Courant à travers le terrain, c'est en marquant que la balle se glissa en dehors du terrain pour continuer sa route ailleurs. Soupirant doucement, il commença à marcher simplement, avant de trottiner pour ne pas la laisser partir trop loin. Se penchant pour la rattraper, il posa son regard sur l'intérieur de la nouvelle salle qui se présenter à lui une fois relevé. - La salle de danse. Observant machinalement les demoiselles à l'intérieur - pas par acte digne d'un pervers, mais tout bonnement parce qu'il aime tout ce qui touche ce milieu artistique, le métis venait à détourner son regard sur une jeune femme, non loin de lui. Elle était douée ; fine, souple, belle au passage, et le basketteur ne manqua pas de se le faire remarquer. Par ailleurs, sous ces beaux gestes, elle fit un faut pas, ce qui causa sa chute. Surpris, le brun ne sortit guère de mot ; croisant enfin le regard de la nymphe. Lui souriant simplement, il partit donc comme si de rien n'était, sa balle en main.
En rejoignant le terrain, c'est camarade venaient à l'embêter sur le fait qu'il avait encore "mater" les demoiselles en danse. Niant sur le fait qu'il n'y avait pas jeté de coup d’œil au fond obscène, il soupira longuement, repensant cette rousse qu'il avait tomber. Quelque part, il espérait qu'elle ne c'était pas fait mal. - pourquoi ? Et bien, sous un élan de compréhension, si celle-ci c'était blessé, la pratique de son sport n'était plus possible, plus accessible pendant une durée indéterminée. Et il savait que pour un sportif, cela était très désagréable. Bien vite, il fut reprit par son envie de jouer, car la balle venait en sa direction : le match avait reprit alors qu'il réfléchissait.  
Une fois son entraînement terminé, les vestiaires ainsi que les douches étaient ces endroits préférés : c'était tellement agréables de pouvoir se relaxer un minimum après tant d'efforts. Malheureusement, il ne pu en profiter longuement, car l'un de ces amis venait à lui faire part qu'une demoiselle l'attendait devant les vestiaires. Surpris, il se demandait bien qui était-elle
« peut-être Mikan.. ? »
Son amie était dans le club juste en face, celui du tir à l'arc. Elle venait souvent après son entraînement pour qu'ils mangent ensemble. Alors, pensant qu'il avait raison sur la personne, il se dépêcha de terminer. Sortant rapidement, habillé d'un short beige et d'un débardeur blanc, il quitta la pièce par la porte de derrière, il rejoignit le devant des vestiaires... Son regard se posa donc sur la nouvelle venue, qui n'était personne d'autre que la demoiselle qu'il avait vue une heure avant. Se demandant pourquoi elle était là, alors qu'il ne la connaissait absolument pas, il s'avança quand même, une cigarette à la bouche.

« Que me vaux l'honneur ? »

La rousse semblait plutôt énervée, ou quelque chose du genre, et le mafieux venait bien vite à comprendre un peu tout ce qui se passait. Après tout, tu avais fait une belle chute devant ces yeux ! Et il était vrai que les filles n'aimait pas être ridicule devant un homme du même âge, ou presque. Gardant un petit sourire, le yakuza fit comme si de rien n'était, l'une de ces mains dans ces poches.

Ha les femmes. C'était toute les mêmes au fond - et c'était bien ce que pensait le mafieux : accro à leur images et de ce que pouvait penser les autres d'elles même. Glissant l'une de ces mains dans ces poches pour y attraper son briquet, il passa son chemin, contournant la demoiselle sans lui adresser un quelconque regard, ni même lui donner une petite réponse. Après tout, pourquoi allait-il raconter aux autres ce qu'il avait vu ? Premièrement, il ne te connaissait pas. Ensuite, cela arrivait à tout le monde de faire une faute dans ce que l'on aime. Allumant sa cigarette, il eut un sourire ; s'indiquant intérieurement que ce ne serait pas plus mal de te faire chanter rien qu'avec ça, pour voir jusqu'à quel niveau tu pourrais aller pour garder ta notoriété. Se retournant légèrement, il posa alors de nouveau son regard sur ta personne, afin de pouvoir t'observer avec un peu plus précisément, mais sans jamais de perversité - enfin, pour le moment ? Oui, sûrement.

