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 Please, Just One Night, I'm Tired.

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Anonymous
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Ce message a été posté Lun 25 Jan - 23:25



Please, Just One Night, I'm Tired
Twen & Blue

Tenue ✘ Les échos de musique diminuent dans mon dos alors que je m'éloigne d'un pas rapide du Sphinx, où j'ai mixé une grosse partie de la soirée comme ça arrive régulièrement ces dernier temps… Et pour cause, j'ai besoin de fric. Le zoo c'est bien, c'est mignon tout plein, mais ce n'est pas spécialement bien payé pour le travail que je fourni, mais je ne peux pas résister à la bouille des koalas et les petits pandas roux sont juste trop marrant. Ouais, j'ai beau jouer les dures, au fond je suis un cœur tendre, de la bonne pâte comme dirait ma mère. Et pourtant, c'est pas faute de vouloir m'émanciper de cette impression totalement écœurant d'être un truc tout doux et tout kawaii. C'est comme si parfois, il était écrit sur mon front que je ne suis pas vraiment ce que je semble être. Du coup, je fais autant de conneries que je peux, et des conneries j'en ai faite pas mal depuis que je suis à Tokyo. Faut croire que remplir mon casier judiciaire me donne l'impression d'être un vraiment mec, même si ma mère s'évertue à dire que ça fait juste de moi un sale voyou et qu'elle ne m'a pas élevé comme ça. Peut-être mais c'est ainsi que je le ressens, du coup pour m'enfoncer encore plus, je traîne avec Momiji et sa bande, je passe mes nerfs et mon dégoût de la vie sur plus faible que moi. Je prends exemple sur lui, tentant de trouver moi aussi ce même plaisir que je peux lire dans ses yeux. C'est un vrai modèle pour moi, tant pendant nos expéditions punitives qu'en dehors. Les mains dans mes poches, je parcoure à pieds les nombreuses rues qui me sépare du dortoir, préférant prendre les petites rues plutôt que les grandes avenue où il y a mille fois trop de monde, même si trois heures est déjà dépassé. J'ai pas franchement envie qu'on de tomber sur un flic soucieux de savoir ce qu'il lycée, interne de surcroît, fait dehors à une heure aussi tardive, ni d'être forcé d'expliquer que je bossais, que j'ai un peu bu et un peu fumé aussi. J'ai pas besoin de me justifier, puis quand on connait la ville, la Royal n'est pas vraiment loin, et j'aime bien me balader, j'ai l'impression d'être libre. Moins que sous mon masque, c'est vrai, mais libre malgré tout.

A Shibuya, je ne peux pas empêcher de jeter un coup d'œil dans la ruelle où j'ai coincé Zelo il y a quelques jours, alors qu'il s'en allait jouer la putain dans son bas de pyjama à tête de nounours. Je crois que je lui ai fichu la trouille, même s'il est mon aîné d'un an seulement. Il me donne des cours de japonais depuis que je suis arrivé, mais ce mec est un crétin. Il n'a même pas encore fait le rapprochement entre moi et le masque d'hyène qui le poursuit dès qu'il sort. Faut vraiment qu'il soit stupide. Encore quelques rues et je fini enfin par débouché sur le campus. C'est maintenant que je dois être vigilant, faudrait pas que je tombe sur le pion qui fait sa ronde et veille à ce que personne ne se balade dans les couloirs. Du coup, hors de question d'utiliser l'ascenseur pour rejoindre mon dortoir, ça ferait trop de bruit. Grimpant les marches deux par deux, je pousse doucement la porte et m'engouffre dans le couloir avant de passer une nouvelle porte donnant cette fois sur la pièce commune. Même sans être vraiment stressé, je suis tout de même content d'être rentré sans encombre. En fait, je suis même un peu fatigué. Ôtant mon sweat, je me dirige à l'aveugle vers ma chambre sans même prendre le temps de grignoter un truc dans la kitchenette, pas même le temps d'avaler un verre d'eau. D'une main, j'ouvre la porte, pas vraiment silencieux  au grand malheur de mes colocataires qui doivent dormir à point fermé, et m'engouffre dans la pièce avant de refermer derrière moi d'un coup de pied, balançant le vêtement que je tiens sur ce que j'imagine être ma chaise de bureau. Mes chaussures suivent rapidement le même chemin et alors que j'entreprends de déboutonner mon pantalon, la lumière s'allume soudainement, m'aveuglant plus encore que l'obscurité. « P'taiiin. » Un juron glisse sur mes lèvres alors qu'une de mes mains délaisse ma fermeture éclaire pour protéger mes yeux de l'éblouissante clarté. Quand je suis plus ou moins habitué, mes iris se pose sur mon… sur le lit. Enfin surtout sur la tête brune qui me fixe ahuri. « T'es qui toi ? »
©TENNESSEE.

