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 Un soir de déprime

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Anonymous
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Ce message a été posté Dim 6 Sep - 23:47
La sonnerie stridente de mon réveil me tire d'un sommeil peuplé de rêves d'enfance et d'adolescence. J'ouvre lentement les yeux en grognant et suis presque surpris d'être seul dans ma chambre tellement il m'a semblé réel. Ce n'est pas la première fois que je rêve de lui, loin s'en faut, mais avec autant d'acuité et de réalisme… c'est autre chose. Il me manque. Terriblement et comme jamais auparavant. Depuis notre rupture, je n'ai plus eu la moindre nouvelle de lui et j'en souffre beaucoup sans vraiment me l'avouer. Nishiyama Okuto, mon idole, mon sauveur et ex petit ami même si ça n'avait pas duré longtemps, le seul qui ne se soit jamais moqué de moi à cause de ma taille… Que fait-il à présent ? Ces questions, je me les suis posées mille et mille fois, tout en sachant que je n'obtiendrais jamais aucune réponse.


Un soupir m'échappe alors que je me redresse dans mon lit et, tentant de chasser le chanteur de mon esprit, je m'étire dans tous les sens en bâillant, comme pour retarder au maximum le début d'une journée aussi morne que les précédentes. Oh bien sûr j'aime ce que j'apprend à l'université et travailler à la crêperie me rapproche chaque semaine un peu plus de ce book que j'espère pouvoir m'offrir un jour, mais il me manque l'étincelle qui ferait d'une simple envie, d'un simple don naturel une véritable vocation et cette étincelle de passion, quelle que soit sa forme, n'a pas encore daigné pointer le bout de son nez. C'est le principal reproche que me font les profs : il n'y a pas de vie dans ma voix. Et qu'était un chanteur sans passion ? A peine un amateur. Je suis pas encore professionnel, mais je le sais et je sais aussi pourquoi je ne l'ai pas. Parce que je suis seul, tout simplement. Et je suis blasé de l'être. Je ne suis pas le genre de gars qui aime la solitude, au contraire. J'aime les contacts, j'aime être embrassé, câliné, aimé et j'aime rendre tout ce qu'on me donne. Là, franchement… je sature d'être seul.


Un nouveau soupir m'échappe et je me dirige vers la salle de bain pour aller me doucher et filer prendre mon service à la crêperie.


Il est presque 21h quand j'en sors. En général mes journées là-bas ne sont pas si longues, mais j'ai demandé à faire des heures supplémentaires pour éviter de me retrouver seul une fois de plus. Je prends congé de ma patronne et me dirige vers une rue au hasard. J'ignore les phrases en rapport avec ma taille qui fusent sur mon passage, je suis habitué à m'entendre demander pourquoi je suis encore dehors à une heure pareille ou pourquoi mes parents ne sont pas avec moi. Ca aussi j'en suis blasé même si ça me fait toujours bouillir à l'intérieur. Je le sais bien, bon sang de bonsoir, que je suis ridiculement petit et je m'en passerais bien !


Dans cette rue, des rabatteurs tentent de diriger les passants vers les clubs dont ils s'occupent. D'ordinaire, je n'y fais pas attention, mais l'enseigne de l'un d'eux attire mon regard. Un club d'hôte. Je n'ai jamais mis les pieds dans ce genre d'endroit, mais après tout, pour une fois, pourquoi pas, je me sens tellement seul aujourd'hui, que même de la compagnie payante me conviendra. Je me dirige donc  vers l'entrée, mais l'un des rabatteurs m'arrête. Je m'y attendais.


- Désolé, petit, mais c'est pour les adultes ici. La salle d'arcade est deux rues plus loin.
- Je suis majeur depuis un an, soupiré-je, blasé qu'une fois de plus on me juge par rapport à ma taille.


Ma réponse les fait éclater de rire son collègue et lui, au point que je sors ma pièce d'identité que j'ai toujours sur moi et leur colle sous le nez.


- Satisfaits ? fais-je en contenant mon agacement. Je peux entrer maintenant ?


Les deux s'excusent et s'effacent pour me laisser passer. Sans leur accorder un regard supplémentaire, je pousse les portes battantes et entre dans une atmosphère feutrée plutôt agréable. L'homme derrière un petit comptoir, me fixe d'un air stupéfait. Et c'est reparti.


- Bonsoir. Oui vos collègues a l'extérieur ont fait leur boulot, je suis majeur depuis un an, dis-je avant de le laisser prononcer un mot. Maintenant est ce que je peux vous demander de me trouver quelqu'un pour me tenir compagnie ou faut-il que j'aille ailleurs ?


J'ai été un brin sec, mais j'en ai assez pour être poli.


- Bien sûr, cher client, désolé de mon impolitesse, dit-il avant d'appeler à voix haute : Nao ! Un client pour toi !


Il me fait signe d'entrer plus loin dans l'établissement et je jette un oeil au tableau sur lequel figurent les photos de tous les hôtes qui officient ce soir. Je retiens de justesse un sifflement admiratif en découvrant le visage associé à ce prénom. La vache, c'est un super canon ! Ca me rend nerveux. Je sais même pas comment me comporter ni ce que je dois dire ou faire... et honnêtement, je pense que ça se voit que je suis un novice en la matière. Ma dernière (et unique) relation, c'était avec Okuto et elle remonte à deux ans. Depuis, rien. Me voilà bien...

Anonymous
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Ce message a été posté Ven 18 Sep - 18:33
Grrrpff… Du bruit dan les chambres d’à-côté, ou dans le couloir peut-être, m’a réveillé. Un grognement d’ours mal léché s’échappe de mes lèvres alors que je me tourne sur mon lit en essayant de me rendormir. Les rayons du soleil passant à travers l’interstice entre les rideaux m’indiquent que le jour est déjà levé depuis longtemps, il ne doit pas être loin de midi. Un coup d’œil vers le réveil, bingo, il est douze heure trente passé. Heureusement que je ne travaille que le soir, et la nuit, parce que là, je n’ai vraiment pas envie de me lever. Ca me fait la même impression qu’avant, quand je passais la soirée à faire la fête et à picoler, et que je me réveillais avec une gueule de bois carabinée, sans le mal au crâne et les relents d’alcool éventés. Sauf que là, je n’ai pas picolé plus que nécessaire, de toute façon je n’aurais pas pu, au club on est surveillés pour faire boire les clients, mais sans que nous, les hôtes, ne buvions plus que raisonnablement. En gros j’ai l’impression d’être épuisé alors que je viens de me réveiller. Je sens que la journée va être dure.

Un frisson de froid me parcourt lorsque je me lève et je file aussitôt sous la douche chaude. Humm un régal cette douche. Si je pouvais, je n’en sortirais pas. Mais non, l’eau chaude n’est inépuisable et j’ai pas mal de choses à faire aujourd’hui. Alors que je vais m’habiller, de nouveaux frissons me parcourent. Les beaux jours chauds de l’été semblent être finis. Pourtant il ne semble pas faire si froid que ça. Maaah peut-être que c’est la fatigue qui me rend moins résistant aux courants d’air frais. Ca ira mieux plus tard dans la journée. Après un rapide repas pris avec mes collègues, dont la plupart aussi mal réveillés que moi, je retourne dans ma chambre pour m’habiller chaudement, multipliant les épaisseurs de vêtement, avant sortir. En passant devant la glace, je remarque que je ressemble à un bibendum, pas très classe quoi… J’enlève alors quelques épaisseurs, là déjà c’est mieux.

