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Anonymous
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Ce message a été posté Ven 23 Oct - 23:53
Tenue. ∆ Ah bon sang… J’allais me faire pipi dessus… Sautillant en plein supermarché alors que je faisais les courses je ruminais, du fait, que ça puisse me venir comme ça là, alors que je ne pouvais pas aller aux toilettes. Serrant les dents je me mis à râler avant de jeter le panier par terre et partir en courant de la petite supérette. Je n’étais pas bien loin de chez moi juste à deux rues, mais voilà. Vivre dans un veux quartier en pente ce n’était pas facile. Courant comme une folle je montais le kilomètre de marche, au moins, pour arriver chez moi. Ouvrant la porte je jetais mes chaussures en balançant mes pieds dans tous les sens pour me jeter sur les toilettes. Résurrection. Orgasme. Riant toute seule je soupirais avant de poser ma tête contre le mur. Merci mon seigneur. Partant à nouveau à la supérette, je pris le temps de finir mes courses, payer et revenir chez moi. M’attelant à la cuisine, je me mis à faire une tonne de bento avant de les emballer. Regardant que je n’avais rien oublié, je mis tout dans le sac avant de regarder l’heure. J’étais dans les temps. Me déshabillant, je filais prendre ma douche. Deux minutes top chrono. Pas d’eau chaude. Grelottant en sortant de celle-ci, je me mis à éternuer à plusieurs reprises avant de tenter de me réchauffer comme je pouvais. M’habillant, je filais sous la couette pour calmer mes grelottements. Une fois réchauffée, je sortis et me préparais à partir. Je n’allais pas bien loin, puisque Kô habitait le même quartier que moi. Enfin, non pas le même quartier… Mais le même district serait plus approprié. Prenant mon sac et ma veste je partis en prenant bien soin de fermer à clé. Ni une, ni deux, je pris le chemin le plus court pour aller chez lui. Me retrouvant devant sa porte je sonnais pour tomber sur son père. Sourire aux lèvres, j’entrais et enlevais mes chaussures. « Comment vous allez ? Je vous ai amené de la nourriture, j’espère que vous aimerez. » Dis-je en allant la mettre dans le frigo. Discutant un peu avec lui, je le saluais avant de filer en direction de la chambre de Kô, qui ne savait pas que je venais. Il déconnait en ce moment, et je ne savais pas trop pourquoi… Alors il fallait y remédier. Et rien de mieux que de m’incruster dans sa petite piaule et dormir avec lui. Gardant les bentos que j’avais faits pour nous pour les manger dans sa chambre, j’ouvris la porte sans prendre la peine de toquer. « Salut Kokoro ! » Dis-je en claquant la porte avant de poser mon sac et ma veste sur une chaise et lui sauter dessus pour le plaquer au sol sous la force de mon saut. Lui faisant des chatouilles je pinçais ses joues avant de venir mordre son nez. « Onee-chan vient s’incruster. Je dors chez toi ce soir. C’est non négociable ! » Dis-je en me relevant et lui tirant la langue. Sans attendre je me laissais tomber sur son lit en soupirant. Un vrai lit. Pas un simple futon au sol. Enfin un vrai lit hum.


Anonymous
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Ce message a été posté Sam 24 Oct - 13:40

"You're not alone"

Rukia & Kô
Tenue



Décidément, le moral de Kô ne faisait qu'empirer. Il séchait de plus en plus les cours, il sortait et voyait ses amis de moins en moins, il commençait à s'isoler, à être distant, comme à peu près tous les ans à cette période de l'année. Ce n'était pas à cause d'Halloween qui approchait ou de l'automne. C'était un évènement beaucoup plus marquant dans la vie du jeune homme. C'était le genre d'évènement qu'il ne partageait avec absolument personne, préférant encore s'enfermer dans sa bulle. Ses amis avaient fini par s'y habituer, ils n'avaient jamais réussi à lui tirer les vers du nez. Il prétendait toujours que tout allait bien, même si tout le monde voyait que ce n'était pas le cas.

Assis sur son lit, face à la fenêtre, le faux blond ruminait un passé lointain, voir inexistant. Il repensait à tout ce qu'il aurait pu vivre, ce qu'il aurait pu être et ce qu'il aurait pu devenir, si on ne lui avait pas enlevé la personne la plus importante à ses yeux. Il pensait tous les ans, et tous les ans, il se disait qu'il aurait pu devenir quelqu'un de tellement meilleur. Il aurait pu avoir une vie normale. Cet enfoiré qui se faisait appeler père, Kô aurait préféré que ce soit lui à la place de sa mère. Le jeune homme serra les poings  puis lança violemment son coussin contre le mur devant lui. Il inspira profondément et fini par se lever, passant ses deux mains sur son visage. Il ne devait pas perdre la face, il devait rester fort. Il avait beau être seul dans cette chambre, il n'avait pas le droit de se laisser aller, ce n'était pas digne de Uehara Kô. Ses mains remontèrent jusque dans ses cheveux, qu'il ébouriffa violemment. Il détestait vraiment cette période, si seulement elle n'avait pas à exister. Le blond jeta un regard circulaire dans la pièce jusqu'à tomber sur une photo de sa mère, délicatement encadrée et posé sur sa commode. Il resta un instant à la fixer puis fini par s'en approcher doucement. Il caressa le verre froid d'une main légèrement tremblante, mais, dans une impulsion, il plaqua violemment le cadre face contre terre, d'une telle force qu'il aurait pu briser le verre du cadre. Il ne prit même pas la peine de vérifier, il s'empara brutalement de son sac, le remplissant avec quelques trucs un peu inutiles, mais qu'il jugeait important, il enfonça sa casquette sur sa tête et se dirigea vers la sortie lorsque la porte s'ouvrit en grand juste devant lui, laissant place à Rukia. Il ne s'attendait tellement pas à sa visite. Il resta planté là à la regarder poser ses affaires comme un imbécile, son sac toujours dans la main. Il était tellement surpris qu'il ne put même pas garder l'équilibre lorsque son amie lui sauta dessus et s'écrasa au sol, comme une merde. Il ne put s'empêcher de rire face à l'attaque de chatouille qu'elle lui avait lancé, mais il ne riposta pas aussi vigoureusement qu'il l'aurait fait habituellement. Le blond regarda Rukia se relevant en annonçant son incrust'. Comme lui dire non aussi. Kô se redressa en souriant légèrement, seul signe d'approbation visible de sa part. Il se frotta le nez et se releva, venant s'installer près de Rukia, lui tirant vivement les joues en lui faisant, cette fois, un bien plus grand sourire.
- Un jour je t'achèterais un grand appart comme ça tu arrêteras de squatter chez moi !

Il l'avait dit sur le ton de l'humour bien sûr, elle sera toujours la bienvenue chez lui, et puis, il ne voulait pas lui acheter un grand appartement, si non, elle n'allait plus venir aussi souvent, et ça, Kô ne le voulait pas. Peut-être qu'il allait lui en prendre un un peu plus habitable que celui qu'elle avait, mais pas un qui ne lui donnerait plus envie de venir dans sa spacieuse maison. Bon, ce n'était peut-être pas le bon moment pour lui rendre visite, mais il aimait sa présence. En attendant, un silence s'installa un instant dans la pièce, silence qui ne se serait jamais installé en temps normal. Kô baissa les yeux, l'air un peu gêné, puis il se leva brusquement, saisissant trois colliers sur son bureau pour les ramener à Rukia.
- Lequel tu préfères ? Je n'arrivais pas à me décider alors je les ai pris tous les trois. Lequel tu préfères ?

