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 CAAAP!! - fuck off the world -pv Jae-

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Anonymous
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Ce message a été posté Dim 16 Aoû - 1:38
Le soleil chauffa sa couette... Ce fut sous les caresses tièdes qu'il se réveilla, sous un vent frais et dehors, les oiseaux, et le son d'un carrillon doux. Depuis quand n'avait-il pas eu un réveil comme celui là. Cela remontait à son enfance. A l'époque où ils vivaient ensemble et que tout allait encore bien. Tâm avait roulé dans sa couette, et sa mère était venu le réveiller...ses mains. Elle lui avait tellement manqué. Il avait mis du temps à réaliser que tout ça était réel. Du coup, il ne rentrait au dortoir que s'il était obligé ou plus proche, mais il n'y était pas retourné depuis qu'il avait retrouvé sa mère. C'était juste ancré comme ça dans sa tête. Il aurait à présent deux chambres. Et celle-là, sentait bon. Enfin trois avec son atelier. Mais là bas aussi il n'y était pas retourné pour le moment. Avec sa mère, il rattrapait tellement de choses oubliées, de souvenirs, de choses à faire ensemble. Ils savaient tout deux qu'ils devaient y aller doucement, que trop d'un coup, ce serait douloureux quelque part. Mais rien que les caresses sur le dos à son réveil, dieu qu'il aimait ça... un gros chat qui ouvrait les yeux et un sourire pour seul vision... ça aurait être sa copine, mais non, c'était mieux, sa mère tant recherchée. Non pas qu'il aurait voulu avoir une fille aussi ou pas, il s'en foutait en fait. Il était juste bien ici, tout seul, dans cet univers calme et agréable, reposant. La mère lui expliqua grossièrement ce qui s'était passé avec Jae, Tâm avait posé la question, mais elle ne dit pas tout, juste ce qu'il fallait. Elle avait bien compris qu'il n'était pas un Bakuto et savait faire la différence. Tâm comprenait et ne lui demandait rien de plus, il avait lui aussi compris. Il lui avait seulement fait promettre que s'il y avait le moindre problème, avec les Bakuto ou avec autre chose, qu'il lui dise. Elle avait promis. Elle était tellement belle... même à son âge. Il était presque hyper fier d'avoir une mère d'une telle envergure.

Il avait repris du poil de la bête. C'est vrai que les évènements avaient été lourds à porter, mais avec l'aide et l'écoute de sa mère, il avait passé le cap, bien qu'ils restaient tout deux méfiants face à la suite des évènements, et ne devaient pas non plus se réjouir ouvertement de la perte du père. Après tout, ils étaient sensés être en deuil. C'était un coup à finir schizo à ça. Tâm était déjà bien unique et perché en son genre, inutile d'en rajouter. Il n'empêche que le soir... il y repensait... à ça là... ce truc qui s'était passé. Mais ci! Vous savez là! Le truc! Tâm... tu n'assumes toujours pas hein? Difficile. Très difficile. Impossible de savoir pourquoi ça le déglinguait à ce point. Ce mec était anormal, totalement hors catégorie. Il avait un truc intemporel pour Tâm. Le taré qui débarque, fout toute sa vie en l'air, pour reconstruire autrement et ... à qui il n'avait même plus à en vouloir. T'es trop gentil Tâm. Ou fou. Les deux? Un fou gentil? Les chimio lui avaient vraiment cramés deux trois trucs. Aujourd'hui, c'était peinture d'une chambre annexe que sa mère lui avait proposé de reprendre pour atelier annexe. Oh . Mais oh! Des murs tout blancs! Wé. Blancs. Moches. Pouark. La solution. Les couleurs! Notre bon vieux Tâm était de retour! Acrylic-man. Et vas y dont qu'il te fout la musique dans la pièce, le genre de musique tout style qui se suive, une espèce de playlist nawak, où un coup il saute partout, un coup il fait une méga dépression, et la tête dans les nuages, il s'y perd. Encore, et encore, oublie de bouffer d'ailleurs, mais il grignote depuis le matin. Et oh lucidité suprême! Son ventre grogne et il repense au dortoir qu'il a failli faire bruler. Ok, donc pour la rentrée, il doit savoir faire à bouffer. Il en a parler à sa mère qui a s'est montré fort compréhensible, bien qu'elle se soit bien foutu de sa gueule quand même. Forcément ! Quand on cuisine comme elle! Tâm, il cuisine avec ses pieds, on peut pas tout avoir. Donc! Assez de peinture pour aujourd'hui, il va aller dans la cuisine. L'avantage quand on est seul, c'est qu'il n'y a aucun loki dans les coins qui risquent de débarquer et vous enfoncer la tronche dans le mur. Sans compter qu'ils sont en pierre ici, ouais non, douleurs.

Tâm choppe un tablier et regarde les recettes que sa mère lui a laisser dans un coin, exprès pour lui. D'après elle, ce sont des recettes qu'on peut pas louper. Comment dire... on va en avoir le cœur net. Impossible n'est pas légion avec Tâm. Il trouve TOUJOURS la solution. Il regarde. Pas ça. Pas ça. Erk, c'est dégueulasse ça. Ca non plus. Oh. Un Crumble aux pommes. C'est trop bon ça. Enfin , quand sa mère le fait. Perplexe, et surtout distrait , il choppe les ingrédients. Pommes. Farine. Beurre. Sucre. Ouais sauf que... quand on regarde pas, on prend du beurre sale, du sucre de canne ocre, et de la farine de seigle... Tâm...il va être pourri ton Crumble. Lui il percute pas. Si y'a pas marqué beurre doux, c'est que ça doit être possible avec tous non? Il coupe les pommes comme il faut. Les couteaux par contre, il gère. Il suit la recette, malaxe tout le bazar, peut-être un peu fort. Putain Tâm, il t'a rien fait le crumble, l'écrase pas comme ça. Il pense que ça doit faire une pâte peut-être. Et après ... 25 min, thermostat 6. Bon. Il regarde le four. Il sait s'en servir, alors il fait. Il se nettoie les mains et hop dans le four. Ca a une joli tête comme ça. ça ressemble quand même à un gros pâté de sable ton truc ... Son portable vibre dans sa poche, manquant de lui faire tomber le plat. Oh p.... ok ok , il gère. Hop, voila. Il se redresse et regarde. Oh... Son... tortionnaire préféré? Ah bah oui. Tâm percute même pas, mais il sourit en coin, son regard s'adoucissant avec. Avec plaisir, viens. Il vient de trouver son cobaye pour le Crumble. Et si c'est une victoire, ce sera le paradis. Si c'est pas une victoire, va falloir qu'il trouve un truc pour pas sae faire faire harakiritruc dans le ventre. Il inspire un peu, se regarde. Il est plein de farine et de beurre et .... ok, étape une, on va changer de haut. Etape deux, on passe le balai et l'éponge pour nettoyer ses conneries. Etape 3 on prend une feuille et on réfléchit fort à un truc pas débile pour se faire pardonner si c'est dégueulasse. Pourquoi tu gouttes pas avant? Ouais... euh non, il a eu assez de douleurs pour le mois. Il a pas encore donné dans l'indigestion carabinée à rester collé trois jours sur les chiottes, donc non. Il marque en gros sur une feuille une phrase, et la plie. Puis attends que ça cuise. Il finit devant la télé devant un programme débile et se demande pourquoi ce genre de truc existe. Il se lève, va sortir le plat du four, et regarde. Bon, ça a pas l'air trop dégue ce truc. Il sent. Ah , c'est pas comme sa mère. Perplexité time. Pensif, il observe le plat. S'il intoxique Jae, il va se faire flinguer par ses hommes... et prélever les organes, tout ça.... Ca sonne. Il prend le plat avec lui, toujours pensif, la feuille dans la main à coté, et avance, touchant la texture coloré du bout de la fourchette. C'est grave, même lui, il ne se fait pas confiance en cuisine. TENUE

Il ouvre la porte, le bras chargé et là , il le voit. Boom. oui Boom à l’intérieur. ok, non , fais diversion de ce PUTAIN de sourire. Un sourire discrêt en coin, le regard bien plus réveillé que la fois passé, il allait bien, ça se voyait et il ne manquait pas d'énergie. Ok ok , diversion. Il lui file le papier, et dedans: "Journée du Cap ou pas cap. Chiche que tu manges ça, et je t'embrasse. Je te préviens, je suis nul en cuisine. "

On avait dit un truc "pas débile" Tâm! C'est quoi cette phrase! Entretemps, Tâm a posé son épaule contre le battant de la porte et touche le crumble de la fourchette, avant de lui tendre, il reprend la feuille, ouvre et lui fait signe de la tête d'entrer. De là, il s'éloigne vers la cuisine à reculons, l'observe... ça lui a manqué, mais il ne dira rien. Il a trop pensé en fait ces derniers jours. Mais bon, bouffer son crumble, c'est du lourd quand même. Il est limite persuadé qu'il va refuser. N'importe qui qui tient à sa vie aurait réfusé.

Anonymous
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Ce message a été posté Lun 17 Aoû - 0:00
tenue ☇  Le moteur de sa voiture coupé, un long soupire traversa les lèvres du blondinet. Rentrant chez lui, allant saluer Peach dans sa chambre, il alla directement dans la salle de bain suite à ça, retirant son costard. Passant sous la douche, il sortit en serviette, jusqu'à sa chambre où il attrapa son téléphone, envoyant un sms à Tae Oh, puis, un à Tâm, lui disant qu'il était rentré. Habituellement il ne le faisait pas mais qu'importe : ce détail ne sera pas mis en avant aujourd'hui. L'Oyabun proposa même de passer histoire de lui faire un petit bonjour et éventuellement voir si tout allait bien avec sa mère. Il s'en inquiétait un peu à cause de la réaction dangereuse de l'autre fois : il n'était pas toujours chez eux pour lui sauver la vie. Sous une réponse positive, le mafieux soupira une énième fois en ouvrant les portes de sa buanderie : pas envie de faire grand effort physique, alors se sera un short blanc, un t-shirt et sa paire de nike noire ! Attrapant sa ceinture, le tour de taille fait, il rejoignit le salon afin d'y récupérer un paquet de cigarette, un briquet (parce que le précédent était resté en haut) et hop, dans la cuisine histoire de manger un petit quelque chose. Regardant l'heure, soupirant encore (oui, il passait sa vie à ça !), Jae repartit dehors en reprenant son véhicule : direction chez la mère du peintre !

Roulant plus tranquillement que d'habitude car il était bien fatigué : cela faisait 26:00 qu'il n'avait pas dormit, alors autant dire qu'il était à prendre avec des pincettes ! Non, plus sérieusement, ce n'était pas le genre de personne qui s'énervait pour un oui, pour un non : sa patience et ses nerfs étaient en acier et il fallait vraiment y aller pour les toucher. Le trajet lui prit une vingtaine de minute (parce que rouler tranquille ne voulait pas dire lentement non plus, n'est-ce pas), il posa son audi sur le côté de la demeure. Sortant tranquillement, la verrouillant même si la seule chose susceptible de lui voler était une vache super bionique ou une chèvre sortit des montagnes, Jae poussa le portail en regardant le chien qui était couché, qui venait de relever sa tête pour le regarder... Mais il le connaissait alors ne bougea pas. Quelque part il était contente : à chaque fois qu'il en approchait un trop prêt, hop, il passait sa vie à éternuer et à se moucher. Ce n'était peut-être pas la bête en elle-même, il ne savait rien à ce sujet et s'en foutait : il n'avait pas d'animal de compagnie, au moins, tout était réglé.  

Sonnant donc, n'attendant pas finalement, la porte s'ouvrant ... Il se retrouva rapidement avec un plat dans les mains. Fronçant les sourcils, prenant le papier qu'il y avait, il suivit Tâm à l'intérieur tout en lisant. bonjour au moins ? Finissant de lire, le blond releva son visage sur le peintre. Il se foutait de lui ou quoi ? Puis, il baissa le regard sur ce qu'il tenait ... Ok, si c'était sa façon de se venger de tout ce qu'il lui avait, c'était pas cool ! Posant le plat sur la table centrale, il s'essaya sur l'un des sièges rehaussé autour de cette dernière, fixant ce qu'il devait préalablement manger. non mais t'es pas sérieux. en plus il ressemble à rien ton machin. Il avait précisé qu'il était nul en cuisine... Mais quand même ! Soupirant, son côté joueur prit le dessus et il attrapa un couteau qui était pas là, découpant un bout (pas énorme hein !) du... Crumble ? Soupirant pour la centième fois de la journée, pour lui-même cette fois-ci, désespéré par sa personne, il attrapa ce qu'il venait de découper avec les doigts, penchant sa tête légèrement en arrière pour ne pas en mettre partout. Là, une fois dans sa bouche il la ferma et commença à mâcher ... LA MORT ! Voilà ce qu'il avait en bouche. Un hoquet de rejet se fit voir mais il posa sa main sur sa bouche, ne recrachant rien pour autant ! Fière, fort ... Ouais non, surtout courageux et envieux pour le coup, il grimaça en avalant. Toussant un peu, parce que sincèrement c'était la chose la plus horrible qu'il avait mangé en vingt-sept ans de vie, Jae posa sa main sur la table en s'appuyant. Il avait toujours les traits forcés, sa grimace de dégoût toujours pas partit... Parce que le goût non plus n'était pas partit ! putain mais tu veux m'tuer ou quoi ?! Ouais mais tu avais décidé de le manger tout seul, alors ta gueule ! Se levant rapidement, attrapant un verre (parce qu'il savait où ils étaient), le blond prit rapidement de l'eau et s'enfila le breuvage comme si c'était la plus belle chose au monde. Sauvé ! Il l'était. Mais plus jamais il ne mangerait de la cuisine de Tâm !

Anonymous
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Ce message a été posté Lun 17 Aoû - 3:08
Il retourne vers la cuisine. Oui, bonjour, il pourrait lui faire coucou de la main, mais c'est débile comme truc. Vous en avez de bonnes vous. Dire bonjour pour les muets, c'est soit un geste ridicule, soit c'est Hugh, moi Tâm, toi manger mon crumble? Main levée droite. Pas moins ridicule quelque part. Alors plutôt que de s'emmerder avec des trucs inutiles, il ne l'avait pas dit et le dirait peut-être plus tard? Oui , mais , ça sert à rien plus tard. Désespérant. A prendre ou à laisser, le Tâm est une espèce animale bien compliquée. Limite le suricate lui irait tellement bien comme affinité animale, mais y'a pas d'année du suricate dans le calendrier chinois. Un suricate qui invite un jeune lion chez lui. Tu parles d'une fâble! T'y as pas pensé à celle là hein La Fontaine! Et bah voilà t'es nul, parce que le suricate, c'est lui, le vrai roi des animaux! Et le lion... le plus suicidaire... ou le plus courageux, ou... le plus maso...? Peut-être les trois. Manger le crumble de Tâm... juste pour un baiser. Aucune fille ne l'aurait fait, même si Tâm avait été monté comme un percheron, alors un mec... enfin, non c'était pas un mec, c'est le jae. Il se gratta lentement la tête, ses doigts filant dans ses mèches un peu en vrac, comme d'hab, à la question du "tes sérieux?". Bah oui, pourquoi? Il lui a pas donné pour la déco. Oui, il le sait que son gateau ressemble à un gros paté de sable. C'est bien pour ça qu'il a pas osé gouter. Très sérieusement, Tâm, t'es fou. Tu oses proposer un crumble toxique à un yakuza. Un chef de clan, certes un clan jeune, mais un yakuza quand même! Et tu sais ce qu'il a failli te faire en plus la première fois.... Tu reveux un autre vieux tout dur dans le dos? Oh quelle horreur, bon dieu non. Tâm a comme un doute. Oui tu peux. Il grimace et se mord la lèvre. C'était peut-être pas une bonne idée en fait. C'est pas trés respectueux de faire mourir un yakuza avec un crumble. Y'aurait marqué quoi sur sa tombe après: "Ici git Choi Kang Jae, notre défunt chef. Nous ne t’oublierons jamais, tu as été pour nous un chef digne et de poigne. Motif de la mort: Crumble".... Il allait se faire tuer en fait. Jae venait, il était probablement content, il n'en savait rien en fait , mais dans l'hypothèse que ce soit le cas, il ne pouvait le laisser bouffer ça. C'était complètement con comme action , et aussi comme proposition! Tâm se décolle du buffet, et s'avance levant une main, prenant sa respiration , et reste con, bouche bée. Il l'a fait. Il a mangé... Il se fige tout droit, une main direct sur la bouche, son regard passé de l'étonnement, à l'inquiétude. Il va mourir sur la table? Vomir? Convulser et s'affaler par terre comme une chenille à qui on a planter un produit chimique? Plein d'hypothèses passent dans la tete de Tâm, qui panique un tout petit peu. Mais vraiment un tout petit peu. Il voit Jae se mettre une main devant la bouche. Ok. Verdict: c'est pas bon. BAH NON C'EST PAS BON! Tu t'attendais à quoi!? Ta bouffe c'est une arme de destruction massive bordel! Refais plus jamais ça! Non promis! il refera pas! Oh putain, il va mourir. Il va le frapper? Lui arracher la tête? Lui ... casser les doigts ? L'obliger à manger tout son crumble? Ok , non frappe-le plutôt. Pas le crumble. Dans une autre situation, il aurait pu éclater de rire, mais là non! Il ne riait pas! Il allait mourir! Attenter à la vie d'un yakuza, c'était ... oh mon dieu. Vite une solution. Tâm réfléchis... réfléchis... Voulait-il le tuer? Tâm fit non de la tête. En fait, il ne pensait pas que c'était si ignoble. Pas bon, oui mais ... Sa cuisine était maudite. Un démon devait faire caca dedans en douce quand il avait le dos tourné et il ne pourra jamais rien créer de bon... y'avait que ça comme explication.