Après quelques heures passées en plein shopping, même si je n’ai pas encore beaucoup de moyens, j’en ai toujours plus que ce que j’avais pendant un bon moment, j’ai pu me faire quelques petits plaisirs. Oh rien d’extravagant, mais juste quelques petites choses assez bon marché, sans tomber dans le discount, deux ou trois vêtements, une paire de chaussures (mes anciennes commençaient à être vraiment fatiguées), un pendentif avec sa chaine et un bracelet. En revenant, je suis tombé sur un groupe de street dance, ils sont vraiment doués, j’avoue que ça me tenterait bien de faire comme eux. Mais passons, il faut que je retourne au club, le boulot m’attend.

Je monte rapidement déposer mes achats dans ma chambre et redescend pour aider à préparer la salle. Ca fait partie de mon boulot officiel, celui de videur-homme à tout faire, mais le patron préfère me voir en tant qu’hôte, je lui rapporte plus ainsi. Au début, ça me gênait vraiment de jouer les hôtes, mauvais souvenirs de ma période SDF où j’avais dû parfois me rabaisser à jouer les hôtes/escorts, perdant ainsi le peu de fierté qui me restait. Je n’avais jamais rien connu d’aussi humiliant, même mendier était moins déshonorant. Mais ici, ce n’est pas pareil, ici le respect et la courtoisie sont la base du boulot, et finalement, le boulot d’hôte est plutôt intéressant. Enfin habituellement, car ce soir, je me sens fatigué, et j’ai toujours ce frisson de froid dans le dos qui me glace par moment.

Une fois la salle prête, je file prendre une nouvelle douche bien chaude et je m’habille en mode host, sexy mais classe, en agrémentant de quelques bijoux discrets, et je descends m’installer près du bar. Peu de client sont arrivés et je préfère patienter là à discuter avec la barmaid que d’aller seul dans mon box. Discuter avec elle est toujours agréable, on rigole bien, on se fait même des fois réprimander parce qu’on rigole trop fort. Mais une voix m’appelle soudain, un client pour moi. Un dernier clin d’œil à la barmaid, et je me lève pour rejoindre l’entrée où un jeune homme, qui a l’air d’un adolescent, semble m’attendre. Un regard interrogateur vers mon collègue à l’entrée, il me confirme que c’est bien lui mon client. Que vais-je faire avec un ado moi ? Il a le droit d’entrer ici d’ailleurs ? Hum… Ou alors ce n’est pas un ado vu qu’ils l’ont laissé entrer… De toute façon, comme on m’a répété souvent, le client est toujours le roi donc être galant et respectueux avec tous. Je m’incline devant mon – petit – client pour me présenter avec un sourire.

« Hajimemashite. Nao desu. Je vais vous accompagner pour la soirée, si vous le voulez bien. » Je lui tends la main avant de continuer. « Venez avec moi, nous serons plus tranquille pour discuter que dans l’entrée. J’espère que vous passerez une bonne soirée en ma compagnie. »

Anonymous
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Ce message a été posté Lun 5 Oct - 22:34
Eberlué et –je dois bien l'avouer- impressionné par la beauté, le charisme et la prestance de mon accompagnateur du soir, je le regarde approcher de moi avec, très probablement l'air stupide d'une vache qui regarde passer un train, la bouche ouverte en prime. Et là, honnêtement, je suis pas loin du tout de faire demi tour et de m'enfuir précipitamment, parce que je ne me sens pas, mais alors pas duuuuu tout à la hauteur. A côté d'un homme comme ça, n'importe qui se sentirait inférieur. A plus forte raison si le n'importe qui en question c'est moi, le minuscule et insignifiant Yue Kazuma.

Pourtant, je ne m'en vais pas. Mes pieds semblent comme cloués au sol par le sourire de cet inconnu nommé Nao et mon cœur est parti dans une course folle.

- Je… suis Yue Kazuma. Mer… Merci de m'accompagner ce soir. Je n'ai… Je ne suis pas… enfin… C'est la première fois que… je viens dans ce genre de… d'endroit.

Misère, je bafouille comme un collégien. J'avais de l'assurance à l'extérieur face aux rabatteurs, mais face à lui, elle s'est envolée et je me contente de lui emboiter le pas sans rien ajouter, mais en l'admirant. Il est tellement beau qu'il doit avoir un succès fou. Ca ne m'étonnerait même pas que ce soit le numéro un de l'établissement. Du coup, je ne comprends pas pourquoi le gars à l'entrée l'a appelé, lui, pour un novice comme moi, qui n'ait techniquement pas assez d'argent pour payer ne serait-ce que dix minutes en sa compagnie. Je dis bien "techniquement", puisque en l'occurrence, cet argent je l'ai. Même si, après ce soir, je serais ruiné de tout ce que j'avais économisé avec mon petit boulot.

Je m'assois près de lui, sur l'extrême bord de la banquette en cuir beige, plus mal à l'aise que je l'ai jamais été. Mon regard se promène sur le décor, plutôt classe par rapport à ce que je m'imaginais d'un club d'hôtes et se fixe sur la table basse en verre sur laquelle un seau de champagne et des flûtes sont posés. Il faut que j'évite de le regarder, même s'il est magnifique, parce qu'il me fait perdre tous mes moyens. Ce sera plus facile de lui parler si je suis pas déconcentré. Enfin… si j'arrive à aligner deux mots.

Anonymous
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Ce message a été posté Mer 11 Nov - 17:03
En arrivant vers mon collègue, j’avais remarqué l’air déterminé, presque énervé peut-être même, de mon futur client. Sans doute en avait-il marre qu’on le confonde avec un adolescent, ce qu’il ne doit apparemment pas être. Mais bizarrement, son attitude a changé en quelques secondes. C’est moi qui lui fais cet effet ? Son air ahuri, ses yeux grands ouverts d’étonnement et sa bouche ouverte également, me font sourire un peu plus. Marrant ce petit gars. Je l’invite à me suivre, mais il semble avoir du mal à bouger. Quand il me répond, il semble si timide que c’en est presque attendrissant, un petit rire m’échappe.

« Hajimemashite… Ne vous inquiétez pas, il y a un début à tout… »

Un petit clin d’œil rigolard et je l’entraine vers le box qui m’est réservé pour la soirée. Encore une fois, il ne semble pas à l’aise, s’asseyant le plus loin possible de moi. Un nouveau petit rire m’échappe alors que je m’installe plus confortablement, attendant un moment de voir s’il va se rapprocher un peu de moi, apparemment il ne semble pas vouloir bouger. Et si je le taquinais un peu, il se détendrait peut-être un peu ?

« Tu sais… Je n’ai encore jamais mangé d’enfant… Ce n’est pas avec toi que je vais commencer hahaha… » Il est marrant ce petit, mais j’espère qu’il ne va pas prendre mal mes taquineries. « La banquette est tout aussi confortable au milieu que sur le bord… » J’attrape la bouteille de champagne fraichement ouverte par un de mes collègues ainsi qu’une coupe. « Une petite soif ? A moins que le champagne ne te sied guère ? Si autre chose te convient mieux, il suffit de demander. »

Je tapote la banquette à côté de moi pour lui dire de se rapprocher. J’espère qu’il ne restera pas si timide toute la soirée, sinon elle risque de paraitre bien longue.

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Ce message a été posté Lun 30 Nov - 23:08
Je sais bien qu'il va pas me manger, ça a rien à voir, mais les canons, moi, ça me fait perdre mes moyens et lui là, Nao, il est plus que canon. Du coup, je suis pas à l'aise. Alors que lui a l'air de l'être parfaitement étant donné la décontraction avec laquelle il s'est assis dans le canapé en cuir, les bras allongé sur le dossier. Je risque un coup d'œil sur lui et rencontre son regard parce qu'il me regardait. Son sourire m'éblouit et je lutte pour pas protéger mes yeux de cet éclat. Bon, il faut que je me dégèle sinon je vais casquer toute la soirée pour des prunes. Peut-être que boire m'aidera.
J'attrape donc la coupe de champagne, la vide d'un trait et le laisse me resservir. Deux fois, trois fois, quatre fois… Au bout de la cinquième, la tête commence à me tourner et en me rasseyant après l'avoir attrapée et de nouveau vidée, j'me casse à moitié la figure sur lui. Du coup j'le touche.

