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 Don't be afraid. Ft Sayuri.

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Anonymous
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Ce message a été posté Jeu 17 Sep - 14:19
Je n’avais pas envie de rentrer à la maison. Pas que Jae soit chiant et tout ça bien au contraire. Mais je n’avais pas envie de rentrer, j’avais envie de passer du temps à jouer. Seul comme d’habitude. Le soleil se couchait sur Tokyo, les gens chelou commençaient à sortir mais ça, je m’en foutais. Masque sur le visage qui cachait celui-ci jusque sous mes yeux. Je sortis ma main de ma poche avec mon téléphone pour regarder les messages. C’était Jae qui me demandait ou j’étais et ce que je faisais. J’avais du mal à m’habituer à ce que l’on me demande. Avant on ne me demandait rien. De toute façon il était trop bourré pour réfléchir et se demander où j’étais. Quand il avait fini de me tabasser il allait crever sur son canapé jusqu’au lendemain. Soupirant, je me mis à pianoter rapidement et remettre le téléphone dans ma poche. Sautant sur muret sur lequel j’étais, je jetais un regard à un groupe de collégienne qui sortait d’un cours privé. Elles avaient l’air effrayé. « Bouh. » Des cris, elles partirent en courant. Je faisais si peur que ça ? Amusait, je claquais ma langue contre mon palet avant de filer dans une salle informatique. Faisant un signe de main au type que je connaissais à force de venir ici, je m’installais sur le pc le plus loin pour être tranquille. Posant mes affaires, je me mis à jouer, perdant toute notion du temps. A tel point que lorsque je levais les yeux de l’ordinateur sous le bruit qui me perturbait, mes yeux, mirent un moment à s’adapter. Au loin, un type avec sa troupe de perdus faisait chier une fille assise devant un ordinateur. Poussant mon casque pour mieux entendre, j’écoutais la conversation. Il l’a dragué. Pathétique. Regardant mieux la fille, je vis qu’elle avait le même uniforme que moi. C’était une nana de la royal school ? Soupirant, je détournais le regard avant de voir qu’il persistait bien trop. Me levant, en quittant le pc, je pris mes affaires avant de me stopper devant eux et poser une main sur son épaule. « Quand une fille dit non, c’est non. Dégage de ma vue avant que je te tue, hum. » Dis-je d’une voix douce, calme, paisible. Trop calme. « Qu’est-ce qu’il me veut le mioche. » Mioche. Putain de connard. Le poing parti direct avant de lui choper les cheveux et lui exploser la tronche contre la table. Bagarre général, plus possible de réfléchir, les coups fusaient. Seul contre tous, voilà ce que je me tapais. Je me défoulais à coup de poings comme à coup de pieds. Assis sur lui qui se retrouvait au sol, je m’explosais la main sur sa face ensanglanté alors que les autres tentaient de me sortir de là. « Yah, yah yah ! Il a appelé les flics ! » Fais chier. Me relevant j’attrapais la main sur la fille pour qu’elle me suive. On devait vite partir pour pas finir au poste de police. Enfin, je m’en fichais de la police. Mais pas de Jae. Il allait me tuer. Courant comme pas possible je la tirais pour qu’elle ne s’arrête pas avant de me stopper une fois en sécurité. Je connaissais les ruelles par cœur. Lâchant sa main je me mis à souffler fortement. « Ça va ? Tu n’as rien ? »

Anonymous
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Ce message a été posté Mer 23 Sep - 14:24
La brise automnale s’installait plus rapidement que prévu et le vent de la capitale se fit sentir légèrement plus froid. Traîner sur les toits des immeubles me semblait moins attractif d’un coup, je voulais un endroit chaleureux, un endroit bruyant qui ferait vite passer le temps afin que cette journée s’achève pour laisser place au lendemain qui serait aussi ennuyeux que d’habitude.  Ma vie devenait de plus en plus lourde,  agaçante… il ne se passait rien, et j’avais passé cette journée à y penser : je devais vraiment m’aéré l’esprit. Ca n’est pas moi de réfléchir comme ça, en me posant quarante mille questions. Du coup, ouais, je ressentais vraiment le besoin de faire un truc débile, en ce début de soirée. Courir chez moi et m’affaler devant la télé ? Surtout pas. Je n’avais aucunement l’intention de rentrée dans le petit appartement bordélique qui me sert de toit et y voir les habitants, du moins pas avant que je ne sois bien fatiguée. Puis j’avais pas vu Ban de la journée, du coup, j’avais décidé de me réfugier aux salles informatiques qu’on trouve un peu partout dans les quartiers de Tokyo.
