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 un/fortunate meeting. (yana)

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Ce message a été posté Lun 31 Oct - 22:03

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sometimes you have to let them go no matter how deep the love and how devestating it is.
just because of your lifes timing.




  matsumoto-kimura, yazu & nana. -- La nuit est tombée sur la vie tokyoïte, le ciel d’ordinaire gris a fait place à un ciel noir, parsemé ici et là d’étoile qu’on peine à distinguer. Un nouveau monde s’offre à elle, le monde de la nuit, le sien, celui dans lequel elle se sent le plus libérée. Appuyée sur l’avant de la voiture de son amie –amie qui la presse d’appuyer sur accepter- elle considère l’offre attentivement. 300 000 yens pour perdre la course de ce soir. C’est deux fois plus que ce qu’elle peut avoir en gagnant la course. Elle quitte son écran des yeux pendant quelques secondes, inspire et expire profondément. Elle sent une pression dans ses mains ce qui la fait sursauter. Le doigt de son amie est appuyé sur la petite case verte. « .t’es pas sérieuse là ? » qu’elle jure presque en la regardant d’un œil mauvais. La blonde hausse les épaules et la pousse vers l’avant, l’invitant à prendre place.

Installée sur sa moto, les mains fermement accrochées aux poignets, elle fixe son regard droit devant elle. Ses sens en alertes, elle attend le top départ. Les secondes s’écoulent, elle a l’impression que cela fait une éternité. Elle sent au plus profond d’elle, une sensation, cette sensation qu’elle aime, qui la fait vivre. Elle se mord les lèvres tandis qu’elle se penche un peu plus en avant. Son portable est fixement accroché sur le devant de sa moto, l’écran de son Iphone dans sa direction. Elle jette un regard très rapide sur l’écran, la vidéo tourne depuis deux minutes. Elle serre les dents, jetant un rapide regard sur ses adversaires, des mecs, pour la plupart. Des mecs qui ne l’aiment pas vraiment. Elle mettait en jeu beaucoup de choses ce soir. Son honneur et sa fierté, tout ça pour un jeu. 3. Et maintenant, elle commençait à regretter. 2. Vraiment, regretter. 1. Merde. Elle démarre sa moto en trombe, si fort qu’elle se retrouve sur la roue arrière pendant quelques mètres avant de s’élancer sur la course. En quelques secondes, elle dépasse cinq bonnes personnes, se retrouvant en troisième position. Toute son attention est focalisée sur la course, sur le but de cette course. Son cœur bat tellement fort dans sa poitrine qu’elle a l’impression qu’il ne fait qu’un avec son moteur. Elle accélère de nouveau à l’approche du virage. Elle connait le circuit par cœur pour l’avoir fait de nombreuses fois, elle connait chaque recoin, chaque danger. Elle pourrait même le faire les yeux fermés. () la course est presque terminée, elle a enchaîné les trois tours demandé avec une facilité déconcertante ; jouant au chat et à la souris avec la deuxième position. Il ne manque plus que quelques mètres avant l’arrivée. Elle est en première position. Le deuxième à deux secondes derrière elle. Elle jette un regard dans son rétroviseur, le troisième et le quatrième près d’eux. Derrière son casque, elle se met à respirer un peu trop rapidement. 3. Elle doit freiner. 2. Elle va freiner. 1. Elle freine. Pas d’un coup sec sur le moment, mais assez pour gagner la deuxième place, un peu plus pour que le troisième la dépasse. Le premier puis le deuxième passe la ligne d’arrivée. Alors qu’elle pensait récupérer la troisième place, le quatrième concurrent n’est pas de cet avis et lui fait une magnifique queue de poisson. Surprise, elle l’évite. Elle tente. En Vain. La seconde d’après, elle perd le contrôle, pour la première fois, de sa moto. La dernière chose qu’elle voit ce sont ces gens qui courent vers elle. Et puis plus rien. Le trou noir.

