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 my sweet annoyance ♦ katreeya

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Anonymous
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Ce message a été posté Jeu 29 Déc - 14:19
Simplement vêtu d’un pull anthracite et d’un pantalon du même ton, je restai chez moi aujourd’hui. Le temps hivernal ne se prêtait certes pas du tout à une excursion dans les rues de la capitale, mais, en plus, j’attendais une livraison importance. Une à deux semaines auparavant j’avais participé à une vente aux enchères, et n’avais pu résister à mettre la main sur une belle œuvre peinte. Je l’attendais de pied ferme aujourd’hui, et n’ayant pu convenir d’une heure précise avec le livreur, je me devais de rester toute la journée entre les quatre larges murs de mon duplex.

Café chaud posé sur la table basse de mon salon, je m’attelais à observer dans les détails une pièce de jade que je venais de ramener de Chine, suite à une rencontre « tout à fait hasardeuse » avec un individu « peu connu » dénommé Zheng, comme… un tiers de la population du continent. Je glissais délicatement mes doigts sur l’objet froid, datant à l’œil son origine et l’essence même de sa fabrication. J’étais totalement dans ma bulle. J’avais vaguement sous-entendu ma trouvaille à l’un de mes collaborateurs mais avais émis un refus monumental lorsqu’il avait désiré venir sous mon toit pour y voir la pièce. Celle-ci était bien trop jolie. Il me fallait en profiter encore un peu avant d’éventuellement la partager. Je reposai le bracelet dans son écrin, et portai la tasse blanche à mes lèvres lorsque la sonnette de ma porte d’entrée retentit. Une gorgée bue, je reposai la porcelaine sur sa soucoupe, et me redressai en fronçant légèrement les sourcils. Cet imbécile n’aurait tout de même pas eu l’audace de venir malgré mon refus ? Un œil sur mon écran de téléphone portable m’indiqua 2:34 pm. Ce n’était pas non plus le livreur ; il aurait appelé avant.
Je quittai mon canapé pour me diriger vers la porte d’entrée à côté de laquelle se trouvait un petit boitier blanc bien pratique doté d’une caméra, me permettant ainsi de voir le visage de chacun de mes visiteurs. Un soupire échappa mes lèvres lorsque je reconnus derrière l’amas de pixels la silhouette de Katreeya. Cette jeune fille, bien que tout à fait agréable à regarder, était devenue ces derniers temps une véritable plaie. J’avais rencontré bien des gens, mais, elle les battait avec brio. Malgré tout, quelque chose au fond de moi n’arrivait pas à couper les ponts définitivement. J’en avais largement les moyens, elle avait beau se donner des airs, elle restait immature et sans doute plus fragile qu’elle ne souhaitait l’admettre. Et puis, elle me distrayait. Avais-je besoin d’une distraction aujourd’hui ? La question se posa avant que mon doigt n’éteigne le petit écran et se dirige vers le loquet de ma porte d’entrée. Je pouvais m’en passer pour aujourd’hui. Mais, j’ouvris la porte malgré tout.

« Katreeya ! Je ne te demande pas si tu veux rentrer... »

Un air faussement enjoué sur le visage, j’ouvris la porte pour lui laisser place. Ce n’était pas sa première fois dans mon appartement, et je craignais que ce ne soit pas la dernière fois non plus. Elle n’en connaissait malgré tout pas le moindre recoin, car toute la partie supérieure du large duplex était fermé à clé. Je gardais un œil sur elle lorsqu’elle venait ici, mes murs étaient recouverts de tableaux et j’avais quelques vitrines clairsemées d’objets en tout genre. Je lui faisais suffisamment confiance pour ne rien gâcher, mais, il valait mieux être prudent. Refermant la porte derrière moi, je la laissai quitter ses chaussures et prendre une paire de chaussons si elle le désirait. Je traversai la cuisine, et filai jusqu’au salon, qui se trouvait en fait dans la même lumineuse et vaste pièce.

« Ta journée était ennuyante, alors tu t’es dit que tu passerais ? »

Ajoutai-je, un sourire narquois sur le visage. Je la regardai sans trop faire attention. Je m’attelai plutôt à refermer l’écrin du bracelet de jade que j’avais dans les mains quelques minutes plus tôt et à glisser celui-ci dans un tiroir. Ceci fait, j’allais me rassoir dans mon canapé, portant désormais toute mon attention sur la demoiselle.

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Ce message a été posté Ven 30 Déc - 7:55

kat Ҩ jae



Ҩ say yes !  




Tu rentrais chez toi totalement las, t’écroulant sur le canapé. Il faut dire qu’a force d'entraîner des heures entières, certaines douleurs commençait a se faire ressentir. Massant délicatement tes chevilles, tu gémissais de douleur. Tu avais beau faire la sourde oreille quant au propos de l’infirmière de l’école, désormais tu ne pouvais plus faire semblant. Cette dernière sera sûrement heureuse de te le coller ce fameux arrêt. Tu t’allongeais rapidement fixant le plafond le regard quasiment vide. Tu ne savais pas ce que tu allais bien faire maintenant. La peur de l’échec, de régresser t'effrayait au plus haut point. Mais si tu ne pouvais plus danser, tu savais très vite que tu n’aurais plus raison de vivre.

Enfin, je verrais bien pensais-tu. Tu fouillais dans ton sac à la recherche de ton téléphone. Il te fallait prévenir les membres de ton groupe de ta nouvelle indisposition. Avant même que tu puisses déverrouiller ton mobile, ce dernier se mit a sonner affichant un nom que tu n’avais vraiment pas envie de voir. "Pa"... Tu grimaçais, claquant ta langue contre ton palet. Tu n’avais pas du tout envie d’endosser le rôle du “sugar baby” ce soir… Tu commençais même à te lasser de ce petit jeu… Au fond avais-tu le choix ? Tout ce que tu avais aujourd’hui, tu le devais à ton "papa". En un claquement de doigts, il pouvait tout arracher. Et ca, tu feras tout pour que ca arrive jamais. Soudainement tu repensait à ce professeur qui gagnais sa vie malhonnêtement. Ce qu’il faisait était plutôt dangereux. Mais au fond, ca te plaisait bien. Cela changerait de ton quotidien. Au fond, il pouvait être ta sortie de secours. Bon, au moins tu savais déjà comment occuper ce soir. Tu étais déterminé à le convaincre de te laisser participer à ses combines. Tu ne t’avouais pas vaincu aussi facilement. En rien de temps qu’il en faut, tu te levais afin de prendre un bonne douche et ainsi changer de vêtements. Ton côté chieu te motivais de bien des manières.
Une fois prête, tu prenais le chemin de son appartement qui se trouvais seulement a deux pâté de chez toi. Avantageux pour le moment. Sonnant à la porte marquée de son nom, j’en profitais pour lui faire un petit coucou à travers la caméra placé sur le plafond. Par sûr qu’il t’ouvre… Mais tu étais prête à tambouriner sa porte toute la nuit s’il faut. Mais étonnement, tu n’avais pas besoin d’employer la manière forte. A l’entente de ses paroles, tu te permettais de faire comme chez toi. A l’entente de sa suggestion - qui en soit était véridique - tu lâchais un léger ricanement. Tu tombais à la renverse sur son sofa, posant tes bras croisés sur le dossier du canapé et ainsi ta tête dessus.

« Hmm… Il y a un peu ça c’est vrai. »

Terminais-tu en levant innocemment les yeux au ciel.

«Tu sais pourquoi je suis là, Kang sensei »

Ta patience avec une certaine limite et il était en train de l'atteindre

«Tu penses vraiment que j’oserais pas foutre ta vie en l’air un claquement de doigts ? »

Tu illustrais tes propos d’un geste clair et simple. Tu avais toujours ce que tu voulais et ton prof n’allait pas faire exception. Tu as réussi a en faire démissionner pour peu alors tu ne reculeras pas pour l’envoyer en taule. Tu finissais par te lever, te promenant un peu partout dans la pièce

«C’est mal me connaître. Je ne compte pas te lâcher avec ça alors ce serait plus simple que tu acceptes. »

Tu aimais bien son appartement à dire vrai. Bien plus joli que le tien. Une véritable galerie d’art. Même si genre d’art n’était pas ton domaine, tu trouvais ça plutôt agréable en soit. Comme si ca faisait des années que tu venais ici, tu commençais a contempler chaque oeuvre, essayant de voir ce qu’il aurait pu acquérir de nouveau. Tu souvenais de cette boite qu’il semblait cacher. Tranquillement tu te rendais près de ce meuble qui renfermait l’objet de ta curiosité. Tu savais qu’il te crierait dessus, mais, franchement rien à foutre. Ouvrant la boite, ton coeur manquait un battement

« Woah… C’est magnifique !! »

Tu n’avais jamais vu quelque chose d’aussi jolie. Toi qui aimais tellement les choses de valeur. Tu n’avais jamais pu t’offrir ce genre de bijoux. On ne t’en avait même jamais offert ! Tu revenais t’asseoir rapidement à ses côtés, les yeux brillant face à cette merveille. Tu avais l’impression d’être une petite fille a cet instant.

« Tu as réussi a avoir un truc aussi beau dans une escroquerie ? »

Ca te motivait un peu plus a vouloir apprendre ce qu’il fait. Mais bon, en attendant, tu te contentais de retirer le bracelet de son coussin et l’essayer en l'enfilant sur ton poignet. Si cela ne tenait qu’a toi, tu lui prendrais sans même lui demander son avis  

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Ce message a été posté Ven 30 Déc - 10:53
Elle s’installait comme si elle demeurait ici. Elle exhibait alors tout son culot, et je ne pouvais qu’esquisser un sourire face à la scène. Sans plus attendre cependant, elle débuta cette même rengaine qu’elle avait l’habitude de me chanter depuis un certain temps déjà. Je me retenais de lever les yeux au ciel. Je me retenais de rire aux éclats. Je me retenais de la féliciter pour son audace de bien vouloir me menacer. Elle avait les bras longs, je le savais mais, elle se croyait bien plus puissante qu’elle ne l’était en réalité. Je savais très certainement bien plus de choses à son égard qu’elle n’en savait du mien. Mais, je la laissais faire. Elle semblait apprécier se donner cette image de femme forte ayant le pouvoir de dominer le monde de ses bras frêles. C’était intéressant à regarder. Je saisis la tasse de café noir que j’avais abandonné sur la table basse quelques minutes plus tôt et la portai à mes lèvres alors qu’elle continuait dans ses tendres menaces. Désormais vide, je reposai le plus calmement du monde la porcelaine sur sa soucoupe en la regardant.

