TENUE † Soufflant dans mes mains, je rétractais doucement mes doigts, rougi par le froid avant de regarder droit devant moi. Se lever si tôt pour aller à l’université, ce n’était pas du tout le truc que j’aimais. Même si je n’avais pas dormi énormément. Reprendre le boulot était difficile pour moi. Encore plus dans un nouveau club. Les règles n’étaient pas les mêmes. Nouvelle là-bas, je devais me plier un peu trop au règlement… Que je n’appréciais guerre. Reniflant doucement, je regardais la route, attendant que le bus n’arrive. J’aurais dû prendre le métro, ça serait bien plus simple. Plissant le nez, je restais debout pendant plus de dix minutes avant d’entrer dans le bus. M’installant près du chauffage, je fermais les yeux. Après plusieurs minutes de trajets je descendis pour filer en cours. N’arrêtant pas d’écrire sans avoir le temps de me reposer, je soupirais avant de laisser ma tête tomber sur la table lors de la pause. J’étais lessivée. M’étirant longuement je regardais par la fenêtre. Le ciel était gris, limite blanc. C’était un temps à neige, pourtant, il ne neigeait pas. Le cours repris, plus le temps de badait. La matinée était passée à une allure folle, et l’après-midi n’en parlons pas. Le ciel s’assombrissait de plus en plus, bientôt il ferait nuit. On pouvait imaginer le soleil, derrière les nuages, en train de se coucher. J’ai. La dalle. Voilà ce que j’avais. Je n’avais pas bu ni mangé quoi que ce soit de la journée. Sortant du bâtiment, un frisson sur le corps, je filais à l’accueil, pour récupérer une demande de bourse pour l’année prochaine. Il est clair que l’année prochaine, je ne pourrais jamais payer l’école… Jae avait payé l’école. Jae n’était plus là. Soupirant je lisais les papiers tout en marchant dans la cours avant de percuter quelqu’un. Mes papiers volant je les suivais du regard au lieu de les rattraper. La réaction d’une huitre. « Désolée. Je ne regardais pas devant moi. » Marmonnai-je en me baissant pour ramasser les papiers à mes pieds.

TENUE † Je venais de rentrer dans quelqu’un, et ça m’ennuyait. Je n’avais pas trop regardé ou je marchais. Alors forcément, ça devait arriver, alors ça arriva. Ni plus ni moins. Je me maudissais. Ça m’ennuyait vraiment. Je n’avais pas trop la tête à sociabiliser. J’étais endormie, un peu. Fatiguée, je crevais d’envie de dormir. De me coucher dans mon lit et de rejoindre Morphée. Soupirant, je me baissais pour ramasser mes feuilles, dans des mouvements bien las. La fatigue se faisait ressentir. Vraiment. « Non c’est moi, je pensais à autre chose, pardon. » Bon, on était deux à avoir pensé autre chose. Au moins, les torts étaient partagés. Cinquante, cinquante. Regardant ses mains, je clignais des yeux avant de sourire légèrement. Il avait de belles mains. « Rukia-san ? » Sourcils froncs, je relevais doucement le regard, avant de plonger mes yeux dans celui de l’homme face à moi. Penchant ma tête, je le fixais quelques secondes, avant de le remettre en tête. C’était le garçon du club. Ça faisait longtemps. Je souris doucement. « Tu te rappelles de moi ? Ho Seok... Du club... » « Oh… Seok. Oppa ? » Oppa ? Je n’en savais rien. Mais je l’avais appelé ainsi durant la soirée pour donner un peu de piment, ni plus ni moins. Il m’avait tout de même permis de passer une bonne soirée. Sans danser, sans rien faire. Juste me reposer dans ses bras. J’avais encore son odeur qui me chatouillait les narines. Sa chaleur contre mon corps. « Je me rappelle de toi oui. Comment t’oublier ? » Je souris un peu plus à cette remarque. C’est vrai. Ce n’est pas tous les soirs que j’avais un client comme lui… Voyant sa main se tendre, je la pris pour me relever doucement. « Je suis assez choquée de te voir ici… Qu’est-ce que tu fais là » « Bah… On est deux. Je ne m’attendais pas à te voir ici… » Dis-je avant de trottiner vers une de mes feuilles qui s’envolait déjà un peu loin. La rattrapant en sautant en l’air. Je souris avant de revenir vers lui. « Je suis étudiante ici. Et toi ? Je présume que tu es… Etudiant ici aussi ? » C’est vrai que voir son client à l’école… Ouais, non y’a mieux comme rencontre…Mordillant mes lèvres, je le regardais à nouveau, comme pour vérifier qu’il ne s’agisse pas d’une illusion. « Tu as finis ta journée ? Tu rentrais chez toi ? » Je me demande en quelle section il est…