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Ce message a été posté Ven 4 Nov - 13:32

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  matsumoto-kimura, yazu & nana. -- Une bière, deux bières, un verre de saké puis trois. À quand remonte la dernière fois que Yazu a pris le temps d’apprécier une simple soirée accompagné de ses amis ? Lui-même ne s’en souvient pas vraiment. Il faut dire qu’il ne se laisse jamais le temps de penser à autre chose qu’au gang et  si ce n’est pas lui qu’il le fait, il trouve toujours quelqu’un pour lui rappeler ce qu’on attend de lui. Il est bien loin le temps où il n’avait à se soucier de rien. Dire que tout cela ne lui manque pas serait mentir. Ces deniers mois il ne prend même plus vraiment le temps de penser à lui. Certains s’inquiètent et regrettent grandement celui qu’il connaissait avant. Celui qui n’avait pas à porter la casquette du leader, du chef de groupe. Casquette dont ils s’accordent pourtant tous à dire qu’elle était presque faite pour lui. Comment ils disent déjà ? L’âme d’un chef. Lui cherche pourtant encore cette âme qu’il n’a pas vraiment l’impression d’avoir. Non, il ne parvient pas à complètement se plaire dans ce rôle qu’il n’aurait jamais dû avoir à remplir. Ce n’était pas sa place et ça ne le sera  jamais vraiment à ses yeux. Il donne juste le change, se montre doué dans un rôle qu’il se doit de remplir à la place de son frère. Parce que c’est certainement ce que ce dernier aurait voulu. Parce que personne d’autre que lui ne pouvait de toute façon prendre cette place. Alors oui ce soir, il souffle un peu. Goûte à ce à quoi ressembler sa vie d’avant, une vie qui semble pourtant à des millions d’années lumière de son quotidien actuel. Son téléphone sonne, plusieurs voix s’élèvent en lui demandant de ne pas y répondre et de simplement profiter de cette soirée.  Seulement lui c’est qu’il ne peut fuir les responsabilités qui sont les siennes et que lorsque le téléphone sonne, il se doit d’y répondre. Il se lève, cherche un coin calme pour pouvoir entendre son interlocuteur et ne remettre plus jamais les pieds dans le petit bar qui ce soir là accueillait les festivités. Il file telle une flèche sur sa moto alors que la nuit est déjà bien installée à Tokyo. Cette voix où bout du téléphone le replonge dans une inquiétude qu’il ne connaît que trop bien et avec laquelle il ne pourra pourtant jamais s’accommoder. Des personnes qui se blessent dans le monde des gangs ça fait partie du quotidien, mais lui ne peut se raccrocher à cette vision objective alors qu’il est question de Nana. Nana ou la seule fille au monde qu’il n’a jamais aimé. La seule avec laquelle il a eu envie de construire quelque chose. La seule qui lui est jamais donnée l’impression qu’aimer était probablement l’une des plus belles choses qui puissent être données à l’être humain.  Sur le chemin il ne cesse de se dire que rien de tout ça n’est normal. Nana est loin d’être une amatrice et même si un accident est vite venu et qu’on n’est jamais à l’abri de rien il connaît assez bien la jeune femme pour savoir qu’elle n’est pas du genre à se mettre en danger bêtement. Il arrive à l’hôpital en trombe, signes les papiers qu’on lui demande de remplir avant de se mettre au chevet de la jeune femme. Tout ça lui semble presque irréel, alors que la scène se déroule devant ses yeux. Instinctivement il attrape une de ses mains et vient replacer une de ses mèches de cheveux. « Qu’est-ce qui s’est passé »  Le docteur qu’il a rencontré lui a assuré qu’elle n’a rien de trop grave, mais il ne peut s’empêcher d’être inquiet alors que son regard n’a pas encore croisé le sien et qu’elle ne lui a pas de vive voix dit qu’elle se sent bien. .