« Oh, je sais que tu oseras. Mais, fais-toi plaisir, si cette idée t’amuse. »

J’étais loin d’être effrayé ou même stressé par ses remarques. Je pouvais m’évaporer d’un moment à l’autre. Je pouvais quitter ce lieu du jour en lendemain sans qu’elle s’en rende compte, comme je l’avais fait de nombreuses fois auparavant. Je pouvais quitter la ville, changer de quartier, quitter mon emploi factice d’enseignant pour faire quelque chose d’autre à l’autre bout du pays. Elle disait pouvoir détruire ma vie en un claquement de doigt, mais, je pouvais quitter la mienne avec la même rapidité et ce, avant même que les forces de l’ordre n’arrivent au bas de mon immeuble.
Elle avait la bougeotte. Je la regardai se lever du canapé et la suivis du regard jusqu’à ce qu’elle ouvre sans vergogne le tiroir que j’avais fermé plus tôt. Chaque vitrine était fermée à clé, et je n’avais eu le réflexe de verrouiller également ce petit coin de meuble. Elle revint s’assoir à mes côtés, et j’esquissais un sourire face à son exclamation qui… au fond, n’était pas si différente de celle que j’avais eu en voyant l’objet la première fois, même si les mots choisis n’avaient pas été les mêmes. « Tu as réussi à avoir un truc aussi beau dans une escroquerie ? » Je retins un soupire, alors que je lui prenais délicatement le poignet où se trouvait l’objet.

« Ce truc, vois-tu, est un bracelet datant à peu près du douzième siècle. Au vue des gravures en or, il était destiné à une femme – un gage de mariage sans doute. Un ornement offert pour protéger celle qui le porterait des mauvais esprits et des maladies. »

Je saisis l’écrin et, retirai le bracelet de son poignet et reposai l’objet dans son antre protectrice. Je savais qu’elle avait envie de le porter. Elle aimait les jolies choses, comment lui en vouloir ? Au final, je n’étais guère mieux. J’aimais la beauté que tout art pouvait offrir, et, les ornements ne faisaient pas exception à la règle.

« Lorsque tu arriveras à différencier un truc clinquant d’une pièce de grande valeur, et que tu sauras avancer les bons arguments pour mettre la main dessus alors tu pourras venir avec moi. »

Ajoutai-je en refermant l’écrin. Je quittai son visage du regard, me levai et allai reposer le tout dans le tiroir que je prenais soin de fermer à clé à présent. Puis je me retournai dans sa direction, observant sa posture, son visage, son expression. C’était un sacré bout de femme que j’avais devant moi. Elle était tenace.

« Je n’ai pas à t’expliquer ce que c’est d’avoir une vie qui peut basculer du jour au lendemain. Ces affaires sont précieuses, et pas seulement un jeu pour te divertir. »

Terminai-je. Elle était bien placée pour savoir ce qu’un mauvais pas pouvait risquer d’engendrer. Par ces mots, je voulais lui faire comprendre que je ne l’acceptais pas, non pas parce qu’elle était prétentieuse et agaçante, mais parce qu’elle ne m’avait pas encore montré qu’elle pouvait être digne de confiance.

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Ce message a été posté Ven 30 Déc - 13:56

kat Ҩ jae



Ҩ say yes !  




La frustration te guettait. Ce sentiment de confiance qui émanait de lui commençait à t’agacer au fur et à mesure que le temps passait. Tu commençais à avoir la poisse ces derniers temps, tombant sur des petites têtes brûlées qui ne te craignait plus autant qu’avant. T’étais-tu ramollis quand tu passais ton temps avec cet italien ?… Non quand même pas ! La roue du Karma n’était seulement plus de ton côté. Mais tu n’allais pas baisser les bras ainsi. Non, tu n’as pas été élevée pour abandonner à la première difficulté. Ce n’était pas digne de toi.

Le temps fera son oeuvre. Et toi aussi. En attendant, tu préférais profiter des objets de valeur à ta disposition ; dans ce cas là, un magnifique bracelet habillé d’une pierre précieuse d’une grande valeur. Laissant ses doigts attraper ton poignet, tu écoutais attentivement ce petit cours sur cet objet qui semblait inestimable. Ceci ne montrait qu’il avait même plus de valeur que tu pouvais l’imaginer. Et même étant légèrement superstitieuse sur les bords, tu t’es même surprise à penser qu’avec cet objet, ta vie aurait été totalement différente. L’objet n’étant plus à ta disposition, tu n’as pas pu t’empêcher de faire une moue assez mécontente. Il aurait pu me laisser en profiter un peu plus. Ce bracelet manquait déjà à ton poignet. Un soupir traversait tes lèvres. Tu ne perdais pas de temps pour le rejoindre, plaçant tes bras autour de son cou. Ses conditions te tiraient un sourire.

« Si mes arguments habituels ne me seront pas d’une grande utilité, apprends-moi alors. »

Si ce n’est que ca, tu seras prête à suivre son enseignement. Tout ce que tu avais à faire en temps normal, c’était de sourire, mettre ton physique en avant et le tour était joué ! Les hommes cédaient à tes caprices. Mais avec lui, c’était différent. Il était différent.

« Ça va, je sais ce que c’est d’avoir une vie qui change du tout au tout »

Ton expression faciale changeait soudainement à cette pensée. Plus morose. Tu revenais de loin… De très loin. Pour en arriver là où tu es aujourd’hui, tu en as fait des choses. Parfois pas du tout plaisante. Alors oui en 20 ans d’existence, tu savais très bien. Tu finissais par t’éloigner de lui, croisant les bras sur ton buste. Tu esquisses un sourire narquois, essayant de ne pas penser à ton passé. Tu n’étais pas là pour ça.

« Mais bon, ça m’intrigue… Pourquoi un prof mènerait-il une double vie comme ça ? »

Il avait un métier qui payait bien et honnêtement, alors pourquoi aller s’aventurer dans les choses illégales. Quelque chose te disait que lui non plus ne semblait pas avoir une vie si paisible que ça. 

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Ce message a été posté Ven 30 Déc - 18:17
Tiroir clos, je glissais la clé dans la poche avant de mon pantalon. Il y avait bien un autre endroit où je l’aurais mise habituellement, mais, il était hors de question que je montre cela à Katreeya – d’autant plus que cela se trouvait dans ma chambre à coucher. Elle fila jusqu’à moi, et plus rapidement que j’eus pu m’en rendre compte elle s’était délicatement accroché à mon cou. Je ne bougeai pas d’un centimètre, malgré la distance bien mince qui nous séparait actuellement. La demoiselle savait qu’elle était jolie, c’était un des talents qu’elle avait réussi à maîtriser avec prestance au fil du temps. Elle jouait avec son image, et, il était certain que si elle avait eu trois ou quatre années de plus j’aurais pris plaisir à enfouir mon visage dans le creux de son cou. Mais, là n’était pas la question.

« Si tu y tiens tant, cela pourrait se faire. »

J’étais plutôt patient, mais, je ne savais si j’aurais réellement la patience de lui enseigner ce que j’avais mis tant d’années à apprendre seul. Il m’avait fallu de la curiosité, de l’acharnement et une bonne dose de malice. Elle en serait sans doute capable. Elle savait déjà manipuler son petit monde, il suffisait de rajouter un petit peu de culture générale à tout ça.
Elle s’éloigna, et j’en profitai pour faire quelques pas dans mon salon. Je vins me placer vers la large baie vitrée qui dominait le quartier et de laquelle nous pouvions voir un parc non loin. Je glissai mes mains dans mes poches, une vieille habitude dont j’avais souvent bien du mal à me détacher. « Mais bon, ça m’intrigue… Pourquoi un prof mènerait-il une double vie comme ça ? » Sa question me fit sourire. Le regard toujours porté sur le paysage de verdure et de béton environnant, je me demandais ce que je pouvais bien lui répondre. Il était amusant de penser que pour elle le métier d’enseignant venait en premier, alors qu’au final, il n’était qu’un banal passe-temps afin de clarifier quelques documents administratifs. Personne ne connaissait mon histoire, depuis combien de temps j’étais au Japon, pourquoi j’y étais au lieu de vivre en Corée, j’avais pris soin d’effacer tout lien avec ma famille et je restai certain que mon père et mon frère m’en étaient très reconnaissants.

« Chacun a son histoire. Ce n’est pas une question à laquelle je répondrai. »

Dis-je simplement. Cela ne servait à rien de tourner autour du pot. Il lui faudrait des années avant de pouvoir entendre chaque détail de ma vie d’antan. Même sous emprise d’alcool je restai persuadé que je ne cracherai pas un mot. Finalement, je me retournai et esquissai un sourire à son égard.

« Voyons, ne fronce pas les sourcils comme ça, tu vas abîmer ton joli visage. »

Une remarque qui sonnait comme une autre venant de moi. Mon but n’était pas de la vexer, ou quoi que ce fut d’autre. La vérité était simplement dictée, son visage serait gâché trop vite si elle venait à attraper des rires entre les deux yeux à vingt ans à peine passés. Je partis en direction d’une large bibliothèque, d’où je tirai un ouvrage. Ni trop large, ni trop fin. A mes yeux en tout cas. Je le posai ensuite sur la table basse avant de me rassoir sur le canapé.

« Lis déjà ça. Tu sais déjà analyser les gens sans trop de mal, je n’ai pas à te l’apprendre. Mais chacun peut avoir une plastique parfaite ET être érudit ; ce bouquin sera déjà un début. »

J’avais choisi un livre parlant de l’histoire de Chine et l’évolution de l’art, tome I ; un clin d’œil évident à la pièce bien cachée dans son tiroir sur laquelle elle avait eu les yeux quelques minutes auparavant. Elle voulait apprendre, elle allait apprendre. Si elle savait se montrer diligente, alors, elle aurait droit à une promenade en ma compagnie.

