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 take a breath | yuto

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Bae Yun Hua
Bae Yun Hua
Pseudo : Juh messages : 6538 Yen (¥) : 3629 Avatar : Im Yoona (SNSD) - made by miki ♥ DCs : take a breath | yuto UOiNLNL

son hye ni & hasegawa calliopé

take a breath | yuto Mm92Wba Age : 24 ans Date de naissance : 13/03/1995 Astrologie : poisson & cochon Métier : travaille dans une petite animalerie Année : 4ème année Résidant à : un petit appart à shinjuku avec Roxas ♥ Notes : take a breath | yuto 8fAy1I8
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arrêter de prendre les gens pour des menaces potentielles † arrêter de jouer la forte quand je suis au bout de ma vie † disparaître du champ de vision de Royal Shit † prendre soin de Roxas autant que possible † essayer de ne pas aller voir ma psy pour aller l'étrangler † idem pour mon paternel sauf que ce serait plus violent & que je devrais le sortir de sa tombe † faire mon deuil † fuir le regard anéanti & peiné de ma mère † penser à me confier à quelqu'un de confiance au sujet de mes problèmes † ne plus jamais redoubler † dessiner pour évacuer mon surplus de stress... mais pas des trucs glauques ou morbides... ou même en rapport une figure abstraite de la mort
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essayer de ne pas penser que ma vie sentimentale est certainement condamnée pour de bon † faire attention à mon alimentation pour retrouver ma silhouette d'avant la grossesse † mais en même temps je n'aime pas non plus être si fine... dilemme † m'entraîner autant que possible au taekwondo pour être plus forte & savoir faire face à un potentiel danger † arrêter de loucher sur les annonces de la Angel Entertainment †passer plus de temps avec Yuto en dehors du drama familial... enfin essayer, en ne le regardant pas comme un meurtrier
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Ce message a été posté Jeu 2 Fév - 1:43
Tenue ♔ Rien n’allait plus. Je me remettais à peine du voyage impromptu sur cette île sauvage – qui se nommait Aogashima, je l’avais appris après coup dans la presse – que de nouveaux ennuis surgissaient. A commencer par la délicate affaire qui consistait à expliquer à Ryû la menace potentielle qui planait sur notre fils. J’avais profité de son bref passage en ville pour l’anniversaire de Roxas pour aborder le sujet délicat. Ça n’avait pas été simple, j’avais même pensé qu’il était prêt à partir avec le bambin sous le bras et que je ne le reverrais jamais. Mais non. Je ne dirais pas qu’il avait été expressif, il avait pris la chose au sérieux, c’était l’essentiel. Et nous avions convenu l’un comme l’autre, que pour l’heure, mieux valait que l’enfant demeure avec lui quelques temps, compte tenu qui plus est de mes troubles psychologiques récents. Autant dire que l’ancien enseignant m’avait conseillé de poursuivre les consultations et qu’on verrait pour la suite des choses une fois que j’irais mieux. Cela aurait été simple si mes problèmes n’étaient que dans ma tête. Depuis quelques semaines, mon épaule me faisait mal et c’était en regardant dans le miroir que j’avais ma cicatrice de brûlure se raviver quelque peu, les médicaments n’atténuant plus la douleur. La cerise sur le gâteau en somme. Il ne manquerait plus que je rate à nouveau mon année à la fac et ces derniers mois s’inscriraient définitivement comme les plus pourris que j’ai connus jusque-là. Seulement, j’étais plus forte que cela, du moins je souhaitais m’en convaincre et mes notes étaient correctes. Cela étant, je ne pouvais ignorer cette nouvelle préoccupation et un examen s’imposait. Seulement, je n’avais plus goût à me rendre à l’hôpital seule, j’avais développé une sorte d’appréhension, d’angoisse même envers ce type de lieu. Sans doute parce que c’était là qu’avaient lieu mes visites chez la psychologue et que c’était là aussi que j’avais appris la nouvelle explosive de ma grossesse. Alors j’avais fait appel à un proche qui, je l’espérais, pourrait me rassurer et m’aider à surmonter cette épreuve. Qui mieux que mon frère pouvait répondre à cette attente ?

Je n’avais eu de nouvelles de Yuto depuis notre escapade sur l’île, à vrai dire, je n’en avais pas demandé. Je n’osais pas le contacter trop souvent, ça pourrait éveiller les soupçons d’une certaine personne et je n’y tenais pas particulièrement. Mais j’’avais besoin de me sentir soutenue et rassurée par un membre de ma famille, ma mère étant en mouvement en permanence et Roxas en sécurité avec son père, mon demi-frère était tout désigné. D’autant plus que toute occasion pour apprendre à se connaître et à tisser des liens était bonne à prendre, même la plus morbide. Ce n’était pas vraiment le décor le plus charmant pour faire connaissance, un café aurait été préférable. Mais comme je l’avais dit, on n’était pas destinés à se rencontrer en circonstances normales, donc bon, mieux valait s’y faire. Je m’étais pressée pour ne pas le faire entendre, pour une raison obscure, j’étais persuadée que c’était le genre de personne à arriver à l’avance, un cliché des hommes d’affaire qui m’était resté. Mais apparemment, j’avais forcé le trait puisqu’il n’était pas encore là et j’attendis plusieurs minutes avant de le voir arriver. Ça m’apprendrait à être trop prévoyante. Et à stresser dans mon coin, à faire les cent pas, au point de trouver un motif pour partir plus tôt. « Salut !, lançai-je en lui faisant signe, tu vas bien ? Pas trop frigorifié ? ». Parler de la météo paraissait certes ridicule mais j’avais besoin de penser à autre chose qu’au fait que j’allais potentiellement perdre mon épaule. Non, je ne paniquais pas du tout, à peine. « Perso, je stresse. Vraiment. », confessai-je en lui montrant ma main tremblante impossible à calmer. Inquiète ? A peine.


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Ce message a été posté Sam 4 Fév - 15:33
yuto&yun hua ♔ Tout allait bien. Il y a un moment où il faut admettre qu’une mauvaise situation, lorsqu’elle est habituelle, devient bonne. Après tout, elle est toujours meilleure qu’une autre. Pas vrai ? C’était en tout cas ma façon de relativiser les choses. J’aimais imaginer que ma vie était belle, même si certains points me déplaisaient fortement. Jamais je n’arriverais à passer au-dessus de la mort de ma mère, mon père était encore en vie et capable de nuire à quiconque se mettrait en travers de mon chemin, mais j’allais bien. Concrètement, je n’aurais pas pu aller mal, dans une maison tout confort, avec des murs comme camarades et un géniteur constamment sur mon dos, pas vrai ? Même les domestiques étaient de mèche avec lui. Certains, en tout cas. Il paraît qu’on n’a pas le droit d’aller mal, lorsqu’on dispose d’autant de biens. Permettez-moi d’en douter.

L’une des seules personnes à avoir un tant soit peu conscience de mon malheur n’était autre que ma demi-sœur, Yun Hua. Elle savait à quel point notre père était dangereux. Dans une famille normale et saine d’esprit, un père n’ordonne pas l’assassinat de l’un des meilleurs amis de son fils. Dans une famille normale, on s’aime et on s’encourage mutuellement, on se soutient dans le malheur et dans les moments difficiles. Pas dans la nôtre. Le sang Hashimoto était une malédiction. En espérant que je ne me change pas en Seito numéro deux.
Yun Hua m’avait demandé de l’accompagner à l’hôpital ce jour-là. Pourquoi pas ?

J’arrivai assez rapidement sur place, enfonçant mes mains gantées dans les poches insondables du long manteau que je venais d’acheter afin de remplacer celui qui avait été abîmé au cours de notre voyage imprévu sur l’île d’Aogashima. Un léger sourire me vint, que je tentai désespérément de réprimer en sachant qu’il n’était pas nécessaire de trop afficher la bienveillance que je nourrissais à l’égard de ma demi-sœur. Notre relation était si compliquée. Il y avait tant de différences et de points communs que c’en devenait un véritable casse-tête.

« Je vais bien, » répondis-je en m’approchant. « mais j’irai mieux une fois à l’intérieur. » L’expression de Yun Hua me fit alors froncer les sourcils. « C’est un examen pour quoi, encore ? » Je n’avais pas imprimé l’information, trop préoccupé par les différents devoirs que j’avais à rendre et les réunions auxquelles je devais assister en compagnie de notre père bien aimé. J’espérais qu’elle me pardonnerait d’être aussi peu attentif dans ce genre de moments. Sortant de ma poche un tube de tabac – que je n’aurais normalement pas dû m’autoriser à une telle heure, sachant que je pouvais être suivi, mais dont j’avais terriblement besoin – je coinçai entre mes lèvres avant de tendre le paquet vers ma demi-sœur. « T’en veux une ? » De l’autre main, je cherchais à tâtons mon fidèle briquet. Gravé HY, pour le prestige. On s’habitue au luxe, que voulez-vous. Tant pis pour la discrétion.


Bae Yun Hua
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Ce message a été posté Sam 11 Fév - 21:45
Tenue ♔ Si quelque chose pouvait retentir la sonnette d’alarme aisément, c’était ma santé. J’avais passé tant d’années à la maltraiter, elle et mon corps, pour satisfaire le regard des autres, en vain. Les moqueries n’avaient jamais cessé, les comparaisons mal venues non plus, par contre, avaient suivi les états de faiblesse et les malaises. J’avais difficilement pu tenir la distance en sport sans flancher ou manquer de m’évanouir, et je restais convaincue que si j’avais été une proie facile pour mes ravisseurs, c’était en grande partie parce que j’étais bien amoindrie physiquement à l’époque. J’étais si mal que je n’avais pas pu m’échapper, et quand bien même, j’aurais pu parcourir quelques mètres au plus sans montrer des signes de fatigue. Cette ancienne image de moi-même me révulsait et m’aidait à être particulièrement vigilante à cet égard désormais, quand bien même j’étais encore prisonnière de cette image parfaite qu’il fallait avoir, cette silhouette qui circulait de bon train dans les magazines. Je ne voulais plus être un poids plume mais je culpabilisais dès que je faisais plus d’un excès dans la semaine. Cercle vicieux dont j’aurais toujours du mal à m’échapper, si j’y parvenais un jour, la grossesse n’ayant pas aidé sur ce point. Mais ce jour-là, ce n’était pas mon poids qui était en question, c’était cette plaie lointaine laissée sur mon épaule, que je croyais pourtant guérie et bientôt disparue. J’étais partie du principe qu’ayant évité une greffe de peau, ce n’était pas bien grave, que cette brûlure était quasi-anecdotique, mais ce n’était pas le cas apparemment. Le médecin avait parlé d’un symptôme lié à mon stress récent, avant de me recommander des examens plus poussés. Cela n’aidait pas vraiment quelqu’un déjà convaincu d’avoir des troubles psychotiques, au point d’en éloigner son enfant pour plus de sûreté. Peu étonnant que je ne veuille pas affronter cette épreuve toute seule.

Comme toujours, malgré les circonstances, entrevoir le visage de Yuto avait quelque chose de rassurant, une espèce d’ancre fiable à laquelle je pouvais m’accrocher sans craindre de couler dans la foulée. C’était sans doute la personne la plus sensée de mon entourage, la plus réfléchie, et qui de mieux que lui pour m’épauler dans cette épreuve ? J’avais l’impression d’être une petite fille qui avait peur du noir et qui venait voir son grand frère pour trouver un peu de réconfort et de paroles rassurantes. C’aurait été agréable si cela avait pu effectivement se produire, si nous avions pu grandir côte à côte au sein d’une famille banale et sans histoire. On pouvait au moins profiter du temps dont on disposait à présent pour se rapprocher du lien que pouvaient entretenir un frère et une sœur, c’était tout ce qu’il nous restait. « Tu m’étonnes, le temps se rafraîchit tellement. Merci d’être venu en tout cas. Dommage qu’ils n’aient pas encore trouvé le moyen d’allier la mode avec de bons vêtements chauds. ». Hors de question de se promener en doudoune même s’il faisait frais, c’était un habit que je me refusais à porter, peu important le froid. Je préférais encore mon gros manteau rose qui m’avait valu les railleries de Ryû l’an passé. « Mon épaule. Le médecin pense qu’il est possible qu’elle soit infectée, alors je viens vérifier. Pas très engageant. ». A vrai dire, je préférais encore mes visites chez le gynécologue pour vérifier que Roxas aille bien, même si mon état d’anxiété n’était pas mieux déjà à l’époque. A choisir, il n’y avait pas photo. Mon frère étant sans doute un envoyé du destin, il me proposa une cigarette que j’acceptai généreusement. Puisque le bambin n’était pas dans les parages pour l’instant, je pouvais bien m’en donner à cœur joie pour compenser le vide de son absence, même si ce n’était pas raisonnable d’un point de vue éthique avant un rendez-vous médical. « Excellente idée. J’ai besoin de décompresser, ça aidera. Sympa les initiales, ça fait pas du tout hipster », ironisai-je d’un air taquin. Sérieusement, qui faisait graver ses initiales sur un briquet ? Un bijou, je ne disais pas, mais un briquet ?! Le genre d’ustensile qu’on conservait un temps infime et qu’on remplaçait facilement, pourquoi s’y attacher ? Peu importait, cela ne m’empêcha pas de le lui emprunter pour allumer la cigarette bénie. Nul doute que les effets de la nicotine avait un côté apaisant qui me relaxa dès les premières secondes. Je devenais vraiment trop dépendante. « Roxas est avec son père pour quelques temps. Je lui ai tout dit. ». Il n’y avait de raison apparente pour laquelle je lui annonçais ça d’un coup. Je voulais simplement qu’il le sache, c’est tout.