TENUE † On dit souvent que le monde est petit. Petit comme une bille. Aujourd’hui, c’était réellement le cas et je le constatais. Je n’aurais jamais cru voir, ou même rencontrer tout court Oh Seok ici. Mais ça ne me déplaisait pas, bien au contraire. C’était un garçon plein de charme, il n’y avait pas à dire. « En effet, j’étudie là aussi... Le monde est vraiment petit. » Il étudiait aussi ici ? Je ne l’avais jamais vu, c’est dingue comme le monde est petit. Jusqu’à présent, je ne l’avais jamais croisé… Ou alors, je n’avais jamais fait attention à lui, car je ne le connaissais pas, c’est aussi et surtout ça… Parce que je ne faisais pas trop attention aux gens que je croisais dans l’université, sauf si je croisais une tête, qui m’était alors connu. « Hmm ouais, je suppose que toi aussi… » Je souris doucement en haussant les épaules. « Bah disons que depuis six ans que je squatte ici… Ouais, vraiment… Je ne t’ai jamais vu. » Même si j’avais quitté l’université pendant trois ans, il n’en restait pas moins que j’étais venue souvent ici pour voir mes amis alors c’est comme si je n’avais pas réellement quitté Royal. Même si je m’en voulais toujours d’avoir abandonné Zero. Mais penser à lui maintenant n’était pas bon. Je baissais la tête en soupirant. Je n’avais plus de nouvelle de lui depuis un an… Je me demandais ce qu’il devenait… « Mais j’ai du temps encore a tué… Ça te dit qu’on prenne un café à la cafet ensemble ? J’ai envie de te parler. Et puis, on sera plus tranquille et au chaud au moins. » Relevant le regard vers lui, je boguais sur son sourire, fixant alors ses petites fossettes. Souriant en coin, assez surprise de par sa demande, je souris à mon tour avant de sentir ses mains sur mes bras. Frissonnant un peu, je me mordis la lèvre inférieure en hochant doucement la tête. « Oui, je ne travaille pas avant tard ce soir. » ça ne me dérangeait pas de parler boulot avec lui. Après tout… Il était au courant. Passant une main dans mes cheveux, je me tournais vers la cafeteria. Glissant mes feuilles dans mon sac, pour éviter de les perdre à nouveau, j’enfouissais mes mains dans mes poches, avant de filer dans le bâtiment. Soupirant une fois la chaleur sur mon corps, je regardais les tables libres pour l’attraper par le poignet et le faire venir dans ma direction. Posant mon sac, j’enlevais ma veste. « Qu’est-ce que tu veux prendre ? Tu veux prendre à manger aussi ? » Je commençais à fouiller dans mon sac pour chercher mon portefeuille et le sortir.

TENUE † « Yah ! Tu crois vraiment que je vais te laisser payer ? Dis-moi juste ce que tu veux. Fais-toi plaisir. » Clignant des yeux, je fixais sa main me tenant le poignet. Relevant le regard vers le sien, je souris doucement. J’étais tout de même un peu mal à l’aise. Et bizarrement, je ne pus m’empêcher de me demander pourquoi ? Pourquoi il me faisait ça ? Est-ce parce qu’il a vu que j’avais un métier de merde ? Il me pensait pauvre ? Bon, c’était le cas, mais quand même… Non, il ne semblait pas comme ça. J’en doutais fortement. Pas au vu de comment il m’a traité ce soir-là. Je souris un peu plus avant de récupérer ma main et ranger mon portefeuille. « C’est que tu es bien entreprenant. Va falloir que tu me dises ton âge. Voir qui de nous deux est le plus âgé. » Je le taquinais, tout comme lui, en lui tirant la langue. « Un cappuccino. S’il te plait. » Dis-je alors pour passer commande auprès de lui. Soupirant doucement, je tirais la chaise avant de m’asseoir dessus en le regardant partir pour acheter nos boissons. Coude sur la table, j’en profitais pour regarder un peu mon téléphone et faire le tri dans mes notifications. Le voyant revenir, je rangeais mon téléphone avant de récupérer ma boisson. « Merci