Devant l’entrée se trouvait des sortes de gars bizarres comme on en voit bien trop souvent à cette heure-ci dans les petites ruelles, mais je m’en foutais, ça ne me faisait pas peur. Ecouteurs dans les oreilles, c’est sans même leur décroché un regard que j’avançais et prenais rapidement un poste où me poser. Balançant mon sac à dos sur le siège voisin, je m’affalai et penchai la tête, après quoi je fermais quelques minutes les yeux. « Hey, qu’est-ce qu’une jolie petite minette fais ici si tard ? » Je pris conscience petit à petit de ce qui était en train d’arriver : une bande d’hommes légèrement plus âgés, du genre à traîner et draguer tout ce qui bouge ; C’est ce qui était posté devant moi, alors que je n’avais pas même eu le temps de lancer mon jeu. C’est d’un des plus grand calme que je soufflais « dégage » à celui qui semblait être un genre de chef de bande. « Ohoh, qu’elle forte tête, j’aime beaucoup ça tu sais ! » continuait-il, ne semblant pas comprendre. Les autres ricanèrent derrière, comme des idiots sans cervelle. Ignorant, je commençais à allumer l’ordinateur. J’espérais qu’ils lâchent l’affaire, mais cette grosse tête m’ôta un écouteur : « ça te dit pas qu’on sorte dehors, y a pleins de choses à faire dans le coin… » . Le fixant droit dans les yeux je commençais à m’impatienter, prête à ouvrir la bouche pour répliquer une insulte qui l’enverrai balader, j’étais loin de m’attendre à ce qui venait d’arriver. « Quand une fille dit non, c’est non. Dégage de ma vue avant que je te tue, hum. » Mes yeux se portèrent dans la direction du son de cette voix intervenue soudainement. Je connaissais ce visage, un de la royal, on suit même peut-être quelques cours ensemble, j’en étais plus sur, je faisais pas tellement gaffe et puis, les quelques fois où je me présente en cours, c’est pour rattraper les nuits où je traîne dehors. Bref, tout ce que je savais à son propos, c’est qu’il est plutôt populaire pour son côté « mauvais garçon ». Beaucoup de rumeurs à son propos fusent de partout à l’école mais j’y faisais pas tellement attention, je m’en foutais un peu de tout ça. Toujours est-il qu’il m’avait plutôt bien aidé, du moins l’intention y été. Il avait en réalité foutu un joli bordel : bagarre générale, tous les copains du vieux c*n n’hésitèrent pas à le rejoindre dans cette bataille. L’un s’en prit aussi à moi, m’enroulant son bras autour du coup. C’est sans scrupule que je lui donnais un coup de pieds au milieu des deux jambes, techniques des plus efficaces, j’en sais quelque chose. Me retournant, j’essayai de mettre en œuvre mes compétences de boxeuse en imitant celui qu’on nommera « mon camarade de classe ». Un coup de poings par-ci, un par-là, j’étais loin d’être la meilleure, je me prenais pas mal de coups et j’avoue que je n’aidai pas vraiment, m’enfin, je préférais être également de la partie plutôt que d’attendre dans mon coin. J’avais tout de même un honneur de co-capitaine du club  de boxe à sauvé ! Puis il y avait un peu de peps dans cette journée, quelque chose qui changeait du traintrain habituel comme on dit, quelque chose qui cassait le redondant. Mais alors que je m’amusais un peu ma main fut attrapée et en une fraction de seconde, je me retrouvais déjà dans les ruelles sombres et froides de Chuo.  Je me laissais emmenée, n’ayant aucunement l’intention de réfléchir et puis, il y avait sûrement une raison à ce que ce gars me traîne par là, il ne faisait pas les choses pour rien, je pouvais le sentir. « Ça va ? Tu n’as rien ? »   s’assurai t’il à ma plus grande surprise lorsque nous nous étions enfin arrêtés. Essoufflée, je hochais la tête. Tâtant de mon indexe le coin de mes lèvres, je constatai du sang. « Ahh.. » soufflai-je de douleur dans mon coin. Je m’écartai un peu de ce gars, en faisant les cents pas d’un côté à l’autre de l’étroite ruelle, puis je me demandai ce qu’il allait se passer par la suite, devais-je le remercier ? L’envoyer balader pour s’être mêlé d’une histoire qui ne le regarde pas ? Pas le temps d’y penser, j’optais pour tout autre chose : « Et ton prénom ? »

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Ce message a été posté Ven 2 Oct - 17:07