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Ce message a été posté Sam 31 Déc - 4:17

kat Ҩ jae



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« T’es sérieux ?»

Tes yeux s’illuminèrent d’un coup. Tu avais obtenu gain de cause ? Et ben... Ta persévérance à fini par payer. Ça te conforter dans l’idée que tu obtenais toujours ce que tu voulais. Tu étais si contente d'être encore parvenu à tes fins. Finalement, tu commençais à l’entrouvrir cette fameuse porte qui te tentait depuis des semaines. Intrigué par ses motivations pour son travail au noir, tu n’hésitais à lui demander. Quelque part, sa réponse t’étonnait guère. Si les rôles étaient inversés, tu aurais donné le même de réponse. Peut-être un peu plus sèchement, mais sur que tu l’aurais envoyé sur les roses. Malgré ce petit point commun, tu avais du mal apprécier cette réponse - esprit de contradiction oblige. Ton expression facial le montrait aisément. Tu étais d’autant plus curieuse sur lui, sa vie... Et tu n’allais pas en rester là. Tu étais déterminée à gagner la guerre. Même son pseudo compliment n’arrivait à te rendre ton sourire. Ne quittant pas Jae Hyun des yeux, tu le vis dépoussiérer un bouquin de sa large bibliothèque. Comme une petite fille, tu ne perdais pas de temps à venir t’installer auprès de lui. Tu écoutais attentivement ses paroles avant d’arquer les sourcils, cette moue si enfantine qui n’appartenait qu’a toi déformant les muscles de ton visage. Un léger coup de coude dans ses côtes, tu ne manquais pas de temps pour répliquer.

« A t’entendre, on dirait que je suis une de ces nanas qui font tous avec leurs physique et rien avec leurs tête»

Tu ne pouvais nier que c’est souvent ton jeu de séductrice et tes innombrables parties de jambes t’ont bien apporté des choses auprès des hommes. Tu restais quelqu’un de réfléchi. Un brin impulsive, mais toujours avec un coup d’avance. Attrapant l’ouvrage qu'il te proposait, tu commençais à juger l’épaisseur du bouquin faisait défiler rapidement les pages à travers ton doigt. Un peu trop épais a tes yeux. Enfin, si ca traitait de la danse, pas sur que tu dirais la même chose

« Mais franchement, je pensais que tu m’apprendrais sur le tas, pas à ce que je potasse un bouquin comme si j’étais en cours. »

Lui dis-tu tout en indiquant le livre. Franchement, ca te semblait moins amusant tout à coup. Si tu avais voulu en savoir plus, tu aurais pris histoire de l’art en option. Tu aurais préféré qu’il te donne un petit speech comme il l'avait fait avec le bracelet. Ca te convenait parfaitement. Tu soupirais doucement avait que ton visage soit orné d’un sourire assez amusé

« Tu ne peux pas te détacher ton emploi, hein ?... »

A croire qu’il préférait te montrer ce côté que tu avais l’habitude de croiser dans les couloirs de l’école. Non toi, tu aurais préféré qu’il soit le genre de type qui t’emmène directement dans son monde. Certes, l’art en était une partie, mais une partie assez soft. Malgré toutes tes réticences, tu fis l’effort d’ouvrir ce bouquin sur l’art chinois. Mais avant d'entamer quoi que ce soit, tu ressentais ce besoin de clarifier les choses. Le regard sur le coréen, tu allais directement droit au but.

« Mais dis-moi… Pourquoi tu accpetes maintenant ? Ca t’amusait de me faire tourner en bourrique ? Ou ça tu attends quelque chose de moi en particulier ? »

Parce que oui, tu n'étais pas là pour perdre du temps. A dire vrai, tu voulais surtout savoir pourquoi a-t-il soudainement changé de refrain. On a rien sans rien… Et tu étais persuadée que tu devais payait cette “éducation” qu’il comptait te donnait. Il avait un peu trop vite accepté a ton goût. S’il trouvait que tu arrivais analyser les gens facilement, Jae Hyun était une histoire. Un véritable complexe pour toi.

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Ce message a été posté Sam 31 Déc - 18:05
Etait-ce réellement sérieux ? Au final, je n’étais pas sûr de le savoir moi-même. Il était évident que je ne lui mentais pas. Toutefois, j’espérais qu’elle ne vienne pas s’imaginer que nous partirions vivre une aventure comme elle en rêvait dès ce soir. Mes manigances prenaient du temps à préparer, et selon l’adversaire cela pouvaient se compter en semaine. J’analysais la situation sous toutes ses coutures. Je prenais soin de faire une recherche sur le moindre détail concernant la personne visée. Selon le but à atteindre, nous étions plusieurs à travailler ensemble. Rassembler son réseau, avancer les bons arguments, parler du partage final sans jamais bluffer ; tout ceci prenait du temps. Je n’étais pas certain qu’elle se rende compte de la difficulté de la situation. Elle était motivée, c’était l’image qu’elle donnait en tout cas. Mais, au fond, elle dégageait encore trop cet attrait pour le clinquant et l’aventure, et pas assez pour la prise de responsabilités qui allait avec. J’allais devoir apprendre à lui faire confiance. Ce n’était pas gagné.

Sa remarque sur le livre me fit sourire. Elle était bien naïve, et elle voyait en moi cet emploi qui était bien loin de me définir. Enseigner était une couverture, pure et simple. Mais, la voir réagir ainsi et faire ses commentaires sur ce métier – qui au fond m’ennuyait au plus haut point – me fit comprendre que j’étais doué dans mon mensonge. Ce qui voulait dire que même mes collègues et mon employeur n’y voyaient que du feu.

« Laisse-moi te raconter quelque chose : les personnes que je décide de rencontrer pour mes petites magouilles ne sont pas des adultes simplets. Il faut apprendre l’art de la conversation pour les mettre dans ta poche. »

Je faisais une courte pause, réfléchissant à ce que je pourrais rajouter pour paraître le plus clair possible sans partir dans un monologue sans fin qui pourrait lui donner mal au crâne.

« Cet art passe par des domaines comme l’histoire, la gestion d’une entreprise, le fonctionnement de la bourse, les langues étrangères, les lois et j’en passe que tu ne pourras pas apprendre simplement sur le terrain. Et c’est à ce moment précis que mes ‘bouquins’ te seront bien utiles. »

Terminai-je en pointant du doigt l’ouvrage précieux qu’elle tenait entre les mains. Je savais qu’elle était capable de faire plus qu’un tour de jambes et un joli sourire pour appâter sa proie ; et cela saurait m’être très utile en temps voulu. Mais si elle ne pouvait pas se plonger dans n’importe quel rôle, alors, elle serait perdue et ne tiendrait pas un jour.

« Je n’y ai pas encore réfléchi. J’ai utilisé le conditionnel rappelle-t-en. Je veux d’abord que tu fasses tes preuves. »

J’esquissai un sourire en coin, sortant de la poche de mon pantalon mon briquet en argent que je commençai à faire tourner entre les doigts de ma main droite. Je réfléchis. Que pourrais-je bien demander en échange ? L’idée tournoyait, et plusieurs options se présentaient mais je n’en dirais aucune pour le moment.

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Ce message a été posté Lun 2 Jan - 0:42

kat Ҩ jae



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Tu commençais à croire que ta nouvelle convalescence forcée n’allait pas être aussi ennuyeuse. Enfin… C’est ce qu’il semblait, mais Jae Hyun pensait que tu avais besoin de t’instruire dans l’art en plus de l’arnaque. Tu as réussi à extorquer des millions de yens, rien qu’en étant jolie. Tu avais déjà cet art en toi. Il ne l’a pas remarqué puisque tu n’as pas essayé de mettre tes atouts en avant ou même de le séduire. Pourtant, ce n’était pas les occasions qui manquaient, surtout qu’il était très mignon. Néanmoins, ce n’était toujours pas ça qui t’intéressait chez lui. Du moins pour le moment. Ecoutant t’explique la raison de cet apprentissage obligé, tu fronçais les sourcils une fois de plus, signe d’un énième mécontentement.

« Donc tu es en train de me dire que pour pouvoir manipuler des gens il faut que je passe en revue tout ce qui est politique, économie et j’en passe pour briller dans ton “métier” ? »

C’est comme s’il te disait que tout ce que tu t’efforçais de faire durant ces 5 dernières années n’a été que futilité. Enfin, tu le ressentais comme ça. Tu avais beau savoir plus ou moins y faire avec les gens, selon lui ce n’était pas suffisant. Peut-être que tu devrais voir les choses autrement. Qui sait, peut-être qu’il ne cherche juste qu’a perfectionner ta qualité. Si ce n’était que ça, bon, tu étais capable de fournir un minimum d’effort.

« Tu dis ça maintenant Jae Hyun, mais tu vas rapidement changer d’avis et ne plus te passer de moi...  Crois-moi. »

Dis-tu, avec une mine assez amusée tirant les traits de ton visage. Que tu fasses tes preuves ? Si ce n’était que ça… Tu avais presque l’impression qu’il te mettait au défi. Il risquait d’être étonné. Finalement décidée à y mettre un peu plus du tien, tu te permettais de poser ta tête sur ses jambes, allongeant la totalité de ton corps sur ton canapé.

« Ah, et s’il te plait ne réfléchis pas trop pour le service que je dois te rendre, parce que je vais commencer a croire que tu fais preuve d’une bonté sans nom. »

Enfin, même toi, tu n’y croyais pas vraiment. Tu as appris à tes dépens que rien n’était gratuit dans ce bas monde. Commençant a doucement te plonger dans le domaine de l’art chinois, tu te surprenais a trouver au fur et à mesure des mots le livre bien plus intéressant que tu pouvais l’imaginer. La découverte de certains matériaux, la beauté de certaines poteries, le style de certaines peintures en fonction de chaque dynastie… Toi qui était persuadé qu’a la deuxième page, tu t'endormirais, ca te surprenait toi-même. En même temps, ceci semblait avoir tellement de valeur, ca te plaisait assez.

