Outfit ━Il regarda son téléphone d'un air interrogateur. Son oncle était vraiment quelqu'un de bizarre. Bo Han n'avait pas eut beaucoup de relation avec le reste de sa famille, son oncle ne faisait pas exception à la règle mais, depuis qu'il l'avait croiser l'autre jour dans un café alors qu'il était en compagnie de Katreeya, il avait vraiment l'impression de faire partie d'une famille de cinglé. Déjà qu'il était persuadé que sa mère était fêlée sur les bords, si maintenant, même du côté de son père on continuait à entretenir la légende, cela allait être difficile pour lui de changer d'opinion. Il fallait bien avouer que pour le garçon, voir ce quasi inconnu débarquer et commencer à lui taper la discute avait été assez dérangeant. Il n'était pas dupe, il savait pertinemment que son oncle était venu en repérage. Après tout, Bo Han était supposément l'héritier de la compagnie Wolf. Tout du moins, c'est ce que ses parents attendaient de lui. Quand bien même il n'en avait pas du tout envie, il était bien dans les études prévu par sa famille, à suivre ce qu'on lui avait demander de faire. De plus ou moins bon cœur et franchement pas assidûment mais, il y était quand même. Une part de lui était totalement incapable de laisser de côté sa famille. Quand bien même il était en profond conflit avec eux, combien même il était en colère contre eux, il n'arrivait pas à les laisser tomber. Et c'était sans doute quelque chose pour quoi il allait se mordre les doigts. En tous les cas, aujourd'hui n'était pas vraiment le moment de se poser des questions puisqu'il allait danser. Kat' lui avait envoyé un message lui annonçant une répétition, seulement tous les deux, sans le reste de leur groupe de danse. Tant mieux, comme ça il allait pouvoir lui parler de l'étrange curiosité de son oncle à son sujet. Concrètement, Bo Han ne savait que peu de choses sur la jeune femme et de toutes les manières, même quelqu'un d'immature comme lui ne donnait pas des informations personnelles comme ça. Surtout qu'au final, il était plus proche d'elle que de ce gars. Après les cours, il était repassé aux dortoirs pour se changer, prendre ses affaires et grimper sur son skate en guise d'échauffement. Il avait pas mal d'énergie à revendre ces derniers temps et puis c'était idiot mais, la danse signifiait une autre chose très importante pour lui: Yo Seob n'allait pas venir trainer à l'intérieur de son crâne. C'était la seule chose en ce moment qui lui permettait d'oublie au moins un instant cet idol insatiable qui était son petit ami. Cela lui évitait aussi de se demander à quel point il devait être jaloux de ses fans et de quand est-ce qu'il allait finir avec un cœur brisé en mille morceaux. Il lui fallait peut-être une demi-heure entre le skate et le métro pour arriver à la salle de danse. En gros, il était bien échauffé. Il grimpa les escaliers quatre par quatre avant d'émerger dans la salle avec un grand sourire.
-"Saalluuut Kat'! Je dérange pas j'espère. Enfin, même si je dérange je partirais pas donc bon."
Il posa ses fesses sur un des bancs qui longeait le mur du fond de la classe, attendant qu'elle ait envie de le rejoindre. Elle était comme ça la Russe, cela se faisait comme elle en avait envie, quand elle en avait envie mais, cela ne gênait pas le garçon. Lui aussi était assez doué pour faire selon son bon plaisir. Le retard conséquent qu'il avait pris sur leur heure de rendez-vous en était la preuve. M'enfin, c'était pas de sa faute si l'un de ses profs avait décidé de faire une demi-heure, quarante minutes de cours supplémentaires sur un coup de tête. S'il voulait pouvoir danser, il fallait qu'il continue à avoir de bons résultats, histoire de faire croire à sa mère qu'il s'était plier à leur volonté. Comme si un seul instant, il avait pensé à reprendre l'entreprise Wolf. Fallait pas pousser papi Bo Han dans les orties. Un nouveau sms vint perturber le jeune homme qui en soupirant regarda la question idiote de son oncle, comme s'il était supposé savoir ça.
-"Eeehh! Tu veux pas répondre aux questions de mon oncle te concernant parce qu'il me fatigue... On s'est vu pour la troisième fois de notre vie l'autre jour mais, il ne fait que parler de toi..."
Fallait reconnaître que cela en devenait creepie. Urgh... les vieux pervers franchement. Mais si c'était le truc de son amie, tant mieux pour elle, il ne jugeait pas. Enfin, pas vraiment.
Tu regardais un instant ton téléphone, essayant de voir si tu avais un message de ton ami. Il n’a pas intérêt de décommander et se dépêcher s’il ne veut pas que je le bute. Tu n’étais pas d’humeur à vouloir t’entraîner avec les autres membres de votre groupe. Il faut que depuis la rentrée, tu passes tes nerfs sur eux à plusieurs reprises, victimes de tes sauts d’humeurs et de ces horribles vacances d’été que tu as passé. Putain Ice ressaisis toi. Tu tapotais tes joues voulant sortir ces horribles de ton esprit, enfin surtout le faire sortir définitivement de ton esprit.