Je n’aimais pas vraiment que l’on s’en prenne aux filles. J’étais moi-même quelqu’un d’agressif et qui frappait les gens, mais c’était envers les garçons et non les filles. Pourquoi s’en prendre aux filles ? Pas que je fasse dans la discrimination, mais je ne voyais pas l’intérêt de taper une fille. Les filles se brutalisaient entre elles, les garçons entre eux, c’était comme ça depuis toujours. Et le fait d’être là, et de voir qu’une fille, qui plus est de mon école, se faisait ennuyer par des garçons, qui, n’étaient pas de notre lycée, m’énervait. Je ne pouvais pas ne pas m’en occuper. Et bien évidemment, comme pratiquement à chacune de mes bagarres, les flics étaient prévenus. Fuir était la meilleure des solutions et c’est bien ce que je fis en la tenant par la main, afin qu’elle puisse suivre la cadence. Parce que c’était une fille, elle ne courrait pas aussi vite que moi. Une fois assez loin de l’endroit, et pratiquement sûr que l’on ne nous retrouverait pas, je la lâchais et me penchais en avant pour souffler un coup. J’étais endurant, mais courir comme si sa vie en dépendait était toujours éprouvant. Mon cœur s’emballait et mes poumons me criaient d’arrêter de fumer. J’étais jeune, seulement dix-sept ans, mais je fumais depuis que j’avais treize ans. Autant dire que ça faisait un bail et je ne me cantonais pas d’un paquet par semaine, mais de plusieurs. Une fois le souffle plus ou moins repris, je me tournais vers la petite fille et lui demandais si elle allait bien. « Et ton prénom ? » Surpris par sa réponse, j’écarquillais faiblement les yeux en la regardant connement. Ah bah oui, pour le coup, je me sentais bien con. Ou alors j’avais posé une question autre que ce que j’avais pensé ? Non, pas que je sache. Passant une main dans mes cheveux je soupirais, détournant le regard avant de la regarder à nouveau. « Naruse. Naruse Ichimaru. » Dis-je en la détaillant longuement de haut en bas. « Et toi ? Ton prénom ? » Demandai-je en fouillant dans ma poche pour me sortir une barre de nicotine. L’enfilant entre mes lèvres, je cherchais mon briquet et l’allumais. Je méritais bien de fumer après une baston et une course assez intense, non ? « Tu fumes ? » Ouais, je faisais ma Béa du jour. Je proposais une cigarette à quelqu’un. D’habitude je n’en filais à personne, excepté mon paternelle, mais ça, c’était autre chose. « Sinon… T’as rien ? » Oui, je me répétais, mais elle ne m’avait pas répondu. Et je voulais savoir. Si elle me refoutait un vent, j’allais vraiment m’énerver cette fois bordel.

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Ce message a été posté Ven 9 Oct - 16:11
Les mains dans les poches de la veste de cet uniforme inconfortable, je fis des vas et viens de trois pas, shootant dans des cailloux, traînant des pieds, la tête rivée vers le sol et le regard vide. Sans même lever les yeux, je lui demandais son nom. Fallait bien passer le temps et pour une raison qui m’est inconnue, je n’avais aucunement l’envie de m’échapper comme ça. Je ne voulais pas forcement faire la connaissance de ce gars. Mais si j’en avais l’occasion cela ne me dérangeait pas non plus. C’est plein d’idées incertaines que je restais là, dans cette ruelle qui m’est inconnue, avec un gars de mauvaise réputation. Ce serait mentir si je disais que je me sentais bien, sereine et en toute confiance. Je n’avais pas non plus peur, il ne m’effrayait pas tant que ça et après tout, il m’avait en quelque sorte aider, débarrassé de ces lourds gars. Des sentiments confus se mélangeaient alors en moi.
« Naruse. Naruse Ichimaru. » me disait-il, se tournant en ma direction. Nos regard se croisèrent le temps de deux secondes, avant que je ne détourne les yeux. Après quoi il me retournait la question en me proposant par la suite une clope.   « Usui Sayuri » répondais-je alors privilégiant la première interrogation. « J’suis dans la troisième terminale et j’crois qu’on a anglais ensemble. » Anglais Chinois ou sport,  j’en savais trop rien en fait et c’est pas ce qui importait le plus. Je le regardais faire, allumant son espèce de chose qui puait à dix mille. « Non… merci… » prononçais-je regardant l’objet avec dégoût, avant de me re-concentrer sur son visage. « En revanche si t’as un truc à manger ? » Habituellement, à cette heure là je suis nourrie par Ban ou j’ai toujours ce truc à grignoter que je vole à la cantine et enfouie dans mon sac, le midi. Or, ici, ni Ban, ni mon sac qui était resté dans la salle de jeux (avec la précipitation)  ne se manifestaient et mon ventre cria famine bien plus vite que je ne le pensais. « Sinon… T’as rien ? » avait t’il répété avant que je ne lui fasse part de l'envie de remplir mon estomac. Il semblait y tenir, à savoir si j’allais bien ou non. J’avais pourtant hoché la tête pour lui répondre, la première fois, mais il semblait vouloir des mots, je lui donnai alors des mots : « ça va très bien à part si on prend en compte le fait que j’ai plus de sac, et que mon casse-croûte est parti avec le peu d’économies que j’avais dans ce sac. » Notant en plus que mon père était bien trop dépassé par l'argent pour me rembourser les livres de l'école, me racheter un sac et remplacer les fournitures qui de toute façon, ne me servaient à rien.