« Je ne sais pas si je vais avoir envie de me taire. »

Au fond de lui, il était bien ironique, mais extérieurement, il s'amusait. Passer pour un salop de première : il aimait ça, car il savait qu'il allait jouait - rien qu'un petit au moins. Prenant alors une latte sur sa dose de nicotine, il leva légèrement la main, comme pour te saluer et te dire que ton secret ne serait sûrement pas si bien gardé que ça. Il allait te faire marcher, et ça ; jusqu'à ce qu'il décide que cela suffise. Tu allais sûrement croire que tu allais pouvoir faire quelque chose contre lui ; mais tout le monde le connaissait et savait très bien qui il était, ce qu'il faisait, et pourquoi. Cacher les choses n'était pas la chose qu'il préférait. Au contraire.
Traversant le terrain désormais vide, il sortit ; la brise lui frôlant le visage. Respirant le grand air, il se demandait désormais ce que tu allais décider de faire. En fonction, il agirait contre toi - mais toujours avec modération. Il n'allait tout de même pas faire quelque chose de "méchant"... Non, il n'était pas à ce stade tout de même. Mais tu allais être son nouveau "jouet", si nous pouvons nous exprimer ainsi. Pour un petit moment, juste histoire de s'occuper en dehors de chez lui. ~

Il fallait croire que les demoiselles étaient donc prêtes à tout pour que leurs images ne se dégradent pas ? Ceci amusa au plus haut point le yakuza, celui-ci se retournant une nouvelle fois pour te regarder simplement, comme si de rien n'était alors que oui, à l'instant, il venait de t'ignorer. Visiblement, tu avais l'air d'y tenir toi, à cette popularité. Certainement agacé par t'es façons de faire et surtout ta façon de t'adressais à lui. D'habitude, il ne manquait pas de respect aux femmes, mais visiblement tu le cherchais un peu, alors pourquoi ne pas l'ouvrir un peu ?

«  Ecoute gamine. Que tu sois la fille de Pierre, Paul ou Jacques je m'en bat les couilles. Ta petite vie ne m'intéresse pas et ta personne encore moins. Va t'amuser avec des gosses de ton âge qui seraient prêt à te lécher le cul pour n'importe quoi. »

Ceci dit, il fit un pas en avant, se demandant réellement pourquoi tu tenais tant à ce qu'il ne dise rien ! Avait-il réellement la tête à parler à tout le monde, de tout et de rien ? - Il ne le ferait pas. Ou... peut-être que si. A son meilleur ami, et il le ferait venir et il le ferait te jugeais pour que tu ai peur, pour que tu penses que cela se sait. A oui, c'était une bonne idée ; une idée qui sortait tout droit de la tête du métis. Raito avait envie de s'amuser, et il comptait bien le faire.
Prenant son téléphone, il envoya un message à Akihiro, lui aussi élève au sein de l'établissement. Il voulait vraiment lui faire partager les rires qu'il allait avoir à cause/grâce à toi et à ta façon d'agir pour une simple image de toi même. Sur son message, le jeune homme te décrivait comme une folle, complètement accro à sa personne qui ne pensait réellement qu'à son petit monde. - Se trompait-il ? Tu étais la seule à pouvoir le juger.
Avant de sortir du côté sport de l'établissement, et une fois avoir terminé son message, il se tourna une énième fois avant de te regarder de nouveau et de te sourire ; sournoisement. Là, il sortit, rejoignant l'intérieur de l'académie.

Le lendemain - en ayant passé la soirée avec son ami, il lui avait tout raconté dans les détails. Bien sûr, il savait que son compagnon n'était pas du genre à parler de ce qu'il lui disait ; alors lui comme toi, pouvez être tranquille. Allant donc en cours en sa compagnie, il te trouva bien rapidement. Là, en donnant un léger coup de coude à son camarade ; se geste trahissait bien des choses, il souriait... gaiement, comme si un nouveau jouet l'attendait.

Gardant son petit sourire taquin sur le coin de ces lèvres, le brun était déjà plus amical en cette belle matinée. Bien qu'il aimait embêter les personnes qui l'entourait ; s'occuper de toi était des grâces qu'il lui avait été accordées jusqu'à aujourd'hui. Voir une petite princesse devenir l'un de ces souffres-douleurs était... jouissif ? Voyant quelque peu un certain mal-être chez toi, t'es paroles appuyèrent ce point de vue personnel qu'avait l'étudiant.
Tout en glissant son bras autour de t'es épaules, il venait à s'éloigner du monde qui se trouvait dans les couloirs, arrivant prêt des escaliers. Là, il retira son emprise ; pour se poser contre les rambardes.