En attendant, Tâm cherchait du regard une solution. Ok, euh , il l'a mangé. Et en plus il est pas content. Il a osé. Il est fou. Bien sûr qu'il est fou. Et toi aussi, maintenant tu dois l'embrasser. Tâm se figes, et regarde la feuille sur la table. Il a bien écrit ça. Pourquoi il a écrit ça. Il ferme les yeux, et respire, ok. Il regarde Jae en coin, se bouffant la lèvre de stress. En fait, c'est pour ça qu'il l'a fait? Il est sérieux? Ou bien pour prouver qu'il a des couilles? Dans les deux cas, t'es dans le caca. Et si tu lui fais pas partir ce gout qui semble horrible, il faut trouver une solution. Il se passe une main dans les cheveux et regarde autour de lui. Il met la tête dans le frigo, Jae voit pas ce qu'il fout... Ok, innovation Tam. De l'art. Fais de l'art creuse toi la tête. Tu dois l'embrasser et ça doit être bon. Dans quoi il s'est foutu encore... Il choppe une fraise. C'est bien ça une fraise. Hop chantilly , ouais, ça c'est encore meilleur. Ok. Non, t'y as pas pensé avant, c'est pas vrai. De l'improvisation, absolument monsieur. C'était pas prémédité pour te donner une excuse pour le faire. Il se redresse, un pouce dans la bouche récupérant un peu ce qui a coulé, tenant une grosse fraise dans les doigts. Il s'avance et lui pose un index sur la bouche. Aucun commentaire, ça va le foutre encore plus mal à l'aise qu'il ne l'est déjà. En plus, il sait pas du tout ce qu'il doit faire là, ça va être beau. Il pose sa main sur le torse de l'oyaboum, le faisant reculer jusqu'à un tabouret et respire, une petite expiration pour se donner du courage. Il mange la moitié du fruit, puis donne l'autre morceau à Jae, directement dans la bouche. Allez ouvre. Ah , comme les petits, promis c'est pas toxique! ça se voit! c'est pas moi qui est fait la fraise.

De sa cuisse, il poussa l'un des genoux de Jae sur le coté pour s'avancer entre, sans le regarder dans les yeux, mangeant toujours le fruit , et inspire. Une de ses mains se pose sur le plan de travail à droite du blond. Son pouce frotte le coin de sa lèvre, légèrement sucrée par la chantilly fugitive. Ok, il doit l'embrasser, c'est ça le deal. Il fera plus jamais ce pari débile. Il remonte les yeux sur le visage du blond et sourit en voyant que lui aussi a été victime de la fourberie de madame chantilly. Du pouce, il ôte la trace et la porte d’instinct à sa bouche, percutant soudainement ce qu'il a fait. Il perd tout sourire et remonte un regard perturbé sur son vis à vis... ça y est son ventre s'est réveillé, sa gorge aussi... quelques allers retours entre sa bouche et ses yeux, hésitant. Il va se faire arracher la tête ou pas pour le crumble? Il s'approche. Repensant à l'autre fois. Sa main gauche qui ne sait pas ou aller finit sur le ventre de Jae. Il happe ses lèvres. Sucré. Souple. Acidulé. Il échappe un léger "Bonjour..." Un soupir chaud, les yeux mi clos " Je m'excuse pour le crumble...... " soufflé et posé. Une inspiration tout prêt et il reprend ses lèvres... lentement... Son gout pour le sucre n'arrange rien, il soupire plus profondément, un long frisson lui parcourant tout le dos, lui foutant la chair de poule, jusque sur les bras. Sa main lâche le ventre pour monter au cou du plus agé. Ses lèvres se referment plus fermement. Yeux mi clos. Eh bah... Tam..... Ouais bah , il a qu'à par être à la fraise. Excuse pourrie, comme ton crumble. Et puis franchement, il s'en veut trop pour le dit dessert aussi. Mais vraiment... il s'est inquiété. Il est con aussi ce mec! Pourquoi il l'a bouffé! Il a envie de lui frapper le torse pour sa bêtise, mais il n'est plus là. Répondeur le Tâm. Inspirant dans un baiser plus que volontaire pour le coup, même s'il ne l'était pas au début, il aime cette sensation qu'il a peu connu en fait. Et puis Jae n'est pas une fille, ni un mec, c'est Jae, c'est tout. Un truc pas identifiable dans la tête du peintre. Porté par cette douce sensation sucrée qui se fait plus prenante, il ose continuer et passe l'autre main derrière sa nuque, pour enfoncer ses doigts dans la tignasse du blond, mais juste au niveau des cervicales, pas plus haut pour le moment, les refermant dessus comme la fois passée... il aime bien , ils sont doux ses cheveux aussi et assez longs pour y passer les phalanges... Son autre main est resté sur la gorge du blond. Sans s'en rendre compte, Tâm s'est bien rapproché de son invité maltraité (parce que c'est le mot quand on goute à la nourriture du taïwanais) ... au point que son ventre touche presque l'autre... A-t-il seulement conscience de ce qu'il ose faire... Non, puisque visiblement, il bouge ses doigts dans les mèches de nuque du blond, par pur réflexe... là non plus , il ne se rend pas compte du tout... Et puis trés honnêtement, après avoir osé -sans vouloir- tenter d'empoisonner le jeune yakuza... l'embrasser était moins risqué... non?

Anonymous
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Ce message a été posté Lun 17 Aoû - 15:46
Appuyé au plan de travail, le verre dans la main, Jae avait vraiment envie de mourir. Il avait faillit lui vomir son bout de de crumble et c'était vraiment par fierté qu'il l'avait avalé. Lui-même n'aurait jamais soupçonner qu'une personne cuisinant aussi mal pouvait exister : la preuve que oui, cette légende vivante se trouvait là, devant lui et se prénommée Tâm ! Soupirant un peu, ayant même jusque là oublier pourquoi est-ce qu'il l'avait fait - ne se souvenant même plus que le peindre lui devait ses lèvres (pour dire à quel point c'était dégueulasse) il alla pour rejoindre de nouveau le siège de la cuisine. Mais voilà que le jeune homme attira son attention, et il le laissa le pousser jusqu'à sa place. Posant son fessier en ne quittant pas le plus jeune du regard, il était étonné de ses gestes. N'était-il pas coincé à la base ? Alors pourquoi manger ainsi devant lui et carrément pire, lui donner à manger. Certes, il n'avait pas dit non : cela faisait passer le goût de la mort qui restait. Lorsqu'il croqua le reste du fruit, son regard ne quitta pas le visage angélique du malade. Provocation ? Peut-être, parce que l'idée de l'embrasser lui était revenu à l'esprit. Et oui Tâm, ne jamais jouer avec lui, c'était dangereux. Ensuite... Voilà que l'étudiant poussa l'un de ses genoux avec sa cuisse et évidemment, le coréen écarta les jambes. L'un de ses coudes posés sur la table centrale, le regardant faire ; se placer entres elles, il eut un petit sourire en coin. Amusé, il se demandait vraiment jusqu'où irait cet enfant. Avalant sa fraise, il suivit du regard le pouce de Tâm qui se glissa sur le coin de ses lèvres... Et le porter à sa bouche. Non, tout ça allait de surprise en surprise : c'était quoi ce délire ? Positivement étonné, voir très amusé, le blond ne pipa mot sur cet acte pourtant au fond bien sensuel. Il avait remarqué la gêne que pouvait avoir le plus jeune et cela cueilli d'avantage son côté joueur. Il c'était approché, rapidement peut-être, enfin Jae n'avait pas fait attention. Et voilà qu'il vint lui happer les lèvres. Un rictus s'installa sur les pulpes du mafieux et regarda le visage du jeune homme lorsqu'il s'excusa, bien qu'en même temps, il répondait à l'échange que lui offrait Tâm avec un certain plaisir ... malsain  ? Peut-être. Autant de geste à son égard, l'Oyabun vint à se demander si le peintre se forçait autant que cela. Enfin, ce n'était pas l'impression qu'il donnait, surtout lorsque sa main quitta le ventre de l'intéressé pour venir sur sa nuque. Ah ! Il n'allait pas recommencer ?! Jae allait vraiment finir par lui sauter dessus et mettre au Diable toute forme de ponctualité qu'il avait hisser entre lui et le plus jeune. Mais voilà que finalement si ! Il agrippa de nouveau sa chevelure... Cette fois-ci, la mère de Tâm ne serait pas là pour le stopper et lui donner bonne conscience. Non, ils étaient seul. - Oui. Tâm, seul, avec Jae. Mais qu'avait-il fait en acceptant qu'il vienne ? Enfin, en attendant, le yakuza prolongea le baiser qui lui est offert et par la même occasion, glissa sa main libre au niveau de la hanche de son hôte. Le sentant bien proche de lui, il pouvait se le permettre ! Son coude gauche quitta la table mais ce n'est pas pour autant qu'il bougea quoi que se soit, car sa seconde main elle, vint se glisser sur le bas du dos du peintre, sur ses reins puis... Elle se posa sur sa fesse gauche. Un petit sourire satisfait se dessina légèrement sur les pulpes du plus âgé, car à l'aide de cette main et d'une légère pression installée par cette dernière, il colla le corps de Tâm au siens. Sa main droite bougea elle aussi sur l'autre fesse du peintre, et ainsi .. il lui empoignait bien ! Ah, quel pervers. Mais il fallait s'y attendre.

Le baiser avait prit fin quelques instants plus tard. Toujours ce même sourire perché sur les lèvres, il ne décolla pas le jeune homme de sa personne et ne quitta pas non plus ses mains baladeuses, toujours agrippée aux fesses (bien formées fallait-il avouer) du pauvre Tâm.  Les lèvres du blond se glissa à l'oreille du plus faible et  lui susurra ainsi quelques mots. parce qu'il faut bien que tu te fasse pardonner d'avoir essayé de me tuer. C'était vraiment ce qu'il avait ressentit en mangeant le bout du crumble : son âme quitter son corps ! Si si ! Pour de vrai. Non mais goûtez-y et voyons qui fera le malin ! Parce que même le lion avait plutôt prit l'apparence d'un chaton en mangeant cette merde tant il était devenu faible face au goût. Ne se privant pas donc, de garder ses deux mains sur le derrière du meurtrier passager, la taille de ses doigts lui permettait d'en englober une très grande partie ! Ah oui. Tout dans la perversité, mais il ne fallait pas jouer avec Jae .... Oui ! Descendant lentement son visage, quittant l'oreille de Tâm pour rejoindre le côté de son cou, il y déposa quelques baisers volatiles, son souffle chaud contre la peau blanche de sa proie. Au bout d'un moment, un petit sourire narquois sur ses pulpes, le mafieux glissa sa langue sur la peau de Tâm ; toujours au niveau du cou à une certaine hauteur et finalement, lui déposa un joli suçon, bien visible. Pour le cacher, il allait devoir porter quelque chose au cou... Et en été, c'était pas super pratique ! Mais quel sadique. Il s'amusait... Même un peu trop, mais intérieurement, il était déchiré par le désire, l'envie mais également la restriction. Si le jeune homme ne le stoppait pas durant les instants qui allaient suivre, il en serait finit de sa pureté !

Anonymous
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Ce message a été posté Mar 18 Aoû - 10:32
Il s'attend à se faire repousser. Il s'attend à pire, tellement pire pour ce qu'il a fait dans sa stupidité profonde, ou plutôt innocence puérile, parce que la vérité est là: Il n'a pas réfléchi. Tâm c'est les yeux d'un enfant, dans un corps d'homme, l'âme d'un artiste avec des mains en or, mais qui a oublié de faire avec le monde dans lequel il vit.
Invincible. Voilà, comment les jeunes se sentent généralement quand ils s'embrassent, quand échangent ce genre de choses. Ils pensent que rien ne peut les atteindre, que les anciens ne comprennent rien à ce pouvoir. Ouais, enfin, c'est pas trop ça ici. Tâm, il comprend pas lui-même ce qui lui prend. Et il se pense certainement pas invincible, puisqu'il veut surtout pas se faire tailler un short par Jae. Dire qu'il l'a embrassé par trouille serait mentir. Enfin, si. Peut-être un peu. Au début, c'était ça. Pour se faire pardonner, lui faire oublier son affront et pas finir la gueule dans la terre avec un katana dans le cul. Au début. Il l'avait écrit, il devait respecter. Au début oui. Mais quand il sent que Jae répond à ce qu'il lui propose... qu'il ne semble pas furieux... et qu'en plus merde... il embrasse bien cet enfoiré. Par violent... pas trop doux... pas comme une nana quoi... Et ... qu'il accepte son contact sans le renvoyer chier sur les roses...

La peur du contact de Tâm n'est pas viscérale, elle est récurrente, certes, mais il peut essayer de la surmonter quand il veut vraiment. Il peut toucher, ça ne le bloque pas, vu que c'est son boulot. Mais qu'on le touche, c'est autre chose. Et pourtant, là, il l'a fait... Il sent une main sur sa hanche, remerciant l'épaisseur de son jean d'atténuer le contact, mais... oublie vite ce constat... Cette main... au même endroit la première fois où Jae a été le supplice. Si tu savais comme il t'en veut, comme il a envie de te gifler pour ce soir là putain... Et dire que tu le regardais toi, accroché comme un morceau de viande devant tous ces porcs... mais ce regard... cette sévérité et cette autorité... cette façon d'en imposer, Tâm... bien sûr que tu l'as vu, bien sûr que tu n'auras jamais la même et que tu lui voues un respect de taille...

Cette main qui a touché ta peau nue, dos, reins,... Outrage... Il a fait pire sur toi, voilà ce que tu te dis....
Ce contact tourne donc différemment dans l'esprit du peintre et quand il sent ses reins appuyés alors qu'il penche légèrement la tête pour mieux s'emparer de ses lèvres, il échappe un soupir lourd... excitation? Aise? Il n'en sait rien, ça lui fait un effet d'impulsion de rentrer en collision avec le torse de Jae... Cette fameuse fois aussi... où il s'était retrouvé torse à torse contre lui... putain mais à quoi tu penses... Il allait passer son autre main derrière la nuque quand il est stoppé par ses lèvres quittées... Oh oh... là, il va le frapper??? Ca y est c'est la fin? Il l'a joué cool pour mieux le dégommer? L'étudiant a chaud. Trés chaud. Surtout au visage, le regard un peu perdu. Il baisse les yeux, la sensation des lèvres du Yakuza encore sur les siennes... Quand la voix grave lui frôle l'oreille. Il ferme les yeux et est pris d'un frisson, qui lui fait avaler sa salive... Lui fais pas ça bordel. Pas de murmure comme ça... Tâm fronce les sourcils. Minute. Il a quoi sur le cul là... Il a pas percuté dans sa transe sensorielle. Ses doigts toujours dans la nuque du blond. Ses lèvres bougent, veulent parler, mais rien ne sort, pas même un souffle. Il ouvre un peu les yeux et veut pour tourner la tête mais le visage de Jae est déjà arrivé dans son cou. WHAT !? WAIT ! AH PUTAIN NON! Non non non! Panique. Il fait quoi là? Un baiser dans le cou. Oh maman. Un autre. Tâm beugue, son souffle lui racle la gorge, court et son torse se soulève, se collant à celui du plus vieux. Il peut pas reculer. Pourquoi il a ses mains sur son cul?! Merci le jean, je t'aime. Oui beaucoup , à la folie. N'empêche qu'il sent qu'il lui agrippe les fesses, en plus de son cou qui subit les assauts sensuels de ses lèvres. A l'aide! Quelqu'un! Au fond dans sa tête, venez l'aider! L'une de ses mains se pose sur son épaule pour pousser un peu, et là ... la langue. Tâm se fige, un tremblement dans le souffle, comme s'il avait reçu un électrochoc, suivi d'un violent frisson dans le cou, la nuque, le dos, jusqu'à le faire ciller soudainement. Un hoquet. ON LUI A JAMAIS FAIT CA!! C'est quoi! Enfin si, il a percuté à ce que c'est , mais oui , mais non!  Il plisse les yeux et se crispe, murmurant un "Jae... arr..." et là un soupir lui échappe sous la sensation du suçon. Toute son épaule a tremblé sous la sensation grisante, ses doigts s'étant resserrés plus fort sur les mèches de nuque de son acolyte. Non. Non non non. oh ! Il se recule, essayant de sortir de ses bras, et se fout une main sur le cou, l'endroit torturé, lui jetant un regard limite choqué, mais surtout surpris. Il sourit. Il sourit? Il va lui arracher la tête! Qu'est-ce qu'il lui a fait?! S'il sourit comme ça, c'est qu'il est fier de sa connerie. Tâm monte rouge, et se précipite devant le miroir du salon, qui traine, pas loin du canapé. Il arque le cou et prend une mine abasourdi. Putain , il a osé. Il a osé... le marquer. Il touche, sa caresse la peau et fronce les sourcils... on sent rien, c'est bizarre comme sensation, c'est juste plus chaud là où c'est coloré... C'est pas moche en fait... son index passe dessus, captivé... mais reprend ses esprits d'un coup, fronce les sourcils et se retourne vers Jae. Il choppe un coussin du canapé et fait une mimique bougonne en lui balançant le truc mou sans grande violence, du style: Tu fais chier! ça va se voir.