Il venait de lui montrer trois magnifiques colliers pour femme qui devait surement valoir une fortune, l'un en or véritable, l'autre en or blanc et le troisième en argent. On aurait pu croire que c'était un moyen pour lui étaler sa richesse ou que c'était encore un cadeau qu'il allait lui faire, mais, vu la façon dont il se mordillait la lèvre, on pouvait avoir des doutes. Il n'avait jamais été nerveux en offrant des cadeaux à Rukia, pas le moins du monde, au contraire, il était plutôt excité, il se fichait de savoir si ça allait lui plaire ou pas, il lui donnait, tout simplement. Cette fois-ci, c'était différent, et ça n'allait, là encore, pas passer inaperçu.



HRP:

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Ce message a été posté Sam 24 Oct - 23:31
Tenue. ∆ Venir squatter chez Kô ? J’avais plus ou moins l’habitude, tout comme il venait souvent chez moi. Pas besoin d’invitation, il avait même les doubles de clés de chez moi et savait qu’il pouvait venir quand il voulait… Ce n’était vraiment pas un souci. Okai, le seul souci, pouvait être le fait que mon lit était petit, mais ça ne nous posait pas de problème pour dormir. Au contraire, au moins, j’avais moins froid. Il me tenait chaud, et j’avais la fâcheuse habitude de toujours m’enrouler autour de lui. Le pauvre. Et ce soir n’échapperait pas à la règle, même si lui disposait d’un lit plus grand que le mien. Et autant dire qu’une fois dans sa chambre, je ne pus contenir ma joie et mon excitation. Le voir me rendait toute chose. Ce n’était pas mon meilleur ami pour rien ! Lui sauter dessus ? C’était notre quotidien. Je me fichais moi, des regards ou quoi, qu’on soit dans sa chambre ou dehors c’était la même chose. Je lui sautais dessus sans aucune retenue. Soit il arrivait à me contenir soit… Ben comme là, on s’éclatait par terre, enfin, surtout plus lui que moi, vu qu’il atterrissait le premier le pauvre. Le chatouillant tout en le taquinant je tentais de le faire un peu sourire et de le décontracter. Il lui arrivait quelque chose c’était obligé. Une fois sur son lit, je soupirais en profitant du côté doux et confortable de la chose. Ah que ça faisait du bien. Me rejoignant je le laissais tirer mes joues alors que je me tournais vers lui pour me blottir contre lui. « Un jour je t'achèterais un grand appart comme ça tu arrêteras de squatter chez moi ! » Me redressant, je pinçais l’air de rien un de ses tétons, sans aucune gêne, bien évidemment. « Hey ! Non ! Si tu fais ça…. Ce n’est pas le téton que je pince mais… Plus sensible… » Dis-je en lui lançant un regard faussement mauvais. Pas besoin de préciser l’endroit, il n’était pas bête, i comprenait parfaitement ou je voulais en venir. Et je n’aurais pas honte… C’est pas comme si je ne l’avais pas touché ou vu nue…. Le voyant se lever, je roulais sur le lit pour m’allonger sur le ventre et le regarder faire pour me montrer des colliers. Clignant des yeux, je les fixais longuement. «  Lequel tu préfères ? Je n'arrivais pas à me décider alors je les ai pris tous les trois. Lequel tu préfères ? » Surprise de sa question, je relevais le regard vers lui pour sourire faiblement. Oh… ? Aurait-il une fille dans sa vie ? Amusée, j’attrapais les colliers, roulant sur le dos en croisant les jambes tout en levant les bras en l’air pour voir les colliers un par un. « J’ai tendance à dire que celui en or blanc est magnifique. L’or blanc se marie avec tout. Il est plus clair et plus brillant que l’argent, plus discret que l’or jaune… » Dis-je en posant les deux autres sur le lit avant de regarder plus en détails celui en or blanc. « Il est vraiment magnifique. A qui comptes-tu l’offrir ? Dis-moi tout. » Dis-je en me redressant pour m’assoir et le regarder longuement. « Oh… Kokoro serait-il… Amoureux ? » Demandai-je en me rapprochant de lui pour qu’il me dise tout. Il était hors de question que je ne sois pas au courant si mon meilleur ami avait quelqu’un dans son cœur ! Je voulais être au courant de tout et savoir qui c’était ! Je n’étais pas une amie jalouse, non, ça il le savait, mais c’était… Juste de la curiosité et puis ça concernait son bonheur, alors je ne pouvais que m’en réjouir. Tant qu’on ne le faisait pas souffrir, moi ça m’allait.



Spoiler:

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Ce message a été posté Dim 25 Oct - 23:23

"You're not alone"

Rukia & Kô
Tenue



En réalité, Kô n'aurait même pas dû être choqué de voir Rukia débarquer dans sa chambre, elle le faisait si souvent, comme lui le faisait souvent chez elle. Elle lui avait même donné les doubles de ses clés (même s'il passait plus souvent par la fenêtre, elle est tellement facile à ouvrir). Bien sûr, lui aussi lui avait donné les doubles de clés de sa maison, mais son père était souvent là, il préférait faire sa paperasse à la maison plutôt qu'au commissariat, ce qui ne plaisait vraiment pas au blondinet. Certaines personnes pourraient trouver ça malsain que deux jeunes gens comme eux se voient si fréquemment alors qu'ils ne sont même pas en couple, mais pour ce qu'ils avaient essayé de faire dans le passé, dormir dans le même lit n'était même plus source d'un quelconque malaise. Ils n'avaient aucune gêne quand ils étaient tous les deux, absolument aucune et ils se fichaient bien du jugement des autres. Ils étaient juste jaloux de leur relation, c'est tout.

Kô tira les joues de Rukia tendis qu'elle vient se blottir conter lui. Il l'entoura de ses bras musclés, mais la plaisanterie qu'il venait de faire ne semblait pas être au goût de tout le monde. Elle se redressa brusquement et lui pinça le téton, lui arracha un petit cri aigu. Il posa ses mains sur son torse et se recroquevilla, comme pour se protéger d'une éventuelle attaque. En revanche, ce qu'elle lui dit le figea de suite, le laissant avec de grands yeux ronds. Il savait qu'elle en était capable, c'est pourquoi il se recula en plissant les yeux. Il se leva ensuite pour aller chercher les trois colliers qu'il avait achetés plus tôt et les montrer à Rukia. C'était une fille, elle devait s'y connaître mieux que lui en bijoux. Son choix se porta donc sur celui en or blanc. C'est vrai qu'il était vraiment beau. Il regarda distraitement sa meilleure amie, elle-même en train d'observer le collier. Il avait l'air de lui plaire. Il saisit celui en argent et le regarda un moment. Il fut sorti de ses pensées lorsque Rukia lui demanda à qui il comptait l'offrir. Si lui, il était amoureux ? Il ne fallait pas exagérer quand même, on parle bien de Uehara Kô, tomber amoureux, ce n'est pas dans son dictionnaire. Il fixa Rukia, incrédule, puis il secoua vivement la tête en rigolant.
- Non ! Il se leva et fit un signe pour désigner le collier qu'elle tenait dans la main. Prends-le, il est pour toi ! L'autre en or aussi si tu veux. Il afficha un maigre sourire et montra le collier en argent qu'il tenait toujours dans la main. Elle a toujours préféré l'argent de toute façon.