Tu préférais reprendre tes étirements voulant oublier tout ça. Quoi qu’il en soit, tu n’avais pas la tête à voir les autres membres. Bo Han était le seul que tu pouvais apprécier un minimum et seul qui pouvait sincèrement te supporter. Tu supposais les autres aussi, sinon ils auraient déjà pris la porte non ? Tu continuais à étirer chaque articulation de mon corps, jouissant de cette flexibilité que tu avais acquise en une dizaine d’années. Tu tournais ta tête à l’entente de la porte de la salle, voyant le métisse entrer en fanfare de la salle. Tu grimaçais rapidement en voyant sa silhouette et l’attaquer sèchement
« Pauvre idiot…. T’es à la bourre putain »
Tu souriais légèrement, tiraillé entre envies de lui en foutre une et une autre de lui tirer les joues. Tu avais pas encore réalisé vraiment ce que vous avez tissé comme lien, et tout ça grâce à votre commune. Et dire qu’il y a encore quelques mois, tu aurais été prête à tout pour lui faire la misère de quelque façon que ce soit. On pourrait pas le croire aujourd'hui - ou pas -. Tu finissais par te lever du parquet, farfouillant ton sac pour prendre ta bouteille dans mon sac, ne manquant pas d’avaler de travers.
« Hein ? Il te pose des questions sur moi, pourquoi ? »
Tu ne connaissais même pas ce bonhomme. Tu l’avais vu une fois, par hasard avec Bo Han…. Mais c’est vrai que tu avais rapidement remarqué qu’il ne te quittait pas des yeux quand il t'a vu. Tu ne lui en voulais pas d’un côté - qui pourrait lui en vouloir - mais bon, il faut dire que ça t’avait perturbé.
« Si c’est pour tenter quelque chose avec lui dit lui non-cash… Ou pire que je suis avec toi ! »
Quitte à choisir. Non mais franchement pas ton type. Même si tu aurais pu sauter sur l’occasion vu qu’il plein aux as. Mais tu as déjà ton sugar daddy, t’as déjà de quoi faire. Tu t'asseyais aux côtés de ton ami, saisissant son téléphone pour voir ce que les messages contenaient. Des questions anodines… Ton âge, tes origines…
« Putain… »
...Puis les questions devenaient de plus en plus intimes… Assez flippantes. Des choses que peu de personnes, voire aucune n’était censée savoir. Comment pouvait-il savoir de quelle ville thaïlandaise tu pouvais bien venir ? Pire encore, ton coeur s’arrêtait net quand tu vis ton nom de famille écrit sur l'écran
« Putain de merde comment il peut savoir ça… »
Tu semblais égarer, perdue parce que tu venais de lire… Ton souffle devenait de plus en plus lourd, ne quittant toujours pas le téléphone.
« Non, non, non, non… »
Tu voulais croire à la coïncidence… Qu’il avait dû la connaître quand elle vivait au Japon, ou même quand elle est revenue… Ce n’était pas possible que ce soit lui. Tu fermais les yeux, essayant de remettre de l’ordre dans ma tête.
« Dit.. Je suppose que tu ne sais pas ça fait combien de temps il vit au Japon ton oncle hein ? »
Outfit ━Bo Han ne comprenait rien à la situation. Comme souvent, le plus important lui échappait. C'était comme en permanence vivre dans un monde parallèle. Le décalage qu'il vivait entre sa réalité et celle des autres était presque indécente. Et à chaque fois qu'il le constatait, il se répétait que peut-être, peut-être un jour il serait capable de vivre comme eux. Il regardait son amie paniquer sans savoir ce qui la dérangeait autant. Son oncle était pour lui comme un inconnu, sa famille était en général des inconnus. Il n'avait jamais rencontré ses grands-parents maternels ou qui que ce soit de sa famille coréenne. Il en avait entendu parler mais rien d'autre. Pour sa famille allemande c'était différent. Ses grands-parents ne pouvaient pas voyager du à des soucis de santé et de ce fait, il ne les avait jamais vu. Son oncle par contre était passé quelques fois mais... de manière tellement rapide qu'il n'avait jamais pris le temps de le connaître. Ce dernier n'avait pas non plus d'enfant, donc pas de cousin. Ce constat, légèrement pitoyable, prouvait à quel point les relations du couple Wolf avec leurs familles respectives étaient complexes. Bo Han espérait réellement que lui et son frère ne finiraient jamais comme eux. Bo Han regardait Kat', la tête penchée sur le côté. Il haussa les épaules avant d’attraper son téléphone pour re-regarder les sms. Effectivement, ils étaient étranges, précis. Mais, il ne connaissait pas suffisamment la vie de la jeune femme pour savoir ce qui la dérangeait temps, ce qui la faisait réagir de cette manière. Il lui redonna le téléphone, se penchant en arrière en faisant la moue. Voyons voir... concrètement, que connaissait-il de cet homme? Où avait-il vécut? Il faisait tourner son petit cerveau à plein régime pour lui offrir une réponse. Au pire, il pouvait téléphoner à son père pour le savoir. Mais, pas sur que ce dernier réponde. Ce dernier pouvait être n'importe où dans le monde en cet instant. Peut-être même qu'il était dans l'avion. Téléphoner à sa mère était aussi une option... sauf qu'il ne supportait pas l'idée d'entendre sa voix. Tous deux ne s'étaient pas parler directement depuis quelques mois déjà. Son frère faisait le hibou entre les deux. Il avait même refuser de la rencontrer les rares fois où elle s'était déplacée jusqu'au Japon. Fuir ses hommes de mains était presque devenu une habitude. Finalement, il répondit à la jeune femme.