beaucoup. » Posant mes mains autour du gobelet, je souris en sentant la chaleur se répandre dans mon corps. J’en avais quelques frissons. Le silence s’installant, je me penchais un peu avant de boire une petite gorgée, juste par gourmandise. Encore chaud, je ne voulais pas me brûler la langue. « Je vais t’avouer un truc... Il y a quelque temps, je suis retourné au club, pour savoir comment tu allais. On m’a dit que tu n’y étais plus. » Surprise par son annonce, je me redressais un air un peu choqué sur le visage. Je ne pensais pas qu’il aurait voulu me revoir. Encore moins pour savoir comment j’allais. C’était peu commun. Jusqu’à présent, aucun de mes clients n’avaient fait ça. Ça me faisait vraiment plaisir. Oui. « Mais tu travailles dans quoi maintenant pour que ce soit si “tard”. » Mordillant mes lèvres, je le regardais avant de boire lentement mon café. « C’est plaisant à entendre… Ce n’est pas tous les jours qu’un de mes anciens clients vient prendre de mes nouvelles… » Vraiment touchant oui. « Je travaille dans un autre club. J’ai simplement changé le lieu de mon travail. » Avouai-je en soupirant. Ce n’était pas facile non… Mais je n’y pouvais rien. J’avais encore pas mal de chose à régler. L’appartement et autre… L’école pour plus tard… Ça me permettait au moins de mettre pas mal d’argent de côté. « C’est vrai que c’est un métier dégradant… Mais ça me permet d’économiser et de vivre… » Raclant ma gorge, je plongeais mon regard dans le sien. « Mais assez parlé de moi. Et toi alors ? Qu’étudies-tu ici ? »

TENUE † « Rukia-san, s’il te plait, ne fait pas ça... » Le fait qu’il emploi ce ton et puis la manière dont il le disait, je me pinçais les lèvres sans trop savoir quoi dire. On ne se connaissait pas. Et pourtant il s’inquiétait bien plus que n’importe qui… C’était à la fois perturbant et plaisant. Tête baissée, j’évitais de le regarder alors que je passais une main dans ma nuque. C’était un peu gênant, parce que je ne savais pas trop quoi lui dire… Que faire ? On ne se connaissait pas… On avait passé la soirée ensemble et… Voilà… Mon cœur s’emballait doucement. « T’es pas obligée de jouer de ton corps… Il y a des tas d’autre petit boulot que tu peux faire putain… » Mordillant ma lèvre inférieure, je relevais un peu le regard vers lui. Il ne devrait pas faire ça. Parce que ça m’agaçait. Pas que ça soit péjoratif. Non, ça m’agaçait parce que ça me plaisait. J’avais cruellement besoin qu’on me fasse la morale, qu’on s’occupe de moi, alors que j’étais en ce moment au plus bas. Mais je préférais faire comme si de rien était. Sourire devant mes amis, ma famille et ne pas leur parler de mes soucis… Même si Reagan savait, on n’en parlait pas… « Je me doute bien que tu fais ça pour vivre, mais tu vaux bien mieux que ça Rukia-san. Si tu veux, je peux t’aider. » Bizarrement, je me mis à rire, doucement. Un rire nerveux, incontrôlable. Je n’aimais pas cette phrase. Je la détestais même. Elle me faisait plus de mal que de bien. « Ne dis pas ça, à la légère Ki Oh Seok. » Je le regardais droit dans les yeux alors que mon cœur pulsait à mille à l’heure dans ma cage thoracique. « Tu sais combien de personnes m’ont dit, je vais t’aider ? Je peux t’aider ? » Je marquais une pause. « Pleins. Pleins, et à chaque fois que j’ai accepté, parce que je touchais le fond, ils m’ont lâchement abandonné. Ma situation allait mieux. Si je suis encore à vendre mon corps dans cette boite c’est parce qu’on m’a encore abandonné avant même que je ne puisse réellement rebondir. » Je ne lui en voulais pas. Il ne pouvait pas le savoir. Mais j’en pouvais plus d’entendre cette phrase. Je ne voulais pas espérer. Et souffrir. « Ils étaient mes amis. Mais toi, qui es-tu ? Désolée. Je suis sûrement blessante. Mais t’as pas idée de ce que je vis depuis bientôt cinq ans. » Je soupirais avant de boire une gorgée de mon café. « Excuse-moi, je suis un peu à cran en ce moment. » Parce que parler de tout ça, me faisait cruellement penser à Jae. Ce sale con qui avait conquis malgré tout mon cœur.

