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 oh hell, we're cursed | roy

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Anonymous
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Ce message a été posté Lun 27 Juin - 16:36
gosh, what’ll happen next ? ♔ Roy & Kiyu
Tenue ♔ Dès le départ, cette réunion soudaine lui avait semblée étrange, comme un mauvais présage qu’elle aurait essayé de déchiffrer à travers les lignes du carton d’invitation, sans jamais réussir à les décrypter. Kiyumi avait hésité à saisir l’occasion pour se rendre à cette sortie imprévue, cette fameuse fête des voisins – qu’elle n’avait jamais célébrée comme il se devait, même du temps où elle était en Russie avec ses parents – la faisait tiquer et elle faillit même renoncer à l’idée. S’il ne lui était pas venu à l’esprit que ce serait dommage de manquer un évènement tel que celui, que sortir sans connaître personne ne pouvait pas lui faire de mal et que ce serait l’occasion de faire de nouvelles rencontres. Il n’y avait rien de mal à agrandir son cercle de connaissances et si elle s’ennuyait, elle pouvait toujours faire marche arrière, prétexter un souci familial ou même un malaise improvisé. A force de voir les enfants jouer la comédie, elle savait tout à fait comment rendre cela crédible, elle ne risquerait rien de ce côté. Enfin, en théorie, ce n’était pas souvent qu’elle mettait à l’épreuve, en tout cas, il n’était pas dans ses habitudes de cacher son ennui quand ce dernier la submergeait sans prévenir. Et à bien réfléchir, elle ne voyait pas pourquoi elle se donnerait la peine de feindre une excuse pour des gens qu’elle ne connaissait pas et, si elle ne s’amusait pas, qu’elle ne reverrait assurément jamais, à part potentiellement dans le couloir de son immeuble ou dans la rue sur le chemin d’un autre à proximité. Parce que oui, la fête se voulant grandiose, le propriétaire du toit avec piscine non loin avait jugé qu’il fallait inviter plusieurs immeubles. Ou alors il avait peur que personne ne vienne par méfiance. A voir.

Qui disait piscine, disait maillot de bain, disait tenue adaptée aux circonstances et pour la première fois, elle se demanda si chausser l’une de ses nombreuses paires d’escarpins ou sandales à talons était bien judicieux. Mais une fois de plus, l’apparence l’emporta et son complexe de petite taille eu raison d’elle. Peu importait si elle était la seule fille à porter des talons, quoique, elle savait que certaines en portait souvent dans ces circonstances et parfois même quand elles n’avaient plus que leur bikini sur le dos. Détail qui rassurait toujours la jeune femme quand elle s’interrogeait parfois sur son addiction aux souliers bien perchés. En revanche, pour choisir sa tenue, ce fut assez aisé, elle était ravie de pouvoir sortir ses habits d’été pour l’occasion, le temps commençant à s’adoucir à son grand bonheur. Quoi de mieux que la saison estivale pour se rafraîchir les idées et laisser libre place à ses envies et à son imagination ? Elle se voyait déjà se dorer la pilule au soleil et maintenant qu’elle avait retrouvé Anastasia, sans doute partager ce plaisir et rayonner ensemble comme elles en avaient l’habitude. Cette simple pensée suffit à lui décrocher un sourire radieux, tandis qu’elle refermait la porte de son appartement. S’armant de la meilleure volonté du monde, elle se mit en chemin vers l’immeuble indiqué sur le carton d’invitation, chassant de son esprit le fait que ce simple usage pour convier des gens était plutôt pompeux. Et loin de son univers habituel.

Pour son grand bonheur, l’ambiance sur place s’avéra bien moins maussade et crispée qu’elle ne s’y attendait. En vérité, elle eut beau arriver quelques minutes après l’heure indiquée, la fête semblait déjà battre de son plein, comme si elle avait débuté il y avait plusieurs heures. Et vu l’état de certains, elle ne doutait pas un instant que plusieurs personnes avaient commencé les festivités en avance dans un bar ou entre eux, en tout cas, elle se dépêcha d’éviter cet amas de gens douteux pour arriver au buffet. Que serait une pseudo réception sans de la bonne nourriture à se mettre sous la dent ? Sans compter que cela lui permit de rencontrer une jeune femme tout aussi perdue qu’elle et donc d’entamer la discussion avec un naturel inné. Ce qui les décontracta l’une comme l’autre et les amena à partager leurs impressions sur ladite fête, non sans manquer de rire de plusieurs passants complètement à l’ouest. Kiyumi n’avait jamais eu de mal pour s’intégrer et il semblait que cela n’était que le début d’une agréable soirée. Mais ça, c’était ce qu’elle pensait.


Anonymous
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Ce message a été posté Ven 1 Juil - 16:43
gosh, what’ll happen next ? ♔ Roy & Kiyu
Tenue ♔ Une fête des voisins ? Roy s’était dit pourquoi pas. A chaque fois qu’il y en avait une, il n’avait jamais pu y aller. Soit parce qu’il était absent, soit parce qu’il avait d’autres occupations plus importantes comme un fils à élever et à coucher par exemple. Pourquoi ce soir là aurait-il été différent des autres années ? Haru faisait toujours partie de sa vie et pour son plus grand bonheur d’ailleurs. Cependant, cela faisait déjà plusieurs jours que les Kasahara senior râlaient - principalement la madame - parce qu’ils ne passaient pas assez de temps avec leur petit fils. Le professeur l’avait encore plus compris à chaque fois qu’il avait sa mère au téléphone et qu’elle lui conseillait toujours de sortir le soir, de voir du monde avant d’ajouter qu’il ne devait pas s’inquiéter pour son enfant, qu’elle pouvait le garder. Il la remerciait, évitant de lui préciser qu’il n’était jamais serein lorsqu’il sortait et qu’Haru n’était pas avec lui. Il avait confiance en ses parents, ils en avaient toujours pris soin lorsque lui ne le pouvait pas néanmoins c’était plus fort que lui. C’était son instinct de père qui l’obligeait à s’inquiéter, à se dire que peut-être son fils était malade et qu’on n’osait pas lui dire ou pire encore, qu’il s’était blessé en descendant trop vite les escaliers de la maison familiale. On lui disait souvent ça également, qu’il se tracassait trop, qu’il devait essayer de penser plus à lui, de profiter mais Roy n’en était pas vraiment capable. Heureusement, sa mère le connaissait et jusqu’alors, elle l’avait prévenu à chaque fois qu’il y avait eu un problème, elle lui envoyait même des messages avant qu’il ne le fasse pour le rassurer. Ca lui permettait de se détendre un petit peu. Voilà pourquoi le jeune homme avait pu se rendre à cette fameuse fête des voisins, il avait écouté les sages conseils de sa génitrice, lui confiant son fiston pour la soirée avant de se rendre au lieu de rendez-vous. Il allait y avoir du monde, il le savait même s’il ignorait s’il y aurait des personnes qu’il connaissait. Le garçon ne s’en soucia pas pour autant, il était sociable donc il savait que quoi qu’il arrive, il trouverait toujours de quoi s’amuser. Dans le pire des cas, il s’en irait.