-"Je ne sais pas grand chose de lui. Je ne l'ai vu que trois ou quatre fois dans ma vie. Tu sais, mes parents ne m'ont jamais vraiment laissée sortir de la maison. Mais, je peux faire quelques suppositions. De ce que je sais, mon oncle ne vit pas au Japon mais en Allemagne. Sauf que l'entreprise Wolf a une filiale ici. Il est sans doute celui qui l'a lancé. Il y vient sans doute régulièrement pour checker comment ça marche."
A vrai dire, le garçon soupçonnait ses parents de vouloir le mettre à l'essai dans cette filiale. C'était aussi la raison pour laquelle il les fuyait tant. Il était trop jeune pour aller là-dedans. Il ne voulait pas faire du business. Tout ce qu'il voulait c'était danser. Trop innocent ou justement trop certains de ce qui l'attendait dans ce monde là, Bo Han préférait fuir la réalité d'une famille oppressante mais qu'il aimait malgré tout. Un héritage dont il ne voulait pas mais qu'on préférait lui mettre sur les épaules plutôt que sur celles de son frère aîné. Il n'en voulait pas à ce dernier mais, en même temps, une petite part de lui qu'il n'aimait pas admettre était jaloux. Jaloux que ce dernier ne se voit pas pour autant trop forcé. Jaloux que ce dernier puisse maintenant faire ce qu'il désire sans trop qu'on lui pose de questions. Et s'entendre dire que c'était pour son bien le rendait cinglé. Il décocha un regard de biais à la jeune femme avant de finalement conclure:
-"Vous êtes bizarres tous les deux? C'est quoi cette histoire?"
Ce sentir en dehors du coup, il avait l'habitude mais, c'était rarement avec Kat'. En général, elle ne le laissait pas dans le flou même si la plupart du temps, ils ne faisaient que parler danse. Alors, il tentait de rattraper là où il avait manqué le coche. Comme s'il pouvait un seul instant se douter de la vérité qui se tramait derrière toute cette histoire. Son imagination avait beau être débordante, jamais elle n'aurait pu fabriquer ce qui était entrain de se jouer derrière ces sms.
Tout ceci te paraîtrait beaucoup trop gros… Irréaliste… Impensable… Impossible. Cet homme savait des choses que tu étais censée être la seule à connaître. Tu avais beau aimer te vanter de tout et n’importe quoi, ton passé, ce par quoi tu as du passer et ta vie qui a été parfois merdique, tu l’avais enfoui au fond de ton coeur, ouvrant cette boîte de Pandore à seulement quelques privilégiés. Tu n’as trouvé que cette manière de te protéger et surtout, c’était ta façon à toi d’avancer sans te retourner. Mais à ce que le passé de ta mère te rattrape, non, tu ne t’y attendais pas. Il faut dire que depuis que tu es enfant, tu as grandi dans l’optique que tu n’en sauras pas plus sur ton père en dehors ce que t’as mère t’as dit. Et ça t’allait très bien. Tu t’étais fait la raison que tu ne le connaîtras pas et tu ne t’en plaignais pas… Voilà qu’aujourd’hui, pour la première fois depuis des années, tu commences à te poser la question. Tu soupirais lourdement avant de te racler la gorge. Tu levais les yeux au ciel, hésitant à parler de ça avec Bohan. Mais au point où vous en étiez...
« Tu sais que… Tu sais que j’ai des origines allemandes ? »
Tu grimaçais à peine ces mots prononcés. Tu voulais déjà vomir. Il faut dire que tu as toujours renié et maudit tes origines allemandes. Tu te contentais bien de ton sang thaï et japonais. Personne ne savait ça en dehors de ta meilleure amie.
« Je ne l’ai appris qu’il y a 3 ans, a la mort de ma mère.... »
Et tu continues à maudire cette lettre qu’elle t’a laissé avant de pousser son dernier souffle, te faisant cet aveu. Tu aurais préféré ne rien savoir; Le comment du pouquoi de la relation de mes géniteurs, mes origines et j'en passe
« Je… Je n’ai jamais connu mon père qui s’est barré avant que je vienne au monde… Ma mère… Ma mère avait été sa maîtresse. »
Être le fruit du péché de la chair pouvait être honteux. Et c’est sur que ce ne pas quelque chose dont je mets fièrement en avant. Ma mère avait juste était trop naïve d’être tombée amoureuse d’un tel homme, avec qui un avenir n'était pas possible c’est tout. Tu osais finalement croisais le regard du jeune homme avec une certaine appréhension.