TENUE † « Hm… Je vois. T’as raison… » Je me sentais un peu stupide, de m’en être prise à lui, alors qu’il n’avait strictement rien fait de mal… Non, vraiment… C’était stupide, mais je ne pouvais pas revenir en arrière. Puis de toute façon… Je me sentais tout de même un peu mieux, de par avoir parlé de ça. Même si dans le fond, je n’avais rien fait, si ce n’est parler de mes soucis. Et du fait, que je ne voulais pas qu’on m’aide, parce qu’à chaque fois on m’abandonnait. Tout simplement. « Tu as pourtant réussi à me faire confiance dans un endroit les plus glauques qu’il soit… » Il n’avait pas tort. Et je revoyais parfaitement son regard à ce moment-là. Inspirant longuement, je serrais doucement mes doigts autour du gobelet encore chaud. Baissant la tête, je ne pipais pas mot, parce que j’étais bête, d’avoir réagi de la sorte. Il ne méritait pas ça. « J’ai voulu te revoir, tu crois que c’était pour quoi ? Je ne dis pas ça à la légère » Je me mordis doucement la langue. Qu’est-ce qu’il voulait que je lui dise, je me sentais un peu honteuse, comme une petite fille qui venait de faire une bêtise et qui se faisait gronder par ses parents. Ni plus ni moins. Le regardant un peu, alors qu’il se rapprochait un peu, je ne bougeais pas, attendant la fin de la sentence, un peu. « Ne me voit alors pas comme un ami si ca te fait plaisir. Juste un mec qui veut se la jouer bon samaritain » Je plissais le nez. Vexé, il devait l’être. Mais bon voilà, dans un sens je n’avais pas tort, on ne se connaissait pas tant que ça… « Je ne sais rien de toi, ni ce que tu as traversé ces dernières années. Tu veux vider ton sac, te plaindre ? Vas-y, je suis prêt à t’écouter. » Passant une main dans mes cheveux, je relevais la tête pour le regarder. « Excuse-moi… Je ne voulais pas te vexer ou autre… » Soupirant, j’attrapais mon café pour en boire une longue gorgée. « En ce moment je suis un peu à cran… Et je pense que tu l’as vu quand on s’est rencontré. Je suis fatiguée, éreintée… » Mais je ne viderai pas mon sac… Pas ici, non. Et puis, merde mais je ne voulais pas l’assommer avec mes histoires… « Un jour. Un jour… Je te raconterai depuis le début. Mais pas aujourd’hui. » Je lui souris doucement avant de laisser ma tête tomber sur la table, totalement désespérée. Je soulevais ma tête pour la faire se cogner doucement sur la table. « Pour une fois qu’un homme s’intéresse d’une quelconque façon à moi autre que pour mon corps. Je suis une vraie idiote. » Dis-je en riant doucement. Me redressant un peu, je lui souriais longuement, fixant alors son regard pendant de longues secondes. « Tu me pardonnes ? Et je te promets que je serais la meilleure de tes amies. » Je lui tirais la langue à cette phrase.

TENUE † « D’accord… Tu m’en parleras quand tu te sentiras prête… » J’hochais la tête, petit sourire timide au coin des lèvres. Je n’étais pas friande de parler de ma vie. En général, je n’en parlais pas. Sauf … La fois ou j’étais totalement bourrée. Et que Jae…. A cette pensée je soupirais. Pourquoi je pense à lui. Rukia, t’es conne. Passant brièvement ma langue sur mes lèvres, j’essayais de me rattraper. Parce que je ne voulais pas le vexer, ce n’était en aucun cas le but. Ho Seok, semblait adorable… J’allais me rattraper, quoi qu’il arrive. « Tu me fais une promesse-là ?
» Le regardant rire, je fronçais les sourcils. Quoi ? Qu’est-ce qui était drôle là-dedans ? Y’avait rien de drôle non ? Pourquoi il rigolait de la sorte ? « Ben oui… Je tiens mes promesses, sache-le. » Dis-je alors qu’il attrapait mes joues. Surprise parce que d’habitude, c’était moi la tactile dans le lot, je le laissais faire avant de gazouiller. Oui. Gazouiller, comme un bébé. Mon dieu, qu’est-ce qu’on était en train de faire. J’étais légèrement rouge. Pas de honte. Non. Rouge. Je ne sais pas pourquoi. « T’inquiète Rukia-san, je ne t’en veux pas. Mon but n’est pas de te blâmer d’une quelconque façon. Désolé si tu l’as ressenti ainsi. » Je posais doucement mes mains sur les siennes avant de lui faire une grimace. A quoi devais-je ressembler ? Je ne préférais pas savoir. « Je vais tout faire pour gagner ta confiance et te prouver que je fais ça que pour toi. » Sentant ses pouces caresser mes joues, je le regardais droit dans les yeux. Comme hypnotisée. Déglutissant, je le laissais lâcher mes joues, alors que tout à coup j’avais chaud. Ok. Ce n’est pas parce que je n’ai pas touché un homme depuis x temps que je dois m’emballer de la sorte. Raclant ma gorge, je souris doucement en me redressant. « Je demande à voir alors. Épate-moi. »Je lui fis un clin d’œil. Sans lui dire qu’en général, je faisais confiance bien trop rapidement. « J’étudie les lettres, en 5e année… Et j’ai 24 ans » Lettres ? Ouah. Vingt-quatre ans ? On a le même âge… Je n’aurais pas cru. Je crois ? « C’est ce que tu voulais savoir sur moi non ? » J’hochais la tête positivement. « On a le même âge. Quel mois ? »Je bus une gorgée de mon café, me rapprochant du bord de ma chaise, pour me rapprocher un peu plus de lui. « Lettres hum ? T’es donc un littéraire ? Tu veux faire quoi plus tard ? » J’étais vraiment curieuse oui. Surtout en cinquième année. Il avait donc, bientôt fini les études ? Ah… Dire que moi aussi j’aurai pu finir … Un soupire s’échappa d’entre mes lèvres à cette pensée.