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Ce message a été posté Lun 13 Fév - 15:53
yuto & yun hua ♔ La confusion me gagnait petit à petit au sujet de la surveillance dont Yun Hua pensait être victime. J’entendais mon père me parler de ses affaires, les tendait l’oreille et le cou lorsque la suspicion m’envahissait et, lorsque je me retrouvais seul, je tournais et retournais le problème dans mon esprit, conscient de la stupidité dont nous pouvions tous les deux être atteints. Nous nous faisions peut-être des films. Yun Hua s’en faisait sûrement ; mais pouvais-je lui en vouloir, compte tenu de ce qui lui était arrivé à cause de notre très cher père ? Ses doutes étaient légitimes, tout comme l’était mon animosité à son égard. C’est aussi pour cette raison que je m’efforçais de tout mettre en œuvre pour qu’elle soit en sécurité et que mon père – enfin, le nôtre- ne parvienne pas à leur faire le moindre mal, à elle comme à son fils. Si cela passait par une visite à l’hôpital de temps à autre, j’étais parfaitement capable d’assumer le rôle de frère. De grand frère, même, car il ne fallait pas oublier que j’étais bel et bien le plus âgé des deux. Triste d’imaginer qu’alors que je vivais mes premières heures, mon père était déjà en train de trouver le réconfort dans les bras d’une autre femme que celle qu’il avait épousée. Ce n’était pas de ma faute, mais ça me répugnait.

Pour empêcher notre père de faire du mal à la famille de Yun Hua, si je pouvais l’appeler ainsi, je n’avais d’autre choix que celui de jouer un rôle, une fois encore. Le rôle d’un garçon amoureux d’une jeune fille, qui l’invitait à la maison ou sortait avec elle de temps à autre. Au bout du compte, fréquenter Ayumu semblait devenir plus qu’un jeu à mes yeux, chose que Yun Hua m’avait déjà fait remarquer lorsque nous nous étions vus la dernière fois, après cet accident au cours du vol qui devenait nous mener à Sydney. Je me sentais bien en sa compagnie, différent. Je l’avais choisie parmi d’autres filles, et c’était certainement la seule à qui j’aurais accepté de montrer la maison, celle que j’aurais invité le plus facilement. Les circonstances de notre rencontre y jouaient sûrement, mais je n’avais pas envie d’y accorder trop d’importance. Tout restait bien trop flou et elle avait des goûts bizarres. Dans le fond, qu’elle accepte de rester en ma compagnie et de me voir aussi souvent me faisait plaisir. C’était rare.

« Hm, tout dépend de l’endroit où tu t’habilles. » Certains vêtements étaient chauds et relativement esthétiques. Tout dépendait évidemment de la matière, et ce n’était généralement pas donné ; ce qui, quand je le réalisai, me fit comprendre bien des choses. « Nous irons faire du shopping ensemble, si tu veux. » Et ça ne serait sûrement pas la même chose que lorsqu’elle y allait seule. Avec son physique, elle pouvait certainement porter des choses plus belles, à la mode. Un bon frère faisait attention à l’apparence de sa famille. C’était ça, l’amour.

« Ah bon ? Mais ça fait un moment maintenant, ça ne devrait pas avoir cicatrisé depuis le temps ? » Mes paupières papillonnèrent brièvement, alors que cette pensée me traversait l’esprit. Cela me semblait vraiment bizarre. D’un autre côté, je n’étais pas médecin et j’avais peu de chances de m’en tirer mieux qu’eux. Les soins, ce n’était pas ma tasse de thé. « Hm. Au moins je le reconnais. » Un briquet de collection, rechargeable, ça ne s’égarait pas facilement, mais j’aimais bien me donner ce sentiment de propriété. Après tout, je payais beaucoup de choses avec l’argent de mon père. Même s’il me le versait, il restait le sien, puisque je ne le gagnais pas de mes propres mains. Voyons ça comme ça. J’allumai ma cigarette avant de tendre le briquet à ma demi-sœur, aspirant une bouffée de fumée que je laissai échapper après un petit tour dans mes poumons. C’était mauvais, mais c’était si bon. Je n’étais pas un grand fumeur, alors je m’en moquais.

« Pour combien de temps ? » Un de mes sourcils s’arqua à son annonce, alors que je tirais une nouvelle fois sur ma cigarette. « Il a dit quoi ? J’imagine que ça ne doit pas le rassurer. » Je tapotai doucement sur le bout du tube pour en faire tomber les cendres, rangeant le briquet dans ma poche. « Tu me diras, je crois que n’importe qui deviendrait parano dans de telles conditions. »


Bae Yun Hua
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Ce message a été posté Jeu 16 Fév - 23:18
Tenue ♔ M’habiller n’avait jamais été un problème et j’avais surtout veillé à ce que ça n’en devienne pas un. Après tout, ma mère était mannequin, au fil des années, je n’avais que trop compris à quel point ça pouvait être superficiel et insignifiant, me pavanant fièrement dans mes habits bon marché sans souci. Ce qui devenait aisément compliqué ensuite quand les gens que je côtoyais finissaient par apprendre que j’étais la fille d’un mannequin qui devenait de plus en plus célèbre, de plus en plus demandé et qui apparaissait dans plus en plus de défilés. Ce qui n’avait pas manqué de contribuer aux moqueries diverses et variées à mon encontre. Pourtant, dès l’adolescence, ma mère avait veillé à me faire profiter de ses quelques avantages en matière de mode, à coût de conseils peu subtiles et de cadeaux frôlant le scandale niveau finances. Elle avait beau être connue, ses revenus n’étaient pas astronomiques pour autant, mais elle pouvait profiter des collections auxquelles elle participait et m’en faire part. Peu importait combien je lui répétais que je n’avais pas besoin de ça, que je n’aimais pas ça même, elle s’obstinait. Sans doute avait-elle déjà en tête le moment où mon père finirait par venir à moi et dans la finalité, me présenterait à cette société prestigieuse d’où il venait. Ce qui, heureusement, n’était pas encore arrivé et n’arriverait certainement jamais. Pour ma part, je m’étais toujours contentée d’un budget raisonnable et cela était plus révélateur l’hiver. On trouvait de belles choses accessibles pour les belles saisons et ça ne choquait pas, mais quand il fallait se couvrir de façon conséquente, il devenait difficile d’allier élégance et pratique. Et ma mère ne défilait jamais pour de somptueux imperméables chauds et classes. « C’est vrai. Mais je ne peux pas dépenser trois mois de salaire dans un manteau, alors tant pis, constatai-je en haussant les épaules, en revanche, je suis tentée par l’idée du shopping avec toi. Ça peut être amusant. ». Je le voyais se scandaliser si facilement en me voyant entrer dans des boutiques destinées au commun des mortels, ce pouvait être vraiment drôle.

Seulement, cette perspective n’était pas à l’ordre du jour pour le moment, il y avait plus urgent. Cette foutue épaule faisait des siennes pour une raison qui m’échappait et c’était inquiétant. D’autant que ça s’était il y avait plusieurs années comme le mentionnait Yuto. « Si. C’était quasiment parti. Mais elle a commencé à me démanger ces derniers temps. Je suis allée chez le médecin et il m’a prescrit des examens plus approfondis. Ca peut être dû au stress apparemment. ». Dire qu’elle était presque disparue depuis le temps. C’était une blessure au second degré superficiel, je n’avais donc pas eu besoin de greffe de peau et la peau était supposée se régénérer seule. Cela avait pris du temps en raison de la zone importante de la brûlure, de la sensibilité de ma peau et de mon organisme. Après tout, je ne portais pas particulièrement bien au moment de l’enlèvement, j’étais fragile et facile à blesser. J’avais frôlé le stade supérieur de peu, si les pompiers étaient arrivés dix minutes plus tard, il aurait fallu m’opérer. « C’est déjà ça. Non, en fait, ça ne compense pas. C’est beaucoup trop superficiel pour moi », ricanai-je avec un sourire espiègle. Ses petites manies m’amusaient plus qu’elles me scandalisaient, ce n’était pas bien grave de vouloir un briquet avec ses initiales, même si ça me dépassait. On pourrait aussi bien juger mon angoisse des cabines d’essayage, de cet infime espace que le rideau n’arrivait jamais à dissimuler. D’où l’intérêt de pouvoir avoir un demi-frère qui monterait la garde.

Il n’y avait pas de meilleur relaxant que la cigarette, c’était mon éternelle échappatoire face à une situation angoissante. Pouvoir en profiter librement désormais était un atout que je n’allais pas ignorer, même si mon instinct maternel devrait me sermonner et m’encourager à arrêter définitivement pour Roxas. Seulement, je ne savais même pas quand je le reverrais à cause d’un certain individu méprisable qui pouvait lui faire du mal. « Je ne sais pas. Le temps qu’il faudra. Il n’est pas en sécurité avec moi. Pas tant que je ne suis pas certaine d’avoir tous mes moyens. », avouai-je avec tristesse. Comment pourrais-je le protéger quand je n’étais moi-même pas certaine de ce que je voyais ou entendais ? Chaque fois que j’allais voir ma psychologue, j’en ressortais avec la certitude d’être un peu plus perdue, de ne plus savoir quoi penser ou faire. J’étais dépassée par les évènements et je perdais pied qu’elle disait, un effet post-traumatique de mon enlèvement, de la réapparition de mon père dans ma vie, toutes ces petites choses qui pouvaient alimenter une explication sur mesure à des troubles d’angoisse permanents. « Pas grand-chose. Juste qu’il fallait protéger Roxas. Que je devais prendre soin de moi et me faire soigner correctement. Et d’être prudente en toutes circonstances. ». Il avait eu l’air réellement inquiet pour moi, au-delà de son souci de protéger notre enfant, et ça m’avait touchée. Même si je me sentais présentement diminuée et incapable de me prendre en main. « Sans doute. Mais tout le monde ne se met pas à avoir des hallucinations ou des crises d’angoisse sans raison. ». J’étais consciente que je délirais par moments, que ce que je racontais pouvait n’avoir aucun sens, bien que sur l’instant les images m’apparaissaient clairement et distinctement. Et ensuite plus du tout. « Si jamais je ne m’en sors pas, tu veilleras sur lui pour moi, hein ? ». C’était sorti d’une traite. Ça pouvait être défaitiste et alarmant, mais je préférais me préparer au pire avec le bagage familial que je traînais.


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Ce message a été posté Mar 21 Fév - 16:59
yuto & yun hua ♔ Il y a des questions que je ne me posais pas. Ayant toujours possédé beaucoup d’argent et profité de la réputation de mon père, qui s’il était pourri à l’intérieur, se faisait respecter de ses semblables, j’ignorais ce qu’était vraiment la vie des autres. Je me contentais d’y participer, parfois, lorsque je m’insérais parmi eux le temps d’une soirée. Le reste, la vérité, le monde dans lequel j’évoluais m’échappait parfaitement. Une sécurité trop confortable, trop grande pour que j’accepte de m’en tirer. Comme quoi, même si je le détestais, être le fils de Seito possédait quelques avantages ; ça rendait la vie moins amère. « N’exagère pas non plus. » J’ignorais combien coûtaient exactement ces vêtements, en vérité. Je me contentais d’acheter, sans forcément m’y attarder. Pourquoi l’aurais-je fait, après tout ? Je disposais des moyens de mon père, je n’avais aucune raison de regarder à mes dépenses. Absolument aucune. « On essaiera d’organiser ça, à l’avenir. » Repris-je en un sourire. J’avais hâte de découvrir la façon dont elle choisissait ses vêtements. Nous n’avions clairement pas les mêmes standards.

« C’est quand même étrange, d’un coup… » N’avait-elle pas imaginé cette douleur ? Cette démangeaison ? J’aurais pu lui poser mille et unes questions, mais cela n’aurait pas fait avancer les choses. Je me contentai d’enfoncer les mains dans mes poches avant de m’attarder sur ma cigarette et mon briquet. Je niai son commentaire d’un haussement d’épaule : tout le monde ne pouvait pas apprécier les bonnes choses qu’offrait l’argent. C’était un petit caprice enfantin, mais ça me plaisait bien.