A ce moment, il grimace un peu, son jean ayant rapé sur sa peau de cuisse, la couture sur l'aine. Il s'appuie au canapé, et se baisse pour appuyer un peu... ah fuck... ça gratte. il va pas baisser le jean quand même. Il a peut-être pas mis assez de crème cicatrisante. Il siffle entre ses dents et jette un regard à Jae. Se redressant, il plisse les yeux et le montre de l'index, du style: "Toi , mais toi!!!" Il montre le suçon du doigt et écarte les mains, genre: Et je fais quoi maintenant moi! Ma mère va pas comprendre tu crois? " Ouais en fait on s'en fout un peu non? Elle t'a déjà cramé la dernière fois où il t'a smacké dans le cou... Tâm ferme les yeux et soupire. Il capitule, se frottant la nuque, géné, mais visiblement résolu à l'idée que Jae ne lâchera pas l'affaire... Il le regarde en coin et se recule un peu, s'appuyant contre un meuble, touchant sa gorge marquée de sa main baguée, essayant de calmer son ventre, qui ne semble entendre raison.

Il attrape une feuille et écrit, et se raclant la lèvre inférieure des dents, un peu perplexe, préoccupé ou autre chose? Il ne sait pas trop. Quand Jae est là, il est perturbé t'façon, faut même pas chercher. Il se sent vulnérable à chaque seconde, et pour un mec comme lui, ça craint. Même Berry sait mieux se démerder que lui et il est plus petit pourtant. Il lui tend le morceau de bloc note.

~~ J'ai besoin de ... me changer les idées ce soir. Tu as une idée? Y'a aucune obligation, juste que je ne peux pas encore reprendre mes rollers pour me défouler... ~~

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Ce message a été posté Mer 19 Aoû - 1:31
Le petit soupire échappé par le peintre ne fit qu'attiser ce sourire mesquin et pervers que pouvait avoir jae. Visiblement il faisait son effet et c'est tout ce qu'il voulait. Au fond, il était en train de jouer même si dire que tâm ne lui faisait aucun autre effet serait mentir. Mais voilà qu'il se décala de sa personne et le mafieux gardait son petit rictus satisfait. Il n'aurait jamais pensé que le plus jeune réagirait autant - mais après tout, si personne ne l'avait touché avant lui. Sa petite mine de choqué arracha un léger rire au blond et le laissa se décaler, ayant donc retiré ses mains du joli fessier de l'étudiant (à contre cœur cependant), kang jae le suivit du regard. ah, qu'il était fière de sa connerie. et puis, cela prouvait bien des choses qu'il gardera pour lui. Le voyant observer la marque qu'il venait de lui faire, l'Oyabun se redressa sur son siège, presque debout, tenu sur ses longues jambes tendues. quoi, ça n'te plaît pas ? Ironique bien entendu, il se doutait que cela n'était pas coutume chez monsieur lü fheng. Alors, lorsque ce dernier lui jeta le coussin au visage, il le rattrapa d'une main en le posant sur la table. Là, il se leva tranquillement, en s'avançant d'une même façon vers le plus jeune. ça va se voir ? mais c'est fait exprès. Un petit rictus de vainqueur, voilà qu'il comprit ensuite que tâm était angoissé vis-à-vis de sa mère. bah. tu t'en fou d'ta mère. Voilà, une réponse claire, précise et qui méritait d'être comprise ! Enfin, le mafieux se tapait de l'avis de maman sur ce sujet : bien qu'il faisait du rentre dedans à son fils (sans connotation parce que non, à son plus grand malheur, il n'avait pas encore eut ses fesses), il savait qu'elle n'était pas dupe et qu'elle savait déjà bien des choses rien que par un regard. Après tout, c'était une mère. Et elles avaient le don de tout savoir sur tout sans rien demander. Enfin, jae le supposait, n'ayant pas connu sa mère bien longtemps.

Tâm se tourna pour écrire une nouvelle fois. Qu'allait-il lui sortir cette fois-ci ? Restant à attendre, les bras croisés, il les décrocha seulement lorsque le jeune homme vint à lui tendre ce nouveau bout de papier. Le lisant, sans aucune expression apparente sur le visage, il releva cependant la tête pour le regarder une fois terminé. Ce changer les idées ? Pourquoi ? Quelque chose n'allait pas dans la vie du peintre mise à part lui et ses actes ? Enfin, s'il avait envie d'en parler (façon de nommer les choses bien entendu), il l'aurait sûrement fait. Du moins, une chose était sûr, le coréen n'irait jamais lui courir après pour savoir quelque chose. S'asseyant sur le canapé, il glissa cependant ses mains au niveau des cuisses de tâm afin de le ramener vers lui puis enfin, contre lui en le faisant s'asseoir sur ses cuisses. Proximité, où étais-tu ? Enfin, cherchons la cette salope avant que jae ne fasse un pas de trop en ce qui concernait l'intimité de notre cher artiste. très bien alors. Entourant de ses bras le corps si agréable (autant à la vue qu'au touché visiblement) de tâm, le mafieux avait l'une de ses mains posée du coup, sur le haut de l'une des cuisses du plus jeune. AH ! Ca se rapprochait un peu trop tout ça. on va continuer à jouer à ton petit jeu. étant donné que je t'ai marqué, tu as le droit de me donner un autre défi. Occasion à saisir : il n'était pas toujours clément et bienveillant comme à l'instant ! Certainement que le petit homme avait de la chance ! Finalement, lorsque l'on réfléchit assez, trop de clémence de la part d'un homme dans son genre n'était pas toujours bon présage. Mais tout dépendra de la seconde chose que tâm lui imposera. en gage de punition pour tout les deux si on refuse : on mange un bout d'ta merde là bas. Oui, même s'il l'avait jeté, il était au dessus de la poubelle... Ah ! C'était bien crade mais c'était le but. Calculateur ? ... Non. Bon, à peine alors.

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Ce message a été posté Mer 19 Aoû - 2:22
Tâm se redresse, le visage fermé. C'est fait exprès en plus? Il plisse les yeux... Il était certes gêné, mais refusait d'être une petite chose. Sous ses apparences de docile timide, ses airs emprunts de gentillesse et crainte, il y avait aussi une certaine malice, cette ruse qui lui permettait de surprendre à chaque fois, et qu'on ne sache jamais sur quel pied danser avec lui. S'il avait eu le cran nécessaire à cet instant, et vingt kilos de muscles en plus, il lui aurait bien mis une baffe à ce grand con. Ne parle pas de sa mère comme ça. Non, on s'en fout pas. En plus, elle respectait ce qui se passait, elle aurait pu être contre, comme ça arrive souvent avec les parents. Jae s'en fout peut-être mais pas le peintre. Il baisse les yeux pensif, se disant qu'ils étaient bien différents sur ce point là, à moins que l'autre cachait son jeu, soit pour ne pas se montrer sentimental via la famille...ou bien que cette photo qu'il avait vu la dernière fois était un souvenir? Elle était vieille... Jae n'avait plus sa mère? Ça expliquerait son point de vue détaché? Ou bien était-il vraiment comme ça? Ah il s'en posait des questions... Trop. Quand il releva les yeux , c'était pour se faire attirer par deux mains. Toujours aussi grandes, mais attends! Laisse le au moins dire non? Tâm le laisse faire, il ne comprends pas sur le coup où il veut en venir. Il comprend quand il veut visiblement qu'il s'installe sur lui. Dans ce léger élan, Tâm se penche en avant , plus haut que le blond.
Ses mains se posent d'un coup sur le dossier du canapé derrière Jae, ses genoux se font glisser sur la surface lisse. Il ne pose pas ses fesses sur ses cuisses au début. Woh , minute attends. C'est quoi cette position. Il fronce les sourcils, mais le rapprochement se complète et il inspire, bras tendus, mains sur le dossier. Ola. Ok , euh... hein, ouais , c'est pas comme tout à l'heure. Un Yakuza ça comprend vraiment rien. Voilà ce que se dit Tâm, en l'observant légèrement en arrière, mais il sent ses mains dans son dos, et sa respiration se coupe, fermant un coup instant les yeux. Merde... Minute, il avait accepté de l'aider à s'occuper de cette soirée vide? Bizarrement, Tâm avait peur que ça vire pas comme prévu. Enfin "prévu" c'est sans sexe, sans machin chelou là, vous voyez. Il expire lentement et rouvre des yeux plus serieux et posés que tout à l'heure. Le conditionnement. Ca allait, il était juste assis sur lui, il n'avait pas foutu ses mains sous les fringues, tout va bien. Respire Tâm. Sa langue passa en coin de ses lèvres, de suite suivi par ses dents qui raclèrent sa lèvre inférieure, avalant sa salive. Il regarda en coin cette main sur sa cuisse, et se pinça les lèvres, pensif, alors que Jae lui parlait. Allo, Tâm? Tu écoutes? Oui, bien sûr qu'il écoute. C'est à lui de lui donner un autre défi? Il le regarde surpris. Ah bon? Vrai? Il regarde un coup sur le coté, et plisse un oeil, méfiant. C'est quoi l'embrouille, c'est trop clean pour pas caché un truc. Et trop généreux surtout. Machinalement, il baisse les yeux et relâche le stress, ça y est , on l'a reperdu. Il passe son index sur le col du tee shirt de Jay, curieux de la texture, et suit le dessin du doigt, s'arrêtant quand il entend que s'ils échouent, ils mangent tous les deux de la chose immonde qu'il a foutu dans la bouteille. Mais?! T'es pas un peu malade?! Tu poses la question alors qu'il a eu les couilles de manger ton machin là? Bien sur qu'il est un peu fracassé, c'est même plus à démontrer. Il hésite un court instant , et finit par dire un oui de la tête. Son doigt repart sur le dessin du tee shirt de l'ainé. Un deuxième doigt suit la lente évolution, puis un troisième.

Il réfléchit, et son visage mérite le détour. Pensif, le regard perdu, les traits doux, il prend ses poignets de ses mains, les ôte de lui, se lève, choppe un crayon, un papier, écrit un truc, le plie, puis lui tend la main, lui intimant de le suivre. Bon, pas assez rapide, il se penche et lui prend la main. De là, il traverse le salon, et pousse la baie vitrée, s'étant arrêté devant. Il l'entraine dehors, s'approche de la palissade. Avec souplesse, il se hisse sur la palissade épaisse de 10 bons cm. De l'autre coté, la propriété voisine. Il a retrouvé toutes ses facultés en souplesse et grimpette le chat. Il lui sourit, les yeux suivant et lui file la feuille, accroupit en équilibre sur la palissade. A l'intérieur est écrit:

--Si tu décroches Looping, je te fais un massage --

Plus bas. Un gros molosse tout noir: un tibetan mastiff, le poil énorme, qui une fois debout devait bien arriver à la moitié de cuisse. Il dort calmement, mais y'a un chat pas loin qui tord du cul et qui a l'air décidé à venir le faire chier. Pour le moment, le chien ne le voit pas. Sur le portail , même à l’intérieur, on voit un panneau: "attention , chien méchant." Joueur Tâm? Vengeance pour le suçon. Il hausse un sourcil, se mord la lèvre et sourit à pleines dents, en arquant le cou pour lui remontrer le suçon sur son cou. Le chien avait un énorme collier de cuir, relié à une chaine assez lourde en étain rutilant. Les propriétaires ne semblaient pas là. Le défit était lancé, et Tâm allait admirer le prouesse.

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Ce message a été posté Mer 19 Aoû - 14:27
Tâm se releva une nouvelle fois. Jae profita de la vue, lui matant allègrement son joli fessier. Appuyé de l'un de ses coudes au canapé, son bras plié, deux de ses posés sur ses lèvres, la vue était bien agréable. Ah ! La perversité était de paire avec le mafieux, elle lui tenait même la main. Lorsque le plus jeune se tourna, il fit comme si de rien n'était, son éternel rictus perché sur ses pulpes. Lorsqu'il lui tendit la main, l'intimant à se lever, le blondinet déplia sa jambe. Visiblement pas assez rapide pour le petit homme, il fut surpris d'être entraîné de la sorte. Ne s'en plaignant cependant pas, ayant peur au fond de ce qu'il allait devoir faire. Enfin, ça pouvait pas être pire que de bouffer cette grosse merde de crumble. Dehors, il attrapa le bout de papier que Tâm lui avait tendu, perché sur la clôture. Bordel, c'était quoi ce délire ? Le dépliant, le lisant, penchant légèrement son visage sur le côté, Jae grimpa à son tour afin de voir le fameux toutou. Oh putain de merde. Non mais c'était mission suicide le machin. je sais que tu m'en veux pour beaucoup de chose, mais m'envoyer en pâturage pour un sale clebs, t'abuse. Soupirant pour lui-même, descendant, il passa l'une de ses mains dans ses cheveux. tu as intérêt à être doué mon petit tâm. Non mais oh. Il avait bouffé sa chose il pouvait bien faire face à un molosse non ?! c'était pas une putain de tapette. Se déplaçant le long de la clôture, il observa les lieux. Toujours le faire avant de se lancer : défaut professionnel, encore. Revenant vers Tâm, le dépassant, il alla à l'autre bout de la délimitation : elle était plus proche de la niche du chien. Grimpant par la force seule de ses bras, silencieux, le peintre pouvait ainsi observer ses qualités en tant que Yakuza. L'habitude des infiltrations : tout était tel un félin. Aucun bruit, des gestes léger, non grand et tout fait avec minutions. Marchant silencieusement, un pas après l'autre, il grimpa sur le haut de la nique pour faire le tour : cela éviterait de passer devant le toutou. Se penchant au dessus, car le verrou était juste sur la droite, devant l'entrée de l'abri canin, le blond commençait à stresser un peu : c'était pire que de tuer un homme ! Sa respiration coupée, ses longs doigts allèrent sur la corde, la soulevant délicatement. Là, le chien bougea un peu et tout sec, jae ne bougeait plus. Il avait la moitié de son corps pendu, l'autre sur le boit de la niche... Si le chien se réveillait maintenant : il était bien dans la merde ! Alors même la tête en bas, il ne fit rien... Restant là... A attendre que le chien cesse de bouger sa tête dans son sommeil. Il commençait à manquer d'air et prier pour ne pas mourir ce soir. Bordel qu'il était con ! Tâm lui payerait cher. Très cher. Enfin, il pu enlever la corde. Le chien était libre. Se redressant lentement, par la seule force cette fois-ci de son buste, se rattrapant délicatement avec ses mains sur le bords du bois, il descendit tranquillement, posant un pied après l'autre.... Mais voilà que....

ATCHA ! Un éternuement. Putain. Ses allergies. Les yeux ronds, il se retourna machinalement. Le toutou était déjà debout, à le fixer avec les crocs sortis. Oh seigneur. Imaginez un lion se faire charger par un buffle pas content ... C'était exactement ce qui allait se produire, car ni une ni deux, la bête partit en détalant vers lui. AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH ! Réflexe, il se mit à courir parce que forcément il voulait pas mourir. Content pour le coup d'avoir de grande jambe, d'avoir une putain d'endurance ! j'te jure tâm que j'vais t'niquer ! Courant comme un dérouté sur la pelouse des voisins, il alla directement de l'autre côté de la clôture. Sautant, un pied appuyé sur le mur, son corps bifurqua sur la gauche : ses mains agrippèrent les barres de la clôture et là, il se leva : l'adrénaline donnait beaucoup plus de force à son porteur ! Alors déjà qu'il en avait, là, il se bénissait tout seul. Tenant en équilibre, tout droit, Jae se laissa doucement tomber du côté de chez le peintre. A bout de souffle, mort, allongé sur la pelouse, il avait vraiment vu toute sa vie défiler devant ses yeux ! Mais grâce à l'avance qu'il avait eut sur le chien en vue de sa position dans le jardin, il avait pu s'en sortir. Sa main droite posée sur son ventre, la gauche au dessus de sa tête, il n'en pouvait vraiment plus ! A la base, il n'était pas entraîné pour survivre face à des chiens, n'est-ce pas ! putain...