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Ce message a été posté Ven 4 Nov - 14:32

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  matsumoto-kimura, yazu & nana. -- L’odeur de la rue, des pneus surchauffés au contact du bitume, l’odeur de l’alcool, celle de la transpiration de certain, celle du cuir, toutes ses odeurs se sont évaporées, laissant place à celle qu’elle ne connait que trop bien pour y passer le plus clair de son temps. L’odeur des désinfectants, celle du sang, du renfermé, la fine odeur des urgences. Allongée sur un des lits du service des urgences, elle reprend conscience, gardant son esprit ouvert, les yeux fermés. Elle entend le monde s’affairait autour d’elle, les pleurs de certains, elle ne sait pas exactement depuis combien de temps elle est ici, depuis quand elle est arrivée ni combien de temps est-elle restée sur le bitume froid de sa piste avant que ses ‘amis’ ne se décident à appeler les secours. Elle sait d’avance qu’ils ne les ont pas appelés sur le terrain directement, non, ils l’ont transporté plus loin, de sorte à ce qu’ils ne se fassent pas tous prendre par sa faute. Généralement, ça se passe comme ça. Un violent mal de crâne, déjà bien présent depuis sa chute, intensifier par les hurlements et les conversations peu discrètes de certain, lui donnent envie de se lever et d’hurler un bon coup. Elle tente de faire abstractions de ce qu’ils se passent, elle ne veut plus écouter les plans étranges de la femme d’à côté, elle ne veut plus entendre le petit garçon entrain de pleurer à cause de son bras tordu. Elle se concentre sur elle, essayant de faire bouger ses membres, priant pour qu’elle n’ait rien de grave. Elle sent ses jambes, bien qu’une douleur lui arrache une plainte silencieuse lorsqu’elle tente de bouger la jambe droite. Elle bouge ses bras, ses doigts seulement répondent à son signal, tapotant doucement le matelas. Elle sent quelque chose sur le dos de sa main, une légère gêne. Une présence se fait ressentir à ses côtés, probablement une infirmière venue voir si tout va bien. Elle semble accompagner puisqu’elle a parlé à quelque qu’un. Tout va bien, elle n’a rien de grave, seulement un hématome impressionnant sur son côté droit. Hématome qu’elle va avoir du mal à cacher à sa mère sauf si elle met des jeans de façon constante. L’infirmière lui touche la main et elle devine, ils l’ont perfusé. Elle ne sait pas exactement de quoi mais elle n’aime pas du tout cette idée. Les infirmières quittent son chevet et la nippone se retrouve de nouveau seul, se rendormant très vite. Elle est fatiguée et elle ne met pas longtemps à trouver le sommeil. Un sommeil qui ne durera que quelques minutes puisque quelque chose se passe à côté d’elle, quelqu’un vient d’arriver. Qui peut bien être là ? Elle n’a pas la force, pour l’instant de se lever et de voir l’identité de cet inconnu. Et puis cette voix, cette voix qui meurtrit son cœur, ce toucher qui lui donne des frissons dans tout le corps, cette douceur près de son visage. Elle reprend ses esprits, la fatigue encore présente mais tous ses sens sont en alertes lorsqu’elle reconnait cette personne. Que fait-il ici ? Comment a-t-il su ? Après quelques minutes d’hésitation, elle ouvre les yeux, faiblement, aveuglée par la lumière trop vive, trop insistante de la salle. La première chose qu’elle voit son les néons sur le plafond avant de tourner la tête vers lui. Son cœur s’affole, il bat beaucoup trop vite et le scope s’affole. « [color:df91= #f08080].que fais-tu ici ? » murmure-t-elle, elle serre sa main dans la sienne, sans s’en rendre compte comme si tout ceci était un rêve, qu’il n’était pas vraiment devant elle. Elle tente de calmer les battements de son cœur, ne voulant pas alerter les infirmières. Elle regarde autour d’elle, son regard se pose sur le scope, rien d’alertant mise à part la présence de celui qu’elle aime à ses côtés, elle n’a rien, la perfusion lui fait serrer les dents. « [color:df91= #f08080].il faut que je parte d’ici. » lâche-t-elle dans un grognement, elle se redresse mais une douleur au niveau de sa jambe la remet à sa place.