Il jeta un regard au cadre couché sur sa commode et remis le collier dans son boîtier, le rangeant dans l'un de ses tiroirs. Il se tourna vers le lit et sourit à Rukia, comme si de rien était. Il enleva ensuite sa casquette, passa une main dans ses cheveux pour les plaquer en arrière et remis sa casquette, à l'envers cette fois, comme il avait l'habitude de les porter. Il soupira puis ramassa le coussin qui gisait toujours sous sa fenêtre pour ensuite le lancer faiblement sur Rukia. Un petit rire s'échappa alors qu'il s'assit de nouveau sur le lit, touchant le nez de son amie du bout du doigt, un léger sourire toujours collé à ses lèvres.


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Ce message a été posté Dim 1 Nov - 23:28
Tenue. ∆ Kô semblait bizarre… Je ne saurais dire pourquoi mais, cette affaire de collier ne me disait rien de bon. Soit il était amoureux et je ne me gênais pas pour demander, soit… C’était autre chose mais quoi ? Il avait l’air un peu titillé par ma question, ce n’était donc pas une question d’amour ou quoi. « Non ! » Bingo. J’vais vu juste. Alors de quoi il s’agissait ? Je voulais savoir, j’étais curieuse. Pas que ça soit dans ma nature, mais il s’agissait de Kô, et il déconnait en ce moment. Autant dire que ça devait être un problème qui jouait sur tout ce qu’il faisait en ce moment. Un énorme problème ? Pour des colliers ? « Prends-le, il est pour toi ! L'autre en or aussi si tu veux. » Les prendre ? Il n’était pas sérieux quand même ? Je n’allais pas accepter deux colliers de la sorte ! Ils avaient l’air super cher en plus ! Ce n’était pas possible… « Elle a toujours préféré l'argent de toute façon. » Qui avait toujours préféré l’argent ? Haussant un sourcil, je regardais Kô sans rien répondre tout en réfléchissant. Est-ce qu’il parlait de sa maman ? Je savais qu’elle était décédée, son papa m’en avait parlé mais… Je n’en savais pas plus. Soupirant faiblement, je posais les colliers sur la table de chevet bordant le lit avant de recevoir un coussin. Hey. Relevant le regard vers le Nippon je le vis se jeter sur le lit à côté de moi pour venir toucher mon nez du bout de son doigt. Plissant les lèvres je me redressais pour l’attraper de mes dents et le mordiller avant de me rapprocher de lui sans pour autant lâcher son doigt. Le gardant en bouche, je m’amusais à lui mordiller entièrement avant de me laisser tomber sur lui et suçoter son doigt, comme si c’était une sucette à la cerise. « Tu chais que tu peux me parler quand cha va pas ? Je chuis là pour cha. » Dis-je ne passant un bras autour de son buste en fixant droit devant moi. Abandonnant son doigt, amusé de le laisser couvert de bave, je me redressais en lui tirant la langue. Le regardant longuement sans parler, je posais ma main sur son visage en caressant sa joue du bout de mes doigts. Si quelqu’un entrait dans cette pièce en cet instant-là, pourrait penser que nous étions amants, prêt à nous adonner à un plaisir charnel au vu de notre position, mais il en était tout autre. Nous étions justes sans aucune limite et contrainte entre nous. C’était comme ça. « Qu’est-ce qu’il se passe ? Tu ne veux pas me raconter ? Je n’aime pas te voir comme ça, ça me fait mal au cœur. » Dis-je d’une voix basse, vraiment très basse pour le mettre un peu dans la condition des secrets partagés. « Tu sais que quoi que ce soit, je ne te jugerai pas. Jamais. Même si tu as tué quelqu’un. » soupirai-je en venant déposer un baiser sur sa joue et poser ma tête sur son épaule. « Mais si tu veux pas en parler, je vais pas te forcer. Je ne suis pas là pour ça. Je veux te voir sourire et je veux entendre ton rire. » Dis-je en glissant une main sous son débardeur pour m’amuser à gratter sa peau du bout de mes ongles.


Anonymous
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Ce message a été posté Dim 13 Déc - 0:10

"You're not alone"

Rukia & Kô
Tenue



Kô amoureux, jamais. Du moins c'est ce qu'il disait et c'est sûrement ce que tout le monde croyait en voyant ce fou du volant, plus soucieux de sa voiture que de lui-même. Il va finir seule avec sa Blue Storm adorée, c'est ce que tout le monde disait, c'est ce qu'il finissait par croire aussi d'ailleurs. Enfin, ce n'était pas comme si ça l'affectait beaucoup, lui, la seule femme qu'il voulait, c'était sa mère, et, même s'il savait très bien que rien ne pouvait la ramener, même s'il savait que, s'il continuait à vivre dans le passé, ça finirait par le consumer de l'intérieur. Le problème, c'est qu'il n'arrivait pas à abandonner la haine qu'il éprouve pour tous ceux qui ont fait son malheur. C'est sûr qu'il est très fort pour se cacher sous une vague de bonne humeur, de folie et d'insouciance, mais mieux valait ne pas regarder sous sa carapace. De toute façon, il faisait tout pour que celle-ci ne se brise sous aucun prétexte. Il n'avait rien dit à personne à propos de ce démon qui le hantait, même pas à ses plus proches amis. Étrangement, seul Eri était au courant. La jeune fille était la seule à qui il avait tout raconté, ce n'était pourtant pas sa meilleure amie, mais c'était juste sa confidente. S'il ne se confiait pas ce genre de chose à ses meilleurs amis, ce n'était pas parce qu'il n'avait pas confiance en eux, il n'avait juste pas envie de les embêter avec ses problèmes, il préférait montrer le Kô joyeux et plein de vie qu'il avait l'habitude de montrer, au moins, ses amis ne s'inquiétaient pas pour lui. Il n'y avait pas de quoi de toute façon. Bon, c'était plus difficile de cacher l'enfant torturé qui sommeillait en lui lorsque l'anniversaire de la mort de sa mère approchait, mais il lui suffisait de se terrer dans sa chambre pendant quelques jours, voir quelques semaines, mais là, il venait de se faire prendre par sa meilleure amie et, naturellement, elle posait des questions.