Laissant un soupir enfumé quitter mes lèvres, j’écoutais les réponses de Yun Hua à mes questions. Avoir tous ses moyens. J’ignorais ce qu’elle entendait par là exactement, mais elle était encore persuadée d’avoir des problèmes mentaux, j’en doutais fortement. Elle allait mal, je le voyais bien, mais je ne pensais pas qu’elle soit à ce point malade. D’une façon ou d’une autre, même à moitié, elle restait ma sœur. « J’espère que tu auras rapidement cette confirmation dans ce cas… »

Toute cette histoire était bien troublante à mes yeux. J’étais pourtant habitué aux magouilles de notre cher père. Qu’il essaie de faire du mal à ma demi-sœur n’aurait même pas dû m’étonner, encore moins s’il avait soudainement décidé de s’en prendre à son fils. Sauf que nous n’en savions rien. Nous étions perdus, obligés d’imaginer ce dont nous n’avions aucune preuve. Juste le témoignage de Yun Hua qui, parfois, tenait plus de l’hallucination que de la réalité. Je hochai la tête en tirant encore une fois sur ma cigarette. Elle avait raison d’avertir le père du gamin. « C’est pas faux… »

Un nouveau nuage de fumée s’échappa d’entre mes lèvres alors que je fronçais les sourcils. « Arrête tes conneries Yun Hua, tu sais que tu t’en sortiras. » Je levai les yeux au ciel. « Tu me vois sérieusement m’occuper d’un gosse, moi ? » Un ricanement me vient malgré moi, puis je retrouvai le sourire. Un sourire que je souhaitais rassurant. « Allez, ton rendez-vous t’attend. Je peux pas entrer, alors j’vais errer un peu. »


Bae Yun Hua
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take a breath | yuto Mm92Wba Age : 24 ans Date de naissance : 13/03/1995 Astrologie : poisson & cochon Métier : travaille dans une petite animalerie Année : 4ème année Résidant à : un petit appart à shinjuku avec Roxas ♥ Notes : take a breath | yuto 8fAy1I8
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arrêter de prendre les gens pour des menaces potentielles † arrêter de jouer la forte quand je suis au bout de ma vie † disparaître du champ de vision de Royal Shit † prendre soin de Roxas autant que possible † essayer de ne pas aller voir ma psy pour aller l'étrangler † idem pour mon paternel sauf que ce serait plus violent & que je devrais le sortir de sa tombe † faire mon deuil † fuir le regard anéanti & peiné de ma mère † penser à me confier à quelqu'un de confiance au sujet de mes problèmes † ne plus jamais redoubler † dessiner pour évacuer mon surplus de stress... mais pas des trucs glauques ou morbides... ou même en rapport une figure abstraite de la mort
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essayer de ne pas penser que ma vie sentimentale est certainement condamnée pour de bon † faire attention à mon alimentation pour retrouver ma silhouette d'avant la grossesse † mais en même temps je n'aime pas non plus être si fine... dilemme † m'entraîner autant que possible au taekwondo pour être plus forte & savoir faire face à un potentiel danger † arrêter de loucher sur les annonces de la Angel Entertainment †passer plus de temps avec Yuto en dehors du drama familial... enfin essayer, en ne le regardant pas comme un meurtrier
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Ce message a été posté Jeu 23 Fév - 22:33
Tenue ♔ Plaisanter avec Yuto sur nos différences vestimentaires m’aidait à oublier l’espace d’un instant la vraie raison de ma présence ici. Il était vrai que nous n’avions probablement pas les mêmes standards, son briquet n’en étant qu’une preuve supplémentaire, et faire du shopping ensemble pourrait s’avérer aussi amusant que déconcertant pour nous deux. Ce serait aussi l’occasion de partager de beaux instants sans théorie du complot ou autre superstition, juste de profiter l’un de l’autre. A condition qu’une nouvelle bombe ne surgisse pas d’ici là. Cette perspective suffisait à me donner du baume au cœur, à me laisser entrevoir du positif dans les jours ou les semaines à venir. Un peu de bonheur suffisait à éclipser une ombre planant depuis trop longtemps. D’abord les comportements étranges de gens autour de moi, mes suspicions s’alimentant de plus en plus et maintenant cette épaule qui faisait des siennes. Le timing était déconcertant, je voulais bien le lui accorder mais les fais étaient là, ma santé foutait le camp et je ne pouvais pas l’ignorer indéfiniment. « Je sais bien. Pourtant je te jure que la plaie dans le miroir était très réelle et que le médecin l’a constaté de ses propres yeux. Et pour tout te dire, c’est pas beau à voir. ». En même temps, une blessure potentiellement infectée, c’est assez moche en général, si tout était joli, il n’y aurait pas besoin de soigner quoi que ce soit. Tout comme je n’aurais pas besoin de mes séances avec la psychologue si tout allait bien dans ma tête. Comment pouvais-je être certaine d’avoir la confirmation que tout allait bien au final ? Une fois que je n’aurais plus de cauchemars, de crises de panique ou que mon esprit arrêterait d’imaginer le pire autour de moi ? Ce jour arriverait-il seulement ? Rien n’était moins sûr, si après quatre ans je ne pouvais pas tirer un trait sur mon enlèvement, qu’est-ce qui m’assurait que j’y parviendrais dans quelques années ? Je ne pouvais m’empêcher de redouter qu’il arrive la même chose à Roxas, qu’il soit en danger à cause de notre paternel et cette simple idée me rongeait jour après jour.

Aussi les paroles supposément réconfortantes de mon demi-frère me firent doucement sourire, tandis que je finissais ma cigarette avant de la jeter au sol et de l’écraser. « Non, je ne sais pas. Tu sais quoi ? C’est justement le problème, je ne suis plus sûre de rien, j’ai l’impression d’être épiée en permanence et je ne sais même pas te dire si c’est réel ou non. Tu n’as qu’à demander à la femme qui travaille là, c’est ma psy. », rétorquai-je en pointant le bâtiment annexe où se trouvait le bureau de la dame en question, celle qui remettait constamment en question la crédibilité de mes angoisses. Je la détestais mais je ne pouvais pas affirmer qu’elle avait tort. « C’est vrai que tu ne ferais pas une bonne nounou. Mais veiller sur lui Yuto, pas changer ses couches, tu comprends ? ». Pourtant, je ne pouvais retarder l’inévitable, j’avais un rendez-vous médical et il ne pouvait pas m’accompagner à l’intérieur. Dommage. Je pris une grande inspiration avant de me résigner à entrer, prenant le peu de courage qu’il me restait à deux mains. J’étais pile à l’heure pour le coup, le regard bienveillant du médecin ne m’aidant pas à me décontracter. Le verdict tomba : légère infection, pas dramatique, à surveiller et surtout à traiter. A priori, aucun médicament prescrit ne pouvait avoir d’effet secondaire sur ma brûlure, pas d’après les ordonnances que j’avais en tout cas. Il m’en fit une nouvelle en espérant que ça calmerait l’inflammation notamment avant que je puisse sortir du cabinet, pas du tout rassurée. J’espérais que le petit tour de Yuto lui aurait donné des idées pour me faire penser à autre chose.


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Ce message a été posté Dim 26 Fév - 18:10
yuto & yun hua ♔ Certains détails sonnaient faux dans la situation où nous nous trouvions. Je ne pouvais m’empêcher de le remarquer. Yun Hua allait mal, et son état empirait mystérieusement, alors qu’elle assistait à tous ses rendez-vous et essayait d’améliorer les choses. Étrange ? C’était un euphémisme. J’avais appris à me méfier de beaucoup de choses, et en particulier des médecins. Certains d’entre eux étaient sûrement honnêtes, mais pour les autres, ils n’étaient rien de plus que des crapules à mes yeux. Ils tenaient entre leurs doigts l’existence de nombreuses personnes, pour au final les manipuler comme bon leur semblait. La vie de ma mère avait été traitée sans aucune forme de respect et, désormais, elle n’était plus là pour en témoigner.

Inutile d’expliquer que ces raisons suffisaient, à mes yeux, pour ne pas faire confiance à ces individus plus que détestables. « Oui je me doute bien… » Je fermai les yeux un instant, essayant de mettre de côté mes pensées et mon avis. Je n’étais pas le mieux placé pour rassurer les autres, alors je ne savais pas trop quoi dire pour l’aider. Je pouvais juste l’observer, impuissant. « J’espère que ça passera. »

Nous avions tous nos fardeaux, et je devais avouer que j’étais bien heureux de ne pas avoir à partager celui de ma très chère demi-sœur. Une cicatrice comme la sienne, ça ne se camouflait pas facilement, et encore moins si elle décidait soudainement de se rouvrir. « Je savais pas que tu venais ici pour ça aussi. » Mon regard se porta sur le bâtiment en question, la cigarette à mes lèvres, j’inspirai un bon coup. Je restai pensif, laissant finalement le mégot dans l’endroit prévu à cet effet. Un ricanement fusa dans l’air, quand j’entendis la réflexion suivante. « Je ferai de mon mieux, mais je pense pas que t’aies à t’en faire à ce niveau. » Alors je la laissai regagner l’intérieur pour assister à son rendez-vous, les mains enfoncées dans les poches de mon manteau, l’esprit troublé par ce qu’elle m’avait dit.

L’air était relativement frais, même pour cette période de l’année. L’hiver me plaisait néanmoins plus que l’été, pour des raisons qui m’étaient propres. C’est en été qu’était morte ma mère, j’avais perdu l’être le plus cher à mon cœur, tout ça à cause d’une malheureuse « erreur médicale ». C’est peut-être la raison qui, malgré moi, me poussa à approcher du bâtiment que Yun Hua avait désigné un peu plus tôt. Mais alors que je m’avançais, je tournai la tête en direction de deux femmes, occupées à discuter. Ce n’était pas sans raison. Au milieu de leur conversation m’était clairement parvenu le prénom de ma demi-sœur.

Et leur conversation n’était pas des moins intéressantes. On parlait de cachets « spéciaux ». Un traitement particulier, réclamé par un individu proche d’elle. Des indications avaient été données aux autres médecins également. Je feignis l’innocence, sortant une nouvelle cigarette en rejoignant la zone prévue à cet effet, soudainement plus nerveux, et je la portai à mes lèvres. L’énervement me gagnait, je ne pouvais m’en empêcher.

Alors je vis Yun Hua sortir. Les deux femmes avaient disparu depuis longtemps et, les tempes encore battantes de l’énervement, je la rejoignis sans attendre. « Yun Hua. Ton ordonnance. Donne-la moi. » Des explications auraient certainement été plus utiles, mais j’étais incapable d’en fournir pour l’instant. C’était comme une urgence. Elle allait se tuer à petit feu si elle continuait.


Bae Yun Hua
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Ce message a été posté Mar 14 Mar - 17:17
Tenue ♔ Mon rapport au réel avait été profondément affecté ces derniers temps à cause de ma « rechute » émotionnelle comme aimait me le rappeler une certaine personne du corps médical. Entre l’apparition brutale de mon père dans ma vie et ma grossesse imprévue, j’avais eu mon lot d’émotions cette dernière année, mais de là à avoir un impact aussi conséquent, je ne m’y attendais pas. Comme le dit Yuto, le timing est assez étrange et déroutant, cependant, la plaie sur mon épaule était bien réelle, c’était au moins une chose que j’étais sûre de n’avoir pas inventée. Le reste était un flou artistique où je peinais encore à discerner ce qui était réel de ce qui ne l’était pas, si mes angoisses sortaient tout droit de mon imagination ou si elles étaient parfaitement justifiées. Et avec un personnage comme Monsieur Hashimoto tout était possible et imaginable, c’était bien le souci. Son comportement avait beau être difficile à cerner, se lancer à la poursuite d’un enfant d’à peine un an ne jurait pas avec son portrait terrifiant. Après tout, il s’était bien occupé de régler le compte d’y lycéen ami de Yuto, avec ça en tête, on pouvait facilement imaginer le pire. Et si ce n’était pas Roxas, il pouvait aussi s’en prendre au père de celui-ci. Les lignes du crédible étaient tellement troubles qu’un esprit « perturbé » comme le mien ne pouvait plus faire la part des choses, encore moins si cela affectait ma santé. Je n’avais jamais affectionné les hôpitaux ou cliniques, comme la plupart des gens, c’était souvent source de mauvais souvenirs et d’appréhension, plus encore quand on y avait vécu un ascenseur émotionnel non négligeable comme moi presque deux ans plus tôt. Alors je m’étais préparée au pire.