- Ooooooh zêtes vraiment muscléééééé, fais-je en tâtant son bras avec étonnement. Zêtes vraiment canon… Tout à fait mon genre. Chuis célibataire depuis trois ans, j'me sens seul… chouiné-je ensuite. Personne veut d'moi pasque chuis tout p'tit. Mais les p'tits c'est mignon nan ? Vous m'trouvez pas mignon ?

J'me sens tellement mal et déprimé… J'veux juste qu'on m'aime… J'veux un gens pour prendre soin d'moi, m'attendre le soir quand j'rentre, m'dire que chuis la meilleure chose qui lui soit arrivé… J'demande pas la lune si ? Moi j'ai besoin d'amouuuuuur, des bisous, des câlins j'en veux, tous les jouuuuuurs, chuis comme ça…
J'renifle et rapproche mon visage du sien. J'voudrais bien qu'mon copain ce soit lui, l'est trop beau. Troooooop beau. J'le veux. Et hop un bisou.

Anonymous
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Ce message a été posté Dim 10 Jan - 20:11
C’est à la fois amusant de voir ce petit bout d’homme si timide se tenir si loin de moi, comme s’il avait peur que je ne le croque, mais c’est aussi quelque peu embarrassant. Que suis-je sensé faire s’il reste dans son coin ? Les clients que j’ai eu pour l’instant, hommes ou femmes, avaient plutôt tendance à me toucher, m’effleurer l’air de rien, à monopoliser la parole et mon attention. Lui, il reste dans son coin le plus loin possible de moi. Déjà qu’avec son air d’enfant, ça me bloque un peu et j’hésite à être aussi familier qu’avec les autres, s’il ne s’approche pas, la soirée risque d’être mortelle.

Ah… Mais au moins il semble aimer le champagne ce petit gars, vu la vitesse à laquelle il le boit. Il devrait même ralentir. J’ai pour consigne de pousser mes clients à boire pour qu’ils dépensent plus, mais lui, je devrais peut-être l’empêcher de boire plus. Ah bah d’ailleurs, il doit déjà avoir trop bu vu que je le retrouve affalé dans mes bras, ce qui me fait bien rire d’ailleurs. Il semble apprécier être ainsi, je sens ses mains me toucher, son sourire semble bien niais pour le coup et sa voix ressemble encore plus à celle d’un enfant boudeur.

« Musclé ? » Il n’y a pas à dire ce petit bout est bien drôle. « Hum… Sans doute grâce aux exercices que je fais. Il faut bien s’entretenir, non ? »

Alors comme ça je suis son genre ? Hum… Sans doute reviendra-t-il me voir souvent alors. Et qui dit plus de clients, dit plus de paye. Non Nao arrête de penser comme ça. Il ne faudrait pas qu’il se ruine ici ce petit bout. Il a l’air si jeune et innocent. Pourtant vu ses paroles, il ne l’est plus si innocent que ça. Sa bouille de chaton triste est si adorable, un nouveau sourire apparait sur mes lèvres alors que je le câline doucement.

« Pauvre chaton. Tu as raison, ce qui est petit est mignon… C’est vrai que la solitude est difficile à supporter. »

Moi aussi j’ai souvent beaucoup de mal à supporter la solitude. Même si à présent c’est tout de même plus supportable que pendant la plus noire période de ma vie, ces longs mois que j’ai passés dans la rue. Je me sens presque chanceux à présent, même si je me sens moi aussi seul. Le seul moment où j’avais senti cette solitude se combler était lorsqu’il y avait mon ange, mais je ne l’ai jamais revu depuis et mon cœur a retrouvé cette solitude.

Perdu dans mes pensées, mes mains glissent comme par automatisme dans le dos de mon jeune client du soir. Sentir quelqu’un entre ses bras est agréable finalement. Mais soudain, sentir quelque chose de doux et chaud sur mes lèvres me fait revenir à la réalité. Oh le petit coquin, il ne perd pas une occasion on dirait. Va-t-il retenter encore ? Ce ne serait pas si mal.

Anonymous
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Ce message a été posté Jeu 14 Jan - 21:10
C'est tellement agréable de le sentir me toucher, d'être appelé "chaton"… Personne m'avait jamais donné de petit nom avant… Même Okuto se contentait de m'appeler "Kazu". Et puis ses lèvres sont si douces… J'ai envie de me laisser couler dans ce cocon de douceur qu'il a créé par son étreinte et par sa réponse à mon baiser. J'ai tellement besoin de tendresse, d'affection, d'amour… Je peux pas vivre sans, c'est comme si on me privait d'air. Le fait qu'il m'ait pas repoussé me fait extrapoler. Peut-être que ça lui déplairait pas en fait si…

- Nao-san… ça ne vous dirait pas de sortir avec moi ? demandé-je en le regardant avec insistance.

Je sais que j'ai pas la moindre chance d'obtenir une réponse positive et que je vais repartir aussi seul que je suis arrivé… et plus pauvre aussi, mais bon au point où j'en suis, j'ai envie de dire que je crains plus grand-chose. Rien que s'il peut juste me garder encore un peu dans ses bras et m'embrasser encore un peu, je m'estimerais déjà plus que chanceux.

- Oubliez ça… me rétracté-je. Qu'est ce qu'un homme comme vous ferait avec un petit minus dans mon genre de toute façon… soupiré-je en me redressant un peu mais sans quitter le doux abri de ses bras.

Je veux rêver encore un peu à ce que j'aurais jamais. Rêver à lui. Rêver à moi. Réver à un nous qui n'existera jamais.

Anonymous
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Ce message a été posté Sam 30 Jan - 20:35
Je crois que le petit chaton semble apprécier mes attentions. Il faut dire que je commence à avoir de la pratique grâce à ce métier, même s’il est vrai que ce petit bout est mignon tout plein. Cependant, je ne pensais pas que je lui ferais un tel effet pour qu’il veuille sortir avec moi. J’avoue que sur le coup, je n’aurais jamais pensé à ça. Depuis quand n’étais-je pas sorti avec quelqu’un ? Pouvait-on dire que j’étais sorti avec Akira ? Même si c’était vraiment court, les moments passés avec lui, je crois que c’est ce qui m’a permis de retrouver un semblant de vie. Mais alors avec ce petit bout ? Un nouveau sourire apparait sur les lèvres.

« haha c’est flatteur chaton… Pourtant on ne se connait pas… Et puis… Je ne sais pas si je suis autorisé à sortir avec les clients… »

C’est bien vrai en fait. J’ai souvent entendu que dans les clubs les hotes ne doivent pas sortir avec les clients, enfin c’est ce qu’on voit dans les films ou les dramas. Mais ici ? Je sais pas en fait.

« Mais ne pense pas que c’est parce que t’es un petit minus. Tu sais les gens ne s’arrêtent pas tous à ça… Et puis tu sais… peut-être que tu te lasserais de moi rapidement haha. » Il se redresse un peu et je resserre un peu bras autours de lui. « Allez, ne pense plus à ça… Profitons de la soirée chaton… »

Je lui souffle un peu sur l’oreille avant de rire doucement. Un collègue apporte un plateau de trucs à grignoter et le pose sur la table. J’en prends une de cas bouchées et le tends au petit chaton, devant sa bouche.

« Fais aaaaah.. Tu as faim chaton ? Tu verras c’est bon… »

Anonymous
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Ce message a été posté Ven 19 Fév - 20:07
Il reste silencieux un moment, comme s'il méditait mes paroles, mais je sais que ça doit juste lui sembler bizarre qu'un nain dans mon genre ose lui demander un truc du genre. Sans compter qu'en dehors de moi qui suis un grand rêveur, les mecs qui viennent ici savent pourquoi ils viennent, pour quoi et aucun ne doit se faire des idées sur ce qu'il peut attendre d'un homme travaillant dans ce genre d'établissement. Il faut que je sois fou. Ou complètement idiot. Je parie que c'est ce qu'il… Ah non on dirait que j'ai tout faux. Peut-être… que je peux quand même espérer quelque chose ?