« Dit, il va falloir que je retienne tout ça ? »

Parce qu’a son dam, il risquait de te voir débarquer chez lui bien plus souvent qu’il ne l’imagine. Arrivée a une page, tu arquais un sourcil face à l’image d’un magnifique vase décoré de baroques bleutés, persuadée de l’avoir déjà vu. Il te rappelait beaucoup celui que ton aïeule japonaise possédait de son vivant. Tu ne pouvais pas vraiment l’oublier vu le nombre de fois qu’elle te réprimandait quand tu posais tes pattes dessus. Tu levais un instant les yeux sur cette vitrine qui enfermait chacun des précieux objets du coréen, il y en avait un presque similaire. Peut-être le même, difficile de dire de la distance dans laquelle tu te trouvais. Tu levais le livre aux yeux de Jae Hyun.

« C’est pas un vase japonais plutôt ça ? »

Valait mieux avoir l’avis d’un expert.

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Ce message a été posté Mer 4 Jan - 10:10
Je n’étais pas certain de pouvoir lui faire comprendre chaque raison de l’apprentissage qu’elle devrait engager pour me suivre. Nous vivions dans des mondes différents. Ses habitudes, les jeux qu’elle avait pu avoir avec d’autres n’étaient pas tout à fait les mêmes que moi. Notre but ultime n’était pas le même non plus – bien qu’il s’agissait là d’une pure présomption, car au final, je n’avais jamais cherché à comprendre pourquoi elle faisait ce qu’elle faisait. L’idée de m’intéressait pas plus que ça. Mon but, à moi, était bien plus qu’une illusion à créer, que de l’argent à ramasser. Mes victimes je les choisissais avec leur passé, je créais chez eux une chute en dévoilant au grand jour leurs secrets malsains. Je m’immisçais dans leurs vies, et les rencontres n’étaient parfois pas d’une seule fois – d’où le fait qu’il m’avait fallu développer plusieurs facettes, et mettre en avant bien des connaissances. Tout ceci pour me perfectionner et ainsi faire face à mon père, et préparer une chute grandiose pour sa personne… Mais ce dernier point, je n’étais pas prêt dans faire part à Katreeya.

« Pour approcher certaines personnes, il faut se créer un autre personnage. Admettons que tu arrives dans une salle bondée d’hauts fonctionnaires. Ton but est d’appâter Monsieur X, mais, en chemin tu te fais accoster par Monsieur Y qui te parle du dernier projet de sa société, et du crash boursier de son adversaire. Si tu ne sais pas défendre le sujet, tu te feras repérer. Et là, ce serait la fin. »

L’exemple était simpliste, car, au final, certaines situations étaient plus délicates que cela. Je passais outre le fait que j’usais d’illusion, et que j’arrivais à immiscer dans l’esprit des gens que je croisais à ce genre d’évènement des idées bien précises. Toutefois, je pensais avoir été plutôt clair avec ma petite présentation.
« Tu dis ça maintenant Jae Hyun, mais tu vas rapidement changer d’avis et ne plus te passer de moi… Crois-moi. » Sa remarque me fit échapper un léger rire, et je levai les yeux au ciel, amusé. Elle s’installait sur mes jambes, et je la laissais faire sans bouger. Un coude sur le dossier de mon canapé, je glissai instinctivement une main dans ses cheveux brillants.

« Comme j’ai hâte… »

Soufflai-je, sur le ton de la taquinerie. Rares étaient les personnes dont je ne pouvais pas me passer. Je trouvais cela intéressant qu’elle ait l’audace de s’incruster ainsi dans mon quotidien. Elle débordait de confiance en elle. C’était sans doute pour cela que je ne l’avais pas encore mise dehors.
Je ne répondis rien de plus à sa remarque sur ma soi-disant bonté, ni sur ce système du donnant-donnant qu’elle connaissait sans doute très bien. Je réfléchirai à la question plus tard. Le silence s’installait doucement, alors qu’elle s’attelait à la lecture de l’ouvrage que j’avais précieusement choisi. Je la regardai faire, sans un mot. Elle était concentrée sur sa lecture, elle qui n’avait pu s’empêcher une grimace à l’idée de tourner les pages dudit bouquin.

« Je ne te demande pas de tout retenir en un jour. Tu peux prendre le temps nécessaire. »

Un apprentissage ne se fait pas en une semaine. J’avais commencé à m’intéresser à tout cela au moins quinze ans en arrière, et j’en apprenais encore chaque jour. L’Histoire était une valeur sûre pour commencer, car, le passé n’évoluait que très peu dans ses études. La politique et les affaires étaient une autre paire de manche. J’arquai un sourcil à sa question, et survolai du regard la page qui semblait l’interpeler.

« Non. Regarde les dates ; 1290 environ. A cette époque, les vases de ce type n’avaient pas encore vraiment connu leur essor international. Ceux que l’on trouve au Japon sont créés un peu plus tard, vers 1500. Après, si tu l’avais dans les mains, il te suffirait de regarder le fond où la signature du créateur serait inscrite pour savoir. »

Cela servait également à savoir si l’objet en question n’était qu’une simple copie ou effectivement un objet de valeur susceptible d’être intéressante.

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Ce message a été posté Jeu 5 Jan - 13:49

kat Ҩ jae



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Quand il t’expliquait les raisons de ton apprentissage sur l’art de l’arnaque, tu te rendais compte qu’en réalité, tu n’étais qu’une simple novice dans le domaine, une gamine qui jouait dans les bacs à sable. Adopter un rôle, ca ne ressemblait pas a ce que tu faisais habituellement. Tu te contentais simplement de changer de nom et le tour était joué. Tu restais néanmoins toujours dans ta zone de confort. Au fond, tu étais toujours la petite thaïlandaise opportuniste qui agit toujours pour un but. En réalité, Jae Hyun t’avait mis face à une réalité que tu ne soupçonnais pas. C'était dur, très dur, ceci dit, tu étais bien plus motivée à entrer dans son monde. Tu voulais être infaillible, au point que même toi, tu puisses prendre ces pseudo-rôles au sérieux.

Tu te doutais qu’il avait surement du mal à te prendre au sérieux. Son ricanement en était la preuve n’est-ce pas ? Ceci t’amusait…. Il n'était pas le premier à te sous-estimer et te mettre au défi. Et ça, tu ne pouvais nier que c’était le meilleur des carburants pour toi. Alors tu n’hésitais même plus une seconde à t'atteler a la tâche. Si un jour, on t’avait que tu t'intéresserais autant aux arts en dehors de la danse, tu ne l’aurais jamais cru. Au point que tu te laisses enivrer par la beauté des oeuvres, par leur histoire. Toi qui te contentais simplement de faire la différence entre de la quincaillerie et de vrais bijoux, te rendais compte que ceci n'était pas grand chose comparé à lui. Tu étais réellement impressionnée par ses connaissances. Comment faisait-il pour connaître tout ça franchement ?

« Ça va me prendre des semaines pour connaître tout ça ! J'ai pas envie de perdre trop de perdre trop temps»

Te plaignais-tu, en adoptant une moue. Combien de temps lui a-t-il appris tout ça ? Tu ne veux pas apprendre toute ta vie. Soupirant doucement, tu posais un instant le livre ainsi te diriger dans sa cuisine et te servir nonchalamment dans son frigo une bouteille d'eau. Tu te permettais à faire comme si c'était chez toi, mais autant prendre ses dispositions. Tu risquais de passer énormément de temps ici.

« Et puis bon, connaitre tout ça c’est bien beau, mais dit moi, c’est quoi exactement ton business ? Tu fais que dans le trafic d’art où tu as d’autre branche ? »

Tu venais à ses côtés, s'asseoir sur l'accoudoir de son canapé, commençant a te désaltérer.

« Je veux juste savoir où je mets vraiment les pieds et quel genre de mentor tu seras pour moi »

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Ce message a été posté Ven 6 Jan - 11:14
Au fond, je ne savais pas si elle y arriverait. Elle avait l’air motivée, et elle était indéniablement le genre de personne à ne jamais lâcher le morceau. Son obstination était vraiment positive. Malgré tout, elle restait une demoiselle de vingt ans que je ne connaissais peu. Elle avait débarqué dans ma vie avec ses grands sabots, elle avait découvert mon petit passe-temps d’une façon qui m’était encore, bien malheureusement, inconnue. Je ne critiquais en rien son âge, mais, rien ne me disait pour le moment qu’elle ne lâcherait pas tout au bout de quelques semaines, voire quelques jours. Alors, je prenais soin de choisir les bons mots pour lui expliquer les choses. Je pesais mes paroles, afin d’en dire suffisamment mais pas trop. Il était hors de question que je me laisse avoir par son joli minois. Il fallait que je reste dans l’optique que je devais la tester, et ce jusqu’à satisfaction.

« Alors, je réfléchirai à un apprentissage plus ciblé. Si tu deviens digne de m’accompagner, alors, je dirais quoi retenir. »

Répondis-je simplement. Peut-être était-ce une façon de l’encourager ? Je ne savais pas trop. Finalement, je ne savais pas ce que je devais faire. La situation était différente d’avec Eden. Ce gamin savait déjà beaucoup de choses, et je connaissais parfaitement son potentiel. Pour Katreeya, tout était encore flou. Cependant, je ne pouvais nier sa motivation et lui dire que je la guiderai était sans doute la meilleure chose que je puisse faire pour la tirer vers le haut. Je ne m’y connaissais pas vraiment en pédagogie.
Elle fila jusqu’à la cuisine, et je la regardai faire sans bouger. Mon café était terminé. Je jetai un rapide coup d’œil à la tasse dont le rebord était légèrement coloré d’une teinte foncée, signe du contenu depuis longtemps ingéré. Alors qu’elle ouvrit le réfrigérateur, je jetai un coup d’œil à ma montre. L’après-midi avait déjà bien avancé, et ma livraison n’était pas encore arrivée. Je retins un soupire. J’espérais que celle-ci ne tarde pas trop – bien que je n’étais certain de vouloir l’ouvrir devant la jeune femme, qui aurait sans doute du mal à y poser les doigts dessus.
« Tu fais dans le trafic d’art ou tu as d’autres branches ? » J’esquissai un sourire. Trafic d’art était une jolie façon de présenter la chose. A dire vrai, je n’avais jamais réellement pensé à l’intitulé de mon emploi. J’étais… un autoentrepreneur, d’une certaine façon. Elle s’assit non loin de moi, et je réfléchis à la façon dont je pouvais le mieux présenter la situation.