Heureusement, le médecin fit preuve de compréhension et d’indulgence, presque de pitié, à mon égard. Etait-ce si flagrant que j’avais désormais des troubles de panique et que je pouvais faire une crise au moindre élément troublant ? Ou on l’avait briefé, ce ne serait pas surprenant vu que la psychologue se trouvait dans le bâtiment en face. En tout cas, cela me permit de sortir du bâtiment à demi-rassurée, me persuadant tant bien que mal que je n’avais pas l’air d’une folle ambulante. On ne se retournait pas encore sur mon passage, c’était toujours ça de pris. En revanche, mon demi-frère avait l’air bien énervé par rapport à tout à l’heure, le regard sombre et m’ordonnant de lui passer mon ordonnance. Pourquoi donc ? « Un problème ? Bon, si tu veux, tu pourrais m’expliquer au moins. Tu veux laquelle ? ». Dans le doute, je lui présentai toutes celles dont je disposais, aussi bien celles de la psychologue que la nouvelle du médecin que j’avais en mains depuis à peine deux minutes. J’ignorais ce qu’il comptait débusquer avec celles-ci, mais cela ne manquait pas de m’intriguer. Et de m’alarmer au passage. « Qu’est-ce qu’il y a ? Tu t’y connais en médicaments peut-être ? Ou… On a une maladie héréditaire dans la famille ? ». Quand je disais que parfois je pouvais frôler la paranoïa, c’était plus de prouvé. Son air concerné m’inquiétait et tant qu’il ne m’en dirait pas plus, mon niveau d’angoisse ne cesserait d’augmenter, et en général, ça ne présageait rien de bon.


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Ce message a été posté Sam 25 Mar - 23:22
yuto & yun hua ♔ Jamais encore je n'avais été aussi reconnaissant envers deux femmes d'avoir la langue bien pendue. Ces personnes que je ne connaissais pas mais qui, sans en avoir conscience, sans doute, venaient de me révéler de précieuses informations que je ne manquerais pas de communiquer à ma demi-sœur. L'envie de hurler me rongeait les tripes, j'avais envie de cogner un mur et d'éclater contre le béton le visage de celui qui osait prétendre être notre père, lui qui passait son temps à détruire nos vies, dès que l'occasion lui était donnée. Comment osait-il mettre en danger la santé de Yun Hua ? celle de son enfant? Je n'étais pas fou, j'avais parfaitement entendu la conversation de ces femmes, et je n'étais pas suffisamment stupide pour imaginer des mots qui n'avaient pas été prononcés. Un jour, j'allais avoir la peau de cet enfoiré. J'allais être là au moment où il rendrait son dernier soupir, soulagé de voir cette petite guerre se terminer. Oh oui, j'y croyais de tout mon être.

Mais ce n'était hélas pas le moment de discuter, de se faire de petites promesses stupides que je n'allais pas pouvoir tenir. Au contraire, il était temps d'agir, d'avertir Yun Hua du danger qu'elle courait et de l'empêcher de se jeter, une fois encore, dans la gueule béante d'un loup prêt à l'avaler. Un esprit mort le reste à jamais. On ne revient pas d'une maladie mentale, ou alors c'est uniquement avec de graves séquelles. Je ne supportais pas l'idée qu'une chose aussi horrible arrive à ma demi-sœur. La seule que j'avais la chance d'avoir, et que je devais protéger pour la même raison. Notre père était un crétin fini, mais j'étais terminé à lui montrer que, moi aussi, j'étais capable de contrôler la situation. Je n'allais pas lui laisser ce tour d'avance.

Je ne contrôlai pas mes mots au moment de demander à Yun Hua l'ordonnance qu'elle avait dû recevoir du médecin. Elle ne prendrait plus un seul de ces cachets, et encore moins de rendez-vous dans cet hôpital. Je refusais d'accepter une situation aussi horrible que celle dans laquelle nous nous trouvions. « Toutes. Toutes celles que tu as reçues ces derniers temps, qui pourraient encore te servir. » Annonçai-je sans prendre le temps de penser à qui pouvoir nous entendre. C'était le cadet de mes soucis. Rien ne pressait vraiment, mais ma colère appelait l'urgence. Lui expliquer me semblait superflu. C'est pourquoi je me saisis des quelques morceaux de papiers qu'elle me tendait avant de les déchirer en deux, puis en quatre, et enfin en huit, par acharnement plus que par besoin, après quoi je m'approchai de la poubelle voisine pour y jeter les morceaux. « Fais-moi confiance... Tu n'as pas besoin de ces merdes. » Mes yeux se reposèrent sur le visage de Yun Hua, puis je les fermai, essayant de ne plus penser à ce que je venais d'apprendre. La douleur qui me prenait au coeur était trop forte pour que je puisse exprimer quoi que ce soit. «Je laisserai pas ce salopard prendre une personne de plus... » Il était rare que je me mette dans un tel état, mais je voyais clair dans le petit jeu de Seito. Ce n'était pas la première fois qu'il employait la médecine pour se débarrasser de quelqu'un ; c'est du moins la désagréable impression qui me nouait le coeur depuis d'interminables minutes. « Il leur fait prescrire des merdes depuis le début, Yun Hua... » Je repris, plus calme, en essayant de maîtriser mes émotions. « Seito... C'est de la faute de Seito.»


Bae Yun Hua
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Ce message a été posté Lun 27 Mar - 21:06
Tenue ♔ Je ne l’avais jamais vu dans un tel état et son attitude me préoccupait réellement. De nous deux, c’était toujours celui qui conservait son sang-froid en toutes circonstances, j’avais beau ne connaître Yuto que depuis peu de temps, j’avais déjà pu déterminer qui était le plus impulsif de la « fratrie » bancale que nous formions. Et ce n’était pas lui. J’avais le sentiment qu’il avait appris quelque chose de terrible, qu’une révélation l’avait frappé de plein fouet et ça me terrifiait. Parce que pour ébranler un tel mur impassible en temps normal, il fallait que ce soit vraiment sérieux et vraiment inquiétant. Ce qui n’arrangeait rien à mon état du moment, on l’avait vu, je flirtais aisément avec la paranoïa, alors son regard préoccupé suffisait pour faire jaillir un millier de théories plus farfelues les unes que les autres. Par réflexe, je regardai autour de nous, guettant la moindre présence malveillante aux alentours, comme si les ombres que j’apercevais depuis des semaines étaient sur le point de fondre sur nous à tout moment. Je me sentais oppressée, presque à court de souffle, mon demi-frère me tenant décidément en haleine de ce qu’il se passait. Je l’observai avec stupeur déchirer en une infinité de morceaux mes ordonnances, comme si mon salut venait soudainement d’être réduit à néant. Qu’est-ce que ça voulait dire ?! « Non mais ça va pas ?! Qu’est-ce qui te prend ? Tu sais combien ça coûte une consultation au moins pour avoir ces ordonnances ?! ». En soi, c’était ma mère qui en faisait les frais, mais ça n’excusait pas son geste. Pourquoi me privait-il de mes médicaments, seuls remèdes contre mon esprit défaillant ? Je passai ma main sur mon visage, épuisée par tout cela et assurément sur le point de craquer. Pas besoin de ces merdes ? Je pris une expression effrayée, comme si je m’apprêtais à comprendre ce qu’il voulait dire mais que je ne voulais pas y croire. Ce serait trop énorme, trop dur à encaisser et impliquerait trop de choses que je ne voulais pas entendre. Et l’émotion qui s’emparait de Yuto me secoua. « Qu’est-ce que tu veux dire ? Je ne comprends pas Yuto, qu’est-ce qu’il se passe ? ». A cet instant, j’avais vraiment conscience d’être la petite sœur à laquelle le grand frère se devait de révéler une nouvelle qu’elle n’avait pas envie d’entendre, mais qu’il le fallait, parce que c’était important. La révélation tomba comme un plomb sur mes épaules. Depuis le début, tout était planifié, manipulé, peaufiné avec un seul responsable derrière cette mascarade dégoûtante. Seito. Cet enfoiré. « Comment sais-tu ça ?, demandai-je, la voix tremblante, serrant ma gourmette avec émotion, tu en es sûr ? Vraiment ? ». Evidemment, tout faisait sens. Mais c’était trop, c’était cette ligne que je ne pensais pas le voir franchir un jour, même après tout ce qu’il avait pu faire. Les larmes me montaient aux yeux, mon cœur était partagé entre le choc, la désillusion et la colère. Mais aussi un peu de soulagement. « Yuto… Ça veut dire que je ne suis pas folle ? Que tout ça ne vient pas de moi ? ». Que je n’étais pas non plus un danger pour Roxas. Et ça, s’il me le confirmait, ce pouvait être la meilleure nouvelle de la journée.


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Ce message a été posté Mar 28 Mar - 15:57
yuto & yun hua ♔ Il était impératif que je me calme, que je mette de côté les nouvelles que je venais d’apprendre et que j’essaie ne serait-ce qu’un instant de me montrer rationnel et réfléchi à nouveau. Ce n’était pas difficile, d’habitude, je n’avais qu’à essayer d’obtenir les meilleurs résultats, à mettre mes caprices de côté et, cela fait, je parvenais à trouver un plan intelligent. Enfin, à peu de choses près. Mon idée de faire diversion avec Ayumu n’était pas la plus brillante et je réalisais seulement à quel point elle avait été inutile. Yun Hua était quand même en danger. Qui sait ce qui aurait pu arriver si elle avait continué à prendre ces cachets ? Cette pensée me donnait froid dans le dos. « Ouais, je sais ce que ça coûte, mais c’est moins grave que ce que tu risques. » Mes yeux se fermèrent un instant et je poussai un soupir profond, espérant retrouver mes esprits et un minimum de calme. Il le fallait. Mon impulsivité finirait par me poser problèmes si ça continuait.

« Seito… » Je me pinçai l’arête du nez, réfléchissant encore à ce qu’il venait de se passer pour ne pas dire de bêtises... avant de m’expliquer plus correctement. C’était un mauvais rêve, ça ne pouvait être autrement. J’avais du mal à croire que tout ce qu’il se passait arrivait réellement. « J’ai entendu deux femmes en parler, pendant que tu étais à ton rendez-vous…[/color] » Mon cœur battait à vive allure ; je n’en disais rien, du moins pas mot pour mot, mais j’étais effrayé. Comment un père pouvait-il agir de façon aussi odieuse envers ses propres enfants ? « Ils ont dû jouer sur les effets secondaires, les contre-indications… Je n’en sais rien, je ne suis pas médecin… » Et pourtant, les paroles que j’avais entendues ne laissaient aucune place au doute. Pour me calmer, je joignis mes mains devant mon visage. « Non, tu n’es pas folle… C’est lui qui l’est. »

Alors je m’autorisai l’un de ces gestes si rares : je pris ma sœur dans mes bras. « On te trouvera un autre médecin, Yun Hua, quelqu’un qui te mettra pas en danger… » À chaque fois, je sentais la haine que j’éprouvais à l’égard de mon père grandir, devenir plus vive, comme un feu que l’on alimentait régulièrement. « Un jour, il nous emmerdera plus… » Et s’il ne crevait pas de lui-même, je m’en assurerais. Une pensée bien effrayante qui, pourtant, se confirmait de jour en jour.


Bae Yun Hua
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Ce message a été posté Jeu 30 Mar - 23:12
Tenue ♔ Tout mon monde s’effondrait. Encore une fois. Sauf que c’était psychologie, tout ce que j’avais pensé voir, entendre, comprendre durant ces derniers mois n’était que le fruit d’un poison qui se développait dans mon organisme. Un poison soigneusement administré à dose de calmants douteux et commandités par mon père. Je n’en revenais pas. Après tout ce que j’avais pu subir, tout ce que Yuto avait pu subir, je n’aurais jamais cru qu’il irait jusque-là, qu’il s’en prendrait directement à l’un de nous deux, et encore moins à moi. Qu’avais-je fait sinon ignorer royalement son existence et faire comme s’il ne faisait pas partie de ma vie ? Soit, je n’incarnais sans doute pas la fille modèle dont il aurait rêvé pour faire honneur à son nom mais s’il en voulait une, il n’avait pas qu’à la concevoir avec sa femme. Encore aurait-il fallu qu’il ait suffisamment d’affection pour cette dernière pour ne pas aller voir ailleurs et la laisser mourir dans une indifférence totale. Cette famille était un vrai bordel et comme toujours, c’était les enfants qui trinquaient. A triple puissance. Des hommes en noir n’étaient peut-être pas après moi mais c’était encore, l’épée de Damoclès qui planait au-dessus de ma tête, c’était la folie. Et on ne jouait pas ainsi avec la santé mentale des gens, avec leur santé tout court. Qu’il me coupe les fonds pour les frais de scolarité, peu m’importait mais il n’avait aucun droit d’influer sur mon esprit et sur tous ceux qui faisaient partie de ma vie. Le simple fait d’entendre son nom dans la bouche de Yuto me donnait la nausée et je serrai les poings, essayant de ne pas craquer, en vain. Seul point positif, je n’étais pas un danger pour Roxas, mais c’était vraiment le seul bon point de cette journée. « Alors je vais pouvoir revoir Roxas. Le prendre dans mes bras sans avoir peur de lui faire mal. Je… ». M’apercevoir que je n’étais pas une menace pour mon enfant était plus que soulageant. Mais ce moment fut bref, rapidement remplacé par un sentiment de révolte et de rancœur profonde. Je n’avais pas mis Roxas en danger mais Seito si, son grand-père, bordel. J’accueillis de bon cœur l’étreinte de Yuto, me laissant à moitié tomber contre lui. J’avais besoin de lui plus que jamais en cet instant, c’était le seul à qui je pouvais réellement faire confiance et qui pouvait me tirer de ce mauvais pas. J’acquiesçai doucement, les larmes roulant sur mes joues. Je ne pouvais plus supporter cette situation, c’était trop, c’était la ligne rouge à ne pas traverser. Doucement, je me dégageai de ses bras pour lui faire face, contenant ma rage péniblement. « Il ne peut pas s’en sortir comme ça. Je ne lui pardonnerai pas. Il a mis Roxas en danger, il a mis tout mon entourage en danger, même toi… S’il t’était arrivé quelque chose à cause de moi… merde. Yuto, ce n’est pas « un jour » sur lequel il faut compter. On doit se débarrasser de lui avant qu’il s’en prenne à quelqu’un d’autre. ». Jamais je n’aurais cru m’emporter de la sorte, ni en venir à une telle extrémité. Mais nous n’avions pas le choix, il fallait le mettre à terre si on ne voulait pas tous finir engloutis par ses jeux malsains. J’essuyai les gouttes salées de mon visage et croisai les bras, déterminée. « Dis-moi ce que je peux faire pour t’aider. Je te jure, je ne me reposerai pas tant que ce salop ne sera pas hors d’état de nuire. ». J’étais parfaitement sérieuse, désormais, j’allais prendre part à l’opération anti-Seito alors que je m’étais jurée de garder autant de distance que possible. Cela ne dépendait plus de moi.