Lorsqu’il arriva, il y avait déjà un bien grand nombre de personnes. Certains buvaient au bar, d’autres s’amusaient déjà dans la piscine alors qu’un immense buffet avait été dressé. Oh, rien que pour ça, le jeune homme pourrait y passer sa soirée. Dés qu’il y avait de la nourriture, plus rien ne lui échappait ensuite. Le sourire aux lèvres, il s’avança alors, saluant poliment chaque personne qu’il croisait avant de s’arrêter pour discuter avec des gens qu’il connaissait. A croire que cela aidait d’avoir le contact facile, cela lui avait permis de rencontrer du monde et aujourd’hui, il n’était pas seul. S’excusant ensuite, il se fraya un chemin avant d’envoyer - déjà - un message à sa mère pour savoir si tout se passait bien. Il en profita en même temps pour lui décrire le lieu de la fête, n’omettant surtout pas de mentionner le buffet, précisant d’ailleurs qu’il allait s’empresser d’y goûter.

Sans prêter attention aux personnes autour de lui, le professeur grignotait, ne se gênant pas de déclarer à voix haute que c’était délicieux - espèce de goinfre. Il se mit ensuite à débattre avec un homme plus âgé que lui, qu’il ne connaissait guère avant, sur la dite nourriture de a soirée. Roy n’était pas objectif puisque de toute manière, il était capable d’avaler tout et n’importe quoi du moment que c’était mangeable. Hors, il fut couper dans sa conversation par des voix féminines, juste derrière lui. Il n’aurait pu dire si c’était par inconscience ou par curiosité mais il s’était machinalement retournée, son regard croisant celui d’une autre demoiselle. Une demoiselle qu’il aurait préféré ne jamais revoir au vue de comment leur relation était électrique. Disons que le garçon ne la portait pas grandement dans son coeur et qu’en plus de cela, il se retrouvait toujours dans des situations improbables avec elle. Qu’est-ce qu’elle fichait là ?

- Vous ? S’étonna-t-il aussitôt avant de froncer les sourcils, Ne me dîtes pas que vous vivez dans le quartier ?

Non parce qu’alors là, c’était clairement l’hôpital qui se foutait de la charité ! Pourtant, maintenant qu’il y réfléchissait, toutes ses rencontres hasardeuses n’en étaient peut-être pas au final... Cela prendrait plus de sens. Mais non. Non. Roy le refusait catégoriquement ! Qu’elle déménage !



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Ce message a été posté Dim 3 Juil - 13:37
gosh, what’ll happen next ? ♔ Roy & Kiyu
Nouer des liens n’avait jamais été difficile pour Kiyumi, trouver des gens avec qui discuter et passer le temps faisait presque partie de son ADN, elle savait entamer une conversation et faire en sorte que cette dernière demeure un minimum intéressante, pourvu que la personne ait quelque chose à dire de son côté. Après tout, c’était essentiel dans son métier, comment parviendrait-elle à communiquer avec des enfants timides à la garderie sans cela ? Elle avait une capacité d’adaptation extrêmement étendue et les cas où elle ne trouvait rien à répliquer ou à renchérir étaient particulièrement rares. Ce qui ne voulait pas toujours dire qu’elle portait une attention développée à ce que déclaraient ses interlocuteurs et parfois, elle avait beau y mettre du sien et toute sa bonne volonté, rien n’y faisait, elle s’ennuyait et changeait immédiatement de coin pour trouver quelqu’un avec qui elle aurait plus de chance de se divertir. Or, en l’occurrence, la jeune femme sur laquelle elle était tombée était toute aussi joyeuse et toute aussi seule qu’elle à cette fameuse fête, c’était la personne idéale pour essayer de discuter et de s’intégrer. Par ailleurs, un homme les avait rejointes, également désorienté par la foule et ces trois-là conversaient déjà depuis plusieurs minutes autour du buffet en commentant les différents invités. Non sans se priver de remarquer amusantes qui auraient pu sembler déplacées pour certains. Que pouvait-elle espérer de plus ? Sans doute que cet instant joyeux ne soit pas perturbé par une voix familière qui la fit faire un violent volte-face.

Non, ce n’était pas possible. Il ne pouvait pas être ici, pas ce soir, pas au milieu de tous ces gens. Pas alors qu’elle commençait à profiter de la soirée et à créer un climat sympathique autour d’elle. Elle cligna plusieurs fois des yeux, ne pouvant se résoudre à accepter un tel concours de circonstances et comprendre ce que sa présence en cet endroit signifiait. Quand elle se résolut à accepter qu’elle ne rêvait pas, elle manqua de s’étouffer avec la poignée de chips qu’elle venait d’ingurgiter, sa nouvelle connaissance se voyant obligée de lui tapoter le dos pour ne pas qu’elle s’étrangle. Qu’est-ce que fichait cet individu à cette fête de voisins ? Connaissait-il quelqu’un dans les environs ? Pire, se pouvait-il par un hasard bien malchanceux qu’il loge dans le quartier ? Son univers sembla se décomposer sous ses yeux et il lui fallut plusieurs minutes avant de pouvoir offrir une réaction digne de ce nom. Réaction qui la poussa à délaisser ses compagnons de discussion pour venir saisir le jeune homme par le bras et l’entraîner à l’écart, loin du buffet pour ne pas attirer l’attention des quelques curieuses qui s’étaient mis à les observer. Même si en vérité, elle n’était pas convaincue que cela les découragerait pour autant.

« C’est une blague ?!, chuchota-t-elle d’un air agacé, toutefois plus fort qu’elle ne l’aurait souhaité, qu’est-ce que tu fiches ici ? Tu vis dans le coin ? Mon karma est pourri à ce point ? »

Certes, en soi, c’étaient plus des questions rhétoriques qu’un réel interrogatoire – d’ailleurs elle ne s’était pas embarrassée d’un vouvoiement de politesse, à quoi bon ? – il fallait dire qu’elle était désemparée de le voir ici, ce jeune homme qu’elle avait eu le malheur de croiser aux portes ouvertes de l’université de Suki – un étudiant sûrement – et que depuis un échange désagréable dans la rue en présence d’un enfant qu’il gardait, elle ne cessait de recroiser dans des situations plus incongrues les unes que les autres. Et dont elle n’était guère friande. Alors évidemment, son souhait était de faire en sorte que cette fois, rien d’inopportun ne se produise, elle était venue avec un optimisme à faire friser des dépressifs, ce n’était pas pour voir son programme immédiatement gâché par cet indésirable. D’ailleurs, elle n’avait rien à lui dire et ne voulait rien avoir à faire avec lui, qu’importe les circonstances.