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Ce message a été posté Mer 19 Aoû - 23:19
T'as interêt à être doué mon petit Tam, qu'il lui avait sorti. Hein, doué pour quoi ? Courir? Tâm avait eu un instant d'inattention, comme d'habitude. Ah oui, le massage. Oh il y va? Tam fait les gros yeux, observant le blond qui a sauté dans le jardin voisin. Par tous les dieux, il le fait. Il le fait? Il va aller décrocher le chien? Tâm ouvre de grands yeux. Woh. Euh, non mais... Tâm se tient d'une main sur la balustrade, toujours perché, et le regarde faire. Rapide, silencieux, et il hausse les sourcils en le voyant faire. Ca a quand même un petit coté comique, parce qu'il n'a rien de furtif là le yakuza. Il est en blanc sur une pelouse. Eh oui, t'es pas couleur pelouse!! Pourquoi t'y vas! Reviens! Tâm le scrute du regard, entre l'amusé et l'inquiet. Quelque part, il est impressionné. Ce mec est dingue. Un énorme sourire apparait sur son sourire. Woh, acrobatie et le moment où il se fige quand le clebs bouge. Épique. Il sort son portable de sa poche et rapide, il prend une photo du surveillant la tête en bas au dessus d'un monstre. Admiratif? Quelque part ouais. Là il devait reconnaitre qu'il admirait son coté casse-cou. Inconscient? Risqué? Il pencha la tête en penchant un peu la tête... Se pinçant les lèvres le voyant faire. Sans compter que la tête en bas, il voyait son ventre... Bordel... mille solutions dans le cerveau du peintre en création, plein de couleurs qui se logent dans les abdos de ce grand con. Il détourna les yeux pour jeter un coup d'oeil aux voisins qui n'étaient pas là, mais qui pouvaient rentrer à tout moment. Puis l'improbable se passa. Jae éternua. Oh... merde... Et le voila qu'il a réveillait le chien. Tâm ouvre de grands yeux, près à sauter dans le jardin pour faire distraction et permettre à Jae de s'en sortir, mais il le voit partout en courant. Grand sourire, il se mit à rire à la situation. Oh putain épique. Il court vite! Il ne se demande même plus comment il a réussi à le suivre la première fois. Et hop , un blond qui passe par dessus la barrière haute et s'étale de l'autre coté sous le regard de l'étudiant qui éclate de rire, mais une bouille vraiment joyeuse pas moqueuse. Il saute à son tour au sol, laissant le chien aboyer , gratter la grosse barrière de ses griffes d'ours. Tâm n'a pas autant ri depuis un moment et s'en mord la lèvre en le regardant par terre. La phrase qu'il avait gueulé avait été le déclencheur de son fou rire. Il souffla, se racle la gorge, le sourire toujours présent. Oh bon dieu, c'était tellement bon cette scène. Il avouait que c'était une petite vengeance personnelle pour le coup de lui avoir touché le cul. Hey faut demander avant. Hey ouais monsieur pelouse. Il le toise, fier de sa connerie, comme quoi, même lui était capable de ça, et sourit en coin. Il le contourne et s'arrête au dessus de sa tête, pour poser un genou au sol à coté du visage de Jae, le regard , toujours souriant au max. Il pose ses mains au sol, de chaque coté de ses épaules et se plie en deux. Souple, pas un problème. Il approche son visage, à l'envers de son ainé et sourit plus doucement et murmure tout proche de ses lèvres. "Taré... " Il frôle à peine ses lèvres des siennes et se redresse comme si de rien n'était tournant les talons... Les mains dans les poches de son jean, il retourne à l'intérieur sans un regard.

Il le veut son massage? Qu'il vienne le chercher. C'était un jeu. Bizarrement Tâm commençait à aimer la tournure que ça prenait. Dans sa tête, on ne lui imposait rien et il avait plus ou moins même le dessus, du moins de son point de vue, ce qui lui donnait un semblant d'assurance. Il traversa le salon, réfléchissant. Il jeta un regard en arrière et grimpa quatre à quatre l'escalier qui menait à la salle de bain, d'où il attrapa un flacon d'huile d'une couleur jaune vif. Il le fout dans sa poche, se lave les mains rapido , se les essuie sur son jean limite et redescend, toujours les mains dans les poches. Ca lui a pris une minute à tout casser. Il regarde Jae, lui tenant le regard... Il est où le Tâm qui flippe? Ouais, mais non, là , c'est pas pareil, c'est lui qui touche et ses mains, il sait s'en servir, à ton grand malheur Jae. Tu ne connais pas encore Tâm. C'est son job de savoir manier les corps et il connait parfaitement l'anatomie humaine. Il repousse la baie vitrée pour fermer l'espace, tire le rideau épais, obscurcissant un peu la pièce.

Puis il s'approche de Jae, sûr de lui, le visage marqué d'une expression particulière, lui tenant son regard un court instant et sourit en coin. A quelques centimètres de son visage, ses mains choppant le bas du tee shirt de Jae, il murmure : "J'espère que t'es pas frileux..." Et là, il lui tire le tee shirt vers le haut et lui vire, puis se recule, levant le visage, le regard vers le bas. Joli bordel... Il penche la tête, le regard sérieux, absorbé, il le bouffe littéralement des yeux. Mais aucune vice ne s'y lit, Tâm à cette sale manie de pouvoir prendre de l'envergure quand il se retrouve dans son élément. Et c'était le cas. Jae à cet instant précis était une toile vierge à manipuler. Aucunement conscient du reste, il s'en foutait, il imposerait les règles lui-même. Sans se rendre, il ouvrit la bouche, continuant de regarder en réfléchissant cette masse musculaire qu'il avait devant les yeux, la pointe de sa langue monta frotter contre sa canine, plissant les yeux. Il réfléchissait mais bordel, sans retenue. N'importe qui se serait dit qu'il était fou. Mais lui était sérieux, il baissa les yeux, se raclant le coin des lèvres des dents, son esprit embarqué dans des prouesses artistiques futurs. D'un doigt, il montre le grand canapé, pour faire comprendre à Jae de s'y allonger. Il se retourne, vers le haut lui aussi, finissant en débardeur blanc. Il se rajuste la ceinture par réflexe, et sort le flacon de sa poche. Il pose le portable, et se fait craquer les doigts, avant d’ôter une par une ses bagues... qu'il pose sur la table basse. Il vire ses pompes, attendant que Jae se soit exécuter et le regarde...Putain ce dos... il se souvient.. Il inspire profondément en y repensant  et se mord la lèvre, se maudissant d'être si visuel. Ok. Il s'huile généreusement les mains sans le lâcher des yeux, faisant gaffe de pas en foutre partout, puis monte debout sur le canapé, passant ses jambes de chaque coté du bassin du surveillant pour fini par s'asseoir sur son cul. Quoi direct? Sérieux, il l'a fait sur ses cuisses tout à l'heure et obligé en plus. Là , non, ça lui pose pas problème. Il le fait pour peindre sur les dos parfois. C'est juste plus pratique....

Le son des doigts huilés qui se frottent s'entend légèrement... Il se penche au dessus de Jae sans le toucher pour le moment et lui dit à l'oreille.
"Tu fermes les yeux et tu penses plus à rien. " Une voix calme, grave... un souffle près de l'oreille. Il se détache, se redresse et observe le dos. Pas où commencer. Il les pose sur les reins et appuie avec les paumes lentement, remontant le long de la colonne de chaque coté, jusqu'entre les omoplates. Les cicatrices lui frôlent les doigts et ça ne lui pose aucun problème, bien au contraire. Se concentrant , lèvre mordue, ses yeux avalent chaque détail. Ses doigts frôlent les omoplates pour glisser le long de son cou... ils se referment en douceur sur les abords de la gorge, alors que les pouces lui abordent la nuque jusque dans ses mèches. Puis il redescend. Il répète plusieurs fois ce long geste, pour bien huillé son dos et longe à la fin les épaules jusqu'à la naissance des bras. Ses doigts filent sur la peau , la chauffant lentement. Les appuis, les pressions, un muscle après un autre, l'artiste prend possession de ce dos. Il ferme les yeux pour sentir chaque muscle, faisant presque ça au feeling. Il adore ça mine de rien, non pas par perversité, beaucoup utilisant ça ainsi, mais aussi parce que ça le détend. Il prend soin d'un autre dans le silence, et c'est pour lui aussi une source d’apaisement peu commune. Centimètres par centimètres, ses doigts longs et fins parcourent les creux et volumes, longeant les vertèbres, et les omplates, jouant habilement sur les muscles, chauffant un peu plus la peau. Il rajoute de l’huile et reprend son œuvre... Le corps de Jae parle pour lui. Des muscles difficiles à détendre, comme si la fatigue s'y accumulait depuis un sacré moment... Le jeune peintre rouvre les yeux et continue d'appuyer sur les épaules, les faisant craquer sous son poids soudain, puis reprend un massage plus doux, faisant rouler la peau dans ses phalanges habiles. Des mains devenus elle aussi chaudes et souples. Tâm se met à l'observer, descendant ses yeux sur ce dos.... putain... Il se mord la langue discrètement, ses doigts s'adoucissant un peu plus, pour passer en caresse sur la peau maltraité pour retourner en appui plus ferme... l'objectif étant de faire réagir la peau et les muscles pour les pousser à se relâcher. Mais il se mentirait s'il disait qu'il se remplissait les yeux. Ce mec était une un fléau... Il lui niquait tous les sens à chaque fois. Trés tactile de base, non seulement il le touchait à sa guise mais en plus il pouvait l'observer.... Son ventre commença à le remmerder, se crisper et il eut une envie en remontant ses mains sur sa nuque... Il enfouit ses doigts dans ses mèches blondes, pour les remonter vers le haut de sa tête, les serrant sans violence dans ses phalanges, et se penchant au dessus de lui après de très longues minutes à le masser. Son visage s'incurva légèrement et il lui embrasse le coté du cou. Une seule fois, mais appuyée et lente, fermant les yeux. Il sentait bon avec cette huile ... merde...

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Ce message a été posté Ven 21 Aoû - 18:25
Enfin, Tâm riait. Cela faisait pourtant longtemps qu'il se côtoyait si l'on retirait la dure phase qui avait couper leur amitié. Mais jamais Jae n'avait vu le peintre rire. Non, jamais. Cela lui faisait bizarre mais au fond, ce n'était pas plus mal. Il lui avait demandé de lui faire penser à autre chose. C'est ce qu'il avait fait en risquant sa vie ? Tant qu'à faire, il était pas mort, alors pourquoi se plaindre hein ? Lorsque le blond vit son cadet arriver vers lui, il ferma les yeux : sincèrement il était mort même mentalement. - Non mais stop. Attendez juste deux secondes et mettez vous à sa place : s'il avait été mordu, au moins une fois, sa faiblesse : le monstre canin en aurait profiter pour l'attaquer de nouveau et adieu grand lion ! Alors oui, lui fallait un petit temps d'adaptation pour se dire qu'il était encore là ! Même durant ses missions il n'était pas aussi stressé et essoufflé ! Mais voilà qu'il sentit les lèvres de Tâm de nouveau sur les siennes. Là, ses yeux s'ouvrirent par réflexe. A quoi jouait-il ? Cela l'amusait, de le chauffer, de lui faire espoir et de lui faire la nique après en partant comme un voleur ? Ah ! Qu'il en avait marre le blondinet. Mais après tout, il était en même temps amusé. Se redressant en le regardant partir, secouant légèrement la tête, il se demandait vraiment où ils allaient comme ça. Une amitié certes, mais trop ambiguë par moment. Pas que cela ne lui plaisait pas, mais au bout d'un moment, il devrait soit agir, soit s'éloigner un minimum.

Se levant tranquillement, tapant un peu sur son short afin d'y enlever les quelques saletés qui s'y trouvait, Jae rentra à l'intérieur, son regard rivé sur l'écran de son téléphone. Il répondait à un message avant de le laisser sur un des meubles de la pièce. Là, il vit Tâm s'approcher de lui. Quel est ce petit sourire ? - Ah ! Il voulait se faire violenter ou quoi ?! Le mafieux haussa le sourcil droit, le fixant, soutenant son regard. Il sentit ses mains, puis sa voix lui murmura quelques mots. " J'espère que t'es pas frileux..." Mais si ! Bien frileux même ! - Ouais, et quand tu te promène la bite à l'air t'as pas froid ? Ok, bref, non il n'est pas frileux. Alors voilà que le peintre vint à lui retirer son t-shirt. Elle était où sa gêne habituelle là ? Envolée ? Bah ça lui allait mieux à Jae. Il préférait. Mais aimer découvrir ce petit côté du jeune homme. Mais... non mais il bloque sur sa personne ? Il aura tout vu. Il ouvre la bouche le petit homme... il y laisse même sa langue se bloquer sur le côté. Non ! Trop c'est trop. - Mais Jae, fait rien ! Pauvre petite chose innocente, car en effet, aucune perversion ne se lisait dans le regard du malade. L'une de ses mains sur sa hanche, attendant que le délire artistique de Tâm cesse, il regarda son doigt aller vers le canapé. Ok chef  ! C'était pour son bien être alors pourquoi rechigner ? Au passage, il lui tapa la fesse droite en compensation de l'avoir laisser le mater. Et, tout n'était pas sans conséquences avec Jae, il fallait s'y faire !

Allongé donc, déjà à moitié mort alors que le peintre ne l'avait même pas touché, il le laissa lui monter dessus et s'asseoir sur ses fesses sans rien dire. " Tu fermes les yeux et tu penses plus à rien. " autrement tu me met la fessée ? Un peu d'ironie, d'humour et de taquinerie n'avait jamais fait de mal à personne. Et puis, c'était Jae. Mais la fessée, il lui aurait bien mise avec son souffle trop proche de son oreille. Grognant presque, fermant les yeux ; les mains de Tâm vint alors sur sa peau. Le mafieux avait les bras pendant dans le vide, juste les coudes posés sur le rebord du canapé. Sa tête était au même niveau. Et voilà que le premier endroit touché était les reins. Il avait mal partout ... Mais ce n'était qu'un détail ! Le peintre pouvait le sentir sous ses doigts fins et méticuleux. Mais c'est qu'il se débrouillait à la perfection ce petit bout d'homme. Même si, sous quelques appuis Tâm créait des décharges sous les muscles trop tendus du blond, il ne pipa mot et profita de ce que lui offrait l'étudiant. Après tout, se faire courser par un chien, c'était pas plus mal si c'était pour avoir ce genre de compensation.

Un frisson. Un putain de frisson le parcouru : Tâm avait ses doigts dans la chevelure blonde du yakuza. Bordel qu'il aimait ça, et bordel qu'il avait du mal à rester là, passible à ne rien faire, ne rien dire. Il sentit ensuite le corps de l'étudiant se pencher. Pour quoi faire ? Les yeux toujours fermés, il les ouvrit, ronds lorsqu'il sentit le baiser de l'innocent au bord de la plus grande inconscience. Cela faisait déjà un moment qu'il le massait et Jae avait réussit à ne pas penser à quoi que se soit d'autre que le bien qu'il faisait à ses muscles... Et voilà que le taïwanais s'amuser à autre chose. Bien évidemment qu'il allait réagir le gros félin.

Se redressant légèrement, il tourna juste le haut de son corps afin que Tâm puisse rester assis sur sa personne. Là, il leva son bras qui ne le tenait pas et attrapa doucereusement l'arrière de la tête de l'étudiant qui était de toute façon déjà assez penché sur lui pour qu'il lui fasse comprendre qu'il devait revenir plus bas. Ainsi, il attrapa de nouveau ses lèvres lorsque le visage d'ange du peintre soit assez prêt. Se fut un baiser. Un second. Puis encore un autre jusqu'à ce qu'il prolonge finalement le dernier. Il était plus doux que d'habitude ; un tantinet. Sa main s'abaissa délicatement et deux de ses doigts agrippèrent le menton du plus jeune. Créant une légère pression sur ce dernier, forçant ainsi Tâm à entrouvrir un peu plus ses lèvres, sous un léger sourire satisfait, l'embrassant une énième fois mais cette fois-ci, avec un peu plus de vigueur. Alors, il en profita pour glisser sa langue entre ses dernières, taquinant celle de l'étudiant. Cet échange ne dura pas plus que les autres : amusé, Jae se stoppa donc et laissa le petit homme sur sa fin. (ou faim ? ~)

Se redressant un peu plus, l'intimant à bouger de sur lui, il se leva tranquillement, comme si de rien n'était en s'étirant. Quoi ? Tâm l'avait détendu durant plus d'une demi-heure. Que cela passait vite. Tout sourire, le blond se tourna vers sa petite proie. on sort ce soir. Un petit clin d'œil suivit cette phrase. Une petite sortie... Ca faisait du bien à tout le monde !

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Ce message a été posté Sam 22 Aoû - 0:58
 Il quitte la nuque du blond, quand il le sent bouger aussi, se tourner. Woh, euh, il fait quoi? Non mais c'était un gentil smack, y'a pas crime! Tâm se redresse un peu et fixe fermement celui qui a massé pendant de longues minutes, reculant un peu la tête avec un air de "ola, je le sens pas, qu'est-ce qu'il va faire... " T'as raison de pas le sentir parce qu'après ce que tu as fait Tâm, forcément qu'il réagit le gars en face. Mais non! Pour Tâm, c'était juste un massage et un bisou affectueux quoi... Et les mains dans ses cheveux? Tu le test pas peut-être? Tu sais qu'il y est sensible! En réalité, Tâm n'en a pas conscience du tout. Aussi fou celui puisse-t-il , sa logique est différente de beaucoup de gens et dans sa tête, il joue sans mauvaise intention, ni perversité et c'est là tout le drame, il ne se rend pas compte. Quand il aime, il se laisse aller dans ses actes, et n'en comprend pas de suite toute l'ampleur. Sa nuque se fait accrocher et il n'a d'autre chose que de se rattraper sur un Jae dejà tout gras d'huile, pour pas dégueulasser le canapé. Il va dire quoi à sa mère si le canapé pue l'huile de massage. J'avais une crampe au mollet? Bah oui... le mollet... Jae t'es un mollet. C'est bien Tâm il innove. Jae va être un power ranger à force, toutes options. Un baiser. Deux... Il n'arrive même pas à murmurer entre, il le monopolise. Bien fait pour ta gueule! Le contact lui fout des frissons. Jae est bizarre. Il l'a pas embrassé comme ça tout à l'heure. Et quand le dernier se fait plus appuyé, plus fort, Tâm ferme totalement les yeux et obéit... sans s'en rendre compte. Tout son esprit est concentré sur ces baisers, sur cette main forte sur sa nuque. Il respire un peu plus fort et son ventre l'ennuie de plus belle. Perturbé émotionnellement le petit Tâm? Absolument... il est bien perdu même, comme absorbé ailleurs à chaque fois que ce fou prend les devants. Tellement perdu qu'il ouvre les lèvres près à l'embrasse de nouveau mais ses lèvres se font kidnapper et incendier par une intruse. Il entrouvre les yeux, prit d'un long frisson, sa langue allant chercher par instinct sa jumelle dans une danse écourté et presque chaste au final pour ce que c'est... Puis ça s'arrête...