Je n'avait toujours pas dit merci à ce Naruse Ichimaru et je me plaignais… je sais…

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Ce message a été posté Sam 24 Oct - 12:33
« Usui Sayuri » Ca me disait vaguement quelque chose. « J’suis dans la troisième terminale et j’crois qu’on a anglais ensemble. » Ah ben voilà pourquoi ça me disait quelque chose. J’avais beau dormir en cours, j’entendais plus ou moins le professeur faire l’appel donc… J’hochais simplement la tête tout en m’allumant une clope. Soupirant en laissant la fumée s’échapper de mes narines je lui tendis le paquet. « Non… merci… » Je rangeais le paquet sans une parole. Elle avait surement raison. Ne pas fumer était bon pour la santé. La mienne était en ruine, je fumais depuis mes treize ans. « En revanche si t’as un truc à manger ? » Passant brièvement ma langue sur mes lèvres, je plongeais ma main libre dans la poche intérieur de ma veste avant de sortir une barre chocolaté et un petit paquet de bonbon. Pas que je sois fou de ce genre de chose, mais depuis que je vivais avec Jae j’avais toujours des sucreries sur moi. « Tiens. Si tu veux manger du salé… Je peux toujours t’amener dans une supérette pour manger des ramens ? » Les ramens à cette heure-ci c’est cool. J’aimais bien. Même si mon père lui, n’aimait pas trop que je mange ce genre de bouffe. M’enfin bon, je lui redemandais comme elle allait, quand même. Elle ne m’avait pas répondu. « ça va très bien à part si on prend en compte le fait que j’ai plus de sac, et que mon casse-croûte est parti avec le peu d’économies que j’avais dans ce sac. » Penchant la tête sur le côté, je l’observais longuement avant de soupirer. Ce n’était pas un problème ça. « Attends-moi là… Je reviens. » Sans une parole de plus, j’écrasais ma cigarette de mes deux doigts avant de la jeter dans une poubelle et partir. Remontant mon masque noir sur mon visage, je retournais vers la salle de jeux. Ce n’était pas grand-chose pour moi. Une fois arrivé, je regardais que les flics soient partis, ce qui était le cas. Ils avaient autre chose à foutre que de poursuivre des lycéens. Sans perdre de temps j’entrais à nouveau dans la pièce alors que le gardien commençait à me gueuler dessus. Ouais, je sais, j’avais créé une baston… Prenant le sac de la fille qui, était, toujours à l’endroit où elle était, je m’excusais auprès du gérant avant de revenir sur mes pas. La rejoignant je lui tendis le sac sans la regarder, assez gêné en soit de faire ça. Mais c’était en parti ma faute, je devais assumer. « Tiens. On a eu de la chance que le gérant n’ait pas vu que tu avais laissé tes affaires. » Dis-je en raclant ma gorge.

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Ce message a été posté Dim 25 Oct - 14:10
« Oh ! Thank you ! » J’attrapai la barre chocolaté qu’il me tendait et sans attendre, je l’ouvrai à toute vitesse, croquant à pleine dent dedans. C’était gentil de sa part, surtout lorsque je pensais avoir à faire à un genre de gars ignorant et dont l’égo est énorme.
Les mots salé, ramens, et supérette arrivèrent alors jusqu’à mes oreilles. Oh! Cessant de mâcher, je levais les yeux en sa direction, mon visage s’éclairait. Voilà une proposition plutôt intéressante; mais tout fut coupé lorsqu’il avait entre temps demandé si tout allait bien, pour la seconde fois. Après quoi, je m’étais pleins de ne plus avoir de sac. « Attends-moi là… Je reviens. » M’avait-il répondu si simplement. Partant alors au loin, sa silhouette s’était effacée au bout de cette ruelle par la sombre couleur du ciel qui peut à peu, s’installait à Tokyo. Bon. Alors, je devais simplement rester là ? Patienter comme ça, attendre comme une algue desséchée ? Vraiment ? Non. C’était impossible pour moi, trop demander. Pourquoi il courait comme ça ? Il allait me ramener à manger ? M’acheter un nouveau sac ? C’était vraiment étrange venant d’un gars comme lui –qu’au final, j’étais loin de connaître-. Et je devenais de plus en plus curieuse à son propos. Alors je le suivis, sans trop réfléchir, je me lançai à sa poursuite. Il n’avait pas l’air de me voir, et ça n’était pas plus mal, je laissais quelques mètres nous séparés. Il n’allait pas bien loin, et lorsqu'il s'arrêta, je fus énormément surprise de le voir face aux portes de la salle de jeu qui précédemment, s’était transformé en ring de catch. Il était vraiment quelque chose ce Choi Ichimaru, et comme tous, je pense avoir eu une image bien différente de lui que de ce qu’il semblait être vraiment. Du coup, j’attendais un peu éloigné, dans le coin de rue qui forcement, rejoignais l’endroit où il s’attendait à ce que je sois restée. Ainsi, il ne pouvait pas me louper. Les bras croisés, un demi-sourire, je guettais son arrivée. « Tiens. On a eu de la chance que le gérant n’ait pas vu que tu avais laissé tes affaires. » Contente de revoir mes petites affaires, je ne lui cachais pas ma joie : « cool ! C’est sympa de ta part. » Attrapant l’objet, que j’ôtai sur mon dos, je songeai à son geste. Il est vraiment quelqu’un d’autre en réalité, et les stéréotypes des gens sont incroyables, c’est fou comment on peut se tromper sur quelqu’un juste à cause des rumeurs. Mais bon, loin d’être un sujet super important à mes yeux, je repensais aux ramens. Après tout… il était celui qui avait proposé ?