« L’art n’est qu’un détail, dans tout ça. C’est une attirance personnelle. Après, l’art sert également d’approche pour toucher du doigt certaines personnes. »

Je fis une pause, attrapai la bouteille qu’elle venait d’entamer pour la porter à mes lèvres. Elle m’avait donné soif. Je bus deux gorgées avant de la refermer.

« En règle générale, je suis mon propre client. Mais, il arrive que j’ai quelques demandes ; elles peuvent aller de la simple récupération d’objet à la liquidation d’une société, ou d’un individu. »

Par récupération, j’entendais vol. Mais, souvent je m’arrangeais pour que la personne me donne l’objet en question, sous couvert de quelques manipulations. J’aimais les choses propres et bien faites. Par liquidation, je n’entendais pas meurtre. Il était hors de questions que je me salisse les mains de cette façon. Je me contentais de faire en sorte qu’un crash boursier advienne, ou qu’une magouille arrive jusqu’aux oreilles des médias pour qu’une personne ou une entreprise descende aux enfers.

« Quant au but ultime de mon occupation, tu ne le sauras pas aujourd’hui. A toi de voir ce que tu veux faire. »

Je n’étais pas là pour jouer les nourrices. Si elle souhaitait rester en ma compagnie, elle pourrait. Par contre, toutes questions trop personnelles seraient gentiment mises de côté. Elle ne saurait rien d’un seul coup, et beaucoup d’informations devront être déduites.

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Ce message a été posté Sam 7 Jan - 11:19

kat Ҩ jae



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« Arrête d’utiliser tes “si”. Trop tard, tu as dit que tu allais m'apprendre les bases, maintenant t’es forcé de me supporter»

Dis-tu d’un ton presque enfantin. Cependant, tu restais sérieuse. Tu n’allais plus le lâcher, bien déterminé à rester dans les parages, à lui prouver que “tu es digne” comme il aimait tant dire. A croire qu’il me fait rentrer dans la mafia pensais-tu en roulant des yeux. Enfin d’une autre part, tu pouvais aisément le comprendre. Ce n’était pas comme s’il faisait quelque chose de légal, normal qu’il soit sur ses gardes. Il ne connaissait pas qui était Antachai Katreeya, mis à part les traits de caractère que tu as accepté de lui montrer. Ceci dit, ça ne t’empêchait pas de t’interroger sur Kang Jae Hyun, toutes activités, accessoirement la raison pour laquelle il s’est lancé dedans. Et ses réponses ont su te tirer un léger sourire.

« Tu sais mon objectif à moi est très simple. Me faire un max d’argent.»

En réalité, tu étais prête à le suivre dans n’importe laquelle de ses nombreuses activités, tant que tu pouvais avoir de quoi te laisser loin de la précarité. C’était aussi simple que ça. Tu étais cupide et superficielle. Ta réputation te précédait après tout. Et puis ce n’était pas comme si tu t’en cachais réellement. Tu décidais de revenir t’enfoncer dans les coussins à ses côtés une nouvelle fois. Te rapprochant de lui, tu posais les mains sur son épaule et ainsi ton menton sur ces dernières.

« Tu es un homme qui semble avoir le bras assez long et bien mystérieux à mon goût… Tu commences de plus en plus à me fasciner. »

Il commençait à t’intéresser vraiment. Tu trouvais ça déjà captivant ce genre de double vie qui menait, mais le fait qu’il soit capable de faire ne serait-ce que couler une boîte te poussais à vouloir en savoir plus.

« Enfin, je saurais te tirer les vers du nez pour avoir les infos qui me manque sur toi»

Lâchais-tu simplement en t’éloignant de lui. Le coréen se contentait de dire simplement ce que tu avais besoin d’entendre selon lui… Cependant, ce n’était pas suffisant à tes yeux. Tu voulais toujours en savoir plus. Tu fouillais dans la poche de ta jupe avant de trouver ton téléphone portable et le lui tendre.

« Tiens. Il faut que je sois en mesure de pouvoir te faire chier du jour ou de la nuit, partenaire »

Tu lui adressais un sourire assez moqueur. Il aura beau utiliser le conditionnel à mainte reprise, tu n’en démordais pas pour autant. En attendant d’avoir son numéro, tu en profitais pour reprendre le livre que tu as délaissé sur la table pour continuer ta lecture

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Ce message a été posté Dim 8 Jan - 11:06
Je ne répondis rien à sa remarque, tant elle avait très certainement raison. Avant même aujourd’hui, elle avait déjà décidé rester collée à moi. Maintenant que j’avais commencé à répondre à sa ténacité, il me serait bien difficile de faire demi-tour. D’un côté, cela me distrayait. Il me faudrait simplement faire attention, pour ma sécurité, évidemment, mais également pour la sienne. Je ne craignais pas de devoir travailler en compagnie d’une jeune femme, bien que la plupart des personnes faisant équipe avec moi fussent de sexe masculin. Toutefois, une partie de moi espérait que rien ne lui arrivent. Elle était sous ma responsabilité, au moins pour un temps. Et bien que je faisais toujours en sorte de quitter la scène avant que les choses ne s’enveniment de trop, un accident était rapidement arrivé.
« Tu sais mon objectif à moi est très simple. Me faire un max d’argent. » Cela avait au moins le mérite d’être clair. Je la regardai, un air malicieux dans le regard après cette déclaration. Etrangement, je n’en étais pas du tout étonné. Katreeya aimait les jolies choses, cela se voyait à mille lieux et elle ne s’en cachait pas du tout. C’était tout à son avantage d’ailleurs. Je passais une main douce sur sa joue, glissant celle-ci jusque dans ses cheveux avant de prendre parole.

« Alors tu vas être servie. »

Tout simplement. J’esquissai un sourire, et retirai ma main. J’espérais simplement qu’elle ne perdrait pas trop pied et qu’elle saurait malgré tout faire preuve de patience pour atteindre son petit pactole. L’envie de foncer tête baissée pouvait être très forte quand, au bout du chemin, nous voyions notre récompense briller. Enfin, je saurais être là pour y faire quelque chose.
La fasciner ? C’était flatteur. Je n’étais pas contre une remarque de la sorte. C’était plus ou moins mon but, finalement. Comme cette fois où j’avais mis en œuvre toute une mise en scène pour le simple fait de voir l’envie et l’étonnement dans le regard d’Eden, ce gamin sur lequel j’avais mis la main depuis un certain temps déjà.

« Il en sera de même pour moi à ton égard, tu t’en rends compte j’imagine. »

Le principe du donnant-donnant fonctionnait plutôt bien avec moi. Bien que j’eue fait quelques recherches sur Katreeya, je n’avais pas poussé celles-ci à leur maximum. Peut-être avais-je eu envie d’essayer de lui faire un minimum confiance en apprenant à la connaître un peu ? Je ne savais pas trop. Toujours était-il que même si elle venait à en apprendre d’avantage à mon sujet, il en serait de même pour moi sur elle. C’était indéniable et parfaitement logique.
Soudainement, elle me tendit son téléphone portable. Je saisis l’objet, pianotai rapidement sur l’écran pour y enregistrer mon numéro de téléphone. Oui, mais, lequel ? J’avais décidé de lui donner mon numéro principal, celui du professeur Kang, celui qui trainait sur le coin de la table basse. Je gardais un autre téléphone, voire parfois un troisième rechargeable par carte, par sécurité. Mais ça, elle le saurait plus tard, quand je finirais peut-être par lui en fournir également un second – au cas où.

« Tu sais que les appels se filtrent bien sur ces petites merveilles de technologie ! »

Ajoutai-je, taquin. Il était évident que je répondrai à ses appels. Il était évident que je grognerai à de nombreux d’entre eux. Elle le savait, c’était ce qui l’amusait. Elle retourna à sa lecture, je lui rendis son téléphone et la sonnette de ma porte d’entrée se fit entendre. Je me levai, marchai tranquillement jusqu’à mon entrée pour accueillir le livreur de la fameuse pièce que j’avais trouvé sur une vente de longues semaines auparavant. L’œuvre était récente, et n’avait coûté à peine plus de 200 000 ¥. L’artiste était français, un certain Faveau et la peinture représentait un paysage urbain. Elle m’avait plu, je l’avais acheté. Point. La caisse fût amené jusqu’à mon salon avec soin. Elle fût ouverte, et j’observais méticuleusement l’œuvre pour vérifier son état. Tout allait bien. Je signai le bon de réception, et laissai partir les livreurs sans dire un mot de plus. Les mains dans les poches, je regardai chaque détail de la peinture avec ravissement, ayant presque oublié la présence de Katreeya à mes côtés.

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Ce message a été posté Mar 10 Jan - 2:27

kat Ҩ jae



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Tu n'avais pas peur qu'il te juge par rapport à ton amour pour l'argent ou ton côté matérialiste. Avec les années, tu as su passer outre les critiques. Tu étais telle que tu es. Et puis Jae Hyun ne semblait pas être ce genre de type. Il n'a rien dit quand tu as essayé ce bracelet
Tu sursautais légèrement en sentant sa main sur ta peau chaude tout en appréciant doucement ce contact si anodin. Tu ne pouvais pas cacher ce sourire béat au visage. Penser à tout cet argent que tu risques de te faire t’émoustillait assez au fond. Peut-être que parce que pour une fois, tu n'auras pas à trop mettre ton corps en avant - même si c'était plus facile pour toi. En tout cas, quoi qu'il en soit, a l'entendre, l'argent ce que tu risquais d'amasser semblait au-dessus de tes espérances

« Moui, je suppose que c'est "logique"... Mais tu risques de vite déchanter et t'endormir si je te dis un peu plus sur moi, tu sais. »

Tu répondais à ses propos sans grande conviction, quant au fait de parler un plus de toi. Tu soupirais lourdement à cette pensée. Le principe du donnant-donnant je suppose. Habituellement, tu préférais découvrir la vie des gens plutôt de raconter la tienne. La vie de la petite gamine de 20 ans, illégitime et orpheline que tu étais n'avait rien d'intéressant. Ennuyeux à mourir et tu détestais ça.
Il valait mieux que tu fondes à nouveau dans les écritures de ce livre, qui était ton cours improvisé. Ça te ferait oublier un instant ce sordide passé. Après qu'il eut noté son numéro, tu récupérais ton téléphone, écoutant ses dernières recommandations.