Anonymous
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Ce message a été posté Mar 26 Jan - 22:08
La nuit dernière, je n'ai pas pu fermer l’œil de la nuit. Très peu, en tout cas. Un vilain rhume, cette satané bête, a cru bon de s'emparer de ma petite santé pour s'emparer d'un territoire sain pour mieux me contaminer. J'avais passé toute la nuit à éternuer, à me moucher et à tenter de mille et une façon de trouver une position qui aurait pu me permettre de respirer un minimum. Bien sûr, ça s'était avéré trop simple, mes narines s'étaient sacrément bouchées et je n'avais pu rien faire d'autre que de me droguer à l'aspirine et qui ne me semblait pas plus faire d'effet que ça. Encore maintenant...

Par je ne sais quel moyen, je suis parvenu à suivre les cours toute la journée, même si ça avait été compliqué à plusieurs reprises, surtout en début d'après-midi. Par moment, des maux de têtes s'étaient emparés de mon système nerveux, m'empêchant de réfléchir convenablement et même de suivre le cours qui se déroulait. J'avais eu cette espèce de picotement dans les yeux mêlés à la maladie et la fatigue, j'avais lutté pour ne pas être assommé et j'y suis parvenu par une force qui me semble surnaturel. À l'heure qu'il est, je suis à la bibliothèque en train de poursuivre mon apprentissage sur une leçon qui me paraît sans intérêt. Comme d'habitude, je rôde à travers diverses étagères, tentant de trouver un livre avec de bonnes références pour m'aider à mieux comprendre le chapitre sauf que ma santé en décide autrement. Fatigué. J'ai seulement travaillé une petite heure, à présent, je n'en peux plus. J'ai juste envie de rentrer et d'aller me coucher, mais il est encore trop tôt pour ça. Je ferai mieux d'abandonner pour aujourd'hui, tout cela ne mène à rien. Je retourne à la table où j'avais déposé mes affaires, les range et endosse mon sac sur une de mes épaules tout en faisant le chemin en sens inverse d'il y a, à peine, une heure et prenant la direction des dortoirs.

La froideur du monde extérieur me frappe au visage. Je me précipite pour arriver au plus vite dans ma chambre. Je franchis rapidement la porte du bâtiment, monte les escaliers et une fois arrivé au bon étage et à la bonne porte, je ferme celle-ci derrière mon passage. Je prends la décision de prendre une bonne douche qui durera plus longtemps que prévu. Je n'ai pas l'habitude de traîner dans la salle-de-bain, mais pour l'instant, j'ai vraiment besoin de traîner sous le jet d'eau bouillant pour essayer de me requinquer un petit peu. Une fois chose faite, je me sèche et me vêtis directement de mon pyjama. Au moins, je serai près pour le moment fatidique. Je pars ensuite me faire chauffer un plat de nouilles, puis allume mon PC tout en choisissant un bon film à regarder avant que mes nouilles soient prêtes. Je n'ai vraiment pas envie de m'attarder en cuisine, ni de prendre le temps de me faire quelque chose de plus solide à manger. Les nouilles me feront du bien, malgré tout. Mon bol de nouilles dans une main, enroulé dans mon plaid bien épais, je mets en route le film tout en mangeant en même temps.

Le temps passe, le sommeil me frappe. Je prends la décision d'éteindre mon ordinateur et d'aller me coucher. À peine, je me suis posé dans mon lit douillet, je m'endors. Finalement, la fatigue aura eu raison de ce foutu rhume.

Un bruit étrange me réveille. Quelqu'un semble être entré dans la chambre et je ne parviens pas à savoir de qui il s'agit. C'est étrange, normalement, mes colocataires ne rentrent pas aussi tardivement et puis, même, ils ne sont pas aussi bruyants que ça d'habitude. Curieux, j'allume la lumière et entends l’individu jurer. Je ne parviens pas à reconnaître cette voix et un peu embrumé entre le soleil et le nez bouché, je lutte pour examiner les alentours. Je me saisis de mes lunettes sur ma table de chevet, les mets sur le bout de mon nez et fais face à une personne que je n'ai jamais vue de ma vie. Je le regarde surpris ne sachant quoi dire ni quoi faire.