« Ecoute ma belle. Déstresse un peu. - Tu as peur de quoi ?  »

Après tout, ce n'était pas un monstre à proprement parlé. Non, il était un homme parmi tant d'autre. - Un homme pourtant qui pouvait te mettre la misère en un rien de temps. Par ailleurs, il n'était pas aussi sournois ; surtout envers quelqu'un qu'il ne connaissait pratiquement pas. Voir, pas du tout. Soupirant légèrement tout en se redressant un minimum, son attention fut porté sur ton entière personne : il te détaillée, sans pour autant être vulgaire : juste pour savoir à qui il avait affaire. Par ailleurs, il avait déjà fait quelques recherches à ton sujet - ayant bien des sources à son service.

« La petite princesse est moins bien servit que ça finalement n'est-ce pas ? - Comment aurais-tu calculé ma venue dans ta petite vie si futile ma belle ? Tout ne peut pas être de ton côté. Tu le comprendras bien assez tôt, sois-en certaine.  »

Se redressant complètement cette fois-ci, il fit quelque pas en avant pour enfin se retrouver devant toi. Ainsi, il vint se pencher au dessus de toi - étant bien plus grand, venant prendre de ces lèvres les tiennes, affichant par la suite un sourire dés plus moqueur. Ceci n'était qu'une provocation parmi tant d'autre - signe qu'aussi, il avait déjà commencé à jouer avec ta personne. Tu allais devoir te battre pour t'en sortir avec lui, car rien n'était gagné d'avance.

L'impact que tu venais de poser sur sa joue lui arracha un autre sourire - tout aussi sournois que moqueur. C'est en rejoignant son ami que ce dernier le mis en garde ; gentiment et en riant qu'il jouait trop avec toute les demoiselles qu'il croisait - enfin, qui s'approchait de lui et qui l'intéressait, du moins. Le mafieux sortit comme réponse ou comme excuse qu'il fallait bien s'occuper. N'ayant rien à répondre à cela, son camarade se mit simplement à rire, désespéré par ces façons de faire. Rejoignant alors le gymnase pour reprendre l'entraînement, il fut désormais seul dans les vestiaires. S'asseyant sur l'un des bancs, il se posa ; physiquement mais aussi psychologiquement. Pensant à toi, sans trop savoir pourquoi, il se demandait bien ce qu'il allait pouvoir faire de toi. Concrètement il n'avait rien demandé et c'était toi qui était venu à l'attaque. C'était puéril et caractérisé ça comme un "comportement digne d'une fille". Que fallait-il faire pour que tu comprennes qu'enfin il n'était pas un gamin comme les autres, qu'il ne se plierait pas à t'es volontés et que jamais il ne serait à t'es pieds ? Te faire peur ? T'intimider ? Te frapper ? - Car oui, lever la main sur une femme ne le dérange pas, par ailleurs, il faut que cela soit tout de même justifié ! Mais qu'importe, il ne trouvait pas. Soupirant d'agacement, c'était bien la première fois qu'il se prenait la tête pour une femme. Cela l'énervé quelque peu d'ailleurs.
Une fois changé, il prit l'initiative de sortir de son fief pour rejoindre ainsi le bâtiment qui était destiné aux petites souples ; dont tu faisais parties. Passant discrètement, comme un bon yakuza pouvait se permettre de faire, il ne se fit capté par personne ; même en passant devant les portes principales. Les vestiaires furent sa destination. Pas qu'il était voyeur, mais sur ce coup-ci, il voulait vraiment avoir affaire à toi - en face à face, seul à seul. Ouvrant délicatement l'une des portes, il aperçut deux demoiselles en train de se changer. Tu n'étais pas présente... et, il en profita certainement pour regarder un peu ! - Après tout, c'était un homme hein. La fermant de la même manière que précédemment, il reprit ces gestes à multiples reprises avant de tomber sur le bon compartiment. Tu étais visiblement seule ; cela se voyait en regardant les affaires présentes : il n y avait que les tiennes. Te voyant derrière le miroir, il fut désespéré, encore, de bien conclure que tu avais un comportement de pure pimbêche. Toujours devant la glace. Se faufilant à l'intérieur, il eut de la chance car son effet de surprise aller être à son apogée : tu t'étais baissé, et donc, ton regard ne pouvait analysé ce qui se trouvait derrière toi. Ce n'est qu'une fois que tu fus de nouveau face à toi même que la silhouette imposante du basketteur se trouvait derrière toi  ; son torse presque collé à ton dos, ces mains de part à d'autre de ton corps pour éviter que tu ne partes. D'un geste de la main, il la posa sur t'es lèvres pour éviter que tu ne cris ou quoi que se soit d'autre : il n'avait pas le droit d'être ici.
Bravant l'interdit pour toi, cela commençait bien, n'est-ce pas ?