« D'accord, je ferais attention alors à ne pas trop te harceler. »

Dis-tu presque amuseé, sans même vraiment y croire. Toi qui pensait que les appels filtrés ne se faisaient que dans les films. Tu semblais bien naïve. Mais bon, tant qu'il ne te demandait pas de te débarrasser de ton téléphone. Il t'avait coûté une petite fortune. Continuant tranquillement ta lecture, tu fus rapidement intriguée par la livraison que le coréen venait de recevoir. Sans bouger de ta place, tu contentais de regarder la "transaction" du coin de l'oeil. Piquée par ta curiosité, tu te levais pour rejoindre Jae Hyun et ainsi observer l'objet de sa convoitise. Il n'a fallu que quelques secondes pour laisser un large sourire se dessine sur ton visage. Tout simplement parce que voir qu'il venait de recevoir ne t'étonnait guère

« Oh ?... Combien tu vas la vendre celle-là ? Le double, le triple de son prix ? Ou alors c'est juste pour ta galerie personnelle. »

Bien que tu ne voyais pas où il pouvait l'accrocher vu tout ce qui tapissait son mur....

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Ce message a été posté Jeu 12 Jan - 19:52
Elle semblait avoir un regard plutôt négatif sur sa propre histoire, c’en était intriguant. Après, quand j’y réfléchissais de plus près, je n’avais pas eu une vie extraordinaire non plus. J’avais simplement décidé de la rendre originale, bien que le comportement de mon père et l’absence de ma mère avaient aidé pour beaucoup dans le début de mes aventures, ou mésaventures, je ne savais pas trop.

« Je serai le seul à pouvoir en juger. »

Dis-je alors. C’était après tout le simple vérité. Chacun a un regard particulier sur sa propre histoire, sur son propre caractère. Et, parfois, en en faisant part à autrui, nous avons droit à une réaction improbable et à des commentaires à mille lieux de ce que nous aurions pu imaginer. Du positif. Ou bien du négatif. Cela fonctionnait dans les deux sens.
« D’accord, je ferais attention alors à ne pas trop te harceler. » Je me retins de lever les yeux au ciel et de rire à gorge déployée. Déjà parce que, je n’étais pas non plus la personne la plus expressive qui fut – bien que Katreeya semblait déclencher chez moi plus de sourire que de raison. Et puis, parce qu’elle faisait une bien belle menteuse avec cette réplique. Je n’y croyais pas trop. Elle-même ne devait pas croire en sa réplique, mais je n’en fis rien. Je n’ajoutai rien à ce sujet. Je me chargerai de lui faire quelques commentaires les jours venus, lorsqu’elle m’appellerait à une heure indécente et que je ne pourrais faire autrement que de lui répondre.

Finalement ma commande avait fini par atteindre mon appartement, et j’avais délaissé la belle pour une œuvre tout aussi aguichante. Le regard pétillant, j’étais resté de longues secondes à observer la peinture encore dans sa caisse. J’observai avec attention les détails. Les teintes choisies. Les outils utilisées qui pouvaient se deviner sous le mouvement figé de la peinture. Les touches de clarté. Ce faux flou qui donnait l’impression de regarder une toute autre scène lorsque le tableau était observé de trop près. J’examinai tout, et je sentis à peine Katreeya se lever du canapé, abandonner sa lecture pour venir à mes côtés. J’écoutai sa suite de questions, le regard plongé sur la peinture. Puis, je la quittai pour poser mon regard sur la jeune femme.

« L’œuvre est encore trop récente et l’artiste trop peu connu pour la revendre. Je vais en profiter un petit peu. »

Un enfant devant son nouveau jouet. Je m’accroupis devant la caisse de bois, réfléchissant intérieurement au lieu où je pourrais placer le cadre. Je n’avais pas beaucoup de places sur les murs du premier niveau de mon appartement. Mais, ce n’était pas le cas de l’étage du dessus où j’avais gardé un style épuré. Sans ajouter de mot, je me redressai et filai en direction du meuble où j’avais glissé le bracelet de jade de longues minutes auparavant. J’ouvris un nouveau tiroir et en tirai une paire de gants blancs. Il était hors de question de toucher une œuvre avec mes mains nues, j’enfilai les gants saisis délicatement l’œuvre et filai en direction des escaliers. Après quelques pas, je me retournai vers Kat.

« Viens. »

Dis-je en montant d’un mouvement de la tête l’étage où elle n’était encore jamais allée. L’étage entier était verrouillé. Je reposai l’œuvre délicatement au sol, découvris ma main gauche, tapant un code rapide sur un petit écran et scannant mon empreinte digitale. Cela paraissait totalement paranoïaque d’avoir un tel système chez soi. Et pourtant, c’était mon cas car, derrière la simple porte se trouvait toutes mes tenues, tous mes papiers, toutes mes recherches. Tout était bien rangé, organisé, de fait que du premier coup d’œil cela prenait plutôt la forme d’un large bureau. Et pourtant…

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Ce message a été posté Dim 15 Jan - 0:37

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Un sourire jaune se dessinait sur tes lèvres. Qu’il émette son jugement... Tu savais ce qu’il en était… Tu t’attendais déjà ce qu’il te prenne en pitié ou alors une petite fille fragile… Non, tu en avais assez d’inspirer la pitié ou alors que les gens prétendent qu'ils te comprennent alors que ce n’était pas du tout le cas. Tu ne voulais pas te retrouver obliger de maudire Jae Hyun tout en lui en collant un passage. Ce serait dommage. Tu osais quand même espérer qu’il oubliera vite l’idée d’en apprendre plus sur toi… Mais il faut rester réaliste, vous allez passer un peu de temps ensemble alors tu finirais par en parler…

Mais vous n'en étiez pas encore là… Valait mieux penser a autre chose. Et son colis tombait a pique. Telle une enfant, tu étais curieuse de ce qu’il avait pu recevoir. Un tableau, pas si étonnant que ça. Tu commençais a le connaître… Tu étais quand même amusée de voir la manière dont il détaillait la peinture. Bon, ça, tu sais que tu n’auras jamais ce sens du détail dans ce domaine-là. Tu n’allais pas t'attarder dessus vu qu’il ne semblait vouloir la vendre maintenant. Il fallait juste un peu de temps pour te perfectionner dans cet art pour avoir la sensibilité du coréen. Enfin, tu comptais y remédier. Alors que tu t’apprêtais à retourner a ton livre, tu fus surprise par l’invitation du professeurs. Tu commençais à connaître son appart, mais il a toujours refusé a ce que tu mettes les pieds à l’étage. Pourquoi un tel changement ?… Cette après-midi était plein de surprise. Mais bon autant en profiter. Sans même y réfléchir a deux fois tu le suivais au pas. Tu remarquais rapidement que cet étage était fermée à double tour. Tu claquais la langue contre ton palet, frustrée de ne pas avoir pu voir le code.

« Et ben… Manique et parano… C’est un drôle de cocktail. »

Disais-tu, riant doucement. Quand tu disais qu’il te fascinait, ce n’était pas des paroles en l’air. La porte qui s’ouvrait, tu étais un peu plus excitée de rentrer dans cette pièce interdite. Une pièce ou tout était, quasi parfaite dont osait a peine déranger. Son appart était bien plus luxueux que le tien, que cela attisait presque une pointe de jalousie. Tu continuais a t’aventurer dans cette chambre, observant chaque centimètre carré.

« Mais bon, tu es sûr que c’était une bonne idée de m’avoir montré cet endroit ? Je suis du genre un peu trop curieuse. »

Chaque endroit secret renfermait forcément quelque chose d'intéréssant et secret. Un secret que tu voulais absolument percer.

« Tu dois pas amener beaucoup nanas chez toi… »

En même temps, je pense que beaucoup de femmes doivent être hyper intriguée par ce qui pourrait ressembler à un bunker… Tu t’asseyais sur le bord du bureau du bureau qui trônait dans l’espace puis tu saisissais quelques papiers à tes côtés.

« Il y a une autre pièce que tu caches ici ? »

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Ce message a été posté Dim 15 Jan - 12:39
Je ne savais pas encore si j’allais regretter mon action. Je ne savais pas non plus pourquoi je m’étais soudainement décidé à la faire monter avec moi à l’étage de mon appartement. C’était une idée folle, et je me contenterai de me dire que cela était dû à mon élan de bonne humeur. J’espérais qu’elle en profite, mais pas trop. J’espérais qu’elle comprenne que cela pourrait être l’unique fois, et que plus jamais ma porte ne lui serait ouverte ensuite. Le premier test commençait au moment précis où je glissais ma main contre la poignée de la porte pour ouvrir l’accès à une large pièce, remplie d’armoires, de bibliothèque et dont l’espace central était occupé par un bureau en bois massif et deux larges fauteuils de cuir.

« Maniaque et parano… » Oui. Elle avait sans doute raison. Je levai les yeux au ciel, ne répondant rien à sa remarque. D’une part parce que je n’avais rien à ajouter. D’autre part parce que je ne pouvais faire autrement. Tout ce qui se trouvait derrière cette porte pourrait m’emmener tout droit en prison. Je détruisais de nombreux documents, et gardais trace de très peu de choses. Pour autant, toutes mes recherches se passaient entre ces quatre murs. Des disques durs. Des classeurs. Des notes. Des photographies. Tout était méticuleusement rangé. Rien ne trainait ; à chacune de mes sorties de cette pièce, je devais faire en sorte que tout soit parfaitement caché. Ainsi, d’apparence, la large pièce ressemblait plus à un bureau trop meublé qu’à autre chose. Chaque tiroir, chaque armoire était close.
Je portai mon nouvel achat dans la pièce, et le posai contre le bureau. Je l’installerai correctement plus tard. Je retirai tranquillement ma paire de gants, et les posai sur le bureau sans un bruit. J’écoutai la remarque de Katreeya, et ne pus empêcher un sourire. Avais-je eu raison ? C’était bien pour cela que je l’avais faite monter ; pour voir si c’était une bonne idée ou non.