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Ce message a été posté Ven 31 Mar - 1:28
yuto & yun hua ♔ Il y avait quelque chose de particulièrement cruel dans la façon de procéder de notre père. Cet homme à la logique pernicieuse préférait depuis toujours faire passer la santé de ses affaires avant celle de ses proches. Il ne regardait pas à ce qu’il considérait comme un détail : la vie de ses enfants, de sa femme, de toute personne dont il était, en théorie, proche. Il était Midas, à la différence que ses mains, au lieu de changer en or, transformaient tout ce qu’il touchait en poussières. En cendres, pour m’exprimer plus justement. Seito n’était pas là pour faire ce genre de différence, de toute façon.

Au bout du compte, cela n’aurait même pas dû m’étonner. Mon père était la personne la plus détestable et rebutante que je connaissais, et si j’étais au courant de ses magouilles depuis ma séparation avec Airi, il ne cessait de me surprendre, dans le plus mauvais sens du terme. Il m’agaçait, me donnait l’envie de vomir à la seule mention de son nom et, pourtant, je prenais sur moi pour ne pas le faire. Quel fils indigne j’aurais été si j’avais osé me comporter de la sorte. J’aurais certainement perdu ma place d’héritier et, cela, c’était tout simplement impossible. L’affaire me revenait de droit.

« Oui, tu pourras… Ton épaule guérira sûrement, elle aussi… »

Avec une blessure rouverte, elle risquait l’infection, la septicémie. Pas besoin d’être médecin pour savoir qu’il suffit de quelques germes pour menacer la vie d’un Homme. Même en ayant été témoin de la conversation de ces femmes, je peinais à croire la vérité. J’étais la preuve et le juge à convaincre. Un rôle dont je me serais volontiers passé. À la place, plus par réflexe qu’autre chose, je me permis de prendre ma sœur dans mes bras, de la serrer contre moi, mettant de côté le masque que je portais le reste du temps pour la soutenir autrement qu’avec des mots, trop faibles pour véritablement exprimer ce que je ressentais à l’idée de la perdre. Notre relation n’était pas idéale, mais je tenais à elle plus qu’à beaucoup d’autres. Si elle n’avait pas été ma demi-sœur, sans doute n’aurais-je jamais essayé de mettre au point une stratégie aussi stupide avec Ayumu, afin de détourner l’attention de l’odieux personnage qu’était notre père. Si elle n’avait pas été ma demi-sœur, sans doute n’aurais-je pas été aussi furieux.

« Yun Hua… » Je soupirai malgré moi, glissant une main dans mes cheveux, si courts que ça ne servit à rien. « Nous sommes surveillés, aussi bien toi que moi. » J’ignorais dans quelle mesure ; j’ignorais si mon propre père était capable de nous écouter, d’avoir à l’œil le moindre de nos faits et gestes ; cependant, je n’étais pas assez stupide pour ignorer qu’il se renseignait énormément à notre sujet. Que chaque mot comptait. « Il aura toujours un tour d’avance sur nous. » Je fermai les yeux, pinçant l’arête de mon nez, comme toujours lorsque je réfléchissais. « Tu es bien placée pour savoir qu’il ne laissera rien passer... »

Ce n’était rien de plus qu’une tentative d’apaiser la colère de ma sœur et de l’empêcher de se lancer dans des projets qui, une fois aboutis, lui seraient retombés dessus sans lui laisser de chance. Pourtant, au fond de moi, je ne pouvais m’empêcher d’éprouver cette colère. Un sentiment sourd, grondant. L’envie d’en finir avec l’homme qui osait, jour à près jour, faire de notre vie un enfer.

« On devrait partir… » Repris-je en passant mon bras autour de celui de ma sœur, quand je vis une personne émerger du bâtiment, sans doute attirée par notre conversation assez vive. «Les murs ont des oreilles, ici. Ça te dit, un café ? »


Bae Yun Hua
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take a breath | yuto Mm92Wba Age : 24 ans Date de naissance : 13/03/1995 Astrologie : poisson & cochon Métier : travaille dans une petite animalerie Année : 4ème année Résidant à : un petit appart à shinjuku avec Roxas ♥ Notes : take a breath | yuto 8fAy1I8
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arrêter de prendre les gens pour des menaces potentielles † arrêter de jouer la forte quand je suis au bout de ma vie † disparaître du champ de vision de Royal Shit † prendre soin de Roxas autant que possible † essayer de ne pas aller voir ma psy pour aller l'étrangler † idem pour mon paternel sauf que ce serait plus violent & que je devrais le sortir de sa tombe † faire mon deuil † fuir le regard anéanti & peiné de ma mère † penser à me confier à quelqu'un de confiance au sujet de mes problèmes † ne plus jamais redoubler † dessiner pour évacuer mon surplus de stress... mais pas des trucs glauques ou morbides... ou même en rapport une figure abstraite de la mort
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essayer de ne pas penser que ma vie sentimentale est certainement condamnée pour de bon † faire attention à mon alimentation pour retrouver ma silhouette d'avant la grossesse † mais en même temps je n'aime pas non plus être si fine... dilemme † m'entraîner autant que possible au taekwondo pour être plus forte & savoir faire face à un potentiel danger † arrêter de loucher sur les annonces de la Angel Entertainment †passer plus de temps avec Yuto en dehors du drama familial... enfin essayer, en ne le regardant pas comme un meurtrier
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Ce message a été posté Lun 3 Avr - 20:49
Tenue ♔ Au fond, ce que je me refusais à admettre ces derniers temps venait d’imploser dans mon esprit, me frappait de plein fouet et je ne pouvais plus rien contrôler. Le fait était que j’aurais été prête à tout pardonner, vraiment tout, à me montrer compréhensive au final. Pas de suite, le temps aurait dû apaiser les choses, panser les plaies de chacun, mais j’aurais fini par lui pardonner, pour son absence, pour l’enlèvement, pour son entrée intrusive dans ma vie. Tout. S’il avait eu le courage de montrer qu’en fin de compte, c’était un père et qu’un père tenait à ses enfants, qu’il se souciait de nous et voulait changer pour regagner notre estime et notre affection. Je l’aurais cru, quand bien même ses paroles auraient été brodées de toutes pièces et imprégnées de mensonge à chaque bout. Parce qu’au fond, c’était mon père et que je ne pouvais rien y changer. Je ne le connaissais pas tant que cela, j’aurais pu longtemps espérer qu’une part de lui, même infime, corresponde à mes attentes. Or, ce minuscule espoir venait de s’envoler définitivement avec ce nouveau pas de travers, celui de trop, celui qui marquait le point de non-retour. Jamais je ne pourrais lui pardonner, l’excuser ou même avoir un semblant de considération à son égard. Il ne ferait plus jamais partie de ma famille, pour peu que j’aie toléré jusqu’ici lui accorder un emplacement sur le tableau. C’était tous mes rêves d’enfant qui venaient de s’évanouir pour de bon, sans jamais pouvoir se reconstruire un jour. Mon corps guérira, mon esprit aussi, mais qu’en était-il de mes sentiments ? Pourrais-je jamais faire confiance à quelqu’un si je ne pouvais me fier à mon propre père ? Il ne cessait de me briser encore et encore, il ne cesserait sans doute jamais, à moins qu’on ne le stoppe. Chose peu aisée comme me le rappelait mon demi-frère, le seul être auquel je pouvais encore me fier. « Alors, on ne fait rien ?, rétorquai-je en reniflant bruyamment, on le laisse manipuler nos vies en essayant de ne pas trop être blessés au passage ? C’est ça ? ». J’avais conscience que ce n’était pas facile, qu’il y avait d’énormes risques, mais eh, même en ne faisant rien, j’avais manqué de me faire interner pour démence. Après ça, le danger ne me paraissait plus tant démesuré, surtout si ça pouvait permettre à mon fils de ne pas en faire les frais. « Nous sommes deux. Je suis certaine que si on s’y prend bien, on peut le doubler. ». Je n’en savais foutrement rien, j’avais juste besoin d’y croire, croire qu’il y avait une porte de sortie au bout de ce tunnel. Ça ne se ferait pas en un jour, mais on devait pouvoir contrer ses plans sournois. A l’abri des regards et des oreilles indiscrètes. « Va pour un café. J’ai bien besoin de ça. », acquiesçai-je, mettant mes mains dans les poches et commençant à marcher vers le café le plus proche, juste au bout de la rue. Je ne pouvais pas rester plus longtemps dans cet endroit de toute manière et loin de moi l’idée de vouloir faire une scène. On pourrait vraiment m’enfermer, il fallait faire profil bas. Je tentai tant bien que mal d’ignorer les hallucinations en chemin, ainsi que les petits picotements sur mon épaule, tant de maux causés par Seito. Il allait payer pour ça. Une fois attablés à l’intérieur, je commandai un cappuccino, l’air pensif. Je n’avais aucune notion stratégique dans le monde des affaires, je me sentis soudain terriblement démunie et dépourvue. Quelles chances avais-je contre un tel monstre ? « On ne peut vraiment rien contre lui ? Yuto, on doit faire quelque chose, il peut pas continuer. A qui va-t-il s’en prendre après ? ». Je ne voulais surtout pas lui donner l’occasion de nous le montrer.


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Ce message a été posté Sam 8 Avr - 1:13
yuto & yun hua ♔ J’emmerdais toutes les personnes qui avaient un jour osé dire que la pomme ne tombait jamais lui de l’arbre. C’était faux. Peu importe ce qu’il m’arriverait, peu importe les personnes que j’allais croiser, je refusais de m’imaginer aussi mauvais et tordu que ne l’était Seito. C’était un homme sans scrupule, qui passait plus de temps à s’intéresser aux chiffres de son entreprise qu’à sa propre famille, et qui n’hésitait pas à mettre en jeu la vie de ses proches, si cela lui permettait de gonfler un peu son capital. Pourquoi avais-je besoin de m’identifier à un homme comme lui ? J’aurais pu fuir, essayer de changer de nom, de vie, beaucoup de choses en vérité. Oui, c’était vrai, mais je ne le faisais pas. Je voulais le voir disparaître, assister à sa chute, prendre sa place et redresser ses torts… Prendre sa place ? Non. Jamais je ne pourrais prendre la place d’un homme comme lui. Je ferais mieux. Beaucoup mieux.

La chose la plus difficile à cette heure, c’était de voir Yun Hua dans un état aussi lamentable. Seito ne faisait vraiment pas dans la dentelle lorsqu’une personne le dérangeait, et s’il n’avait pas déjà éliminé l’un de mes meilleurs amis, je n’aurais sans doute jamais pensé qu’il était monstrueux au point de s’en prendre à ma propre demi-sœur. Sa fille, son sang ! Et moi, à côté, je ne pouvais que l’observer et l’écouter, même si cela ne servait à rien. Je soupirai, secouant la tête lentement, les mains à nouveau enfoncées dans les poches de mon manteau. « C’est tout ce qu’on peut faire, se défendre. » Je regardai au loin, pinçant les lèvres. « Tu n’as pas idée de la sécurité dont il s’entoure, Yun Hua… » Mais elle semblait convaincue. Un soupir m’échappa et fusa dans l’air, bref et audible. Je fermai les yeux pour essayer de me reconcentrer.