« Je ne suis pas là pour te violer alors tais-toi. Si tu cris tu vas manger.  »

Au moins, tu étais prévenue ! C'est en pouvant te regarder de plus prêt, plus posément qu'il vint à conclure que finalement, tu avais beau être une peste, tu étais magnifique. Sans réellement pouvoir se contrôler ou même savoir pourquoi est-ce qu'il agissait de la sorte envers ta personne, se sont c'est lèvres qui revint alors à la rencontre des tiennes ; mais cette fois-ci d'une manière plus douce et agréable.

« Pourquoi es-tu venu ici ? Et ne me répond pas que c’était pour prendre en otage mes lèvres aussi sublime soient-elles. »
Affichant un sourire pour se retenir de rire, le mafieux glissa doucement l'une de ses mains sur ta joue. Son regard mêlé au tiens, sans jamais le quitter, il revint doucement capturer t'es pulpes. Il n'était pas aveugle ni innocent : tu ne l'avais pas rejeté, pourquoi ? Cette question lui trottait dans la tête, il fallait qu'il en ai la raison.

Cette dernière, il l'aurait sûrement une autre fois, car pour le moment sa priorité n'était pas spécialement tournée sur sa pensée. Non, tout était plutôt visée aux actes qu'il entreprenait envers ta petite personne. Ce nouvel échange fut bien plus court que le précédent. Raito était toujours penché au dessus de toi en vue de votre différence de taille, ses mains toujours sur le plan où était disposé les lavabos ; te gardant ainsi prisonnière de son emprise. Pourquoi se trouvait-il ici ? Lui-même n'avait pas vraiment de réponse concrète à te répondre, mais pourquoi ne pas essayer, pensa t-il.


« Je suis ici pour admirer ton joli minois dépité par mes actions - car je ne me comporte pas comme tous les autres. Et j'ai cru remarqué que cela te changeait du tout au tout. - Te voir en difficulté m'amuse, chérie.  »

Surnom moqueur ? Oui sûrement. Et c'est pour cette raison que ses mots furent accompagnés d'un sourire narquois, un tontiné vicieux sous son côté taquin. Se redressant tranquillement, ce déplacement fut accompagné d'une main baladeuse, qui c'était doucement glisser au niveau du bas de t'es hanches, pour que ses doigts rejoignent le haut de t'es fesses.

Se séparant donc de toi car c'était son but depuis quelques secondes, l'italien se permit de se retourner légèrement, son regard toujours posé sur ton visage, sans plus.

« Je t'attendrai ce soir, devant l'académie. Je te donne vingt minutes. »

C'était une invitation. Il allait t'attendre - seulement vingt minutes après la fin des cours, pas plus. Il voulait être seul à seul avec toi, pour voir réellement qui tu étais en dehors de ses murs. Si tu étais quelqu'un de différent, ou non. Si il devait encore se jouer de toi par du chantage ou se calmer un peu. Il verrait bien.

N'attendant alors aucune réponse de ta part, il quitta la pièce comme si de rien n'était ; passant donc par les mêmes couloirs qu'à sa venue. Rejoignant son groupe comme si de rien n'était, le brun garda tout au long de son entraînement un petit rictus aux commissures de ses lèvres.

Ce n'est qu'une fois la fin arrivée, la douche prise et enfin prêt , sa voiture postée devant le portail de l'établissement, il était assis, appuyé sur la portière, les mains dans les poches. Il t'attendait. Il t'attendrait. Enfin, il se demandait surtout si tu allais venir : cela attisé sa curiosité.