TENUE † « D’accord, alors je te fais confiance » Je souris doucement. J’aimais bien qu’il puisse me faire confiance si facilement. En fait Ho Seok est un garçon vraiment adorable. C’est plaisant de rencontrer ce genre de personne comme lui. Vraiment. Je souris un peu plus, sans détourner mon regard de lui. Il me captivait tout de même. Je ne pouvais pas le nier. Je ne pourrai pas oublier ce qu’il avait fait pour moi, cette fameuse nuit-là. « Faisons-nous confiance alors. » Je lui fis un clin d’œil, amusée tout de même un peu. Et puis le fait qu’il puisse attraper mes joues comme ça et tout… J’adorais. Ça me plaisait, même si ça me surprenait, parce que je n’avais pas l’habitude… D’habitude c’était moi et seulement moi qui était tactile. Et là, de trouver une personne tactile, qui plus est un homme, autant dire que c’était surprenant. Ça ne me déplaisait pas. Bien au contraire oui. Je me mordis les lèvres, sans détourner le regard, buvant de temps en temps mon café. « Juin, le 18. Et toi alors ? Je suis plus vieux que toi ? » Je le regardais avant d’exploser de rire. « Je suis une noona. Oh lalala. Je suis du 31 mars. » Je souris franchement en riant. « Allez. Call me noona. » Je le taquinais, mais je voulais bien qu’il m’appelle noona. Ça fera ressortir mon côté coréen. « Ecrivain… Voire même avoir ma propre boite d’édition pourquoi pas. » Surprise de par sa révélation, je le regardais un peu avec de gros yeux. Ouah. Ecrivain ? J’avais un écrivain devant moi ? Vraiment ? Je me sentais tout à coup, comme une fan devant son idole. « Enfin j’ai déjà commencé à écrire certain trucs pour ci par là. » « Tu me feras lire un jour ? Enfin, si ça ne te dérange pas ? » Je ne voulais pas non plus m’imposer, ou lui imposer quoi que ce soit, ce n’était pas le but. Mais j’étais bien curieuse de voir ce que pouvait donner ses écrits. Vraiment. « Tu me poses beaucoup de questions mais toi alors ? Je veux aussi tout connaître de ton CV... Ça fait longtemps que tu aies ici ? » Passant une main dans mes cheveux, je les tirais doucement en arrière avant d’hausser les épaules. « Eh bien… Je suis arrivée ici à 18 ans. J’ai fait une licence de psychologie, que j’ai arrêtée en deuxième année… A cause de soucis personnel… » Raclant ma gorge, je baissais la tête un peu gênée. « C’est pour ça que… je me retrouve à faire du strip… Enfin non. Ça ne fait qu’un an et demi que j’en fais… Bref. J’ai pu reprendre mes études… Mais j’ai préféré m’orienter vers des études de vétérinaire. Je suis en première année… Et… Je ne sais même pas si je pourrais assumer la seconde. » Je soupirais avant de poser un coude sur la table. « J’aurai pas dû reprendre. Ça me donne des faux espoirs… J’adore les animaux… Et au final… Je ne pourrais peut-être pas faire des études complètes. » Je relevais la tête. « Voilà voilà. »

TENUE † « Je préférais quand tu m'appelais oppa » Je ne pus m’empêcher de sourire. Oh le petit coquin. Il préférait oppa. Ça ne m’étonnait même pas. M’enfin, bon, nous n’avions pas non plus énormément de différence d’âge. Juste quelques mois. Alors je pouvais bien l’appeler oppa pour lui faire plaisir de temps en temps. « Si tu es sage, je t’appellerai oppa. Mais que si tu es sage hein. » Je lui tirais la langue pour me moquer de lui, alors que le ton que j’employais, était comme une maman envers son enfant. Petit clin d’œil, on se mit à parler de lui. Et le fait qu’il soit écrivain me surprenait, mais au fond, ça ne m’étonnait même pas. Ça lui allait bien. Je l’imaginais bien sur son ordinateur, en train d’écrire son histoire. Ouah, je voulais lire ce qu’il écrivait. Je voulais tenir son livre entre mes mains. « Ouais bien sûr, ça ne me dérange pas. Un de ses quatre, tu auras vent de mes œuvres. » J’hochais la tête. « Fais attention, si tu ne tiens pas parole. Je sais être collante. Comme une moule sur son rocher. » Je fis un petit rire sadique avant de me stopper et rire pour de vrai cette fois. Que je suis con quand je m’y mets. Mais au moins, il était au courant de comment je pourrais réagir. Ni plus ni moins. « Dit pas ça… Moi je trouve que c’est bien que tu ais repris tes études. Ca prouve que tu es ambitieuse et que tu veux avancer » Ambitieuse et que je veux avancer. Ah… Que ce mot était bizarre. Mais il avait surement. Non il a raison. Je veux tout de même m’en sortir. Même si je suis toujours au fond du gouffre. J’aimerai pouvoir tourner la page. Sur pas mal de chose. Mais