La maison était une véritable prison dorée. Les alentours étaient surveillés, les caméras pullulaient. À l’intérieur, par contre, il n’y avait rien. Seito craignait bien trop, disait-il, qu’on l’observe à son domicile : et à raison. Cela me permettait d’avoir un peu de liberté, lorsqu’il s’en allait. Une liberté dont je profitais sans jamais me priver, tant j’en avais besoin. Yun Hua ne réalisait sûrement pas ce que c’était, de vivre en permanence avec un tel monstre.

Je gardai le silence jusqu’à notre arrivée dans un petit café. Pour mon plus grand bonheur, nous trouvâmes une place assez rapidement et je pris la carte afin de faire mon choix, écoutant d’une oreille attentive ce que disait ma demi-sœur. Sentir son inquiétude ne m’aidait en rien, j’aurais moi aussi aimé que les choses soient plus simples. « Non. » Mes lèvres se pincèrent un bref instant. « En plus, nous sommes trop proches de lui pour ça… » Ses affaires étaient trop bien ficelées pour que je puisse y porter un coup, et au niveau personnel, la seule chose à faire aurait été… De le tuer. Cette pensée, qui depuis quelques temps me revenait souvent à l’esprit, fit courir un frisson le long de mon échine. Un fils digne de ce nom n’aurait jamais dû avoir de telles pensées.


Bae Yun Hua
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Ce message a été posté Ven 14 Avr - 18:41
Tenue ♔ L’impuissance m’étouffait. Je remuais toutes mes pensées, analysais toutes les informations dont je disposais, rien à faire, aucune faille ne semblait apparaître dans les plans diaboliques de notre géniteur. C’était un homme d’affaires puissant, avec plus de monde à sa botte que l’université ne comptait d’étudiants, et un bras long comme je n’en avais encore jamais vu. Il fallait dire que je ne connaissais rien à ce monde, impossible d’évaluer s’il était plus fort que les autres, ou s’ils avaient tous de telles ressources. J’avais beau être submergée par la rage et la rancœur, il fallait bien faire face à l’évidence, je ne pouvais rien face à un tel individu, quand bien même ma propre chair était en jeu. Ce n’était assurément pas dans le monde du mannequinat où travaillait ma mère que je pourrais trouver des alliés de choix. Et si une infime lueur d’espoir brillait encore, Yuto s’empressa de la faire disparaître. Nous étions condamnés à essayer de lui échapper, en permanence, parce que nous, nous n’avions pas une vingtaine de gardes du corps pour nous accompagner en déplacement. C’était profondément injuste, comment les puissants, même en commettant les crimes les plus atroces, parvenaient-ils toujours à s’en sortir ? Et ceux qui faisaient les frais de leur fantaisie n’avaient d’autre option que de se soumettre gentiment ? Je refusais d’y croire. Il devait y avoir un moyen, peu évident, mais un moyen tout de même, quelque part. Il ne pouvait pas s’en sortir impunément, comme si rien ne s’était passé. Quand bien même fallait-il engager un tueur à gages extrêmement doué, nous devions nous débarrasser de lui. J’aurais songé que Yuto aurait été en mesure de faire quelque chose après avoir commandé ma boisson, mais ce que je considérais comme un atout s’avérait pour lui être une faiblesse. Notre proximité avec Seito ne nous aiderait ainsi donc pas à toucher son point faible. Dommage. J’attendis que les boissons soient apportées avant de reprendre, je ne voulais pas risquer qu’on puisse être écoutés, pas après avoir su que le corps médical pouvait compromettre son intégrité sur ordre d’un milliardaire. « Alors trouvons quelqu’un qui ne l’est pas. Quelqu’un qui pourrait nous aider à trouver sa faille. Il a des hommes de main mais je suppose qu’il a aussi des ennemis dans le milieu, non ? ». Les affaires, si je n’y connaissais pas grand-chose, je savais qu’il y avait toujours plusieurs lions autour d’une même proie. Parfois, user de cette course au profit pouvait s’avérer utile et peut-être Yuto pourrait-il nouer des alliances qui ferait couler ce monstre. Ou on pouvait s’en tenir à l’idée du tueur à gages. « Ou alors… On pourrait engager quelqu’un pour s’ « occuper » de lui… », murmurai-je avant de boire une gorgée de mon cappuccino. J’étais vraiment prête à tout et si le tuer était la solution, je ne réfléchirais pas deux fois. Pas quand la vie de Roxas était en jeu.


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Ce message a été posté Lun 24 Avr - 1:24
yuto & yun hua ♔ Pourquoi ? Pourquoi être riche à millions, si c’était pour avoir une famille malheureuse et être incapable d’être là pour elle ? Pourquoi être riche, si c’était pour détruire une à une les personnes qui avaient, à un moment ou à un autre, fait partie de notre existence ? La liste des questions que j’aurais aimé poser à mon père dépassait de loin la dizaine d’unités, mais j’étais bien incapable de discuter avec cette personne dont j’aurais pourtant dû être proche. Entre nous existait un mur, un mur que je me sentais de plus en plus incapable de surmonter, qui m’écrasait petit à petit, à mesure que je prenais conscience de l’importance des pouvoirs de mon père. Nous ne pouvions rien faire. De notre petite place, nous étions aussi impuissants que des rats de laboratoires ; l’état de Yun Hua ne faisait que donner corps à cette horrible comparaison.

Cette idée m’insupportait. Je ne pouvais pas accepter que cet homme, tout puissant qu’il était, mette en danger les jours de sa propre fille. Pire encore, je voyais en cette décision de sa part une preuve supplémentaire pour appuyer ma crainte la plus profonde : celle que mon tour vienne un jour. Combien de fois n’avais-je pas perdu le sommeil en me demandant s’il n’allait pas se retourner contre son propre fils, s’il réalisait qu’il était un danger ? Seito avait déjà fait tomber plus de têtes que nous ne pouvions en compter et, je n’en doutais pas une seconde, il n’hésiterait pas à recommencer si le besoin s’en faisait sentir. Qu’en serait-il si c’était moi ? Cette peur m’empêchait d’agir, me paralysait. Je craignais bien trop pour ma vie. Je ne voulais pas être un simple pion sur l’échiquier où il avait si soigneusement disposé ses pièces. Je voulais être le fou qui mettrait le roi en échec. Je voulais voir son empire s’effondrer, le purifier.

Les mains jointes autour de mon nez et les coudes posés sur la table, je réfléchissais, les yeux fermés, à ce que venait de me proposer ma demi-sœur. Des ennemis dans le milieu ? « Très certainement, oui. » Mais tout le monde n’était, heureusement, pas aussi tordu que Seito. Il n’était pas évident de faire tomber une affaire comme la sienne. Pas aussi simplement. « Mais ce serait mettre l’affaire en danger que de faire intervenir quelqu’un d’autre... » Et l’affaire, c’était tout ce que j’avais aujourd’hui, avec mes études de droit. Je vivais dans le but de reprendre ce qui me reviendrait de droit, une fois les jours de Seito comptés. Mon regard se posa finalement sur Yun Hua, dont les mots me frappèrent, comme la mention audible des pensées que j’essayais de faire taire depuis si longtemps. « Qu’est-ce que tu veux dire par là ? » Mon ton s’était fait involontairement cassant et je m’étais empressé de prendre une gorgée de ma boisson, espérant le faire oublier. « Tu réalises ce que tu dis ? » J’avais beau détester mon père et avoir des envies meurtrières le concernant, je me sentais alors incapable de passer à l’acte ; de plus, qu’une personne comme Yun Hua puisse évoquer de telles idées me faisait froid dans le dos. « Tu veux vraiment t’abaisser à son niveau ? Jouer son petit jeu stupide ? C’est bien trop dangereux. » Le détestais-je assez pour imaginer une telle chose ? Le tuer, plutôt que le laisser mourir naturellement ? Je ne savais pas. Je ne savais plus. « Cette histoire me rend totalement fou… »


Bae Yun Hua
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Ce message a été posté Jeu 27 Avr - 22:01
Tenue ♔ La réalité m’étouffait, je me sentais désemparée face à tout ce qui se jouait autour. Ce n’était qu’à ce moment que j’avais conscience du cocon confortable dont j’avais pu profiter étant plus jeune, de cette bulle de sécurité constituée par ma mère autour de moi. J’avais pu profiter de l’amour sincère d’un parent, sans le voir disparaître brutalement, j’avais pu grandir à l’écart de toutes ces manigances tordues qui me dépassaient de loin. En avait-elle eu conscience ? Avait-elle tenu à me garder dans l’ombre délibérément parce qu’elle avait compris à quels dangers nous pouvions être exposées ? Je n’avais jamais parlé de cette situation avec elle en lui laissant aligner plus de trois phrases, sans claquer la porte de ma chambre sous le coup de la colère. Désormais, je me dis que j’aurais peut-être dû lui prêter une oreille plus attentive. Peut-être n’était-elle pas si aveugle que je l’avais cru, peut-être avait-elle simplement compris qu’il fallait paraître docile face à cet homme pour ne pas s’attirer sa colère et protéger ceux qui nous étaient chers. Qui sait, ainsi avait-elle pu multiplier les bonnes excuses pour que je n’aie pas à faire sa rencontre jusqu’au jour où j’ai appris également l’existence de Yuto. Ce n’était pas impossible et ça correspondait mieux à l’image que je me faisais de ma mère avant d’apprendre la vérité sur ma naissance, une force tranquille. Je ne pourrais jamais comprendre comment elle était tombée amoureuse de cet homme, en revanche, je pouvais désormais parfaitement concevoir que tout ce qu’elle avait entrepris depuis, visait uniquement à me protéger. Maintenant que j’étais livrée à moi-même, je voyais bien combien j’étais ignorante face à tant de moyens au service d’un être cruel et sans scrupule. Je n’avais plus ce joli bouclier de verre pour me préserver, et pire, je n’en avais pas non plus pour mon enfant. Quelle vie.

Être coincée dans ce café n’aidait en rien, cela nous permettait de converser avec mon demi-frère, mais les mots ne suffisaient plus. Il fallait agir, et le plus tôt serait le mieux. J’étais impulsive, je lançais des pistes sans réfléchir mais à force de se prendre des murs, on finirait bien par trouver une porte ouverte. Je refusais de croire que la seule solution était de prier pour qu’il soit atteint d’un arrêt cardiaque, d’une maladie grave ou d’un accident. Je ne pouvais pas m’en remettre au sort pour vivre en paix, sans crainte d’avoir une cible sur mon dos en permanence. Au moindre faux pas, je ne ferais pas long feu, nul doute que si on me voyait tourner autour d’un commissariat, d’étranges circonstances expliqueraient que j’ai péri ce jour-là. Et c’était terrifiant. J’avais déjà cru y rester dans cet incendie, je n’étais en rien résolue à mourir et encore moins à laisser planer le doute quant au risque qui planait sur Roxas. Je haussai les épaules, incrédule. « Pas si tu négocies bien. Tu pourras toujours trouver un moyen de sauver l’entreprise. En revanche, je ne crois pas que tu puisses faire grand-chose si je me fais interner ou renverser hasardeusement par une voiture. ». J’étais sèche, et plus dure que je ne le pensais, mais les faits étaient là. J’étais passée à peu de choses de finir enfermée pour des années, une éternité, et il n’aurait rien pu y faire. Du moins, je ne le croyais pas. On ne l’aurait pas laissé tenter quoi que ce soit et c’était la raison pour laquelle j’étais persuadée qu’il fallait prendre les devants. Quitte à commettre l’irréparable. Quand bien même il s’agissait de mon propre père. « J’en suis tout à fait consciente. Et j’ai honte dans un sens. Mais je ne veux pas me coucher tous les soirs en pensant que je ne verrai peut-être pas le jour d’après. Ou que Roxas puisse être enlevé sans que je ne voie rien venir. Je ne peux pas vivre constamment dans la peur. ». Sa tyrannie devait cesser, sa dictature devait être détruite, peu importait les moyens. On n’avait pas d’état d’âme en temps de guerre après tout.

Je croisai les bras, sourcils froncés. M’abaisser à son niveau ? Je ne savais même pas si c’était possible. Laisser sa femme mourir après l’avoir trompée et eu un enfant hors mariage, faire tuer le meilleur ami de son fils, laisser sa fille être enlevée et refuser de négocier, menacer son fils de le destituer de son statut d’héritier, droguer sa fille pour la faire interner… cela faisait beaucoup de choses dont peu d’êtres humains pouvaient se vanter d’avoir accompli. Pas la moindre chance que je m’y risque un jour, quand bien même j’aurais planifié le meurtre de Seito, ça ne valait pas un dixième ce qu’il avait fait. De ce qu’il nous avait fait. « Ouvre les yeux Yuto. On ne va pas pouvoir s’en sortir en souriant et en lançant des bonbons en criant « Paix et amour » dans le monde. Si demain il en a envie, il peut claquer des doigts et nous faire tuer tous les deux. Ça ne t’inquiète pas un minimum ? Personnellement, je ne pense pas que de beaux discours peuvent arrêter quelqu’un comme lui. On a deux solutions : soit on le fait tomber en lui trouvant des affaires louches et en le faisant arrêter, soit on trouver un moyen plus direct de l’éliminer. Si tu as une autre solution, vas-y, je t’écoute. ». Je comprenais tout à faire que faire tuer quelqu’un était répugnant et répressible, mais au bout d’un moment, il fallait être réaliste et faire valoir ses priorités. On n’aurait jamais une chance d’être heureux l’un comme l’autre, ni ensemble, tant que ce monstre respirait.