« T'es qui toi ? »

J'arque un sourcil, stupéfait. Quelle blague ! Le mec se pointe dans ma chambre et ose me demander qui je suis...

« Euhm... Je te retourne la question. Réfléchissant quelques secondes, je songe à une éventuelle solution : À moins que tu sois un nouveau et qu'ils aient oubliés de nous prévenir. »

Anonymous
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Ce message a été posté Ven 29 Jan - 14:26



Please, Just One Night, I'm Tired
Twen & Blue

Tenue ✘ J'aime bosser au Sphinx, mixer, faire danser les gens et comme je suis le plus jeune de l'équipe, on m'offre quelques verres par ci par là jusqu'à pas d'heure, sans même se douter que je devrais être au lit. Ouais pour y entrer, j'ai un peu du mentir sur mon âge mais pas de beaucoup, juste un an ou deux. Puis on m'a toujours dit que je faisais plus que on âge et les fausses cartes d'identité, ce n'est pas forcément ce qu'il y a des plus difficile à trouver quand on sait où chercher. Du coup, tout le monde me pense majeur alors que c'est pas le cas et je bosse parfois jusque 3 ou 4h alors que j'ai cours le lendemain. Ouais ça c'est un peu chaud parfois, mais je gère pas trop mal. Cette fois encore, il est tard, ou trop tôt pour certain, quand je quitte le club pour rentrer, pressé de retrouver ma chambre pour m'affaler comme une larve sur mon lit. Aimer son job ne protège pas de la fatigue, pas plus que les quelques verres de tequila qu'on m'a gracieusement offert. Bon y a pas de quoi fouetter un chat, je marche droit et je ne suis pas bourré, mais ça égaie un peu et ça tient chaud parce que mine de rien l'hiver n'est pas franchement la meilleure saison pour sortir juste avec un sweat sur le dos. Heureusement, il ne faut pas non plus des heureux pour rentrer sur le campus.

Évitant  avec brio le pion qui fait sa ronde, je faufile discrètement  dans mon dortoir… Enfin, la discrétion c'est juste pour le couloir parce que j'ai absolument aucune pitié pour mes "camarades" de dortoir. Trop fatigué pour avaler quoi que ce soit, je me dirige directement vers ma chambre, me déshabillant en chemin pour gagner du temps. Une fois la porte de ma chambre refermée d'un savant coup de talon, je balance mon sweat sur la chaise de bureau, mes chaussures ne tardant pas à en rejoindre le pied alors que m'attaque au pantalon. C'est à ce moment que la lumière s'allume, m'aveuglant un instant, me faisant jurer avant de chercher le coupable… Qui de toute évidence n'est autre que le brun que je vois tâtonner sur la table de nuit, à la recherche de ses lunettes semble t-il.

J'ai un moment d'arrêt devant sa tête de déterré, me demandant qui c'est. Ce que je fini par lui demander d'un ton un peu grognon. Fini les effets de la tequila. Ma question le laisse perplexe, ce que je peux comprendre à trois heures de demi du mat', mais je veux savoir qui il est, même s'il me pose également la question. « Blue… Ueda  Blue. » Ouais, ma mère ne m'a pas totalement mal éduqué, je suis quand même capable de me présenter. « Maintenant que je me suis présenté, je peux savoir qui tu es et ce que tu fais dans ma… » Je jette un coup d'œil autour de moi, à la base juste pour étayer ma question, mais je remarque vite qu'il y a un souci. « … chambre. » Rien de ce qui est ici n'est à moi. « Qui n'est, en faite, pas ma chambre. » Mouais, du coup je me retrouve beau, seulement à moitié habillé au beau milieu de la nuit, dans une chambre qui n'est pas à moi. J'ai beau réfléchir, je vois pas où j'ai pu me tromper. Enfin, je comprends mieux le sourcil levé. Manquerait plus qu'il pense que je suis venu le violer durant la nuit et qu'il appel le surveillant. Là c'est certain que même à Osaka, ma mère en entendra parler. Au final, je pense que la tequila devait sans doute être plus forte que je ne le pensais, du moins qu'elle a eut plus d'effet qu'elle n'aurait du.