Tâm fixe le vide, libérant machinalement l'ainé de son poids. Nom de dieu... Il s'assoid à genou sur le canapé, essuyant lentement ses mains sur son jean du moment et baisse la tête en portant une main à ce dernier. Il a chaud. Il doit être rouge en plus... Il doit le taper pour lui avoir rappeler que ça aussi il avait connu et n'était finalement pas si innocent? Jae ne le savait mais le peintre avait eu plusieurs copines par le passé, et hormis le fait de ne pas avoir couché avec, il n'avait pas été radin en petites expériences...
Sauf que voilà... ce n'est pas une fille là... il se savait bi , mais pas de nature à pouvoir convoiter un mec comme ce type qui s'était relevé là, et qui lui annonçait la couleur de la suite. Ils sortaient. Ok... Il reposa sa main sur sa cuisse vide et fit oui de la tête, le visage perdu dans des mèches un peu en broussaille. Il avait encore la chair de poule... Pourquoi perdait-il autant le contrôle avec lui. Sans compter que... enfin, il jouait avec lui, il cherchait quoi? Juste du cul? Pour autant, Tâm venait d'accepter de sortir avec Jae pour la soirée. La nuit? Il ne savait pas et de toute façon, il venait de partir...

Quand il entendit la porte claquer, il serra les dents, attrapa un coussin et s'écrasa la tête dedans en grognant, se maudissant de lui céder, se maudissant d'aimer ça et d'en redemander comme un abruti, sans jamais percuter à ce qu'il faisait... Putain mais qu'est-ce qu'il était con! Il se leva tel un zombie, se frottant le visage. Une douche s'imposait... Vite. Histoire qu'il se réveille. Il ne devait être qu'une putain de proie pour lui, plus difficile que les autres, c'est pour ça qu'il revenait à la charge. Les autres devaient écarter les cuisses trop vite peut-être bien. Qu'est-ce qu'il en savait lui? Rah putain mais c'est un de tes surveillants de l'université en plus! Tu fous quoi! C'est la douche qu'il se plaqua le front à la paroi pour se traiter de tous les noms... c'était du gros n'importe quoi... Il avait envie qu'on le frappe, que rien de tout ça ne soit jamais arrivé depuis la dette de son père et ... tu es sûr? Et ta mère? Et ton supplice avec ce vieux con...? Et la seconde chance pour ton frêre...? Et les mains de... non, ses lèvres? AH MAIS FUCK! Il s'accroupit contre le mur de la douche et regarda ses mains. Oui tu as dix doigts. Mais non... Il était perdu... Il avait envie de faire une pause, son cerveau s'auto-consumait depuis plusieurs semaines déjà... Alors oui. Il allait sortir, et boire. Voilà, et oublier, et plus savoir qu'il a dix doigts. Enfin il en savait trop rien. Le temps de peser le pour et le contre du est-ce que je vais boire, lui qui n'en a pas l'habitude, qu'il avait déjà le nez dans sa penderie... A choisir ses fringues. Pas compliqué, il met jamais 40 ans, allez, tout en blanc, même les pompes, comme ça...

TENUE + apparence Bracelets, bagues, il se sèche rapido les cheveux, et ces enf...gentils tifs ondulent. Ouais, bah va pour les cheveux crépu ce soir tant pis. Il regarde l'heure. Ok, c'est l'heure. Il vérifie l'arrivée de son futur tortionnaire -non parce qu'il est sûr qu'il va lui en faire voir. il se souvient LUI de la soirée où Jae avait bu hein!- Mais pourquoi t'y vas alors si tu sais qu'il va merder? Ouais mais la dernière fois aussi il avait merdé et pourquoi il a géré la suite. Peut-être que... sachant qu'il va avec lui, il va pas trop merdé? Il en sait rien en fait de pourquoi il y va... Curiosité, masochisme, envie d'air... il ne sait pas... Il ferme la porte derrière lui, portable dans une poche fermée sur sa cuisse , par une fermeture. Il fout la clef sous un port de fleur, s'avale un bonbon qu'il a choppé au passage, et traverse l'allée calmement en pensant à un truc. Peinard le Tam, no stress et il fait pas froid en plus. Il fait gaffe de pas dégueulassé son jean blanc sur le portail qu'il referme et ouvre la portière de la voiture de Jae...ah ... il avait eu envie de s'enfoncer dans le siège les deux dernières fois qu'il était monté dedans mais bon, il ne dit rien, un léger sourire quand il se pose, ferme et choppe sa ceinture. Anxieux? Ouais, il se racle la lèvre des dents machinalement, jetant un léger coup d’œil à l'apparence de Jae au passage... Une apparence qui lui fait regarder par la fenêtre de son coté et expirer doucement... Okay , zen, tout va bien se passer... t'essaie juste de te sociabiliser Tâm...

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Ce message a été posté Sam 22 Aoû - 16:40
tenue (à la place de la veste et du pull un débardeur noir simple) + coiffure ☇ La tête penchée en arrière, l'eau chaude lui coulant sur la peau le soulageait quelque peu. Cela lui faisait du bien et avec ce qu'il venait de faire avec Tâm l'avait autant épuisé qu'excité intérieurement. Et puis, que lui avait-il prit d'embrasser l'étudiant de la sorte ? Enfin, il ne c'était même pas rebeller et avait accepté - et quand bien même, il avait participé ! Le blond soupira un peu, stoppant l'eau. Il avait besoins de décompresser, de voir du monde et d'oublier un peu sa vie. Sortir était la meilleure façon de le faire - et avoir inviter Tâm ... Ne l'aidera sûrement pas plus que ça ! Mais il était content de l'amener, il ne fallait pas croire non plus. Sortant de là, une serviette autour des hanches, Jae alla dans sa chambre. Ouvrant la buanderie, un petit soupire sortit d'entre ses lèvres. Il attrapa un jean noir, un débardeur plutôt long de la même couleur, un boxer et hop ! On s'habille. Devant le miroir, il remis ses piercings ; noir pour la gauche, une barre pour la droite en plus d'une boucle pareil que celle de l'autre oreille. Une fois cela terminé, il attrapa le sèche cheveux et s'occupa de sa tignasse blonde, un minimum. Par ailleurs, il avait tendance à friser un peu sur le dessus. Bah, il s'en foutait et cela avait tendance à attirer les demoiselles parce que c'était beau. Ah bah oui, tout pour plaire, parce qu'en plus de son visage plus qu'attirant, son corps l'était également. Voilà un peu, indirectement le rôle du débardeur, laisser ses bras, ses muscles à la vue de tous !

Descendant, arrivant dans le salon, il attrapa son téléphone, ses clopes et son porte monnaie ; direction l'entée. Posant le tout par terre se retrouvant assis (n'ayant pas le courage de rester debout) Jae attrapa ses Timberland et hop, il était prêt. Sortant tranquillement après avoir attraper au vol les clés de sa voiture, il retourna chez Tâm. L'attendant devant, tranquillement, il avait sa fenêtre ouverte. Son bras gauche posée sur l'ouverture, une cigarette coincée entre les lèvres, il tourna son visage lorsqu'il vit l'étudiant monter. Un fin sourire sur ses pulpes, il ne fixa pas le plus jeune, par précaution. Tâm attaché, une vitesse de passée et voilà qu'il poussa une grande marche arrière en tournant la voiture afin de repartir et ne pas se taper le tour : il avait la flemme ! Roulant toujours aussi vite, terminant sa clope, il jeta un rapide coup d'œil au peintre. dis-moi tâm, tu tiens bien l'alcool ? Simple question précautionneuse, parce qu'il n'avait pas envie de faire comme lui et le ramasser. Tâm avait eut la patience de l'aider jusqu'au bout, Jae ne l'aurait sûrement pas autant ! Un feu rouge. Ah qu'il détestait ça ! Posant sa tête sur l'endroit du siège approprié à cela, il tourna lentement cette dernière vers le dehors. Là, une demoiselle se trouvait dans la voiture à côté. Plutôt jolie. Elle regarda Jae et lui adressa un petit sourire. Il lui rendit. Putain, mais quel dragueur. - La couleur verte le fit démarrer sans attendre une seconde de plus, rentrant dans le centre de la capitale. Se garant finalement après avoir passé deux, trois rues, il descendit en rangeant tout ses poches. Son pantalon lui tombait un peu - mais c'était fait exprès ! (et d'où l'intérêt d'avoir un débardeur assez long). Enfin, il n'avait que vingt sept ans, il pouvait bien s'habillé comme un jeunot non .. ? Ah ! Mais il était jeune ! Bien qu'après avoir passé les vingt cinq, le blondinet avait commencé à déprimer sérieux.

Marchant donc aux côtés du peintre, il passa l'un de ses bras autour des épaules du plus petit, le rapprochant ainsi de sa personne ; voir un peu trop ! fait attention à ton petit cul ce soir. Il ne parlait pas pour lui parce que de toute manière il l'avait déjà touché n'est-ce pas. Non, il le mettait en garde contre les autres, parce que le lion ne serait sûrement pas toujours à côté de lui pour frapper quiconque voudrait s'approcher trop prêt de sa proie. Le lion était possessif mais c'est bien connu : personne ne prend ce qui lui appartient ; dans la nature, tout est prouvé. Avec Jae, c'était le même délire. Suite à ses dires, il lâcha Tâm en entrant dans l'un des bars les plus réputés. Il fut très (voir trop) bien accueillit et déjà, il se faisait un peu accoster de tous les côtés. Mais il n'y prit pas une grande attention, préférant pour le moment faire attention à sa petite brebis. Le gardant prêt de lui, beaucoup se demandait qui était ce jeune homme vêtu de blanc avec ses airs innocent. Jae ne fréquenter pas ce genre de personnalité habituellement, ils n'étaient pas habituer. Mais il fallait s'y faire ! Un groupe d'homme, quatre pour plus de précision rejoignit le mafieux ; le leader des jeunots prit le blond dans ses bras. Grandes embrassades, il était avec ses amis. Il leur présenta Tâm, le plus normalement du monde. j'vous présente tâm. - interdiction d'toucher. Ca voulait tout dire. Et d'ailleurs, les quatre bonhomme levèrent leur main du genre " on y touchera pas ! " , : ils connaissaient le caractère du grand félin, à ne pas énerver ! Ils saluèrent le plus jeune et l'un d'eux d'ailleurs, se présenta et affirma être le plus jeune de leur groupe. Enfin, pour se sociabiliser avec Jae c'était du rapide. Il avait juste à l'amener quelque part et c'était fait ! D'ailleurs, le blond avait disparu déjà. Il était aller saluer d'autres personnes, ne restant jamais longtemps car il avait finit par revenir vers Tâm, lui offrant l'un des deux verres qu'il tenait dans ses grandes mains. Un peu derrière le peintre, Jae colla son corps à ce dernier en glissant ses lèvres à son oreille. tu vois le mec au fond de la salle? , il laissa le temps à l'étudiant de regarder. l'approche surtout pas. c'est un grand malade. Il y tenait à son petit mine de rien ! Il connaissait la plus grande partit des personnes ici, dont celles qu'il fallait éviter lorsque l'on était quelqu'un comme Tâm. Délicatement, il glissa son bras autour des hanches du plus jeune, celui où sa main était libre. Ses lèvres allèrent dans le cou du taïwanais et embrassa sa peau. Petite vengeance pour tout à l'heure. Oui, il était rancunier. Et oui, il aimait tellement jouer.

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Ce message a été posté Sam 22 Aoû - 23:37
Tâm fit un non court de la tête à la question de s'il avait l'habitude de boire ? Enfin c'était pas vraiment la question, mais il la comprit comme ça. Il avait peur de ce qu'il allait lui imposer du coup. Où l'emmenait-il ? Quel genre de lieu fréquentait un type comme Jae ? Il espérait que ce ne soit pas l'endroit où il avait été traîné et humilié, et très honnêtement, ça lui aurait fait beaucoup de mal... Non, c'était impossible. Il préférait ne pas penser qu'il puisse être de nouveau trahi par cet homme qui semblait vouloir l'inverse justement de lui. Il se frotta doucement la cuisse en regardant par la fenêtre pensif, le regard perdu dans ses pensées. Il n'avait plus ce visage craintif qui lui ornait les pommettes la moitié du temps. Concentré sur les rues qui défilaient à une allure folle. Jae conduisait comme un chauffard, il le savait, il avait été jusqu'à monter derrière lui en moto. Ce devait être pour les types comme lui qu'on avait inventé le feu rouge. En parlant du feu rouge, il tourna les yeux à l'un d'eux vers Jae, croisant le regard d'une pin up peinturlurée et son sourire trop blanc pour être vrai. Avec un sourire pareil, ses seins aussi devaient être refaits. C'était méchant ? Non, Tâm était bien plus au fait sur les plastiques féminines que bien des hommes. Son innocence n'était pas sur ce sujet. De même qu'il avait eu des expériences avec plusieurs filles avant de tomber malade, mais sans coucher avec. Il n'en restait pas moins qu'il connaissait le reste. Cette fille était tout sauf le type qu'il aimait. Jae, espèce d'allumeur. Tâm expira lentement pour poser sa joue contre sa main proche de la fenêtre. En revanche cette fille était typiquement le genre de modèle qu'il avait pour les transformer en chef d’œuvre... Elles étaient superbement volontaires , ne désirant qu'une seule chose, être tripotées, alors que lui s'en carrer le steak jusqu'au coude, il était là pour bosser et produire des collections. Ce genre de choses l'avait d'ailleurs dégoûté.

Quand la voiture s'arrêta quelques minutes plus tard, Tâm sortit, jetant un regard au quartier. Le visage sérieux et sûr de lui, comme dans ses excursions nocturnes qu'il se faisait la nuit en roller. Il connaissait ces rues, mais d'ordinaire, il ne s'y arrêtait pas, passant à fond entre les bagnoles, s'accrochant à ce qui passe. Là, il était à pied, et pas seul. Il se décala pour rattraper Jae dans sa marche, beuguant sur son style plutôt jeune. Il n'avait pas froid, et ces épaules... Tâm loucha discrètement dessus et enfonça ses mains dans ses poches, baissant les yeux quand Jae ralentit à sa hauteur et passa son bras au dessus de ses épaules. Purée, merci maman de m'avoir appris à mettre des chemises pour les soirées... ça lui évitait le contact peau à peau et donc le frisson. Il haussa un sourcil au conseil du yakuza. Faire attention à son petit cul ? Pourquoi ? Les filles c'est pas dangereux sur ce sujet. Minute what ? Woh il espère qu'il l'emmène pas dans un bordel gay ou une connerie du genre ! Il aime les filles lui quand même, il n'a pas l'habitude de craquer pour un mec, même s'il se sent bi pour trouver aussi certains mecs clairement attirants, mais... ouais non, les trucs de cuir et de partouze collective et … oh mon dieu, ok pas penser. Son esprit fut coupé par leur arrivée au lieu du choix de Jae. Il leva les yeux sur l'enseigne. Il connaissait ce nom. Certains de ses models féminins lui en avait parlé pendant qu'il les peignait.  Oui non parce que les filles, la moitié parlent même quand personne leur répond. Et vu Tâm ne peut pas répondre, elles le soûlent, il subit mais s'en fout s'il arrive à faire ce qu'il veut de leur corps. Il est à moitié psy le pauvre, et connaît des trucs improbables de plusieurs élèves de rps, mais personne ne s'inquiète. Tâm c'est le mec gentil qui garde les secrets. Un peu trop bien d'ailleurs. Il se laisse entraîner à l'intérieur et croise des gens qui le mâtent de haut en bas. Ouais , bah garde tes distances toi, il a pas envie que tu le touches de toute façon, et il mord fort. Jae semble ne pas vouloir le laisser à distance. Tâm se demande pourquoi, il n'a pas envie non plus d'être une chose. Il lui jette un regard mais le blond semble plus se comporter comme un protecteur. Y'a un mois tu voulais le tuer et la tu le protèges. Le pauvre peintre ne sait plus trop ou il en est et préfère se dire, qu'ici c'est comme un rassemblement extérieur de stakers ou autres fous de la glisse, sauf qu'il y a des murs. Ouais voilà. Moins stressant déjà. Il voit Jae partir dans des embrassades bien chaleureuses et observe autour de lui, au dessus, et évitant une demoiselle au décolleté fort ouvert d'ailleurs et il penche la tête se disant qu'elle va chopper un rhume et pas qu'aux seins vu la jupe courte qu'elle se traîne. Comment les filles font-elles pour marcher avec des talons de quinze centimètres... Remarque, celle-là devait rapidement finir à l'horizontal vu son allure, les talons ne devaient pas l'emmerder longtemps. Il sentit un bras et leva les yeux. Hein quoi ? Ah oui Jae. Devant lui, la tribu de potes précédemment saluer par le blond et cette phrase, qui lui fit envoyer un regard plissé à Jae. Non mais oh je suis pas ton animal de compagnie... Il voulait dire quoi par interdiction de toucher ? Ces mecs là étaient tous bi ou gays ? Sortez le de là putain, il va pas qu'on lui casse les jambes ! Il sourit gentiment en guise de bonjour et fait un signe au niveau de sa gorge pour expliquer que voilà, c'était un foutu muet. T'façon avec cette musique, on l'aurait jamais entendu murmurer. Le plus jeune se présente alors et surprise, le mec parle la langue des signes, enfin un peu. Tâm échange de trois trucs avec lui, plutôt content de ne pas être qu'avec des insultes pervers et fêtards, ne se rendant pas compte que Jae a disparu. Et d'ailleurs, le plus jeune s'en va et Tâm est inspiré pour une colonne bizarre, rempli d'un liquide lumineux. Il pose la main dessus par curiosité, quand il sent une présence derrière lui. Maman, non, il est sûr répondeur... Ouf... Jae. Stressé ? Un peu quand même. Autant certains sont assez sortables et bons enfants, autant d'autres sont carrément là pour se faire troncher. Il prend le verre que lui tend Jae et le porte à son nez pour sentir. Y'a quoi dedans ? Ça sent la fraise et c'est... y'a de la drogue dedans ? Parano ! Arrête putain ! Tâm sourit un peu en guise de merci. Il lui payait à boire en plus. Il voulait le soûler pour mieux le baiser ? Quelle honte ! Ouais en fait, il en savait rien et n'y pensa même plus quand il sentit le corps de Jae contre lui, dans son dos. Bigre... Tâm suivit le regard de son ainé, et croisa d'un coup celui du mec en face qui le lorgna de haut en bas, avec des rétines salement vicieuses... ok ok... c'est quoi ce fou. Non mais non, faut pas lui montrer ça, après, il va le voir partout. Il fait légèrement oui de la tête, avant de sentir un bras se faufiler autour de lui et le coller un peu plus à ce corps massif derrière. Il ne chercha pourtant pas à s'extirper de son emprise, c'était pas si désagréable, bien qu'il fixait à présent le sol. Montrait-il à ce taré en face qu'il n'avait pas intérêt à s'approcher ? Un baiser sur le coté du cou, et il plonge son nez dans son verre direct et boit. C'est ça bois, tu rougiras moins. Peut-être. Allez ! Comme un polonais et le quart du verre part. Ok, ça ça va lui donner du courage. C'est pas mauvais en plus. Il sait pas ce que c'est mais c'est bien bon et bien sucré. Bouche  à sucre Tâm ! Inconsciemment, il a légèrement souri en coin. Il penche la tête en arrière et la pose contre l'épaule de Jae, perché sur les lumières en hauteur, puis il ferme les yeux un moment, la musique lui cramant les tympans. Son autre main vient se poser sans se rendre compte sur la main du blond et il glisse ses doigts entre les siens par dessus. Bizarre... Il se sent en sécurité... une sensation à la fois étrange et rassurante. Les minutes passent plutôt vite en fait, quand Tâm se rend compte qu'il se sent bien. Il relève les yeux, le regard posé, les gestes calmes. Il observe autour de lui, ni craintif, ni perturbé, ça va. Il boit un peu plus de son verre, quand on entend un :