« Entre nous, tu ne pourras jamais entrer ici par tes propres moyens. Je n’ai pas grand-chose à craindre. »

A moins qu’elle n’arrive à récupérer mes empreintes, et le mot de passe que je modifiais toutes les semaines sans le noter nulle part… Et encore, même une fois à l’intérieur, elle se retrouverait face à un nombre improbable de meubles verrouillés. Le seul qui restait ouvert était une large armoire où je gardais mes accessoires.

« Une autre pièce ? Peut-être. Je ne vais tout de même pas tout de monter en une fois. »

Dis-je, avec un sourire narquois pendu aux lèvres. Je m’approchais d’elle, saisissant les notes sans intérêt qu’elle avait dans ses mains pour les reposer sur le bureau. Puis, sans un peu trop près de son joli minois j’ajoutai :

« Quant auxdites ‘nanas’, elles préfèrent de loin être amenées dans un bel hôtel en plein centre-ville plutôt que de venir ici. »

Il ne manquerait plus que j’ouvre ma porte à tous mes coups d’un soir. L’idée même me donnait la nausée. Cet appartement avait été difficile à trouver. Difficile à aménagera. Un seul faux mouvement, et tout partirait en poussière et je n’aurais qu’à recommencer ailleurs.

« Ouvre donc cette armoire ; peut-être que ça assouvira ta curiosité pour quelques minutes. »

Je lui pointai du doigt un meuble haut et sombre. A l’intérieur se trouvait toutes les panoplies de costumes dont je pouvais avoir besoin. J’avais un bon nombre d’uniformes ; passant du technicien de surface au pilote de ligne. Un porte-cartes montrait fièrement tout un tas de carte de visites, avec des noms différents à chaque fois ; certains en chinois, d’autres en coréen, voire en japonais ou anglophone. Il y avait plusieurs paires de lunettes ; des couvre-chefs ; et même des vêtements de femmes.

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Ce message a été posté Dim 15 Jan - 23:48

kat Ҩ jae



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Une petite moue au visage, tu étais forcée de reconnaitre qu’entrer ici ne serait pas si facile que de crocheter la serrure d’un cadenas ou d’une porte de voiture. Mais tu avais cette audace de penser que cette petite visite dans son antre n’était pas la dernière. Comme une sensation ; surtout aux vues du temps que vous alliez passer ensemble. Tu auras la réponse à certaines questions à force, de quoi ébranler cette énorme confiance en lui.

Déjà, tu espérais prendre tes marques, savoir s’il y avait déjà un autre endroit où tu pouvais fouiner, cependant le coréen prenait un malin plaisir a te torturer et se jouer de ta curiosité. A force, tu allais arrêter d’être si gentille et découvrir tout par toi-même, que ceci lui plaise ou non. Il finira par comprendre avec le temps que tu faisais toujours tout pour obtenir ce que tu désirais. Lorsqu’il évoquait rapidement ses conquêtes, tu n’as pu te retenir de ricaner.

« C’est sûr que quand on a les moyens, autant mettre ce genre d'atouts en avant.»

Tu parlais en connaissance de cause. S’il te donnait le choix de passer la nuit dans le meilleur hôtel de la capitale ou chez lui, ton choix était vite fait. Tes goûts de luxe ne s’arrêtaient pas seulement au matériel les hommes aussi devraient être de goût aussi. Sous son invitation, tu sautais de ton perchoir pour mettre ton nez dans cet armoire qu’il t’indiquait. Ce n’était que pour t’occuper, certes, mais tu n’allais pas cracher dessus. Ouvrant les portes en bois vernis, tu te rends compte qu’il ne s’agissait que de simples vêtements. Enfin ce n’était qu’a première vue, mais plus tu faisais défiler les vêtements entre tes doigts - qui soit disant au passage n’était pas du tout dans ton code vestimentaire, plus que tu te rendais compte qu’il ne s’agissait que de simples vêtements. Tu arquais un sourcil, intriguée. Qu’est-ce que ça voulait dire ?. Piochant une carte au hasard qui reposait sur une étagère du meuble, tu riais jaune.

« A ce que je vois, tu t’es bien foutu de ma gueule quand même. Moi qui pensait que tes magouilles n’étaient qu’un simple passe temps…»

En réalité, ce n’était que son job à plein temps. Tu détestais être prise pour une conne. Tu étais tellement convaincue qu’il était prof et qu’il se la jouait illégal, il semblerait que ce statut soit qu’une de ses innombrables identités. Il a dû vraiment prendre son pied en jouant ce jeu avec moi pensais-tu alors que les morceaux de carton défilaient continuellement entre tes mains. Tu te sentais soudainement très frustrée par cette situation. Et il n’a pas arrangé les choses, vu que des milliers de questions fusaient dans ton esprit. Ne cachant plus ton mécontentement, tu revenais près du jeune homme, bien décidé d’avoir des réponses

« Dis moi, qu’est-ce que je dois savoir d’autre ? Kang Jae Hyun c’est ton vrai nom ? Est-ce que t’es même vraiment coréen ?»

Qui sait, peut être que ça aussi n’est qu’une simple mascarade. Au point où tu en étais, tu ne savais pas vraiment que croire

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Ce message a été posté Mar 17 Jan - 18:19
A moitié assis contre mon bureau, je la regardai. Silencieux. Je glissai mes mains dans mes poches, et la laissai aller vers l’unique meuble qui n’était pas verrouillé. J’observai sa posture. J’observai son visage, ses expressions. Je savais qu’une réaction ne tarderait pas à venir, et je ne voulais pas en manquer une miette. Elle ne pouvait cacher sa surprise, son doute. Je ne dis rien alors qu’elle examinait ce qu’elle avait sous les yeux, intriguée. J’attendis que tout fasse son chemin dans son esprit, et je n’eus pas à attendre bien longtemps.
« A ce que je vois, tu t’es bien foutu de ma gueule quand même. Moi qui pensais que tes magouilles n’étaient qu’un simple passe-temps… » Mon expression ne changea pas le moins du monde, alors que la réalité commençait à prendre forme dans l’esprit de la jeune femme. Pourtant, l’envie de rire ne me manquait pas. Je m’en délectais. J’étais ravi de cette réaction, et j’avais hâte d’en entendre plus. Alors, je me contentai d’arquer les sourcils, la sommant presque d’en dire d’avantage. A présent la colère et la frustration prenaient place sur son joli minois, et je me redressai légèrement de ma position alors qu’elle revenait vers moi. Sa ribambelle de questions tomba en un flot de paroles continuel, et j’esquissai un sourire en coin.

« Dois-je te rappeler que tu es celle qui a pensé que je n’étais qu’un simple prof ? »

C’était la vérité, et elle ne lui plairait surement pas. Je n’avais jamais démenti ma situation, parce que, c’était certes mon emploi. Toutefois, elle était celle qui avait vu les choses sous l’angle du prof qui aime bien magouiller de temps en temps. Elle n’avait pas pensé que peut-être les choses pouvaient être sous l’angle du magouilleur qui fait prof pour se protéger. Je m’amusais beaucoup, je devais l’avouer. D’autant plus que je n’étais pas en tort. La question ne m’avait jamais été directement posée, je n’avais donc jamais eu à y répondre clairement. C’était aussi simple que ça.

« Kang Jae Hyun est bien mon nom, et je suis bien Coréen. Prendre une autre identité pour enseigner aurait créé bien plus que problèmes que d’avantages. »

Ajoutai-je alors, retirant les mains de mes poches. J’avais longuement réfléchi à l’idée de mentir là-dessus aussi en postulant à Royal. Puis, je m’étais souvenu de mon diplôme durement gagné. Je m’étais souvenu qu’au Japon, le nom de Kang Jae Hyun était totalement inconnu et il me fallait en profiter. Mentir sur cette identité aurait été inutile, car être enseignant n’allait pas m’apporter bien des problèmes… Même si, au fond, je comptais bien me servir de ce statut pour me rapprocher de quelques grands noms.
Je m’éloignai du bureau, et marchai tranquillement jusqu’à l’armoire encore ouverte. Je saisis un couvre-chef, d’un bleu profond au détail montrant son appartenance à l’uniforme d’un pilote. Puis, je l’époussetai doucement du bout des doigts avant de la remettre en place.

« Tu voulais en savoir un peu plus Katreeya, tu es servie. Maintenant, au lieu de songer au pourquoi un prof mènerait-il une double-vie, demande-toi plutôt pourquoi un arnaqueur serait-il prof. »

Je lui fis un clin d’œil. Elle avait voulu que je lui ouvre les portes de mon monde. La porte était entre-ouverte. Qu’elle soit déçue, frustrée, agacée, surprise. Je n’en avais rien à faire. Je la mettais face au fait accompli : elle avait encore beaucoup à apprendre, et elle était loin de s’imaginer tout ce que je pourrais lui faire découvrir.

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Ce message a été posté Sam 21 Jan - 23:59

kat Ҩ jae



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« Oui, c’est ce que je pensais au début. Mais tu n’as jamais nié non plus ! »

Le fait qu’il ait pu te manipuler aussi aisément te rendait presque aussi amère que d’habitude. Mais avoir été aussi naïve te rendait dingue. Tu te sentais tellement conne à un point inimaginable. Il disait que tu savais analyser les gens. Pff, tu parles… Si c'était le cas, tu l'aurais bien vu qu'il n'était pas ce qu'il prétendait être. Habituellement, c'était toi la marionnettiste. Bon au moins ça t’avait rappelé l'une des plus grandes leçons que tu as tendance à oublier. Ne jamais se fier aux apparences. Tu commençais à jouer avec tes ongles habillés d'une couleur sombre, chose qui te permettait de ne pas laisser ta rager éclater. Maintenant, tu voulais qu'il joue cartes sur table et te dise enfin qu'il était vraiment. Il affirmait au moins avoir été honnête sur son identité. Mouais, tu étais sceptique tu restais quand même sur tes gardes pour ne pas qu'il se moque de toi une seconde fois. La seconde leçon que la vie t'a appris, c'est de ne jamais faire confiance. Je devrais penser à mener une petite enquête sur lui si c'est son vrai nom pensais-tu en levant les yeux au ciel. Néanmoins, tu commençais à croire que ce sera plus difficile pour toi de bosser avec lui.