Mon regard se repose sur lui dont j'ignore toujours le nom. Il a une sale tête, à croire qu'il est malade et que la nuit est difficile. Au moins, je suis pas le seul à passer une nuit pourrie. Le coup du mauvais dortoir ça m'était encore jamais arrivé, mais faut un début à tout. Je dois m'excuser, j'en ai conscience. Ne serait-ce que pour l'avoir réveillé, en plus ses coloc risquent de le haïr pour tout le bruit que j'ai fais et ensuite faut que je trouve le moyen de regagner ma chambre. « Je… J'suis crevé, tu me fais une place et on en discute demain ? » Nan, malheureusement pour lui, les excuses c'est pas mon fort. Sans vraiment lui laisser le choix, je m'invite sur son lit après avoir viré mes chaussettes et mon fute. Je fais un peu comme chez moi, même si je risque de m'en manger une.
©TENNESSEE.

Anonymous
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Ce message a été posté Sam 30 Jan - 22:13
Je ne sais pas si je délire ou si je suis dans un rêve, mais éveillé. Je dormais, enfin, à poing fermé et me voilà, réveiller par des bruits suspects et très peu habituel dans ma chambre. Pris par la curiosité, j'allume la lumière et me retrouve face à l'inconnu. C'est le cas de le dire, je ne connais absolument pas cette personne. Je parviens à trouver mes lunettes sur ma table de chevet, ça fait bien longtemps que je ne les ai pas mise que ça me trouble pendant quelques longues secondes. Il me demande qui je suis, mais lui répond par la même question. Je n'ai rien contre les gens ni contre les nouveaux qui peuvent débarquer à l'improviste sans prévenir ou comme là, dans un imprévu, mais j'avoue être un petit peu agacé parce que je dormais tellement bien... Tant pis !
Le jeune homme, debout, reste très poli et se présente comme étant Ueda Blue. Je n'ai jamais entendu ce nom ni ce prénom. Certains ont la chance d'être reconnu parce qu'ils font parti de cette population dite du sublime et personnellement, j'avoue que je préfère être tranquille dans mon coin et ne pas à avoir à faire avec ces individus. À l'entente de son nom, je peux me dire qu'il ne fait pas parti de ces personnes, même si ça aurait pu éviter cette situation plutôt délicate au beau milieu de la nuit. Je reste penaud, ne sachant quoi répondre par la suite, mais il prend les devants en me demandant ce que je fais dans sa chambre, avant de se rendre bien compte que ce n'est pas la sienne. Je reste, comme bloqué, devant lui. Ce n'est pas une question de timidité, c'est juste que je ne sais absolument pas quoi répondre à ça. Je hausse les épaules, comme pour lui signifier que ce n'est pas grave, que je n'en ferai pas un scandale et songe, à ce qu'il sorte en s'excusant. Seulement, il semble être ce genre de personne qui vous surprend et il me le fait comprendre en me disant calmement :

« J'suis crevé, tu me fais une place et on en discute demain ? »

Euh... ? Il est vraiment sérieux ? Il est si fatigué que ça pour ne pas retrouver sa chambre ? Ça me gêne un peu qu'il veuille dormir ici, je n'ai pas ce qu'il faut pour qu'il puisse coucher dans la chambre, même pas un matelas gonflable, j'avoue que je n'ai pas de visite et que les amis, ici, sont très rares. Donc, évidemment, j'ai plutôt l'habitude d'être tout seul. Je n'ai pas le temps de lui rétorquer quoi que ce soit, qu'il a déjà pris l'initiative de s'installer dans mon lit, à côté de moi. Je me pousse instinctivement pour lui faire une place, hébété. Une chaleur s'installe dans mes joues, je me sens rougir. Je suis vraiment qu'un idiot, je suis gêné par rapport à un garçon qui n'a peur de rien. Quoi que, je ne le connais pas, qui c'est s'il est vraiment aussi sympa qu'il en a l'air. Mais béatement, je ne lui réponds un simple « hm... » avant de retirer mes lunettes, de les reposer sur ma table de chevet et de m'installer, comme si rien ne s'était passé. Quel imbécile, je fais ! J'aurai mieux fais de lui dire ce que je pense réellement au lieu de le laisser s'installer comme s'il était chez lui. Je suis vraiment qu'un trouillard !