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Ce message a été posté Lun 7 Nov - 12:55
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  matsumoto-kimura, yazu & nana. -- .Il ne serait dire depuis combien de temps il lui tient la main, dix minutes ? Vingt ? Ou déjà une heure ?  Mais le temps lui semble interminable alors qu’elle n’a toujours pas ouvert les yeux et qu’il est contraint de rester dans cette incertitude qui lui donne le sentiment de devenir fou. Il voit son corps se tordre, ses lèvres grimacer de douleur et resserre de manière instinctive son emprise sur sa main. Il ne sait pas vraiment s’il elle s’est rendu compte de sa présence, mais il espère qu’au moins elle se rend compte qu’elle n’est pas seule. Il imagine non sans mal ce qu’elle a pu traverser avant d’être déposer ici. Après tout, il est lui aussi obligé d’user de ce stratagème qui pourtant lui semble toujours inhumain. Déplacer un corps et attendre dans un coin que les secours arrivent. Ce n’est pas pour ça qu’il a signé, c’est même à des années lumières de l’esprit de fraternité qu’il défend, un pour tous et tous pour un, unis dans ce qui les anime tous, l’amour de la vitesse. Seulement c’est le revers de la médaille et pour continuer à faire ce qu’ils aiment ils sont obligés d’user de ce genre de stratagème que cela lui plaise ou non. Il aurait simplement aimer que cela ne tombe pas sur elle , aurait aimé être là et pouvoir éviter ça. Seulement voilà, il n’était pas présent, une fois de plus. Il ne lui reste plus que ses yeux pour pleurer et sa liste de regret longue comme un bras. Parce que c’est toujours la même histoire, il n’était pas là quand c’est arrivé à son frère et une fois de plus, il n’était pas là pour elle quand sa moto est venue s’écraser contre le sol. Il a beau être à son chevet, il ne peut s’empêcher de penser au pire, ce soir il aurait bien pu la perdre et ne se le serait probablement jamais pardonné. Elle finit par ouvrir les yeux et le son de sa voix ne tarde pas à se faire entendre. Il respire. Elle à ouvert les yeux et lui parle. Il ne peut une fois de plus s’empêcher de passer une de ses mains sur son visage.   «  Où voudrais-tu que je sois alors que tu es là ? » Si l’hôpital n’avait pas appelé, il aurait fini par le découvrir d’une autre manière et aurait foncé sans même y réfléchir. Parce qu’ils ne sont peut-être plus ensemble, mais cela ne change rien au fait qu’à ses yeux, sa place est ici auprès d’elle.   « L’hôpital a appelé. Il semblerait que je sois toujours la personne à contacter en cas d’urgence » Il n’avait même pas pris le temps de penser la chose, à l’époque, lorsqu’ils étaient encore un nous, ils leur avaient semblé normal de remplir ce rôle-là. Aujourd’hui il est simplement soulagé de savoir que c’est encore son nom qui est inscrit.  Il ne sait pas bien ce que cela peut vouloir dire pour elle et sait bien que ce n’est pas le moment pour poser cette question, mais, son cœur ne peut s’empêcher de s’emballer alors que peut-être, il existe encore une chance pour eux.   «  Comment tu te sens ? » Il finit par prononcer cette phrase qui lui brûle les lèvres depuis  qu’il l’observe sur ce lit. Il la connaît assez bien pour savoir qu’elle ne sera pas du genre à lui dire qu’elle a mal. Parce qu’elle est comme lui, elle ne se plaint jamais. Elle ne se plaint jamais et elle à cette fâcheuse tendance à vouloir toujours aller trop vite. Elle lui en donne encore une belle illustration alors qu’elle tente de se lever, rapidement rattrapée par la douleur.   «  Tu comptes aller où comme ça ? » Lâche-t-il inquiet avant de poser ses mains sur ses épaules.   « Qu’est-ce qui s’est passé » Il sait qu’il pose peut-être trop de questions, mais, il ne peut s’en empêcher, il a besoin de comprendre.