« Bon, peu importe.  Je suis venue passer une bonne soirée alors juste, tiens-toi loin de moi, surtout et ne t’avise pas de me la pourrir. Plus on reste loin l’un de l’autre, mieux ce sera. Compris ? »

En vérité, elle ne se préoccupa même pas de la réponse qu’il lui fournit, elle tourna aussitôt les talons pour revenir où elle se trouvait un peu plus tôt. Tout ce qu’elle souhaitait, c’était qu’il reste loin d’elle, point final. De toute manière, il n’avait pas de raison pour vouloir que ça se passe autrement, lui aussi lui avait fait comprendre qu’il n’appréciait guère sa compagnie. Pour une raison qui lui échappait toujours depuis ce fameux froid échange qu’ils avaient eu après les portes ouvertes. Peu importait, Kiyumi avait suffisamment de gens auxquels elle tenait pour ne pas perdre son temps avec quelqu’un qui la méprisait alors qu’elle ignorait pourquoi. Aussi songea-t-elle plus judicieux de suivre ses nouvelles connaissances qui avaient entre-temps opté pour faire un tour dans la piscine. Oui, se rafraîchir les idées était sans doute la meilleure chose à faire pour le moment. Elle trouva un coin où chacun avait déposé ses habits, ôta les siens et s’empressa de plonger dans l’eau avec tout son savoir-faire, c’était une sacrée sportive après tout. Enfin, ce qu’elle n’avait pas prévu c’était que le type qu’elle venait de rencontrer eut l’ingénieuse idée de la forcer à garder la tête sous l’eau. Longtemps. Trop longtemps. Et elle eut beau se débattre pour lui faire comprendre qu’il devait arrêter, rien n’y fit et quand il relâcha la pression, Kiyumi était déjà en train de couler. Là où elle n’avait déjà plus pied. Et que personne ne pensait un instant que c’était sérieux et qu’elle ne jouait pas la comédie.

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Ce message a été posté Lun 4 Juil - 10:13
gosh, what’ll happen next ? ♔ Roy & Kiyu
Tenue ♔ Le professeur n’y croyait pas ! Ce n’était pas possible... Quel pourcentage de chance - ou plutôt malchance - y avait-il pour qu’il se retrouve à vivre dans le même quartier que cette jeune fille. Elle l’avait assez ridiculisé comme ça, d’une certaine façon, pour qu’elle en rajoute et vive en plus de cela au même endroit que lui. Est-ce que quelqu’un là-haut leur en voulait ? Ou lui en voulait plutôt. Car cette demoiselle, il n’en avait que faire si une personne avait une dent contre elle. Du moment qu’on ne l’y mêlait pas, ce serait bien. Ah. Et dire que cette soirée avait pourtant bien commencé, qu’il pensait vraiment profité pour une fois, c’était raté. Il aurait du le sentir, se dire que c’était trop beau pour être vrai, que la tempête arrive toujours lorsque c’est trop calme. Il en avait encore la preuve aujourd’hui. Il serait bien rentré, juste pour ne pas avoir à se retrouver dans une situation bizarre avec elle ou tout simplement pour l’éviter. Le simple fait de la savoir à cette fête l’irritait, le jeune homme ne serait pas en mesure de s’amuser correctement néanmoins, il avait beaucoup trop de fierté. S’il y avait quelqu’un qui devait s’en aller, c’était elle. Et puis quoi encore !

Fronçant les sourcils, lorsqu’elle le tira pour l’emmener plus loin, il n’en dit rien toutefois enleva rapidement sa main de son emprise dés qu’ils furent éloignés. Les regards posés sur eux, Roy n’en avait que faire. Il n’était pas inquiet des jugements qu’on pouvait émettre sur lui, il savait ce qu’il valait et ce n’était pas une demoiselle comme qui le tracasserait. Voilà pourquoi, il ne releva pas quant il sentit tous ces curieux les observait du coin de l’oeil. Ce n’était pas grave.

« Et le mien de karma, on en parle ?! » Râla machinalement le garçon « Tu ne pouvais pas aller vivre dans un autre quartier non ?! »

Parce qu’évidemment, c’était de sa faute à elle. Bien qu’elle l’ignorait vraisemblablement, elle était beaucoup plus jeune que lui. L’enseignant habitait Minato avant elle. Elle aurait du réfléchir avant de venir ici, explorer les autres quartiers plutôt que l’enquiquiner ici. Tant pis. Ce n’était pas comme s’ils pouvaient y faire quelque chose désormais et aucun des deux n’allait déménager sous prétexte qu’ils avaient un individu qu’ils n’appréciaient guère comme voisin.

Haussant les épaules à son autre rétorque, Roy ne prit pas la peine d’y répondre. Pourquoi s’entêterait-il à rester auprès d’elle pendant la soirée alors que cette demoiselle l’énervait ? Peut-être était-elle stupide, cela ne l’aurait pas étonné. Lui non plus n’avait pas prêté attention au tutoiement d’ailleurs... Il n’était pas le genre d’homme à se soucier des formalités et sous l’impulsion, il ne s’en était même pas rendu compte. Kiyumi ne lui en tiendrait sûrement pas rigueur puisqu’elle l’avait tutoyé également. Peu importait. Sans un mot de plus, le professeur était parti vaquer à d’autres occupations, grignotant encore un peu au buffet avant d’aller s’assoir à une table où il déposa sa chemise sur le dossier d’une chaise. De là, il commença à discuter avec d’autres voisins, riant joyeusement avec eux, si bien qu’il en oublia très vite l’incident passé quelques minutes plus tôt. Tout en conversant, le jeune homme avait sorti son portable afin de voir si sa mère lui avait répondu et sourit instinctivement à la vue d’un nouveau message. Haru allait bien, il avait mangé toute son assiette et en plus il était sage. Quel bon fils avait-il là ?! Il ne résista pas à en parler à son vis-à-vis, vantant la fierté qu’il avait pour son enfant puis une nouvelle conversation débuta entre ces individus. Hors, si Roy fut le premier à avoir lancé une telle discussion, il fut aussi le premier à s’en détacher. Ses yeux fixèrent la piscine, du moins les personnes présentes dans la piscines et ses pupilles s’écarquillèrent par le choc face à la scène qui se déroulait devant lui.