- Mais peut-être aussi que tu as le droit ? Et si c'est le cas, est ce que tu… Moi je suis sûr que je me lasserais jamais de toi. Je le sens… là… ajouté-je en prenant sa main pour la poser à l'emplacement de mon cœur qui bat étrangement vite.

J'ai conscience de lui faire mes plus beaux yeux de chat potté, ceux que j'utilise qu'en cas d'extrême urgence parce qu'ils me donnent l'air encore plus mignon et donc encore plus petit et jeune (je le sais, on me l'a déjà dit). Je sais même pas ce que j'espère en le suppliant comme ça. Qu'il va céder ? Il faudrait un miracle et ça fait longtemps que j'ai arrêté de croire qu'ils sont possibles.
Je lui rends sa main et me détourne vaguement sans pour autant m'écarter de lui et mange ce qu'il me tendait, sans même penser à essayer d'identifier ce que j'ai dans la bouche. Je suis tombé bien bas quand même, si je suis incapable de me trouver un homme gentil qui m'aimera sans préjugés ni arrière-pensée, et que je me jette à la tête d'un hôte qui m'aura oublié dès que j'aurais quitté son club. Non, je suis pas tombé bien bas… Je suis juste désespérément seul.

Anonymous
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Ce message a été posté Sam 20 Fév - 20:26
Haha ce petit chaton semble vouloir s’accrocher à moi. Je me demande bien ce qu’il peut me trouver. Il ne connait que le côté host de moi, cette image travaillée pour séduire n’importe quel client. Que penserait-il s’il connaissait mon véritable moi ? Je suis sûr que s’il m’avait rencontré pendant ma période SDF, il ne m’aurait même pas regardé, sans doute l’aurais-je même dégoûté. Et lui qi affirme qu’il ne se lasserait jamais… Un doux rêveur ce petit… Et romantique on dirait, il se sent dans son petit cœur. Et puis sa bouille adorable… Pff trop kawaii.

« Moooh t’es trop kawaii chaton… Haha, tu ne me connais même pas… Tu ne connais que cette image de moi… Cette image faite pour te séduire… Allé ne dis pas de bêtises et goûte ça. »

Je récupère ma main et j’en profite pour lui ébouriffer les cheveux, avant de le faire manger. Ah ça y est… alors que je devais faire passer une soirée agréable à mon client, il est devenu triste. Parce que je lui ai brisé un de ses rêves ? Mais comment rêver sérieusement de sortir avec un host ? Moi de surcroit… Sérieusement, il pourrait se trouver bien mieux. Dire que le moi d’avant rêvait de devenir médecin, par caprice… A présent je ne peux même rien faire d’autre que host, et encore host par intérim… Je doute que s’il venait un autre jour et qu’il me voyait en train de passer la serpillère, je lui ferais autant d’effet.

« Tu boudes chaton ? » Je le taquine un peu d’une voix rieuse et me rapproche pour lui souffler dans l’oreille. « Vais m’ennuyer moi si tu boudes… Alors ne boude pas… » Je pousse ma taquinerie un peu plus en laissant ma langue glisser sur sa peau, juste sous son oreille. « Hum… pas mauvais… »

Anonymous
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Ce message a été posté Sam 20 Fév - 22:07
Au moment où il ouvre la bouche, je sais pratiquement ce qu'il va dire. Pas au mot près, bien sûr, mais le sens était évident après le discours que je lui ai sorti. Honnêtement, à sa place, j'aurais réagi de la même façon : j'aurai rigolé gentiment, tapoté la tête du doux rêveur et lui aurais probablement également répondu qu'il n'aimait qu'une image. Sauf que mon cœur est pas d'accord avec ma tête. Je sais parfaitement qu'il est payé pour séduire les clients et être aussi gentil qu'aimable, mais mon cœur me dit que l'homme au-delà de cette apparence charmante, gagne à être connu et davantage. Mais forcément…

- Je ne boude pas, ce n'est pas mon style. Mais disons que j'espérais une autre réponse… je suppose qu'imaginer que je te manquerais une fois que je serais parti serait utopique, même si je ne peux jamais revenir parce qu'après ce soir j'en aurais plus les moyens… Evidemment que c'est utopique, qu'est ce que j'espère…

Et franchement, rien que de le formuler à voix haute, j'ai une boule dans la gorge et le cœur qui se serre. Je ne veux pas ne plus le voir. Je ne veux pas me dire que c'était la seule et unique fois de ma vie que je profitais de son sourire et de ses paroles réconfortantes… Mais comment faire ? Comment rester près de lui, même sans sortir avec lui ? Comment faire pour… Héééééé mais attendez… Ce moyen, il existe et j'aurais même du y penser avant ! C'est complètement fou par contre et j'ai probablement pas la moindre chance que ça marche, mais si je tente pas le coup, je le regretterais probablement toute ma vie.
Pour me donner du courage, j'attrape sa flûte de champagne et la vide d'un trait pour me donner du courage.

- Attends-moi, je reviens, lui dis-je d'un ton décidé, en me levant.

Anonymous
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Ce message a été posté Sam 20 Fév - 22:47
Bouder n’est pas son style ? Pourtant ça lui irait bien j’en suis sûr… Avec sa bouille adorable, il serait encore plus craquant. Mais il espère de moi des réponses que je ne peux décemment pas lui donner. Qu’est-ce qu’il ferait d’un gars comme moi ? Un ancien SDF qui n’a plus rien d’autre que ce boulot et la petite piaule que le chef met a disposition des employés ?

« L’utopie serait pour toi de cotinuer à me voir ? Tu sais je ne suis probablement pas aussi bien que tu ne le penses… Tu te fais sans doute pas mal d’illusions sur moi… Mais je n’ai jamais dit qu’on ne pourrait plus se revoir… Mais que ça ne serait pas forcément dans ton intérêt. »

Je doute que mon petit laïus ait le moindre effet sur lui. Je le vois réfléchir un moment. Sans doute suis-je allé trop loin. Et s’il allait se plaindre à mon chef ? Je crois que ma carrière d’host prendrait fin aussitôt et je retournerais avec ma serpillère ou à faire le pied de grue devant la porte, ou je me ferais virer, et retour à la rue ensuite ? Non, non pas ça j’espère... Finalement, même si je ne voulais pas le faire, le boulot d’host n’est pas si pire que ça, ça me manquerait je pense…

Quand il se lève, j’avoue, je sens la panique m’envahir un peu. Il va réellement aller se plaindre au patron ? non fais pas ça steuplait…

« Hey… Où tu vas ?? »

Arf… Non mais qu’est-ce qu’il s’est passé pour qu’il réagisse si subitement ? J’aurais dû lui laisser croire tout ce qu’il voulait ? C’est bien mon boulot non, de faire croire à un monde parfait. Mais il semblait tellement y croire que ça aurait été injuste pour lui de lui faire croire à tout ça pour que la déception soit encore plus forte ensuite… Arf… Je prends ma flute de champagne et la vide d’un trait… Autant profiter de ce nectar tant que je le peux encore…

Anonymous
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Ce message a été posté Sam 20 Fév - 23:42
Je m'aventure dans les profondeurs du club, qui est bien plus grand que ce que laisse penser l'extérieur et jette des regards autour de moi. Le problème qui se pose là, est : comment trouver la personne qui gère tout ? J'essaye d'esquiver les autres hôtes qui tentent de m'accoster, mais comme j'ai absolument pas la moindre idée de la personne à qui m'adresser, je finis par demander à l'un d'eux où se trouve leur responsable. Je me fais indiquer un bureau dans le fond et vais frapper à la porte. Je m'entends prier d'entrer et ouvre la porte.
L'homme assis derrière son bureau est un homme d'une cinquantaine d'années, plutôt séduisant, mais qui ne fait évidemment pas le poids face à la beauté archangélique de Nao. Il a l'air super surpris de me voir. Je suppose que ce n'est pas souvent que les clients de l'établissement viennent le voir.