Je n'ai pas réussi à fermer l’œil de la nuit. Blue a pris beaucoup de place et je n'ai pas vraiment l'habitude d'avoir quelqu'un agglutiné dans mon dos. Je me suis réveillé assez tôt. Mon rhume semble s'être un peu apaisé, même s'il continue à me mener la vie dure. Je suis partie quelques minutes, le temps de prendre une douche est Blue et toujours là, en train de dormir sans la moindre inquiétude. Décidément, rien ne l'effraie. Il s'installe comme s'il était chez lui et n'a pas le moindre doute de ce que je suis. C'est vrai, j'aurai pu être une sorte de serial-killer tenté par l'envie de l'étrangler, de l'étouffer, mais non, il dort à poing fermé, comme un bébé. Je me suis toujours demandé comment ces personnes peuvent mettre toute leur confiance envers quelqu'un qu'ils ne connaissent que depuis trente secondes. Ma douche terminée, je m'habille et me dirige vers ma petite kitchenette pour préparer le petit-déjeuner. Je pense à vouloir lui faire un café, un chocolat chaud, mais je ne sais absolument pas s'il aime ça ou même, s'il mange le matin. Je prends quand même la peine de préparer un peu plus de lait, il n'aura qu'à le réchauffer au micro-onde lorsqu'il sera réveillé. Je me verse un chocolat également et m’attelle, avec ma petite tasse, à m'installer devant mon PC et à travailler, comme d'habitude, en attendant qu'il se réveille.

Anonymous
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Ce message a été posté Dim 31 Jan - 18:12



Please, Just One Night, I'm Tired
Twen & Blue

Tenue ✘ Ah ben non, au final, il me regarde ébahi me glisser dans son lit sans faire le moindre geste, même si sur le coup j'exagère franchement. La plupart des gens que je connais auraient eu vite fait de me dégager en moins de deux pour mon manque de savoir vivre, mais pas lui. Et même si je le sens se tendre un peu quand je me glisse sous sa couverture, il ne fait aucune remarque, acceptant ma présence. J'aurais facilement pu retrouver le chemin de mon dortoir, mais j'ai toujours l'art de m'inviter là où on ne m'attend pas. Remontant le drap sur mon torse, je profite de la chaleur de son lit, mais aussi celle qui émane de son corps juste à côté du mien. Même s'il s'est poussé pour me faire un peu de place, on se touche quand même. Je sais qu'il est gêné et à vrai dire je le suis aussi, un peu, ça fait une éternité que j'ai dormi avec personne. La dernière fois c'était avec Jeff à Sarasota, je devais avoir dix ans. C'était juste avant les hormones et tout ça. Autant dire que c'était dans une autre vie, loin de celui que je suis devenu. Je fixe le plafond quelques instant avant de poser les yeux sur mon colocataire d'un soir, qui finalement se réinstalle correctement pour terminer sa nuit.

Je me redresse doucement et me penche sur lui, tendant le bras. « Tu permets? » La position peut facilement laisser sous-entendre des choses sur mes intentions et bien qu'un peu gêner tout de même, je lui adresse un sourire en coin jouant avec ses nerfs. Proche de lui quelques instants, mes doigts rencontre finalement ce que je cherche et la lumière s'éteint, nous plongeant à nouveau dans l'obscurité. Malgré tout, je reste là encore quelques secondes sans bouger, trouvant la situation plutôt amusante, même si je dois être le seul à le penser. « Bonne nuit chaton. » Faisant comme chez moi je me réinstalle confortablement contre lui, attiré par la chaleur qu'il dégage. Et pour cause, je déteste avoir froid. Je ferme les yeux, Morphée et son foutu sable m'emportant déjà vers un monde qui n'appartient qu'à moi. Et pourtant, dès que je le sens bouger, je me colle à son dos. C'est limite si je ne colle pas mon nez dans sa nuque. Moi un sans gêne? Jamais de la vie. « Mmmh… Faudra quand même… que tu penses… à me donner ton nom. » C'est sur ces paroles soufflé contre sa peau d'un ton déjà à moitié endormi, que je m'enfonce profondément dans le sommeil, inconscient du moindre malaise que je peux créer chez mon hôte.