Sa première question se tourna naturellement vers la raison pour laquelle il avait acheté ces colliers, bien sûr que non, il n'avait personne dans sa vie. Du moins, personne excepté elle. C'est vrai, avoir une meilleure amie comme elle, ça lui suffisait amplement. C'est pourquoi il lui donna les deux colliers en or sans aucune hésitation. Bon, vu sa tête, elle n'avait toujours pas l'habitude de tous ses cadeaux, trop de fierté. De toute façon, elle n'avait pas le choix, il allait continuer à lui offrir plein de trucs, qu'elle le veuille ou non, il avait même pour projet de lui acheter une voiture et un appart parce que vivre dans un appart aussi pourri et, en plus, sans voiture, c'était juste inadmissible. Bon, en ce moment même ce n'était plus trop à la une, mais ça reviendrait rapidement. Kô lui balança ensuite le coussin qu'il avait jeté plus tôt et vient se laisser tomber à côté d'elle. Il tenta de lui toucher le nez du bout du doigt, mais son amie l'attrapa et le mordilla comme un petit nonos. Kô ne put s'empêcher de sourire, elle était vraiment trop mignonne. C'était une bonne chose qu'elle soit là, ça lui remontait un peu le moral. Ce qu'elle lui assura fit plaisir au blond. Il lui caressa doucement la tête et rigola faiblement de son comportement. On aurait dit une enfant fière de sa connerie. Sentir sa douce main caresser sa joue lui remettait un peu de baume au coeur, un peu de contact humain, ça faisait du bien, surtout dans une période où il s'isole de plus en plus. Leur relation avait toujours été très étrange, elle n'avait pas vraiment commencé de la manière ordinaire pour des meilleurs amis. C'est vrai qu'ils ont emprunter un chemin peu commun pour arrivé à leur relation, mais ils ne sont jamais vraiment sortie de ce chemin. Ils étaient, certain, meilleurs amis, ils avaient toujours l'air plus que ça. Dans leur cas, on pouvait vraiment dire qu'ils avaient une amitié fusionnelle, sans limite.

Les mots que lui susurra Rukia serra le coeur du blond. Rukia était l'une de ses plus grandes amies, une précieuse amie qu'il ne voudrait perdre pour rien au monde. Peut-être devait-il la mettre dans la confidence ? Après tout, maintenant qu'elle était là, maintenant qu'elle l'avait vu dans cet état, à quoi bon faire semblant que tout va bien, il était démasqué. Il baissa la tête, sa gorge était tellement serrée qu'elle lui faisait mal, il ne pouvait même plus sortir un son. Puis Rukia déposa un baiser sur sa joue puis posa sa tête sur son épaule, il sentait ses doux cheveux caresser son bras. Le regard du blond se fraya doucement un chemin vers son amie, hésitant, jusqu'à croiser le sien. Il détourna les yeux presque tout de suite après, laissant un silence s'installer. Il attrapa la main de son amie qui s'était glissée sous son marcel, toujours un silence pesant qui planait dans la pièce. Est-ce qu'il devait lui dire ? Est-ce qu'il devait vraiment tout lui dire ? Ca semblait presque impossible pour lui, dévoiler ce genre de sentiment, c'était tout simplement impossible pour lui. Il était presque tenté de la rassure, de faire comme si tout allait bien à nouveau, que c'était une mauvaise période, que ça allait vite passer. Il était vraiment tenté, mais faire semblant, là, maintenant, c'était dur. Qu'est-ce qu'il devait faire ? Laisser ce silence pesant les mettre tous les deux mal à l'aise ? Il devait juste garder le silence ? Ravaler pour la énième fois son passé ? Bon...
- J'admirais beaucoup mon père quand j'étais gosse... Je voulais vraiment lui ressembler et devenir un grand policier... Il marqua une pause, prenant une grande inspiration pour chercher la force de continuer. Je voulais être comme lui parce que... Parce que je voulais être capable de protéger ma mère... Je pensais que j'en serais capable... J'aurais pu en être capable, mais...

Il prit une autre grande inspiration, cette foutu boule dans sa gorge ne le laissait pas parler comme il le voulait, décidément, il détestait raconter cette histoire. Il sentait déjà les larmes lui monter aux yeux, il ne voulait vraiment pas montrer sa faiblesse devant Rukia, il ne voulait pas pleurer devant elle, il avait trop de fierté pour ça. Il laissa un autre silence s'installer, ravalant du mieux qu'il pouvait la vague d'émotions qui n'allait pas tarder à le submerger. Allez, il ne fallait pas se laisser abattre. Il respira profondément pour continuer son récit.
- Mais... J'avais que huit ans quand elle est partie... Elle était juste allez faire des courses... Je... Je savais qu'elle était partie acheter les cadeaux de noël...  Un petit rire s'échappa de ses lèvres, plus mélancolique qu'amusé. Elle s'y prenait toujours à l'avance pour ça, pour qu'il n'y ait pas trop de monde... J'attendais son retour avec impatience... J'étais tellement pressé de chercher la cachette où elle allait mettre les cadeaux... Mais mon père à reçu un appel et... Je savais pas vraiment de quoi il parlait, mais je savais que ça concernait ma mère... Je savais que c'était grave... Il marqua encore une pause, son visage devait être tout rouge maintenant, sa vision se brouillait de plus en plus et il avait de plus en plus de mal à contrôler sa voix chevrotante. J'ai dû rester tout l'après-midi recroquevillé près de la porte de son bureau à l'écouter parler... Peut-être même une bonne partie de la nuit...  Une larme dévala enfin sa joue, brisant cette image qu'il se donnait tant de mal à garder en mille morceaux. J'ai prié tellement fort pour que ma mère rentre... J'entendais mon père parlait... Je savais pas vraiment de quoi il s'agissait à cette époque... Il parlait d'un chantage et... Et d'un prisonnier...

Les larmes coulaient à flot, tellement que Kô n'arrivait plus à dire un mot. La journée entière lui revenait à l'esprit, chaque détail lui revenait, il se souvenait de tout, il se revoyait, à huit ans, comprendre petit à petit que ça mère n'allait jamais revenir, sa mère qu'il chérissait tant, la femme qui représentait toute sa vie. Il enfouit son visage dans ses mains et essuya rageusement ses larmes. Il s'éclaircit la gorge et reprit une grande inspiration, évitant toujours le plus possible le regarde de Rukia, il n'avait absolument aucune envie de voir ce regard de pitié, pas dans ses yeux à elle.
- Ma mère avait été prise en otage, ils ont juste demander un prisonnier en échange de sa vie, mais mon père n'a rien fait... Il a rien fait pour la sauver et elle est morte. Le ton de sa voix changea du tout au tout, sa tristesse se transforma en colère. C'est de sa faute si elle est morte... C'est de sa faute...