- Je peux vous être utile, monsieur ? me demande-t-il aimablement.
- Et bien je…
- Y aurait-il un souci avec l'un de nos employés ?
- Non non pas du tout. Ce qui m'amène est autre chose.
- Entrez et asseyez-vous. Nous n'allons pas discuter sur le pas de la porte.

Je pénètre donc dans la pièce, referme la porte derrière moi et vais m'assoir face à lui.

- Je vais être direct : j'aimerais que vous m'engagiez comme hôte.

La stupeur se peint sur son visage à l'énoncé de ma requête et il me scrute, probablement pour essayer de savoir si je me moque de lui ou non.

- Je suis parfaitement sérieux, je vous assure.
- Heu… et bien je vous avoue ma surprise. Recevoir une telle demande ne m'est jamais arrivé jusque là. Vous ne manquez pas de cran, monsieur… ?
- Yue. Yue Kazuma.
- Kazuma, ne… Et bien c'est une proposition qui s'étudie. Vous  avez un visage très agréable, à la fois mignon et beau. Il est certain que vous plairiez à nos clients, mais…
- Mais ?
- Mais je me demande si vous savez exactement dans quoi vous mettez les pieds. Vous semblez très jeune…
- J'ai vingt et un ans.
- Vous êtes donc réellement très jeune et avez tout à attendre de la vie. Vous travaillez ?
- Je suis apprenti idole. Et j'ai un job à mi temps dans une crêperie. Mais ça ne suffit pas à financer mes études. D'où ma requête.

Je mens un peu là, parce que mon job à mi temps n'a jamais eu vocation à payer les études en question, mais autant que j'utilise de bons arguments.

- Je vois. Et bien… je suppose que je peux vous prendre à l'essai.

Yes ! Grâce à lui, je vais pouvoir rester près de Nao !
Je lui dédie mon plus beau sourire.

- Merci ! Merci de me donner ma chance .
- Ne vous emballez pas, je n'ai pas dis que vous étiez engagé. Je veux simplement voir de quoi vous êtes capable. Mais si vous faites ce genre de sourire adorable à nos clients, ils ne pourront qu'être conquis. Avec qui passez-vous la soirée ?
- Heu Nao.
- Très bon choix. Ca fait longtemps que je voudrais que ce garçon passe titulaire.
- Il ne l'est pas ?
- Par choix. Du coup, il faisait plutôt de l'intérim en fait jusqu'ici., mais vous... tu me fournis une très bonne raison de le passer titulaire quand même. Viens avec moi.

Je lui emboite donc le pas. Pour une fois que j'ai eu le cran de faire un truc totalement dingue, ça a marché. Ou pas loin. J'en connais un qui va être surpris, héhé.
A sa suite, je traverse donc tout le club et retourne près de celui dont la présence fait battre mon cœur.

- Nao, commence mon futur patron, je viens d'embaucher Kazuma (il me désigne) à l'essai. Comme j'aurais besoin que tu le forme et lui apprenne les ficelles, je vais te passer titulaire, félicitations mon garçon. Occupe-t-en bien à partir d'aujourd'hui. Et sa note de ce soir est pour moi.

Sur ces mots, il pose un main sur mon épaule et s'éloigne, me laissant seul avec l'objet de mes attentions.

Anonymous
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Ce message a été posté Dim 21 Fév - 1:15
Alors celle là, on ne me l’avait jamais fait. Il m’a réellement laissé en plan ce mioche. Non mais qu’est-ce que j’ai fait pour qu’il me plante comme ça ? Parce que j’ai refusé de lui faire croire que j’allais accepter de sortir avec lui ? Non mais j’hallucine… Et je fais quoi maintenant ? A part profiter du champagne, je ne sais pas trop quoi faire. Non mais sérieusement, je ne pensais pas qu’il se vexerait si vite ce gamin… Ca m’apprendra… Pi ouais, ce boulot n’est pas fait pour moi, une preuve de plus. Au moins quand je fais le videur, les clients s’y croient pas trop.

« Alors Nao.. Il est où ton client ? T’avais trop faim et tu l’as croqué ? hahahaha »

« Haha très drôle… »

« Ou tu l’as fait fuir ? Tu lui as dit quoi ? »

« Mais rien… Pff allez donc voir vos clients… Ils vont s’ennuyer sinon… »

Rhalala des vrais gamins eux aussi… Bon ok je suis nouveau comparé à eux, et je ne suis que host occasionnel… Mais pff pas une raison pour se moquer. Ou alors il a peur que je lui pique sa place de numéro un ? Ouais non ça risque pas… surtout si je me fais virer ce soir. Et il est passé où le mioche ? Il va revenir au moins ? Je pense, il y a encore ses affaires. Mais pourquoi il s’est enfui ? Il est parti où ? J’ai beau regarder autour, je ne le vois plus.

« Hey Nao… tu cherches le p’tit ? Je l’ai vu entrer dans le bureau du boss… »

« Hein ? Le boss carrément ? T’es sûr ? »

« Ouais… Il nous a même demandé où il était son bureau… Je sais pas ce que t’as fait, mais ça risque d’être ta fête… »

« Oh non… Qu’est-ce que je vais faire… »

Ah mais qu’est-ce que je vais pouvoir faire ? Si il est parti voir le boss… C’est bien pour se plaindre de quelque chose ? Si je me fais virer j’irais où ? Pas moyen que je retourne dans la rue, je ne le supporterais pas. Mais comment faire ? La chambre que j’ai là, elle est liée au boulot… Si je me fais virer, je ne l’aurais plus. Arf en plus je vois le gamin revenir, avec le boss sur ses talons. Ouh pas bon pour moi… Une dernière coupe de champagne, je suis prêt à subir les foudres du boss… Ou pas…

Hein ? Quoi ? QUOI ??? C’est quoi c’te blague ? Le mioche nouvel hôte ? et pourquoi c’est à moi de lui apprendre ? Je suis encore en apprentissage moi. Et comment ça je passe titulaire ? J’avais dit que je ne voulais pas pourtant !! Juste quand il y a des absents ou des soirées spéciales… Mais POURQUOI ???

« Chef !! CHEEEF !! J’vous avais dit que je ne voulais pas ! Hey… Chef !! »

Nan mais en plus il m’écoute même pas ! Je me tourne alors vers le mioche. Qu’est-ce que je vais faire de lui ? Et qu’est-ce qu’il a bien pu lui dire pour que le chef réagisse comme ça ? Et j’ai pas halluciné ? Un nouvel hôte ? Alors que c’est la première fois qu’il entre dans un club ? Il a fumé quoi sérieux ?

« Nouvel hôte ? T’as demandé à bosser ici sérieusement ? Tu sais à quoi tu t’attends au moins ? »

Je me rassois en soupirant… Sacrée soirée

Anonymous
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Ce message a été posté Ven 4 Mar - 21:09
Moi qui étais si content de mon idée et qui pensais qu'il le serait aussi, je déchante en constatant que ma décision, non seulement n'a pas l'air de plaire à Nao, mais qu'en plus il en a perdu sa bonne humeur. Du coup je perd mon sourire et c'est presque aussi timidement qu'en début de soirée, que je m'assois de nouveau sur la banquette.