Il n’avait pas hésité une seconde. Même si cette jeune fille l’agaçait, il ne lui souhaitait aucun mal non plus... Voilà pourquoi, se moquant des personnes à table, il s’était levé pour retirer son débardeur avant de plonger vivement dans l’eau. Tout le monde l’avait observé, étonné, ne saisissant pas ce qu’il lui prenait... Ils le comprirent une fois qu’il remonta à la surface, avec la demoiselle inconsciente qu’il tenait contre lui. Ses bras se glissèrent sous ses genoux pour la soulever alors qu’il obligea celui de la demoiselle à se placer autour de son cou. Il ignora complètement les gens autour qui étaient plus qu’étonnés, effrayés aussi, par la situation. Il la déposa ensuite sur le sol, ordonnant quand même aux personnes de se décaler afin de lui laisser de l’air. La jeune femme ne paraissait pas se réveiller... Ce qui l’inquiéta aussitôt mais il n’attendit pas à ce qu’on lui dise quoi faire pour lui pincer le nez puis approcher ses lèvres des siennes afin de lui faire du bouche à bouche. Se décalant, il entreprit de lui faire un massage cardiaque et il répéta ses gestes à plusieurs reprises jusqu’à ce que la « noyée » reprenne enfin ses esprits. Un soupir de soulagement quitta ses lèvres lorsqu’elle ouvrit enfin les yeux puis recracha l’eau qu’elle avait ingurgité.

- Tu vas bien ? L’interrogea-t-il d’une voix incroyablement douce.

Il n’avait pas de raison de l’agresser et surtout pas dans de telles circonstances. Se saisissant d’une serviette qu’une femme lui tendit, il lui sécha gentiment les cheveux avant de déposer le drap de bain sur ses épaules. Dans le fond, Roy était furieux, vraiment furieux... Non pas parce qu’il s’inquiétait pour elle - un peu peut-être - mais par l’irresponsabilité que cette autre garçon avait fait preuve. Si bien que dés que son regard croisa le sien, l’enseignant se relevant aussitôt, la colère se reflétant dans le creux de ses pupilles.

- Est-ce que vous êtes inconscient ?! Vous aurez pu la tuer ! Et même pas capable de voir qu’elle était en train de se noyer !!

Probablement que c’était ce qui l’exaspérait le plus. Personne n’avait été fichu de voir qu’elle ne faisait pas semblant et que ce type était littéralement en train de la couler...

- Dégagez de là ! Ordonna Roy en plaçant son doigt derrière lui, il n’avait pas envie de le voir devant lui sinon il risquait de lui en mettre une.

Il détacha pas son regard furieux du sien, signe que c’était dans le propre intérêt de cet individu de sortir de sa vue, et rapidement. A peine ce dernier l’eut-il devancé que le jeune homme se saisit de sa chemise puis, s’accroupissant, il la plaça sur les épaules de la demoiselle. Sauf qu’évidemment... Il aurait du se douter que ce geste attirerait encore plus de regard sur eux, que ça rendait la situation plus suspicieuse toutefois l’enseignant n’y avait pas songé.

- Ca va aller ? Tu peux te lever ?



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Ce message a été posté Mar 12 Juil - 11:50
gosh, what’ll happen next ? ♔ Roy & Kiyu
Décidément, ce n’était pas sa journée, une instance supérieure avait dû décrété que ce jour resterait parmi ceux que Kiyumi n’était pas prête d’oublier et ce, pas forcément dans le bon sens. Déjà apprendre que cet individu habitait dans les environs – car sinon comment expliquer sa présence ? Ou le fait qu’il lui ait dit d’aller habiter ailleurs ? – et donc dans le même quartier qu’elle, c’était en théorie bien suffisant pour lui mettre un coup au moral pour les prochaines vingt-quatre heures, au moins. Quelle probabilité y’avait-il pu avoir pour que ce soit lui et non pas une brève connaissance anodine qui se retrouve à cette soirée ? Etait-elle maudite ? Le destin avait-il réellement quelque chose à lui reprocher pour lui infliger un tel châtiment ? Etait-ce pour la punir de toutes les humiliations qu’elle avait fait subir à ses différents concurrents quand ceux-ci souhaitaient mettre sa tenue de l’alcool à l’épreuve ? Possible, mais ils l’avaient cherché aussi, elle ne les avait jamais forcés à ramper pour se mesurer à elle, au contraire, souvent c’était même l’inverse. Ce n’était pas sa faute si elle s’amusait avec des personnes qui surestimaient leur tolérance et leur résistance. Non, elle ne méritait vraiment pas une telle punition, le croiser dans des circonstances saugrenues était déjà bien dérangeant alors si en plus ils vivaient à proximité l’un de l’autre, elle ne donnait pas cher de sa peau. De la sienne ou de celle du jeune homme, elle n’était pas encore fixée là-dessus. Et pour ne rien arranger à sa piteuse situation, on avait l’idée ingénieuse de lui faire une blague idiote qui au final n’en était plus une, car Kiyumi était réellement en train de perdre connaissance, de couler, mais personne ne paraissait s’en apercevoir. Combien de temps cela allait-il prendre pour que quelqu’un daigne l’aider dans sa détresse ?

Elle ignorait combien de secondes, de minutes, ou même d’heures, elle n’en savait rien, s’étaient écoulées depuis le moment où elle avait perdu connaissance dans la piscine. Son premier réflexe évidemment fut de recracher l’eau qu’elle avait inhalée de force, dans une toux saccadée et de grandes inspirations pour reprendre le souffle dont on l’avait privée. Elle dut ensuite cligner plusieurs fois des yeux pour discerner ce qui se passait autour d’elle, pour distinguer les différents visages préoccupés qui la fixaient avec curiosité. Avant d’apercevoir parmi ceux-ci celui du jeune homme dont la présence s’obstinait décidément à la suivre peu importe la situation. Mais en l’occurrence elle ne tint pas vraiment compte de son détail, elle essayait tant bien que mal de reprendre ses esprits et de se souvenir de ce qui s’était produit pour ameuter un tel raffut.

« Heu… Oui je pense que ça va, répondit-elle maladroitement, encore un peu sonnée. »

Il fallait reconnaître qu’elle ne saisissait pas bien pourquoi il paraissait si concerné à son égard, surtout après la façon dont elle s’était adressée à lui avant de le planter pour rejoindre les autres dans la piscine. La piscine. La mémoire lui revint aussitôt tandis que l’individu entreprit de lui sécher les cheveux – avait-elle atterri dans une autre dimension, un univers parallèle ? – et qu’il la déposa ensuite sur ses épaules. Où était-il ? Où était ce fichu abruti qui avait manqué de la noyer pour se montrer intéressant avec un sens de l’humour particulièrement déplacé ? Elle n’eut pas même besoin de le chercher, la voix du jeune homme s’éleva soudainement contre ce dernier, que l’écrivaine fusilla sans plus tarder du regard. Elle n’avait qu’une envie, se lever et lui coller une droite bien placée, mais pour l’heure, elle n’était pas vraiment en état de mener ce projet à bien. Sa respiration demeurait encore assez chaotique, elle aurait pu défaillir en bondissant si rapidement sous le coup de la colère. Et elle n’était pas encore suffisamment inconsciente pour mettre sa santé en danger au nom des représailles. De toute façon, l’autre lui hurlait assez dessus pour que le coupable tourne les talons sans discuter et quitte la fête sans autre forme de procès. Voilà une bonne de faite, et elle n’avait même pas eu besoin de bouger le petit doigt.

