Hideyoshi ne donnait toujours aucune nouvelle et Satoshi commençait à clairement devenir dingue. Il dépensait tellement ces derniers temps en affiche et en transport qu'il était littéralement ruiné. Septembre allait arriver et il avait déjà niqué toute sa paie du mois d'août. Il fallait qu'il se fasse de l'argent, rapidement. Si l'idée furtive de la prostitution lui effleura l'esprit, elle lui passa rapidement. En parler avec Ryoma ne l'avait pas convaincu à avoir envie de se prendre un pénis dans les fesses, et il n'était pas assez charismatique pour racoler les vieilles riches désespérés. Du coup, c'est en passant devant la chambre de Kwan Sun que l'idée lui est venu. Le porno. Ça ne payait pas toujours bien. Mais qui sait ? S'installant dans la cuisine, il resta quelques minutes à réfléchir. Il avait besoin d'une fille mignonne, assez folle pour accepter. Il faisait semblant de réfléchir, dès que l'idée du porno avait germé dans son esprit, il avait tout de suite pensé à elle. Yuzu. Ses doigts envoyèrent le message d'eux-mêmes, sans hésiter. Au pire, elle refusait. Au fond, il n'avait rien à perdre ? Il voulait la revoir depuis longtemps, sans jamais trouver le temps. Comme ça, c'était un peu regrettable mais il se rattrapera. Quand tout ira mieux.

Soulagé qu'elle accepte, il fila dans sa chambre. Un professeur. Il devait trouvé une tenue sobre. Une tenue de prof coincé. Un blazer, une chemise, un pantalon noir. Dans son armoire, ses doigts saisirent les lunettes de son frère. C'était bien la seule chose qu'il n'avait pas jeté de lui. Pinçant les lèvres, il les posa sur son nez. La correction n'était pas forte. Il allait les garder. S'observant une dernière fois, il fila à l'université. La nuit, tout était forcément plus calme, presque impressionnant. Un sourire orna ses lèvres en voyant Yuzu et il la salua d'un hochement de tête. « Oui, faut qu'on en parle. Pas un truc compliqué. » De toute façon, ceux qui regarderont voudront voir de la baise, pas de beaux dialogues. Répondant à son sourire, il posa doucement sa main sur sa joue, la caressant furtivement avant de laisser son bras retombé le long de son corps. « La domination, c'est ce qui plait le plus. » Humidifiant ses lèvres, il s'appuya contre la table derrière lui. « Mais je suis pas très dominant... » Niveau autorité, il repassait. Sauf avec ses frères. Il pouvait toujours se mettre en contexte. « Suce-moi ! » S'exclama t-il l'air sévère, prenant soin de rendre sa voix plus grave avant de rire bêtement. « Bon, je dirais pas ça. On peut essayer la domination. L'élève qui demande des cours particuliers et le prof qui commence à la tripoter l'air de rien pour finalement devenir plus pressant. T'en dis quoi ? » Classique, mais efficace. Se détendant un peu, un sourire malicieux se forma sur ses lèvres en la contemplant. « T'es sexy en uniforme. »

Satoshi ne devrait pas trop jouer avec elle. Il la connaissait et franchement, qu'elle le suce maintenant, ce n'était pas le bon plan. Il devait préserver ses performances pour la vidéo. Sinon, ça sera nul et il avait vraiment besoin de fric. Il s'en foutait qu'il y ait sur internet une vidéo où on le verrait baiser, ce n'était pas lui qu'on regarderait le plus. Yuzu était la plus intéressante, qui ferait bien attention au type qui serait avec elle ? « Évite, fais ça devant la caméra. » Son sourire se fit malicieux en la regardant.

Son regard la détailla alors qu'elle tournait sur elle-même. Il avait l'impression d'être un vieux pervers japonais à la trouver sexy dans cet uniforme. Mais il avait toujours eu un petit faible pour les uniformes japonais. Cependant le fantasme prit fin avec ce qu'elle ajoutait et Satoshi déglutit doucement. Ok, la levrette, ça lui allait. Mais lui arracher la culotte... « Yuzu... » Il pouvait le faire. Ce n'était qu'un vêtement. Et il avait assez de force pour ça. C'était juste du porno, rien de réel. Allez. Il hocha la tête. Répondant à son baiser après avoir passé furtivement sa main dans son dos, il la suivit vers les caméras. Satoshi ne savait pas s'il devait être impressionné ou s'inquiéter qu'elle ait littéralement pensé à tout mais en tout cas, ça l'arrangeait. « Wow... Tu devrais devenir scénariste, penses-y pour la suite de tes études. » Amusé, il ébouriffa ses cheveux avant de s'approcher un peu plus, ses mains tenant fermement son visage, il l'embrassa, approfondissant plus le baiser avant de la relâcher. « Merci, d'accepter des trucs aussi fou. » Souriant à la lycéenne, il s'éloigna pour s'appuyer contre le bureau. « C'est mieux si on reste comme ça, non ? On voit mieux, genre, si je te touche... Que si on est assis. » Il faudra qu'il fasse attention à son accent coréen d'ailleurs, s'il devait avoir l'air tout à fait crédible. « On commence ? » Satoshi s'humecta les lèvres en observant la plus jeune. « J'espère que je vais bander, j'avais pas de fric pour acheter du viagra. Ça me rend nerveux. » Les caméras, tout ça. Yuzu était assez bandante pour qu'il n'ait normalement pas à se poser la question mais quand même. L'environnement l'impressionnait un peu. « T'es prête Yuzu ?  »

Ce n'était pas drôle. Satoshi craignait sincèrement de ne pas y arriver. Pas que Yuzu ne l'excitait pas ou quoi. Elle lui avait déjà prouvé qu'elle pouvait le faire bander rien qu'en l'embrassant de façon trop poussé mais là, avec deux caméras braqués sur lui, ça lui faisait peur. Il devait se détendre. Pouffant un peu à sa réponse, il hocha la tête comme un idiot. « Je compte sur toi pour. » Son sourire se fit un peu malicieux alors qu'il prit place. Son premier porno. Qu'est-ce qu'il était entrain de faire. Fermant les yeux un instant, il fit mine de corriger quelque chose derrière son bureau. Pinçant les lèvres, il leva les yeux vers son élève, tentant de rester naturel. « Ah, Mei-chan, entre. » Sourire, chaleur, tout ça. Intensément, il la fixa alors qu'elle s'approchait du bureau. Il ne devait pas rire. Vraiment pas.