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Ce message a été posté Sam 6 Mai - 0:00
yuto & yun hua ♔ Voilà donc à quoi ressemblait le monde dans lequel nous vivions. Un monde où les pères tuaient leurs fils de peur d'être devancés ou remplacés. Un monde où la confiance entre les membres d'une même famille était devenue un mythe plus qu'une réalité, tant ils se dressaient les uns contre les autres pour défendre leurs intérêts personnels. De l'amour, il ne restait qu'une évocation ; un mot le matin pour se saluer, une phrase envoyée par message durant l'après-midi. Tout cela baigné dans un univers de haine, d'angoisse et d'indifférence qui menaçaient d'éteindre définitivement la petite lueur d'espoir qui aurait existait encore. Après avoir obéi aux ordres de mon père durant des années, après avoir lutté pour devenir l'enfant parfait qu'il attendait, la seule récompense que je recevais, c'était qu'il essaie de se débarrasser de l'une des seules personnes auxquelles je tenais encore ?

Seito était-il un monstre parmi les hommes, ou un homme parmi les autres, qui cherchait à se défendre de dangers qu'il imaginait sans pouvoir les nommer ? La famille, les amis, les collègues et autres connaissances sans importance, les craignait-ils ? Il bâtissait son empire seul, sans attendre que les autres n'approuvent ses agissements, par peur qu'un autre que lui, nourrissant les mêmes desseins, puisse le devancer sans même hésiter. Au plus profond de mon coeur, je voulais croire que la race humaine n'était pas aussi mauvaise. Hélas, j'étudiais le droit, et je savais mieux que quiconque que cette discipline, si tout homme était altruiste et bienveillant, n'aurait aucune raison d'être. Mon propre cursus me prouvait, et sans la moindre délicatesse, ce que j'avais parfois beaucoup de mal à admettre.

Je restai assis là, à contempler cette vérité, toute mon attention tournée vers ma sœur qui continuait à parler. Je ne pouvais, en tant que fils, lui donner entièrement raison. Pourtant, une petite voix me répétait de l'écouter, me rappelait que cet homme, tout riche et puissant qu'il était, avait détruit de nombreuses vies pour se garantir une place au soleil. Des vies trop nombreuses pour qu'elles soient ignorées, à commencer par celle de ma mère. J'étais la progéniture d'un être qui, pour sa propre survie, consumait l'existence des autres sans s'inquiéter des conséquences. Un être qui, si nous le laissions agir comme il l'entendait, ne manquerait pas de nous anéantir, nous aussi, si le besoin se faisait soudainement sentir. Nous n'étions rien de plus qu'une part de son capital. Un bien dont il pouvait disposer, que cela nous plaise ou non. Cette idée me rendait malade.

« Non, tu as raison. » La peur dévala mon échine en un frisson. La théorie elle-même paraissait folle, mais elle était, remise en contexte, bien trop plausible pour être mise de côté. Après avoir essayé de l’empoisonner à coup de médicaments, il ne manquerait pas de lui arracher la vie, peu importe la façon dont il devrait s’y prendre. La véritable question, c’était : pourquoi ? Le ton sec de Yun Hua ne m’aida pas à répondre à cette interrogation, mais elle me permit de prendre un peu plus conscience de la situation dans laquelle nous nous trouvions. C’était une impasse. Une impasse dans laquelle nous étions piégés, acculés à un mur sans la moindre prise pour y grimper. Le seul moyen, c’était d’y percer un passage, et c’est le genre de choses qui se fait rarement sans dégâts. Rien d’étonnant à voir Yun Hua démonter mes arguments sans poids. Je l’écoutai silencieusement, plutôt qu’ajouter des bêtises. Ce n’était pas le moment de me brouiller avec elle. Nous avions besoin l’un de l’autre, et ce plus que jamais. Le monde ne nous séparerait pas. « Si, ça m’inquiète beaucoup.  » Je me redressai en grimaçant, mon coude me faisant un peu mal. « Je ne sais juste pas comment tu comptes organiser une chose pareille. En trouvant un allié parmi les col…  »

Je me tus en voyant approcher une serveuse venue prendre notre commande, à qui j’énonçais clairement mon désir de boire un latte macchiato au chocolat, pour éviter qu’elle ne surprenne notre conversation particulière. Il était rare, en effet, que deux jeunes adultes discutent aussi gravement et d’un sujet aussi sérieux. Il en allait de la vie d’un homme, de la vie de nombreux autres. Nous ne pouvions, comme l’avait si brillamment souligné ma demi-sœur, laisser les choses en l’état. C’est néanmoins le cœur serré que je repris la parole, une fois que la jeune femme avait disparu de mon champ de vision. « Je ne sais pas si les collaborateurs de mon père accepteraient de risquer autant. Ils ont sûrement une famille à protéger, eux aussi.  » Si notre plan tombait à l’eau, il y avait fort à parier que les représailles seraient terribles et, autant à mon égard qu’à celui des autres, je doutais que Seito fasse preuve d’une grande compassion. Sa vie et son entreprise étaient les deux choses qu’il chérissait le plus en ce bas monde. Un très, très bas monde. Je reposai mon coude sur la table, appuyant mon menton sur la paume de ma main. Mon regard se reposa sur Yun Hua, puis dévia sur la table alors que je jouais d’une main avec une serviette. « Si ce qu’on entreprend rate, on l’aura alerté et on ne pourra plus rien faire du tout contre lui. Il faut qu’on y réfléchisse sérieusement, après avoir analysé la situation. » J’avais, moi aussi, besoin de temps pour assimiler ce qu’il venait de se passer. Nous devions éviter d’agir trop vite, sans réfléchir. C’était la pire des solutions. « Mais tu as raison, il ne peut pas s’en sortir comme ça.  » Fermant les yeux, je poussai un profond soupir. « J’ai déjà perdu ma mère à cause de lui, il n’est pas question que je te perde, toi aussi. »


Bae Yun Hua
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take a breath | yuto Mm92Wba Age : 24 ans Date de naissance : 13/03/1995 Astrologie : poisson & cochon Métier : travaille dans une petite animalerie Année : 4ème année Résidant à : un petit appart à shinjuku avec Roxas ♥ Notes : take a breath | yuto 8fAy1I8
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arrêter de prendre les gens pour des menaces potentielles † arrêter de jouer la forte quand je suis au bout de ma vie † disparaître du champ de vision de Royal Shit † prendre soin de Roxas autant que possible † essayer de ne pas aller voir ma psy pour aller l'étrangler † idem pour mon paternel sauf que ce serait plus violent & que je devrais le sortir de sa tombe † faire mon deuil † fuir le regard anéanti & peiné de ma mère † penser à me confier à quelqu'un de confiance au sujet de mes problèmes † ne plus jamais redoubler † dessiner pour évacuer mon surplus de stress... mais pas des trucs glauques ou morbides... ou même en rapport une figure abstraite de la mort
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essayer de ne pas penser que ma vie sentimentale est certainement condamnée pour de bon † faire attention à mon alimentation pour retrouver ma silhouette d'avant la grossesse † mais en même temps je n'aime pas non plus être si fine... dilemme † m'entraîner autant que possible au taekwondo pour être plus forte & savoir faire face à un potentiel danger † arrêter de loucher sur les annonces de la Angel Entertainment †passer plus de temps avec Yuto en dehors du drama familial... enfin essayer, en ne le regardant pas comme un meurtrier
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Ce message a été posté Mar 9 Mai - 22:32
Tenue ♔ Survivre, ce n’était pas une vie et aussi égoïste cela pouvait-il paraître, je ne voulais pas me contenter de cela. Je ne pouvais pas seulement continuer ainsi, être reconnaissante chaque matin de respirer encore, de recevoir de bonnes nouvelles sur l’état de santé de Roxas grâce à son père. Je ne pouvais pas aller en cours ou au travail en ayant toujours cette boule au ventre, celle qui me rappelait que tout pouvait basculer, à chaque seconde qui passait. Et ce, même sans que je m’en rende compte, comme avec ce traitement empoisonné. C’était à peine si j’étais encore pleinement en possession de mes esprits et de mes gestes, la seule pensée que j’aurais pu flancher à tout instant me tétanisait. J’avais été faible, je m’étais laissée endormir par l’absence de menace concrète, avouée, d’acte de guerre déclaré de front et voilà le résultat. Comment pouvait-on attendre de ma part que je sois bonne joueuse quand l’ennemi me poignardait dans le dos ? Qu’il s’emparait peu à peu de mon esprit, y semait la paranoïa et brouillait la réalité pour mieux me blesser ? Je ne pouvais même pas compter son honnêteté, alors que me restait-il sinon répliquer en conséquence, de manière toute aussi furtive et déloyale ? N’était-ce pas au fond la seule solution à notre disposition quand on avait en face de nous le maître de la manipulation et du mal incarné ? D’où ma tirade agacée, anxieuse et tremblante adressée à mon demi-frère. Lui mieux que quiconque devait savoir qu’il n’était pas possible d’attendrir ce monstre avec de belles paroles, quand bien même il serait question de la vie de ses propres enfants, pour lesquels il n’avait a priori pas même une once d’affection. Ou de préoccupation.

Je me pris à regarder par la fenêtre du café, à observer les passants pour ne pas me trouver complètement plongée dans cette idée de complot et de scénario complètement cinglé. La simple vue d’enfants joyeux suffit à me tordre le cœur. Si seulement Roxas pouvait avoir une chance de ne serait-ce qu’effleurer ce quotidien, ce serait le plus cadeau que je pourrais lui faire. Mais c’était chose compromise si son grand-père sanguinaire continuait à interférer dans nos vies, envers et contre tout. Surtout contre notre propre volonté. J’avais beau connaître toutes les prises de taekwondo possibles, ça ne suffirait jamais et j’avais beau prendre toutes les précautions imaginables, je serais toujours prise de court au final. C’était comme espérer gagner une partie d’échecs contre un télépathe. Impossible. Sauf qu’aux dernières nouvelles, nous n’étions pas des pions, peu importait qu’il ait cette considération de nous, je ne comptais pas me contenter de cette fatalité. S’il fallait arriver à l’impensable, à l’inconcevable, à ce beaucoup considéraient comme le crime absolu, c’était bien parce que nous étions à court de solution et qu’il n’y avait que celle-ci qui m’apparaissait sous les yeux. Elle avait surgi de plein fouet et tournait depuis sans interruption dans ma tête, les médicaments faussés n’aidant pas. Après tout, Œdipe avait tué son propre père pour moins que cela et Médée avait fait payer à ses propres enfants le prix fort de sa vengeance sur Jason. Je ne voyais pas comment on pouvait nous mépriser pour un parricide plus que justifié, quand bien même l’idée était terrifiante. « Je n’ai jamais dit que ce serait chose facile. On essuiera sûrement des dizaines de refus avant de trouver quelqu’un prêt à s’impliquer. Mais avant ça, on n’est pas obligés de détailler quoi que ce soit à ceux qui ont peur de se mouiller. ». Et il allait de soi qu’il ne faudrait s’adresser qu’à ceux possédant suffisamment de méfiance et d’animosité vis-à-vis de Seito pour ne pas aller tout lui répéter. Je demeurais consciente que cette initiative était risquée et que l’autre serait plus directe, moins contraignante. Mais le poids de la culpabilité ne serait assurément pas le même.