« Elle a toujours été évasive à son sujet, mais ce que je sais, c’est que c’est lui qui est la source de mes origines occidentales et que c'était un homme assez fortuné… »
Je sentais ma gorge me brûler à cette annonce. Il faut dire que je n’ai jamais digéré ça et je pense que je ne l’accepterais jamais
Outfit ━Vivre dans le monde des adultes, ce n'était pas nécessairement ce que recherchait le garçon. Il avait beau être innocent sur de nombreux points, il y avait quand même pas mal de choses qu'il connaissait déjà. L'égoïsme des adultes par exemple, leur hypocrisie, toutes ces choses qui faisaient qu'il était dans un conflit permanent avec l'autorité. Kat' était bien une des seules qu'il laissait le diriger parce qu'elle avait un talent suffisant pour que le garçon ne puisse pas faire semblant de ne pas le remarquer. Yo Seob aussi avait ce pouvoir. Mais, pour de toutes autres choses. Et de manière assez relative. Cela ne se passait pas toujours de cette manière à vrai dire. Alors, Bo Han essayait de ne pas comprendre ce qu'elle était entrain de dire. Parce que cela voulait simplement confirmer une bonne partie de ce qu'il pensait déjà sur sa propre famille et parce qu'il voyait bien que cela allait faire du mal à son amie. Il aurait du se taire, il s'en rendait compte maintenant, mais il était déjà trop tard. Il inspira un grand coups, écoutant ses révélations, fixant le téléphone avec une envie de le jeter sur le sol et de sauter dessus. Il avait suffisamment d'argent pour s'en repayer un tout de suite et mettre fin à cette situation ridicule. Ridicule ou plutôt dérangeante. Il ne savait pas vraiment quoi faire, quoi dire. Il en voulait pas la blesser mais, en même temps, de ce qu'il savait de son oncle la possibilité que ce qu'elle sous entendait soit vraie était assez... probable. Il y avait une raison pour laquelle son père était le dirigeant de l'entreprise Wolf et que son oncle soit celui qu'on balade où on peut. C'était un coureur, à la réputation assez sulfureuse. Un divorce ou deux à son actif. Des rumeurs à n'en plus finir. Bo Han n'avait aucune idée d'où se situait la vérité. Il ne le connaissait pas. Pas vraiment. Il commença à se gratter la tête, interdit. Que devait-il dire? Que devait-il faire? Pas que l'idée d'avoir la demoiselle comme cousine lui déplaise, cela rendrait sa famille nettement plus recommandable à ses yeux mais... il voyait bien que c'était très compliqué.
-"Tu... tu penses que c'est ton père? Je veux dire que c'est vrai qu'il a une réputation assez... bizarre mais... je ne sais pas si c'est possible?"
Et puis, qu'est-ce que cela changeait vraiment? Elle n'était pas obligée d'être confrontée à cette vérité si elle n'en avait pas envie. Ils pouvaient tous les deux oublier ces sms, oublier cette situation et retourner à la danse. Ce qui leur plaisait vraiment, ce qui leur faisait du bien et leur permettait de s'entendre. L'adolescent connaissait suffisamment la jeune femme pour savoir qu'elle n'avait sans doute pas envie d'en savoir d'avantage. Si elle n'avait pas chercher à savoir avant qui était son père, c'était très certainement parce qu'elle ne voulait pas le savoir. Oui, il y avait de temps en temps, des moments où l'esprit de Bo Han avait des éclairs de génie. Il faut dire qu'il avait toujours été plutôt intelligent et qu'il n'avait jamais eut de problèmes pour ses études. -"Qu'est-ce que tu veux faire? Je l'envois voir ailleurs, je lui mens sur les réponses? Ou tu veux faire autre chose? Je pense que je n'ai pas vraiment mon mot à dire sur ça."
Le dilemme n'était pas entre ses mains mais, entre les siennes. Il pouvait simplement être un spectateur ou un pilier. Une arme ou un bouclier. Il serait ce que Kat' voulait de lui. Parce que ce secret n'était pas le sien. Il en avait d'autre et il ne voulait pas vraiment les révèler.