En revanche, elle comprenait de moins en moins le comportement de son étrange sauveteur. N’était-il pas censé avoir une dent contre elle, quand bien même n’en avait-elle pas saisi la raison ? Alors pourquoi diable se mettait-il à lui passer sa chemise sur le dos dans ce qui semblait être un geste d’affection ? Il avait également ingurgité trop d’eau ? Ce qui ne fit que conforter Kiyumi dans son opinion selon laquelle les gens de l’université de Suki étaient franchement bizarres, voire dérangés. Il n’était pas bipolaire tout de même ? Ce serait bien sa veine.

« Je pense. Juste deux minutes, énonça-t-elle en rassemblant ses esprits du mieux qu’elle pouvait, aide-moi s’il te plaît. »

Sur ce, elle prit appui sur l’étudiant aux multiples facettes et réussit à tenir parfaitement sur ses deux jambes au bout de quelques secondes. Mission accomplie. Elle se mit à le fixer pendant un moment, cherchant à comprendre quel était exactement l’état de la situation. Ils s’étaient pris la tête comme d’ordinaire et il avait volé à son secours dans la piscine. Cela avait beau n’être qu’un geste de lucidité et naturel pour beaucoup, il n’en demeurait pas moins que ça la mettait mal à l’aise, et pas qu’un petit peu.

« Au fait, merci. Je ne sais pas ce qui serait arrivé si tu n’avais pas été là. »

A vrai dire, elle préférait ne pas y penser, pour l’heure, elle préférait se concentrer sur cet élan d’humilité et de reconnaissance car mine de rien, il lui avait rendu un grand service. Bien que tout le monde se soit mis à les dévisager avec curiosité par la même occasion. D’ailleurs elle ne vit pas la fille avec laquelle elle discutait tout à l’heure lui attraper le bras avec un sourire étonnamment niais et des yeux qui semblaient pétiller et emplis d’étoiles.

« Kiyu-chan ! Tu ne m’avais pas dit que tu avais un petit-ami si héroïque ! Il est formidable ! »

Elle faillit s’étouffer de nouveau, tandis qu’un cercle d’admirateurs s’était refermé autour, faisant les louanges de ce prétendu couple. Pourquoi les gens interprétaient-ils toujours tout de travers quand ils se retrouvaient au même endroit ? Et elle n’était pas de taille à se confronter à l’enthousiasme qui avait gagné la foule, malgré son envie de se faufiler en douce. Elle n’avait pas encore regagné ses forces pour cela, elle ne pouvait que fixer son vis-à-vis avec une consternation terrible qui frôlait la détresse.

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Ce message a été posté Sam 16 Juil - 18:18
gosh, what’ll happen next ? ♔ Roy & Kiyu
Tenue ♔ S’il y avait bien une chose que le professeur n’appréciait guère, c’étaient les personnes irresponsables, inconscients également. Il ne parvenait pas à comprendre ce genre d’individu qui ne réfléchissait pas avant d’agir et encore moins tous ces gens autour qui n’étaient pas fichus de se rendre compte de l’étendu de la situation. Enfin, il était tout autant possible qu’ils aient fait semblant de ne rien voir pour ne pas se mouiller, pour ne pas se mettre en danger ou prendre le risque d’avoir la faute sur soi si quelque chose arrivait. Roy n’était pas en mesure de saisir ce style d’attitude, la jeune fille aurait réellement pu mourir s’il n’était pas intervenu. Et il ne l’avait pas fait pour qu’on le considère pour un héro ni pour que cette demoiselle devienne courtoise avec lui, l’apprécie ou autre. Il n’avait que faire de tout cela... Il l’avait fait parce que c’était le devoir de tout homme d’assister une personne en danger, de la protéger et d’essayer de la sauver s’il en avait la capacité. Ce n’était même pas parce qu’il la connaissait, il l’aurait sûrement fait pour n’importe qui... Il avait le sens des responsabilités. Il l’avait toujours eu, plus depuis ces dernières années certes néanmoins quelle importance. Le fait était que le jeune homme était véritablement en colère et qu’il devait prendre sur lui afin de ne pas s’emporter puis d’accuser ces voisins autour de lui qui n’avaient pas bougé le moindre petit doigt mais qui maintenant les observaient tous avec intérêt. Ca le dégoûtait, s’il s’écoutait, il se relèverait puis partirait à présent que la victime allait mieux cependant, il ne s’imaginait pas la laisser dans cet état pour l’instant. Il attendrait qu’elle récupère l’entièreté de ses esprits puis aviserait ensuite de ce qu’il ferait.

Sans chercher à se justifier, l’enseignant l’avait d’abord questionné, souhaitant avant tout s’assurer qu’elle allait bien pour ensuite, après l’avoir séché un peu, y déposer sa chemise sur les épaules. Après un tel choc, même si le temps n’était pas mauvais, il était préférable qu’elle n’attrape pas froid. Le corps était toujours plus fragile quant on est affaibli. Par moment, lorsque son regard croisait le sien, il lui arborait un sourire discret en signe de compassion mais aussi pour faire comprendre qu’elle n’avait plus à s’inquiéter. Peut-être que la jeune femme ne discernait pas pourquoi tout à coup le professeur était si doux, si avenant avec elle cependant lui-même n’aurait pu l’expliquer correctement. C’était tout simplement par principe et car après ce qu’elle venait de vivre, il n’avait pas à lui crier dessus. On est si vite troublé après un accident, on a du mal à se repérer et au vue des individus présents, il valait mieux que cela soit lui qui s’occupe d’elle plutôt qu’un autre.

Voilà pourquoi à peine lui eut-elle demander son aide que Roy lui porta main forte afin qu’elle puisse se relever et s’appuyer sur lui. Il hésita à la relâcher, guettant en silence à ce que la demoiselle tienne bien sur ses jambes, prêt à la rattraper au cas où celles-ci flanchaient.

- Je t’en prie, c’est normal.

Il aurait voulu ajouter que n’importe qui aurait agi de la même manière toutefois il s’était rétracté avant de prononcer quoi que ce soit. Il avait été le premier à remarquer que malheureusement non, aucun d’entre eux n’avait été « foutu » de bouger le petit doigt. Pour lui, si c’était à refaire, il n’hésiterait pas à sauter de plus bel. S’apprêtant à lui dire qu’il la laissait profiter sereinement de la soirée désormais, le garçon aussi manqua de s’étouffer face à l’exclamation d’une autre fille qu’il ne connaissait pas. Bon, il ne pouvait pas connaître tout le quartier non plus et une grimace se forma machinalement sur sa figure face à la déclaration de cette inconnue. Pourquoi dés qu’un homme tente de sauver quelqu’un, c’est obligatoirement son petit ami hein ?! Il était certain, de toute manière, que si ce genre de choses arrivait, c’était parce qu’il s’agissait d’elle. A chaque fois qu’ils se croisaient quelque part, rien de bon n’arrivait.