« Du coup pour les ramens… c’est toujours ok ? » D’un air timide j’essayais de capter son regard qu’il détournait étrangement. « Bon d’accord, je paierai ma part… » Et pourquoi pas l’emmener au resto de Ban ? J’pourrais peut-être avoir un prix comme ça…

Anonymous
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Ce message a été posté Mar 3 Nov - 11:40
« cool ! C’est sympa de ta part. » Haussant simplement les épaules, sans rien dire, je la regardais faire. Elle avait l’air toute contente d’avoir pu récupérer son sac. C’était toujours ça. Je n’allais pas la laisser sans ses affaires tout de même. « Du coup pour les ramens… c’est toujours ok ? » Tournant la tête vers elle, je la regardais sans rien répondre, penchant faiblement la tête dubitatif. « Bon d’accord, je paierai ma part… » Haussant un sourcil, je soupirais en me détournant pour sortir de la petite ruelle plongeant mes mains dans mes poches. « Je paies, oublie l’argent. J’ai dit que je te paierai des ramens. Je tiens toujours mes paroles. » Je n’étais pas le genre de mec à parler et ne pas faire ce que je disais. Je n’aimais pas les mensonges… J’étais un homme de parole, mais ça, les gens ne le savaient pas forcément. Pourquoi ? Simplement car peu me connaissaient réellement, voilà tout. Soupirant, je lui fis signe de me suivre, avant de partir en direction de la grande rue et regarder les restaurant du coin. Je les connaissais plus ou moins, parce que j’étais un habitué des lieux. Je connaissais les bons endroits, comme ceux où il ne fallait pas aller, car c’était tout bonnement dégueulasse. Me stoppant devant un petit restaurant, je rentrais dedans en m’installant sur le comptoir face cuistot. « Deux grands bols de ramens, et comme d’habitude. » Dis-je en remerciant la serveuse qui posait deux tasses de thé sur le comptoir. C’était la première fois que je venais accompagné et je sentais que leur regards étaient surpris, mais je m’en foutais. Buvant tranquillement mon thé je me tournais vers Sayuri pour la regarder venir. « Tu verras, ici, ce sont les meilleurs ramens du quartier, tu pourras pas trouver mieux. » Enlevant ma veste et posant mon sac à mes pieds, je regardais alors celui-ci faire les ramens. C’était cool à regarder je trouvais. Et puis comme ça, parfois ça permettait aussi un contact avec une personne. Posant l’assiette de salade japonaise j’attrapais des baguettes et en tendis à la jeune fille. « Je sais pas si tu manges beaucoup ? On en recommandera si tu veux. » dis-je en piochant dans la salade pour commencer à manger.

Anonymous
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Ce message a été posté Ven 13 Nov - 16:21
]Il insistait pour payer, histoire de « tenir parole ». Bien, moi ça me disait bien ! Ichimaru… ce nom donnait des frissons à tout le lycée, les rumeurs fusaient à l’entente de ces quatre syllabes, mais tout n’étaient que paroles. M’avoir libérée de ces mecs dans la salle de jeux, être allé récupérer mon sac, me donner sa barre de chocolat, ce camarade n’avait rien d’un délinquant, dealer, cher de bandes ou je ne sais quoi d’autres qu’on pouvait entendre entre les chuchotements des enfants à la Royal. Ces gosses de riches, ils n’ont rien de mieux que de chercher les failles chez les autres. Au final, alors que même pas une heure ne s’est passé, je me retrouve un peu en lui, comme si j’étais sa version féminine : une personne dépassé par le bourdonnement des élèves par une personnalité dont personne ne cherche même à creuser.
Je pensais réellement me retrouver face à quelqu’un de dangereux lorsque nous nous sommes retrouvés dans cette ruelle à cause des flics. Comme quoi, les rumeurs, ça vous bourre le crâne.