Oh mon dieu je rêve !! crie une voix harpie, bien dans les aigus. Et là, trois bombes fringuées cuir et jean, ni trop maquillées, ni trop vulgaires, jean serré, bottes, décolleté bien osé, s'approchent d'un déhanché joliment allumeur et la première, une charmante petite brune, affiche un sourire énorme. Elle s'approche de Tâm qui la reconnaît direct, comme la seconde. Oh merde.
Tâm, mon amour de petit peintre ! T'es sorti de ta tanière !? Et tu bois ?
Elle posa ses mains sur lui, direct, un peu éméchée le demoiselle, les deux autres reluquant tantôt Tâm, tantôt Jae. La brunette s'approche de lui, et glissa sa cuisse contre les jambes de l'étudiant, plus vieux qu'elle. Maliko.. Un de ses models réguliers. Elle avait la plastique pour fallait dire. Elle approcha son visage de lui en poussa un peu de ses mains contre son torse, ce qui eut pour effet de coller un peu plus Tâm contre Jae qui du se retrouver coincé contre un truc derrière.
T'es encore plus sexy que d'habitude... tu veux pas occuper mon lit ce soir ? On dormirait avec toi toutes les trois ! On a besoin de compagnie , et c'est tous des machos dans cette ville , dit-elle en offrant un sourire provocateur à celui qui tenait la taille de sa cible. Toi on sait que t'es gentil et doux, ça nous changerait tellement... et puis tu me dois toujours un baiser...
What ? Tâm recula un peu le visage, l'ayant réceptionné d'une main sur la hanche, pour ne pas qu'elle lui broie les couilles avec sa cuisse. Étonné ? Ah bah oui, pour sûr, surtout que la jolie maliko descendait sa main sur le ventre du peintre, qui un peu stone la lorgna du style « Hein, mais ça va pas ou quoi... » Il pouvait pas parler putain ! C'est cruel ! Elle se rapproche un peu plus  et dit à ras ses lèvres.
Promis tu vas pas l'oublier cette nuit, laisse ce gros lourdaud là... On est mieux que lui.
Tout de suite là, Tâm ouvrit de grands yeux. Oula... Non alors Jae va être bien énervé là, il tourne les yeux sur le coté, et respire, posant une main sur la bouche de la fille, qui lui lèche. WHAT ? Mais elle est folle ! Il lève la main, inspirant pour ne pas être écoeuré par cette langue qui puait mille alcool, ayant par chance réussi jusque là à éviter que le verre offert ne se déverse... Tâm plaisait c'était un fait , mais il n'en voulait pas de ces folles, merde, c'est quoi cette manie de vouloir lui imposer ce genre de choses !

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Ce message a été posté Dim 23 Aoû - 0:27
Finalement, il ne l'avait pas quitté son petit peintre. Suite à sa phrase préventive, le blond l'avait gardé contre lui, se balançant un peu avec lui, son visage toujours perché dans le cou du plus jeune. Là, il sentit la main de ce dernier rejoindre la sienne, ses doigts se mêlant au siens. Sous un petit sourire, il profita que Tâm ai sa tête sur son épaule pour picorer légèrement son cou, de quelques baisers assez furtifs. Se stoppant délicatement, il but son verre cul sec, le posant sur la table juste à côté. Il regardait l'étudiant boire, analysant le fait que cela avait l'air de lui plaire. Bah, il ne c'était donc pas trompé sur ses goûts. Serrant doucereusement ses doigts sur ceux de sa proie, Jae posa lentement son nez dans la chevelure ondulée de Tâm. Il n'était pas doux généralement. Cela changeait un peu. Et puis, cela ne faisait de mal à personne non ? Et puis finalement, il s'en tapait. Personne ne captait rien - sauf quelques demoiselles que le mafieux avait fait passer dans son lit mais sans grande rancune, elle laisser le lion à l'agneau. Enfin, juste parce qu'il fallait pas le contrarier, ce lion ci. Son visage se baissa de nouveau et un autre baiser se fit sur la douce peau du châtain. D'ailleurs, il eut un nouveau rictus lorsqu'il vit la marque qu'il lui avait faite plus tôt. Elle se voyait bien... Même un peu trop finalement ! Mais qu'importe, lui, ça lui plaisait. D'ailleurs, il pensa lui en faire d'autre..



Se tournant, pépère, il adressa un petit sourire à Tâm, comme s'il n'avait rien fait. Revenant face à lui, il lui embrassa le front.   excuse moi de m'être emporté.   Peut-être était-elle une amie ? Alors oui, il ne s'excusait que très rarement, mais après tout, même Tâm avait repoussé la donzelle ! Et puis merde, il le faisait pas sortir pour qu'on lui prenne ! Il était gentil mais y'avait des limites ! Reprenant deux verres, le même que le précédent pour le peintre parce qu'il avait eut l'air d'aimer, Jae s'appuya à la table, légèrement assis, les jambes écartées. Là, il prit l'étudiant par les hanches et l'emporta contre lui. Alors Tâm se retrouva entre ses longues perches et le blond ne retira pas ses doigts de sûr sa petite gazelle ! Il approcha son visage de celui de l'ange et lui prit les lèvres. Mh, il sentait bien la fraise de son breuvage et ce n'était pas désagréable. Cet échange prit fin et le blondinet glissa ses lèvres à l'oreille du plus jeune.  mais au moins pour ce soir, tu es à moi. Sa main avait quitté la hanche du peintre sous ces paroles et elle était allait sur le bas de la cuisse de ce dernier, le haut de sa main touchant un peu le bat de la fesse de Tâm. Attrapant son lobe d'oreille entre ses dents, un petit rictus perché sur les lèvres, Jae commençait à aimer la tournure que prenait cette douce soirée !

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Ce message a été posté Dim 23 Aoû - 1:33
Tâm fronça les sourcils, il allait perdre patience, mais un autre le fit à sa place. La main de Jae quitta sa taille. Il se retrouva sans rien derrière lui et recula contre un genre de comptoir assez haut. Se retenant d'une main précédemment souillée qu'il s'empressa d'essuyer sur un torchon humide du barman, qui sourit amusé, il retourna les yeux sur Jae à l'entente de ses paroles.... ola... il devait faire quoi là ? Intervenir ? La musique baissa, et il comprit que le surveillant était limite sur SON territoire. Il s'avança d'un pas, mais le barman lâcha son verre qu'il essuyait et attrapa gentiment le poignet de Tâm, lui faisant un 'non' de la tête. Du style : t'en mèles pas. Ne pas s'en mêler ? Mais... ? Son regard croisa celui du jeune avec qui il avait parlé avant ça, qui lui signa des mains un : « laisse-le faire. » Mais cette nana était un de ses models réguliers ! S'il la perdait il allait encore galérer pour en trouver un autre de régulier ! Et … et … Oh nom de dieu. Séché. Subjugué. Choqué. Il ne savait plus trop quoi dire devant la scène qui avait lieu devant ses yeux. Tout ça à cause de lui ? Pour lui ? Il ne savait plus trop. Il porta une main dans ses cheveux, interdit, bouche entrouverte... Jae. D'abord les deux femmes embarquées comme des prostituées au dehors, et puis cette scène … Tâm ferma les yeux, quand il entendit le terme poétique de la chose qu'il allait lui faire, et descendit la main sur son visage, pour respirer. Jae n'avait rien d'un tendre c'est vrai. Il le savait. Il avait tenté d'oublier ce qu'il lui avait fait et en voyant cette scène, il revoyait aussi ces regards sur lui et ce toucher sur son cul comme elle subissait elle. Il inspira vraiment profondément, et baissa les yeux sur le coté, dos au bar, tentant de se calmer. Il avala net la fin de tout son verre d'ailleurs et le posa sur le comptoir, se mordant la lèvre, choqué. Putain... c'était un malade quand il voulait. Il ne remettait même pas en doute son charisme et sa place dans son clan. Il avala sa salive en le regardant de nouveau par dessus sous épaule et le vit sourire. Putain suicide toi Tâm, ce sera plus rapide. Il se retourne pour ne pas lui faire d'affront supplémentaire et se laisse embrasser sur le front, en fermant les yeux. Il est soul ou bien... 

Non pas avec un verre. Tâm accepte aussi le verre mais se demande si c'est une très bonne idée de le boire. Il va lui faire pareil s'il refuse ? Distrait il se laissa rapprocher de lui, ce regard innocent et presque condamnable, d'ancrer sur le visage, d'autant plus que l'alcool commençait à le liquider cérébralement, il en devenait docile... Tâm n'avait ni l'alcool mauvais, ni énergique, il était juste plus gentil et plus... calin ? Il s'était excusé. Oui. Il posa le verre à coté de Jae sur la table, se redresse, allant pour lui demander un truc, le feutre à la main-et oui il en a toujours hein- mais se faire kidnapper les lèvres. Un frisson violent le parcourt et ça ne s'arrange pas quand il reçoit le murmure à son oreille, pensant presque le cou sur le coté quand il lui bouffe tendrement l'oreille. Putain.. attends ! Tâm sent la chair de poule l'envahir, mais pose ses mains à plat sur son torse et le recule un peu, attrapant une serviette sur la table derrière. De là, il la pose sur le torse de Jae et se met à écrire sans repousser ses mains pour autant. Oui non , ne pas le contrarier. De là il lui donne la serviette, mais il a franchement peur de la réponse alors il baisse les yeux et inspire, se frottant le visage d'une main...
«  Est-ce que... si je te contrarie, tu vas m'faire pareil qu'à elle... ? »

Anxieux, il attrapa le verre et en but la moitié, puis respira. Putain de fous qu'ils étaient tous. Tâm était un mec sans histoire à la base... Au moins pour ce soir il était à lui , qu'il avait dit... plus ça allait et plus Tâm se confortait dans l'idée que peut-être Jae ne voulait que le baiser... Un soir et puis plus rien, alors que lui... ne le reverrait plus jamais de la même manière à force de se laisser toucher par ses mains... Émotionnellement perturbé, il se laisse aller contre lui , serrant ses doigts d'une main contre le bas du débardeur de Jae, et son visage arriva dans le cou du blond, expirant pour se calmer un peu... frôlant sa peau de son nez... Merde, il ne voulait pas que ça lui arrive, il était bien là, pourquoi avait-il fallu que cette conne se pointe... Et pourquoi il avait réagi si violemment? Un acte possessif ou bien c'est parce qu'elle l'avait provoqué. Il était perdu et l'alcool lui montait un peu à la tête... Tellement qu'il leva un peu le visage et lui embrassa le cou, une fois... puis deux fois... Et comme pour copier ce qu'il lui avait fait , il frôla son oreille et attrape le lobe percé entre sa langue et ses dents du haut, pour refermer lentement les lèvres dessus.

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Ce message a été posté Lun 24 Aoû - 0:33
Tâm posa ses mains sur son torse afin de le reculer légèrement. Le blondinet ne fit rien à part obéir en le regardant, ne forçant absolument rien. Là, il le vit prendre une serviette et en le laissant s’appuyer sur lui pour écrire, Jae prit son verre en le vidant d’un trait. Ah, qu’il aimait le rhum. Lorsque le peintre lui tendit le bout de papier, il le prit sans rien dire ; le laissant venir contre lui en passant son bras droit autour de ses hanches, caressant ainsi du bout de ses doigts son flan gauche. Lisant tranquillement, sous cette écriture qui lui était si familière, le mafieux ne pu s’empêcher de lâcher un petit rire. Mais voilà que lorsqu’il allait répondre, il fut coupé par un premier baiser de la part du plus jeune, puis un second – les deux au niveau de son cou. Cela lui plaisait mais un long frisson le parcouru en sentant la langue du peintre sur son oreille ; tourment de plaisir qu’il dissimula sous un rictus satisfait. j’agis de la sorte envers ceux qui le mérite – ceux qui me provoque et qui me manque de respect. Cela avait le mérite d’être clair. Ce n’était pas l’homme qu’il fallait prendre à la légère et tout le monde le savait finalement. Mais dans ce pauvre monde existait des inconscient qui se pensait plus fort que ceux qui le sont et en guise de récompense n’ont qu’humiliation et peur au quotidien. Jae avait prouvé qu’il n’était pas le premier à prendre pour un con et qu’il ne fallait surtout pas non plus toucher ce qu’il avait prit pour sa propriété. Enfin oui, c’était de grands mots mais Tâm était à lui et lui avait bien fait comprendre en lui disant clairement, au fond. tu ne subiras jamais le même sort Tâm. Pour la simple et bonne raison que tu as conscience qu’il y a certaine limite à ne pas franchir. Tu es assez intelligent pour ça. La première fois avait été faite à contrecœur et si cela devait être à refaire, sûrement que le blond refuserait. Une fois, pas deux. Car en fin de compte, depuis ce passage désastreux de la vie du plus jeune, leur relation avait changée, évoluée dans un sens qui avait donc pour effet de ne pas déplaire au plus âgé et sûrement que cela devait être la même chose pour l’étudiant car il ne l’avait toujours pas rejeté ou fait comprendre que c’était mort ! Enfin, regarde toi Tâm, dans les bras de cet homme pourtant si haïe par les uns et vénéré par les autres. Ce n’était peut-être pas l’homme le plus doux, le plus attentionné au monde – ô non, loin de là, mais il savait faire des efforts et disait que tout dépendait de la personne en face de lui. Visiblement, sa proie méritait son attention, plus que les autres – de quoi faire de nombreux jaloux, mais ce détail Jae s’en passa volontiers, trouvant cela bien absurde : il n’appartenait à personne. C’était un lion, un roi satisfait de sa position : il était hors de question qu’il se trouve en cage pour qui que se soit.

L’Oyabun délaissa doucement les hanches de Tâm pour finalement poser sa main droite donc, sur la hanche du plus jeune, du même côté. Relevant le visage de ce dernier, délicatement de sa main libre, Jae percuta finalement qu’au bout de deux verres, sa petite gazelle était déjà presque un peu dans les vapes. Il lui en fallait peu visiblement et sous un sourire amusé, il lui prit ses lèvres, les picorant. Quelques baisers volages, le goût de la fraise sur ses lèvres désormais à force de côtoyer celle du malade, le blond revint à la charge en ce qui concernait le cou de sa victime, mordillant légèrement sa peau avant d’y laisser encore une marque. Ah oui, qu’il aimait ça. j’ai agis de la sorte par simple acte de possessivité Tâm. – parce que je te veux. Pourquoi montrer un quelconque complexe ? Se serait stupide et totalement hypocrite de sa part. Alors voilà, au moins les choses étaient claires et puis de toute manière, le plus jeune avait du s’en rendre compte depuis un moment déjà. Jamais certes, il n’avait couru après quelqu’un comme ça, aussi longtemps et avec autant de patience, mais c’était au moins cela l’une de ses rares qualités. Mordillant la peau blanche de son favori, le blond se stoppa après y avoir glissé sa langue comme si de rien n’était, se redressant un peu : avoir le corps de Tâm contre le siens lui créait un poids supplémentaire et donc avait légèrement penché. Enfin d’ailleurs, en parlant de cette pute de proximité, Jae remit l’une de ses mains sur la fesse du peintre afin de coller son corps au siens, totalement. Etant donné qu’il avait les jambes écartées et que Tâm était entre, il était logique qu’en tout impunité leur entre jambes étaient placés à quelques centimètres. Au fond, détail que le blondinet n’avait que peu relevé, car il était déjà et de nouveau occupé avec la peau du peintre. D’abord son le haut de son cou puis le centre, puis sa paume d’Adam avant de baisser très légèrement son visage, mordant doucement la clavicule du taïwanais, la marquant également. Cela faisait déjà trois en tout. Que c’était beau la vie !