Ses phalanges secouèrent nerveusement ses cheveu alors qu’il lui adressait un sourire désolé avant de se tourner vers l’autre voisine.

- Excusez-moi mais je ne suis pas son petit ami, Tenta de corriger Roy en souriant, Mais je vous remercie pour le compliment.

Elle avait tout de même dit qu’il était « formidable » et ce n’était pas rentré dans l’oreille d’un sourd. Puis c’était certain que comparé à tous ses voisins de quartier, il l’était.

- Qu’est-ce que tu racontes Kasahara-kun ?! Intervint un homme avec qui il conversait quelques temps plus tôt, Pourquoi nous mentir ? On a tout vu, on était tous sous le choc de te voir sauter si précipitamment dans la piscine ! Vous êtes ensemble depuis combien de temps ?

Mais... Pourquoi ?! Pourquoi ce genre d’évènements arrivait tout le temps, et pourquoi on ne les croyait jamais aussi ?!

- On n’est pas...
- Tu as du être tellement inquiet ! Vous devriez vous assoir !
- Je...

Sauf que l’individu ne parut pas être motivé à le laisser en placer une que lui saisissant le bras, il l’obligea à s’assoir à une table où il n’y avait personne pendant que l’autre demoiselle s’occupait de la victime et l’installa à ses côtés.

- Vous voulez un petit truc à manger ? Après tout ce stress, vous en avez sûrement besoin !

Roy avait souhaité lui dire que ce n’était pas la peine toutefois son interlocuteur s’était déjà enfui au buffet avec l’amie de la jeune femme.

- Désolé, S’excusa-t-il un peu penaud, Je crois que de toute façon quoi qu’on dise, ils ne nous croiront pas...

Alors quoi ? Tu vas jouer au petit ami modèle peut-être, hum ? Idiot.




Anonymous
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Ce message a été posté Lun 18 Juil - 13:32
gosh, what’ll happen next ? ♔ Roy & Kiyu
Ce n’était pas dans sa nature de jouer les demoiselles en détresse, ce n’était même pas si courant que quelqu’un doive lui venir en aide pour telle ou telle raison, généralement, c’était même plutôt l’inverse. Elle n’avait rien contre le fait de recevoir un coup de main quand elle en avait besoin, même venant de la part de quelqu’un qu’elle n’appréciait pas tellement, cela dit, celui lui faisait toujours bizarre de voir les rôles s’inverser. Elle ne prenait jamais de risque inutile, elle se montrait toujours très prudente et réfléchie, il le fallait bien quand on avait une quinzaine d’enfants en bas âge sous sa responsabilité, alors les occasions où elle se retrouvait dans le besoin étaient assez rares. D’autant qu’avec son côté plutôt sportif, on ne soupçonnerait pas un instant qu’elle ait pu manquer de se noyer, avoir une crampe à un endroit où elle n’avait pas pied était la dernière chose qu’elle imaginerait. Sauf qu’un individu à l’humour plus que douteux avait décidé de remettre cela en question et lui avait gardé la tête sous l’eau bien trop longtemps pour qu’une personne puisse garder son souffle en temps normal. A tous les coups, il raconterait que c’était elle qui était de petite nature et qu’il ne pensait pas qu’elle se montrerait si faible, que lui pouvait tenir plus longtemps que cela sans manquer de faire un malaise. Oui et alors ? Pour autant, cela lui donnait-il le droit de jouer avec sa vie ? Kiyumi fulminait, elle voulait hurler, frapper ce malotru, lui crier à quel point il était idiot et responsable et qu’elle pourrait le poursuivre pour tentative d’homicide volontaire si elle le souhaitait. Mais non, ses forces étaient encore moindres et elle avait même besoin de l’appui de celui à qui elle devait son sauvetage pour se redresser. Quelle vie.

Comme si rien de tout cela n’était déjà amplement suffisant, il fallut que les invités en rajoutent une couche, à commencer par la demoiselle avec laquelle elle discutait un peu plus tôt. Petit-ami ? Sérieusement ? Non seulement elle manqua de s’étouffer mais ses yeux firent des allers-retours entre son interlocutrice et le soi-disant petit-ami en question. Pensait-elle réellement ce qu’elle affirmait ? Les gens étaient-ils suffisamment bigleux pour songer qu’ils formaient un joli petit couple ? Cette pensée manqua de lui filer la nausée et mieux valait éviter, recracher de l’eau n’était déjà pas très glamour, inutile de s’afficher officiellement comme la voisine à la santé douteuse. Heureusement, le jeune homme eut la présence d’esprit d’intervenir pour clarifier la situation et démentir cette conclusion hâtive plus que déplacée. Cependant, son soupir de soulagement fut éphémère, elle avait crié victoire trop tôt. Quelle ne fut pas sa stupeur quand elle entendit une autre personne intervenir en faveur de la théorie erronée qui n’avait pas le moindre sens à ses yeux. Les gens les fixaient et elle comprit alors quelle devait être la sensation des personnes qu’on jugeait coupables prématurément sans preuve et qui étaient parfaitement innocentes. Elle avait l’impression qu’ils étaient pris en étau, malgré les diverses interventions de son sauveur, la foule se tenait au verdict tenu précédemment. Comment allaient-ils se sortir de ce pétrin ?

Tandis qu’elle essayait vainement de balbutier quelque chose pour intervenir, elle fut entraînée de force par la fille de tout à l’heure à une table, tandis que son compagnon de galère se faisait également tirer par l’autre intervenant. Les voilà bien maintenant, personne ne les croyait et en plus, ils étaient condamnés à passer la soirée ensemble, du moins une partie de cette dernière, Kiyumi ne s’avouait pas facilement vaincue, elle trouverait bien quelque chose pour se sortir de ce quiproquo atterrant. En attendant, elle était prise au dépourvue et regarda les deux pseudo entremetteurs s’éloigner pour s’approvisionner auprès du buffet, sa connaissance lui ayant promis des sucreries pour lui redonner des forces. Sur ce point, elle n’allait pas protester, de bonnes pâtisseries ne pouvait pas lui faire de mal compte tenu des circonstances. Elle tourna la tête vers l’étudiant présumé de la fac de Suki en arquant un sourcil. Alors quoi, ils devaient juste souffrir en silence ?