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Ce message a été posté Mar 15 Nov - 18:44

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  matsumoto-kimura, yazu & nana. -- Plus rien a de sens à ses yeux. Elle est perdue bien qu’elle sache exactement le lieu où elle se trouve, ses idées se bousculent dans sa tête, augmentant ce mal de crâne qui lui arrache des jurons muets. Lorsqu’elle ouvre les yeux, son regard se perd d’abord sur les lieux, les urgences, autant dire qu’elle est dans la gueule du loup. Elle doit partir et très vite, elle risque à tout moment de se faire remarquer et elle ne veut pas de ça, c’est déjà assez compliqué ici en temps normal, elle n’a pas besoin de rajouter une autre couche au tableau. Lorsqu’elle tourne la tête sur le côté, son regard se pose sur cette silhouette, sur cette voix qu’elle ne connait que trop bien. Que fait-il ici, il n’a pas le droit d’être là. Inquiète ? Elle l’est, par sa faute elle peut exposer tout le monde et c’est à des années lumières de ce qu’elle veut. Tout ce qu’elle veut c’est sortir d’ici, reprendre sa vie et savoir oui ou non si elle réussit son pari. Son palpitant manque un battement lorsqu’il lui parle. Que veut-il dire ? Elle fronce légèrement les sourcils, pas très sûre de la nature de ses mots. Ici mais pas ici. Elle roule des yeux, Stupide. Elle avait oublié ce détail, enfin, façon de parler, elle savait qu’il était toujours la personne à contacter mais au fil des ans, elle avait juste oublié de le changer, par manque de temps, par oublie ou pas manque de volonté, peut-être même les trois à la fois. Et puis, elle se sentait assez prudente et invincible pour éviter de se retrouver dans ce genre de situation. Alors elle l’avait laissé, de toute façon, mise à part lui, y avait-il une personne à contacter en cas de réel besoin ? Cette mère qui n’a rien de biologique avec elle ? Oh, elle aurait pu mettre le nom de Tani mais un hôpital n’est peut-être pas le bon endroit pour elle. Alors elle avait laissé son nom. Point. Comment se sent-elle ? Difficile à dire. « .tout va parfaitement bien. » ironise-t-elle. Lâchant son envie de partir, Nana se redresse et sent une douleur au niveau de sa jambe. Une douleur qui lui arrache une grimace et une plainte. Elle se rallonge dans le lit, invitée par les mains de Yazu sur ses épaules. « .je … nous devons partir d’ici et vite. » lâche-t-elle en se couvrant le visage de ses mains. « .longue histoire, je te raconterais, à condition qu’on parte d’ici. » elle se relève, doucement. Elle arrive à se mettre assise, se découvrant les jambes de la couverture. Elle ferme les yeux, dégoutée. Ce n’est pas qu’un bleu. Ils ont coupés son pantalon pour pouvoir bander sa jambe. Elle se retrouve avec une jambe avec un pantalon bousillé de partout et une autre jambe complètement dénudés avec des bandages de partout. « .et merde. » jure-t-elle sans ménagement. Elle se prend le visage entre les deux mains en soupirant. Elle se tourne vers lui. « .Yazu. On ne peut pas rester ici. elle se répète, mais c’est primordiale qu’ils se cassent d’ici. Elle lève les yeux au ciel et regarde autour d’elle, l’infirmière à laisser son kit de soin, elle se badigeonne les mains de solution hydro alcoolique avant de procéder à l’enlèvement de sa perfusion. .je travaille ici, je suis en première année de médecine et c’est mon lieu de stage. Je connais la plupart des soignants ici, si ils me voient ça va être l’enfer … déjà que c’est pas le bonheur … » grommelle-t-elle en se mettant un pansement sur le dos de la main. Elle se lève du côté de Yazu, son regard cherchant ses chaussures. Au pire, elle marchera pieds nus, ce n’est pas très grave. Sa jambe ne cesse de la lancer, elle ne sait même pas si elle va réussir à marcher sans se faire repérer, marcher tout court aussi.

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