c’est très difficile. Ma vie est loin d’être un long fleuve tranquille. « En plus tu veux aider les autres - et les animaux - Je trouve ça bien moi » J’hochais la tête. « J’aime tellement les animaux. C’est mes bébés. J’ai six lapins, dix souris et quatre hamsters. C’est la vie. Je vis avec eux, je dors avec eux… Je fais tout avec eux. » J’allais surement passer pour une folle. Je baissais la tête en riant doucement. Un peu mal à l’aise. Pas ma faute, mais j’aime trop les rongeurs. Et je compte bien me spécialiser dans les rongeurs. Les autres animaux, avaient assez de vétérinaires pour eux… « Apprend a voir ton verre a moitié plein et continue de te battre pour ce qu’il te plaît. » Sentant sa main passer dans mes cheveux pour les arranger, je relevais le visage avant de cligner des yeux et le regarder. Hein ? Le fait qu’il puisse agir aussi bien avec moi de la sorte, me rendait un peu confuse. Non vraiment, je n’avais pas l’habitude. « Et bon, sourit un peu plus aussi. » Me pinçant la joue, je fis une grimace avant de m’éloigner doucement. « Yah ! » Je me levais avant de me pencher par-dessus la table pour tirer ses joues à mon tour. « Aigo. Noona, aussi va te tirer les joues tu vas voir hein, hein. » Alors que je lui tirais les joues, je viens passer mes mains dans ses cheveux pour les fourrager sans aucune impunité. « héhéhé. Vengeance. » Je me rassis sur ma chaise l’air de rien avant de finir mon café en soupirant. « On risque de faire souvent des battle. Je suis très tactile. D’habitude je soule les gens avec ça. » J’arquais mon sourcil avant de lui faire un clin d’œil amusé. « Je suis mignonne quand je souris ? »

TENUE † « T’inquiète, je me prépare psychologiquement… » Je pouffais doucement. Il se préparait à quoi ? Mais je le trouvais bien mignon de réagir de la sorte. C’était tout de même drôle. « Appelle-moi noona. » Je le taquinais bien évidemment. Il pouvait m’appeler Rukia, ou comme il voulait, tout m’allait. Tant que ce n’était pas des insultes, tout de même. Mais je savais qu’il ne m’insulterait pas. Je crois ? Parlant de mes animaux, je me trouvais un peu… Il allait me prendre pour une folle, à citer tous mes animaux. J’en avais trop. Heureusement que je ne lui balançais pas les prénoms. Il me prendrait encore plus pour une folle. « Et bah… Je reste sans voix.... C’est plus d'l'amour là, c’est de l’adoration » Je souris fortement. « Je les aime énormément. Ils sont présent quand d’autres ne le sont pas. Et contrairement aux idées reçues, les souris sont très câlines. Bien plus que les chats. Je les aime vraiment. C’est ma famille. » Jamais, non jamais je ne pourrais les abandonner, c’était mes bébés, tout simplement. Il ne fallait pas chercher plus loin. Le laissant pincer ma joue, je fis une faible moue boudeuse, avant de me lever pour à mon tour l’attaquer, et lui ébouriffer les cheveux. On allait faire un battle, il va vite comprendre qu’il est tombé sur une fille tout aussi tactile que lui haha. « Au contraire ça me rassure. Je paraîtais moins bizarre a te toucher. Mais fait gaffe, a ce genre de battle, tu risques de perdre » Je le fixe avant de sourire en coin. « Est-ce un défi ? Que la guerre soit déclenchée et que le sort puisse t’être favorable. Op-pa. » Je le narguais avant de tirer la langue. M’asseyant à nouveau sur ma chaise, j’en profitais pour finir mon café, tout en lui demandant si quand je souriais j’étais mignonne. Puisqu’il semblait aimer quand je souris. « Oui.... Tu encore plus jolie avec ton sourire » Oh sa réaction était trop mignonne. Tellement que je me sentis rougir. Quelle idée. Il était trop mignon pour le coup. Mordillant mes lèvres, je souris, sans rien dire. Valait mieux pas non. « Bon, je vais te ramener chez toi… » Le regardant se lever pour enfiler sa veste, je fis de même avant de regarder ses fossettes. Il avait un beau sourire. « Je ne vais pas te laisser marcher avec ce froid… » « Tu as une voiture ? Trop cool. » Dis-je en attrapant mon sac avant de sautiller vers lui. Attrapant son bras, je passais le mien autour de sien avant de sortir sans attendre de la cafétéria. « Je vis sur Shinjuku, et toi ? » Le vent quelque peu glacial fouettait mon visage. « Aaaah, ça s’est encore plus refroidi. » Je tremblais doucement. Il allait falloir que j’arrête de porter des shorts, je crois. « Ça ne te dérange pas au moins ? Fait pas un détour pour moi, je peux prendre le métro. » Je ne voulais pas m’imposer.