Anonymous
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Ce message a été posté Dim 13 Déc - 21:17
Tenue. ∆ S’il y avait bien une personne que je connaissais par cœur dans ce monde, excepté Zero, c’était lui. Kô. Pourquoi ? Comment ? Bonne question. Nous n’étions surement pas destinés à devenir les meilleurs amis du monde et pourtant c’était bien ce que nous étions. J’avais une confiance aveugle en lui, et n’avait en aucun cas, aucun souci sentimentalement parlant avec lui. C’était… Comme un frère. Oui, c’était ça. Sans tabou, sans gêne, le genre de personne avec qui je pouvais passer du temps, comme on passe du temps avec son frangin. On parle de nos passions, on dort ensemble, on est collé l’un à l’autre, et personnellement, je me fiche de prendre ma douche avec lui. C’était comme ça, c’était juste… Kô était mon Kô. Fallait pas demander, ni chercher à comprendre. Je me fichais qu’on puisse nous prendre pour un couple, je me fichais que son père puisse se poser des questions sur notre relation, tout m’était égale. Je l’aimais, éperdument, je le touchais, vraiment beaucoup. Mais ça, ceux qui me connaissaient vraiment, savaient à quel point j’étais tactile au possible et que je parlais avec mes mains. Tout simplement. Et Kô faisait partie de ces rares personnes dont je touchais un peu trop beaucoup le corps. Zero était le premier avec qui je n’avais aucune limite. Kô, était le second, voilà tout. C’était pas plus compliqué que ça. Et aujourd’hui, aujourd’hui mon petit homme n’allait pas bien. Il ne disait rien, mais je le voyais, je le connaissais, parce que même si nous ne nous connaissions pas depuis bien longtemps, dans le fond, je le connaissais, sur le bout des doigts. Je ne pouvais donc pas m’empêcher de lui demander ce qui n’allait pas, et il devait comprendre une chose. Il pouvait bien virer dans la folie, je le protègerai. Parce que c’était ça, le vrai amour. Protéger les gens qu’on aime, au péril de sa propre vie. Je pourrais mourir pour Kô. Je pourrais mourir pour pas mal de monde. J’étais ce genre de personne. Surement trop bonne et trop conne, mais c’était comme ça. « J'admirais beaucoup mon père quand j'étais gosse... Je voulais vraiment lui ressembler et devenir un grand policier... Je voulais être comme lui parce que... Parce que je voulais être capable de protéger ma mère... Je pensais que j'en serais capable... J'aurais pu en être capable, mais... » Ma respiration se coupa. Il ne m’avait jamais parlé de sa maman. Jamais. Je savais seulement qu’elle était décédée il y a bien longtemps. Aujourd’hui, le sujet sortait, aujourd’hui, il m’ouvrait son cœur. Aujourd’hui Kô venait de nous propulser en avant dans notre relation. Nous nous rapprochions, lui et moi. « Mais... J'avais que huit ans quand elle est partie... Elle était juste allez faire des courses... Je... Je savais qu'elle était partie acheter les cadeaux de noël... Elle s'y prenait toujours à l'avance pour ça, pour qu'il n'y ait pas trop de monde... J'attendais son retour avec impatience... J'étais tellement pressé de chercher la cachette où elle allait mettre les cadeaux... Mais mon père à reçu un appel et... Je savais pas vraiment de quoi il parlait, mais je savais que ça concernait ma mère... Je savais que c'était grave… » Fronçant les sourcils, je ne bougeais pas, restant muette face à son discours. Restant collée à lui, j’osais à peine respirer, caressant quelque peu son torse, avec douceur, du bout de mes doigts, comme pour lui faire comprendre que ça allait. J’étais là. Il ne devait pas se faire de souci. J’étais là si ça n’allait pas et que j’allais bien évidemment, le soutenir. « J'ai dû rester tout l'après-midi recroquevillé près de la porte de son bureau à l'écouter parler... Peut-être même une bonne partie de la nuit... J'ai prié tellement fort pour que ma mère rentre... J'entendais mon père parlait... Je savais pas vraiment de quoi il s'agissait à cette époque... Il parlait d'un chantage et... Et d'un prisonnier... » Relevant le regard vrs son visage, je vis les larmes couler doucement d’abord sur ses joues puis plus vite et plus nombreuses. Mon cœur se contractant encore plus sous la tristesse que je ressentais, je me sentais tout à coup inutile. Le voyant s’essuyer le visage de façon franche, colérique même je dirais, je me redressais alors qu’il évitait de me regarder. Sa voix, douce et suave d’habitude était coupée par les pleurs et les sanglots. Kô était différent, tellement à ce moment précis. Ça me brisait le cœur. « Ma mère avait été prise en otage, ils ont juste demander un prisonnier en échange de sa vie, mais mon père n'a rien fait... Il a rien fait pour la sauver et elle est morte. C'est de sa faute si elle est morte... C'est de sa faute... » Me redressant, je soupirais doucement alors que mes yeux étaient remplis à présent de larmes. Comment rester insensible à ça ? C’était impossible. Reniflant doucement, je posais mes mains sur ses joues, l’obligeant à tourner le regard vers moi. Essuyant ses joues, je mordis l’intérieur de mes joues alors que sans pouvoir me retenir, je me mis à pleurer moi aussi. Je pouvais ressentir toute sa peine comme si c’était moi qui avais vécu ce moment si tragique. « Kô… Tu aurais dû m’en parler bien plus tôt. » Soufflai-je d’une voix basse et calme. Reniflant à plusieurs reprise, je souris doucement avant de me pencher vers lui et déposer une multitude de baiser sur ses joues, là, ou chaque larme coulaient pour les effacer. Une de mes mains se glissait dans ses cheveux pour les fourrager. « Je suis désolée… Tellement désolée pour ce qui est arrivé à ta maman. Je comprends parfaitement ton ressenti, et c’est normal. Ton papa a… Il porte trop son travail avant tout le reste et ça t’a enlevé ta maman. Je vois ô combien tu es triste… C’est indéniable. C’est horrible de perdre un parent si jeune mais surtout de cette façon-là. » soupirai-je en caressant toujours ses cheveux en posant ma joue contre la sienne. A moitié allongée sur lui, je le berçais doucement, ou plutôt je me mouvais sur lui de droite à gauche, en tentant un peu de le bercer. « C’est sa faute oui. Ton papa est fautif de sa mort, mais ne t’es-tu pas dis que le fardeau que devait porter ton père était le pire du monde ? Il a le sang de sa propre femme sur ses mains. Il doit en souffrir intérieurement, même s’il ne t’en parle pas, ou ne le montre pas. Il le sait qu’il a fait une énorme connerie, et il doit le regretter comme jamais. Je sais que tu n’as pas forcément envie d’entendre ça mon chéri, mais, je pense que c’est difficile pour vous deux, ne le déteste pas trop. Même si je suis sûre qu’il comprend et accepte parfaitement ta haine envers lui. » soufflai-je en me tournant pour déposer un baiser sur sa joue humide et chaude. « Je vais rester là, auprès de toi, autant de temps qu’il te le faudra, mais tu as besoin d’évacuer tout ça. Pleure. Pleure et vide ton esprit. Tu as besoin de vider cette peine. Tu ne peux pas la garder Kô. Je sais à quel point c’est horrible de tout garder sur soi. On en devient fou et complètement perdu. Je ne veux pas que tu deviennes comme moi, alors pleure, cri, hurle, je resterai là, même si tu venais à me taper pour que je m’en aille, je ne partirai pas. » Dis-je en serrant mes bras autour de lui en reniflant une nouvelle fois.