« Peut-être pas pour l’instant, mais il faut rapidement régler ce malentendu, énonça-t-elle d’un ton plus sec qu’elle ne l’aurait voulu, elle essayait encore de retrouver sa contenance habituelle, on ne peut pas les laisser croire à un mensonge aussi gros toute la soirée. Et je n’ai pas l’habitude de jouer la petite-amie de quelqu’un simplement parce que les gens pensent que c’est le cas. »

Après tout, lui-même ne devait être aucunement ravi d’être considéré de la sorte compte tenu du fait qu’ils n’entretenaient pas vraiment de bons rapports ou des rapports sains de toute manière. C’était incroyable cette façon dont les choses tournaient en dérision dès qu’ils se trouvaient tous les deux en un même endroit et combien les gens pouvaient se méprendre sur la réelle nature de la situation. Parce qu’il avait fait preuve d’un sens des responsabilités inouï, il était forcément proche d’elle ? Elle frissonna de dégoût rien que d’y songer et elle reprit un peu espoir en voyant les mets succulents du buffet arriver à table. Sauf que la jeune fille qui les lui apportait lui interdit d’y toucher tant qu’elle n’aurait pas les détails de leur rencontre et de leur coup de foudre. Fantastique.

« On s’est rencontrés aux portes ouvertes de la fac de ma petite sœur, relata Kiyumi en sentant qu’elle n’y couperait de toute manière, avant de subtiliser un muffin à portée, et pour la énième fois, on n’est pas ensemble. Je savais même pas qu’il habitait par ici, c’est pas du tout mon genre. »

A vrai dire, elle n’avait jamais vraiment réfléchi si cet homme était son type ou non, elle usait simplement d’un argument cinglant pour couper court aux bruits de couloir qui se répandaient comme une traînée de poudre. Les deux autres les dévisagèrent successivement comme s’ils essayaient de comprendre quelque chose, un détail qui leur aurait échappé, avant que la fille ne s’exclame de nouveau, pour le plus grand malheur de la russo-japonaise.

« Ah mais je vois ! Votre relation est secrète parce que vos familles s’y opposent ! Comme c’est romantique ! J’ai toujours aimé les histoires d’amour impossibles. »
« Mais… »

Mais rien du tout oui. Elle était partie dans une grande discussion théorique sur l’amour avec son voisin sous l’air effaré de Kiyumi qui ne comprenait plus rien. En quoi était-ce plus crédible que le fait qu’ils ne soient effectivement pas un couple ? Elle râla dans sa barbe et se contenta de manger son muffin, d’autant plus énervée d’avoir voulu prouver le contraire à l’autre victime de cette mascarade et de s’être trompée. La soirée allait être longue.

Anonymous
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Ce message a été posté Mar 19 Juil - 15:52
gosh, what’ll happen next ? ♔ Roy & Kiyu
Tenue ♔ Non, jouer au petit ami ce n’était pas son genre. Surtout que s’ils se lançaient là-dedans, la rumeur se répandrait si facilement dans le quartier et ça peut vite partir dans des idées improbables. Déjà qu’on les imaginait ensemble, après ça serait quoi ? La semaine prochaine ils étaient mariés puis celle d’après, Kiyumi était en vérité la mère d’Haru ? C’était fou, n’empêche, de constater à quel point les personnes étaient capables de se monter la scène tout seul. Pourtant ils avaient démenti, ils avaient essayé de leur faire comprendre que non, ils ne sortaient pas ensemble et qu’une telle idée ne leur traverserait sûrement jamais l’esprit au vue de comment ils s’entendaient si bien tous les deux. Une réflexion tout à fait ironique, bien sûr. Roy avait envie de contredire cette fille et ce voisin qui semblaient particulièrement douer pour inventer des histoires. Pourquoi ne pas partager leurs idées et écrire un livre plutôt que venir les embêter puis essayer de les vouloir en couple à tout prix ?! S’il n’en montrait rien, ce genre de choses l’agaçait plus qu’il ne l’avouait. Certes ce n’était pas dramatique, le professeur ne s’énerverait pas pour si peu néanmoins il était venu pour passer une soirée tranquille et il s’était déjà retrouvé à jouer aux sauveteurs pour ensuite être obligé à côtoyer une jeune femme qu’il n’appréciait guère.

Un soupir traversa ses lèvres tandis qu’il réfléchissait à une solution, un moyen de convaincre leurs voisins de quartier qu’ils se trompaient sur leur compte. Le plus simple aurait été que lui avoue tout, qu’il explique qu’il avait déjà un fils à s’occuper et que les relations amoureuses cela viendrait plus tard mais pas maintenant. Hors, il n’en avait rien dit parce qu’au vue des énergumènes face à eux, le garçon avait très vite compris que révéler ce genre de choses n’aurait fait qu’aggraver la situation. Puis, il n’avait pas envie de déblatérer toute sa vie privée aux yeux de tous ces individus. Personne n’avait besoin de connaître l’étendu de son existence ni de ce qui faisait de son temps libre ou de ses relations sociales.

« Je n’en ai pas l’habitude non plus » Avait alors répondu l’enseignant en dressant ses yeux vers le ciel « Seulement ils n’ont pas l’air décidé à vouloir nous croire. »

Et c’était justement ça le problème. Quoi qu’ils tentent, on ne les croyait pas. Pourquoi est-ce qu’ils mentiraient sur un tel sujet d’ailleurs ? Cela ne serait-il pas vexant pour l’autre de faire semblant de ne pas être en couple ? Roy ne comprenait pas l’intérêt... S’il venait à sortir avec quelqu’un, à l’aimer, son unique envie serait de la montrer au monde entier. Ne serait-ce pas normal ?

Plutôt que de répondre, il avait choisi d’hocher la tête afin de confirmer les dires de voisine quant au fait qu’ils n’étaient pas ensemble et qu’elle non plus, elle n’était pas du tout son genre. Bon ça, il ne s’était jamais posé la question et il n’avait pas le souvenir d’avoir déjà eu un « genre » en particulier de toute manière. Les sentiments ne se maîtrisent pas puis cela se juge en fonction de beaucoup de choses, pas qu’une simple apparence. Quelqu’un peut être beau sans charmer qui que ce soit car au final, son coeur lui n’exprime rien d’intéressant.

Le fait était que Roy aurait probablement du intervenir - ou non - au vue de la réaction des deux autres qui était clairement en train de leur refaire une vie. Il adressa un sourire compatissant à sa voisine avant de souffler et de prendre un morceau que le jeune homme lui avait apporté quelques minutes plus tôt. Il avait besoin de manger pour réfléchir, pour trouver une solution et pour se calmer aussi. Cela devenait un peu n’importe quoi et il n’en croyait pas ses oreilles tellement ce qu’ils racontaient n’avait pas de sens.

- Nos familles ne s’y opposent rien du tout. On n’est pas ensemble, Insista-t-il, On n’a pas de relation secrète non plus.
- Cela sert à rien de tenter de le cacher maintenant puisqu’on a tout découvert ! On vous soutient ne vous en faîtes pas ! L’amour, c’est important, il faut le préserver !