TENUE † « Tu vas me convaincre difficilement… Je trouve les chats bien plus attachant, mignon et câlin. » Je souris doucement. Ah non. J’aimais les chats, mais je trouvais les rongeurs tout aussi attachant et mignon. Il se trompait sur toute la ligne. Il parlait, sans avoir eu de rongeurs dans sa vie. J’en suis sûre et certaine. « Hum. Les chats sont très câlins aussi, et attendrissant. Mais as-tu déjà eu des rongeurs pour affirmer que tu préfères les chats ? » Je le regardais droit dans les yeux en posant cette question. « Viens chez moi un de ces jours, et tu verras. Sincèrement que c’est trop attachant… Tu tombes vite sous le charme de ces bestioles. » Dis-je doucement en le regardant toujours droit dans les yeux. Bon je ne faisais pas le gourou non plus. Je ne voulais pas l’obliger à aimer les rongeurs, mais presque… De toute façon, on m’acceptait comme j’étais. Aimante des petites bestioles. Et puis c’est tout. Me levant de la chaise, prête à partir, je souris en voyant qu’il avait une voiture. La chance, mais bon ça revenait cher une voiture. J’avais dû vendre la mienne à l’époque. Ah, elle me manquait parfois. Mais bon je m’étais fait au métro et aux bus donc… « Pas vraiment le choix j’ai envie de dire. » Tête penchée sur le côté, je le regardais sans trop comprendre où il voulait en venir. Pas le choix de quoi ? Je n’osais pas poser de question. Je m’accrochais à lui, avant de commencer à partir. Je ne voulais pas que ça le dérange non plus de me déposer chez moi… « Je vis a Chiyoda pour ma part » Je vois. Le voyant sortir une clope pour en griller une je souris doucement. « Tu fumes beaucoup ? » J’avais terriblement envie de fumer. Mais devais-je lui dire que je fumais pratiquement deux paquets par jour ? J’étais… à un stade ou… Je devais vraiment mais alors vraiment, diminuer ma consommation… Non seulement pour ma santé, mais pour mon portemonnaie aussi… Je savais que s’il m’avait proposé, c’est parce qu’il pouvait, ni plus ni moins. Mais quand même. Je ne voulais pas être un poids. C’est tout. Une fois dans la voiture, je soupirais, en attachant ma ceinture. « Tu peux choisir la chanson que tu veux. » Sans attendre je mis la première musique qui passait avant de lui indiquer ou je vivais. Bien rapidement, il se stoppa devant la vieille bâtisse ou je vivais. Rue étroite et en mauvais état, j’étais un peu gênée de le faire venir dans ce genre de quartier. « Si ca te tenait qu’à moi, je te retiendrais… Ca ne me plait pas à te savoir… Là-bas » Mon sac entre mes mains, je me mordillais la lèvre inférieure sans trop savoir quoi dire. L’ambiance dans la voiture, venait de chuter de cinquante points. C’était plaisant, vraiment. De le voir si inquiet pour moi, alors qu’on se connait à peine. « Rukia… Ecoute » Le voyant écrire sur une feuille, je ne bougeais pas, ne parlant pas non plus avant qu’il ne prenne ma main pour y mettre le bout de papier dedans. Il avait la peau douce. Frissonnant un peu je serrais ma main de la sienne. « Si tu as le moindre problème, même les plus minimes ou les plus cons… Appelle-moi… Du jour ou de la nuit… » Gênée et surprise, je baissais la tête en sentant mes joues rosir. Me lâchant la main, je manquais de sursauter en sentant sa main sur ma joue. Mon cœur battant la chamade, je le regardais sans trop comprendre. Est-ce que… ? Il m’aime ? Non. N’importe quoi. Il est juste tactile. Souriant je me détachais. « Merci beaucoup Hoseok. » Je posais ma main sur la sienne en la lui enlevant. « Promis. Je t’envoie un message une fois chez moi, comme ça tu auras mon téléphone. » Marmonnai-je doucement. « Merci pour le trajet. » Ouvrant la portière de la voiture, je posais un pied dehors avant de faire demi-tour. Retournant dans la voiture, je montais à genou sur le siège avant de me pencher sur lui tout en le fixant longuement. « Tu veux venir voir mes rongeurs ? Ou tu préfères toujours dire que les chats sont les plus câlins ? »

TENUE † [color:1e7d=#«ab8e6f] Ça reste à prouver ça mademoiselle » Je levais les yeux au ciel. S’il ne me croyait pas et qu’il n’y mettait pas de la bonne volonté, on ne pouvait pas évoluer. Mais ce n’était pas le premier à réagir de la sorte. Je pouvais comprendre. Mais c’était tout de même dommage d’avoir ce genre d’apriori. Ma mission ? Lui faire aimer les rongeurs. Il n’y échappera pas. Je suis prête à le spammer de photo par snapchat ou autre. Vraiment. Et tout le monde le savait, quand je décidais de faire de l’acharnement. Je ne faisais pas les choses à moitié. « Compte sur moi alors. Tu vas en bouffer du rongeur. » Je lui fis un clin d’œil amusé. Parce qu’il allait finir par regretter