Lâchant un soupir de lassitude, je me passai la main dans les cheveux, agacée par le peu de recours que nous possédions. Nous ne pouvions même pas compter sur les ressources légales telles que la police ou la justice, sans quoi, Yuto l’aurait déjà évoqué. Je ne savais pas vraiment ce qui se tramait chez les Hashimoto mais j’avais compris avec le temps que l’influence du patriarche était suffisamment conséquente pour échapper aux démêlés judiciaires. Il avait des contacts partout, pouvait acheter quiconque avait besoin d’arrondir ses fins de mois et ce, en toute impunité. Belle vision d’une société équitable et juste. « Merci pour cet avis éclairé. Je ne suis pas idiote au point de me jeter dans la gueule du loup sans réfléchir. Je suis droguée, pas fondamentalement débile. ». Le formuler à haute voix rendait la chose encore plus terrible. Mais c’était la pure vérité, le mot qui correspondait tout à fait à ma situation et qui aiderait peut-être mon frère à prendre conscience de la gravité de la chose. En espérant que je ne sois pas victime d’effets de manque dans les prochains jours. Mon cœur chancela quand il reprit la parole. Je comprenais sa douleur, même si j’avais la chance d’avoir encore ma mère, qui avait réussi à s’échapper de ces intrigues, par un moyen qui me dépassait. Je saisis sa main sans réfléchir, la serrant de toutes mes forces. « Regarde-moi Yuto. Non il ne nous fera plus de mal. Il ne te prendra plus personne, je ne le laisserai pas faire. Je ne capitulerai pas si facilement, alors fais-en de même. Promets-moi que quoiqu’il arrive, tu ne le laisseras pas t’avoir. Tu es mon frère. J’ai besoin de toi. Maintenant plus que jamais. ». Je ne voulais pas voir cet homme m’arracher le seul être de ce côté de la famille auquel je tenais sincèrement, celui qui comptais énormément à mes yeux même si je ne le connaissais que depuis peu. Je ferais n’importe quoi pour le protéger, problèmes d’éthique ou pas. Je ne serai pas Électre en train de regarder son frère faire tout le travail pour mieux le blâmer ensuite. Je le soutiendrais, envers et contre tout. « Mais comme tu l’as dit, il va falloir se la jouer fine. Tu penses pouvoir rentrer sans rien laisser paraître ? ». Il était probable qu’il ait besoin de canaliser sa colère pour ne pas craquer devant Seito. Une bonne marche nous ferait sûrement du bien à tous les deux, mais n’était-ce pas déjà trop risqué ?


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Ce message a été posté Sam 13 Mai - 0:54
yuto & yun hua ♔ Des années déjà que j'écoutais les mensonges du mégalomane que je devais appeler père. J'avais grandi sous son pouvoir, en écoutant le moindre de ses ordres, la moindre de ses commandes, tout comme ma mère avant moi. Pas une seule fois je n'avais désobéi, avant d'atteindre l'âge fatidique de vingt ans. J'étais propre sur moi, parfait en tous points, et je ne faisais jamais le moindre pas de travers. Pourtant, soudainement, Seito était arrivé avec cette histoire, avec cette fille qu'il avait eue avec une autre et qui, de cette façon, était ma demi-soeur. Dieu. Ce que j'avais pu maudire le jour où j'avais appris cette nouvelle. Ce que j'avais pu être triste pour cet être qui, comme moi, partageait un peu du sang de l'homme qui avait détruit sa propre famille pour faire gonfler son chiffre d'affaire. Yun Hua et moi étions face à un noeud sans précédent, un noeud qu'on ne pouvait pas simplement trancher, car le fil était bien solide pour céder sous la lame. Nous ne pouvions rien faire. C'était, en tout cas, l'impression que j'avais à chaque fois que je tentais d'y réfléchir.

Nous avancions, nous reculions. Nous suivions une marée incessante, sauvage, guidés par une étoile dont nous ignorions tout. La liberté. Était-ce vraiment de cette façon que nous arriverions à nos fins ? Pouvions-nous tout nous permettre, simplement parce que nous avions été lourdement touchés par les agissements de ce monstre ? Mes études m'empêchaient d'y croire. Je voulais penser qu'il existait, dans ce pays, des personnes qui considéraient le droit comme davantage qu'un texte censé leur indiquer comment se comporter. Hélas, les personnes qui avaient recours aux avocats et aux procès étaient encore trop peu nombreuses. Notre culture était fautive. Fautive d'une indifférence qui, aujourd'hui, nous portait lourdement préjudice. Qui donc aurait voulu se dresser contre un homme comme Hashimoto Seito ? C'était un gros poisson. Un animal redoutable. Avec des crocs acérés et une cuirasse impénétrable. Il aurait fallu être fou pour tenter quelque chose.

Pourtant, de tout mon coeur, je souhaitais aider Yun Hua. Lui apporter le soutien que tout frère devrait offrir à sa soeur, quand bien même elle ne l'est pas totalement. Nous n'avons pas la même mère, mais la mienne n'est plus depuis longtemps, alors pourquoi ne pas l'imaginer ? Dans un monde parfait, jamais Seito n'aurait visité un autre lit que celui de la chère Kotori qu'il avait épousée. Dans un monde parfait, Yun Hua et moi ne serions pas occupés à avoir une discussion aussi délicate. Le monde était définitivement tout, sauf parfait.

« On sera obligés de détailler, » objectai-je sans attendre, en réfléchissant à ce qu'elle venait de me dire, « ce sont des hommes d'affaire. Ils ne font rien pour rien, et ils n'aiment pas 'se mouiller', comme tu dis. » J'avais passé tant de temps dans les salles de réceptions de la maison que j'entendais encore leurs discussions. Monsieur Honda qui expliquait comment il avait marié sa fille à un riche héritier. Monsieur Tanaka, qui racontait si fièrement les différents investissements qu'il avait effectué au cours de l'année précédente. Tous étaient là dans le même but, augmenter leur profit. Tous étaient des proies de choix pour Seito, qui les invitait si souvent et suivait avec attention leurs histoires, prêt à saisir la moindre occasion pour les faire tomber et ajouter une corde à son arc, qui à mon avis, devait désormais ressembler à une harpe. Même en retournant le problème dans tous les sens, je peinais à trouver une façon dont le plan de ma demi-soeur aurait pu fonctionner. La compétition était rude, mais tous les hommes d'affaire n'étaient pas aussi tordus que notre père. Tous n'étaient pas prêts au pire afin de s'assurer un avenir brillant. Même moi, je ne faisais pas partie de ces personnes. Sans mon père, je serais officiellement orphelin.

Le visage de ma mère me revint douloureusement en mémoire, tandis que ma soeur reprenait la conversation. Je ne la prenais pas pour une idiote, mais elle visait sans doute trop haut. Si venger toutes les personnes qu'avait détruites Seito était possible, quelqu'un l'aurait certainement fait depuis longtemps. Ce n'était pas arrivé. À la place, il courait toujours. Quant à moi, je restais là, à me rappeler de ce qu'il avait fait. De ce qu'il n'avait pas fait, surtout. Il n'avait ni protégé, ni défendu celle à qui il avait tout promis, quelques années avant ma naissance. Mes lèvres se pincèrent à cette pensée et je fermai les yeux, le coeur serré. Ma mère me manquait souvent. Elle n'avait pas été là lorsque j'étais rentré à l'université. Voilà des années déjà qu'elle était partie. Pourtant, je continuais d'espérer que je la trouverais là, un jour, assise dans le canapé du salon, à lire l'une de ces brochures de haute-couture que mon père lui achetait afin de passer le temps, lorsque j'étais enfant.

En sentant cette main sur la mienne, l'espace d'un instant, je crus qu'elle était là. Mais ce n'était que Yun Hua. Je le compris en ouvrant les yeux. Un pauvre sourire étira mes lèvres. « On fera tout ce qui est en notre pouvoir pour l'arrêter. Je te le promets. » Je scrutai son regard durant quelques secondes, réalisant que, même sans nous connaître depuis longtemps, nous étions semblables sur un point. Nous tenions l'un à l'autre. Nous étions unis contre celui qui nous avait tant pris en pensant compenser avec de l'argent. Celui qui se trompait si lourdement. « Ça ira, ne t'en fais pas, » affirmai-je en souriant plus franchement. « Cela fait des années que je ne laisse rien paraître. C'est devenu un jeu d'enfant pour moi. » En environnement dangereux, les créatures vivantes développent un certain mimétisme. Je l'avais vu dans un documentaire, assez récemment. J'étais un peu comme l'un de ces animaux qui, pour ne pas être dévoré, agissaient comme les autres et essayaient de se fondre dans la masse. C'est tout ce que je faisais, en espérant des jours meilleurs.


Bae Yun Hua
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Ce message a été posté Ven 26 Mai - 19:59
Tenue ♔ Un jour, peut-être pourrions-nous laisser cette vie derrière nous, peut-être même pourrions-nous oublier un moment combien cela avait été éprouvant et exhaussant. Peut-être que cette époque appartiendrait au passé, peut-être que les jours prochains seraient plus lumineux et qu’en comparaison, chaque difficulté ne serait qu’un grain de poussière sur le chemin, qu’il suffirait de balayer d’un revers de pied. Peut-être serait-il alors impossible de nous empêcher de sourire, même dans les moments les plus difficiles. Mais ce futur n’était pas encore en vue, je n’arrivais pas même à l’apercevoir, ne serait-ce qu’en plissant les yeux. Etait-il seulement à notre portée ? Seul l’avenir nous le dirait mais pour l’heure, les choses se présentaient mal. Nous n’étions que de pauvres jeunes gens encore ficelés par leur géniteur, peu importait qu’ils le veuillent ou non. Quand bien même nous cherchions à nous en éloigner par tous les moyens possibles, il trouvait toujours comment nous rappeler à l’ordre, avec une mise en garde glaciale, à faire pâlir les morts. J’avais beau me convaincre que ce n’était pas une fatalité, que rien ne pouvait m’empêcher de trouver une solution pour réparer les maux causés par Seito et le neutraliser, au fond, cela semblait encore bien vague et difficile à atteindre. Ma rage m’aidait à continuer de croire que c’était faisable, pour peu qu’on y mettait tout notre cœur, mais je n’allais pas tarder à m’apercevoir que la réalité serait bien plus complexe par la suite. Il ne suffisait pas de claquer des doigts pour provoquer la chute du grand Seito Hashimoto, quand bien même on était son propre fils, tout choisi pour lui succéder à la tête de la compagnie. Et les alliés ne paraissaient pas se précipiter à la porte, pas sans avoir les détails d’une possible opération contre le grand manitou à abattre. Nous ne pouvions compter que sur nous-mêmes et aussi triste cela pouvait-il paraître, cela ne représentait pas grand-chose. Pas face à un tel personnage.

Aussi, tout ce qu’il me restait à faire, c’était rassurer mon frère comme je pouvais – en me rassurant moi-même – et nous rappeler à l’un comme l’autre qu’au moins, nous étions ensemble dans cet enfer. Nous n’avions pas encore la clef nécessaire pour mettre un terme à ce cauchemar mais nous savions que nous pouvions compter l’un sur l’autre en cas de coup dur, qu’il y avait toujours une épaule sur laquelle s’appuyer pour se relever. Mine de rien, c’était déjà beaucoup et il fallait que je m’en contente pour l’instant. Ce serait émotionnel dur et frustrant, mais je devais me contenir, je ne pouvais pas agir sur un coup de tête sans songer aux conséquences. Même si quelques années à passer en prison me paraissaient sur le moment dérisoires en comparaison du danger qu’il laissait planer sur Roxas en permanence. Je devais me montrer plus forte que ce poison qui courait dans mes veines et qui pouvait me faire commettre un acte que je regretterais à coup sûr. Son plan avait-il pu être tordu au point de m’empoisonner pour blesser Yuto dans un moment de folie ? Peut-être n’était-ce pas son intention première, mais il devait y avoir songer, ce n’était pas possible que cette éventualité ne lui ait pas effleuré l’esprit. Il était trop mesquin pour cela. Au moins, mon demi-frère réussirait malgré tout à afficher son célèbre air cynique et son expression de marbre malgré les circonstances, c’était déjà une garantie. « C’est déjà beaucoup. Si on veut le coincer à son premier faux pas, il ne doit pas voir le coup venir. Personne n’est irréprochable ou parfait dans ses manigances en tout temps, il finira bien par ouvrir une brèche. A ce moment-là, il faudra être prêt. ». Je m’étais quelque peu raisonnée, je n’étais plus sur le point de courir après lui un poignard à la main, je préférais l’option plus « propre », celle que Seito aurait lui-même provoqué. Rien ne disait que je pourrais tenir jusque-là mais je préférais me fixer cet objectif pour l’heure, afin de contrôler mes rares pulsions meurtrières. « Bref, je ne sais pas toi mais j’ai grandement besoin de me poser et de me reposer surtout. Le temps que cette merde quitte mon organisme. Surtout, fais attention à toi, on ne sait pas quelle sera sa prochaine lubie, déclarai-je, sourcils froncés en sortant mon porte-monnaie, c’est pour moi aujourd’hui, tu m’as sortie d’un bien mauvais pas, je te dois au moins ça. ». Après tout, avec mon nouveau travail, j’étais loin d’être sur la paille, et l’aide de ma mère et de Ryû était plus que suffisante. Je penserais sans doute à téléphoner à ce dernier en rentrant d’ailleurs, peut-être songerait-il à camper dans un trou perdu en apprenant la nouvelle, mais j’étais certaine que cela lui enlèverait également un poids. Rien d’étonnant à ce qu’un psychopathe soit à l’origine de tout ceci. Je fis ainsi une dernière étreinte à mon frère, en lui disant de prendre soin de lui et m’éloignai d’un pas pressant de ce quartier, désormais trop négatif à mes yeux. Nul doute que je prendrais désormais les cliniques en grippe, pour de bon.


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