Anonymous
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Ce message a été posté Sam 26 Déc - 14:34

"You're not alone"

Rukia & Kô
Tenue



Kô, un grand gamin, toujours de bonne humeur et prêt à mettre l'ambiance. Fou pour certain, grand fêtard pour d'autre. On peut dire que la réputation du jeune Uehara n'était plus à refaire. Il était tout le contraire de son père, il fonçait tête baissé et ne faisait que ce que lui dictait son coeur. Peur et prudence étaient des mots qu'il ne connaissait absolument pas, et ça se voyait jusque dans sa façon de parler. C'est sûr, il avait beau être le UKing des courses de rue, il avait beau être le grand fêtard complètement barré que tout le monde connaissait, ce n'était qu'une façade mettant en scène le stéréotype même du petit branleur en pleine crise d'adolescence qui pense ne plus rien avoir à perdre. Il est bien beau le Kô que tout le monde connait, mais il y a un Kô dont tous ignore l'existence, un Kô resté bloqué douze ans en arrière, un Kô dévasté qui se ronge de l'intérieur. Il en fait des efforts pour garder cette petite part de lui enfoui au plus profond de son âme, et il faut dire que ses efforts payent, mais il faut bien qu'il sorte de temps à autre. Mais si le blond se donne tant de mal à le cacher aux yeux du monde, c'est bien qu'il y a une raison. Peut-être que s'il n'avait pas cette aversion pour ceux qui le prennent en pitié, il en parlerait peut-être plus facilement. Ce n'était pas parce que Kô n'avait pas confiance en ses amis qu'il ne leur parlait jamais en détail de sa vie familiale, il ne supportait tout simplement pas l'idée que ses plus proches amis le regarde avec des yeux pleins de pitié et de compassion. Il n'en avait juste pas besoin, il voulait vivre sa vie comme tout le monde, sans s'encombrer de ce passé trop lourd à porter. Malheureusement, si Kô à bien un défaut qui lui causait du tort, c'était bien cette manie qu'il avait de toujours rester accroché au passé. Il en avait peut-être pas l'air sous ses airs de je-m'en-foutiste, mais Kô était le genre de personne à trimballer ses regret jusque dans sa tombe. Il n'en avait, certes, pas beaucoup, mais ils étaient de taille et ça lui bouffait littéralement la vie. Il ne faut pas lui en vouloir s'il ne parle pas de ses tracas à long terme où s'il les fait passer pour de petits problèmes passagers, il n'a tout simplement pas envie que l'on s'inquiète pour lui.

Et en cette période qui, en temps normal, est censée être une période de fête et de joie, il y en a un qui préfère s'isoler de tout le monde, comme absolument chaque année au même moment de l'année. On commençait à avoir l'habitude de le voir disparaitre, mais cette année semblait légèrement différente. En temps normal, il arrivait à rester seul dans son coin, sans trop être dérangé, il recevait de temps à autre la visite d'Eri, la seule sur cette terre à être au courant de toute l'histoire de Kô. Cette fois-ci allait être différente en effet, car pour la première fois, il allait mettre quelqu'un d'autre dans la confidence. Et ce quelqu'un d'autre ne pouvait être que sa meilleure amie. Rukia avait tout de suite vu que quelque chose n'allait pas chez lui, il ne pouvait pas continuer à faire comme si tout allait bien alors qu'elle l'avait percé à jour. Il avait hésité avant de lui dire, il avait tellement peur de voir ses vieux démons se refléter dans ses yeux, peur qu'elle le regarde différemment, peur de se laisser submerger et de montrer sa plus grande faiblesse, mais il s'était lancé malgré tout. Elle était comme une soeur pour lui, elle avait surement le droit de savoir. Est-ce que ça allait changer quelque chose à leur vie, Kô n'en était pas sûr, il était même persuadé que c'était complètement inutile de ressasser le passé d'un autre, ça n'apportait rien aux deux parties. Bon, bien sûr, il était toujours le premier à se montrer attentif lorsque quelqu'un avait besoin de parler, mais dès que c'était son tour, tout devenait bizarrement futile et plus digne d'intérêt. Ca pouvait faire du bien à certain de parler de leurs problèmes, mais lui, ça ne lui apportait que plus de tourment.

Il lui avait pourtant tout raconté, il était allé au-delà de ses angoisses pour tout lui avouer. Lui raconter cette histoire n'avait pas été chose facile, à chaque fois qu'il parlait ou repensait à cette journée, il la vivait dans les moindres détails. Il ne pu même pas retenir les larmes qui lui montaient aux yeux, c'était horrible. Et maintenant, il était là à pleurer comme un gosse. Il se trouvait pathétique, misérable, faible. Il détestait vraiment cette image de lui. Il avait tellement honte, tellement peur, que durant tout son récit, il ne regarda pas une seule fois Rukia. Heureusement qu'elle était sur lui d'ailleurs, car elle faisait tellement peu de bruit qu'il aurait put croire qu'elle était partie. Mais elle était bien là, et, même s'il fuyait son regard, il l'entendait renifler. Puis elle posa ses mains sur ses joues humides, obligeant le blond à tourner la tête vers elle. Kô posa finalement les yeux sur le visage de sa meilleure amie, elle avait les larmes aux yeux elle aussi, son histoire ne l'avait pas laissée indifférente apparemment. En même temps, ce n'était pas vraiment quelque chose d'anodin qu'on racontait autour d'un bon café viennois. Rukia tenta d'essuyer les larmes qui avaient coulé sur ses joues, mais d'autres tombaient pour remplacer celles qui avaient été effacées. Kô ferma les yeux tendis que son amie se rapprocha de lui et déposa une multitude de baisers sur ses joues inondée de larmes. Au final, c'était toujours rassurant d'avoir un peu de compagnie. Il ne pouvait que l'admettre, sa présence lui faisait du bien. Rukia tentait au mieux de le réconforter, elle essaya même de le bercer doucement, même si sa position n'était pas vraiment adaptée à ça. Kô avait toujours les yeux clos, il n'arrivait pas à faire taire ses pleurs, il avait l'impression qu'on était en train de broyer son coeur tellement c'était difficile pour lui de se rappeler de cette journée. Il passa ses bras autour de la taille de Rukia et enfoui sa tête dans le creux de son épaule, cherchant encore un peu de réconfort, il en avait vraiment besoin, aujourd'hui plus que jamais. Kô renifla et tenta de parler malgré les sanglots qui saccadaient sa voix.
- Il- Il le mérite. S'il nous avait fait passer avant son travail... Ca ne serait pas arrivé.

L'entendre dire qu'elle n'allait pas partir le rassurait vraiment. Il avait l'impression qu'il allait mourir tellement sa peine était grande. Il resserra ses bras un peu plus sur la taille de Rukia, l'empêchant inconsciemment de s'en aller. L'épaule de Rukia devait être trempée de ses larmes tellement ça ruisselait comme une fontaine. Il renifla plusieurs fois avant de susurrer doucement d'une voix chevrotante.
- M'abandonne pas...