★★★

J'ouvre doucement un œil avant de le refermer aussitôt à cause de la lumière du jour, grimaçant légèrement encore fatigué de ma nuit bien trop courte. J'ai encore fini tard hier et comme toujours le manque de sommeil se ressent, même si je ne suis pas du genre à être grognon, ces matins là c'est toujours un peu compliqué. Et pourtant, cette fois, j'ai l'impression d'avoir passé la meilleure nuit depuis bien longtemps. C'est difficile à expliquer comme ça, mais j'me suis senti au chaud, à l'abri, protéger, à mille lieux de la réalité qui est la mienne jour après jour. J'ouvre finalement les yeux sur un plafond qui ressemble au mien, sauf que ce n'est pas le mien, maintenant que je suis éveillé je me souviens que je me suis trompé de dortoir… Et aussi que j'ai fais mon sans gêne, que j'ai squatté le lit d'un totale inconnu juste par flemme de retourner jusqu'à ma chambre, que je me suis comporter comme un enfoiré. Mes iris vont et viennent dans la pièce à la recherche de l'inconnu en question, que je fini par trouver assit à son bureau, douché et déjà au boulot. Je m'assieds en tailleurs au beau milieu du matelas, insensible à ma semi-nudité, observant le brun qui m'a l'air totalement absorbé par ce qu'il fait. « 'Jour… Hum, tu fais quoi ? » Ça me regarde pas en fait, mais je pose la question histoire de meubler un peu vu que j'ai toujours aucune idée de qui est en face de moi. Mais de toutes évidence, je me rappel pas l'avoir déjà croisé alors je mettrais ma main à couper que c'est pas un lycéen. Un chaton comme lui, je m'en souviendrais. Je passe une main dans mes cheveux, comme si ça permettait de retarder un peu la discussion qu'on va forcément avoir. Un inconnu qui squatte votre lit, c'est pas un truc qui arrive tous les jours.
©TENNESSEE.

Anonymous
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Ce message a été posté Sam 6 Fév - 17:19
Je suis tellement préoccupé par cette espèce d'étude que je mène que je ne fais plus vraiment attention au temps qui passe. Je ne parviens même pas à savoir l'heure qu'il est lorsque Blue s'extirpe de son sommeil. J'étais encore, perdu dans les lignes que je lisais dans un livre lorsqu'il s'est manifesté en me demandant ce que je pouvais bien faire. Pour moi, c'est évident et ce n'est même pas une surprise, il suffit de jeter un œil autour de nous, regarder l'allure de ma chambre pour comprendre que je me perds souvent dans les livres. J'aime lire, énormément. Ce n'est pas une surprise que je prenne pour passion les études. Il faut dire que pour moi – comparé à beaucoup d'autres personnes, ce n'est pas une corvée. Je n'ai pas grand-chose à faire de mes journées, hors le club de tir à l'arc et beaucoup trop de fois, je m'ennuie. Alors, je m'occupe comme je le peux, soit en me perdant, tout le temps, dans mille et un livre. Sans être pour autant être surpris, je lui réponds, tout d'abord, par un petit bonjour, presque timide avant de rajouter :

« Oh, euh… Pas grand-chose, j'étudie. » lui dis-je avec une pointe d'hésitation.

Je n'ai pas à avoir de honte de ce que je suis en train de faire, mais je ne veux surtout pas paraître ennuyeux à son égard. C'est tellement rare de recevoir de la visite, alors même s'il s'agit d'une personne que je ne connais absolument pas, sa présence reste la bienvenue. Bien sûr, je ne vais pas m'exalter devant lui pour lui faire comprendre que je suis ravi qu'il soit là ni me coller littéralement à lui pour lui manifester une quelconque joie. Je m'égare encore dans mes pensées. Je reprends contenance de moi-même en refermant le livre qui était ouvert devant moi, puis, je me lève de ma chaise pour me diriger vers la petite kitchenette mit à disposition dans un coin de ma chambre. Je commence à ouvrir plusieurs placards, l'un pour sortir une tasse, l'autre pour en sortir une cuillère.

« Je ne sais pas si tu aimes déjeuner, au cas où, j'ai préparé du lait chaud et du café. Ce n'est pas grave si tu ne veux rien, je ne vais pas te forcer à manger. Lui dis-je tout en déposant la tasse et la cuillère sur une petite table. Enfin, fais comme chez toi. » rajoutais-je machinalement, un petit sourire en coin.

Je ne sais pas vraiment comment me comporter ni quoi faire face à lui. J'ai l'impression d'être un gamin, d'être bête, pourtant, je ne devrais pas l'être. On dit toujours que pour décoincer une situation, il faut se parler sauf que je crains d'être un petit peu saoulant, mais je me reste dans ma coquille, ça ne nous aidera pas non plus.

« Si j'ai bien compris, tu étudies ici, non ? » lui demandais-je sans avoir la moindre idée de ce qui pourrait bien l'intéresser comme conversation. Je pars du principe que nous pouvons faire un petit peu connaissance. Puis, me souvenant d'un petit détail dont il m'avait parlé rapidement hier, je lui dis : « Ah, au fait, je m'appelle Twen. »

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