme il le voudrait, puis il y a l’appartement qu’il a hésité à s’offrir pour son anniversaire. C’est une tradition depuis assez longtemps, presque depuis toujours, au début parce que son père lui donnait de l’argent et lui demandait de s’offrir ce qu’il voulait, ensuite parce que son père oubliait et que le jeune garçon se retrouvait bien obligé de piocher dans la tirelire familiale. Ce ne serait pas pour quitter le dortoir ou pour arrêter de squatter l’appartement d’Amy, mais peut-être un peu des deux en même temps.

Un appartement, avec un toit et des murs, qui protègent de la pluie de préférence. Pas comme ce qu’ils sont en train de subir tout aussi subitement, courir entre les gouttes est impossible mais ils essayent quand même. Jiao se force à ralentir par moments, vérifie quelques discrètes fois si Amy est toujours vivante ou si elle ne s’est pas tordue la cheville en courant, si elle n’a pas glissé et s’il ne se trimbale pas un cadavre tandis qu’il court sous la pluie. Cadavre qui pourrait le ralentir. Chacun pour soi quand il pleut, les habitudes ont la peau dure. De mauvaises langues diraient que c’est parce qu’il s’inquiète un peu trop, qu’il a un peu trop peur quand elle serre infimement moins fort sa main.

Sa main qui quitte la sienne tandis qu’ils entrent dans l’appartement, essayent de se réchauffer dans l’ascenseur, Jiao frotte comme il peut les bras de la petite brune, ce qui ne s’avère pas formidablement efficace. C’est l’intention qui compte paraît-il, l’intention ou le destin a peut-être forcé Amy à se cogner contre son torse en guise de remerciement. Jiao pourrait verser une larme, lui qui fait tant d’effort dans leur relation, qui se sacrifie, qui était prêt à la porter sous la pluie ou à voler un parapluie pour elle. Il allait râler avec beaucoup de sincérité avant de faire un simple constat. Elle est coincée avec lui. Cette pensée semble animer un rire, le sien, il essaye de l’aider un peu sans grande conviction, même s’il rêve d’être étalé sur le canapé avec une serviette pour ses jolis cheveux, la situation ne lui déplaît pas tant que ça. Pas du tout. Entre le moment où le jeune homme arrête de l’aider et le moment où elle parvient à se défaire de sa chemise, une éternité ou deux ont dû prendre lieu, auquel il s’est encore perdu dans son rire. Puis dans ses yeux, dans son sourire, dans ses lèvres, que ses mains prennent place naturellement contre ses hanches et qu’il se rapproche un peu plus près d’elle si c’est possible. Son geste rallume la lumière automatique, mais qui en a à faire de la lumière automatique tandis qu’il pousse son corps et le sien contre la porte d’entrée et ne se sépare que pour reprendre un peu d’air avant d’attraper d’une main experte les clés et de parvenir à ouvrir la porte sans arrêter de l’embrasser. Il la retient avant qu’elle ne soit emportée par l’ouverture de la porte, lance les clés vers le porte-clé qui doit bien se trouver pas loin et au diable les porte-clés, soulève la demoiselle contre lui d’une douce fermeté pour l’avoir comme un koala accroché à sa branche, en moins mignon ceci dit, son front contre le sien, peut-elle lui en vouloir s’il n’arrive pas à regarder autre chose qu’elle et que ses yeux et qu’il risque de se prendre un obstacle à tout moment ? Il avance dans la pièce, commençant à connaître les lieux, et pense à se diriger vers la salle de bain pour pouvoir se sécher. C’est le but, se sécher après être totalement trempé, mais son esprit n’a pas l’air de suivre totalement. La faute à qui, il arrive dans la salle de bain, la dépose pas loin du robinet, et glisse ses mains contre ses jambes tandis qu’il réclame un nouveau baiser et immédiatement madame, se sécher, se réchauffer, c’est le but non ?

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Ce message a été posté Jeu 3 Sep - 22:29

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Rien à voir avec l'athmosphère dans laquelle ils sont quotidiennement. Est-ce qu'il y a déjà eu des silences de plus de cinq secondes avec Jiao et Amy ? La réponse est non ; qu'ils se disputent ou qu'ils parlent normalement, quand ils sont ensemble, il n'y a jamais vraiment de silences. Et puis Amy parle dans son sommeil aussi, juste au cas ou, détail qui pourrait être important. Ce n'est pas qu'elle ne peut rien dire ; c'est juste qu'elle ne ressent pas le besoin de dire quoi que ce soit. Dans l'obscurité de l'appartement, elle ne sent plus ses pieds sur le sol, mais elle sent sa tête doucement se cogner contre le mur quand ils arrivent dans la salle de bain. Ce qui lui arrache un faible rire à peine audible ;


Amy - Tu vas finir par me tuer... elle dit dans un murmure qui ressemblerait presque à un chuchotement.


Son rire s'estompe progressivement alors que ses lèvres capturent à nouveau les siennes. Ses mains passent doucement derrière sa nuque pour le rapprocher d'avantage puis finissent par glisser au niveau de sa chemise pour maladroitement déboutonner quelques boutons. Les baisers de la jeune femme descendent au niveau des commissures de ses lèvres puis finissent leurs chemin au niveau de son cou. Doucement, elle se débarrasse de sa chemise en jean qui s'écrase lourdement sur le sol à cause de la pluie . Ses jambes viennent à nouveau s'enrouler autour de sa taille alors qu'elle passe ses bras au niveau de ses épaules, s'agrippe doucement tout en se rapprochant d'avantage de lui. Elle sent qu'il se cogne légèrement dans l'encadrement de la porte de la salle de bain. Rien de grave jusqu'ici, ou plutôt rien de nouveau. Ces gestes ne sont pas vraiment réfléchi et contrairement à la façon dont elle l'avait imaginé, dans un de ses cauchemars insensés, non, elle n'a pas les mains qui tremblent. Alors qu'ils passent l'encadrement de la porte de sa chambre, d'une main distraite, elle referme celle-ci dans un léger claquement.


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