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Ce message a été posté Ven 8 Jan - 16:01
Tenue. ∆ Ce n’était pas une soirée comme les autres. Non, elle était totalement différente de toutes les soirées que j’avais pu connaitre avec Kô. Celle-ci était triste, il régnait dans sa chambre une sorte d’atmosphère un peu pesante. Le genre d’ambiance qu’il fallait à tout prix rompre. C’était bien pour ça que j’étais venue. Je n’étais pas dupe… Kô était mon meilleur ami, je le connaissais depuis quelques mois et même si ça ne faisait que quelques mois, il n’avait pour moi, aucun secret. Si ce n’est cette fois-là, le fait que je ne sache toujours pas pourquoi il n’allait pas bien. Il était temps que je le fasse parler. Il pouvait me faire confiance, il le savait. Pour lui je pourrais carrément mourir si ça lui permettait de sauver sa vie. Parce que j’étais ce genre de fille qui se donnait corps et âme pour ses amis et préférait se négliger. J’avais toujours été ainsi de toute façon. Parce que je m’attachais un peu trop vite aux gens. Kô en faisait partie. Il avait cette place dans mon cœur… La place qui venait juste après l’homme qu’on aime. Ce n’était pas mon amant, ce n’était pas l’homme de ma vie, mais c’était un amour incommensurable sans le côté… Intime. Sans Kô j’étais un peu perdue, même si je devais l’avouer, j’évitais au maximum de lui parler de mes peines. Je préférais qu’on me parle de soi, que moi parler de ma vie aux autres. Et maintenant que Kô me parlait, je comprenais mieux. Je pouvais enfin savoir pourquoi il n’allait pas bien et surtout et avant tout je pouvais le réconforter. Le fait qu’il ait perdu sa maman de la sorte n’était pas normal… C’était triste et horrible, je ne pouvais que le comprendre. Ça ne devait pas être facile d’en parler. Il avait surtout honte de pleurer devant moi, mais ça, il ne devait pas avoir honte. Ce n’était que moi, on n’avait aucune gêne entre nous, aucun complexe, il n’avait pas à se sentir honteux. Et le voir pleurer n’arrangeait rien pour moi, qui pleurait aussi. La façon dont il le racontait et ce qu’il s’était passé était bouleversant. Je voulais le rassurer, comme je le pouvais, avec mes faibles mots, avec mon frêle corps pour lui montrer que j’étais là. Oui j’étais là et qu’il pouvait toujours compter sur moi quoi qu’il arrive. Venant sur lui, je m’allongeais doucement en posant ma tête sur son épaule. Il fallait qu’il comprenne une chose, c’est que e serais toujours là pour sécher ses larmes, je n’allais pas l’abandonner et le laisser pleurer seul. Hors de question. J’en profitais même pour passer mes mains sur son visage pour essuyer les larmes. Jamais il ne serait seul. Jamais. Le sentant poser sa tête sur mon épaule, je le laissais pleurer, en le berçant doucement, comme je le pouvais, au vu de la position. « Il- Il le mérite. S'il nous avait fait passer avant son travail... Ca ne serait pas arrivé. » Passant une main dans ses cheveux je soupirais en fermant brièvement les yeux. Ça devait tellement être difficile, que ça soit pour Kô comme pour son père. Leur relation c’était dégradé à cause de tout cela… Ce n’était pas facile à gérer, et je pouvais comprendre. Sentant ses bras autour de ma taille, je soupirais en le serrant un peu plus fort moi aussi. « M'abandonne pas... » « Jamais. Je ne t’abandonnerai jamais. » Dis-je doucement en fourrageant ses cheveux. Me redressant, je vins déposer un baiser sur sa joue avant de caresser celle-ci du bout de mes doigts. « Tu sais très bien que je te lâcherai pas. Je serai toujours là pour toi. Que ça soit le jour comme la nuit, tu n’as pas à hésiter, ou à avoir honte. » Mon regard plongeait dans le sien, je m’approchais pour déposer un baiser sur son front. « Je t’aime Kô. » J’ajoutai d’une voix douce et faible, comme s’il s’agissait d’un secret et que les murs avaient des oreilles. Passant mes pouces sous ses yeux pour essuyer les traces de larmes, et lui faire un doux sourire. « Je suis contente que tu m’en ai parlé. Je n’aime pas te voir comme ça… » ça me fendait le cœur. Je me sentais impuissante dans ce genre de moment. « La prochaine fois, ne reste pas seul. Viens me voir. D’accord ? » 


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Ce message a été posté Mer 20 Jan - 22:01

"You're not alone"

Rukia & Kô
Tenue



A cette instant précis, Kô avait le coeur lourd, plus lourd que jamais auparavant. C'était la seconde fois qu'il parlait de sa mère à quelqu'un, qu'il racontait toute l'histoire dans ses moindres détails, tellement mal, qu'il avait l'impression que son coeur allait se briser en mille morceaux à chaque battement. Il n'arrivait même pas a contenir ses larmes. Il était vraiment pathétique à cet instant, il se sentait tellement faible, mais, bon, finalement, ce n'était pas aussi désastreux qu'il ne l'aurait pensé. Il imaginait le jour où il devrait le dire à une autre personne beaucoup moins... Touchant ? Non, il avait toujours imaginé ce moment comme quelque chose d'affreusement dégradant, pour lui et pour son image, mais pas du tout. Avec Rukia, rien avait l'air comme ça. Certes, il avait vraiment honte de pleurer comme un gamin de 5 ans devant elle, mais la savoir près de lui le réconfortait, il savait qu'il pouvait compter sur elle autant qu'elle pouvait compter sur lui. Dans un sens, c'était vraiment stupide et surfait de penser à son image, mais il avait vu ce que ça faisait de ne pas avoir de carapace, d'être vulnérable à tout moment, d'être faible et, surtout, d'être traité comme un faible. S'il n'aimait pas qu'on ait pitié de lui, ce n'était pas pour rien, combien de gens l'avaient pris en pitié lorsque sa mère venait de mourir, combien de gens, même inconnus, l'avaient vu comme le pauvre gamin qui avait perdu sa mère dans une prise d'otages. Ca peut paraitre bizarre, tous ces gens ne pensait pas à mal, mais Kô, malgré ses 8 petites années, le ressentait comme si on lui faisait l'aumône, alors qu'il ne demandait rien. Il ne voulait pas revivre ça, il n'en avait pas besoin, encore moins venant de ses amis.

Le fait de l'avoir dit à Rukia les rapprochait surement encore plus qu'ils ne l'étaient avant. Désormais, elle faisait partie de ces très rares privilégiés qui connaissaient toute l'histoire de Kô, du moins, la plus grosse et la plus secrète partie. Il ne fallait surement pas une simple soirée pour raconter tout ce que Kô à fait dans sa vie, en partant du plus stupide au plus dangereux, en passant par le second plus gros regret qu'il ait eu de toute sa vie. Peut-être que le jour viendra où Rukia saura toute l'histoire. Bon, l'appréhension de ce jour était toujours là parce que ce qu'il avait fait dans sa vie n'était pas très glorieux, c'était même plutôt désastreux et on ne peut pas dire que le blond soit très fier de cette sombre période que fut celle du collège. Mais bon, chaque chose en son temps, pour le moment, Kô venait de vider le plus lourd, le plus difficile à porter, et, il le pensait à chaque instant, il était heureux que Rukia soit là pour le soutenir dans ce moment difficile. L'entendre dire qu'elle ne l'abandonnerait jamais lui avait fait un bien fou, comme si on venait de retirer ce couteau qui ne cessait de se tourner et de se retourner dans son coeur meurtrit. Il ne se lassait plus de ses baisers et de ses mains lui caressant les joues. Il avait besoin de cette présence, de cette douceur plus que jamais. Les larmes n'arrêtaient pourtant pas de s'arrêter de couler, mais cette fois, un autre sentiment s'était mêlé à ce déluge, le soulagement, le soulagement de voir qu'il avait quelqu'un auprès de lui.
- Merci...