Mais... Qu’est-ce que cet individu était en train de leur raconter ?! Ce dernier afficha un grand sourire, soudain pris d’une illumination apparemment puis chuchota quelque chose à l’oreille de sa nouvelle camarade, déclarant simplement qu’il avait une merveilleuse idée. En premier lieu, il attendit que tous deux aient fini de manger ce qu’on leur avait apporté puis après plusieurs minutes, il les obligea à se relever, les tirant à l’intérieur où quelques personnes dansaient sur la piste.

- Hey Dj ! S’exclama le voisin, dressant sa main vers le concerné, Une bonne musique pour ces deux là !

Ou comment ne pas se faire remarquer... Roy ouvrit la bouche, prêt à prononcer un mot mais il n’en eut guère le temps que la chanson changea en quelque chose de plus doux, plus sensuel. Oh, non. Mais... Pourquoi lui ? Qu’avait-il fait pour mériter ça ?

- Vous me remercierez plus tard !

Une tape sur l’épaule à chacun, un clin d’oeil et le jeune homme les abandonna là au milieu de cette piste où grand nombre de curieux les observait d’un regard discret.



Anonymous
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Ce message a été posté Jeu 4 Aoû - 17:04
gosh, what’ll happen next ? ♔ Roy & Kiyu
Pourquoi cela devait-il lui arriver à elle ? Qu’avait-elle fait pour se trouver dans une telle situation ? Comme si être sauvée par cet individu qu’elle n’appréciait guère et avoir désormais quasiment tous les regards braqués sur elle n’était pas suffisant, voilà que leurs interlocuteurs avaient décrété qu’il était judicieux de creuser un bon cette pseudo relation amoureuse qu’ils venaient soudainement de leur créer. Kiyumi était à peine exaspérée, dépitée aussi évidemment, elle qui ne souhaitait rien d’autre que de passer une bonne soirée, on pouvait dire que ses plans étaient officiellement tombés à l’eau, tout ça à cause de l’imagination idiote des gens et de leur incapacité cruelle à reconnaître qu’ils ont tort et à les laisser en paix. Qu’est-ce qui leur faisait penser qu’ils étaient proches ? Elle avait beau y réfléchit, ils n’agissaient pas vraiment de façon familière l’un envers l’autre, certes ils se connaissaient et se parlaient comme tel, certes le jeune homme lui avait prêté sa chemise pour qu’elle n’attrape pas froid, mais en quoi cela pouvait-il paraître suspicieux ? Quand on savait dans les faits qu’elle connaissait en vérité très peu de choses sur ce Roy, rien pour ainsi dire mis à part le fait qu’il étudiait à la Royal et qu’il vivait apparemment dans le quartier. Pas de quoi pouvoir se vanter pour appartenir à son cercle proche, loin de là. Et pourtant, les deux autres ne paraissaient pas désarmés, elle avait beau tenter de protester, rien n’y faisait, sa vis-à-vis venait tout juste de partir dans son phantasme incontrôlable d’une histoire complexe à la Roméo et Juliette. Comme si Kiyumi pouvait être assez idiote pour se faire passer pour morte au nom de l’amour, ils nageaient décidément en plein délire.

Un soupçon d’espoir refit surface en elle quand elle entendit son partenaire de galère tenter d’éclaircir le malentendu. Comment leurs familles pouvaient-elles s’y opposer si rien de tout cela n’était vrai ? Rien que le fait d’imaginer Suki et Ayumi prendre part au quiproquo la terrifiait et elle priait pour que ses sœurs ne puissent jamais être aussi stupides pour se méprendre à ce point sur ses fréquentations. Ce n’était pas dans sa nature après tout de cacher ses relations sous le coup de l’appréhension, elle assumait tous ses choix sans rougir, elle avait de l’aplomb et ne fléchissait jamais quand il lui fallait annoncer une nouvelle importante. Il fallait pourtant croire que ce soir, ces qualités ne suffisaient guère à convaincre les invités que ce qu’elle disait n’était rien de plus que la stricte vérité. La réplique du compagnon de Roy donna envie à la jeune femme de se claquer la tête contre un mur, se convaincre que tout ceci n’était que le fruit de son imagination et qu’elle se réveillerait bientôt en comprenant qu’il s’agissait d’un simple et futile cauchemar. Les élans dignes d’un mauvais lyrisme qu’elle entendait lui donnaient presque la nausée, mais il n’était peut-être pas sage d’afficher si ouvertement son dégoût, ils seraient capables de croire qu’elle était enceinte et de continuer à construire ce schéma dramatique grotesque déjà bien tiré par les cheveux.

Elle laissa échapper un hoquet de surprise au moment où elle se fit tirer, obligée de se lever, au moment même où elle eut à peine fini les mets qu’on avait rapportés un peu plus tôt. Qu’est-ce qui se passait encore ? Elle écarquilla les yeux sous le coup de l’horreur en comprenant qu’ils les amenaient vers la piste de danse, réclamant au passage une chanson spécialement pour eux. Si jamais ils croyaient vraiment à leur délire de couple secret, le point que l’on puisse dire, c’était qu’ils n’agissaient pas vraiment en conséquence, clamant à tout le monde qu’ils étaient ensemble. Les gens pouvaient être des abrutis finis parfois. Et l’autre les abandonnait là, en plein milieu de la piste de danse, alors qu’une douce musique venait de débuter. Comme s’ils allaient vraiment se mettre à danser là maintenant, d’autant plus qu’elle était toujours en maillot de bain, avec la chemise de l’étudiant sur le dos. No way.

« Ok, alors c’en est trop. Je sais pas toi, mais moi je décide de prendre la fuite. Ici et maintenant. »

Sur ces mots bien pensés, Kiyumi tourna les talons et entreprit de se faufiler à travers la foule, dans l’espoir de récupérer ses vêtements, déposer la chemise et rentrer chez elle, tout simplement. Simple et efficace. C’eût été un plan parfait si un imprévu ne s’était pas dressé en plein milieu de son passage, l’imprévu étant un homme complètement ivre et collant. Dommage. Il ne fallut pas plus de deux secondes pour rebrousser chemin, fuyant l’obstacle comme la peste, et allant retrouver le jeune homme aussi vite qu’elle l’avait planté. Sans réfléchir, elle passa ses bras autour de son cou et se mit à danser aussi naturellement que possible.

« Mec bourré. Solution de repli. Et je t’interdis de trouver ça drôle., se contenta-t-elle d’énoncer en guise d’explication, surveillant la menace en question du coin de l’œil. »

Il lui suffisait simplement d’attendre que quelqu’un se dévoue pour le mettre à la porte à cause de son degré d’alcool dans le sang, pour sa part, elle avait déjà fait les frais de la bêtise d’un invité ce jour-là, alors tout lui semblait préférable en comparaison à une confrontation forcée avec un imbécile d’ivrogne qui n’avait plus toute sa tête. Et puis zut, ce n’était qu’une danse, ce n’était pas le bout du monde non plus, elle survivrait. En théorie.

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