Fière de sa connerie – pour ne pas changer au fond, le franco-coréen releva son visage en venant glisser le bout de sa langue, lentement sur le lobe de l’oreille gauche du plus jeune. Ne plus faire attention aux personnes autour, c’est ce qui était en train de se produire : Jae s’en tapait et puis personne n’y faisait attention au vue de l’ambiance déjà présente. Il osa. Oui, grand dieu que le mafieux osa soulever légèrement le haut de Tâm au niveau de ses reins, afin d’y glisser seulement le haut de ses longs doigts, caressant ainsi à même la peau ; elle était chaude, douce… Parfaite, sans aucune trace de perversité encore. Bon dieu qu’il voulait y goûter à cette chaire, qu’il voulait la toucher avec plus d’emprise, la dominer ; la caresser – en profiter sans aucune retenue. Mais pour le moment, il se contentait de cela, prenant plaisir à sentir cette douceur incomparable. Son souffle chaud contre l’oreille de l’étudiant, il y murmura délicatement. oui. Je te veux Tâm. Il paraissait ainsi incapable de se tenir, de ne pas pouvoir s’empêcher d’aller plus loin mais si. Il était tenace, bien patient donc et il avait prit son courage à deux mains pour se stopper ici. Quittant sa main de dessous le haut du peintre, il se pencha légèrement en arrière, ses mains le soutenant, un petit sourire de vainqueur sur ses pulpes. Qu’il était beau ce petit Tâm. Mais cela, jamais Jae n’en avait douté.

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Ce message a été posté Mar 25 Aoû - 0:37
Les phrases de Jae sonnèrent dans son oreille comme une symphonie partagée. Une part doucement apaisante, lui garantissant qu'il ne lui ferait pas ça...(et si un jour il oublie les limites?) et l'autre ne retenant pas les mots mais le ton de la voix, ce timbre grave, cette sensation auditive de se faire emplir l'oreille de sons qu'il connaissait … de son qu'il avait appris à aimer... Sa voix lui plaisait ? Ouvertement dit, oui. Mais Tâm n'était pas commun et il préférait identifier ça à un genre de détails de taille qui lui rendait les gestes plus doux. Câlin ce soir. Il n'en savait rien. L'odeur de son cou, de ses cheveux... Le contact chaud de cette zone qu'il avait osé prendre lentement d'assaut. Qu'avait-il fait en arriver là tous les deux.... ? Il avait encore deux mois, ils se croisaient juste et étaient de simples connaissances, amis dans la douleur du cancéreux mais c'était tout et … tout avait changé à cause d'une dette. Tout avait changé à cause d'une lame sentie sur une peau vierge, l'humiliation grandissante qu'avait subi le plus jeune sous le regard monstrueux du plus vieux... Tout avait changé après un contrat, une mère ramenée, et un baiser dans un cou... C'était digne d'un putain de vieux film japonais où tout le monde crève à la fin. Tâm n'avait pas envie de mourir ici, pas envie que le film se finisse ici, même si au fond, s'il mourrait ce soir, il ne regretterait rien, ceux qu'ils aimaient étant en sécurité. Vraiment tous ? Tâm n'en savait rien. Et bien que Jae ne soit certes pas un homme parfait , pire, pas une fille, voire même un boulet de délicatesse et de gentillesse, Tâm, au final, s'en contrefoutait. Comme on dit, il en a pour deux...

Les yeux vaporeux, la peau brûlante, il se laisse saisir le menton par Jae, et le fixe dans les yeux sans mal. Plus de timidité. Il se sentait bien, le visage froid mais emprunt d'une chaleur autre. Ses rétines étaient plus posés, ses expressions plus maitrisées. Au final, l'alcool lui posait-il l'esprit. Probablement, mais qui aurait pu s'en douter. Attention Jae, il paraît que certains agneaux ne sont pas toujours ce qu'il paraisse être. Au fond, ce mec est l'ainé d'une fratrie de caractère, il a fait un fuck à une des pires maladies de ce siècle sans se foutre en l'air, subi un paternel odieux et tes caprices aussi, tes pulsions et jamais péter sa durite. Que crois-tu qu'il cache ? Une fillette avec une licorne, ou bien quelque chose de bien plus fort et sûr de lui que tu as une fois entraperçu... Peut-être que son cerveau mérite de creuser bien plus loin... d'où lui vient cette peur, d'où lui vient ce besoin de contact sans se faire toucher en retour. Le besoin de contrôle sur une vie qui lui a trop souvent échappé sans lui demander son avis, et toi tu lui laisses le choix, tu patientes, quitte à te rendre fou... Comment veut-il qu'il n'en prenne pas conscience, même si au fond, putain il flippe comme le dernier des couards, mais non, il ne fuira pas. Sa dernière fuite a été la pire de toutes, celle où tu l'as compliqué déglingué.

Et pourtant il le regarde, docile mais solide. Il se laisse embrasser, ses phalanges baguées se resserant sur son débardeur, étant descendues au niveau de son ventre. Il ne se fait pas prier pour accompagner chastement les baisers du blond, arquant un peu le cou, fermant les yeux, pour apprécier le contact avec son cou, frissonnant violemment sous la chemise. L'alcool rendait toutes les sensations plus simples, plus fortes, plus profondes, il n'objecta rien. Il ouvrit les yeux , fixant derrière eux, la banquette vide quand il lui dit qu'il le voulait. Il était fatigué de se torturer sur le -va-t-il me jeter après usage-. D'un ça lui faisait mal quelque part mais en plus, il se frustrait lui-même. Pourquoi ? Il n'en savait rien, il avait juste cette horrible sensation dans le ventre de s'interdire les choses, et ça commençait à le faire chier sévère. Il avait peur de quoi ? Du contact ? C'était Jae putain. Avec ou sans ton accord, il te fout les mains au cul. Bah tiens la preuve. Et hop une main qui s'était faufilé sur l'une d'elle. Du regard des autres ? Tâm l'avait tellement subi. Ça aussi peut-être. Peut-être de perdre le contrôle, de se faire avoir encore ? D'être esclave de ce type ? Ouais enfin, ça... c'est un peu trop tard vu comment tu t'es charcuté la cuisse tu crois pas ? En réalité, Tâm avait déjà fait son choix, et il était sans appel, c'était l'accepter qui était un peu plus compliqué pour sa tête de perché. De toute façon, le je te veux de Jae ne lui avait jamais été inconnu... Il l'avait vu, même le jour de l'humiliation.... Quelque chose s'était passé, sans qu'il ne comprenne... Il ne percutait qu'en s'en rappelant...

Son cou se laissant maltraité sous de nombreux effets de lèvres, Tâm sentit bien cette langue. Saloperie ! Pas ça ! Il expira de plaisir sous cette attention particulière et ôta ses mains de son ventre, acceptant la proximité, une main contre la table près du cul de Jae, pour ne pas qu'il bascule non plus. Son autre main agrippant le flanc du pervers, qui s'y donnait à cœur joie, sur un Tam qui réapprenait à aimer ça et dieu que ça lui avait manqué quelque part. Des frissons différents, un début d'adrénaline différente. Tout était différent que ces sensations fortes qu'il recherchait d'ordinaire. Cette proximité en soi ne le gênait pas en fait, Tâm le trouvait presque confortable, il n'y avait que Jae pour penser à leur bassin mutuel collés. Lui, il sentait surtout son ventre allumé d'une envie plus forte que d'habitude. Une envie lourde et légère à la fois. Cette envie qui vous fait voir trouble, force votre gorge à expirer trop fort, et qui fait monter votre main dans les mèches de l'autre, pour les y enfoncer. Il n'avait pas percuté qu'il le marquait encore plus. Jae demain, t'as intérêt à être un putain de sprinter.

Et là, il sentait les doigts sur la limite de sa ceinture, le bas de son dos et inspira en se crispant, se redressant contre lui, sur la pointes de pied, comme si ça allait changer quelque chose. Tâm, et euh, tu oublies qu'il a menacé une nana y'a dix minutes et là, il te fait des avances ? Quoi c'en est ? Aidez-le... Il aime bien en fait, c'est doux et ça lui produit des frissons dans les épaules. Ok, on note que les reins de Tâm doivent être connecté à ses épaules. Une bizarrerie de plus avec lui. En attendant son geste a fait frotté sa cuisse à l'entrejambe de Jae et pas sûr qu'il soit intéressé par la théorie du 'j'ai pas fait exprès' vu qu'il est en train de te répéter que oui, il veut ton cul. Juste son cul ? Ou bien sa phrases est plus large ? Non parce que le Tâm c'est pas un filtre à café, il peut servir plusieurs fois ! Enfin, faut espérer...

Et cet enfoiré s'était un peu écarté, pour se laisser le loisir d'observer un artiste bien perturbé, au visage brumeux et en regard perdu... Une main calme et fine qui monte sur son propre cou sous la chaleur des précédentes attentions, et il n'ose pas croisé le regard du Yakuza au début. Il regarde autour de lui. Hormis un ou deux regards furtifs croisés et personne ne semble vraiment se préoccuper de leur sort ? On ne sait pas où part l'esprit de Tâm à cet instant. Il baisse les yeux, se racle la lèvre des dents, juste deux secondes. Son regard se focalise sur une main de Jae. Il la prend dans la sienne, la tire à lui, pour entraîner le grand blond à l'extérieur du bar, le pas décidé mais pas rapide pour autant. Il marche droit, il n'est pas du tout ravagé comme l'a été Jae quand il était venu le chercher détruit comme un dépressif dans ce bar. Il croise une nana qui le toise, l'esquive, lui donnant limite un coup d'épaule, le regard sérieux, focalisé sur la rue par laquelle ils étaient venus, ne lâchant pas la main de Jae. -on rentre- était clairement le message non ? Surtout quand il s'arrêta à la voiture et se retourna vers lui, posant la main à plat sur le toit de la grosse bagnole blanche. Il avança sa main vers Jae, pour refermer ses doigts sur sa ceinture et le tira à lui sans détour, même si son visage ne changeait pas vraiment. Aucune agressivité, il en était quasiment jamais capable. Un mouvement pivoté et il pousse Jae au niveau du ventre contre sa propre bagnole, pour lui chopper la nuque avec fermeté, ses doigts se refermant sur ses cheveux, ayant bien compris à force qu'il aimait ça. Ses lèvres attrapèrent les siennes sans la douceur habituelle, plus franches, plus fermes. Il l'embrassait avec envie, au point qu'après avoir échanger quelques prises, il lui agrippa la lèvre inférieure doucement avec ses dents, la relâchant lentement pour reprendre son baiser, se collant contre lui, sans aucune pudeur. Il en avait plus rien à foutre. Sa seconde main monta à la gorge et il pencha la tête pour lui lécher lentement un morceau de lèvres, le regard mi clos. Tâm tu as faim mon petit ? Le regard rivé sur le bas du visage de Jae, il ne se fit pas prier pour ouvrir un peu plus les lèvres après avoir mimer un de ses gestes passés, lui intimant de faire de même... Et c'est sans gène, qu'il lui roula une belle pelle, tendre et sensuelle, se serrant à lui... Dit comme ça, c'est tellement peu poétique, mais le petit brun avait pris les devants pour une fois, et il comptait bien s'appliquer dans son envie, lui offrant sa langue avec toute la douceur et le désir possible, glissant même sans percuter une de ses cuisses entre les siennes.

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Ce message a été posté Mar 25 Aoû - 14:35
Le regarde brumeux de Tâm fit sourire le mafieux. Le fixant avec son petit rictus habituel donc, il se demandait bien de quelle façon allait réagir le petit peintre. Après tout, il était libre de rejeter ses avances, de refuser tous autres contacts différents de ceux déjà entrepris. Mais ce serait stupide n’est-ce pas de se stopper maintenant alors qu’au fond, Jae avait un peu abusé, dans un sens. Enfin, c’est juste qu’il fallait se dire également qu’il n’était pas aussi patient habituellement. – Quelle chance tu avais Tâm. Oh oui. Grande chance. Qu’il vint à saisir finalement, car lorsqu’il prit la main du franco-coréen, ce dernier n’émit aucune résistance, bien au contraire, suivant le plus jeune, sa seconde main dans sa poche. Saluant rapidement le serveur, qui le regardait avec un petit sourire genre « toi tu vas niquer. », connaissant bien le mafieux. Ouais enfin, il ferait quoi que se soit si Tâm lui autorisait et vu comme c’était partit, il avait peut-être sa chance.

Arrivés à son véhicule, le blond se laissa faire – se laissant pousser sur sa voiture. Et bien, c’est qu’il en voulait le petit homme. Il vint l’embrasser sans aucune retenue, mais bien entendu que cela l’intéressait, au plus haut point. Voilà même qu’il le laissa prendre le dessus (légèrement, il ne fallait pas trop en demander non plus), ses mains sur les hanches du peintre. Sa timidité envolée visiblement, il lâcha la lèvre du surveillant pour lui mordre l’inférieure, au niveau de son tatouage. Après fait, même si cela faisait longtemps qu’il l’avait, la peau était un peu plus sensible qu’ailleurs, alors forcément, malgré le fait que les faits et geste de l’étudiant soit sensuels, cela lui provoqua un long frisson. Sa chevelure de nouveau prise en otage, Jae se demandait réellement s’il allait tenir jusqu’à la maison… Mais oui ! Parce que si cela n’avait pas été Tâm, il s’en serait occupé dans sa voiture, sur les sièges arrière et n’en parlerait plus. Mais non. Mauvaise idée. Alors ta gueule et tiens toi bien grande perche parce que tu n’auras sûrement pas une seconde chance avec celui là. Mais voilà, plus de pensées. Juste des gestes, des actes, des faits bien envoûtants. Tâm reprit ses lèvres et qui plus est vient taquiner sa langue de la sienne. Lui, prendre des initiatives ? De plus en plus, le blond était satisfait, surpris également mais agréablement, toujours. Le désir qu’éprouvait le plus jeune se ressentait. Un petit plus excité Jae ? Oh grand Dieu que oui, surtout lorsqu’il sentit la cuisse du malade entre les siennes et forcément le haut de cette dernière son entre jambe. Ah c’était mort, si Tâm continuait ainsi il allait lui sauter dessus, là, maintenant. – Non ! Stop ! Frappe toi Choi et te laisse pas avoir par t’es envies peu saines !

Reculant Tâm, un petit rictus provoquant perché sur ses pulpes, il donna un petit coup sur la fesse droite du taïwanais. monte. Sans un mot de plus, déverrouillant son véhicule, montant à sa place, il attrapa une cigarette dans son paquet presque vide encore. S’il ne fumait pas pour s’occuper l’esprit il allait plutôt en contre partit s’occuper du fessier du son bel étudiant et ce ne serait pas la chose la plus intelligente à faire maintenant. Tâm assit à sa place, s’en tapant qu’il s’attache ou pas, sa conduite ne différait cependant pas de d’habitude. – Oui Jae, ne montre pas ta frustration et ton envie sous la précipitation. Et puis plus tu attendras et plus tu prendras ton pied. Ah, quelle était belle cette conscience intérieure prête à toute épreuve même les plus rude ? Ah, une bien belle salope ouais. Ne montrant donc aucun signe d’impatience grâce à sa dose de nicotine qui le canalisait quelque peu. – Non, ne pense pas à ce beau p’tit cul que tu as peu toucher jusqu’à présent. Non, n’y pense pas ! La route fut cependant peu longue et une fois donc arrêté devant la demeure de Tâm : HOP ! Lorsqu’il était sortit, Jae se l’accapara, le foutant une main au cul lorsqu’il vint l’embrasser. Ils étaient à quoi, deux centimètre du portail. Ah bah oui, la patience avait toujours des limites chez un homme et merde quoi, y’en avait marre d’attendre dans la tête du blond ! Mais voilà, il se frappa intérieurement et lâcha les lèvres du beau peintre, rentrant donc chez lui. Ah, ses bottes étaient rapides à retirer hein pour le coup, Tâm en même temps que lui – HOP, à l’étage parce que si maman rentrait et qu’elle retrouvait son bébé crier sur le canapé ce n’était pas super charmant ! Bref, trêve de plaisanterie parce que dans la tête du Yakuza c’était tout autre. Dans les escaliers, Tâm était devant, alors oui, mate bien ce derrière que tu convoites tant. Ah, que la nature était bien faite et qu’elle était généreuse ! Oui, Jae il l’aimait cette maman nature qui donnait aux hommes et femmes leurs atouts une fois indéniablement formés. Mais voilà qu’elle en avait donnait beaucoup au peintre, parce qu’il était beau – voir un peu plus mais on se passera des détails des pensées du plus vieux, et qu’en plus d’avoir donc un physique avantageux, il avait aussi le derrière bien agréable à la vue. Ouais ouais, bave pas trop sale pervers tu vas finir par te noyer.