« On peut enfin jouer franc jeu désormais... »

Tu retrouvais ta place sur le bureau, jambes croisées. Il en avait déjà marre d'entretenir le mystère ? Lui qui se vantait il y a encore quelques heures qu'il te fallait être patiente pour qu'il puisse parler de lui. Tu soufflais un ricanement à cette pensée.

« Au lieu de me donner les questions, pourquoi tu ne donnerais pas les réponses tout simplement ? »

Soupirais-tu, quasiment las de ce petit jeu. En fait, la réelle question était pourquoi c'était-il décidé à te tendre la perche...

« Tu recherches quelque chose de particulier dans l’école ? Parce que je suis sure que tu n'as pas choisi la Royal par hasard »

Un large sourire éclairait ton visage. Son rôle de prof ne semblait pas être qu'une simple couverture vue la manière dont il s'investissait dans son travail. Jae Hyun était quelqu'un de réfléchi, le type de mec qui agissait pour une raison particulière.

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Ce message a été posté Mar 24 Jan - 19:07
Elle était frustrée, agacée et j’en étais ravi. Je ne riais pas de son petit malheur du moment, mais, c’était toujours agréable d’être témoin d’un tel retournement de situation. Elle avait ce côté immature qui pouvait être aussi attachant qu’il pouvait être agaçant. A cet instant précis, je ne savais pas si j’avais envie de rire ou bien de lever les yeux au ciel. Alors, je ne fis rien. Je me contentai de la laisser dire ce qu’elle avait à dire. Elle s’était faite des idées ; je ne savais pas réellement ce qui lui était passé par la tête. Avait-elle pensé qu’elle pourrait m’avoir, comme elle en avait eu tant d’autres ? Avait-elle pensé que je n’étais qu’un prof au passe-temps étrange qui pourrait la distraire le temps qu’elle se fasse suffisamment d’argent pour filer ? Je ne pouvais en être sûr à cent pour cent. Mais, à en voir sa réaction face à la jolie claque pleine de réalité qu’elle venait de se prendre, je n’étais pas loin de la vérité.

« Royal est réputée. Elle a une liste de beaux noms parmi ses élèves. Je me suis simplement dit que ça pourrait servir. »

Dis-je en haussant les épaules. Au final, je n’étais pas loin de la vérité. C’était à elle de voir si elle voulait me croire ou non. Son avis m’importait peu. En tout cas, Royal était uniquement là en distraction. Une sorte de porte de secours, un « au cas où ». Un moyen de ne me rattraper si quelque chose tournait mal. Un moyen de faire pression. Un moyen de me distraire en attendant d’atteindre le plus gros de tous les poissons.

« Être prof n’est vraiment pas apparu comme une évidence. Je ne suis pas fait pour ça. Je suis plutôt le gars égoïste qui essaye de sauver sa peau en attendant une opportunité juteuse. »

Ajoutai-je. C’était à moitié vrai. Je n’aimais pas le métier d’enseignant. C’était peu amusant. C’était jouer un rôle pour trop longtemps. C’était faire face à des personnes qui appréciaient un domaine que j’ai toujours cultivé en solitaire. C’était… compliqué. D’un autre côté, c’était le moyen pour moi de stabiliser mes périodes calmes où je pouvais préparer mes coups, tranquillement dans mon coin. C’était également le lieu parfait de rumeurs et de murmures. Les élèves sont connus pour parler, mais les employés de l’école étaient encore pires. De grands noms circulaient souvent dans les couloirs, et je pouvais en prendre note en toute impunité.

« Des réponses, tu en auras. Un peu. Mais ne crois pas que je vais te faire part de ma biographie complète juste parce que je te laisse poser ton joli postérieur sur mon bureau. »

J’avais prononcé ces mots le plus calmement du monde. Je savais qu’elle était au courant de cela. Elle avait beau être impatiente et curieuse, elle ne saurait peut-être jamais le but ultime que j’avais dans la vie. De toute façon, cela ne se passerait pas ici… pas dans cette ville, pas dans ce pays. Je me redressai du bureau, et partis à l’armoire. Je rangeai les cartes, poussai un tiroir et fermai une porte avant de me retourner dans sa direction. Avait-elle changé d’avis ?

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Ce message a été posté Mer 25 Jan - 3:43

kat Ҩ jae



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Tu esquissais un mince sourire à l’écoute de sa réponse. Tu le savais. Un mec comme lui ne venait pas dans l’une des écoles les plus réputées du pays par hasard. Au fond, vous réfléchissiez un peu de la même manière. Bien que tes raisons d’être dans cette école sont étrangement innocentes… Oui, tout ce que tu voulais là-bas, c'était de vivre ton art. Mais ca ne t'empêchait pas de profiter maintenant des fortunes d’autrui. Mais tu avouais que jouer les profs était le bon plan pour pouvoir allonger son bras. Il avait accès aux dossiers des élèves, il pouvait savoir qui vaut plus qu’un autre en terme de zéro. Non, c’est vrai que tu admirais vraiment son petit plan. Si tu étais plus âgée, tu aurais fait surement pareille. Tu ne savais pas encore exactement pourquoi il faisait ça, mais sa manière de raisonner commençait à te plaire. Peut-être que ce sera difficile de bosser avec lui, mais sûrement amusant et intéressant. Malgré cette petite confession, il n’en démordait à l’idée de garder son identité secrète. Ses paroles te tiraient même un ricanement

« Je vois… En tout cas merci du compliment. »

Commençant a balancer tes jambes, telle une enfant et ton fidèle sourire aux lèvres, tu ajoutais.

« Mais j’ai toujours tout fait pour avoir ce que je voulais donc j'en saurais un peu plus sur toi plus vite que tu le penses. Même sur tes motivations... »

Tu n’allais pas attendre qu’il te fasse confiance pour déballer son passé. Encore moins que cette confiance devienne mutuelle. Non, tu allais les avoir tes réponses. On est jamais mieux servit que par soi-même. Il avait juste fait une chose, c’était attiser ta curiosité. Il ne voulait pas avoir des grosses pointures de Tôkyô juste pour le plaisir. Tu laissais tes chaussettes fouler à nouveau le sol, les usant un peu plus pour te rapprocher du coréen.

« Tu sais, ça fait bientôt 6 ans que je suis à Royal. J’ai eu le temps de me faire un petit répertoire. Je pourrais t’être bien plus utile que l'imagine… »

Lançais-tu avec confiance. Qui de mieux qu’une fille qui aime l’argent pour commencer a se faire des contacts ? Avec un tel laps de temps, on a le temps d’assez bien fréquenter les gosses de riche.

« Tu vois, au final m’avoir dans les pattes te seras aussi bénéfique non ? »

Terminais-tu sur le ton de la moquerie, tout en posant tes mains sur sa nuque. Au final, vous pouviez être tous les deux gagnants au change

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Ce message a été posté Jeu 26 Jan - 11:24
Elle était réellement tenace. Si tenace que c’était à la fois amusant et impressionnant. Je ne savais pas de quelle façon elle s’y prendrait pour en savoir plus à mon sujet. Toutefois, je n’étais pas là pour envenimer les choses. Je préférais patienter calmement et voir ce dont elle serait capable. Après tout, j’étais là pour juger de sa petite personne. Je voulais voir ce qu’elle avait dans le ventre, et de quelle façon elle s’y prenait pour en apprendre d’avantage sur les gens. Nous avions tous des techniques et des réseaux différents. Je ne savais pas grand-chose de Katreeya à ce sujet, et j’avais bien hâte d’en savoir un peu plus.

« J’espère que tu me tiendras au courant de tes petites recherches. »

Dis-je avec un clin d’œil. Je la taquinais, mais n’hurlais pas non plus qu’elle ne trouverait rien. Je ne devais pas la sous-estimer. Elle-même se trouvait maligne, alors, ce n’était pas le moment de la regarder de haut. Elle avait surement ses cordes, et j’espérais bien qu’elle me ferait de petits rapports de temps à autre. De toute façon, il le faudrait bien. Je serais le seul à pouvoir lui dire si ses futures trouvailles étaient véritables ou non.

« Penses-tu que si je ne le savais pas déjà je t’aurais laissé entrer chez moi ? »

Elle avait été certes celle à m’approcher en premier, mais, je n’avais pas mis trop longtemps à débriefer sur son identité. Katreeya connaissait du monde. Un joli monde, qui plus est. J’avais cette fâcheuse tendance à m’entourer de gens qui pouvaient m’être utile. C’était parfois positif, parfois négatif. Toutefois, la jeune demoiselle prenait peu à peu plus de place dans ma vie – sans doute plus que je ne l’avais imaginé au départ.

« J’ai droit à un pot-de-colle adorable et serviable à la fois. Quel chanceux je suis ! »

Soufflai-je à son oreille, en passant doucement une main dans ses cheveux. Je me redressai, esquissai un sourire et m’éloignai légèrement pour que ses mains quittent ma nuque. J’en saisis une, et commençai à marcher en dehors du large bureau.

« Il se fait tard. Allons diner. »

Nous avions discuté une bonne partie de l’après-midi, et déjà la nuit avait commencé sa traversée du ciel tokyoïte. Je savais qu’elle ne dirait pas non à l’invitation. Je ne comptais pas l’emmener n’importe où. J’avais mes adresses, et l’idée d’un restaurant luxueux ne lui déplairait sans doute pas. Les discussions sérieuses ne faisaient que commencer, mais, nous avions tout notre temps pour les continuer. Alors que nous sortîmes de la pièce, je prenais soin de la refermer derrière moi, un bip sonore résonnant rapidement, signe que chaque verrou était en place.

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