- Heu bah… oui je crois… Je t'ai bien observé toute la soirée et puis… si tu ne peux pas sortir avec un client, ça devrait être plus facile avec un collègue tu ne crois pas ? Nao… Je sais que tu vas sans doute me trouver collant, mais… je suis sérieux à ton sujet, tu sais. Je suis… vraiment tombé amoureux de toi. Au premier regard.

Je sais, ça fait con et niais de dire ça et c'est vraiment naïf d'être tombé amoureux d'un hôte comme lui. Mais j'ai le sentiment que si je m'éloigne de lui, ça me tuera aussi sûrement que si mon cancer avait gagné.
Mais du coup, j'ose plus le regarder parce que j'ai l'impression qu'il est fâché. J'ai pas envie qu'il soit en colère après moi alors qu'il était si doux et si tendre il n'y a pas une demie heure (même si c'était juste pour le business, je le sais bien). Je me suis habitué à sa gentillesse… et à ses bras.

- S'il te plait, ne sois pas fâché… fais-je en relevant la tête, le regard larmoyant parce que j'ai peur de l'avoir "perdu".

Anonymous
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Ce message a été posté Sam 12 Mar - 17:35
Je me demande bien ce qu’il a pu fumer, ou quelle mouche lui a piqué. Lui qui était si timide une fois entré dans le club, il veut devenir hôte. Le pauvre, il va se faire bouffer tout cru. Et en plus je suis obligé de jouer la nounou… Pffff il a bien joué son coup là le boss.. Depuis le temps qu’il voulait que je sois hôte à temps complet, j’avais toujours réussi à y échapper. Mais là, il a trouvé le moyen de m’y attacher à ce poste. Bah finalement c’est peut-être pas si pire que ça.

Et mon petit client, enfin mon nouveau collègue, semble être redevenu triste ou timide. Je soupire un peu, finalement je ne suis pas forcément un bon hôte, si mon client est triste. Non mais c’est l’autre là, le boss… Et puis ses explications… He ? Amoureux de moi ? Et c’est juste pour être avec moi qu’il est devenu hôte ? Mais il est fou ?? Pff un verre, j’ai besoin d’un verre.

Halluciné, je m’affale sur le dossier de la banquette en buvant d’une traite la coupe de champagne, peut-être même un peu trop vite, les bulles me donnent le hoquet. J’ai même pas pensé à lui répondre à sa première tirade. Que répondre à ça ? J’en sais rien moi… Et maintenant qu’il me regarde avec ses petits yeux larmoyants, trop choupinou. Cette fois, je n’y tien plus et un fou rire s’échappe de mes lèvres.

« Hahahaha alors là… Si tu fais cette tête devant les clients, ils vont tous craquer. Hahahahaha sérieux qu’est-ce qui t’as pris… J’suis pas faché, juste… J’y crois pas, hahahah t’es dingue… »

Mon dieu, je crois que je n’ai pas autant ri depuis des années, j’en ai même mal au ventre à force.

Anonymous
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Ce message a été posté Jeu 24 Mar - 22:15
Il est fâché. Et énervé. C'est sûr, je le vois dans son attitude sans même lever les yeux sur son magnifique visage. Je peux le comprendre, ma démarche doit me faire ressembler à un stalker acharné de la pire espèce. Et en prime il doit me prendre pour un fou. C'est vrai, en dehors de moi, qui serait assez insensé pour s'engager comme hôte simplement pour rester près de celui qui fait battre notre cœur ? Et puis à cause de moi, son patron l'a engagé comme hôte à plein temps, ce qu'il ne voulait visiblement pas. Mais du coup, je m'interroge : qu'est ce qu'il faisait le reste du temps ? J'oserais jamais lui poser la question, mais ça m'intrigue.

Embêté, je le vois se servir un verre et le vider d'un trait. Est-ce que je devrais le resservir ? Est-ce que ce n'est pas ce que doit faire un hôte ? Bon, ce n'est pas un client, mais il faut peut-être que je m'entraine, je ne sais pas. Dans le doute, je lui verse un peu de la boisson alcoolisée et repose la bouteille sans bien savoir quoi faire. A côté de lui, je me sentirais toujours gauche et maladroit quoi que je fasse je crois. Et alors que je m'apprête à lui demander quels sont exactement les rôles d'un hôte, je l'entends éclater d'un rire irrépressible. Qu'est ce que j'ai pu faire ou dire de si drôle ?

- C'est vrai, tu es pas en colère ? demandé-je, soulagé malgré moi quand il reprend la parole. Tant mieux alors. Je sais que je suis… Enfin je suis impulsif, alors ça me fait parfois faire des trucs dingues, mais du moment que je peux passer du temps près de toi ou pas loin, ça m'est égal de passer pour un fou. (je fais une pause, puis décide de rebondir sur sa première remarque avant de lui poser ma question) Dis-moi… alors tu pense que je peux… heu… avoir du succès auprès des clients malgré ma taille ? Je veux pas risquer de bousiller ma période d'essai, ce serait con. Et au fait, qu'est ce que fait un hôte exactement à part faire consommer ses clients ?

Ca y est je l'ai dit. J'espère qu'il va me répondre franchement. Je souhaite pas être épargné.

Anonymous
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Ce message a été posté Sam 2 Avr - 18:01
Mon fou rire ne se calme pas, le pauvre il doit se demander si je ne me fous pas de sa tronche. Mais le voir, avec sa petite bouille toute mignonne, ses yeux de chat potté, en train de servir un verre de champagne en essayant de faire comme les host… C’est trop pour moi. J’en ris tellement que j’en ai mal au ventre. Allé baka, calme-toi bon sang. A le voir comme ça, on le penserait pas si acharné, ou si dingue le petit. Ca lui donne un côté vraiment surprenant. Et il fait tout ça pour rester avec moi ? Hahahaha il est fou. Une fois que j’arrive un peu à me calmer, je lui réponds enfin.

« Nan, je suis pas fâché t’inquiètes. Juste… T’es vraiment dingue hahaha. Tu dois vraiment être en manque pour réagir comme ça… Pas bien de se retenir trop longtemps, après ça fait faire des conneries. Ouais c’est scientifique, j’ai lu ça quelque part… »

Je prends alors le verre qu’il m’a servi et le sirote plus calmement que le précédent en réfléchissant à comment lui répondre pour sa deuxième question. Ca oui il aura du succes c’est sûr, un petit mignon à l’air innocent comme ça… Et ensuite… c’est plus délicat à expliquer… Pfff, dire que c’est moi qui dois lui apprendre, en plus suis pas doué, je ne connais pas toutes les ficelles.

« Haha t’inquiètes pas, tu auras du succès oui. Il y a beaucoup de clients qui adorent les petits innocent kawaii, et avec ta bouille, ouais jpense que t’auras un grand succès. Et même si tu es genre un grand maladroit, ils te pardonneront tout et trouveront tes maladresses Kawaaaiiiiiii » j’ajoute en forçant sur le dernier mot et en prenant une pose de midinette. « Alors pas de soucis à se faire de ce côté-là… Après, hum comment dire… Ouais un hôte doit pousser à la consommation pour rapporter plus… Mais il faut se montrer avenant, courtois, disponible, etc… avec tous les clients et des fois c’est pas facile… Supporter des gros dégueulaces beaucoup trop tactiles, les pervers qui te racontent que des trucs salaces, les coincés du cul jamais contents, les nanas hystériques qui pensent que tu leur appartiens… Et tout ça avec le sourire… Pas toujours facile… Et encore, dans certains autres clubs c’est pire encore… » Un frisson me parcourt en repensant à mes essais d’host pendant ma période sdf, enfin gigolo serait un terme plus adéquat. Etre obligé de vendre son corps à ses répugnants clients… Rien de plus dégradant. « Enfin ici, il n’y a que certains host qui l’ont choisi, qui font des prestations… plus poussées… »

Anonymous
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Ce message a été posté Ven 15 Avr - 21:18
Je soupire intérieurement de soulagement en l'entendant me dire qu'il n'est pas en colère et lui dédie mon plus beau sourire. Oui, je sais que ce que j'ai fais ce soir est le signe d'une santé mentale déficiente (entre autres mots, je suis probablement totalement dingue effectivement), mais au moins… ça l'amuse, ce qui est déjà pas mal. Par contre, je peux pas le laisser croire que je suis en manque. Enfin pas comme ça.