Il l'avait soufflé si bas qu'on avait presque du mal à l'entendre. Il n'avait pu répondre que ça, regardant Rukia droit dans les yeux avant qu'elle ne lui dépose un baiser sur le front. Il ferma les yeux et savoura le moment de tout son être. Ils se parlaient pour la première fois à coeur ouvert, sans aucune carapace ou sans aucun masque, toutes leurs actions était guidé par leur coeur, le vrai, le pur et non pas par ce voile qui essaye de faire l'illusion en te faisant croire que tu es celui que tu es. Le blond aurait aimé lui répondre que lui aussi il l'aimait, qu'il serait surement perdu sans elle, qu'il avait besoin d'elle pour pouvoir respirer sur cette terre, mais les mots ne sortirent pas, sa voix mourait dans sa gorge pour ne laisser que des sanglots.

Les yeux baissés, il tentait tant bien que mal de reprendre une respiration normale, il essayait de faire cesser ses larmes et ses sanglots, Rukia passant doucement ses pouces sous ses yeux humides et rougis. Il se calmait doucement, même si sa respiration était toujours saccadée, les larmes ne coulaient plus autant. Il se contenta de hocher la tête lorsque son amie lui dit de ne pas rester seul la prochaine fois. Il ramena une main vers lui et s'essuya les joues, toujours la tête basse.
- Je suis désolée... De ne rien t'avoir dit. J'avais... J'avais peur que... Ce soit trop dur, que tu me regardes différemment après ça. Il releva un regard inquiet vers elle. Tu peux garder ça pour toi ? S'il te plaît ?

Il n'avait pas envie que ça s'ébruite, il était inutile de trifouiller ces vieilles cendres à la recherche d'une braise.


Anonymous
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Ce message a été posté Mer 3 Fév - 23:08
Tenue. ∆ C’était un sujet sensible et je pouvais parfaitement comprendre qu’il ait mis du temps à m’en parler. Ce n’était pas forcément facile, il tenait à sa mère et celle-ci avait été tuée… Assassiné lâchement. Il n’y avait pas d’assassinat de courage de toute façon. Tuer quelqu’un c’était être lâche et ignoble. Il n’y avait pas d’autres mots. Et je comprenais enfin pourquoi Kô et son père n’était en aucun cas proche. Pourtant son papa était gentil, je n’avais jamais eu de souci avec lui. Jamais. Il était poli, gentil, et m’acceptait sans rien dire. Parce que oui, j’étais quand même très souvent chez eux… Et je venais souvent à l’improviste… C’était dommage vraiment que leur relation se soit dégradée de la sorte… Mais je n’allais pas m’en mêler, vis-à-vis de Kô, je n’allais pas faire quelque chose qu’il ne voulait pas. Séchant doucement ses larmes, mes pouces passant sur sa peau toute douce, je soupirais longuement. « Je suis désolée... De ne rien t'avoir dit. J'avais... J'avais peur que... Ce soit trop dur, que tu me regardes différemment après ça. Tu peux garder ça pour toi ? S'il te plaît ? » Passant une mains dans ses cheveux, je lui fis un long sourire avant d’hocher la tête. « Ne t’inquiète pas pour ça. Je ne dirais rien. Absolument rien ! » Dis-je en mimant de fermer ma bouche, comme si je fermais une fermeture éclair. Il le savait que j’étais une tombe. Me redressant je lui fis un bisou sur la joue avant de nous faire rouler sur le lit pour le taquiner. Finissant assise à califourchon sur lui, je sautais sur lui pour le faire rire en lui fourrageant les cheveux. « Allez, fais-moi un souriiiiiiiiiiire. » Dis-je en lui tirant les joues pour le faire sourire. Me levant je sautais sur le lit avant de sauter au sol. Quittant la chambre, je filais dans la cuisine à la recherche de choses sucrées. Lèvres ressorties, je piquais un paquet de gâteau et de quoi boire avant de revenir dans sa chambre. Fermant la porte de mon pied, je posais le tout sur son bureau avant de me tourner vers lui. « Rien de mieux que de manger des sucreries quand on a pas le moral. » Me laissant tomber sur le lit, je tapotais sa cuisse en plongeant mon regard dans le sien. Je voulais le voir sourire et ne pas le voir pleurer.


Pardon c'est horrible...

Anonymous
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Ce message a été posté Dim 1 Mai - 17:41

"You're not alone"

Rukia & Kô
Tenue



La présence de Rukia rassurait Kô, il était vraiment content qu'elle soit là, il ne donnait pas cher de sa soirée si elle n'était pas passée. A voir son expression, l'histoire de Kô avait dû la chamboulé. Il ne voulait pas qu'elle s'inquiète pour ça pourtant, Kô restait Kô et il le restera toujours, ce n'est pas ça qui le changera. Mais la compréhension de Rukia était une bonne chose, ça le soulageait de savoir qu'elle le soutenait et qu'elle ne dirait rien. Kô essuya ses joues encore humides et un léger sourire apparu furtivement sur son visage pour la remercier. Rukia lui déposa un bisou sur la joue et le fit rouler sur le lit. Kô se retrouva donc allonger sur le dos, Rukia à califourchon sur lui. Elle lui ébouriffa les cheveux et Kô ne put s'empêcher de rigoler doucement. C'est ce que Rukia voulait de toute façon, alors il fallait mieux rire et essayer de ne plus trop y penser, du moins pour l'instant. Il avait beaucoup de chance d'avoir une amie comme elle, c'était indéniable. Rukia finit par sortir comme un éclair, laissant Kô tout seul. Le blond fixa un instant la porte, toujours sur le dos, puis soupira, un petit sourire aux lèvres. Ouais, il était vraiment chanceux. Il aimerait lui rendre la pareille, mais, même en une vie, il ne pourrait pas rembourser la dette qu'il lui doit. C'est peut-être exagéré vu comme ça, mais c'était la réalité, elle ne s'en rendait pas compte, mais l'aide qu'elle lui apportait était énorme, il ne savait pas ce qu'il ferait sans elle. Lui acheter tout plein de trucs, c'était un peu sa façon à lui de la remercier, même si elle ne voulait pas.

Au moment ou Kô se redressa, Rukia refit irruption dans la pièce, les bras pleins de trucs a grignoter. Kô ne put s'empêcher de rire lorsqu'il la vit, elle était vraiment unique en son genre celle là, mais c'était bien vrai, manger c'était ce qu'il y avait de mieux pour le moral, surtout pour un gros mangeur comme Kô. Le blond regarda son amie dans les yeux pendant un instant puis se jeta littéralement sur elle. Il l'attrapa par le cou et la plaqua sur le lit en lui ébouriffant violemment les cheveux.
- T'sais qu't'as d'bon conseil toi !

Allez, Kô ne devait plus se lamenter sur son sort, Rukia était là, il n'avait pas le droit d'être triste, il devait se contrôler, elle n'avait pas à subir ça après tout. Un Kô fou c'était toujours mieux qu'un Kô déprimé. C'est pourquoi, il fit tout son possible pour que la soirée se passe comme toutes les autres soirée qu'ils passaient ensemble. Ce mauvais moment passé et Rukia au courant, les deux meilleurs amis purent passer la nuit ensemble à parler et chahuter comme ils le faisaient à chaque fois. Mine de rien, ça lui avait vraiment fait du bien de parler de sa mère, surtout à Rukia.


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