d’avoir voulu me retrouver et d’être tombé sur moi aujourd’hui haha. Dans la voiture, je l’observais doucement, sans trop me faire repérer non plus. Je ne voulais pas qu’il pense que je le mate. Ou qu’il me trouve trop lourde. Ce n’était pas le cas. Le voyant sortir une clope, je lui demandais s’il en fumait beaucoup. « Un peu trop selon certaines personnes » Je souris doucement avant de le regarder assez amusé. « On est deux, ça nous fait un point en commun. Je devrais vraiment diminuer ma consommation. » Pour le bien de mes poumons et de mon asthme. Mais bon ce n’était pas aussi facile que ça que d’arrêter de fumer non… Ça allait prendre du temps, déjà rien que de diminuer de quelques cigarettes… Alors imaginez arrêter tout court. La grosse mort quoi. Le laissant me donner son numéro de téléphone, je souris doucement. C’est dingue ce qui m’arrive quand même. Je ne pensais pas vivre ça, aujourd’hui en venait à l’école. Finissant par la remercier, je quittais la voiture, avant de revenir et lui proposer de monter chez moi pour voir mes animaux. Bon… Fallait pas qu’il s’attende à un appart énorme, il n’y avait qu’une pièce plus une salle de bains… « Quoi qu'il advienne, je dirais toujours que les chats sont plus câlins » Je levais les yeux au ciel. « Tssss. » Dis-je simplement. Olor=#ab8e6f][« Mais bon, allons voir tes petites bestioles. »[/color] Je souris en sortant de la voiture. « Sois pas si pessimiste. Je suis sûre que tu vas les aimer. Tu verras. » Dis-je en sautillant un peu sur place. « Aish... Sérieux, je ne sais pas à quoi m'attendre avec tes bestioles » Je secouais la tête avant d’attraper sa main pour le tirer vers moi et le motiver un peu plus. « Allez… » Montant les escaliers pour aller tout en haut de la maison, je poussais une grande porte qui grinçait. Le laissant passer je fermais avant de continuer de monter en longeant un grand mur. Arrivant sur le toit de la maison, je détachais rapidement mes sous-vêtements qui séchaient avant de rire nerveusement. Clé en main j’ouvrais la porte de mon studio. « Entre. » Une fois entré, j’entrais à mon tour, me déchaussant en posant mes affaires sur le lit avant de ranger mes sous-vêtements dans mon meuble. « C’est pas super pardon… »[/color] Me dirigeant vers les cages j’ouvris celles-ci pour laisser sortir tout le monde. « Et voilà mes bébés. » J’attrapais Charlie, la plus câline des lapines avant de venir vers Hoseok. « Regarde. C’est Charlie. »

TENUE † « Pourquoi t’excuser ? » Oui c’est vrai ça. Pourquoi m’excuser… Je l’invitais mais je n’avais pas un logement assez décent pour pouvoir l’accueillir comme il se doit et ça m’ennuyait un peu dans le fond. Je ne pouvais pas totalement assumer ce logement, mais je ne voulais pas pour autant m’empêcher de faire quoi que ce soit. « Bah… Je t’invite dans un taudis pas tip-top. Je me sens désolée, tu dois avoir l’habitude des appartements plus grands… » Dis-je doucement en passant une main dans mes cheveux. Les tirants en arrière je souris quelque peu avant de le laisser entrer chez moi et cacher plus ou moins mes sous-vêtements. Pas que je sois timide, mais bon ce n’était pas le genre de chose que je voulais montrer à quelqu’un que je ne connaissais que depuis peu. Et puis allez savoir pourquoi, j’avais l’impression d’être intimidé par lui ? Un truc du genre ? Attrapant Charlie, je l’amenais vers lui tout en souriant pour qu’il le caresse, voir même le câline. Je le trouvais mignon avec son doigt pour caresser le lapin. « Je crois qu’il veut me bouffer le doigt » Je rigolais doucement. « Mais non. Charlie ne mord pas. Et puis c’est une fille. » Dis-je en lui donnant un coup de hanche. Histoire de le taquiner un peu plus. « Je ne sais pas du tout comment tu fais pour tous les différencier » Je souris amusée, en le voyant fixer les souris qui gambadaient un peu partout dans la pièce. « Question d’habitude ? Elles n’ont pas toutes la même tailles, etc. » Dis-je en souriant avant de reposer Charlie au sol. « Et c’est quoi le nom du reste de la communauté ? » Je filais vers le placard avant de sortir deux verres et faire chauffer de l’eau pour faire deux cafés. « Alors. Les lapins, Charlie, Charlot, Ben & Nuts. Tic & Tac. » Je le regardais du coin de l’œil. « Les deux Hamster, Coca et Cola. » Je raclais ma gorge. « Et les souris, Orangina, Limonade, Oasis, Tea, Fanta, Pepsi, Schweppes, Mojito, Diabolo et Sprite. » Oui, bon il allait me prendre pour une folle… Et alors ? Versant le café soluble dans les tasses, je versais l’eau, remuant énergiquement avant de lui tendre le verre. « C’est pas super mais il est pas si dégueu. » Dis-je doucement.