On dit souvent que se confesser permettait d’alléger le coeur, mais le tien était toujours aussi lourd. Tu as toujours renié tes origines allemandes depuis le jour où tu en as pris connaissance parce que tu as cette horrible sensation d’être attaché a ton géniteur et cela t’était insupportable. Tu ne voulais rien à voir a faire avec cet homme depuis que tu as compris qu’il avait fait souffrir ta mère. Soudainement, tous ces souvenirs de toi enfant, pleurant sans cesse de ne pas avoir de père, des moqueries que les autres gamins te balançaient. Des plaies que tu pensais cicatrisées étaient en train d’être écorchées. Quand il évoquait une réputation qui ne semblait pas glorieuse, tu lâchais un ricanement. Bien plus salaud que tu l’imaginais l’homme
« Très franchement… Je ne sais pas… Je ne sais pas si c’est mon père. Ca pourrait être n’importe qui au fond mon père… »
Oui, tu commençais a parler comme s’il s’agissait réellement de ton père. Tu n’en sais rien du tout au fond. Ca pourrait très bien être le père de Bo Han, comme n’importe quel Allemand dans ce bas monde. C'était à en devenir presque paranoïaque. Mais disons qu’une partie de toi avait du mal croire à la thèse de la coïncidence. Ses questions étaient trop précise. Tu balançais ta tête en arrière, la posant contre le mur et contemplant le plafond
« Je suis totalement perdue… »
Tu mourrais envie de lui faire face, lui demander vraiment ce qu’il savait vraiment. Même lui montrer tout le mépris que tu as étouffé ces dix dernières années. Ce jour, tu l’avais toujours appréhendé. Il y avait une chance sur un milliard que tu puisses retrouver ton père, sans même le rechercher. Comme quoi, le karma savait vraiment se moquer de toi. Soupirant doucement, tu posais ton regard sur le jeune homme
« J’aimerais vraiment avoir ton avis… Tu penses que ce serait une bonne chose que je le rencontre ? Si tu étais à ma place qu’est-ce que tu ferais ? »
Tu ne savais plus où tu en étais. Voilà comment chambouler une vie en quelques minutes
« Je… Je suis effrayée. J’ai peur de ce que je pourrais découvrir, de ma réaction, même de ce que je pourrais découvrir sur la véritable histoire entre ma mère et lui… »
Ta mère ne t’avait pas tout dit sur sa vie, seulement quelques mots couchés sur des lettres qu’elle t’a laissé a sa mort… Le sentiment qui émanait de toi ébranlait ton habituelle confiance en toi.
Outfit ━Bo Han n'était pas quelqu'un de connu pour être très doué dans les relations avec les autres. Sans doute parce que pendant toute son enfance, il avait été obligé de prendre la clé des champs pour rencontrer des enfants de son âge. Il n'était pas allé à l'école, il étudiait à la maison et pourtant c'était quelqu'un d'assez sociable. Il aimait être en contact avec les gens, ce n'était pas compliqué pour lui de rire avec eux. Mais, il fallait bien l'admettre, les adultes, ça l'énervait. Il ne comprenait pas leurs chois, leurs fonctionnement, il détestait toute figure d'autorité. Vraiment. Katreeya ne se rendait pas compte de la chance qu'elle avait que Bo Han ne soit pas complètement fermé à l'écouter. En même temps, elle l'avait mérité. La réalité était que Bo Han ne comprenait pas sa famille. Il ne comprenait pas ses parents, alors il ne voyait pas trop comment il pouvait comprendre cet oncle qu'il n'avait croisé que quelques fois dans sa vie. Tout ce qu'il voyait, c'était que Kat' était perdue, semblait légèrement paniqué et très secouée. Le garçon savait pertinemment que ce n'était pas à lui de donner cette réponse. Elle était la seule à pouvoir savoir, tout ce qu'il pouvait offrir c'était une épaule pour la soutenir, pour pleurer, pour rire... Bref, tout ce dont elle avait besoin pour aller mieux. Elle lui demandais si il était à sa place. Mais, il ne l'était pas et il ne pourrait sans doute jamais s'y mettre. Il connaissait parfaitement ses parents, il savait comment ils étaient, qui ils étaient et tout ce que cela impliquait. Quand bien même, souvent, il n'aimerait pas que cela soit le cas. A vrai dire, plus il y réfléchissait, plus il trouvait incroyable ce qu'il avait envie de lui dire. Pas qu'il soit quelqu'un de franchement éloquent mais, là, il se sentait doucement pousser des ailes. Ce n'était peut-être pas le moment mais, en même temps, il ne pouvait pas choisir à sa place. Il ne pouvait pas le faire et il le savait pertinemment. Sinon, il aurait volontiers choisit de ne pas lui imposer ça. Il aurait pris sa place parce qu'il était doué pour renvoyer les adultes dans leurs pénates.
-" C'est une bonne chose si tu penses que tu en as besoin. Ça dépend si tu veux en savoir plus sur ton père, si tu en as envie. Je ne peux pas me mettre dans tes chaussures. C'est à toi de voir. Je peux l'envoyer complètement balader si besoin, cela ne me dérangera pas. Je n'ai pas particulièrement d'affinité avec lui. "
Les origines... c'était mystérieux, lourd à porté parfois, c'était complexe. Encore plus pour la demoiselle. A vrai dire, elle pouvait bien le rencontrer, savoir la vérité, cela n'allait pas nécessairement changer grand chose. Elle pouvait facilement l'évincer de sa vie par la suite. Elle avait le droit de ne pas assumer être une Wolf, Bo Han comprendrait, et il serait facile pour lui de le faire comprendre à son père et à ses grand-parents. Ces gens là aimaient contrôler la vie de leurs progénitures mais, Katreeya n'avait aucun lien légal avec eux, elle était libre de choisir de ne pas assumer cet héritage et ce n'était pas Bo Han qui allait l'en empêcher. Lui, il était obligé de le porter, quand bien même il n'en voulait pas. Il essayait déjà d'y échapper, alors si Kat' ne voulait rien avoir à faire avec ça, il n'allait pas l'en empêcher.