« Des cours particuliers ? » Calmement, il quitta son siège pour passer de l'autre côté du bureau, se collant légèrement à elle, il fit mine de regarder ses cours. « Qu'est-ce qui te pose problème Mei-chan ? » Son cœur battait terriblement vite, il ne s'était jamais senti aussi nerveux. Doucement, sa main se posa sur sa taille, la flattant de façon un peu trop marqué. « C'est vrai que c'est compliqué, tout ça. » Sa main se faisait plus insistante et son corps se colla totalement à son dos. Il ne savait pas trop ce qu'il faisait, mais rien que la toucher l'excitait, c'était déjà un très bon point. Fermant les yeux, il passa sa main sous le haut de son uniforme pour sentir sa peau, la tenant toujours fermement contre lui. Ça irait, oui. Il pouvait le faire. Avec Yuzu, il pouvait le faire. « Tu as de quoi payer les cours particuliers ? » Sa voix s'était soudainement faite plus suave près de son oreille, un léger sourire malsain au bout des lèvres. Peut-être qu'il se prenait un peu trop au jeu.

Satoshi allait probablement mourir tant son cœur battait vite à cet instant. Ce n'était rien. Juste du sexe. Du porno. Il en avait regardé plein, ce n'était pas sorcier. Des répliques bidons, de la baise, voilà, rien de plus. Il pouvait le faire. Il savait le faire. On s'en foutait qu'il était mauvais comédien, il fallait savoir baiser, pas avoir l'air convaincant en récitant une tirade de théâtre. Il n'était pas très musclé, il n'allait jamais à la salle de sport. Si son corps n'était pas trop dégueulasse, c'était à force de courir partout pour trouver ses frères. Et si ses bras étaient si musclé, c'est parce qu'il passait son temps à astiquer. Son appartement. Sa chambre. Lui-même, oui. En alternance puisqu'il ne fallait pas négliger l'un ou l'autre bras.

Il avait commencé à s'approcher d'elle, à la toucher, de façon plus ou moins appuyé, évitant pour l'instant les zones trop sensibles. Un sourire se forma sur ses lèvres en l'entendant l'appeler Sensei et il prit un certain plaisir à appuyer davantage ses gestes. « Rien ? » Son regard resta plongé dans le sien et une mine faussement désolée se forma sur son visage. « C'est vrai, l'université, c'est très important... » Oui, il pouvait en témoigner, il galérait à payer, même avec sa bourse. Il voudrait bien baiser un prof pour avoir une petite ristourner. N'importe lequel. Une femme de préférence. Ou un homme qui préfère se faire prendre. D'un geste, il la colla à son torse, restant dos à elle en appuyant un peu trop suggestivement son bas ventre à ses fesses. Ses doigts glissèrent sous le haut de son uniforme, caressant son ventre pour remonter jusqu'à la naissance de ses seins. « On peut s'arranger Mei-chan. » Ses mains montèrent son haut au dessus de sa poitrine pour que son soutient-gorge soit exposé à la caméra et il commença à lui caresser les seins à travers le vêtement. Pas très grand, mais appétissant. D'autorité, il retira son haut, le laissant retomber plus loin. « Tu iras dans une grande université, laisse moi t'apprendre. » Le triste destin des femmes, baisers pour réussir. Ça ne marchait pas toujours, sa mère avait beaucoup baisé, jamais réussi. Il allait éviter d'y penser maintenant, retournant à ses seins qu'il découvrit toujours, caressant plus intensément, il laissa ses mains doucement se perdre dans ses bonnets.

Tout était redevenu soudainement calme, son souffle encore haletant venait rompre le silence de la pièce qui garderaient à jamais le secret de cette vidéo. Secret qu’elle partagera avec les milliers – millions, il l’espérait – de personnes qui regarderaient leurs ébats. Il voulait gagner de l’argent et il savait que cette vidéo sera assez excitante pour convaincre les adeptes de le faire. Il avait pris son pied, c’était déjà un argument choc, de voir le type jouir et profiter à fond de la pauvre petite écolière. Souriant un peu en la sentant s’accrocher à lui, il s’approcha légèrement, mordant son épaule pour la taquiner un peu. Sagement, il se laissa embrasser, y répondant doucement. « Je suis parfait, j’aurais pu te le dire. Je peux l’être encore plus. » Charmeur, il lui accorda un petit sourire avant de rire légèrement. Glissant ses doigts dans ses cheveux lorsqu’elle déposa sa tête sur son épaule, il pinça légèrement les lèvres avant de les poser contre son cou. « Merci ‘’Mei’’. » Un petit rire lui échappa et il l’éloigna doucement de lui après lui avoir volé un dernier baiser, s’écartant pour retrouver ses vêtements. « Il faudrait qu’on parte avant qu’on nous voit ici. » On les verra ici, mais ça, c’était une autre histoire. Personne n’assumait de voir un porno, pas vrai ?