A un mètre derrière lui, je le suivais sans broncher. Il avait l’air si sur de lui dans sa lancée, je ne pouvais pas le freiner même si l’envie de me rendre chez Ban me venait. Tant pis, je me contenterai des ramens.  D’ailleurs, le suspense ne dura pas plus longtemps : voilà que nous arrivions rapidement dans un restaurant à comptoir. J’aimais bien ce genre de resto même si je n’avais pas pour habitude d’y manger, parce que ça me semble être pour les solitaires. En tout cas, j’entrai comme un petit enfant dans une confiserie. Ca sentait bon, tellement bon, je m’en léchais les babines. Sans attendre, je prenais place sur les chaises hautes, me penchant pour regarder de plus près les préparations des cuistots. « Tu verras, ici, ce sont les meilleurs ramens du quartier, tu pourras pas trouver mieux. » Me commentait Ichimaru sur les lieux. « Woaah, miam ! » affirmais-je sans même avoir goûter. L’odeur disait tout, il n’y avait pas besoin de plus, mais bientôt, nos assiettes arrivèrent devant nos yeux et cuillère en main, j’étais prête à tout dévorer ! S’il s’attendait à une fille raffinée et gracieuse, il se trompait sur tout. « Je pense que ça ira. En tout cas… merci beaucoup, c’est sympa.  » Sans trop tarder, je replonge la tête dans ma nourriture. Ca fait du bien quelque chose de chaud. Mais l’ambiance plonge dans un profond silence, seul les tintements des assiettes en cuisine se font entendre, c’est assez pesant. Je déteste l’absence de bruit. « Et sinon… tu vas souvent aux salles de jeux ?  » Fallait bien commencer quelque part…
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Anonymous
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Ce message a été posté Mar 17 Nov - 18:48
« Je pense que ça ira. En tout cas… merci beaucoup, c’est sympa. » Je souris faiblement en guise de réponse. Baguettes dans les mains, je me mis à manger, sans trop faire attention à comment elle mangeait. Je n’étais pas le genre de mec qui se focalisait sur ça. Je n’étais pas en position de parler. Pas que je mangeais comme un gros porc, mais ça m’arrivait de n’avoir vraiment aucune manière en mangeant. « Et sinon… tu vas souvent aux salles de jeux ? » Attrapant un sushi, je le trempais dans la sauce soja avant de le mettre entièrement en bouche et tourner un vague regard vers elle. « C’est ma maison. » soupirai-je doucement en attrapant un autre sushi. « Je veux dire, je passe plus de temps aux arcades que chez moi. » Quoi que si on comptait le temps de sommeil, je restais surement plus longtemps chez moi. Mais voilà, il m’arrivait d’arriver chez moi juste pour dormir et le lendemain, me réveiller et partir à l’école. Autant dire qu’hormis dormir, je ne faisais pas grand-chose. Certes, je passais souvent la soirée avec Jae, mais nous nous connaissions que depuis deux ans. Le temps passait en arcade était supérieur donc forcément… « Si tu regardes bien, je détiens même pas mal de records à force d’y passer ma vie dedans. » C’était sans prétention, même si je devais avouer que j’aimais détenir les records. Je n’aimais pas trop qu’on me batte. Soupirant, je bus un peu avant de faire signe au chef de nous mettre plus de sushi. « Et toi, alors ? C’était la première fois que je te voyais. Mais t’avais l’air à l’aise. » Les filles étaient de plus en plus présente d’ailleurs dans les salles de jeux. Avant c’était rare, ou alors on pouvait y voir le délinquantes, les mauvaises filles. Celles qui avaient très mauvaise réputation à trainer avec les mauvais garçons. Maintenant c’était une tout autre histoire. C’était ç, l’évolution de la vie, les femmes prenaient de plus en plus de place dans le monde, s’affirmant et voulant l’égalité des sexes. Je n’étais pas contre, je m’en fichais un peu en fait. Je n’étais pas le gars macho. Pas comme mon père qui, pourrait très bien dire qu’une fille dans une salle de jeu n’était qu’une salope entouré d’homme cherchant à se faire troncher. Parce qu’une femme ne veut que ça. Soupirant à cette pensée, j’attrapais une serviette en papier pour m’essuyer la bouche. « Il est tard, tu ne te feras pas gronder par tes parents ? » Tout le monde n’avait pas la chance d’avoir un père aussi cool que le mien…

Anonymous
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Ce message a été posté Mar 1 Déc - 23:45
Wow, un sourire, je ne m’y attendais pas franchement et ça me semble super étrange. Si bien que j’en reste retournée, Choi Ichimaru n’est vraiment pas la personne décrite. Suffit de creuser. Et je trouvais ça sympa de lui parler, vraiment. J’passais un bon moment là, dans ce resto avec un bol de chaud ramens sous le nez. Le genre d’ambiance agréable et sympa pour un soir de semaine, un soir si froid. Du changement, voilà, c’était juste une soirée pas comme les autres, où finalement, je m’étais trouvée une nouvelle compagnie. J’étais partis des jeux d’arcades, dans l’optique de passer une soirée à jouer, seule, dans mon coin, en attendant la nuit noir et une fatigue suffisante pour retrouver le chemin du petit appartement dans lequel je suis encore coincé. C’est de cette salle de jeu que j’avais croisé le chemin de cet étudiant. Mais faire la conversation ici était compliqué puisqu’en réalité, j’ignorais tout de lui. Reprendre la parole par les jeux d’arcade me semblait donc être le plus simple, le plus logique, puis j’adore ça moi. « oh -érieux ?!! -enre des records dans l’monde ?! » la bouche pleine, j’exprimais ma surprise face à ses paroles. « Nan parce que j’ai jamais réussi moi ! » à peine avalée, j’enchaînais les bouchées de ces longs fils que j’aspirais comme une enfant. « c’est chauuud » lâchais-je de plus entre deux phrases. « J’y vais pas tout le temps mais j’aime bien ouais » Le cuisinier nous apportant des sushis, je m’empressais d’en saisir un de mes baguettes avant de reprendre : « c’est histoire de me défouler, c’pas tellement mon fort mais à force, je prends un peu l’habitude. J’y vais pas tellement le soir à cause de… enfin tu vois ce qu’il s’est passé quoi... » Pas question d’avoir peur, mais question de ne pas vouloir bataillé avec ce genre de gars qui plus tôt, on faillis nous foutre dans une merde. Sinon, « A l’aise », comme il disait, était le bon mot. Dans le genre pas forcement pro et tout, mais quand même assez douée, j’étais pas la dernière quoi. Passer des après-midi devant ces jeux à la place d’heures de cours, je finissais entraînée. Un moment de silence nous entoura subitement. Pas le genre de silence gênant et insupportable, mais comme un silence méditant auquel je pensais à rien, puis à tout. Les yeux dans le flou, j’enfilais les sushis, tout en transposant avec les ramens qui peu à peu, disparaissaient dans le bol. Mais alors, la voix d’Ichimaru ramenait du son dans la pièce : « Il est tard, tu ne te feras pas gronder par tes parents ? » Jetant un coup d’oeuil à cette horloge plantée au dessus des cuisines ouvertes, je lu grossièrement 21h d’après les aiguilles, après quoi je lâchais un soupir. « C’est pas si tard tu sais, je ne rentre en général pas avant onze heures… »[/color] Je lui épargnais les détails de la famille, l’atmosphère, mon envie de liberté, tout ça, puis il s’en fichait bien, sans doute.