-"Est-ce que tu veux savoir qui est ton père? Est-ce que tu veux savoir ce qui c'est passé entre tes parents biologiques? Tout ça, il n'y a que toi qui peut le savoir. Moi, je ferais ce que tu me dis, parce que c'est tout ce que je peux me le permettre."
Et dire qu'ils étaient venus pour danser au départ. Ils allaient sans doute devoir remettre la séance d'entrainement à plus tard. Ils avaient mieux à discuter et mieux à faire pour l'instant.
« Tu sais, au fond, je n'ai pas envie de connaître plus que ça cet homme »
Tu n'en ressentais pas le besoin comme il le disait si bien. Tu as réussi à survivre 20 ans sans lui, alors tu pouvais bien continuer une dizaine d'années. Tu n'allais pas commencer à dépendre de lui dès maintenant. Tu soupirais lourdement, ne croyant pas du tout a ce que tu allais dire.
« Je sens que je risque de le regretter, mais passe moi son numéro. »
Tu préférais qu'il passe directement par toi plutôt qu'il se serve de son neveu pour avoir des réponses à ses questions. S'il avait peut-être peur de te faire face, ta colère et ta rage te donnaient bien une force. Tu en avais des choses à lui dire. Tu commençais à noter le numéro dans ton répertoire avant de lâcher un lourd soupir
« Je te remercie. »
De t'être aussi fidèle à toi. Ça restait quand même un membre de sa famille. Même s'il ne le connaissait que très peu, c'était plus que toi qu'il ne connaissait pas au fond. Jusqu'à maintenant, tu ne lui as montré que ton côté garce - un peu comme tout le monde - . Votre amitié n'est que naissante, mais tu avais cette sensation que tu pourrais peut-être enfin accorder ta confiance à quelqu'un d'autre
« C'est tellement bizarre. Rencontrer un homme qu'on a méprisé toute sa vie. »
A tes yeux ce n'est pas ton père. Juste ton géniteur. Tu n'as jamais eu de sentiments autres que de la haine pour lui. Tu as toujours su que s'il avait pris ses responsabilités, ta vie aurait pris un tournant bien différent. Tu l’as toujours su et tu continueras toujours à le penser
« Tu sais, j'ai cette intuition que je vais redevenir la chieuse que tu adore pendant les prochains jours. »
Lâchais-tu en ricanant. C’est vrai que depuis que vous avez commencé à danser ensemble, tu t’étais assagi. Mais bon, il était désormais la deuxième personne a en savoir sur ta vie de famille qui tu as toujours gardée secrète. Surtout que sa famille était concernée, il risquerait de devenir ton soutien
« Si j'ai besoin de toi, tu répondras présent n’est-ce pas ? Quoi que je fasse ? »
Tu ne savais comment tu en ressortiras de cette histoire. Tu ne savais pas surtout de quoi tu serais capable une fois que tu le confronteras.
« Tu n’as jamais rien entendu de plus sur ton oncle ? Des conversations de tes parents sur lui ou autre. Est-ce qu’il est encore marié ? »
Histoire de vraiment savoir à qui tu as vraiment affaire.
Outfit ━Bo Han n'était pas quelqu'un de méchant. Et il était même plutôt sympa, surtout avec les gens qu'il appréciait. Il était quelqu'un de loyal et même s'il ne comprenait pas vraiment la situation dans laquelle se trouvait la demoiselle, même s'il ne pouvait pas vraiment s'y relier, il ne comptait pas pour autant la laisser tomber. Parce qu'elle était la seule personne à avoir cru dans son rêve, à l'avoir encouragée dans ça. Pas sa famille. Elle. Et pour ça, Bo Han lui serait éternellement reconnaissant. Alors, il serait là, quoi qu'il se passe. Qu'elle veuille qu'il les envoie bouler, qu'elle veuille rentrer en contact avec eux, il ferait son possible pour l'aider. Mais, il fallait bien l'admettre, cela n'allait pas être simple. Lui et sa famille n'avaient pas de bonnes relations. On pouvait même dire que ces derniers mois, elles s'étaient réduites presque à néant. Depuis qu'ils l'avaient forcés à faire des études d'économies... Il se concentra sur son téléphone pour envoyer le numéro de son oncle à Katreeya. Il ne fallait mieux pas faire une fausse manipulation, ce ne serait franchement pas. Il voyait bien qu'elle essayait de faire comme si elle allait bien. Mais, justement, ce genre de comportement ne lui ressemblait pas. Ils avaient beau ne pas se connaître depuis si longtemps, cela n'empêchait pas que Bo Han savait quand quelque chose n'allait pas. Kat avait un caractère si particulier que cela n'était pas trop compliqué. Avec un grand sourire, il lui dit:
-"Je te l'ai envoyé."