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Ce message a été posté Mar 25 Aoû - 21:53

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Ce message a été posté Mar 25 Aoû - 23:39

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Ce message a été posté Mer 26 Aoû - 20:07

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Ce message a été posté Jeu 27 Aoû - 23:42

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Ce message a été posté Sam 29 Aoû - 0:29

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Ce message a été posté Dim 30 Aoû - 0:14


Bref, le blond alluma sa nicotine, le peintre contre lui. Son dos était appuyé contre le mur, la tête du plus jeune était sur sa cuisse. Pourquoi autant de gentillesse ? Parce qu’au final il l’aimait bien son petit Tâm. – Oui, Son. Parce qu’il ne fallait pas rêver, le partager ? Et puis quoi encore. Avec tout le mal qu’il c’était donné pour l’avoir ! Ah, l’égoïsme n’était pas un trait de caractère du Yakuza mais pour le coup, si ! Fumant tranquillement, parce qu’il fallait franchement le dire, après l’acte, une clope c’était genre la cerise sur le gâteau, la petite touche qui faisait qu’en fin de compte, tout avait été parfait. Son regard baissé sur sa petite perle (mais quelle poésie !), sur le côté du lit encore intacte, le blond avait sa main libre dans la chevelure presque sèche de sa proie, sa clope coincée entre ses lèvres il le recouvra doucereusement, du moins jusqu’aux hanches. Lui caressant lentement, pensif finalement, sa tête posée contre une certaine froideur, il termina sa clope. Merde. Il était vrai que Tâm ne fumait pas donc pas de cendrier. Soupirant légèrement, il mit le cadavre de sa petite nymphe dans le paquet, il le jetterait demain. En baissant le visage, il aperçut Tâm déjà endormit. Et bien, il était rapide ! Peut-être que ses caresses avaient aidé mais ce n’était pas non plus une grande excuse. Ne bougeant cependant pas, sachant de toute manière qu’il ne dormirait pas énormément, Jae resta là, le regard posé sur ce petit être au visage d’ange. Ah oui, ce démon avait prit possession de son corps autant que son âme – désormais bafouées autant par ses mains que par ses mots. Cette chaire dont il avait eut le plaisir de goûter venait d’être souillée par sa seule et propre personne : qu’il en était fière. Péché était son quotidien, tellement que cela en devenait banale à ses yeux. Mais voilà, entraîner avec lui dans cette chute lente et agréable une brebis tel que ce peintre était-ce judicieux ? Trop tard pour reculer de toute manière, il avait été dénié de tout sens saint contre son gré dés l’instant où le blond avait posé les yeux sur lui – peut-être autrement qu’un ami. Y pouvait-il pour quelque chose, ce pauvre Tâm ? Non, absolument pas. Mais le jugement n’est jamais simple lorsqu’une seule personne est à blâmer, deux est un choix juste et judicieux. Finalement, après avoir observé cet être à la peau blême, Jae ferma les yeux, lentement ; se laissant partir parce que de toute manière il n’aurait pas pu résister bien longtemps avec la fatigue qui le frappait encore un peu plus chaque jour.

Sa tête bascula sur le côté ; réflexe, il ouvrit les yeux. Il n’avait cependant pas bougé le reste de son corps. Les paupières encore lourdes, il glissa ses yeux sur l’heure affichée non loin. Dix heures. … … … Temps de réflexion. – Oui, dix heures du matin. Bordel Jae t’as jamais dormis aussi tard de toute ta vie de con ! En vingt-sept ans bordel faut que tu te fasses un mec qui te fait baver depuis longtemps pour que tu dormes bien après ? Sérieux, aucune logique en toi, tu devrais te pendre. En parlant d’ailleurs du loup, le blond baissa son visage. Tâm était toujours contre lui. Ah, mais il fallait qu’il aille pisser bordel. Laissant sa tête penchée vers le bas, soupirant un peu, il ne bougea pas au début puis regarda par la fenêtre. Ok, la maman devait sûrement être rentrée. Il allait lui dire quoi … Mh, voyons. «  bonjour madame, j’me suis bien occupé de votre fils – il a un cul génial ! » … Ah franchement Jae, le tact et toi ça fait soixante dix. Soupirant un peu, prenant lentement le visage de Tâm, le décalant, regardant s’il avait bougé … Non, bon, il se lève et regarde Tâm une seconde fois. Bah, il ne bouge toujours pas. Tant mieux, parce qu’il n’allait pas se faire crever les yeux maintenant. Il sortit de la chambre… Ah putain, enfin les toilette ! Non parce que sérieusement, à force de boire comme un trou sa vessie allait finir par lui faire la nique et gros doigts par-dessus. Bref ! Ce n’était pas d’actualité, il était jeune encore (ouais enfin, presque mais n’entamons pas les sujets fâcheux) et allait très bien ! Son affaire faite, se sentant mieux forcément ; lavage de main, hop, il revint dans la chambre mais… Son téléphone sonna. Merde ! Juste au dessus de la gueule de Tâm ! Mais quelle connerie ! L’attrapant, il vit le prénom de son fils adoptif. Quoi ? C’était les vacances merde ! Bon, sauf s’il était au bord de la route en train de mourir il bougerait, mais autrement il lui avait tout laissé ! Décrochant en fermant la porte, étant rapidement sortit, il resta bien bon cinq minutes. C’était bon. Il n’était pas mort ni trop abîmé. Soupirant, revenant dans la chambre, sachant pertinemment que le petit homme était réveillé après ça (surtout qu’en décrochant Ichimaru avait crié un «  PAAAAAA’ ! » habituel) , Jae s’essaya à côté de lui. bien dormi ? Autant la jouer en toute discrétion pour ne pas s’en manger une directe. Enfin, se serait pas mal ? Et puis de toute façon Tâm l'avait collé toute la nuit... Sans rancune ?

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Ce message a été posté Dim 30 Aoû - 13:13
Il ne sentait plus son corps. L'alcool ? Le plaisir éprouvé ? La douleur ? L'esprit était complètement embrumé par l’excès de sensations. Étrangement, il se sentait super bien, complètement shooté par tout ce qui venait de se passer et aussi apaisé. Il ne pensait plus. L'étudiant laissa le plus agé se mouvoir sur le lit. Une main lent et blanche attrapa le drap en coin, pour le foutre sur ses hanches, pour juste cacher le bassin. Il était collant, forcément, et pas que de sueur. Tant pis, on verrait ça demain, parce que très franchement, même si ça peut paraître crade, il est carrément trop crevé pour aller se laver là de suite. Son cœur a encore du mal à se calmer, il bat à mille à l'heure. C'est peut-être aussi pour ça qu'il a la tête embué de léger vertige en plus du reste d'alcool qu'il a épongé avec l'effort physique. Sa respiration se calme peu à peu. Il a le visage serein, le teint pâle mais les traits détendus... Quand il sent Jae revenu pas loin, avec cette ideur de clope, il a un léger sourire, se tournant sur le coté, suivant le mouvement pour s'installer -ou se laisser installer- un peu des deux en fait, contre Jae. Sa cuisse ? Putain... Sa cuisse... Il aurait été dans une autre situation, il aurait rougi à mort, mais là en fait... non pas du tout. Sa main baguée passe sur cette cuisse. Sacré … muscle... Donc deux cuisses et... Bah oui, t'as pris cher à cause d'elle Tâm. C'est la faute aux cuisses, pas à Jae, c'est ça ? Bah oui ! C'est toujours la faute aux cuisses ! N'importe quoi, tu devrais dormir, tes pensées sont débiles. Jae n'est pas qu'une paire de cuisses allons. Non c'est vrai, y'a son ventre aussi. Oh oui, son ventre, c'est plus haut ça, et avant y'a... ok STOP ! Non, tu dors ! Jae tu nous l'a tout pété !

Tâm ne percute plus rien de tout façon. Il aurait pu pensé qu'il avait la joue contre sa cuisse, près de son bassin et que par conséquent, son oreille n'était pas loin de ce qui venait de lui ruiner la croupe , même si y'avait un boxer, mais non, ça non plus il n'y pensait pas. Là tout de suite, Jae était un oreiller.  Tâm se laissa partir, ses yeux se fermèrent lentement... Les questions seraient pour demain... Sa main tomba doucement de l'autre coté des cuisses du blond. Assoupi, et foutrement bien, cela n'avait pas été le cas depuis des années déjà. Ça devait même remonter à avant son cancer. Un frisson le parcourut quand le drap lui remonta jusqu'aux hanches, la sueur se changeant doucement en fraîcheur sur une peau qui avait à présent quitter sa pureté... Quoi qu'en réalité on en doutait. Bien que le yakuza se la soit approprier, elle gardait cette pâleur presque candide qui mettait indéniablement le doute. Douce et sans cicatrice, excepté quelques unes , par ci par là, très fines et discrètes, reste d'un passé entre punitions ou gamelles en rollers, mais outre ça... rien. Un dos parfait, discret en courbe. Une nuque fine, des mèches qui ondulaient sous l'humidité, et séchant ainsi. Les caresses... l'idéal pour faire partir l'artiste dans un autre monde qui n'avait jamais vraiment eu de câlins au final, sauf dans un passé enfantin.

Il y avait un mois de ça, ou il ne sait plus combien de semaines -oui non parce que ça avait été le gros bordel, faut l'avouer- ces mêmes mains que le caressaient, l'avaient attaché, et maniaient le katana sur lui, et … comment avaient-ils réussi à en arriver là. La magie du Tâm. Une pinceau, plein de couleurs, une toile vierge, on balance d'abord du noir et du rouge, on pense que c'est un putain de tableau pourri, mais quand l'étudiant prend le pinceau et que les couleurs s'agencent sans que tu en comprennes la logique -lui même comprend même pas, on va être honnête- les choses prennent une autre tournure... Jae n'avait probablement pas vu les choses venir, mais Tâm encore moins... En réalité, il ne percevait pas l'ampleur de ce qui venait d'arriver. Il était loin là... Il ne bougea pas de la nuit, affalé sur le coté, une jambe repliée.

Quand le soleil vint à remonter le long de la fenêtre de sa piaule, et lui chauffer le dos... C'est visage dans l'oreiller, qu'il sentit la caresse chaude. Le drap sur les hanches, de ce grand lit blanc, sa mère aimant la sobriété des couleurs, le tableau était trop pur pour ce qu'il s'était passé la veille. Le brun ouvrit lentement les yeux, avalant sa salive, et ses doigts commencèrent à bouger. Il était seul... Jae était parti. Il le savait... Son ventre se serra, les souvenirs de la nuit lui revenant. Il n'osait d'ailleurs pas bouger. Merde, t'es pas une fiotte Tâm allez... Il se mordit la lèvre et enfouit son visage dans son coussin, les bras enfouis dessous, pour le serrer sur son visage. Mais qu'est-ce qu'il a fait... qu'est-ce qu'il a fait bordel ! Tu croyais quoi ! Qu'il allait être là au réveil ? Il a déjà été sympa de pas se barrer la veille comme si t'étais une pute, et là tu t'attendais à le voir ici, en mode gros romantique et smile du prince ? C'que tu peux être con Tâm. C'est un Yakuza... un meneur, le mec qui fait pas de chichi. Il t'a baisé, il a eu ce qu'il voulait, tu lui as donné, tu peux pas lui en vouloir, c'est toi qui lui a dit oui. Il t'a pas forcé, et puis soyons honnête, t'en crevais d'envie aussi, à force de vous chercher et de vous toucher. Alors assumes. Ouais mais ça fait mal d'assumer... Il expire et referme les yeux. Ok, ça va passer le malaise qu'il a dans le ventre, c'est rien... juste une douleur de plus. Fin, elle est bizarre celle là quand même, mais il ne cherche pas plus loin, encore un peu dans les vapes.

Un bruit infernal au dessus de sa tête, son téléphone ? Ouais bah il verrait plus tard rien à foutre... Il n'avait pas reconnu la sonnerie en fait, il commençait à re somnoler et préféra ne pas ouvrir les yeux quand il entendit quelqu'un, pensant que c'était sa mère qui entrait pour lui éteindre le portable pour qu'il se repose en paix, quand il allait mal. Sa mère ? Oui, ça doit être ça, qui d'autres de toute façon... il lui dira qu'il est juste malade et qu'il veut rester au lit. Oui. Il lui dira rien et priait pour qu'elle ne comprenne pas que son fils s'était fait dépuceler par un autre mec... Il avait peur de son jugement, mais il ne baisserait pas les yeux. Il avait toujours assumer ce qu'il était, en étant un peu perché oui, mais toujours assumé. De nouveau des bruits de pas, et cette fois ci, il se dit qu'il doit arrêter de faire son pleutre. Il ouvre alors doucement les yeux, le nez enfoui dans son bras et l'oreiller. Et là, il reste con. Il cligne des yeux. Hein ? Jae ? Mais qu'est-ce.. qu'il fait là ? Par réflexe, il se frotte le visage doucement d'une main encore endormie... Il a mal à la gorge, ça le tire... A la question, un long sourire , doux et sincère se dessine sur ses lèvres et il renfouit le visage dans le coussin. Putain , Jae... tu fais chier. Son ventre se détend, et son sourire prend de l'ampleur, tous les dents avec... Il se redresse sur les coudes, les reins cambrés du coup et à l'air libre, sous la caresse de ce soleil. Un putain de réveil il en voulait des milliers comme celui-là. Heureux ? Bah un petit peu ? Il est resté cet enfoiré...Du sourire, il se mord la lèvre par instinct et on voit bien, qu'il ne regrette pas cette nuit , jusqu'à ce que...

Aow ! Son visage change, sa bouche s'ouvre comme manquant d'air. Un court jus dans ses reins. Douleur ! Il ferme les yeux, gonfle les joues, et finit par souffler. Ok Tâm. T'as l'habitude de prendre cher. L'habitude que les calmants n'agissent pas. C'est pas comment si t'avais pas bouffé deux ans d'hosto... Il rouvre les yeux, respirant calmement. Se concentrant, le regard fixant, le visage sérieux, crispé par moment, il posa une de ses mains fines sur ses propres reins et retomba la gueule dans le coussin. Il l'avait pas loupé. Il avait assurément bien dormi, et heureusement quelque part, parce que là, il allait couiner. Il roule sur le dos, fixant le plafond, exposant son ventre au soleil. Tâm, démonté la gueule à Jae ? Même s'il avait été assez fort pour le faire, et bien qu'il aurait pu aussi le gifler, non , il en était purement incapable. Pas à cause de son état mais bel et bien parce qu'il était Tâm, l'éternel gentil. Et puis ça aurait été bien hypocrite de lui faire manger sa main, alors qu'ils étaient deux dans l'histoire. Soupirant par la bouche, il entreprit de s'asseoir, sur le coté, plissant un œil et serrant les dents, le drap toujours sur le bassin. Oh putain... il l'avait ruiné, y'avait d'autre mot. Respirer, ouais voilà. A croire que fallait pas que le faire pendant l'acte, mais aussi après. Restant comme ça un long moment, il jeta un œil à Jae, et éclata de rire tout seul en se recourbant sur lui-même, le front sur le matelas entre ses coudes. Purée ce qu'il avait mal. Ça lui électrocuter tout le dos. Et il pouvait plus sortir un seul son de sa gorge. Il avait mal au crâne aussi à cause de l'alcool, même s'il avait peu bu et l'estomac tout niqué. Tâm en version légo, nouveauté du mois. Il se frotte le front sur poignet et sourit fatigué pour se laisser regliser sur le ventre comme une otarie sur le lit. Non, il peut pas se lever, il va mourir sinon. Il enfouit son visage dans une de ses mains, souriant toujours. Ok... non il peut pas jouer la larve. Il souffle. Deuxième tentative. Et ça le fait rire lui, mais quelle nouille. Il rampe jusqu'à Jae et se redresse sur les bras, à moitié assis, mais vraiment à moitié, et leve le visage vers lui, les yeux perdus dans ses mèches pour lui voler un baiser lent et doux, puis se laisse retomber sur les cuisses du blond. En fait, il veut atteindre la table de chevet jusqu'à par dessus lui. Il ouvre, prend une boite. Non, c'est pas des capotes tu te calmes ! Des antidouleurs à base de codéine, il a trop mal, faut qu'il calme ça ou il va se rendre fou tout seul. Il s'avale deux cachets  sans flotte, il a l'habitude et se passe la langue sur ses lèvres séches. Dans un ultime effort, il se redresse, en prenant appui sur les cuisses du yakuza et respire profondément. Il a l'impression qu'on lui est passé dessus avec un bulldozer. C'est un peu ce qui s'est passé Tâm ? Il a du mal à s'asseoir et peut même pas poser son cul comme il faut... Et son ventre colle encore de trucs non identifiés... oh maman, la douche, il veut se laver là, c'est... Son regard perdu fixe le lit en bordel... ça va, ça aurait pu être pire. Il jette un regard à Jae et hausse un sourcil, du style : t'as vu le bordel que t'as foutu, t'es fier ? Tout ça avec en se pinçant les lèvres pour pas rire encore une fois à cause du fait qu'il douille franchement sa maman. Et Tâm et ton éternelle bonne humeur hein.

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CAAAP!! - fuck off the world -pv Jae-

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