Une cuillère, puis une deuxième, un bol à la renverse sur ma face pour siroter le bouillon de fin et voilà qu’une minute plus tard, mon repas touchait à sa fin. « Okey, c’est vraiment trop bon j’offre le deuxième.» sans même en discuter d’avantage, je criais déjà : « on en prendra deux de plus ! » un micro temps d’arrêt puis… « enfin, si tu n’as pas autre chose à faire ou à rentrer… toi, tes parents ne te donnent pas d’heures ? » Etrangement… je me sentais bien de rester là pour quelques minutes de plus à manger bêtement cette délicieuse nourriture qui brûle les lèvres et réchauffe les corps. Ca tombait bien d’avoir pleurniché mon sac tout à l’heure, au moins, mon peu d’argent de poche servira et ne sera pas jetée à des inconnus profitant de mes deux billets.


Anonymous
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Ce message a été posté Sam 5 Déc - 14:30
« oh -érieux ?!! -enre des records dans l’monde ?! Nan parce que j’ai jamais réussi moi ! » Je souris amusé. Il fallait y passer des heures, non, des mois, des années. Et c’était mon cas, depuis que j’avais six ans, j’y passais ma vie. On ne pouvait pas comparait ce qui n’était pas comparable. C’était impossible. « Dans le monde je ne sais pas, mais de la ville oui. » Dis-je doucement. Y’avait-il des salles de jeux comme à Tokyo dans les autres villes du monde ? Je n’en savais rien. Mais surement non ? Pourquoi ça n’existerait qu’au Japon ? « c’est chauuud » Riant malgré moi, je me stoppais, histoire qu’elle ne soit pas vexée par mon rire. Ce n’était pas drôle, enfin si, juste un peu quand même. « J’y vais pas tout le temps mais j’aime bien ouais. C’est histoire de me défouler, c’pas tellement mon fort mais à force, je prends un peu l’habitude. J’y vais pas tellement le soir à cause de… enfin tu vois ce qu’il s’est passé quoi... » J’hochais la tête tout en soufflant sur son plat l’air de rien pour que ça le refroidisse un peu plus vite. Tout le monde ne pouvait pas manger quand ça sortait du feu. Je comprenais, j’avais l’habitude pour ma part et plus de lèvres, ou alors elles étaient habituées à se faire cramer. « Si tu veux, tu peux venir le soir avec moi ? Le simple fait que tu sois à mes côtés, t’aura pas de souci. Ces petits cons étaient des nouveaux, mais en général, tout le monde me connait dans les salles. Enfin, je ne te force pas. Mais comme ça au moins, tu serais vraiment tranquille. » On était pas non plus obligé de jouer ensemble ou trainer ensemble, fin, elle se plaçait simplement à mes côtés et ça suffisait à rester sans souci. C’était bête mais c’était mieux que rien, non ? « C’est pas si tard tu sais, je ne rentre en général pas avant onze heures… » Soupirant légèrement, j’hochais la tête. J’avais l’impression de m’entendre à l’époque où je vivais ailleurs, l’époque où j’étais dans un autre clan, l’époque où je fuyais le plus possible cet oyabun qui passait sa vie à me battre. « Tout va bien chez toi… ? » Osais-je demander en fourrageant un peu ses cheveux, comme pour la réconforter au cas où. Le silence s’installa, sans qu’il ne soit gênant, bien au contraire, puisque nous mangions en nous régalant, je la zyeutais de temps en temps du coin de l’œil. Elle avait l’air d’avoir bon appétit et c’était mignon à voir. Je n’avais jamais aimé les filles qui chipotaient avec la nourriture, comme celles qui ne mangeaient rien pour faire attention à leur poids. La société était trop portait sur le physique et les ressemblances, c’était dommage. C’était le cœur qui comptait. J’étais peut-être un peu trop sentimental dans le fond. Mais j’étais comme ça. Soupirant légèrement, je me mis à boire le fond de mon bol, prenant mon temps en lâchant un soupire de satisfaction une fois fini. « Okey, c’est vraiment trop bon j’offre le deuxième » Tournant le regard vers elle je fronçais les sourcils. « on en prendra deux de plus ! Enfin, si tu n’as pas autre chose à faire ou à rentrer… toi, tes parents ne te donnent pas d’heures ? » Je souris doucement amusé avant de rougir. « Non c’est bon, mon père s’en fout un peu, tant que je le préviens, ce qui est le cas. Tu le connais d’ailleurs. Tu dois être l’une des seules à ne pas savoir ? C’est l’un des surveillants de RPS. Kang Jae. » Dis-je doucement. Beaucoup l’appréciait car il était cool, beaucoup ne le portait pas dans leur cœur, car ils le trouvaient chelou. Tout dépendait. M’enfin, voir Kang Jae à l’école était loin d’être le vrai Jae. Prenant mon verre je le remplissais de Thé avant d’en boire un peu. « Je suis orphelin, j’ai été adopté. »Dis-je pour qu’elle comprenne comme Kang Jae, vingt-huit ans, pouvait être mon père.