- Non je ne suis pas en manque. Pas dans le sens où tu crois du moins. En fait… je suis quelqu'un qui a énormément besoin d'affection, de chaleur humaine et d'attention. Ca a toujours été le cas et ça a empiré pendant ma maladie. Et encore plus depuis que Okuto m'a largué. Et comme je n'ai eu personne dans ma vie depuis…

Je crois que je donne dans le pathétique là. Stop, Kazu.

- Mais ce n'est pas juste mon besoin d'affection qui me pousse vers toi. Au risque de me répéter… je suis vraiment tombé amoureux de toi. Au premier regard.

Bon… Bon, bon, bon, bon, bon… Ce serait bien d'arrêter de lui raconter ma vie, dont il se fout très probablement et que je me concentre sur ce que je suis censé apprendre de lui. Je l'écoute donc me rassurer sur mes chances de succès avec les clients et m'expliquer les devoirs d'un hôte. Par contre, quelque chose dans son discours m'interpelle et je ne peux pas m'empêcher de poser la question qui m'intrigue.

- Je devrais m'en sortir alors mais… qu'est ce que tu appelle des "prestations plus poussées" au juste ?

Je dois avoir l'air idiot à lui demander ça, mais j'avoue que je comprends pas du tout ce qu'il entend pas là.

Anonymous
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Ce message a été posté Sam 23 Avr - 1:56
Et bah… C’est qu’il est bavard le petit quand il est lancé. Bientôt je connaitrais toute sa vie. Malade, Okuto, en manque de câlins… Hum c’est vrai que des câlins, sans contrepartie derrière, juste pour sentir l’affection de l’autre… C’est agréable… La dernière fois, en fait la seule fois que j’ai ressenti ça, c’était pendant la courte période que j’ai passée avec Akira. Se sentir bien juste avec la présence de l’autre, ça apporte une sérénité qu’on ne trouve que rarement. Alors du coup, je le comprends un peu le petit… Mais de là à devenir host juste pour que je lui fasse des câlins… La seule conclusion qui s’impose à moi, dans un sourire, il est fou ce petit, et amusant.

Enfin apparemment, selon ses dires, c’est plutôt qu’il est tombé amoureux de moi. En fait je ne vois pas trop ce que ça change. Etre amoureux… Je me replonge dans mes souvenirs un moment en essayant de me rappeler ce que ça faisait d’être amoureux. Dans ma première vie, j’avais plein d’admirateurs, ou plutôt des admiratrices. Elles étaient pratiques et j’en changeais régulièrement, elles me lassaient vite. Pour elles, j’étais un trophée, pouvoir dire qu’elles avaient séduit le fils d’une famille puissante et riche… C’était marquer un point dans l’ascension sociale. Pour moi, elles étaient toutes pareilles, les mecs aussi. Pendant la deuxième phase de ma vie, vivre dans la rue n’aide pas à rencontrer des gens, alors l’amour…

Ensuite il y a eu cette rencontre, ce jeune homme que j’avais pourtant pris un malin plaisir à tourmenter avant, et qui pourtant m’a aidé sans rien demander d’autre. Cette chaleur humaine, cette légèreté, ces moments uniques ou son simple sourire rendait la vie plus douce et agréable. Je pense que ce serait ces quelques courts moments qui ressembleraient le plus à ce que les gens décrivent sous le mot amour. Alors j’avoue avoir du mal à comprendre comment ce petit mignon peut être tombé amoureux de moi en quelques minutes à peine. Il doit se voiler la face c’est sûr.

« Haha… C’est ça qu’on appelle… Coup de foudre ? Maaah il n’y a pas d’orage pourtant. Et puis c’est dangereux la foudre … non ? »

Est-ce qu’en lui racontant la vraie vie des hôtes, il prendra peur et s’enfuira ? Vu comme il a l’air obstiné, j’en doute. Il semble pourtant tiquer sur un détail, les prestations plus poussées. Comment lui expliquer ça ? Dois-je le ménager ou lui dire franchement et lui faire peur ? Sa question me fait rire une nouvelle fois.

« Hum… Comment t’expliquer ça ? Les prestations plus poussées… Hum… Certains clients payent plus cher pour pouvoir passer un moment privé avec l’hôte. Et pendant ces moments… » Alors je lui dis comment ? Bon allé autant être cash… « En fait ils louent l’hôte pour une danse privée par exemple ou un strip tease, et certains payent encore plus cher pour s’envoyer en l’air avec leur chouchou. Pour le baiser quoi. Elles sont faites pour ça les chambre dans le couloir la bas. Certains sont très populaires. »

Anonymous
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Ce message a été posté Jeu 5 Mai - 13:27
Nao a l'air songeur depuis que j'ai parlé d'Okuto, de câlins etc… Mais j'ose pas imaginer que c'est parce qu'il réfléchit à ma proposition. En fait, techniquement, il n'y a aucune raison valable qui pourrait le pousser à y réfléchir vu que… bah après tout on se connait depuis grosso modo trois heures, que je me suis imposé à lui quasi en mode stalker et qu'en plus… bah je dois pas être son genre même s'il a reconnu me trouver mignon.
Je l'entends faire une blague foireuse sur mon coup de foudre et pouffe de rire tellement c'est nul, mais la nullité de sa blague le rend encore plus attirant à mes yeux. Allez savoir pourquoi. Puis, comprenant qu'il s'apprête à répondre à ma dernière question, je me reconcentre et m'apprête à boire ses paroles… jusqu'à ce qu'il me donne les détails Des détails que j'aurais préféré ne pas connaitre même si c'est moi qui ai posé la question. Me demandant s'il se moque de moi, je le dévisage avec des yeux ronds, choqué.

- Les… Les hôtes couchent avec leurs clients ? balbutié-je, halluciné. Mais… Mais c'est pas obligé, pas vrai ? Personne peut nous obliger à… à… nous comporter comme des prostitués, ne ?

Je le regarde avec espoir, attendant qu'il démente. Dites-moi que… je n'aurais pas à faire ça, je le supporterais pas… Jamais je me prostituerais, même si j'en étais réduit à la dernière extrémité. Dites-moi que c'est une mauvaise blague… Dites-moi qu'il… que lui n'a pas fait ça, qu'il ne s'est pas vendu au plus offrant…

- Tu… Tu n'as pas fais ça pas vrai ? Tu ne t'es pas rabaissé à ça ? Tu n'as pas… Tu n'as pas à ce point perdu toute considération pour toi, n'est ce pas ? N'est ce pas ?!

J'ai terminé ma phrase en m'accrochant désespérément au col de sa chemise, mon visage à cinq centimètres du sien, dangereusement près de ses lèvres si tentantes.

Anonymous
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Ce message a été posté Ven 13 Mai - 23:46
Oh… Je crois que les détails de ce que sont ces « prestations plus poussées » l’ont… choqué le petit. Peut-être qu’avec ça il y repensera à jouer les hôtes. C’est marrant sa bouille choquée comme ça. On dirait qu’il a du mal à y croire, mais pourtant si, certains sont gigolos, c’est mieux que dire prostitués non ? Hum… Et si je jouais un peu avec lui, que ferait-il si je poussais un peu plus loin ? Avec un air un peu plus sérieux, je réponds à son interrogation.