Avec un grand sourire, il se leva et posa une main sur son épaule. L'adolescent ne savait faire que ça pour être légèrement réconfortant. Il n'était pas le plus doué pour ce genre de choses. Mais, au moins, il pouvait essayer de la soutenir autant que possible. Si jamais il fallait la défendre, si jamais elle avait besoin de le voir, il ferait tout pour qu'elle puisse avoir ce qu'elle veut. Quand bien même cela voulait dire être en contact plus régulier avec sa famille. Même si cela voulait dire faire des compromis avec sa mère ou son père. Son coeur se serra doucement. Ses parents lui manquaient, et il détestait qu'ils veuillent régir sa vie, qu'ils ne le soutiennent pas. Il les détestait pour ça. Mais, il ne pouvait rien y faire non plus. Pour l'instant, il devait faire avec. Réfléchissant un instant, il tenta de se souvenir de ce qu'il savait de cet homme. Durant son enfance, il n'avait entendu parler de sa famille qu'au travers de la presse et des informations qu'il trouvait sur le net. De temps en temps des appels de la famille et lui qui écoutait au porte mais, c'était bien le seul moyen qu'il avait de savoir tout ça.
-"De ce que je sais, il s'est marié, est devenu veuf, c'est remarié, à divorcé. Pour adultère."
Sa première femme était malade. Très malade. Un cancer fulgurant. La seconde était d'après ce qu'il savait et de ce qu'en avait dit ses parents, une croqueuse de diamants, que ses grand-parents avaient décidés de séparer de leur noms. Son oncle était connu pour être quelqu'un de sulfureux, quelqu'un d'un peu mystérieux.
-"Je serais là pour toi dès que tu en auras besoin, c'est tout ce que je pourrais faire après tout. En échange, je t'embêterais quand j'aurais le cœur brisé."
Il disait ça en plaisantant. Mais seulement à moitié. Il voyait les ennuis venir à grands pas au fur et à mesure que Yo Seob se rapprochait de lui et de son cœur. Mais, pour l'instant, ce n'était pas la question.
-"Je t'avoue que je ne suis pas le mieux placer pour te donner ce genre d'informations. Mon frère devrait en savoir plus lui..."
Mais, il ne ferait rien sans qu'elle le lui autorise. Rien du tout.
Tu regardais un long instant ce numéro affiché sur ton écran. Un simple numéro qui allait chambouler ta vie qui était déjà un gros bordel. Cette anxiété serrait toujours un peu plus ton coeur. Tu ne savais pas encore ce que tu allais faire une fois que tu allais te confronter en vrai. Tu ne l’avais qu’aperçu le bonhomme, mais il fallait savoir déjà dans quoi tu te lançais donc tu devais récolter le max d’info. Il évoquait brièvement la vie maritale de ton oncle ; étonnée d’apprendre qu’il était veuf dans un premier temps avant de laisser un sourire narquois étirer le coin de tes lèvres dans second temps
« Un adultère… Pas besoin de chercher a savoir qui était la maitresse »
Tu riais brièvement jaune. Tu préférais jouer les cyniques plutôt que le rôle de la petite bâtarde dans toutes tes familles. A cet instant, tu n’as pas pu t’empêcher de penser à ta mère qui en aurait pris gros sur la conscience si elle avait entendu ça. Tu te rendais rapidement compte que ceci te prenait plus à coeur que tu ne l’aurais voulu. Et à encore les propos du métis te laissaient croire que c’était bien plus flagrant que tu l’imaginais. Malgré ça, ce que tu venais d’apprendre était bien maigre comme info, mais Bohan ne semblait pas en savoir plus. Tu ne pouvais plus rien tirer de lui pour le moment.
« Ton frère ? »
Tu levais instantanément les yeux sur ton ami. Bo Gum… Tu grimaçais te tenant le ventre
« Bordel, je sens que je vais être malade… »
Tu te voyais mal voir Bo Gum pour lui demander des infos alors que vous partagiez surment le même sang. Dire que tu as failli commettre l’irréparable de par l’inceste. Comme quoi, le Karma ne faisait rien au hasard.
« Enfin bon oublions tout ça et contentons-nous de danser. J’ai pas envie de parler de ton frère ou de ton oncle…. »
Vraiment, il fallait que tu oublies les Wolf pour le moment, il en valait pour ta santé mentale et physique. Tu retirais la main de ton cadet pour te lever et ainsi t’étirer un long moment pour reprendre place au coeur de la pièce. Bon tu devais avouer que tu ne voulais plus trop danser, mais il fallait que tu chasses ces horribles idées de ton esprit. Tu savais déjà que tu allais encore te la jouer pâtissière en rentrant chez toi.