Anonymous
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Ce message a été posté Dim 20 Déc - 17:21
« Si tu veux, tu peux venir le soir avec moi ? Le simple fait que tu sois à mes côtés, t’aura pas de souci. Ces petits cons étaient des nouveaux, mais en général, tout le monde me connait dans les salles. Enfin, je ne te force pas. Mais comme ça au moins, tu serais vraiment tranquille. »
Il me semblait vraiment de plus en plus sympa, et je remarquais avec attention son aide, c’était vraiment gentil. Mais je devais me justifier, je pouvais pas simplement rester comme ça, le laisser croire que je suis faible, non ! « Hee, mais ils ne me font pas peur hein ! C’est juste… agaçant, mais j’ai vraiment vraiment pas peur ! » Mmh… je poussais peut-être trop en me défendant. Alors je retrouvais une voix plus calme : « D’accord… j’y penserai. Mais tu devras m’aider à battre un record alors ! » Un petit deal, ça passe plus crème.

Puis la conversation se faisait de plus en plus fluide, simple, comme si au final nous nous connaissions depuis un bon moment. Ca n’était pas tellement le cas pourtant, et j’savais bien qu’au fond, nous étions toujours deux camarades plutôt inconnus l’un et l’autre.
Mais il me demandait même si tout allait bien chez moi, et il me posait une colle sur une question en réalité bien plus compliqué qu’une équation avec des a des b et pleins d’autres trucs. La bonne réponse serait un simple « non » pour résumer. Alors je lui sortais d’un neutre : « Non. » Ni plus, ni moins. Ca n’intéressait personne et ces histoires n’auraient fait que gâcher le bon goût de ces ramens. Je changeai vite de sujet, recommandant deux assiettes supplémentaires avant de finalement prendre un peu en compte l’avis de mon partenaire de repas.
« Non c’est bon, mon père s’en fout un peu, tant que je le préviens, ce qui est le cas. Tu le connais d’ailleurs. Tu dois être l’une des seules à ne pas savoir ? C’est l’un des surveillants de RPS. Kang Jae. »
  « Ah ouais ?! » J’apprenais réellement quelque chose, et c’était drôle à savoir. « J’écoute pas tellement les gens, ce qui se dit… alors je savais pas, non.» A vrai dire, j’ignorais complètement qui pouvaient être ce Kang Jae, parce que je suis trop peu à l’école pour connaître la moitié des têtes et si même c’était le cas, je ne faisais jamais attention à mon entourage à RPS. Parce que ces gosses de riches me ressortent par les yeux et je préfère éviter le moindre contact avec ces gens. Mais je trouvais ça quand même bizarre, un père surveillant, ce ne sont pas de jeunes adultes d’hab ? « Je suis orphelin, j’ai été adopté. » Répondait-il alors à mes pensées. Ah.
C’était marrant de penser qu’à présent, j’étais même au courant de ces choses là, on ne dit pas à l’inconnu d’en face qu’on est orphelin, n’est-ce-pas ?
 « Mon grand frère aussi à été adopté. » Bon, ça servait à rien mais c’était mieux que de compatir bêtement alors qu’après tout, ça n’avait peut-être pas lieu d’être, je veux dire, adopté ou pas au final, connaître ses parents biologiques, c’est pas si bien que ça. Mais je gardais ces pensées pour moi, je me contentai de me taire en engouffrant la nourriture.    « J'reviendrai ici, c'est trop bon, j'emmènerai ma soeur. » Oui, je paierais un repas à Chiharu pour la remercier d'avoir accepter de m'héberger. Et grâce à Ichimaru, elle se régalera. Alors, je lance un « Merci. » , souriant chaleureusement.

Et petit à petit, l'heure tourne, nous quittions l'endroit et je me tournais vers mon sauveur d'un soir : « C'était chouette merci. » (je n'avais jamais autant remercier quelqu'un en une soirée) « Alors... à plus aux jeux d'arcades! » Parce que j'étais sûre de le revoir et pourquoi pas, me battre contre lui pour lui voler son record !
Finalement, je courrais en remontant la rue, lui faisant un rapide signe d'au revoir de la main.

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