« Ouais, c’est pour ça que ce club a tant de succès. Certains sont très demandés, mais on dit gigolo, plutôt que prostitué, c’est moins dévalorisant. » Pour cette partie, c’est la vérité… La suite… Embêtons un peu le petit mignon. « Obligés ? hum… C’est, on peut dire, un rite d’initiation… Surtout pour les petits mignons dans ton genre, les enchères risquent de crever le plafond… »

Hum… bon je le laisse mariner quelques secondes hein ? Euh… En fait pas trop longtemps, on dirait que ma blague n’a pas eu l’effet escompté. Je lève les mains en signe d’excuse en rigolant, un rire plutôt jaune.

« Hahaha gomen, gomen… C’est une plaisanterie… Seuls ceux qui le veulent le font, il n’y en a que quelques uns… et en fait ils le font surtout en dehors du club… T’inquiètes pas, tu seras pas obligé de le faire. »

Et voilà la question pour moi, ai-je déjà fait ça ? arf si seulement je pouvais oublier cette période. Mon sourire se fane, je le sens, et sa question me renvois dans cette période si sombre de ma vie. Je ne l’ai fait que quelques fois, et c’est une chose que j’aimerais ne jamais refaire. Tout ça, je ne l’ai jamais raconté à personne, à qui aurais-je pu le faire ? J’ai perdu tous mes amis depuis longtemps. Et lui raconter à lui ? Pas vraiment envie… Mais si je ne lui dis pas, il va comprendre tout seul et va s’imaginer encore pire que la réalité… Surtout lorsqu’il s’accroche à moi si désespérément…

« Hum… tu sais… » Commencé-je en détournant les yeux et en cherchant mes mots. « Parfois on a pas vraiment le choix… Quand c’est ça ou crever de faim… Tu fais ce que tu peux avec ce que t’as… Et quand t’as plus rien d’autre que ton corps… tu fais avec… »

Hum… je crois que là, ma cote va drôlement chuter et je crois que l’illusion qu’il se faisait de moi va éclater en morceau. Ouais je me suis vendu à des inconnus. La vie n’est pas toute rose, désolé de détruire tes rêves mon petit mignon…

Anonymous
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Ce message a été posté Dim 22 Mai - 11:58
J'écarquille les yeux en entendant sa réponse et me décompose. Je… suis obligé de coucher pour… devenir hôte ? Non… Je… Je pourrais jamais… Je ne peux… je ne peux pas faire l'amour avec qui que ce soit si je n'ai pas de sentiments pour la personne… Alors je doute que…
Je m'interromps en l'entendant rire… et m'annoncer que c'était une simple plaisanterie. De très mauvais goût mais je suis tellement soulagé de savoir que c'était faux, que je ne suis pas loin de me moquer éperdument qu'il se soit fichu de moi.
Mais d'un coup, je vois tout amusement quitter son beau visage, remplacé par un air sombre et mélancolique que je ne m'explique pas. Je m'apprête à lui demander pourquoi, mais il reprend la parole et ce qu'il me dit me crucifie. L'imaginer désespéré et sans ressource au point de… de vendre son corps pour survivre me met les larmes aux yeux.

- Tu as du… tellement souffrir, soufflé-je en lui caressant la joue. Je n'imagine même pas ce que tu as du… ressentir en en arrivant à cette extrémité… Comment as-tu tenu le coup sans devenir fou ? Comment es-tu sorti de cette spirale infernale ? Et… comment es-tu arrivé ici ?

Je le presse de questions et il est très possible qu'il ne veuille pas répondre de peur que tous ses souvenirs de cette période remontent, mais tout ce qui le concerne m'intéresse, même ce genre de détails.

Anonymous
Invité
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Ce message a été posté Sam 4 Juin - 16:17
Reparler de cette période difficile pour moi n’est pas des plus plaisant. J’aurais bien aimé l’oublier, l’effacer carrément de l’histoire du monde, bien que je doute que le monde en ait quoi que ce soit à foutre. Et l’autre mioche qui veut absolument tout savoir apparemment… Pfff j’aurais dû fermer ma grande gueule pour une fois. Qu’est-ce que je vais lui dire maintenant ? Lui raconter mon histoire ? Pi quoi encore ? Tetre que s’il savait il me lâcherait les baskets et sa lubie de « je suis tombé amoureux de toi au premier regard » disparaitra… Ouaif bof j’en doute mais essayons…

« C’est la vie… » je hausse les épaules en répondant… Toute façon c’est fait, ça ne changera pas… « Quand tu vis dans la rue, tu t’habitue à pas mal de choses qui te semblaient inconcevables avant… La fierté et l’orgueil sont des notions qui disparaissent rapidement et tu prends ce que tu trouves… Et si te faire défoncer le cul te permets de bouffer ou d’être au chaud pendant un moment… Tu fais pas le difficile… » Oups peut-être un peu cru… Mah tant pis… « Comment j’en suis sorti… » Un soupire m’échappe, Akira… Je crois que jamais je ne l’oublierais, sans lui sans doute serais-je mort depuis longtemps… « Un ange m’a aidé alors que j’étais au plus mal, il m’a soigné et aidé, sans jamais rien demander en retour… Puis un jour je me suis fait expulser de la ville et je ne l’ai jamais revu… » Dommage… j’aurais bien aimer le retrouver, mais il était parti je ne sais où… « Je suis revenu après quelques mois et j’ai trouvé du boulot ici… Fin de l’histoire… Pas passionnant hein ? »

Un nouveau soupir m’échappe et je reprends une coupe vide pour la tendre vers mon voisin afin qu’il s’entraine à servir du champagne. Ca donne soif de parler.

Anonymous
Invité
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Ce message a été posté Sam 11 Juin - 19:43
J'ai l'impression que mes questions le dérangent. J'aurais certainement du me taire, mais ma curiosité et ma soif d'en apprendre plus sur lui ont été plus fortes que ma raison. J'espère juste qu'il ne me détestera pas pour avoir demandé. Et sursaute quand il me répond. En utilisant une phrase choquante qui plus est. "Se faire défoncer le cul" ? Cette phrase très crue a plusieurs conséquences sur moi en fait : la première c'est que je ne m'attendais pas à ce que quelqu'un d'aussi beau, qui semble avoir des manières si parfaites, utilise ce genre de mots vulgaires. Mais la seconde par contre… témoigne du fait que je ne suis pas un saint, très loin de là. L'espace d'une seconde, je l'ai vu totalement nu, un inconnu sans visage, totalement nu lui aussi, en train de le… de lui faire l'amour et je l'ai même entendu gémir. Avoir imaginé ça me fait devenir cramoisi, je le sens parfaitement et je bénis la lumière tamisée du club qui m'évite d'avoir honte de ça en plus.
Bon… concentres-toi Kazu, concentres-toi sur lui. Pas facile après ça mais l'air mélancolique qu'il arbore en répondant à ma question suivante m'aide pas mal. Il a l'air… En évoquant cet homme avec qui il a perdu tout contact, il a l'air tellement triste que je sens une boule de chagrin se former dans ma gorge. Il a du l'aimer infiniment… Est-ce qu'il aurait de la peine si on ne devait jamais se revoir ? Non Kazu tu dis n'importe quoi. Tu ne peux pas te comparer toi qu'il ne connait que depuis ce soir et cet homme qui l'a sauvé. Mais pourquoi ce type n'a jamais essayé de le retrouver quand il s'est fait expulser ? Est-ce qu'il n'a pas pu ou bien… Allez Kazu, ne pense pas à ça.
Voulant le réconforter, je me rapproche doucement de lui et, sans rien dire, passe simplement mes bras autour de son cou pour le serrer contre moi, les larmes aux yeux. C'est con, mais j'ai mal qu'il ait mal. Et j'ai pour le moment pas le courage de prononcer le moindre mot, je le serre juste comme un désespéré, comme pour lui dire "il n'est plus là, mais je suis là moi et tu compte pour moi". J'espère qu'il va comprendre le message.

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Un soir de déprime

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