« D’ailleurs, ce que je t’ai dis, sur mes origines allemandes et ma mère… Tu as intérêt à garder ça pour toi, d’accord ? Tu n’en parles à personne »
Tu n’avais évoqué ça qu’a Sakura, mais tu ne doutais pas de sa confiance. Bohan, il fallait toujours qu’il te le montre. De plus, tu n’as pas envie que ton passé se retrouve à la tête de rumeur du bahut
Outfit ━Bo Han n'était pas quelqu'un de compliquer. Il était fidèle en amitié et il adorait s'amuser. Si on avait besoin de lui, il était là. Si on voulait des informations, il pouvait donner mais... il ne comprenait pas vraiment tout ce qui touchait à la famille. Un peu comme si un pan de son cerveau ne s'était jamais connecté. Il voyait bien en quoi cela pouvait chambouler la vie de Kat'. Mais, il partait du principe que cela restait son choix, sa vie et pas la sienne. Il serait là si elle avait besoin de lui mais... il ne fallait pas en attendre trop non plus. Sa position au sein de la famille Wolf était déjà assez complexe comme ça. Il n'en avait jamais parler précisément à la jeune femme. Et sans doute qu'il n'allait pas en parler maintenant. Cela n'ajouterait rien de bon dans les réflexions qu'elle devoir mener les prochains jours si elle apprenait que celui qui était possiblement son père était entrain d'évaluer Bo Han pour voir si il avait l'étoffe d'un héritier et si non, probablement comment le couler. Le voir n'était ni une partie de plaisir pour elle, mais encore moins pour lui. Parce qu'il savait qu'à un moment où à un autre, il allait falloir qu'il s'occupe de tout ça. Qu'il fasse les bons choix. A savoir ce qui était bon, et ce qui ne l'était pas. Il n'était pas certains d'en avoir la réponse pour l'instant. A entendre son ton amère et sa surprise quand il se mit à parler de son frère, cela le fit relever les yeux. Il espérait que la demoiselle ne se mettrait pas à insulter Bo Gum. Son frère aîné était la prunelle de ses yeux, quelqu'un de très cher dans son cœur et la seule personne au monde en qui il avait totalement confiance. Les deux étaient très proches, parfois même un peu trop mais, il s'en fichait totalement. Ils n'avaient eut que l'un l'autre dans leur vie pour s'offrir une épaule avenante et un ami. Il ne voyait pas en quoi Bo Gum pouvait rendre malade. Ce garçon était doux comme un agneaux et tellement naïf que cela en était parfois effrayant. Tout du moins pour son cadet qui craignait en permanence de la voir se faire arnaquer par le premier venu.
-"Bo Gum n'est pas compliqué comme garçon. Il te répondra si tu as des questions et que tu dis que c'est moi qui t'ai envoyé. Mais bon, tu as raison. Passons à autre chose. Ce n'est pas un sujet de discussion franchement cool. La danse c'est mieux."
Il se leva, se mit à sautiller sur ses deux pieds et esquissa un pas de danse en direction de la chaine hi-fi pour regarder ce qu'elle avait mis comme musique. Quelque part, l'envie de danser après une discussion aussi sérieuse s'était légèrement effacée. Mais, ils étaient là pour ça au départ non? Lorsqu'elle lui dit qu'il ne fallait pas qu'il en parle, il releva les yeux, presque surpris qu'elle rajoute cela. Ce n'était pas évident. Il éclata de rire avant de répondre pour la rassurer.
-"Aucun soucis. De toutes les manières, je n'ai personne à qui aller le répéter et je ne vois même pas pourquoi je le ferais. Si tu veux être sûre, je peux même te dire un de mes secrets à moi!"
Pas comme si il en avait des masses. M'enfin, en cherchant bien, il devrait bien pouvoir en trouver non. Il n'était pas non plus blanc comme neige comme gamin.
« Je ne suis pas convaincu par ça, mais bon… j’ai pas envie avoir a faire avec ton ainé, c'est tout »
Tu n’avais pas besoin de lui parler de la relation tumultueuse entre Bo Gum et moi, encore moins le rentre-dedans que tu as effectué avec lui. La situation dans laquelle tu te trouvais à cet instant était assez bizarre, c’était inutile d'en rajouter une couche en lui en parlant. Tout ce qui venait de se passer se déroulait en boucle dans ta tête. Tu trouvais ça ironique que tu puisses tomber sur ton géniteur comme ça par hasard et que le pire, qu’il fasse partie de la même famille des seuls garçons que tu connaisses ayant le même métissage que le tien. Le monde est petit et a toujours su te jouer de toi. Tu savais que même si cela était loin de te plaire, tu devais commencer à te pencher sur ces origines inconnues que tu as toujours reniées. En attendant, tu avais besoin de danser, pour évacuer toute ces idées. Mais tu voulais être sûr que ce qu’il s’est dit entre vous resterait entre ces 4 murs. Tu n’étais pas de celles qui avaient pour habitude de parler d’elle et leur passée. Beaucoup trop de blessures étaient ouvertes pour que tu te repenches dessus. Ses propos ne manquaient pas de te faire de te faire ricaner
« Nan tu peux pour l’instant garder tes secrets. Ça ne me sera pas utile »
Même les garces avaient leur limite. Tu pourrais te renseigner un peu plus sur lui, c’est vrai. Mais tu n’en ressentais pas le besoin pour le moment. Sauf s’il se décide de foutre un couteau dans le dos. Cependant, il semblerait que ce ne soit pas son cas. Il fallait toujours se méfier de l’eau qui dort. Tu le laissais trifouiller ton ordinateur pour qu’il puisse mettre la musique
« Bon, on repart sur la choré qu’on a commencé l’autre fois »
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